La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 16 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 21 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/g15t728t9b/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS t moi« («n*i-jninî, tr. 7.60 ; 1 mon (mai), tr. S.80. v — Les demande* d'mkonnemeni sont reçues Mcoiun-94meni t** les (m* eanx et Les rmcte.m-» des postes. — Les rMarna(tot(s oorice* num les abonnements doivent être »d> cjcoiusiivnicm mux bweaux de ,>osu. AD» HISTRATI0.1 ET «EDACTIOM : ■ontagi»e-a«tx-Herb**-f*otagères, 31. Bi'uxnllas. *ni> ots KNraoNCCi Petites annonces, I» li_rna, tr. 1.03. — Rt&atnm avant te» annonce*, U liyn», tr. 2.50. •*» (ro* >>» du jour nat, la ligne, rr. 7.5U. — ba*is dtvert, la h^na, tr. 6.00. — Aéoroloyie, la ligna, it. 8.o0. — (yi% dr* Eleveurs, Avis de sociétés, Anna no*".' notarial^, U ligua, ir. 2.00. Surtaux do ô « I? tkvrn UlHCtloa «t UsiDisfrallai ; ;J ,W3 •os «oflssecE. oiRECtaua —wni ■■ a. «gaa8MaawMaMr,is atd- LA GUERRE 1,352* jour de guerre L* machine de guerre que conduit de mail de maître le feld-maréchal von Hindenbur fonctionne avec tant ue régularité et de pu cuJion qu'on ne peut plus douter que ce gran chef dispose des soldats et du matériel neeei sairt» pour que son vaste plan soit réalisé L'oflensife allemande avait été décliainee I 9 avril sur une vingtaine de kilomètres ; ai ]o%rd'hui. sa ligne de feu en mesure au <{el de cinquante et ne présente pas une Assure grlce aux masses de plus en plus fortes qu le uaut commandement peut y faire affluer. L'aile gauctie de l'armée allemande rest pour l'instam sur ses pusitions. solidemei: accrochée. au nord ouest de Béthune, uu cana de La liassée, mais les troupes du centre et d laile droite oui notablement avancé leurs 1. pues. Arrivées au noid de la forêt de Nieppt dont élis* avaient atteint déjà la lisière esi elles r.e sont emparées de Vieux-Berquin. pui de Merris, qui ust à 9 kilométrés S l'est d'112 zebrouck et a 6 kilomètres a l'ouest de Bai leul. Dans le secteur septentrional, e.ies ot pris d'assaut Neuve-Eglise, entre Ballleul t Warrieton, d'où, poursuivant leur marche t avant, elles sont arrivées À l'ouest de Wu verghem. Ce nouveau progrès aggrave la situation di Anglais qui tiennent le secteur d'Ypres. L)éj les journaux de Paris donnent à entendi qu'une rectification du front est inévitab sur ce point. D'autre part, au sud du cham de bataille, le secteur entre Béthune et Arra sans être encore aussi gravement menacé qi celui d'Ypres. réclame à son tour toute la vis lance des chefs militaires anglo-français. I repji de ces deux parties de leur front, s'il v nait à s'imposer, constituerait une opératic des plus périlleuse On conçoit en effet cor bien la fâche est ardue de faire, en pleine a tiou, échapper des armées et leur matériel la pression d'un ennemi tenace qui guet! leurs moindres mouvements et ne se fera pas faute# de les poursuivre l'épée dans 1( reins. Le discours de Lloyd George La oéjtéciHs de Londres du y avril publié vendreui >.ana La Belgique*» nous a appri que le discours de Lloyd ueorgo a reçu a 1 Qjumbre ue«j Communes un accueil plutc tiède. il ne pu., v ail en élre autrement. Le Pn wier anglais arrivait pmLeur ae mauvaise nouvelle* el u nonraii a sesauurleur» qu de pisues •.cites de consolation. L'extensaw (ie la ioi sur. le recrutement, son appiicutioi à i Irlande n étaient pas laile» pour Jissi|>e les inquiétude» et russenerer les esprtis. Cliauiere a reconnu la nécessité de ces n« sures et les a votcVes à une forte majorité Qui veut la liu veut les moyens. Ce laisuul, elle lirait la. conséquence de événements plutôt qu elle ne se laissai convaincre par les arguments de i^kiyi George. Leiui-ci commence par déclarer que 1. guerre entre dans sa phase décisive — ai connu, on le chante depuis 1914. C'est don riMuutenanl ou jamais qu'il s agit Je teni bon « Tout dépend de la question de savoi si nous resterons loris ju&qu'au bout ; nou, le j*juvoiitf gréce à l'aide de l'Amérique. Cependant, un peu plus loin, i.loyi Gc,..a j/our motiver la loi sur le recrute • nent, altirme que les Etate-Lnis ne «on ,>as encore prêts à mettre en œuvre un di ^iénie de leur lorce. N'est-il pas à craindr |u<s 1 iiilerventoiQ ne se produise trop tar « I?» lutte entre réellement duxia sa plias àôcisive 1 Lloyd G ©orge prévoit, du reste, le cas o la guerre pourrait durer encore des année* ot lord (Jurxou. defeimaut a la Chambre de Lords le projet ue recrutement, rassure so auditoire en disant que toutes les mesure oQt été pi tes jx»ur luire lace À la ense a iHoias pendant toute l'armée 1919. C'est pour éviter 1 éventualité de cett prolongation que le Premier anglais veu donner uu suprême eiiort : «il faut don qua «ous gagnions celle bataille, dit-il, e que, dans ce but, nous niellions on bgo tau tes iios reserves. » Mais-les réserves mêmes ne sufiiscnt plus puiarqu «ni appelle les anciennes classas ~ou; les drapeaux. Ces nouvelles recrues «eront &Ucs pré tes avant que n'intervienne la d^ci b'ww ♦ P«urra-l-on -former à temps le cadr< d'oiLiciers api»elfts â les commander Car après l'expérience de la dernière ot JeasiTe, la qnestK»n oes cadres et du oom mandement apparaît toujours comme ^lm ia*p<*rtanle. Lioyd George motive le chou d'un généralissime français en disajit qu< « députa longtemps » tous Les gén^rauj étsitnit oorivaincus de l'urgente nécessité d'ën oom mandement supérieur à l'Ouest On se demajide pourquoi, dans ces condi tie 6, l'Angleterre a tardé 6i longtemps i s« rallier à cette idée, alors que de l'avet de tous les critiques et de tous les chefs mi Blaires l'état-major français était le seul qu fût à même de se mesurer avec l'état-majoi allemand î On ue peut banmr l'impression qu'il y eu: chez les Anglais, à côté d'une volonté te nace et d'un extraordinaire déploiemen' d'énergie, des hésitations sur le choix 'des moyens et chez les Alliés en général, un manque de cohésion dans l'effort don4 les [conséquences ont été funestes. De là vient sans doute que les événements n'ont guère justilié les prévisions de leurs . nommes d'Etat. Les contradictions qu'on relève dans le discours de Lloyd George ne laissent pas que de créer quelque incertitude au sujet de l'avenir. • *— —<►—-—i - La démission du comte Czemin Vienne. 14 avril : Le ministre de la maison impériale et royale et des affaires étrangères a remis aujourd'hui sa démission à Sa Majesté apostolique Impériale et royale. Sa Majesté a daigné l'accepter et a prié le comte Czernin de rester à son poste Jusqu'à la nomination de son successeur. vienne, 15 avril : L'empereur Charles a envoyé le télégramme suivant à l'empereur Guillaume : — Les accusations i,uc M. Clemenceau porte contre moi sont si ridicules que je n'ai pas l'intention de continuer h discuter avec la France. Mes canons donnent ina réponse à l'Ouest > •** Vienne, 14 avril : L'empereur Charles est parti ce soir pour Budapest. Vienne. 15 avril : Les « Nachrichten * de Vienne écrivent que la retraite du comte Czernin a produit une sensation profonde dans les cercles politiques.— Alors qu'hier encore, disent-ils,tout faisait prévoir que des difficultés intérieures allaient au-devant d'une solution favorable la crise provoquée par les événements extérieures est venue précipiter les choses. 11 appert aujourd'hui que le comte Czernin est résolu définitivement à abandonner son i^oste et jue l'empereur Charles offrira le ;^riet^uille ae« affaires étrangères à uq Hongrois. Aussi le voyage du comte Tisza à Vwn est-il vivement commenté et l'on cro t gét ralemeot que l'homme d'Etat honjev jouera un rôle prépondérant dans la .so lion de cette question de politique exicneui Un parle, d autre part, du comte Jules A î drasay, pour l'occupation du poste délais par le comte Cxerinn. La {M'csse hon^rui n'a po* encore pn* deiiniuveme.nl putili î uaiu» le débat, quoique queiq »eo jouina i CouimeJdent uivciseii 'i'l les 'e'^r-iJ »oyal 1 lu'si »ees Les oigunas te plt1» nuportai 1 voient dan» les iciues incriminées un moi^nage de plus que l'Empereur a pris ; neu^eiiieut a cuuur la queouon de . ia p*. p gcnerale. Par contre, le »« Zi^za^ »» e&ui 1 que celte hiotoiie o« lettres royai Ai meo ^ uchiiiiivenicut un tenue a ala politique a '• liste uunl no*» «Miocui^s se sont «ervu» S <. e t-'iopoa a nulle uo^avunla^e. ^Jue le lujU..s ues anaireo exleneures » eu lienii-î exclu e veinent a la politique exten*«L.e, mais qi 1 tti^se le som a amener la pa x au maréci 1 I iinueiujuig. selon loute pruJabihic, ia t r L' • .mi^tciielie provoquée par la retraite coule uzer'i'h diller«a.a vr •i^emb:aoleai( ' la solution do a qu^siion îlecU* a s berlm, 15 avril : l • Du m Luaai Anzeiger» : it — Le coiiiia Czemui estime qu'il ne îi est plus posswle u assumer la reopunsabii " ue itt charge, alora qu une ielUe aussi i ' t>uruuile ttoda lous les rapporta» que C€ ûe l empereur Charles au prince oixt 58 L>uurix»n, ai i& teneur n en a pas elé aiuir a a été envoyée suiu» qu'il eii eut ele prevei e .\1 .Clemenceau peui se leliciter que d l(> cuup ue iji'uie a un succès lout au ino p peioonnei, sinon un succès» de lait, el d < 5* pert ue celle circonsiance que le nouvt iuinislre ues au aires étrangères ne saui 'o o écarter de «u puiiLque ue iiueiite a 1 ^ uance suivie par *e comte Czernin. Ln Le kîiegiamme aure&se par i empen 1 _m Cuai'les a i empereur U Allemagne a la u "" uu 10 avril, en esl un sur garant. La ut ^ aïoii prise par le comte Czernin i«iit hount e a sou cajactère, eile est t'acie d'un hom. ij conscient de son devon1 el qui dans l acco !S piisseinejit ue sa lâche, qu il prend a cœ »ie recule |>aô devanl les cou&cqueiices U i décision lerine quand il se trouve en p s en ce de lails qui rendent l'accomplis meut de ce devoir ditncile et pit>caire. w L»e la « Gazelle de Voss >» : ç — Il est postule, d'un côté, que le re; s du comte Czerinn de oouvrir l'acte de i'L a peràur a amené la séparation entre le jei i souverain au tempérainent impulsif el i nnniotre ; il est pussihle, d autre i>art, c îe couile Czernin, très vivement coinhatti b la coui* de Vienne, ait pionlc de l'uicuii ^>oui se retirer volontairement 'plutôt que \ ounluiuer la lutte. » Liu - uejnncr lagehlatt m : , — 11 «si îndeinanie que plus d'un point 1 la déclaration de \ iwine est resté dans l'oi curilé.Mais ce qui appaïait clairement, c < que 1 amitié geruiano-autnchienne en s< t»ra forUiiée. l^e comte Czernin étart le g: 5 ùicn liuele de 1 alliance; heureusement il est d'autres encore. » j Uu « Moi'genpost » : — On a vu se passer au cours du duel Cz x nin-Clenienceuu ce qui se remarque asi r souvent dans les coin Dais singuliers : la v r. Line était précisément celle qui avait le 1j p droit pour elle... » r Paris, 14 avril : J I>e conflit Czernin-Oemenceau est au p! 5 ru er pian de l'intérêt général. La prte Ii*ançaisa accueille généralement avec j< t les révélations de M. Clemenceau, l'« Œuvre» attend avec intérêt la repoc 2 qu'on y tera en Allemagne. Toutefois, a j tains joiiruaux appartenant aux partis e plus différents, reprochent à M. Clemence ses agissements comme une faute gra1 ^ \1. Sembat s'écrie dans l'« Humanité »> : — Uue lait M. Piclion el à quoi pense-t-y M. Oemericeau dirige notre politique ave-* ] même désinvolture qu'il mettait à écrire %i s articles de journaux, h Le «Pays » estime qu'il n'est pas de l'i térét de la France de s'aliéner par des st ^ casnies les sympathies de l'empereur d A t triche, mais que malheureusement les gc vernements de l'Entente ont adopté de c< \ cert la consigne : « Uelenda A usina •> ? L'« Action Française » s'étonne aussi bi de la publication de la lettre de l'empere Charles que de l'échec des pourparlers ami ! cés entre la France et l'Autriche et dit qu'u [ois de plus la diplomatie française mér le reproche de négligence et de maladress | Sur quoi le «< Temps » proteste en disant q c'était se faire une étrange illusion de croi qu'ou pourrait entrer en contact avec VA triche. Le bombardement tîe Par Paris, 14 avriL — Officiel : Le canon à longue portée continue à boi barder la région de Paris. Hier, il n'y a p : eu de morts. Paris, 15 avril : De l'Agence Havos : — 1 jt canon allemand à longue portée continué le 14 avril à bombarder la régi< de Paris. Une lemme a tté tués. L'offsasiva ailémanas à l'Ouest Paris, 15 avril : On annonce officiellement que les gouve nemenls français et britannique sont d'à cord pour donner au général Foch le titi de commandant en chef des armées alliét en France. Amsterdam, 15 avril : On mande de Londres que le terrible to: nerre des canons s'entend même h ta cô du comté de Kent. La terre tremble. Les f< nôtres vibrent à Douvres. Hier, à l'auto on a vu s'élever à l'horizon de gigantesqu€ gerbes provenant d'une formidable expl< sion. Berlin, 14 avril : Le Wall Street Journal de New-York puMl la note suivante dans son numéro du ZI d< cembre 1917, qui rient d'arriver t Berlin : — Deux cent iniHe masques protecteurs cor tre les gaz, fabriqués aux Etats-Unis, ont ét renvoyés du front américain en France ; <1 sont inutilisables. Les Anglais et les Françai ont prêté des masques aux soldats aniér cains. » • • • Genève, 14 avril : D'après des nouvelles arrivées de Londrei le général anglais Teethem, qui s'est distingn dans la campagne nu Soudan, 6erait tomfi dans les combats du 30 mars. • ** Berlin, 13 avril : Le général-lieutenant Paul Iiloch von Blctl nitz, commandant de la 18« division d'infante rie allemande, est tombé au champ d'honneu lors de l'attaque victorieuse qun ses soldat: ont exécutée le 21 mars, premier jour de h bataille. Le général-lieutenant Paul Bloch von Blott nitz surveillait les opérations du haut d'un» colline près d'Ilargicîourt, au sud-ouest d( Cambrai ; il y a été atteint par une grenade ennemie et tué presque sur le coup. ——gBjMH—HPBHKaM——8—MBM3EB—!—Ili ne OPINIONS DE LA PRESSE é- n« — C'est avec l'attention la plus soutenu^ u écrit M. Slegeinann dans le ISuruL, que les cr ■e tiques militaires suivent les opérations dar n- la vallée de la Lys. Le moment n'est pas élo j£é gué où 'a lutie la plus formidable se déclai t* chera en même temps depuis Nieuport jusqu .n Venise. Les Allemands conservent jusqu'à pr j.\ sent l'initiative sur tout le front, tandis qi le commandement supérieur anglo fiança it«s est retenu sur place par l'incertitude du poli ^e- de savoir ou la pression la plus formidable t )(>_ fera sentir. Les événements qui se sont pr duits depuis le 9 avril se présentent comme lJt. continuation de l'offensive prévue sur ut ra large échelle, qui s'alargit chaque jour davai Ly. Utge, mais dont les chefs allemattds sont r» ul lés entièrement maîtres. Lu situation de l'a Jc mée française a Amiens devient de plus t ^ _ plus critique. U lui faut a lout prix conser\< 'j la liaison avec le frout Montreuaut-Oiville; |.tj MouuliUter, sous peiue de ne pouvoir s'o rC poser a ia percée dans la direction de Coi piègrie. Si Comp;ègne et la ligne Soisson iJJl Compiègne se trouvent étie occupées par 1< armées allemandes, il ne sera guère diltici à celles-ci de s élancer à travers la brècl dans la direction de Paris. L'attaque au froi septentrional anglais n'a évidemment eu d'à tre but-que de clouer sur place de nombreus lui troupes et d'empêcher Halg et Foch de mett île à exécution les projets de contre-offensive fo in- gés par eux, toute leur attention étant conce Ue trée sur ce nouveau Uiéû.tre des opérations, ue les Allemands parviennent â prendre Pop •e ringhe sous leur feu, si les Anglais se voie 1U' contraints de se retirer derrière Armentièr utl et d'abandonner le bois de Ploegsteert et 1 1U5 hauteurs de Kemmei. le front de l'Yser h t, même en sera profondément ébranlé. Tout que le commandement franco-anglais pe ^ faire en c» moment, c'est de tenir tête â s< adversaire, de maintenir coûte que coûte s positions et de fortifier les points occupés p ses armées. » & le * * Le major de CJvrieux estime dans le Mat vl~ de Paris que le maréchal von Hindenburg i vise plus tant, à l'heure actuelle, des buts s ,le parés comme Amiens. Boulogne,, Calais ou Ul bassin minier du Pas de-Calais. jr' — Ses aspirations, dit-il, sont plus haute Jle et il nous faut convenir qu'elles sont dign 10" d'un grand capitaine Von Hindenburg ne vi à€" à rien moins qu'à l'anéantissement complet i la force militaire de l'Angleterre et peu 1 importe ies questions accessoires. Pour t us teindre ce résultat, il frappe fort, que ce st m" à gauche, À droite ou au centre, profitant < 11<r toutes les circonstances favorables qui le ra on prochent de son but. » ue y Le Frer/uienbUtU de Hambourg relate un e -■ut tre tien avec le maréchal autrichien Court de von HôtsendorH . — Le problème à résoudre au front t l'Ouest, déclare le marécnal. se présenta de dans des conditions tout autres que celles si >s- les autres théâtres de la guerre. Alors que 1< *»l percées du front obtenues jusqu'à présent i tr- cours des batailles antérieures avaient lu ir- sur un secteur étroit et eurent pour cous en quence d'élargir considérablement lè ri ont t combat, la lutte s'est engagée, au front < l'Ouest, sur une largeur initiale de ?1 Ki oui »r- très. Mais la percée mémorable de Tar.ioi ,ez Corlice n'est eu rien comparable à le qui ic- été entiepris à l'Ouest. Les Russes, à cet ou époque, manquaient manifestement de mur tions. Le contraire se constate tel. Depuis û> semaines et des mois, le matériel humain. 1< munitions et les canons ont été rassemblés q. l'Ouest en quantités Invraisemblables d< se deux côtés de la barrière. Dans aucun cor ,]e bat, les chefs d'armée n'ont eu 4 leur disp sition des moyens de vaincre aussi uombrei se et aussi variés. Des masses d'hommes et di ,r_ masses de munitions se dressent les uni es devant les autres. O n'est pas tant le gén des chefs ni la valeur des troupes qui décidei e ici de la victoire : c'est le nombre, ta sup riorité numérique, la portée des canons, i< •.j performances de l'artillerie et le réseau c , railway le mieux équipé, à même de tran porter rapidement des millions d'hommi d'un point h un autre. Si jusqu'à présent le succès s'est déclaré e n~ notre faveur, nous le devons, concurremmei Lr" avec la bonne conduite des armées et l'ait u" tude héroïque de6 troupes animées du dés u" de vaincre, à notre supériorité manifeste e n" matériel et à notre excellente organisatioi qui démontre que nous avons vaincu l'cnnen en au point de vue technique. Il ne fallait p« ur s'attendre à voir s'écrouler le front franco-at >r- glais sous le premier choc de l'offensive. Ceu ue qui connaissent la situation au front Ouest : ite comprennent parfaitement. Tout ce que 1( ve. deux mondes comptent en réserves armées ei ue groupé sur un front relativement étroit, où s re jouera la partie finale. Nous pouvons cepei u- dant dire que nous avons brillamment gagn la première manche. » ;s L'ENTENTE ET LA HOLLANDI La Haye, 14 avril : La légation des Etats-Unis vient d'êtr u- avisée par son gouvei neinent que le vapeu aa « Hollandia », qui se trouve h Bueuos-Aire^ e^st autorisé à partir pour les Pays-Bas ave une cargaison de céréales, à condition qu' s'engage à repartir de Hollande pour u: j)ort de P Amérique du Nord o\'i il sera bi>i r» mis à une visite. En outre, deux navire »h néerlandais, le «Java», actuellement à S« vanna, et le « Juno»», en ce moment à Cura cao, ou bien deux autres ayant approximat vemeni le même tonnage, désignés à cet el fet par le gouvernement néerlandais, ;>n autorisés h charger des céréales dans u; port des Etats-Unis et à les transporter e: - Hollande, à condition qu'en même temp " deux navires du même tonnage partent d Hollande à de.slination de ports aniéricainf Le gouvernement américain estime qu ces trois navires ensemble pourront trans {xirter en Hollande environ 14,000 tonnes d-céréales, qui seront naturellement déeomp tées des 100,000 offertes par le gouverne ruent américain. Il est expressément stipula e que cette autorisation n'est donnée qu i titre exceptionnel en vue de faciliter le ravi ^ laillenient de la Hollande, s EN AMERIQUE La Haye, 14 avril : La Westminster Gazette apprend de Was higton que pendant les onze premiers moi ^ de la participation de l'Amérique à la guerre é pas moins de 80? conllits ouvriers y ont éclaté s comprenant 1,200,000 ouvriers. Quelque 300 d< _ ces conflits ont conduit à une grève. 1 Berne 14 avril : Le ministre du Brésil à Berne a déclaré i un collaborateur de l'Information tèlégraphi <jue suisse que tes récentes nouvelles d« presse venant du Brésil ne concordent pai ^ avec les faits. Il a dit ne pas avoir reçu d i 6 confirmation officielle de la nouvelle que U Brésil aurait envoyé des troupes en Europe Le ministre considère cette nouvelle comnu inexacte, voire même impossible, et dit que - le Brésil avait en tout et pour tout fourni det navires à l'Entente. Xuâ, guerre navale Berlin, 13 avril : Nous trouvons dans les Journaux de l'Entente la confirmation des succès remportés par nos sous-marins. M. Hurd écrit dans le Daily Telcgraph : — Par suite de notre mauvaise organisa tion st d« notre irrégularité dans I'actioi notre force de combat s'est trouvée réduite t ». 25 p. c. au cours de l'année qui s'est écoulé 1 Notre situation très grave se caractérise aini a Nous avons perdu une année, tandis qi t l'ennemi peut se flatter d'avoir conquis ur 1 avance de douze mois. Le sort de la guéri * se tourne à notre désavantage parcs que 4 fuaiiquf de tonnage met tout en dangsr en c *• moment aussi bien ia flotte, l'armée et la 1. * hricatlon des munitions que le ravuailleme: u du pays » «• Le Journal of Commerce se plaint des sv > tlstiques incomp'ètes de l'Amirauté. » — Il est indéniable, dit-il. que notre flot marchande se trouve dans une situation tri i critique. Tout le monde est à même de se re » dre compte de cette situation à la lumière d r données mêîne incomplètes qui nous ao »» fournies. Dans un but politique, la vérité a é m cachée à la nation, mais elle s'est fait Jou » Il dépendra de l'activité des chantiers nava t» au cours de ces prochains mois de nous fat I gagner ou perdre ia partie engagée. Nous < a- sommes venus â ce point que, sur cet obj€ j» le secours des Etats-Uni» est devenu tllusoir i* même au cas où l'aide américaine pourrait : is frire valoir par ailleurs. » II ^ [ » Les événements de Kussi Paris. 14 avril : Les frais de guerre de la Russie se so e éieves Jusqu'à fin janvier 1918 à 55 1/2 mili&r M d2 roubles. -s Vienne, 15 avril : , Une flottille, composée de quatre monitoi de deux navires de patrouille et de deux v j! pfcurs, est arrivée l'après-midi du 12 avril Odessa. Son heureuse' traversée constitue 1 ^ exploit d'autant plus remarquable qu'il s'at àJ de petites unités qui n'ont pas été construit pour faire ce service. Pas un seul des navir ne jauge plus de 500 tonnes ; or, la navigath n uans ia mer Noire e«t particulièrement dif le cile en cette saison Ces navires collaboreror ^ en qualité de représentants des Puissjjh centrales, au maintien d'une navigation >(tr lière dans 1« port d'Odeosa et dans les iisuv s avoisinants. M ie Londres, 14 avril : i<» Le Times annonce l'évacuation (THeton ji fors par les bolchevlstes. v Paris, 14 avril : le O.i mande de Stockholm au Petit Journal P — M Lénine attend les Allemands \ H< singfors. > ^ DÉPÊCHES DIVERSES 11 Paris, 14 avril : n L'Agence Havas annonce que le général ^ division Sairail a été versé dans la deuxièc u division de réserve du grand état-major, u ... e Paris, 14 avril : le Le recours en grâce de Bolo Pacha da le du 8 avril et est libellé comme suit : É — Monsieur le Président, je ne suis pas se v lement innocent du crime pour lequel j'ai é a condamné, mais Je n'ai jamais fait aut chose que rendre des services â mon pays. 1 crois donc que je ne peux accepter une exéc 's -ion injuste et que je dois aussi éviter ia ml ls à exécution de cette injustice. Je fais donc a A pel à votre pouvoir souverain, afin (/lie cet !S injustice ne soit pas consommée. 1 3 Paris, 14 avril : x ' Le jugti chargé de l'instruction de l'affai Caillaux a entendu l'ambassadeur de Fran *s à Rome. M. Marcel Sembat écrit dans la Lu terne que si les révélations de Bolo Pacf 'T n'apportent pas des preuves de la culpabili ' de M. Caillaux, celui-ci devra être relâché. 'S * c * * Londres, 13 avril : ® O11 mande de Dublin au Daily Telegraph : 16 — Les syndicats ouvriers irlandais ont co voqué une coniérence le 20 avril pour discut 1 l'opposition la plus efficace à faire contre 1 service obligatoire. r La Fédération des paysans irlandais a vo ' une résolution disant que toute nouvelle inco . poration aurait une influence très défavorab ' sur la production de vivres pour l'Irlande ^ pour l'Angleterre. i x Londres, 13 avril : p A la Chambre des Communes, l'amendemei ,s proposant de soumettre le projet de loi mil ,t taire â un Parieme ' irlandais a été rejei p par 280 voix contre 108. ( Le secrétaire général pour l'Irlande. N p Duke, ainsi que M Bonar Law, ont formell ment promis que le Home Ru'.e serait coi cédé à l'Irlande sur les bases adoptées par : Couvent irlandais. y La proposition d'étendre le service militai? â l'Irlande a été votée ensuite par 281 voi contre 116. M. Henderson, -dans son discours, aura c voulu voir introduire le Home Rule avant d r songer au projet militaire pour l'Irlande. M. Asquitli appuie cette proposition et di c clare que si la situation n'était pas si critlqu 1 à l'heure actuelle, ligoterait contre le proje 1 L'orateur demande alors que le gouverneiner ' suspende l'application de la loi Jusqu'à c s que l'Irlande possède l'autonomie promise. M. Churchill ne volt pas d'inconvénient if» proposition. Le leader irlandais Devlin déclare, eu n< r de son parti, que le gouvernement rngla*s dt vrait laisser au Parlement irlandais 1 soin de voir de quelle manière l'Iriande-poui rait soutenir la cause des Alliés. M. Bonar Law déclare qu'il n'existe en c moment d'autre moyen que le recrutemer pour obtenir les effectifs que le pays, en dan ger de mort, a pour devoir de jeter dans i balance. En ce qui concerne le Home Rule, 1 gouvernement ne pouvait faire d'autre déclc ration que celle qu'il a faite jusqu'à ce joui H n'existe aucune connexion à ses yeux entr le projet militaire et le projet de Home Rule Le gouvernement s'efforcera d'accorder Pau trnomie à l'Irlande dans le plus bref déla possible. m e 0 La Have, 14 avril : La vite semblait se préparer, dans lt iournée d'hier, à subir un siège en règle Plus de quinze cente magasins ont barri cadés leurs portes et vitrines. Nonobstan le«s bruits les plus pessimistes, la »ou-é« d'hier s'est passée dans le calme. Les or dres sévères trans n ifs â l'armée et à h (Kjlice ont fait réfléchir les érneutiers. Ce pendant, la populace a essayé une fois d< plus d'envahir la grand'place et montra dei intentions belliqueuses. Aussitôt, la polict montée, l'infanterie la cavalerie et quelquet 1 butteries d'artillerie ue campagne ont oc cupé les rues et les places publiques L'at lilude de la foule était si menaçante, que lt troupe a dû charger baïonnette au canon Comme cette charge ne réussissait pas à dé biayer les rue*, les soldats tirèrent dans lt foule. On ramassa .ux morts et douzt blessés. Un grand nombre de ilessés ont éU enlevés par leurs compagnons.Les deux vie times qui trouvèrent la mort dans cet incident pénible ne prirent aucune part auî troubles. On dit aue l'homme est un Belge qui assistait de loin à la bagarre, «t i-s seconde victime, une fille de dix-sept ans, qui passait à grande distance. Des troubles ont eu lieu également dans la soirée d'hier à Rotterdam, Knschedé, Gro-ninghen, llaarlem et Delft. En plusieurs endroits, la police et les troupes ont dû faire de leura armes. / PU I, e t. t: [« e ■e le * il -e » D M» 11 té r. le -ê n t,* B. >e e ni ls s. a-sm lt 9k m >n n t. it> II at ï >1- le kt te u té re le u- P-tere :e H ia lé a-*rle lé r ; le ?t lî 1 é 1 e c x t e i e ! t e & n e e t ï R i I l t L l i,—!■ ■inflimw-r-t-—WitamumwMnM'im a COMMUNIQUES OFFICIELS Comiuaniqae* des Puissances Centrales Berlin, iû avril. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l Oueek Sur le champ de balaille de ia Lys, dei corps a corps acharne» sont vréa h in grand nombre d'endroits. .Au sud-oue^t d-Neuve - Égln»e ainsi qu entre Bàilleul e Merris, nous avons nettoyé des fud. de mitrailleuses anglaises et caplun ieurs servants. Débouchant de Bailleu et au nord-ouest de lié thune, L ennemi 1 prononcé des contre-attaquee ; elles m: son écroulées et lui ont coûté de fortes pertes Sur le Iront de batauie sur les deux rive de la Somme, le duel d artillerie a été iikj dére à cause du temps pluvieux. Tbeûlre de la guerre a l'Est. Energiquement appuyées par des j>artie de nos lorces navales, celle» dt» nos trou'»e qui ont débarqué en Finlande sont entrée a Heismglors après avoir livré de violent combats à des bandes armées. Berlin, 16 avril. — oiticiel d'hier soir : Sur le champ de bataille de la Lys, conn butn fructueux pour nos armes entre Neuv« k Eglise et Vieux-Berquin. E^ertin, 14 avril. — Officiel : Sur le théâtre de la guerre septentrion* nos ejous-tnarms ont encore coule 15,000 toii ries brul. Deux vapeurs ont été torpill s-après une poursuite opiniâtre dans ui grand convoi protégé par des croiseurs e des avions. * * Constantinople, 14 avril. — Officiel : En dehors des canonnades violentes à cet tains endroits et de quelques engagement entre avant-po«te«? qui se sont terminés ei notre faveur, rien d'important à signale sur le front en Palestine. B«rltn, 14 svril. — Officieux Nou* apprenona de bonne part qu* les perte eBAUyée* par noua liai* ie coo-aui du ioo.w d uiara ei durant le« dix premier» jour» de I o'iei siv0 »oai uxir&ordiiiairemeui minunek 50 p e. d« h le—ée re«»lôr« nt «ur pied 01 Ich bl«oSô® sokiic daim les «uiibulaucee derrière le (ruiu éUk.eai iu.«j»«. «pré» quelque* jour» d» repos de re,o"»dr leurs an lé*. Ls plupart des autre* blés»/-» purei . cre transportés ei ne tarderont p*s à se rîtablu Un nombre insignifiant d emr* eu» s r« u de blessures graven Nous souunes redevables de c< lieuxoux résultat au (ait que peu de blessures 01: fcé occasionnée» par les Sciais d obus ; la plupar de.uu» liomnie» lurent touol>^« par les baHe» d mitrailleitfe* et de fusil» Le» gas asphyxiant ont, d'autre pan, tait trfc» |»eu de victtnte^ l'on le surplus, la «ituation générale sanitaire est eelieote sur tout le front. Grka a it précaution prises, nos troupe» n ont pas souffert à I'Oum de maladies épirkimique«. Le commandement supériour a droit à la recon naisuauce du peuple pour tes e.loris déployés dan ls but de réduire nos pertes au grand ininimua» • • * Berlin, 14 avril. — Officieux : Ix* Frai» aie et les Anglais s'évertuent d * inoiudrir aux yeux du monde ls dila te subie pa eux A l'Ouest, en exagérant à plaisir les i>eri« allemand»» Le commandement supérieur alleioam a renseigné exactement notre population sur le pertes endurée» SI nos pertes furent minimes. 1 en va tout autrement de celles de T adversaire, fi jusqu'ici l'offensive a toujours co te plus etisr 1 I assaillant, le comraire s'est produit en Italie * en France, l^ên staiietiques concernant pea^ anglaises au cours de l'année l9tT le démentren à suffisance. Oee pertes se monte.it à 913. homme*, dont 46,613 officiers et S67.9B2 solda'* La ba.aille prés d'Arra^ et Iss combats on Flan dre ont été j»articuljèreirient désae;reux pour t« Anglais E^ntre le 11 et le A) avril 1917, 48.37! 'tommes furent tnis hors de combat, tandis qu< les pertes en officiers ee montèrent, entre i< 24 avril et le 3 mal. A 2.395 unités. Du V au 15 août, les Anglais ont perdu 1.16' officiers e» 34,200 soldats . du 1er au 10 novem bre 1^411 olfcier» e: 34,560 solda * Nos attaque* près de Cambrai ont co té atlx Anglais du 4 ai 13 dteeuibre. 2,076 officiers et 43,190 soldats Ot peut donc dire quo oetie fois l'Angleerre paie d> sa porsonne. D'ailleurs, lus déciarauous de M Lloyd Oeorge en vue d'obtenir I extension de U limite d'Age jusqu'à 50 ett 55 an^ sont earact> ristiques pour juger les vides produits dans \m rangs anglais. Berlin. 15 avril. — Officieux : An nord-ouest de IScoust-,Saint- Mets, une amtra lance allemande, qui portait visiblement ka sisne, distinctifs de la Croi*-ltouge a été bombarda u ennonnelienroni par i'enne.ai. L Entente peu porter à son actil ia destruction ou le gravi endommagement de toutes les baraques Heureuni ment les blessés allemands purent dre évacué» t temps L incident montre une fois de plus la mi» riière de faire la guerre dont usent nos ennemi» qui ne reculent devant aucune violation du drot les gens. Berlin. 14 avril. — Officieux : Pendant la nuit du 12 "bu t3, la canonnade en nemie est devenue plu» violente contre nos posl tions depuis ftoliot jusqu à Lassigny et s'w»i étendue jusque tout prés de Roye-sur Matz. oC elie est devenue èxtr mement violente an lever dn our. Cette canonnade a été suivie, à 6 h. % du ma;in, des fortes aitaques fran aises diritrées cou tre Hainvlllers. dont l'échec a été déj.V s gtitwlé. l'n fertain nombre do Fran ai s sont resié» etitre no» mains. Snr le mont .Senatid les Frar»«i» ont pro nonoé de violernes attaques mas n'ont |«as gagni de terrain. La ville de Laon a encore été bmn bardée sans p:'iié par l'ennemi et a subi de nouveaux dommages. * ♦ * Berlin, 14 avril. — Officieux : • Dan» la msrinée d'hier les Anglais ont pro noncé. au nord de Wulver^hem, une violente attaque qui a échoué e< ieur a cortt* de 'ortes •ertfl* sanglantes L'après-midi, nos troupe* cm nénétré dans les positions ennemies A 1 otieet d'Allonette et ont pris d assaut Neuve-Egltee Vin tombât s'est livré pour ta possession de la hso lotir qui 6e dresse A l'ouest du vtllaae ; nous en sommes sorlis vainqueurs et avons conquis ceoe hauteur importante. Le sot de» forces asgla se» e.n masses compactes ont tenté de nous reprendre Vienx-Berquin, que nous avons gardé après de durs corps à corps D'aufr*s contre attaques nrf>-noncées par l'ennemi, au nord ouest de Merville. ont de m * ne échoué et Itd ont causé de fortes perles. Près d'Epi nette, nous avons encore fait 100 prisonniers. Des colonnes anglaises qui arri valent par plusieurs routes sur te champ de bataille ont été prises sous le feu efficace de notre artillerie. Communiqués des armées afliées Paris, 14 avril. — Officiel de 3 heures : Actions d'artillerie assez vives entre Mont dldier et Noyon Nos reconnaissances opérant dans cette région ont ramené des prisonniers Au nord de Saint-Mihiel et en Lorraine, dan» la région d'Emberménil et de Bures, nous avons pénétré dans les lignes ennemies et faii une dizaine de prisonniers Nous avons re poussé, d'autre part, des coups de main ennemis au nord de la côte 304, dans la région de Saint-Mihiel, en Woëvre et au Col-du ^n- liomrne. Nuit calme sur le reste du front. • • * Paris. 14 avril. — Officiel de 11 heures : Journée marquée seulement par des bombardements réciproques en quelques pointa du front. Aucune action d'tnfanterie. Paris, 13 avril. — Oficicl : Des avions allemands ont survolé nos lignes et se sont dirigés ver» le end. Deu* d'entre eux seulement ont réussi èi survoler la banlieue de Paris et à y lancer (fuéUjues bombes, [js. deuxième fois, l'alarme a et4 / oonnée à 10 h. 10 el la bertoque à 10 h. 40. 11 y a eu 26 morts 72 blessé». • Londres, 13 avril. — Officiel : i Un violent conibal s e&i livré hier soir ' proximité de iSeuve-L^use el de WuiveJV t gliein el a continue jusque ûtj-d''dans la nuit. Pré3" ue Le^iuœri, uojvS avon« légéreiwei»*1 avance nos liguer et tait quelque pri^.tt-l mers, lard dons la soiree, l'ennemi a j»ro-i iKjfjoé, après un violent bornbaruemei/l, utHf i lorte atutque contre nos positions a 1 e*l u*» LoCou : il avait reuasi a pent-Lrer dans . i1 i iigiï&ti sur quelques points, mais il eri a et*" expulsé ensuite par une contre-aiiaque ,\u,.o avons réussi à repousser encore un* se-coiiue attaque pronoucee plus tard uans ia nuit près ue la même locahie, puis rnoor# ' une autre prononcee aux preiiiiere* neuietî' p ae la nuit à l'oueet de Merville. bur le rtsUr-du iront de bataille septentrional, la stlodr-4 lion rie s est pas iiiounice. Un violent cofn-nal local s'eet livré lner au suu de ia aofùnie près de liangard. Nous avons repr.* j«.tf Ues contre-auaques de no» troupees et Jé troupes iranyauscs, des positions dans le**-quei.es l'ennepu avait pénétré. Au nord ue «a boiuine, l'artillerie ennemie a été plus active.A la truite des connais livres celle nuit dans les environs de i\euy|}-|yjl.se, J ennemi après une longue meiee, a reuooi a penetier uans le village. Ce matin, rioo troupes ont J prononcé une énergique contre-attaque et ont repousse les Allemands , elies oui la a un certain nombre de prisonnier», parmi lesquek» un commandant de ualaiiion Nous avons enrayé mie deuxicine attaque pion 'ii-cée par l eimemi vers ia tin de la nmLnee. Le matm, sur divers uomts uu lioui u« 1 bataille au nord du canal La r l'ennemi a prononcé ues attaques inlruc-lueujses. Trois utlaquqe*» isoiceù dirigée» contre nos lignes eianues au sud-out?>i, « « ouest et au nord de Merville, ont éti !'♦-poussées après de durs combats. Une attaque teutee }>at i ennemi au ua •le ^ietereri a été elncacemenl repou#^^ et quatre"uttaques déchairiees contre no^ p*»s-i-iions établies au sud-est-..ieui,uni su« le même sort. Au cours" Je ces vauies opérations, leti Allemands ont subi des r^rtee .mpor tantes. Aujourd'hui, l'ennemi a dirigé une n<*>-velle et puissante attaque entre Me Le. -n ti iAi Bticque, au sud-ouest de Meteren et ;t<? Wulvei^hem. Des combats acharrvs se ls vrent dans tout ce secteur. Dans les autres parties du front britannique, la journée s'est passée sans événement important. Londres, 13 avril. — Officiel : l)cs dirigeables aune mis ont survolé l* 1 côte orientale de l'Angleterre et attaqué lee districts Oiientaux du centre. L'ai laque a i* exécutée par quatre dirigeables, dont deux ont pénétré à plusieurs milles u l'mit'r.eur lu pays, dont le troisième a atteint le» Mid-lands, et le quatrième presque la cote nord-I ouest. Les àussailiant-s, qui volaient â uns très grande hauteur, n'ont pas u;oiitrv i qu'ils lussent disposes à faire des umtati\ • • i pour pénétrer dans ks régions fortiiifes il* k on lancé la plupart de leurs bombes 1 pleine campagne. Sauf la destruction «le quatre maisons dans ur>e localité, rap ! ports parvenus jusqu ici ne nwnt:urn-rtt ' que des dégâts insignifiants. Deux hommes, deux femmes et un enf-mt ont été tuée ; huit hommes, six famines M ' un enfant blessés. Home, 13 avril. — Officiel : Tout le long du front, canonnades de force ; variable ; entre Garde et la Brema* elle a été plus violente et de plus longue durée r* ' trouilles ont été actives, surtout dans le «eo-teur du monte Grappa ; elles ont fait rleg prl-1 sonnlers et ont capturé du matériel. Au nord de Corte-Lazzo, nos hardi» marins om de truit un petit poste ennemi ; ils en ont ramené une dizaine de prisonniers. Un aviateur Dritannique a forcé un avion ennemi à atterrir près de Cl~ia Dolina, sur la Piave. Dépêches Di verser La Haye, 13 avril : Au sujet du ravitaillement en blé de la Hollande, le président du Conseil des ministi.es, M. Cort van der Linden» a fait une déclaration à la Chaiti^e disant que la question n'est par mûre encore pour une discussion publique 'Les Alliés n'ont jusqu ;i .est- o un ie garanUe que les navires hollandais pourront naviguer librement. Aussi longtemps que cette garantie ne sera pas consentie, les navi-es ê l'ancre dans lea ports hollandais ne ptendront pas la tner. Le navire Hollandia, du Lioyd pourra prendre uu chargement de tue en \r gentine, À condition de transporter au retour du charbon vers un port des Alliés. M. Cort vau der Lind-en déclara, en outre . — U se peut que ie moment vienne que da» deux côtés des belligérants on soit di s- osé ? demander l'intervention d'un pays neutre vue de la conclusion de la paix. En rgard à cett6 éventualité, le gouvernement oôerian dais a déjà fait les démarches préiiinmaiiee et est disposé à faire encore tout ce qui peur contribuer à ce résultit. Les désordres provoqués par la populace ont nécessité dans nombre de villes J'tm ■-rventiou de l'année et ont jeté la consternation dan# les cuisses élevées. Les troubles ont p > an • »■ ractère de gravité à Amsterdam, fi d?rn. Haarletn et La Haye, où la police e* ramr^a ont dû faire usn.^« de 'ewrs arn es < i ue< morts et dos blessés furent ramassés sur le he« des inaulfastalions. . Dans la plupart des grandes villes, les ru** sont occupées militairement, et l'on parle de décréter l'état de siège Des rtéçAta eonsfdéra bles ont été causés aux magasins de prodrnft alimentaires et/tux boulangeries, pillés par taa manifestants Dans sa rage destructive, la populace a brisé tout ce qui lui tombai? sous lu main.^ • A Pa Chambre des députés, on parie de l'introduction du service civil obligatoire. •** Berlin, 14 avril : La commission des chefs de parti du Helch-stag se réunira mardi le 16 avril, h 1 heure de l'après-midi. **• Stockholm, 14 avril : Le gouvernement a introduit la carte de vé» tements pour le 15 avril. Tous les a. ;lcles en coton et en toile seront rationnés eu vertu de cette mesure. Paris, Î2 avril : Une haute personnalité portugaise a dit a un collaborateur de r« Humanité» que la situation du Portugal était très îmive s«mis le couvert d'une politique républicaine, le nouveau président travaille en faveur 'Je là réaction. I n certain nombre de journaux sont interdits. Toutes Ifs j^ersonna--tes, précisément celles auxqu Mes <^n re: <v che d'avoir fondé la népttblûfue d'av<vj* entraîné le Portugal rlm>s !a ffue.tre. son? arrêtées OU poursuivies. Tous les clubs de ;^ro|)ttgande républicaine ont été fermés. Lt terreur règne clans le pays.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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