Jeudi 13 Septembre 191? JOURNAL. QUOTIDIEN — _ZLq Numéro : IQ Centimes A-6 Année. ÏM° 1017 PRIX OES ftBONNEMEIMTS 3 mois (ôctoh.* rioVémb., décemh.), fr. 7.65; 2 mois (oct., nov.), Ir. 5 10; 1 mois (oct.), fr. 2.55. limandes d'abonnement sont reçue» «xcttisi-9ement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement at«; bureaux de poste* tOMiNISIRITlON El RÉDACTION . 83, Wontaflno-aux-Horbos-Potagôre3, Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.50. — Réclame* avant le^annonces, la li^ne, Ir. 1.25.— Corps du journal,la ligne, fr. 5.00.— Faits divers, la ligue, fr. 3.70. — Nécrologie, la ligne, ûr. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. 1.00. Sureaux de 9 à 17 heures. Direction et AiBliistrSoa : «j? iVVfj "-rt* J03. IHORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,137° jour de guerre Rien à signaler. Les événements de Russie LE COUP D'ÉTAT DE KORNILOF Pétrograd, 10 septembre : Sur la voie ferree iaatre Luga et Pétrograd, les rai>5 ont été arrachés* Les pre-Biuars cic-tacnancuts des troupes de h.omiioï seraient dvj t arrives à Luga, à 100 vers te» de la capitale, ou se trouvait des deaioiie-ments ae troupes fiùcles au gouveroemuîit. La division dire ,,Sauver', que commande Kormleyi, a quitte Pskuf et s est avancée dans la direction de ia capuaie. Elle est arrive 0 à la gare de Vynttza (A 54 verbes ce Potrograd, sur 1a ligua pôtrograef-lîy- biflsrc), où tout trafic est arrêté. * * * Londres, il septembre : On mande de Pétrograd au ,,Daily Chro-111-10" : — Lo général Kornilof est arrive à Kie' avec son état-major et a été reçu avec un grand enthousiasme. A Kierf, les ' délégués au gouvernement provis^rè ont ^té arrêtes. Los communications t£14giaphiques avec le quartier général sont interrompues. D'après le ,,Daily Mail", 1 ôtati-niajcr du général Kornilof s est déclaré solidaire de celui-ci. ♦ * * Pétrograd, il septembre : M. Kerenski a reçu aujourd'hui une dô légation cfo cossues. Ils lui ont diéclad qu'ils considéraient comme un devoir patriotique dfempêcher une guene civile et de colla boier à P aplani Stseui ont du conflit entre Kornilof et le gouvernement provisoire. Dans ce but, la délégation s est rendue au jourd'liui au grand quartier général. » * * Paris, Il septembre : Ou mande de Pétrograd au „ Petit Journal'-' : — Les troupes du distriot militaire de P-trogrod ont organisé des manifestations en faveur du gouvornement provisoire. Des mandats d arrêt ont été lances contre Kornilof et dix-huit oificiers de l'état-major. » * » Stockholm, 12 septembre ; On mande de Pétrograd que le prince Lvrof, qui s'6tait fait accompagner dans ce*to démarche [Kir le général Prolof, ancien commandant du district militaire do Pétrograd, avait, dès vendredi soir, communiqué à Kerenski l'ultimatum de Kornilof. Un cojseil c-os ministres, auquel assistèrent des délégués au Soviet, se r.unit dans la nuit môme et fit prooeder ù, l'arrestation immédiate du prince LtvoP, de Prolof et d'une cinquantaine d officiels de la garnison -de P trograd. Les banques d'Etat et les banques de Pétrograd ont re^u l'ordre de fermer leurs bureaux. Dans la journée de samedi les bramants, cédant à la panique,ont pris d'assaut la g«ro de Nicolas d où partent, les trains pour Moscou et ont réclamé la formation de trains spéciaux. On ne sait encore si c'est par peur des attaques allemandes ou parce qu'ils redoutaient dos troubles intérieurs que les habitants ont ainsi voulu s enfutr. Dans les milieux socialistes do ►Stockholm, on estime que la parole est maintenant au Soviet. On ne nie pas la possibilité d'une guerre civile dont on ne pont prévoir les conséquences. D'après un bruit qui oourt, Kornilof et Mohilef se-raient partis vendredi dernier du quartier général pour le front sud-ouest, où ils .entretiennent dés relations aveo des officiers de 1 année. U11 bruit tout aussi peu contrôlable, venant do la Finlande, dt que Kornilof a d.j;\ été arrêté samedi et trans. porté à Pétrograd. * * * Prtrograd, 12 septembre : 51. Nékrasof, président suppléant du Con-soil, a déclaré à. des rcpr^aiitsinta do la presse qno la situation politique pouvait être on&id^rûo comme absolument favorable. 11 leur a confirmé qu'à l'exccptcon du jfé-nfcral Dffllëkin, qui a été arrêté aveo son. etot-major sur le front sud-ouest par la Commission militaire, tous Los chefs mill-taucs sont iC5t s fidèles au gouvernement. La vil e de l'skof ç.?t en ce moment au pouvoir ues troupes gouvernementales. Le gouvernement croit savoir que les troupes t]ui ont contribué A former ia colonne do Kornilof int él6 induites en erreur; on lotir a fa t croir0 qu'elles devaient se' rendre à Pt'tiograd en vue de nettoyer la capitale d'él'mems maximalistes. Une d'l:ga. tion da cosa<[iies œt arrivée à Pi'Vograd et a déclaré qu'après avoir appris la" véritA leur r giment entendait rester fidèle au gouvernement provisoire. Celui-ei prend des mesures pour faire connaître l'exacto vérité aux troupes on traînées par Kornilof. Il so confirma quo lo général Kornilof a joué un grand rolo dans ce mouvement, qui avait été préparé aveo beaucoup do soin. En oa «lut concerne la constitution du nouveau gouvernement, M. Nékrasof a déclaré que tous les ministres resteraient en fonctions, a 1 exception du minisire du trafic, M. Ju-"no', et du ministre de l'agriculture, M. leiieniof, qui ont décidé de se retirer pour U S motifs ayant un caractère de politique f t , ',En ce monient' ajoute II. No-tnt i ^ indiscutablement f(ta,bli que u ™ pays est favorable à Kerenski. jl •5f™ °omp;e que KerGnski a dlfendu la révolution contre Kornilof, qui» lui, d fend la réaction." * Pétrograd, 12 septembre : 0 gouvernement a adressé une circulaire û tous ses commissaires de province. Il atUre leur attention sur l'attitude du général Kornilof et 6a marche en avant contre I otirograa: en outre, fl lgs iavite à calmer la population et à la miseig-ner rur la situation. Dans son appel à la garnison de Pétro-gra , M. Kerenski déclaro que l'ancien gé, neralissime, qui a abusé de la confiance de la nation, a d, montré «a perfidie en mar- ave0 des tmupes contre la oapltiie, aitaiblissant ainsi 10 front. M. Skobelef a adressé im appel à toute la classe ouvrière dévoilant los intentions (»u général Kornilof et lui demandant d'ar>-puyer le gouvernement. Moscou, 12 septembre : La garnison et tes fédérations professionnelles des ouvriers et des cheminots se sont réunies et ont décidé do rester fidèles au gouvernement. Ive conseil municipal de Moscou a adressé un appel à la population et lui demande so lever comme un seul homme pour d/fondre la révolution et éviter la guerre civile. Toutes les villes russes doivent se serrer autour du gouvernement. ■v. Amsterdam, 11 septembre : Oa mande de Londres au „IIande'si lad" : — La gravité de la crise actuelle en Russie se troq.vo exposée dans un t<A6r gramme envoyé vendredi de Pétrograd par M. Harold Williams. Ce télégramme est àono antérieur à la dornièna tentative faite par le général Komiilof ixmr s emparer de la dictature. 11 télégraphiait : — Le conflit s'o-t dévoilé sous son véritable jour à la Conférence do Moscou. Il u'a fait que s'aggraver ces detrnieis jours et a pris la forma peu désirable d'une polémique entre los commissaires aies délégations de l'armée d'à front dia Nord et l'état-major du quartier général en vue d'établir les causes prindçakes de la retraita d0 Riga. 1^3 commissaires do 1 armée ont reproché à l'étet-major 1e manque d éncrgi0 des troupes russes, mais l'ont en môme temps aceûsré d'exagérer intantionnellemeut les faits et) de ies alKrer dans l'intérêt de la contre-révolution. La ,,Nowaja Sciiisa'% journal do M. Gorki, accuse môme le généralissime d'avoir intentionnellewieut abandonné Riga pouir inspirer de la terreur au peuple." « « ♦ Paris, 11 septembre : La presse de Paris considère le coup d'Etat de Kornilof comme le dôbut d'une contre-révolution militaire fomentée par les cosaques qui ont la haine de Kerenski. Tout dépend du point de savoir si Brous-silcf, Alexéief et lîadko Dimitrief se rant- geront aux côtjs do Kornilof. * * * Milan, il septembre : On mande de Pétrograd au „Ccrrere délia Sera " : — Le complot contre-révolutionnaire vise faire arrêter tous les membres du gouvernement provisoire. Odessa est le si>ge de la conjuration. Une grande partie de la province semble 1 être favorable au nouveau mouvement. 1 Stockholm, 1*2 septembre : La nouvelle publiée hier par l'„Afton-blauet" annonçant 1 assassinat de M. Ko-reusîvi n'est pas confirmée jusqu'à présent et est généralement cons'dixée comme inexact^. * _ , ♦ ♦ Zurich, 11 septembre : Au cours d'une réunion privée des niein-breu do la Douma, ics députas Masteniioff et Pouriekheviton ont manilcst» ouvertement leurs sentiments monurohiates. 11 y a un mois, un groupe d'officiers a tenu un 000-gvts de l'aristocrate qui, dacis unie réunion sccrete, s est iwrononcé pour le rétevbiisso_ ment de la monarchie. Trente-cinq osfioiers de la garde, venant du front, se sont Prononcés pour la proclamation de Michel Ro-inanof comme empereur. .Une enquête officielle a commence. ^ ^ Pétrograd, 11 sep-emure : Le général commauctant la base de la flotte de la Baltique a publié un ordre du jouir demandant à la flotte do ternir F ennemi a l'œil, à'éviter tout conflit et do io soumettre aux ordres dm gouvernement. ♦ ♦ * Copouhague, 11 septembre : D'après une dépêche de Helsingfora arrivée a Copenhague» le bruit court avec persistance à Pétrograd que le granit-duo ï\i-côlas-Niooiajevitcii, par peur cf étira" arrêt» par le gouvernement provisoire, a quitta secrètement son domaine situé dans lo Caucase. On croit que le grand-dîuo est également impliqué dans Jo mouvement contre- révolutionnaire qu on vient de découvrir. * * u Pétrograd, 11 septembre : La „Uazett>î de la Bourse" annonce que prochainement on publiera d'importantes divulgations relatives à la succession de feu M. fcfiarmCr, ancien président du Conseil. Ces dk>cuments fourniront d'importants renseignements sur l'histoire de la guerre. La ,,Gazette de la Bourse'' prétend que, sous le cabinet fctuirmer, lo Tsar aurait ea effectivement l'iatcjation do conclure mue paix séparée avec l'Allemagne. Ce te décision aurait été entravée par plusieurs personnes qu'on 11e nomma pas. Ce chapitre de 1 histoire de la guerre russe sera complètement divulgué. À ce sujet, la „S50waja i£chisna" estime que ces documents éclaireront d'une vive lumière la natuire des relations anglo- russes sous l'ancien régime. * » * Berne, il septembre : Le collaborateur russe du „Bundf; écrit : — A Pétrograd, on a découvert une organisation monarchiste à puissantes ramifications. Elle s'est affublée du titre do „La Sainte Russie" et a pris pour porte-parole un journal, le ,,Grosa", récemment supprime et qui avait été principalement distribué aux troupes su»r le front en Roumanie. Le „Grosa ' écrivait ouvertement que seul le Tsar pouvait donuer à la Rus-nie du pain et la paix, et que, les Anglais et ies Français étant les ennemis de la liussie, il y avait urgence à faire la paix. Les principaux chefs de cette organisation étaient Boomajefi le médecin Protr.ipopowof et Ginka Janschtewski, ancien directeur du journal conservateur ,,Seraschtschina", et son collaborateur èertnikof. Toutes ces îtt:- sonmes ont été arrêtées. ^ » Pétrograd, 11 septembre : Un train transportant des prisonniers politiques bannis par le gouvernement provL soire a étté arreté par ordre du Conseil des ouvriers et soldats à proximité de la i'rortière russo-finlandaise. Les personnes lannics ont été transférées au siège du Gon- sedl do3 ouvriers et soldats. * _ ♦ # Paris, 1-1 septembre : On télégraphie de Pétrograd au „Temps": —• Lo gouvernement a établi le monopole de3 oéréales, mais les paysans refusent de livrer leurs grains. Dans une le't.re ouverte, M. Rodzianko a engagé M. Kerenski à abolir ce monopole, ainsi que les prix maxima fixés pour les céréales et les autres produits alimentaires. ^ « Londîres^ 12 septembre : Le ,,Daily Mail" annonce qu'une cinquantaine do députés de la Diète de pin-lande ont été arrêtés à. Wiborg par or^ro de M. Kerenski. Les Finlandais ont fait sauter trois fa- | briques de munitions appartenant à l'Etat. * * Pétrograd, 11 septembre : Du «Novoié Vivmia" : — Des ouvriers et soldats russes ayant très violemment attaqué le consulat anglais à Odessa-, de nouvelles violences ont étj exercées oontre le consul américain. Celui-ci a étS tiré hors de sa voiture et gifle par des officiers "maximalistes. Il a été en outre fortement malmené par des ouvriers du port. ^ ^ Pétrograd!, Il septrmbre : ^ D'après le ,,Djen", le grand conseil dô l'Oukraiue à Kief a envoyé deux délégués à Rome, afin de r'tihlû' les relation^ avec 10 Sabi't-SiègQ j57IV JLMÉttiaUJE Washington, il septembre : Le Sénat a voté le projet de loi relati aux impôts do guerre qui doivent faire en trer environ 2 milliards 400 millions d dollars dans les caisses de l'Etat. 1 o prJ jet sera renvoyé à la Chambre, qui n'avaj vote des impôts quo "pour un montant d 1 milliard 800 millions do dollars. * * ♦ Berlin, 11 septembre : O11 mande dte Copenhague à la, Kiieg; zeitung'; : — Un partisan do la paix a tiré un cou de revolver sur lo duc de Devonshire» gou vemeur général du Canada, qui n'a heu reusement pas été touché. A Toronto, à Québec et à Montréal, de (roubles graves se sont produits vers 1: fin du mois d'ofit; il y a eu des îe.icon ires sanglantes. Les journaux anglais sjiï forcés <2e reconnaître que le mouvement e faveur de l'indlépondiance du Canada fait de progrés. La guerre sous-marine Bûle, Il septembre : On inauc'e uu Havre 4 l'Agence télégra phique de la presse suisse : — On annonce do source anglaise auto risée que le 2:3 août un croiseur jaugean environ 20,000 tonnes, convoyé par dea: remorqueurs", par 1111 croiseur auxiliaire e par plusieurs torpilleurs, a été remorqué ; Plymouth. Le navire avait 't' fortemer. endommagé sous la ligne de flottaison, e sa proue se trouvait presque compLtemeu sous eau. Lo navire a été tout) d'abon échoué à la côte et remorqué plus tard i marée liatito. Ce croiseur de combat avai touché une mine. Quatre hommes d'équj page ont péri et 2l ont blessés. * « Rotterdam, 11 septembre : Le vapeur hollandais ,,TIermina", qu avait quitte Rotterdam avec une . cjrgaiso de charbon de-iiée au gouvernement su» dois, a été conduit dans un port anglais. dépêchés" diverses " Paris, 11 septembre : M. Pain e.o a informé lundi soir M. Poin caré qu'il acceptait la mission do forme le nouveau catinet. * * «s Paris, 11 sep-eiibre : Les journaux di^oiit au sujet t'o la cris minisfe-'rieilo : — Si M. Painlevé se charge de la cous litution du cabinet, il conservera probable ment le ministère de la guerre aveo la pr-sidetice. M. Thomas, ancien ministre do muni.ions, reprendra vraisembte blet-eut 1 porvefeuiile des—linai^ces, et le mmist r des munitions sera repris par M. Loucheui M. Bionvenu-Mairtin deviendrait ministre d la justice, M. tteog ministre de 1 intérieur Lo cas échéant, M. Barthou, ancien prési dent du Conseil, accepterait lo 'ministfeo d la justice. Les socialistes seraient represen tés dans lo cabinet ptir trois ou - ouatr membres. De l'avis des milieux parltmen taires, le cabinet aura sans aucun dout une tout autre physionomie que 1^ ptréce dent. + * » Paris, il septembre : L'Agence Havas annonce que dans -1< milieux puleinentaires français on est gv néraleonenc dl'avis que la couuinaisou Pan levé aboutira rapidement. Le par i sooiaJîsr semble disposé à, collaliorer aveo M. Paît levé. Celui-ci a reçu ce matin des d»])ut» socialistes. Il est probable que le par socialiste sera représenté dans le Cabine par plusieurs membres. m * * Genève, 12 septembre : M. Clemenceau subordonne son appui ai nouveau ministère à de nouvodes méthode de direction de la guerre. L'idée principal do M. Clémenceau est qu'un accord doit in tervenir avec le Japon. M. Bartiioiu, auque on destine 1e portereuille des affiaires étran gèro^, semble, jusqu'à un certain point di moins, êtrOi acquis à la mtlme idée. * » ♦ Paris, 12 septembre : A 1 heure du matin, M. Painlevé s'es rendu à, l'Elysée pour faire sivoir à M Poincaré que ses effort? n'ayant pas abouti il renonçait à constituer un ministère d* défense nationale. ♦ ♦ • Pans, 12 septembre : M. Poincaré a prié M. Painlevé de con tinuer ses démarches on vue de la consti tutioni du Cabinet. M. Painlevé a demanda le temps do réfléchir. * ♦ ♦ Milan, 11 septemljre : On mande de Rome au ,,Corri?re dellf ■Sera" que la nouvelle conférence do Paris qui devait être convoquée en vue d'ex ami ner la situation militaire a été ajournée La raison de cet ajournement est double : d'uno part 011 veut attendre les résultats de l'offensive italienne et d autre part le dé-noueenont de la crise ministérielle en France. * * * Lyon, 11 septembre : On mande de Dunkerquo au „Progrès de Lyon" : — Depuis lundi dernier, Dunkerquo et les environs sont, chaque nuit, survolas pai des escadrilles d'avions allemands qui lea bombardent et les torpillent. Au cours de l'attaque qui s'est produite dans la nuit de mardi dernier, la ville a été également bombardée à l'aide de grenades de gros calibre. Les torpilleurs allemande ont pris part à l'attaque. D'ans la nuit de jeudi, plusieurs projectiles de gros calibre sont également tombés sur la ville. On ne cannait pas l'importance des dégâts matériel». » * * Paris, 11 septembre : On mande aux journaux, via Madrid, que le gouvernement portugais so trouve eu face d'une véritable révolution. Jusqu'ici, la filotto est restée loyale. Lisbonne e' à Oporto, les comliats de rue ont diminué, La situation continue cependant i\ être dangereuse. Le gouvernement met tout ea œuvre pour vciir à bout de ce mouvement. » • ♦ Berlin, 12 septembre ; Le ,,Berliner Tageblatt" reproduit une information du correspondant de r„Unitft] Press'' à Rome, qui prétend avoir appris qu'on est convaincu au Vatican que la réponse des Puissances Centrales à la note du Pape stipulera des conditions précise* do paix. * * m Berlin, 11 septembre : Le général-colonel baron von Falleenhau-sen, gouverneur générai en Belgique, est arrivé à Berlin, COMMUNIQUÉS OFFICIELS il [• Communiqués des Puissances Centrales. !' Berlin, 12 septembre. — Officiel de ce ^ midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest-. Armées du fekt-ma.réchal prince héritier Rupprecht do Bavi re : Dans plusieurs secteurs du front en Plan-dro, en Artois et au nord de Saint-Quentin, le feu c'e l'artillerie est devenu beauexxip P plus violent dans la soirée Sur de norn-l" broux poims, rencontres entre troupes et'in» L" ^ant r-e dans des x^>sltions avancce^. y3 Arm cî du pnnee heriricr aliemana : a En Uhampa<rne, après tree forte recrudes-[ cence tiu feu de l'artaiiene, ttes etëtache-ments français ont prononce des roconnais-^ sai.c^s énergiques des et-ux côt s de la route jS tjômme-Py-feouflia; ils ont été repous^» par >ïs notre f-u et par des corj s a Ocrps-; Ues pn-sonniers ^ont resots eniro nos mains. Devant Verdun, la \10lence du l'eu des arliiler'fcs a diminué. Nous avons desc«.du 19 avions 'ennemis, l'un d entre eux a éçô abattu par le iieu-tenant Vo-^s, qui a ainsi remporte sa qmi-.- rante-sixième victoire aérienne. Théâtte de ia guerre à l'Est. lt Front du feld-maréchal prince Léopold ^ do Bavière : ■t, Entre la Baltique et la Dwina, à plu-a s:ours endroits, nos troupes d avanb-gaarae t ont rei>oussé en combattant des dttaciie-■n ments de reconnaiissance russes. Le uomure 11 des prisonniers que uou« avons faits au d couis de la bataille do Riga s élève à i\ tf,9oO. JSotre butin comprend oJô canons, it 'Âjnt 113 <.e gros canore, et plusieurs i- (rtins do chemin de fer et do ciiemins vicinaux coïiij^ctemeut cimrgvs, ainsi que d'importants stocks de matériel do pion-uicrs, de munitions et de raviliiilement, ,1 do nombreuses automobiles et d'aut os caa. n iiots militaires. é- Armées du général-coioncl archiduc Joseph : Entre lo Pruth et la Moldavn, sur plu-L sieurs points, grande activité do l'artillerie eï engagements entro cfetachennents de re-oonoûissaiiCô.Prés de Solka, les Russes n'ont pas continué leurs attaques. Au sud-ouct de Tirgui-Ocna, 1 ennemi a attaque nos u lignes à cinq reprises; ji a été chaque'fois T repoussé et a subi do fortes per.es. Front macédonien. Sur la rive sud-eruest du 1 ,c d'Ochrida, 0 la situation ne s est pas sens»iemo.i;t modifiée. Dans le bassin de Monnstir, le fea a été plus violent que ces derniers tem^x*. i- ♦ * * v Berlin, 12 septembre.— Officiel d'hié^soir: 8 Aucune action db quelque importance n'a e été signale jusqu'à l'heure pr.sente. û * r. * * e B<irHn, Il soptembie. — OîTi iel : Nouveaux saeeès de nos sous mai i s sur [* le théâtre sep^utrional de la guene : 7 va-,e vLUrs et 2 voiliers, jaugeant au tofài 25,000 t_ tonnes. Au nomlre do ces navires, il y •0 avait deux grands vapeurs armés et. un ransport angiais. t-es deux voiliers a va eut .3 une cargaison de bois de cuveiage et de soude. * Vienne, 12 septembre. — Off cic-l d hier midi : Théâtre de la guerre à l'Est, e- En Bucoviue, près do Ika, une atta-1, quo russe a ou pour résultat de faire rcea-te 1er légèrement nos ligues. 1- Sur le Pruth et dons la Galicio orion-■s taie, grande activité réciproque) des détache-ti ments do reconnaissance. Théèfro do la guerro itaifen. La bataille sur l'isonzo a continue à subir un temps d arrêt. Los Italions pro-,e feront sans douto eucore cîe nouvelles at-11 taque?, mais il est dè* à prcsejit penat s do ;s constater que les résultats do la onzième -e bataifte do l'isonzo, enchaînée lo 17 août, n'ont pas dfcâ do natuie a moufle? lo moim îl du monde lia s. tua taon militaire sur le théâtre do la guerro ail Sud-OuçSt; inoon-u testablement, jusqu'à présent, c t.o nouvelle misa eu ligne dts forces ennemios const tuo un nouvel cchec pour les Italiens. Sur le haut pkueau uu Karsft, la prise t du village de Selo, qui était enclavé dar.s • noire ligné la plus avancée lorsque la oa. 1 taiPe s est e:igag^e, constitue 1 unique avan-3 toge remporté par l'ennemi. Le3 tranclues isolées que nous avons passagtrenient perdues sur l'aile mendionalo (io. noire posi. tion du Karst ont été reprises par des " contrc-attaqués. Tandis que, d'une part, nos "chefs et leur k état-major, tirant sans cesse parti des et-pépenc'es fastes au cours de la g-uerrw, 1* ganisaient nos posifoi.a de manière qu elles pussent ètr® d^esidues vioroneusumeni, noa va Liinte3 troui/js e:#, comme d'habitudo on première ligne nutre hero.ipie infaiKerie., qui a supporté la. plus lourcfe part de* combats, 33 sont acquis une nouvelle et impérissable gloire on tteplouant une bra.vouro i qui peut ôtie donnto en exempio. Dans la vallce de la W ij^^u et près do Gôrz, où pas 1e moindre olcinent do tranchée n'est rer?té entre les mains do l'erme. mi, les combats ont < tj tout aussi fructueux pour nos vaillants soldats, sur le haut pia. 5 teau de BaiitSizzarlleiligengci t, les Italiens Ont obtenu un avantage au début de leur t offensive, ce qui a engagé nos chefs à re-r plier notre ligne sur un front de 15 kilo- > mètres et sur une profondeur variant» de 2 3 à 7 kiloinsètres. Depuis l0rs, toutes 1 s tea-5 tatives faites i»ar l'ennemi pour trans^or-1 mer, par de puissantes attaques contre le - monte fcan>-Gabrio.e et contro le secteur si-5 tué au nord!-est de "lé, en un succès straté-■ gique le-premier gain de terrain réaiisé au t prix de grands sacrifices, ont eciioué. La - situation militaire ôur 1 Lsonzo n'a ét^ m. . fluencéo d aucune mandere [Xir les événements survenus prô3 do V rh et de Bam-sizza.a l^es combats livrés pour la possession du x mont Saint-Gabriel devront être chaque fois donnés en a^emplo lorsqu'il s'agira de faire ^ voir ce que peut étro" une défense opiniâtre et glorieuse. Les forces italiennes mises en * ligue dans la onzième bataille do l'isonzo — 48 divisions ont té engagées sur un iront large à peine d autant de kilomètre^ — sont telles que jamais, au cours de la guerro mondiale qui se dér »ulo, de pareilles masses n'ont été envoyées dans ces 3 conditions au feu, môme dans les plus ï grandes offensives. Les pertes italiennes 3 sont proportionnées à cette méthode d'atta- - que. D'après une évaluation très rigou-) reuse, elles s'élèvent à 23o,Q00 hommes, y > compris les 20,000 piis mhiers quo nous avons faits, sut dor.o près d un quart de million de soldats. Le groupé des armées du général-colonel von Borcevic pétifc foiir- . der sur son dernier succès l'espoir certain : aurà l'avenir tous les assauts d'un ennemi Qui fait la guerre oour voler des terri toires se briseront contre sa résistance vie-tonieitise.En Albanie, l'ennemi a pris hier après-midi Foffensivo contre nos positions éta-i lias dar.s les montagnes à l'est de Pogra-decj il a été repoussé, partout et, à doux endroits, par une impétueuse contre-attaque de bataillons ausîio-hongrois. Dans le sec. tour situe au sud de Berat, 110s troupes de couverture ont repouss:*, au cours do violents combats, des détachements de reconnaissance ennemi». Uno escadre de navires italiens, postéo au nord à proximité de l'embouchure ele la Vo.,usa, a bombarde le vieux couvent de liojani, riolia en souvenirs historiques. Simultanément, le couvent a été bombardé par deys aviateurs ennemis; les explosions ont tué plusieurs habitants. * * « Sofia, 11 septembre. — OL'iciel : Sur le front en Macédoine, feu c'e diversion sur divers secteurs du front. Dans la IkducIo do la Czerna, quelques actions d artillerie seulement. Au sud do Serès, une compagnie anglaise a tenté d'attaquer noa avant-postes ; elle a été mise en fuite pai notrO feu. ~ Sur le front en Roumanie, près de Tul-cea, un détachement de reconnaissance ennemi a tenté de débarquer sur la rive du fleuve que nous occupons ; il a <t dis-(>ersé par notre feu. Près d'Tsaccoa et de Galatz, coups do canon isolé a. ♦ * * Constantinople, 11 Septembre. — Olfi'i 1 : Sur tout le front du Caucase, 1 enujmi s'est de nouveau montré actif. A divers endroits, des patrouilles et eles d-tacho-ments eio reconnaissance importants ont at-ta jué nos ligues de sûreté; ilî ont et,' partout icpmss.s. Sur le front du SinaJ, près du groupe de Gaza, des patrouilles ennemies ont ete repoussées au cours de la nuit du 10 septembre.Berlin, 11 septembre. — Oh'icietux 1 En Fiandro, les Anglais 03ntinu-nt à sacrincr eu vain dts p; trouilles do faibles (JétaCt'e«n«n.ts ou attaque? <0 reconnainsanoo c? en atuniuo-i partie»4«3. Vox.t:3 c©s attaques ont « t'; ie;.otis-ôos !o 10 septembre e' la nuit du 11, notamment à 1 est <"e Ziwàrielaa, au nord do Frelingliien, paôs do Saiui-Jul'.eu et près de Lan^omarck ; à pl1*-s;c;ns reprises, nous avons fait ce* prisonniers. Lcpuis le bois" de Hout >ukt jusqu'à la boucle à Îl<fe3, le iet.i < a l'art-llsi-ie anglaise «.et devenu 1 los violent, ûcs avkucurs de 1 JBuicntô ont lancé de3 boantea sur Bruges ; le9 explosions n'ont occasionné que peu de di'e&ts mttt«riHs. Une c;cadriUe allemande do lanceurs do boml-.ee % attaqué JC'dnlierqi.e, où plu i.urs iixcndlcs on! tclct*. En Ai toi-, lo calme a eantinlué à régner. Dana la r-gion situ e au nord de Staiint-t^ueu-lin-, au cours de nombreux pet'-ts combats, les Anglais oi.t perdu la' prefl iuo towJi^ de^ gains de terrains minimes qu'ils s'étaient attribués ces derîi^rs jour-. Lo nouvelles attaques bwîanni-qo<e3, proaio:.c'e3 !e 11 sopliom'bre, «atro 4 et j heures du matin, à 1 e-t ei au sude' t de Vil-lerct ont vuineS ; les AnglaU ont subi de fortes pertes. Le terrain situA eu avant des positions allemande? cet jonché de cadavrca de soldats anglab. Lorsqu'à d'faut «uçcia posl t.fs qùcleonques, lo communiqué officiel anglais du 10 s0fr,f3mh,ie, 8 h. '/o d.i soir, relate en d> tail un graiy.l nombre d engagements ci'/tq pa-ironiillca, qui dateint de plusieurs Jour3 d Ji, il avoue iiinti neU«Gent quo los opéra*lors sont cô/rçpl» tsenemt arrCtvea sua* tout le front brÂtan-lâqvrî.Sur la ri\ e aiientalo do la Meuse, par une nouvelle et 'vaine attaque, les Frani ai3 01J accra lburi pertes sanglantes. Entre 6 et 7 V.euxcs du n»a{in, ils ont pris 1 offensive s -r nn large frorrt depuis 1- bois des F©s«es jusqu'au toÎ3 de Chaume ; ils ont Été rcpouss's partout, à cery tains endroiï , par nos contre-attaques. l/'S Français onti tente de réduire à merci les d fmseuTS allemands cci augmentant eneoxo la violence de leur canonnade tt, sortant du bols < e Fosses, ils ont tenté ensuite, une fois de plus, de prendre l'offensive contre fca positiorB allemankîec^ «a.. 1.1 ies au sud do Wavrille- Noire feu destructeur, d> cil ne hé par à^coups, a étouif * dans 1 u-uf cette tentative d'attaque. Dans le courant de la Jour-u^e, l'arfSH^ris allemande a encoro re'.wl'u vaine« plusieurs tentativeg d'atlaque partielles frwn.aises; elle a creusa de tels vide» dans les raaigs des troupes d'aasaut ennemies concentrées dar;s leurs trancii^es et pr tes à 1 attaque, que les Fram-rais n'ont plus été» en état deiDrcndio l'offcnsite-Sur le tluâtre de la gu'-Txo l'Eet, oatire la mer et la Duiiia, il n'y a. eu que de iuwo-breuses rencorUrea entre postes avança, qui nous ont permis de faire un aSsoz girand nombre de prisonniers. Dans lo coin sud-est de la Bucoviue es Russes ont pris l'offensive. Lo 10 septembre, l'aube d'importaMeS fur.es ennemies ont pass^ à 1 attaque, entre Si lka et la valtfc de Borna-lultu. I^îurs première^ vagues d'assaut se sont 'croirJî'es eoua le feu de défe'.-.se rfc® troupes Coalisas ; au. pn\ de lourds ^njcrifx-és, les colonnes qui oui suivi ont rôt s-à à sa fixer sur eeitains points dans nos tranchées l?a plus avancées. La nuit du 11 septembre, une attaque îusso pironone:e prés de la Gaâla kf ricure, à proximité de Samoluskovrco a ^ nettement re pouftsé*. Communiqués des armées alliées Paris, Il septembre. — Officiel do 3 h. : Des coups ele main ennemis au nord de Jouy et au rujidost de Cèi*ny ont échoué 60us nos feux. De notip côté, nous avons effectué des incursions dans los lignes ennemies dans la région au sud>-est do Vauxaillon et en Champagne, au nord du Casque. Nous avons détruit des abris et fait des prisonniers. .Mos batteries ont pris sous leurs feux les troupes euncanies au sud de Juvincourt. L/utte d'artillerie intermic-tento sur les deux rives do la Meuse. Nuit calme sur le reste du front. Aviation. — La nuit dernière, des avions emu en is ont bombardé la région dé Dunkerquo; des bombes sont tombées sur un hôp tal, où une quinzaine de femmes ont été blessées. * * ♦ Paris, 11 septembre. — Officiel de 11 h. : Bien à signader en dehors d'une assez grande activité d'artillerie en Belgique, dat s <e secteur du plateau des Casemates et sur les deux rives do la Meuse. Dans la journée du 10 septembre, trois avions ennemis ont été abattus à la suite c'e combats avec nos pilotes,- un quatrième appareil ennemi a WS détruit par lo tir aes canons spéciaux. * ♦ * Londres, 10 septembre. — Officiel : Nous avons efficacement fortifié les positions que nous avons conquises hier et repoussé diverses attaques ennemies. Outre les prisonniers signalés le matin, nous en avons encore fait quelques-uns la nuit, à I^agnicourt et à proximité de Lens, au cours d'engagements entre patrouilles. La nuit dernière, un combat local s'est livré au suel-est ele Saint-Julien; nous avons réussi à faire quelques prisonniers Oj à gagner du terrain. Au sud-est de Sint-Janshock, Prnnomt s'est emparé el'un de nos posies avancés; quelques-uns de nos homme3 manquent l'appel; depuis, nous avons rétabli, la situation.A l'est d'Ypres, F artillerie a été active de parti et d'autre penelant îa journée. Lo 9 septembre, un épais brouillard a fortement entravé les opérations aériennes. Chaque fois que le temps le leur permet* tait, ne>s aviateurs ont collaboré avoo notre artillerie et lance le jour et la nuit quelques bombes sur les champs d'aviation en. nemis. Trois appareils allemands ont été descendus ou forcés à at>0rrir. Cinq de nos appareils manquent à j'appel. ♦ S Tienne, 10 septembre. — Officiel : Sur lo front du Trentin, des détache-ments cie reconnaissance ennemis ont été mis en fuite par nos postes avancés ctiblis sur la Cima di Cadi (l\>nale) et dans la région de Zurer, à l'est de Garelo et» du col di Lana. En Carinthie, une attaque dirigée contre notre position établie sur le monte Gra-nuda et sur lo Caltaroni a complètement échoué, bîten qu'elle ait été exécutée par d'importantes forces et minuneusement pré-par'o par le feu do l artiiiene. Au nord-est de Gorz, nous continuons à exercer uno pression sur les lignes ennemies. A trois reprises, les Autichiens ont pris l'offensive dans le but de lui faire obstacle; ils ont été immédiatement re-pouss 23. Dans la partie méridionale du haut plateau du Karst, l'artillerie a été frès acii.ve hier- Hi:r, nos aviateurs ont lancé des bombes sur des batteries ennemies postées d a; s lo bois de Temova. Les Autrichiens ont rô-ponehi par un très violent feu de d'îense. ¥ * * Pétrograd, lo septembre. — Of'ici.-i : Sur le front à l'ouest, dans le secteur âo Riga, dans les enviions do la rou^e de Pieskau, combats entre dctnchemenis enne. uns avanc s et nos arrière-garùes, qui ont-résisté à la pression des Allemand- sur lt ligne fermo do Briitnee<v-Segevvold;-G a > Ici In. Dans plusieurs secteurs, nos détachements «xit- pris l'offensive dans lo but d'occuper des positions favorables. Un de nts bataillons d"attaque a repoussé l'ennemi (une 4a- . cuno dar.s la transmission), fait des prisonniers et cap tiré quatîe mitraiiieases. Dans la région située au nord-est de Fr.e-drichstadt, l'ennemi a vainement essayé do. rejeter nos pexstes. Sur le reste du front, rien de particulier à signaler. Au sud-est du bourg do Krevo, notre artillerie a descendu un avion en Demi qui est tombé prés du village de Nikulovvsohi. gna ; les aviateurs ont péri. Le 0 septembre, un avion ennemi a lancé plusieurs bombes sur des hôpitaux établis dans les ejuvirons do la gare de Ljiuninetz, les explosions on't tué un soldat et ont blessé dix malades, trois infirmiers et un garçonnet. Dans la Ba tiqué, le 8 septembre après minuit, des hydroavions ennemis ont lancé sans résultat quarante bombes sur nos batteries établies à Zeiel. Dans la baie de Finlande, un sous-marin allemand a fait sauter lo petit remorqueur ,,Alins"; dix hommes ont péri, cinq autres ont été sauvas. Un zeppelin a étâ signalé à l'ouest do l'ila d'Œsel. Sur lo front en Eoumanie, dans la région située à- l'ouest d'Ocna, le 9 se; t'mbre., les troupes r us s< y romn a in es ont pris l'offensive dans 10 but de s'erniparer de quelques hauteurs qui so dressent au sud-ouest du village de Sloniku. Sut le reste du front-, fusillades et opératà.ms de reconnaissance. Dans la région située à l'est d'An s i, les détachements de reconnaissance ennemis ont té surtout actifs- Sur lo front du Caucase, fusillades. Dépêches Diverses Pétrograd, 11 septembre : On mande de Tokio au ^Djen"' qu un consortium financier japonais a av.i.cj 10 mi lions de yens à la Chine avec le consentement du gouvernement japonais, t'ei emprunt est garanti par le c mtr 1 ' des Impôts fonciers. Il a <t: l'objet d'une vio1-iento opposition du côté -anglais et amé.i-cain.❖ * Londres, 11 sep embre : On mande de Shanghaï au ,,Mornin® Post" quo toutes les puissances ele l'Entente ont signé un accord faisant à la Chine ies coticessions suivantes : 1° Augmentation de 5 p. c. sur les droits de sortie ; 2° un délai de cinq ans est aeccraé à la Chine pour le paiement des diverses indemnités consécutives à la révolte des Boxers; 3° on cas de besoin, les troupes chinoises sont autorisées a se tenir, dais ies endroits qui leur furent interd t > après la révolte dos Boxers et de traverser les concessions, de Tieânsin. La ltussie n a ao-cordé un délai que pour- un tiers des indemnités à payer par la Chine. * * * Bâl?, Il septembre : Le colonel i^gli, collaborateur militaire des ,,Basler Nacùrichten", qui vient e'o rentrer d'un voyage sur le théâtre ele Y.\ guerre dans la Galicic orientale, résuma connue suit ses impressions : — Aujourd'hui, les Puissances Centrales ne disposent pas seulement des forces» suffisantes pour maintenir leur front s r tems les théâtres do la guerre, mais elles possèdent encore -un exccdent de moyens de combat «lui leur permet ete passer a T attaque dans ies secteurs choisie par elles. Ce résultat n'est pas dit à uno supériorité numérique, car sur tous les théâtres .do la guerre, co sont les Alliés qui pto.v aent cette, supériorité. Les stuccès des Coalisés dans i'o<fensive et dans la* défensive ont d'autres raisons que celles tirées de leurs forces numériques et de l'importance eie leur matériel, l^a direction supérieure et uniforme des opération» de guérie, la haute valeur des chers inférieurs due à un travail copstant, exécuté pendant des dizaine^ d'années, et l'esprit de sacrifice des peuples d'où les armées des Puissances Centrales sont issues en sont les causer pnnj-cipales. l^a frontière de la Bessarabiie et de ha Hou manie au sud-est de Czernowitz étant atteinte, on peut considérer ooinurfr terminée la campagne engagée dans cesrà 7-t^ion. Elle constitue uno nouvelle et l-riX-lanto victoire à l'actif des armées des Puissances Centrales. Les derniers combats ptjt cè front n'ont plus eu, eu ordre principal, qu'une impe»rtance locale», le but en é&wit surtout de parachever le succès dans oef-lains secteurs. Ceci sera essentiellememt Ja liche des troupes qui occupent les 8 teurs. Par contro, il existe maintenant (JTly groupes d'année entièrement disponible!;, grâce au raccourcissement du front. Los Puissances Centrale» ont donc de nouveat, à leur libre disposition eles forces impenr-tantes en vue de nouvelles opérations qu'elles peuvent situer à leur gré et cern-dnire dans la direction qui leur plaira. C'est pourquoi elles £ont li' res d* 'ir leur guise, co pendant que is armées Ch leurs adversaires sont bloqu/os* en Art en Fiandre, sur l'isonzo, en P's aribie et en Roumanie.

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