La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 17 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b853f4n28h/
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Les premiers viennent de prendre d assaut VVulvergliem ; les seconds ont contre-attaque vigoureusement près de Bailleul et au nord-ouest de tietliune, mais . «aus réusjir a reiouler tes lignes allemandes. Démission du comte Czernin Vienne. 16 avril : < La MUtaj letiu.nu apprend de source autorisée nue la ueuiission lia comte Czernin a eié i amenée par les trois poinis suivants : i ( 1° L'aituude adopiee par le couite Czernin ( { à i'étjaitl des Polonais , f le dernier diacour* ï du uiiiusti e, du lia lequel il s est eieve contre | les agissements tchèques ; 3° le dénouement * de l'affaire Clemenceau. A propos de ;e* fans des divergences de vues se sont produites entre l'Empereur et le . iiiiiiistre. Il e»t certain aujouidnui que le comte Czernin n'a eu connaissance que ces deiiiiers jouis de »a lettre de l'Empereur et a pu s'assurer, par ia lecture des pièces, que 1 .a.^weur ne jetait pai prononce au aujei de j* l'Aisne-Lorraine dans la forme divulguée par /,i cicuieiiceàu. mais avait bel ei b»«.-u lait , usëgë dès "fermes dont s est servi le ministère (h-, affaire* étrangères dans sa déclaration du 12 avril. t.e comte Czermn, qui occupe le rang de générai-major, a l'intention de se rendre au front Parmi les noms mis en avant pour occuper le poste délaissé par le comte Czernin, on pane entre autres du prince Godefroid de Huiienlohe, ambassadeur à Constantmople, du comte Pallavicini et aussi de M. von kor-ber, ancien président du Conseil. on est d'accord a Vienne, si M. Clemenceau ne produit plus d'autres documents, de considérer cette affaire comme classée. Le prince àixt de bourbou se trouvant en ti cv mrfrfmnt au Maroc. il est impossible d'in-» quer son témoignage, qui serait décisif, pour r établir la vérité. Budapest, 16 avril : L'empereur Charles est arrivé à Budapest. «** Berlin, 14 avril . Le départ de M. von Kûhlmann pour le -grand quartier général était déjà décidé hier matin, alors que la démission du comte Czernin n'avait pas encore été rendue publique. M. von Kiililmann a l'intention de partir mercredi ou jeudi pour Bucarest ; avant son départ, il donnera des explications au Reichs-ta*,' aur le traité de paix avec ia Roumanie. Berlin 15 avril : La Gazette de VAllemagne du Nord consacre h la carrière ministérielle du comte Czernin un article dont voici un extrait : - Le comte Czernin laisse à son successeur un héritage politique extérieur consolidé, reposant sur des bases solides sur lesquelles on peut continuer A édifier. La pierre angulaire de cette solidité granitique, qu'il aimait tant à invoquer et à rappeler à son entourage, n'est autre que l'alliance avec l'Empire allemand. Cette alliance s'est encore raffermie et consolidée par la conclusion d* la paix à l'Est. — Mes canons donneront la réponse aux affirmations dé M. Clemenceau, lit-on dans le télégramme dans lequel l'empereur Charles protesta contre les allégations du président du Conseil français. L'Allemagne a pu *e cenvaincre que le comte Czernin n'a épargné aucun effort pour affermir en Autriche la confiance dans l'alliance austro-allemande et en démontrer la nécessité au profit des deux pays. 11 s'est rendu par ce fait si méritant à nos yeux que son successeur, quel qu'il soit, devra tout d'abord, pour le bien remplacer, mériter notre confiance sur ce point. » » • • Genève, 16 avril : I.e bureau de la presse de M. Clemenceau • annonce qu'en cas de nécessité, le Rouver-nement publiera de nouveaux documents (lu. dus» ci du prince Sut de Houibou.... Paria, 15 avril : l.e groupe socialiste de fa Chambre a dé- j posé une motion demandant qu'une seance | (seiTéte «dit consacrée à la discussion de f l'ariaire de la lettre de l'empereur Charlea. f Négociations de paix Berlin, 15 avril : MM. Marghiloman, président du Conseil roumain, et Arion, ministre des affaires étrangères, sont rentré* hier à Bucarest, retour de Jassy. Bucarest, 15 avril : Le Journal Arena, paraissant à Jassy, an nonce que le décret da dissolution du Parlement est signé ; il sera publié aussitôt le traité do paix cati^ — ——fS Kief, 15 avril: On a déjà dit que la Diète de Bessarabie avait vote sa réunion à la Roumanie, en nresence du chef du Cabinet roumain, M. Marghiloman. Le vote solennel a réuni en , I faveur de i a. réunion 86 volx contre 3 et 33 j f|ahs te niions. Ce vote a provoqué une pro- J ' fonde sensation en Oukraine. Le Parlement ' oukrainien a été convoqué immédiatement et la Rada centrale s'est réunie pour délibérer. Les chefs des partis parlementaires se sont élevée énergiquement contre la préten-tion de la Roumanie, qu'ils affirment être en ? opposition avec les vœux des Oukramiene, des Bulgares et des Allemands qui habitent la Bessarabie, et plu* encore de ceux de la population moldave. La presse oukrainienne proteste et exige du gouvernement qu'il prenne u.ie attitude énergique pour revendiquer les droits de l'Oukrain. D'autre part, on mande d'Odessa que les délégués de la population bulgare de la Bessarabie, qui est de 200,000 âmes, sont partis pour Sofia dans le but de remettre au gouvernement bulgare une protestation contre la réunion de la Bessarabie & la Roumanie. ,.,iJir / .*• ' ~ —m Stockholm, 15 avril : En ce moment des négociations ont lieu entre les gouvernements suédois, oukrainien et allemand pour l'échange de blé outrai ; nien contra des machines agricoles . L'offensive aiSemande à l'Ouest / — ■' . Paris, 15 avril : ( Les canons allemands à longue portée continuent a bombarder la région de Paris. Genève, 16 avril : Malgré les recommandations expresses faites aux personnes se rendant en Suisse do ne rien divulguer au suiet des dégâts oc cas ion nés dans Paris, par le canon ù longue portée, on apprend ici que la circulatioi v dans la capitale française est devenue dif-' ficile. Depuis que les obua tombent au centre de la ville, les Parisjena n'osent plus • 'aventurer à la rue. Aprèa l'église Saint-Kustaebe, toucliée par a* ©i>ua, la graad ail vitré du Grand Hôtel, h la place <ie Opéra, a été complètement anéanti et plu ieurs banques de la rue Laffite sont d-trui 33 de fond en comble. Les obus commencent à tomber dana la ortie méridionale de Paris et de la ban-eue. C'est ainsi que ChâUllon a etè touchée , plusieurs reprises. L'évacuation de la ca-litale s'imposera à bref délai, si le bombar-lenient perdure. . Berlin, 15 avril : Les Français continuent à bombarder eurs villes sans pitié. Les abris allemand** le la ville de Laon ont encore été bombar- hier et la vilL gravement andommagôe. Hambourg. 16 avril : On mande de Genève au Hamburger Frem lenOlalt : — SainpOmer et Calai» sont bombardées ous les jours par ûes aviateurs allemands. Le îombre des tues est jusqu'à présent de 119 et :elui des blesses de 19i. » Paris, 16 avril : % De l'Agence llavas : — Le Siam a annoncé offlclellement au gouvernement anglais qu'en présence des difficultés de transport il ne lui était plus possible d'expédier de gros eflectlfs sur le front britannique. • OPINIONS DE LA PRESSE Le c Daiiy News « écrit à la date de dl-nanche qu a l'issue de la bataille le*- sol laU in^iais étaient litlcralemeni ex tenues. Si une nouvelle alluque a était produite encore, îes hommes »e seraient battus comme des »omnamijuies, mais dés qu'ils arrivèrent en uea enuroits couverts, ils lurent terrasses et ne tardèrent pa^ à s'en iorinir proiondemeuL Ln régiment anglais •'est battu sai-s prendre un seul jour d<. re-pos depuis le ai uiaiii. Les hommes prirent part aux combats de Laventie, Mei*ville, Estaires, SteenwercK, Niepi>e, Bailleul et Uétliuae. Au&si les perles oubies par ce régiment sont-elles élevées. Les Anglais et les écossais devront s'entourer le cœur d'ai-:a;n, quund les nouvelles listes des pertes îeront publiées, et les attaques continuent toujours. 11 est de compagnies heroiques, ionl il ne reste qu'une potgné de braves. • • Après quelques hésitations, les Journaux français du 11 et du 12 avril avouent que la bataille d'Armentièies n'est pas une bataille le diversion, que c'est une bataille de grande envergure dont ia première journée a été un succès pour les Allemands, mais qui n'est pas terminée et qu'ils n'ont pas gagnée encore. L'Echo de Paris demande que l'Angleterre envoie sur-le-cnamp toutes ses réserves, môme celles retenues par le général French dans la crainte, d'ailleurs non justifiée, d'un débarquement allemand. L'Heure dit qu'une défaite sur le front de l'Entente ne peut plus être mise désormais à l'actif particulier de l'Angleterre ou de la F ara ce. — L'Angleterre, dit-elle, est aussi directement intéressée par ime attaque sur Paris que par une attaque sur son lie elle-même : il ne faut donc pas qu'elle hésite un seul instant à envoyer ai; front toutes Ses réserves. » La Vérité écrit qu'il ne faut pas se dissimuler que la situation reste toujours très grave et que le» journaux qui disent qu'il faut se ré Jouir a constater que les attaques de l'ennemi sont infructueuses font preuve d'une légè.eté qui n'est vraiment pas de mise en présence des événements actuels. Le Matin reconnaît que le marAehal von Hinder.burg es* un maître : — Il manœuvre sur tous les points du :r;-nt, dit-il, mais n'y assène ses coups que là o,si i! •st sûr d'avoir la supériorité numérioue. ï ne telle méthode nous interdit purement et sim pltmant de rester sur la défensive, nous borner a boucher les trous et les issures ai rfs qu'un coup nous a été porté. > Le major Civrieux reconnaît sans détours, dans le uMn'in» de Paris, les exploits accomplis [Kir les troupes allemandes sur le front septentrional en France. — Ce serait maintenant, dit-il, demander l'impossible que de demander la victoire : ai nous pouvons réussir à nous maintenir sur place, nous aurons largement fait notre devoir. > De la Zurichcr Post : — Le développement de l'attaque allemande sur les deux rives da ia Lys constitue un danger immédiat pour tout le front de bataille anglais Les avant-gardes allemandes ne sont plus qu'à 10 kilomètres d'Hazebrouck, Impor tant point de Jonction des voles ferrées, d'où les ligues de chemin de fer vers Boulogne Saint-Omer-Calais et vers Dunkerque sont très menacées. 21a guerre navale Rotterdam, 15 avril : On annonce que le vapeur néerlandais « Lôonora », qui voyageait sous pavillon anglais, a. été torpillé." •% Berlin, 16 avril : Dans le «Nautical Magazine», une publication spéciale des officiers de marine en Angleterre, un premier oflicier qui navigue h bord d'un grand steamer de 7,500 tonnes, se plaint de la solde élevée des matelots, comparée au traitement des officiers. Alors que Éappointements des officiera n'atteignent 1G et 19 livres sterling, la solde de neuf elots, parmi lesquels il n'y a que trois jlais, atteint 10 livres, soit le3 appointements d'un ingénieur en chef. Le télégraphiste du sans-fil ne gagne que 7 livres par mois, tandis qu'un garçon de cabine en gagne 13. Les salaires du personnel ouvrier sont quintuples de ceux en temps normal. On voit par là quels salaires élevée les armateurs sont contraints de payer à leur personnel, depuis la menace des sous-marins. EM AMERIQUE Washington, 15 avril : Le Sénat a voté un projet de loi accordant une indemnité aux habitants des territoires occupés en France et éventuellement dans d'autres paya qui auraient subi des pertes du chef des opérations de l'armée américaine.Les événements de &ïssk Kowtîo, 16 avril : f On transmet de Riga le texte uivant d'un télégramme adressé par l'empereur d'Allemagne au président de la Diète de cette ville, M. Pilar : — L'expression de la gratitude cordiale que me marquent les Diètes de Livonie, Es» tiionie, Riga et Oesei, pour avoir affranchi d'un joug oppresseur les anciens pays des Ordres, m'a profondément touché. Je remercie Dieu de tout cœur ue m'avoir perm.s p. Moi et à mes armées, d'être l'instrument lie cette délivrance et d-'assurer sur des ba-pes solides l'avenir de pays qui sont l'œuvre d'anciennes générations germaniques. Le désir des Diètes de se voir "rattachées à l'Empire allemand, sous mon sceptre, sera examiné avec la plus grande bienveillance. Le considérant comme une manifestation de la confiance placée dans ma personne, dans rna maison et dana l'avenir de l'Allemagne, te v«us eu exgcuue ma gratitude im^éciala.» Stockholm, 16 avril : Les « Stockholm* Tidningen > annoncent jue le gouvernement finlandais a trouvé a contracter un emprunt de 10 t Ulliona de couronnes auprès d'un consortium de banques suédoises. Berlin, 16 avril : On annonce que M. Joffe, ancien délégué de Russie à la Conférence de brest-Litovsk. nommé depuis auiba^sadeur de Russie à Der lin, est gravement malade ; 11 n'est doue pas certain qu'il puisse rejoindre son poste. Dans ce cas, le gouvernement russe aurait l'inten tiou de nommer à ces fonctions M. Karachan. en ce moment représentant a Brest Lltovsk du Conseil des commissaires du peuple. EN ITALIE Milan, ?5 avril : i-e „Corriero délia Sera" annonce qn* le rationnement de la viainle «st à la veille d'être iutr *Juit en Italie. Lu vertu d un urrete du ministre da ravittullesueiil, assumera la fourniture de La viande. Il y aura trois jours saas vianue pu* semaine. DÉPÊCHES DIVERSES ERRATUM. — Nous constatons après coup que le résumé du dernier discour» de M. Lioyd ueorge a la Cliambre des Communes, publié dans aoue uuiacio au iz a»m, couucut une phrase dont une traduction hâtive a dénaturé le sens. Nous avons imprimé : — Les chiffres punnés par 'l'ennemi concernant buii butin sont exagères : ii eat exact que le ministère des munitions ne pourrait a lui seul remplacer nos pertes, mais nous avons d'importantes réserves même de munition» et d'avions. • Ce passade doit être rétabli ainsi : — Les chiffres pumiés par 1 ennemi concernant bon ouUn sont exageres. Le ministre des munitions est eu mesme non seulement de remplacer le matériel perdu, mai# encore tl dispose d'importantes réserves de munitions et il en va de même pour le matériel de l'avia-Ubn. • " 'zm ■ Londres, 15 avril ; Le t Mornmg Post » annonce que, dans une des dernières réunion® du Conseil ueo ministre#, on a décidé de solliciter du Par .ement un nouveau crédit militaire te 600 millions de livres sterling destmé à cou vraies irais de guerre à partir du !•* mai prochain.Amsterdam, 15 avril : On mande de Londres à I'«Algerneen Handelsblad » que le Cabinet a mis a l'étude un 'nouveau projet de Home Kule pour l'Irlande, douL l'établissement demandera quinze jour» ou trois semaines. **• Londres, 15 avril : Les filatures de coton du pays étant, forcées de réduire leur production, plus de 100,000 de leurs ouvriers et ouvrières chôment dans le Lancashire. On craint que leur nombre n'augmente encore, le gouvernement ayant 1 intention d'ordonner de nouvelles réductions. Londres, 16 avril : D'après Reuter, le Labour Party anglais aurait, dans sa derniere réunion génvraie exprimé son adhésion au projet ou n-mte Czernin concernant le désarmement générai. Des vœux furent exprimés demandant dd vo-r le gouvernement anglais entamer immédiatement des pourparlers de paix, sur la base de l'évacuation des territoires ,»ccu-pés, de la restauration des province d'truites et du désariiienieal géticroi. M. Snow-den estime que la nouvelle offensive n'amènerait pas une décision définitive, niais qu'elle entranerait la fin du militarisme. Iji gouvernement anglais au pouvoir doit disparaître et, avec lui, le Cabinet de i/uerre français Aujourd'hui que le « Mornmg Post »», organe du parti militariste, a refusé sa confiance à Lloyd George, l'opposition au Parlement réunit déjà 230 voix. La chute de Lloyd George serait inévitable, si l'on par venait à trouver un homme en Angleterre qui fût de toilio à prendre sa place. Londres, 15 avrl! : On lit dans le Daily News : — Depuis la fin de la semaine dernière, îs situation du Cabinet est devenue très précaire. Les ministres qui font partie du I.abour Party ont délibéré sur la question de savoir s'il leui était encore possible de rester au ministère le Labour Party étant formellement opposé i l'extension du service militaire à l'Irlande sans la concession simultanée du Home Rule M. Barness aurait du reste déclaré qu'il n« partige nullement les vues du Cabinet en et qui concerne la politique actuelle du gouver nement. Il est donc fort vraisemblable que lé Comité du Labour Party exigera la démtsslor des ministres ouvriers. » • » * Rotterdam, 16 avril : Le bruit court avec de puis en plus de persistance que la situation des chefs de l'Angleterre et de la France est menao-^e. « Correspondance Expresse»» apprend <U source autorisée que l'on indique déjà avec précision le nom des personnalités qui dirigeront bientôt la politique anglaise et française. M. Walter Runciman. ancien secrétaire d'Etat du commerce, qui tout récemment encore critiquait/fortement ia politique du gouvernement, succéderait à M. Lloyd George. Quant au ministère Clemenceau, Uont on prévoit la chute pour le début de mai au plus tard, il serait remplacé par un Cabinet Caillaux-Briand. Paris, 15 avril : Le général Dubail a Invité le capitaine Bouchardon à ouvrir une instruction contre M. Charles Kumbert, du chef de ses relations en Amérique. Paris, 15 avril : Pour autant qu'on puisse en Higer par les indications des journaux, le condamné à mort Boto-Pacha ne cherche par ses révéla lions tapageuses qu'à gagner du tempe*. Il dit aujourd'hui que la personne que le télégramme du comte Bernstorff désigne comme celle avec laquelle l'Allemagne pourrait entrer en relations, n'est autre que M. Cail-laux. Cette affirmation de Bolo a été communiquée immédiatement à M. Caillaux. Bolo affirme, d'autre part, avoir reçu d'une source qu'il refuse jusqu'ici à faire connaître, une somme de 100,000 francs, à verser au journal « Le Pays »>, pour les besoins .le sa propagande révolutionnaire et uaciiisle. L'ancien directeur'du « Pays»», M .Dubarry, un ami de M. Caillaux, confronté avec son > 'accusateur, n'a pas eu de peine à démontrer 1 «pièces à l'appui, qu'il a formellement refusé w'argent qui lui élait offert. i Une troisième affaire, mise au jour par Colo, se serait déroulée en Suisse et MM Humbert et Clemenceau y auraient joué un rôle. On ne sait encore au juste de quoi il s'agit en l'occurrence. Quoiqu'il en so t, les journaux assurent que Bolo a perdu toute sa 'belle humeur d'antan et qu'il s'est lait le'le-ment de mauvais sang que ses cheveux ont blanchi. On nrend de moins en moins ^u sérieux se# affirmations qui ne visent qu à retarder i'ksvre de son «éqUion» COMMUNIQUÉS OFFICiELS Communiqués des Puissances Centrales. ^ Berlin, 18 avril. — Officiel de ce midi i £ Théâtre de la guerre à l'Ouest. « Sur le champ de bataille de la Lys, nos atta ^ <]ues ont ete couronne®» d'un plein succès Par un coup de main, nous nous somme» emparés des grands entonnoir* creusés par les explosions lois de la bataille de Wytachaete livrée en 1S17. Après une courte préparation d'artillerie, uous avons pris d'assaut, par une attaque en surprise, Wulvergbem et les positions ennemies établies des deux côtés de cette localité. Les contre-attaques prononcées par .les compagnies anglaises se sont complète ment écroulées. Sortant de la plaine, nos troupes ont esca ladé en attaquant les hauteuii» qui se dressent entre Neuve-Eglise et Bailleul et les ont srra chées a l'ennemi au cours d'un corps & corps acharné. Des attaques anglaises dirigées con tre Locon ont échoué. Sur le front de bataille sur les deux rives de la Somme, le duel d'artillerie n'est devenu plus violent que sur le ruisseau de la Luce. dans la région de Moreull et dans celle de Montdidler. En repoussant une attaque prononcée de commun accord par des Anglais et des Français au non! du ruisseau de 1* Luce, nous avons fait d*s prisonniers. Sur le canal de l'Oise â l'Aisne et sur la rive occidentale de la MÔsellè, nous avons exeouté de fructueuses opéraUons. Est. — Finlande. Après avoir vaincu de grosses difficultés occasionnées par les glaces, celles de nos troupes qui avaient débarqué à Lovisa (est d'Helsing-fors) ont marché de Lavant vers le nord près de Lappstraesk; à diverses reprises, eiJes ont brisé la résistance de l'ennemi et ont atteint, û l'est de Labti, le chemin de 1er Tammerslors-Viborg.• • Berlin. 15 avril. — Ofrtciel du soir : Sur le enamp de bataille de ia Lys, combats locaux. Nqus avons pris d'assaut Wulvergbem, ainsi que les lignes ennemies établies su nord-est de la localité. • •• Berlin, 16 avril. — Officiel : Dans la zone barrée de la Méditerranée, les sous-marins allemands et autrichiens ont encore coulé 6 vapeurs qui voyageaient en convoi protégé, et 2 voiliers, soit au total 25,000 tonnes brut. Vienne. 15 avril. — officiel de ce raidi : Sur le front sud-ouest, opérations plus actives à certains endroits. Vienne, 115 avril. — officiel de ce inidi : Ri eu d'important À signaler sur le front italien. Constantinople, il avril. Officiel: Sur le front de Palestine, des attaques de détachements de reconnaissance ang.ais ont été repoussées sur plusieurs points. Dans le coura.it de ces derniers jours, nous avons capturé il mitrailleuses. 11 résulte d'un or-dre du jour anglais tombé éntre nos mains que la dernière attaque des Anglais avait pour objectif l'occupation d'Arzum et de kilkilikie. Sur le front du Caucase, nous progressons vers Batoum. Des autres fronts, rien d'important à si- Berlin, 15 avril. — OUic-.eux : L« promtor jour d® la i>a a ile lirrée prf« d'Àr-MUtièi'ca, aprùa a»u.r pôuéuri da.ui les pimuone •n-ucwiie®, i; «'imposait de jtsor poi.u «ur un lorrain asarûca^eux large do 2 l/t ktiOuiotfD», pour por(De*iro à nuire artillerie et à autre charroi d avaucor. Dàwx le premier soir de b& aille, uuu* avoue r6u6£i a lalre passer «or ua lit de fw cinoe, de madriers et de planche*, d**e voiture* chargée* do gravier a n» qu un grand nombre de fcai er «« et du eharroi. Quara.-it» Huik houroe plut" tard, deux divisons complue*, alufli que .a plu* grande partie <le deux autre* divialona, avaient traversé le passage ntaréca ,eux. W eoiûpaguio». travaillant fiévreusement jour et nuit, ava e-'it d.s posé des dizaines de milliers de fascinas et d» madriers amenés d un i^Vô: éiabtl à plus eurs ki-loin&rai de d élance. Sur le terrain où s enlisa eut •iuéraieuient lee canons et les c'je.aax, «les camions au 0!iiol)'.e,ï d.-s ca.ions do gros calibre et da charroi roulaient à pie»ne charge au t«oai de quelquos heures à poi ic. Ce travail, d'une ditfi-culté Inouïe, a d l <-.ro exécuté, littéralement »ous le feu de diversion de I ennemi et sous sej auca quos aériouoes incessantes s** Berlin, 15 avril. — O.ficieax : Le cummuniqné officiel traitais du 14 avril matin dit que les Fran a.s ont pénétré dtns le* lignes allemandes près de Bure» sur le front e<> Lorraine. Celle information, do m me q »• diverses autres de ces doruiers jours, est inventée de toutes pièces. Berlin, 15 avril. — Otfïcioax : Le temps a favorisé le 12 avril l'activité de nos ioree^ acT.enp.eï, qui ont accompli da nombreux exploits. Nos eecadril.es d# bombard era ont atta qué sans relâche lee trois grand» parts de Jonction de cheuiiu de fer situés à l'arriére dt tront ennemi : Saint-Ouier, Samt-Pol ot Amiens 11 ea wt résulté de violents incoodice et «fr fortes explosions." portiCTfciiôrstnent à la «are de 1 fou. é , Amiens. Nos aviateurs du reconnaissance a ta«-h's k l'infanterie é I artillerie et nos aviateurs eo:sb*i oni aiilé la marche vicior.euse de nos troupas ta ma; menant Iss communication» entre les troupes et leurs chefs et en prono<v.ant eu*-ut <ns« de hardies attaques contre l'infanterie et l'artiHerie ennemies. Nos ballons ont suivi notre infanterie pas h pas. Quant é nos &viatenrs ds chasse, leur travail k ét6 particulièrement fruo-tneux. Ils ont deacendu 24 arions e; '2 ualiona captifs. Le Ueuteuaat Menkhoff a remporté s:» 21e victoire aérienne. De nos avions, 3 ont tV> descendus et 5 manquent é t appel. Sur le nuu-veau front de bataille pris d'Anneotiàres es opérations aériotwes ennemies ont ét-'i extrxnsweot nié. diocres à oortains moments. Parmi les appareils ennemis ont reparu d anciens types qoi avaient »'«é depuis longtemps retirée du front. Il y a lé uns prouve manifeste de la sitnadon difficile du service d'aviation de l'ennemi, qui avait prVové sur tcuies les parties de son front des lorcus aérisn iiuportantes pour les mettre en ligne près d'Amiens. • A Berlin, 15 avril. — Ofîlcieur î En nettoyant les h d* de m. irai II (fiscs à Koweït de Neuve-Ekli*e, no'M avons fait prisonniers 2 of-ficiors et eaptorés 2 mi;rai lieuse*. I^e 14, au matin, une aiiaqus ennemie s eat éorotilée au nord onest de Neuve-Eglise avec de fories pertes pour les Anglais. a** Berlin, 15 avril. — Officieux : Aa eonrs do l'opération déjé slçnal^e et exécutée par nos troupes, a»i nord de Saint- Mlhiel. la nuit du 14 avril, la plus grande partie d»** positions américaines établ'ee h l est et au «nul nst de Malsey, sur la rive droite de la N'en**, ont Até prises d'assaut. 1a ligne principale de résistance ennemie, fortoment occupée, sur 1a rou e .Saint- Mihiol Ilouvrois. a été presque entièrement couquise au cours d'nn Tiolsnt eoniliat contre un onnemi qui s'est va'llamment défendu. Ouirs les yn*isonniers qui sont restés ontrs nos mains, nous avons infligé à l'ennemi le3 pertes les plus graves. EerlJn, 15 axril. — Offit eux : Du 15 octotie 1017 au 15 avril 1918. les Puissances cenlralts ont lait plus de 517.000 prisonniers ; en outre, elles se «oui «nperéee de 7,246 canons, d'environ 20.000 mitrailleuses «t d* plu* de 800 tanks. D'antre part, plue d'une centaine d'automobiles blindées, ©0 automob.les, 7,000 véhicules et un matériel de chemin de ter fonnl- sont tombés saire leurs mum* j. pariai ce [ ■mler. tl y a plus de 800 loo^nnotivee et agona. Il n a pas è& possible m me approxt-ative/naut. d inventorier lev s ooks de MUnitioiis tpturte ; Jusqu i présent, on a couplé; rmi«_, n «a mut'iUou» d'artiller.e, plus tie X aiiilmna ur»os et de greitaum i-'endani ta m nie période ous avons desoendu pins de 1.U'j avions et plu» uue osuiatft* de bailuu* c*|>tifs. Le bu.in *u utre aiaièriel de guerre, eu outillage pour piauler*. «u armes é tuaia et en masque» pruino-Mxrs. ainsi que les siuc«i.s reutertmL-s dan* »u» épAu de raviiaillemem k d fopupeuieni. n ont pu Lre ohiflrés, in me approximsUveiuaat, jusqu'ici. * e • Berlin. 15 avril — Officioux : La population civil* Iran ai»e a évacué Am'ens i sos environ* par ordr» de la direcuon de l «trié* anglaise. L«s hab.:ants o ont pao eu le lentps enlotwr leur bétail. Le* trou|>es anglaises c«p iront les nombreux troupeaux qui errent à abandon ; eiie* gardent le béta«l, 1 abatteul ei eu isont à leur convenance. •11 v» ds soi que la population franç aise est rAs Irritée eoutr* ses aMie* Iritannlque*. Les sol ata frsa sjs disent qite l'Angleterre eei f^enle esponsabie de la grande détaite qui lue frappe omtne aussi de la prolonga. »o» de ia guerre, ^'a.tiuids aussi bruuilti qu injustifiée de l acin>-e ritantuque jure avec son incajuu'l é à tenir le roui ei avec 1 auaudou progrustvi.1 du tcrriu>ir« raibal*. »*• Berlin. 15 avril. — UlLcien* t Oa nt consterué en Atmlsierre des svccès de 'offensive aUeusaud* ; personne a . a ait prevu a possibilité de progrès au»», rapide» Un s ao-»rde généraleuiem à re..et«r la làute de csils orinid&ble défaite sur 1 ab.^e'uv U»ta;e de capad * les chefs Les AngUi* avouent qu .1* ont sou» évalué nc»s tontes déuiésurétneat ; ia plupart ne ïroient plus po»«.h»le une victoire par les arme» •t esiiumut inutile de continuer À ba tre. ne !.:t-ce qu 4 ra sun da la pénurie croissante df-t fivree SI 1 on veut faire venir d'outre océan d* jutu remplacer la fonnwlab e quant te ds mate nei de guerre q i on s est lai.-sû pre dra d laui le tout* uéceseibé qu or» Inuiie l«*« iniportawons le vivres C'est pour cet» raisou d ai Heur* ql-s sliaque torpillage ds nav re prend eu ce morne"! une importauee de plus en plus grande. i-* g»iu rerneoient anglais charge la presse «x le» ora-le.irs populaires de ta>re sa:u(>ii^ii«« pour snip- • jher la eunutg on des idévs pa4uS»stee a^ùs '»ai-:ré tout, sde* font leur ahaniiu. « aoa pi us eau [émeut parmi ta population civil* suis aussi e* de jour en jour davantage sur le front L Antîle • •rrc n a plus d espoir que dans l'intorventioii de» réserves frato aises, mv lesquelles e!l« eonipte pour préserver son ariufe de uuuvoUes d«^A;V«is. Communiquôa de» armée» altietts Paris, 15 avril. —- Officiel : Dans la région de lian^urd, non» nvon* effectué une opération «le détail qui a par faite ruent rôu^ii et nou« a onimé nne li zaïne de priôonniara.Depuis ie 12 avril i ous avons lait 150 prisonniers dan* (So se leur Entre Moutdidier et Nojton, ei en t.hai.ipa gne, au sud du mont ÏOtu, plusieurs oui* do main noua ont permis également le ru mener des pn9onniers. Des lentotîv^ enne mieà nu nord du Clienr.n-des-lmmes et au sud-as de Corbeny sont restée» soik-> suc c<>s. Boujburdenient inteiniiltent en plu sieurs points du front. • 'S Paris, 15 avril. — Officiel de td heurvs : Pendant la journée, is lutte d'arliHer* h pris une grande activité dune a ^ fie Hangard-en-Santcpre. N'»s batteries ont dispersé des rassembleriienîs de troupes ennemies aux abords de Demwin. ^ Nous avons réussi deux coups de main, l'un au Pour-de-Paris, l'autre au CoI-du-Botihoruni et fait (1^ prisonniers. Canonnade int-rmlt tente 8ur le reate du Iront, plus vive dans le secteur d'Avocourt. ••• Londres, 15 avril. — Offlriel t D-s combats ont eu liwi la nuit dans les environs de Lîniilcul et de Wulverghem : batailles continuent. Sur le reste du front de la Lys, rien d'important h signaler, en dehors !<» l^t violente canonnade ennemie entre <îl venelij e4 Robecil- Hans les environs d'F.< tai>v8, notre artillerie a pris énergiquement sous son feu des détachements d'infanterie hi lemande. Par ailleurs, rien de particulier à signaler sur le Iront britannique. e * * nome. 15 avril. — Olftciel : Violents duels d'artillerie sur divers point* du front. Dans le hn'.sin de f.asrhl (Poainn UDe de nos patrouilles a attaqué un poste de mitrailleurs ennemis; elle a maîtrisé les occu panls ei capturé leurs mitraileuses Dans la vallée de Voi'glio, nos détariieinents de reconnaissance ont (ait quelques prisonniers Sur le haut plateau d'Asiago, nous avons refoul# des patronillfis ennemies a coups de homb'-s ài gaz. Au nord de Cortebuio, notre canon nade a dispersé des dctaclieineaU ennemis. 1 'iin r a sBaBcoBsrrnawwrsiw» Dépêches Diver«e« Paris, 16 avril : Du Petit Parisien : — Bolo Pacha a déclaré qu'il ne serait pas exécuté seul, mais que quelques uns de ses [compagnons d'infortune pa.iageront son sort; jusqu'à présent. Il n'a pas cité de nom. » ' L'Homme Libre écrit que les récentes révéla j ftions de bolo Pacna o'nt provoqué une extra- ; [ordinaire sensation à la Chambre. Le cou-Hamné accuse deux personnalités d'avoir formé et dirigé des conjurations antipatriotl-ques-dep.uia Je début de ia guerre. Paris, 15 avrtt : Les « aflai ea » se frjnt tellement multipliées en France, depuis quelque temps, qu'il vient de paraître à Pans up périodique intitulé Les l'rocts (ie trahison* qui donnera au moins deux fois |m.r mois le compte rendu sténograplnque des débats. Le X.V8 ii'éete ajoute que c'est un des chroniqueurs judiciaires Ses pnu connus qui rédige cette revue documeutaire, Jîerue, 15 avril : On mande de Paris qu'un Conseil de* mini-très tenn le 11 avril a décide tiue jouriutux no pourraient' plu» para.tr que 'lutUre f o s nvr Beniame gi:r et trois fois sur quaui® ^ne i>rojx'ai- lioa visuiit Fintordioiiou ' e publier do nou-veaœx joui-nattx a éw repotiaeée. Rotterdam, 16 avril : Le Comité du parti ouvrier néerlandais a décidé le préparer une grève générale pour obtenir un merfleur ravitaillement. D'autre part, ii réclame la dissolution des Chambre®. Christ.iania,l5'avril : On annonce la fondation d'une o-impa-g-nie norvégienne de transjs»rt« a riaia. La nouvelle eniraj>rise »i propos»^ d'or^-*.us«r un service aéri^o entre i'Aja^ieterns et 1* Norvège, d'une part, entre Chr»scit;ua e' CopcntuN?u*» d'autie jmit. Ou «**» ^rvira d'iiydroplanea qui pourront emporter s s 10 agers. I e prix du voyage, de i hv*a- tiajiia À Copenhague, s» ra de 200 oouronoes. • * Berne. 15 avril : Trente officiers de la garnison de Porto ont été arrêtés sous l'inculpation d'avoir fomenté un complot contre le gouvernement. Le ministre portugais des chemins de fer a pris des nissuies pour prévenir une giôve des cheminots* Ph i 11 fa GAZHTTE n'existe pas ? J'ai euteudu dire quatre-vingt-sept mtlle sept cent soixante-sept fois au moins la reconnaissance, « ça n'existe pas >. Voire I Je n'irai évidemment pas jusqu'à dire que la reconnaissance est un sentiment qui court les rues, mais j'ai tendance à croire qu ii n'est pas aussi rare, que certain» piaisem a l'affirmer, dt ie rencontrer. Il y a dwa uninieux beaucoup, certes, mais les ingrats, au sens complet du mot, ne forment pa», du moins je veux l'imaginer, lu masse. L'humanité u'em du reste pits tellemeut belle en soi qu n (aille saisir toute occasion qui se prévenu Uc l'en* iaidir encore, et tout au contraire fuut-11 n« jamais négliger de la faire apparaître en beauté quand U échet. Or, il écliet deux fois au moins en ce Jour-ci qui porte la date du 10 avril, et je vais voua en fournir, avec votre ag ément, la p cuve U y a trois jours — pas davantage J ai Signalé la lamentable situation dans laquelle se débattait une jeune filie atteinte de • »Ori-culose. Luire parenthèses, je si*s jp-mx ^ constater qu'une fois de plus — on s'en n i* ha compte à jeter un regard sur notre • Caisse des Malheureux • — mes lecteurs et nivs lectrices ont bien voulu répondre û mon app*4 Mais des ettres qui me sont parvenue» à .a suite de la publication de cet appvl. le veo* retenir celles-ci dont je vais vous mettre certains passages sous les yeux : — Cher vieux Mendigot, j'ai lu l'article dan* lequel vous signalez l'état précaire d'un»* jeune fille tuberculeuse qui suit le traftement connu »ous le nom de traitement pneuttto-Uio racique. J'ai suivi moi-même ce traitenifiit-Les résultats ont dépassé toutes me* espérances, mais je puis dne que si Je suis gue t aujourd'hui, c'est tout autant a la sn aumen talion qu'à ces insufflations d'azote que je dvi~ ma guérison. La suralimentation a pui.-s«'nusinent aidé à 'eur action. Je coaiprenu» d'autant mieux les angoisses «le votre proie,-éc iniv je les al éprouvées moi-même, ayant j a dix mois dans un instftut ou j'ai pu me rewtr» compte que sans la su; a liment ai ion l> procédés thérapeutiques les pius scier-1 fi -u •-échouaient devant le mal. Puisque v««n> v.>u» êtes attelé à l'ingrate besogne «le qn< i;.: - :• r faites donc le cas échéant ressortir crti ' v- i -,;é* là. ^ii risque de «raser» vos lecteur*, ti ,f> leur que les souffrance-» de la tairu eli«-suic .. uc sont rien auprès ues angoisses qu'^pr'-u • le? tuberculeux qui se voient d<' . ; r tu.h gine-t-on supplice plus terrible que c- i.: >•■ savoir et de penser à tous les mom - s de -» Journée — et de la ouit — que l'un a. h • pas a pas sur ie cheMiu qu> mène au i i ;.e lié.et Grâce à la suraliuiHritatkm u. • adjuvant au traitement que suit ce;?> 11)le et que J'ai suivi moi même, }•- pu:- m-considérer co time (ruérl. Voulez vt#us lui la. •«. parvenir les cuiq francs — modeste oo. e — que je Joins a nia lettre? An I si j-' n !•»:»■• faire davantage l... Oue les tuberculeux qui ont e<i la chance de guérir se souviennent que, se Joignant a ceux de vos Iccteu s qu; ont accoutumé de répondre à vos app 'is, ♦ u fassent autant. Puis Je, Monsieur, vous rappeler que je ne suis pas un inconnu p«i..r vou»T Je suis venu vous voir un jour. Il y a longtemps de ceia. J'étais très pauvre a >■--». l'argent me manquant pour acheter v--. chaise longue qui m'était nécessaire. Je n'ai pas oublié. Monsieur, je n'oub ie ai ja mai* I... • Vous voyez que ia reconnaissance n'est f»aa toujours lia vain mot I Peut-être — je vous ai parlé de deux lettre* — vous souviendra î-i! qu'il y a quelques ni'- » J p voua ai signalé la misère dans laquelle se débnnaifun Jeune peintre qui ne manque nas de talent. Vous voua êtes intéressée à lui pi j'ai pu quelque peu lui venir en a de. Or, voici la 'ettre qu'il m'écrit de son cfr.é — Puis Je m6f permettre. Monsieur, d-.: vous offrir, afin de venir en aide à cotte « Pau fille » dont vous nous ave/, dimanche conté i* triste histoire, une de mes • croûtes» contre la remise qui vous aérait faite d'un b<! ci ' vingt-cinq francs, ou davantage? LVchau.'/e me parait fort faisable, et sans doute suffi •; t-11 que vous annonciez dairs votre journal qu'un « rapln » vous a fa't remettre « un c!»ou. du pain, quelques carotte*, de* poireaux r* des pommes de terre, le tout sur ton*, a-.ec l'espoir qu'il se trouvera quelqu'un pour voua, passer, en écfiaime, un louis r i une thune ». C'est peu, maii ça représente*V>ut de même quelques omelettes au jambon, et par le tet».?* qui court... Vous ne pouvez pas refuser m i offre. Vous avez fuit tout ce que vous avez pu pour me sortir de la dèche, et je dois bien, n-fût-ce que pour compenser les dérans-en^nt* que je vous ai occasionnés, cette petite c >ni pensation à 'ette malheureuse Jeune fille . Rien entendu, si von* pouvez, pu échanie* de ces légumes, obtenir un nomh e plus considérable d'omelettes, j'en serai ravi. Chez ça va toujours coud cou ça. J'ai pu trouver dans le courant de la semaine écou'ée, utre cinquantaine de francs qui m'ont pern H» d' * corder quelques douceurs à ma f^mtne ma lade, et peut-être la semaine présente m'ap portera-t-ôlîe quelque nouvelle et betiMiâ* surprise... > La reconnaîsMincs, oui ou non, ça ex!ate*t-nT La Petits Place. Dans le* milieux officieux et officiels «.q l'on se préoccujie de l'esthétique de î'« \î!If de Bruxelles, la question de la Pefctë-Pîn e»l à l'examen. Que fera-l-on j ur ie trier veilleux ein place nient s< avantage»* conquis S. la [>lace où s'élevait ia Grande Boucherie? ° i attendant qu'on .a inam à la restauration des admirables p*lti-tes façades, dont on ue soupçonnait guère l'existence, il esf opportun de s'occuper i* la Petite-Place elle-même. L'idée d'y mettre un square fleuri ne peut être envisagée. *2n effet, ce genre d'ornementation était totalement inconnu ^ l é-f>oque où la Grand'Place f it construite "t l'établissement d'un square moderne serait donc un anachronuiine. Un autre projet a germé. Celui d'entourer le terre-ivlein de quelques pilastres dans le goTtt ue ceux qu» entourent le Petit Sablon. Les pilastres se** F raient, faut-il le dire, très espacés et ne ligneraient en rien la circulation Ce serait es qu'on apj>elle eu ternie d'archéolog'-j, de* « bailles » ; qu'on se rappelle les » l>a Iles d» fer »» dont .-e glorifie la ville de Matines. Lee projets rie sont encore qu'à l'état embryonnaire et la Commission royal * des numents n'est pas encore appelée à donner son avis. Tous lea mriiutes vous le diront. Il n'y a qu'un remède contrt les affections de la gorge. d*s bronche» on de* poumons, et c'est le Hhnrnol, le meilleur ttéM» f octant des voies respiratoires. lOolSH Lu beau four pour tes goszc*.... Vous eus-ez dû voua trouver vtardl à la porte d'une de» écoles de l'aggloni''ration bruxelloise j»our assister à un oh r-rnant spectacle. Uu ravoo de borvlie;»r wtm-celait d:wis les veux fies goeees. Ce qu« cela es avait raseasiéa, ce «•r»'* morceau < f, chocolat et cette bonne oouque eu plu* d» leur bibituelle fasse de soupe ou d« c +r l D aucuns se jwwsa'eni enooiu ta maîu sur la fioitrinc — l'amusante mimiqno.t — se pou ri chant le- lèvre* avec bt mine vouloir encore recommencer le* a^nie* «ie la matinée. Kt s éloignant en petit* i r >u-animas, il* commentaient à Hir m*-uière ce que l'institutrice leur avait dit aa au je* de ce be*u jour du 80e anniversaire d'un bel/^e, grand pir son travail et *a ^MévéoMioe, faaétfeiir du Oemàté National Koreredl 17 Avril 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 6* Année. —TB* 1227

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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