La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 07 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bk16m34h92/
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PRIX DES ABONNEMENTS t mois (févr., mara), tr. 7.60 jl mois()èTT.) Ir. 3.80. [M demandes d'abonnement sent reçues exetusi-ve.neid ;«jr les hinjou» 51 (m (W«" Us rjolanxations contenant les abonnements dot von Dre cubessiis ixolusivement aux bureaux de poste. 4D9IINISTIUTI0N ET REDACTION ; fflonUane ^ï-Horbes-PotiiBir.., 31, Bruxelles. PRIX DES ANNONCES Ptûtes annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclame* avant les annonces, la ligna, tr. ^i.50. — Corps ém journal, la ligne, t. 7.6 i. — Faits dtver U ligue, ir. 6.00. — Nécrologie, la ligne, ir. 3.£t> — (xJtn dss Eleveurs, A vus de sociétés, Annonces noiariales, la ligne, ir. 2.<uO. Sureïvt 3e 9 e \t I0ufes "treetia# »t Maioistritloii : ££ 'S J!,™ "f| #os monsssÉe. directeur LA GUERRE 1,311" jour de guerre A Eien à signaler. ^Négociations de paix Brest-Litovsk, 4 mars : Lorsque la délégation russe reçut, le 1er mars, les projets du traité de paix avec ses annexes et des traités complémentaires, M. Sokolnikof ' déclara qu'il renonçait à le» discuter en commission. Le lendemain, le président et plusieurs membres de la délégation russe se mirent en rapport avec le» délégués des coalisés jour se renseigner sur le détail des projets, mais ils n'exprimèrent pas le désir d'y apporter des modifications, et d| commun accord on fixa le 3 mars comme date signature des traités. Le 3 mars, à n heures ,'aj matin, les délégations se réuniront en assémb^jjj plénière sous la présidence de M. von Menj, afli-b&^sadeuT d'Autriche-Hongrie. Les lettrqr fe créance furent examinées et trouvées en règle. D'un commun accord, il fut décidé que M. voh Kulmann et le comte Czernin signeraient les traités à Jîucharest. Le président de la délégation russe fit ensuite deux déclarations. La première déclaration est relative à l'article 4, paragraphe3, du projet du traité stipulant la renonciation de la Rvreie au droit de s'immiscer dans le nouvel ordre de choses au point de Vue du droit étatiste et du droit des gens des anciens districts turcs de Kodjfr-han, de Kars et de Batum. M. Sokolnikof déclara que ces modifications étant introduites sans consultation des populations intéressées, la Russie ne les acceptait qu'en protestant. La deuxième déclaration du président de la délégation russe consistait à dire que l'ultimatum allemand ayant trouvé la république russe en état de démobilisation, la Russie était forcée de s'y Soumettre et de signer les traités qui lui soqt dictés. — Cette pai», dit il, n'est pas une paix pat" compromis. Les peûpîes limitrophes do la Russie seront soumis à l'influence de l'ennemi sous un prétexte tiré du droit qu'ils ont de décider de leur sort. De même en Finlande et en Oukraine, la Quadruplice appuie les efforts des ennemis de la révolution. La Russie a été violentée par la rupture de l'armistice : <Jle signa le traité de paix après avoir vainement fait appel aux Ouvrier^ allemands et sans négociation. L'ambassadeur von Merey a exprimé ses regrew de ces déclarations : — Les délégations de la Quadruplice, dit-il, avaient espéré et auraient désiré que pour le dernier jour les négociations fussent empreintes d'un ton plus pacifique et plus conciliant. En réponse aux critiques do la délégation concernant les stipulation® relatives à Redehan, Kars et Batum, je lui ferai remarquer qu'elle aurait eu tout le temps si elle l'avait voulu de négocier à ce Sujet et de fa Le valoir leurs raisons en faveur d'une modi4 f. va ion. Ayant accepté les projets en bloc sans les avoir discutés en détail, ils n'ont pas le droit de se plaindre et en portent seuls la responsabilité. La plus grande partie des documents avaient été discutés en détail au cours des délibérations antérieures. Si plus tard la délégation russe a renoncé et persiste en ce moment à renoncer à la discussion, la faute en retombe exclusivement sur elle. » Dans un long exposé h l'appui duquel il a cité de nombreux documents historiques, ethnographiques et géographiques, Ilakki Pacha, président de la délégation ottomane, proteste contre la première déclaration de M. Sokolnikof. Le général Hoffmann proteste ensuite oontre la. prétention de soutenir que l'Allemagne a violé] l'armistice. Il rappelle les déclarations faites à la; séance plénière du 10 février par M. von Kûhl-d maxin qu-i à ce moment là a nettement précisé^ qu'une rupture unilatérale dee négociations paix mettrait fin à l'armistice automatiquement. 1 — M. Trotzki, dit-il, a accueili oette déclaration; s*.us protester. La démobilisation russe n'a pa\ commencé à la suite de-l'ordre du 10 février; elle se poursuivait en réalité déjà depuis de Ion-g nés semaines avant, et en fait l'armée russe était immobilisée dès le 10 février. Plusieurs semaines s'étaient écoulées depuis que la direction de J'ar-f mée allemande savait sur combien de kilomètre» les troupes russes n'occupaient plus leurs position»,\ et cette circonstance était tout aussi bien connue| naturellement par le gouvernement russe. » L'ambassadeur von Rosen prend ensuite la parole : — En décembre et en janvier, dit-il, la délégation allemande a loyalement tenté d'arriver à une paix par accord. Sans faire valoir les droits que ses conquêtes assuraient à l'Allemagne, elle est allée au-devant des idéals de la nouvelle Russie. Malheureusement, la délégation russe n'a pas voulu ajouter fol à l'honnêteté des intentions allemandes. Entrètemps. les circonstances et naturellement aussi les exigences de l'Allemagne se sont modifiées, mais aujourd'hui encore ces exigences sont très loin de faire abstraction de la situation. La délégation russe se trompe quand elle prétend qu'on l'accule à ^'obligation de se prononcer dans les trois jours. L'armistice ayant duré près de six semaines, jusqu'au moment de la rupture des négociations, 1e 10 février, ce n'est donc pas trois jours, mais six semaines et trois jours qu'on a laissés à la délégation ru«so pour décider si elle acceptait ou non les conditions de paix. La Russie n'a pas été forcée à la paix : elle était libre d'accepter les conditions allemandes ou de continuer la guerre. Dans sa déclaration, le président de la délégation russe a parlé des ouvriers allemands, comme s'il se figurait qu'ils attendent que l'étranger leur tracé leur ligne de conduite et leur de une des instructions quant à l'attitude qu'ils doivent adopter chez eux. Il ne connaît pas l'ouvrier allemand. L'ouvrier allemand c-, le même homme qui depuis quatre an« défend sa patrie avec abnégation dans les tranchées. S'il a des critiques à formuler sur l'armée allemande et sur le "cuverne-nient, il les formulera chez lui devant ses conci toyens : .croire qu'il a besoin pour cela des conseils du dehors, c'est lui faire offense. » Après un court discours de M. Tontchef, président de la délégation bulgare, une réplique de M. Sokolnikof, qui n'a fait que r4i -éter ce qu'il aveit dit déjà, et quelques observations de M. von Rosenberg et dn général Hoffmann, la séance a été suspendue à 2 heures. A la réouverture, qui s'est faite à 4 heures, il a été procédé à la signature du traité de paix jusque 5 heures, puis à celle des traités complémentaires jusque 6 h. *1/2. M. l'ambassadeur von Merey a pris alors la parole : — Je ne veux pas, dit-il, après l'acte solennel que nous venons d'acoûmplir, négliger d'exprimer le sincère espoir que la paix signée aujourd'hui permettra aux peuples de notre groupe de puissances et à celui de la Russie, qui ont été en guerre depuis plus de trois ans et demi, de reprendre peu à peu leurs anciennes relations amicales. > Après quelques mots de remerciements à l'adresse du bureau et des interprètes, M. von Merey a déclaré closes les, négociations de paix. * • * B erlin, 5 ci ors : . Le traité de paix avec la Russie étant Sgne, les d-l^gtués .allemand», austro-li-jn-gïoia, bulgares, turcs et russes ont quitte Brest-Litovsk^ dimanche et lundi. La délégation russe e*t partr'e pour Pies- via Dwinak. Le conseiller de légation Schiller r©ste provisoireaient à Bresij-Litovsk en qualité 1,0 repn'&jntant du. département des affaires étrangères auprès du commandant en che? dos armées de l'Est. a t- *** oofia, 5 mars : A la Sobranàé, M. Rûdoslavof, p**sidttiii «u Conscnl des ministiOa, annonce, au milieu de l'approbation gén&ralo, la conclusion os la paix aveo la République fédéra taye russe ; 1 il invite ensuite M. Toutsohef, ministre des finances, rentré ce matin, do Bucarest,a apposer la marche des négociations aveo la Roumanie. 1 I • ••• Berlin, 5 mars : . , , On estime dans les milieux parlcmen-tairas quo lo troiuS do pais entre Ui Qua-drup'.ïoe et la Roumanie sera signe cca jours-ci. Los négociations sont secrotcs. On dit qu'elles se iioursuivent favorablement et ont pour base la cession de la, Dobrouil-soha, à la lioumanie. D'autre part, les nè. gociateurs tiennent compte dos desiiierat» de la lïouin&nio en Bessarabie. Milan, 5-* mars : On. Hîtfnde de Jassy au „Seco!fe^, : ■Lo gouvernement roumain a convOXJué !q ^Parlement eu session extivorctincUre îe >-;$ * préliminaires de paix avec la Roumanie. Ber m, 6 mat S : Ou mande de Bucarest à la daie du 5 mars : — Aujourd'hui à 7 heures du so>r, au cfaateau Bustea, les pHéPLipw-teaii-iixs de ia (^uiadlrupûiXîe et le ^1.' napo tv^iiliaixe roumai^j ont stigné lo ti*aité suivant : — Animés dm disir oommun de mettre un terme à l'état de guerre ax.ist.int entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie t la Turquie, d'une part, et la. Roumanie, d'autre part, les souisii-ga.s : MM. Llk'h.-ri von Kiililmann, secrétaire dJE«lat des aifai-r&5 é'.ranjgère^, pl ïaipotïeniLairo ad^emand j comte ôtfcokar Cteen-nin, mi:.istro deôi afîai-ros étrangères, plénipotentiaire aiutro-hoiu grois; M. Momtschiloff, viee-pTésideot de la [ bobrû-nié, plénipotentiaire bulgarej .S. A. le grand-vizir TalaM Pacha, plénJi;pote>tiaire (jirc, d'une part, et M. C. Ar^en^oijanu, plénipotentiaire roumain, dJauitre pnet, leur« ! lettres% de créance aj-anti Clé reconnues en boaoe et dua forme, sont tombés d?aceord pour décider quo le traité d'armistice signé à Focsani 1Q 9 décembre 1917 er- d-inoiicé le 2 mars étant venu à éoiiéaaioe le 5 mars 1918, une nouvelle saispensiou cî'arjneS d une durée de quatorze jours prendra, cours le 5 mari 1918, à minuit, avec fa-ugfr5 de la résilier trois jours avant son échéance. Les sou^gniés soat parfaitement d'accord sur ce point qu/au cours de co dêîa', la paix définitive s>3ra conclue sur les bases suivantes : 10 La Roumanie cède aux Puissances ccalïsfcs la Dobroudclia jusqu'au Danube. 20 Les Puissances de la Quadruplice veilleront ; à ce que la Iiouinanio puisse so servir des voies ' commerciales qui conduisent vers la mer Noire, vii Conslanza. 30 T.a3 rodtificatlons do frontières rv.jstro-fcon-groises-roumair.es exigées par l'Autriche-Hongrie sont concédées, en principe, par la Roumanie. 40 Sont concédées de même, en principe, les mesures d'ordre économique qu'impose la situation. 5® Le gouvernement roumain s'engage à, démobiliser sans retard huit divisions nu moir.3 do l'armée roumaine. Le processus de la démobilisa- . tion aur;v lieu concurremment se ;s lo direction du commandement suiiérieur du groupe d'nr,.n'a s on Muckenson et du commandement supérieur do l'armée roumaine. Aussitôt que In paix ^era vi-\-blie outre la Russie et la Roumanie, les autres parties de l'armée roumaine seront démobilisées,, pour autant qu'elles n'auront pas h assurer la > sécurité à la frontière russo-roumaine. 60 Les troupes roumaines évacueront immédiatement les territoires de la monarchie austro-bon-groise qu'elles occupent. 7„ Lo gouvernement roumain s'ongage fi seoon--di»r de toutes ses forces le transport par voie ter- ^ ré© K Odessa de troupes des Puissances coalisôos. ^ , par la Moldavie et ia Bessarabie. 80 La Roumanie s'engage à renvoyer sans re-jj ; tard ies officiers dos Puissances ^en élat do guerre . ; avec la Quadruplice qui sont encore au service de£ jj l'armée roumaine. Los Puissances de la Quadruplice délivreront des saul-conduil* à ces otfieiers. 90 Le présont traité entre immédiatement en vigueur.En foi do quoi, les plénipotentiaires ont contresigné et scellé de leur sceau le présent traité. , Expédié en quintuple exemplaire \ Basîea, 1« ! 5 mars 1918. (Suivent les signatures.) LiBTwS-ff pSHlSï Pari®, 6 mars : Lo „Tecnp>s ' reproduit la dépêche ofi'i-cieuse suïvasi'e ce Tokio : — Lo oha^ régtnant en Russie place lo Japon dans l'impossibilité <Ïï prendre un0 décision; pour oe motif, le Japon n e>t pas à môme en ce moment cio commencer son activité militaire en Sibérie-♦* ♦ Genève, 5 mars D'après des informations de Tokio, i'ui-timatum japonais ne serait pas adressé à la Russie, mais au goai-vernemieaat Jjolclie-viste. On attendra vraisemblablement !e Moment où l'ambassadeur ja|)onais seivi hois de l'atteinte du gouvernement boiohevi»ie pour envoyer l'ultimatum. Celui ci se basera sur le mandat do l'Entante tendant à considérer toutes les d'tnarches des boî^hc-vi.<:es, jusques et y compris la conclusion de la i>aix s"pai^e tle Urest-L' iO \ sfr, comme une manoeuvre hostile aux Alliés. * * ♦ Londres, 5 mars : I^e „Daily Mail" appi*end de Washington que l'attitude du Japon ooîisid*'r'e généralement comme une défense coçitre l'Allemagne- Le Japon est prêt à s'entendre avec les Alliés, principalement avec l'Angleterre, sans toutefois faire abandon de ses droits. Le Japon a particulièrement ■ on vi o los matières premières qu'il pourrait tirer do la Mandchourie ; aussi conti- ; nue-t-on à Washington à observer le plus? grand calme. On ne désire y assumer au-S. oune responsabilité et l'on s'y intéresse g beaucoup la création de républiques li-| bres en Europe crientole, qui seront ^ natiir^ à protéger le .Japon contre les a-tta- i ques allemandes. C'est pourquoi on re-j greite l'effondrement rie ^a. puissance bol-c'.ioviete. Le Japon se trouve acculé h cet^o alternative : ou bien adopter le système allemand de la force, avec tontes s^s conséquences catastrophales, ou bien se plier jxlus intimement au droit international. La diplomatie américaine a très clairement exposé cette question aux dirigeants japonais. Londres, 5 mars : • On mr.née de Washington au ,,Mancnos-lor GuaiKlian" ; — Jusqu'à présent, rien n'a eîicore transpiré au sujet des intentions de M. Wilson concernant l'action projetée par le Japon ; eu Sibérie* L'opinion qui prédomine dans ; l'entourage do M. W»lson est qu'il serait j infiniment préférable pour la Russie do poursuivre son propre, salut, si cette possibilité était- démontrée. 11 ne faut pas perdre do vue, en effet, que l'action du Japon serait de naturo à provoquer une grande irrita- j tion en Russie. » • * Washington, 6 mars : On estime -tuo l'inL : vention militaire du Japon «a est imminente. Jusqu'à pr^yrnt, U go-ivfrnesr.e'.t américain ar'ft fait auvouo uouluxolkjii ik vo 3ujvîii. o diplomatiques sont davis que, vu l'urgence,.'* îe Japon inaiehei^ rapideuent, tout en continuant à négocier avec les Etats-Unis et l'Entente sur l'étendue et les buts do son intervention. * * Londres, 5 mars : On mande de Washington au «Manchester Guardian-' . — Dans l'entourage immédiat du président Wilson, on dit que e?lui-ei s intéresse inf> aiment plus la situation créée à grad qu'à ©elle Oré e à Kharbin et Vladivostok. Toute son attention se « on centra but la préoccu|Rition que la ilussie se laisse aller à faire un pas décisif dont les suites seront irréparables par Li rôvol.ivion. Dana les sphères' g o u v em euiontaies umiti-caincs, on estime géjiér:-liment qu'il n'ap-nérlicnt pas au Japon .de rétablir l'ordre en Extrême-Orient. C'est une tùche qu> in^ c^mbe aux Eusses Sux-iu iuos. On cr-;it que iM Wilson est tenu parfaitement au cou-flinn des intentions des sphères dirigeantes de Pétrograd, étant donné qu'il est dcctieirre en relations constantes avec elles. Les membres ds la Commission d'enquête américaine se trouve.it, d ailleurs, <31 c >ie en •Eussie et les communications télégiuphi-quos ontro la Russie et les Etats-Unis, n'ont pas été interrompues. ♦% Londres, 5 mars : Le „Dailv Mail" annonce que les népy»-ci£Vtik>n6 concernâtit 1?iuti^rventionj dti J:i),.on en Sibérie seront probablement terminées d&3 demain. I^s amb,;ssa-:7e'irs de Grenaô-Bretagne, do ïYance et d'it'lie à rlo 10 avaient déoiviié hier die faire dos dm-rc: es communes et (îe pri^r lo Jaç-.ou do prendre ttes mepiuros pour prtt'^er les intérêts de l'Entente m Silx'rie. On r.o cro^it pes q«e l'ambassadeur des Etats-Unis s a-^.cicra a cette démarche, mais il est ec^enOu qu il n'y fera pas opposition. * * New-Yorlf, 5 mars : L'Associated! Prcs^ annoncé que ks Eta's Unis sont d'a.-oord en principe avec le Japon, li Grand->Bro^gno e' ^es alliés >ui' l'intervention en Sibério- Les détails ne sont pas encore arrt^^s. JL,a çfuerre navale Amesterdam, 6 mars : L^ÀlgVCfteei't a^pT*2Wî quo le navire do guerre hollandais „Heitog îleu-drik" a été surpris piir un ouragan à 300 mil es à l'ouest des îles Feroë. Le navire a eu des avaries et a perdu cinq canois. Il er^) retourné j'oux îles Féro^., où les réparations provisoires seront effectuées, après j quoi il s^'j-a remorqué à Nieuv,ediepi le port de guerre hnllandiais. Washington, 4 mars : Pendant lo deuxime semestre de 1917 la 1 flcito riiârf^iande américaine s est augmentée de 309 navires, non compris les grands navires allemands, comme le *,,Vâterland", 111-corpor-s dans la marine de guerre. A5VTÊR3QUE Washington, 5 mars : La Commission sinntoriale des affaires militaires examine un projet do loi donnant au Président le contrôle de l'industrie du bois. Les événemîîats de Ilussie Stueiviivjlm, 5 mars : Les ordres dosais ces wours derniers par . PlufiiUtiiU fcôoioigïicfliv d une grande inquijiwdy et d une intense nervosité provoquée surtout par ies menaces d's socialiste^ ? révoluflioiinioares. L'insiriuit bmuiny se ro.^j i nettement compte que son règne touche à sa (fin et qu'un gouvernement durable ao saurait reposer sur la teneur, l.e nombre des adver^iiros des miximalistes s'accroît môme d'uis la classe nécessiteuse. Depuis la chu>e du régime t^r tt , on n'avaût pas cacoio vu q^-'ier tîcs aire triions dans les quartiers ouvrier*, ce qui se voit aujourd'iiui. ♦ ♦ Stockholm, 6 marcs : D'après une nouvelle de Pétrograd, les fuioien-s ministres dm gouvernement provisoire, MM. Teceteheako et Kich.viue, ont été mis en liberté sauieP'i 1 eoii^itioii do se tenir pr i s à comparaîtie devant io tFibu-na.1 révolutionnaiire. * * + Copenhague, 5 mars : C'est par Centaines que îe® Anglais quittent Pétrograd. Des milliers de bolchevik tes, venant de lie • :»1, sont arrivés à Helsingfors. On appreiînl de PétiX>grad qpae les r'volu-ftionnaèiei, les aumirobisics et les comrnu-nisito^ s'agitent beaucoup pour f:»ire reprendre les hostilités, i/e leur o.ji.5, les socisu..-révoluti>n£Kiiires exigtcit que le pouvoir pasâo aux mains de la Douma S'Empire. Déjà les anerchiefes forment des batt^iWons de gjuerro qui portent d'ranoautr noi;s comme em-Ù'mes. Un coii^ ris bolcliCviste a été convoqué à la date du 5 raar-?, a-ee commft pei-.ifc principal à l'ordre v.u ,n-ur : re^'^'io du programma du parti. Un projet do diïs biens de a-.t profit «8 c : >, vs ai 1 | ; ; v a ét é dép os é. J^ancrort-sur-lc-J^ein, 5 mars : /T>u c, ri*espondar.t à * Stockholm, de îa %,Gazet.e de Fi-ancfort^ : — Les Anglais qui quittent Pétrograd et, les autre" villes russes se dirigent estensi-': bleraent et eu.clusiveinent vers Arkhangel. t Il appert d'informations repaies de ce côté,I que des projets ont été formés peur fonder,* so;:.- 1 insryirat'ou et avec l'appui de l'ArM gicierre, une nouvelle République dans la partîo «septentrionale de la Russie, av(-o% Arî'hangel comme capitale. Alors que loi port de Moerman est complètement ahan-| donné et ressemble à un village eôtier, lc| [port d'Arkhan^el présente une animation! l'extraordinaire, de nombreux navires de| commerce s'y trouvant- à l'ancra à côté <¥uni certain nombre de vaisseaux de guerre an-1 glais. Les tentatives bolchevistes pour inci-5 1er la populace et les matelots de la flotte j de la mer Glaciale au pillage, ont. téé i fin: lement étouffées. Les intentions anglaises au sujet du protectorat à exercer 'sur la future République karélienne et nu : rmane, o^pMquenf, d'api^s les hommes politiques de Finlande, l'attitude de l'Angleterre envers la Finlaude, dont el'e faisait tant de cas jadis et dont aujourd'hui i olle s est reTusée jusqu'à présent de recon- * naîtro l'autonomie. On sait, en ef'et, que j l'une des aspirations de la Finlande auto- \ home e^t de s'annexer la Karé'5o orien-lale, ! âiabit/e exclusivement par des populations finnoises, et, d'autre part, do se r^servei-Un port sur la mer Glaciale. Comme l'Angleterre n-'a plus, depuis l'ôoroulémeat tusse, aucun Intérêt à céiexxk-e dans la mer , de gla««, 011 coBstaie «n Fmlonde aveo 'i' 'lll« ClUllui-gu. 'J11 i'"» tio de la flotte anglaise soit immobilisée eu Finlande. •% — Cope«aa.g\*e, 5 maw » Ou înaaudo de potrograd : — Le 1er murs a oto sogné, entre le gou-vernemeffiit da petrograd ou le gouveinoment socialiste d ildsingfiirs, une convention réglant lue rapiports entre les deux gouvernements; elle st'-pu^e outre autres l'évaeuaiiou immédiate de la Finlande par les troupes russee. D'autra port, un télégramme de Wasa annonce que trois ti'aiujs txxucbus de m-Helo's russetà soîit ^partis d lieisi igf rs poar PéUo. grad. Les Iftiesfis sont très ini.îuiet-> au au0e. Uu sort de leur flotte c»e la. Baltique bio-(juée par les glaces dans le port de Sve -borg. Ils ont 1 iurcenition de tenter die débloquer trois croiseurs cuirassés. * • * fctooklolm, 5 mars : On mande d'llelsingfors au „£tockholms Tidmngea" : — La t rreutr semée par La" Garde Kouue a atteint son iioint culminant à la suite de la nouvelle de l'approche des trompée allemandes. Le gouvernement révolutionnaire semble rassembler ses dernières fiorœs poui tenir le plus longtemps possible. Cinq miiU soldats et gardes routes se sont enfuis d<a Rêvai et sont arrivés à Helsingfors. Le „Social DémokrateuJ' est d'avis qu'il est certain que les Russes remporteront la victoire si lo? Allemands n'interviwiner-it pas. * ♦ * Pétrograd, 5 mars : On manda officie ljmont d'llelsingf ors . — A Nikoneistad, l'ancien Sénn.t bom> geois a tiîfc arrêter pour être d: f rés aux tribunaux de guerre les membres de la Garae Rouge et les civils qui refusaient de recon-naîtire l'ancien gouvernement. Torniéa e^t en ce moment au pouvoir des contre-révolu i'onaiairee. y Karekkonuni, dans le nord d© la 1 i 1-lancBe, a été occupée par des cuutae r jvolu tioauiaires, mais a été reprise le lendemain presque sans combat par les troupes révolutionnaires : la G-arde Blanche a subi lV unt défaie oomplèite; 440 oontre-révolutio*.naines, dont de nombreux étrangers, ont été arrêtés et transférée & Helsin^îors. ■» * * Crr'enbaxfue, 5 mars : iLo corre^Txmdaut du ,,Doc ail Demokratan'', arrivé à ITelsingfors, transmet les déclarations fnvivantes que lui a f lies le commandant. do la citadelle de Sveaborg : — A part quelques milliers cB'énergu mènes, les troupes russe? qui se trouvent er Fiiilande garnit une attitude neutre, m;-i cette situation changerait coimplètemort ?i l< .«r-énéral Mannerheim réussirait e. ma relia-de F avant. Dans ce cas, les Russes d fen draât comme un seul homme llelsingf ors e Svoaborer. Mann^rheim «=e trompe ti^n^e-ment s'il s'imagine qu'il aurait partie gagnée après avoir battu la Garde Rougre f n landaise. Svenborg e^t en c'tat de soutenir !a lutte contre lui. nerrièra ca->œis d-la. forteresse eont massés- 70,(XK) soldats et matelots. * ♦ * Berlin, G mars : 1 Un „GaaeU» dg l'^VUema^ne d'u Nord' as®ore que l'cncpéd^iom allemande envoy m ! laos Ir»? îles d'Aland n'a ét') dvci-l.'e qu i la. suite des nrîrente« demandes dte secour: du WMrvernomeat. finian<5ads. —. Personne, dit-elle, p^s m^o h Sué t doîs, n'a séri^ueemesit mis en doute le d-ro dg l'Allema-fçne dn se rendre h 1 invit'ï tioi • rersante du gfTTvemewisnt finlandais et !": joumaux suédois efix-mêmes owt reconn "io le dr^'t d.> 1' \remn.gne de dé^a-oue dans les îles d'AIand ne peut f'tre contesté L'Allemagne ne mettra .aucuns eitrare^a-^(,s îles à l'œuvre su^Vro de seeov.rs. ; laquelle elle accorde toute sa sympathie Quant hj la Rn^i^, e'lrt s'est en/ 'gée r!1 le traite de paix à retirer ses troupes de* ;'e? d'.s,''and et de toute la Fialand»» : s elle ti\.t ses engagements, aucune difficuJ{ no pourra s'élever entre los troupes aile mandes et russes* en Plulanoe. I/Allema^en ne s'immisce pas dans les affaires intérieure !o ki Finlande, elle se borne à donner a\ gouvernement finlandais 1 i ide qw'îl rlcLume DÉPÈCHES DIVERSES Paris, 6 mars : D après le „Matm", la nouvelle conTo-i-ence do guerre tics Alliés aura lieu le 2S mars, à Versailles. Les points principau_\ .ie 1 ' ùi-dxc du jour seront la cem-'ère not< l.o M. Wilson, ainsi que la question roumaine.» * * Paris, 6 mars : I43 Conseil des ministre^ a approuvé 1 l>rojet de loi appelant sous les drapeaux 1: classe de 1919. Lo projet va être soumis : >a Chambre. * n * * Pari», 5 mars : samedi a eu lieu la réumon préparatoiri à la constitution de la fifeuo de 1 Actioi républicaine, qui se piopose do combcitf,re 1: propagande réactionnaire. Certains d'-putj •lu parti radical socialiste fout partie cl cette Ligue. Le comité chargé de rédiger le statuts se compose de M. Buisson, presiden de la Ligue du Droit do l'homme; M. Dai !>;er,, qui est l'âme ^ll nouveau groupe; M Touhao-x, secK'tûre de la Fédération du tra vail; M. Vi tor Marguerite, homme de Ici trœ, et MM. Rena.udel et Pressemane, dé putés social:stes. M. Merheim, chef du Syndicat des ou vrieirs m-éte llurgietes, sollicité do fuir» partie do la nouvelle Ligue, a refusé sou prétexte qu'elle négî ge le pointt qui tient h plus cœur à la classe ouvrière, c'est-à dire la question de la paix. * » * Parie, 5 mars : A l'occasion du résultat de Veinqulte fait* au sujet d/i contenu du coffre-fort de Flo ronce, M. CafHau<x a adressé une leVrc ou verte sou ami et défenseur, M. Ceccal^î [1 y dit enJjre autres : — Tout s'écroule aujourd'hui. Comme ji l'ai d'claré le 22 décembre à la Cnambre j'ai los mains net os. On a fouillé dans ci mystérieux coffio-fort de Florence et l'on t < tù forcé de remettre Montes les valeurs à mi d sposifekm. Ce résultat confirme de façoi -elatautie tout tes mes déclarations." * * * Cologr.e, 5 mir» : On mande d'Amsterdam à la ,,Gazette de Cologne » : — lord Lacsdowne publie une nouvelle 'ettre dans le ,,Daily Tekgraph". Il dit que le discours du comte von Hertling a f Vit faire un progrès sépien® à la dirons sion. L accord préconisé par M. Balfour n< peut £e conclure qu'au moyen de délibérations nréalables et restreintes, ainsi que 1< demande le comte von Hertling. Il fam considérer comme satisfaisant- dans un certain 8€M qu« le chancelier de l'Empèse *di aoteptà les qpatr* principes ttioneés pei /sympatliie la d»'claration jKir laquelle il uc- 8 .epte de collaborer à la cr-a>'.on d'un tri- l bimal d'arbitrage international. La crainte e.primée p:ir le com e von Hert ing q.ue -a (] Belgi<iue ne devienne ie terrain de marni'u-vres ennemies s évanouit d, s qu'un tribunal international édic.era des mesures ce nature à empêcher qui que oe s t de se servir à son profit de 1^ neutralité de la Bel-gique.Lord Lanwlowr.o déclare ne pas oonce- j-voir pour<pioi des échanges de vues ne |a pourraient otie e tiamés dune façon pratique {>( ou se poursuivre au moyen de oonver»v tionôf pHnieulières. La base d un acolm-d L as t trouvée : acceptation des quatre prrn- 8 cipes de M. Wilson. Le tribunal interna- ^ tional, la question de la i eigique et e» ^ questfons terr t.>rial.es si délicates peu v eui j ^tre réglées à la satisfaction de tous par L un congrès de la paix qui se réunirait, suivant la propos.tion r'e M. L.oyd G^rge, après la Lu des hostilités. +** T/>ndres, 5 mars : Le ,,Dailv Teîegraph" annonce que, dan» 1 !e cas où ia ConveuitiOn iplan laise n abou- ,, tirait pas, le gouvernerne?^ cherchera à obt;.air l'acBié&don des membres de la Cham- , bre des lordrt et de la Chambre des Com-mimes à l'instauration du système fdéra'if dans lo Royaume-Uni. Bien jusqu'ici n'a eivcore tionspiré de 0-2 projet. *** Pai is, G mars : 0 1 M. Clémence iu a fa.it savoir à Londres r,u il ne pernutju-a pas le débarquemeut dut; d elief maximal^te Kaineaie'f, qui a été d-^s1- ' ^ jiuô .j>ar sou gouveruem'eat comme amba^s- jj > leur a Paris». Par conséquent. M- Kamen< f " tj reprendra le chemin de la T'jn.^ôe. I^e pro| pri t^ire de l'immeible où le représentant cl i » ïlomat-^'u:e bolcheviMe à Londres, I>itrvii noff, avait installé ses bureaux-, a prévenu r celui-ci qu il avait à évacuer Va maison.I.m serrures des portes ont été remplacées par le propriétaire, do sorte ou-^ fitvinoff se trouve actuellement sans bureaux. Vienne, 4 mars : I.cs représentants de tous les partis po- d 1 li'tiques se sont réunis lo 1er mars sou<* la c présidence du président de la Chambre. M. von ZeïT.cr, président du Conseil des mi- 1 nistres, a déclaré que le gouvernement fiait disposé à examiner les mesur w à prendre i pour réorganiser le l'arlement d a' oord avec 1 les partis politiques; il estime qu'il e*t né- £ .•e^.'.iîe» de réviser la Çon-t tu tion pour y :r:ver. M- von 7e'dîer a laissé los déle- ! gués dcf. partis juges de la fas-on dont te? • r .iisotu^iwiis d..-v:u»:nt o re conduites \pi s l la solution de cette >,u*i5ti-o<i p r'e la ïe, 'e f président du Conseil lira Los grandes j lignes d une revis:ou di^ La Constitution.Lee 1 députée pr-'sents feront rapport à leurs man- i dn taures sur les . propositions de M. von ; Zci -Itr. I UPlîilOiiS iiil' UUMME^TAlUËb ' ( La paix avec la Russie Du Fremdcnbiatl de Vienne : — Le projet de la itussie ùe vaincre l'Autriche et l'Allemagne pour devenu- 111 ait cesse de i liu- 1 rope a été anéanti par l'héroïsme des années dei i ( Puissances centrées et avec lui ont définitive- : ment croulé le tsarisme et .e panslavisme. Le danger de voir l'iist menacer ia paix, dont ia po-, 1.tique conquérante des Russes luxait ie cauche | mur de l'Europe, est a présent conjuré et 1. ms 1 espéruiis désormais vivre en paix et en amitié ' avec la Russie. Un fait dont l'importance est ex-1 trêmemeul considérable pour nous e^t Ja sup- ( pression d'une frontiere 'commune ent;e la 1110-naretne dualiste et la Russie. Linvincib.l.té de.s 5 Pmssances centrales étant maintenant hors d<' ^ conteste, la Roumanie se montre disposée a négocier sur la base des conditions dictees pai eiles : c'est un grand pas vers la lin de ;a guerre L'idée de la paix est en marche «t rien désormais ne peut l'arrêter. » S De la Nouvelle Presse Libre : — L'accord conclu avec la Russie marquera 1 certainement dans l'histoire mondiale .'événe-4 ment le pius important et le résultat .e plus gros 1 de conséquences de l'épouvanta y le crise .jue vient de traverser l'humanité. Ne pius avoir de frontiôie commune avec la Russie, nv plus êirc-tourinenté de l'incessant souci de voir la haine ' déchaînée contre ia monarchie et 11e plus avoir ' à s'inquiéter des excitations du pansiavisme, tel ' est le rêve que nous faisions et dont ia fortune de nos armées a lait une concluante réalité. » * * * Le Berner TageblaLt estime que somme Laite les , conditions du tiaité de paix ne sont pas dégra dantes pour la Russ.e : — Un vainqueur qui voudrait proliter de sa victoire dicterait d'autres conditions, il y a un ; mois, la Russie aurait pu obtenir des condition." moins onéreuses et iaire valoir des considérations au sujet de ia Pologne et des territoires occupés J par les Puissances centrales a ;'tist. Il appert : t clairement que l'Allemagne estime a l'heure ac- ' 1 tuelle que jamais la Pologne ne pourra faue re i tour à, la Russie. Les dirigeants de Pétrograd doivent être convaincus en ce moment qu'après ' l'occupation dos pays frontières, n ne leur restf ! plus qu'a abandonner la Pologne a son sort. Le? stipulations a ce sujet forment ia partie pnnei paie du traité de paix. Il appartient aujourd'hui u l'Allemagne d'organiser la Pologne, ia Livonie ! et l'Eslhoine en conformité d'idées avec »s aspi- 1 rations de leurs populations, en ietiant < ompte | des possibJ:tés et du degré de culture des autochtones. 11 y a lieu de se félic.ter do voir échap]x;r 1 des pays qui sont imprégnés de culture aile- , mande au pouvoir du tsarisme russe et à la ter-reur bolcheviste. Ce n'est pas grûce aux belles j théories des maximaListes que ces pays pourront vivre enfin une vie élatiste propre, mais bien grâce aux Puissances centrales, qu'on a présentées si longtemps comme imbues de l'esprit miLi - tariste et annexionniste, et qui leur ont apporté ' 1 la liberté par les armes. » * * j La Haye, 5 mars : | Les premier® commentaires de la presse hollan dais# sur la conclusion do la paix russo-allemanda ^ insistent sur ce faii que cet événement, étant ' donné sa préhisteme, ne comporte plus la signi fication qu'on serait tenté d'y attacher. En eliet lea derniers télégrammes Reuter de Pétrdgrad ne démontrent que trop clairement que la Russie a conscience de son effondrement et de son impuis î san ce. ' . — Le résultat le plus clair, écrit le Vaderland, - c'est qu« l'Allemagne, n'étant plus menacée dans 1 le dos, aura les mains libres. La guerre mondiale j i est donc entrée dans une phase nouvelle : par la s 1 conclusion de la paix avec la Russie et i'Oukraine, t ainsi que par la reprise des relations économiques qui s'en suivra, les mesures prises par l'Entente , pour hioquer l'Allemagne vont aller au-devant ( d un fifisco complet. 11 n'e6t plus possible d'affamer l'Allemagne ou de la forcer à terminer la guerre par manque de matières premières. Dès ce ' jour, une nouvelle période s'annonce, au cours de. laquelle l'Allemagne se forti£era de jour en jour au ipoint de vue militaire et politique. Et les Etats neutres eux-mêmes seront peutr-être, dans un 1 avenir rapproché, mis en mesure de s'approvision ner en vivres par l'intermédiaire dee Puissances 1 Centrales. Par oe fait, ils vont se trouver dans < > une situation moin* dépendante des pays de l'Entente, et cette émancipation économique et poli- I tique rte pourra que psjfiter au bloc d« la Quadru ■ plice. > ' lûiïifïluniqyes umcieis G&îmuaiqués des Puissances Centrales# Berlin, 6 mars. — Officiel de ce midi tj Théâtre de la guerre à l'Ouest. Arméei du foid-marjchal prince iiérifciet irppreoht ae Bavière : L ennemi a. dirigé do violentes attaque* artillerie oontre nos positions ctablios &uz rive septenlnonale die la. Ly». Nous avoue poussé par oorpe a corps une forte attaque onouoôe par les Anglais près -do Waasteu, op<*ritioas sont ae venues plu» actives ir les deux rives de la ï>carpej il en a é\é ) même au nord et au sudoue>st de saint, uentin à la suite de nos rocoUnaissances ricaces. Armées du prince héritier allemand » Duels d a-rtillerio dan* «.'ertoLig docteur*» ans la région c?Ornes, nos ietAchcineati asiaut ont pénétré dans le* trancht'e liant-lises et en ont ramené vingts-huit prisons ers. Années du feld-maréchal duo Albreoht i% Wurtemberg : Au sud du canal du Khfn à la Marne, lus la vallée de Tliann et près d'Alikircb» s Français ont été très aotifs. Est. Le gouvernement fi landais "*y3nt sollicité otro ai do militaire, des troupes allemande/g ut été débarquées d^i-us les ilos d Aland. Un nouvel ai-mistioe a été signé en bonne «t uo furme aveo la Roumanie, l.es negocia-ons cjq paix sont entamées immédiatement liien do nouveau à signaler des autre* îéâlrea de guerre. > *** Berlin, 5 marg. — Orfioi^ du soir : l' en co nouveau à signaler des <îfÉ^« snts théa'tres do guerre. Berlin, 5 mar». — Officiel : L; Empereur a envo^'é le élégramme suw ant au feld-niartohal von Himdenburg : — La. paix aveo la Kuscsie ayant été ign é hier aprvs-midi et la guerre qui a ure prés de quatre ans étant aiusa fcernunec lor'e.iseaneîiJt pour nos armes sur le front l'Lst, je vous exprime une fois encore, aon cher Md^ma-néchal, ainsi qu'à votre i lèlo Jursdliaire le général Ludendorff, ma ; vuitude profonde et celle du peuple aile-land. 0rc.ee à la batailie de Tannenberg, ;rûos à la campagne d'hiver dans les Maures, grâce aux combats livr s près de vodz, vous avez jefié les bases cks sucoèa 110 vous, avez remportés depuis; en perçant 0 front lusse die Oorlioe-Tainow, vous avea oroé l'armée msse à recaler loi 1 dans son kij-s et vous avez rendu possible notra éâistouce ^esorieuse à tous les nou\ eaus iS3n,ute dos mauves eunemiies. AujourdPlud, .{M-ès uno lutte qui a duré dos anocea* 'a »rix précieuix de la victoire e«t entre nos nains. Nos frères de race des pafvs baltiquos sont ibér's du joug rasse et [meuvent de nouveia e dire Alternance. L'Etemel nous a a'dé t continuera à nous protéger. WILHELM I. TU?' Berlin, 0 mars. — Officiel : Dans la zone barrée autour do l'Angle» erro, nos sous-mari us ont encora omlé 0,000 tonnes b u^ de tannage marchand, .'armi les navires coulés se trouvaient deux rapiars particulièrement précieux de 6,lXX) onnes chacun, torpillés dans le même ■ oi g*rAce h une attaque habile et maljrré os puissantes mesures de défense prises eur escorte. L'un d'eux é*ait chargé da a imitions. Denix autres vaneurs à plein ihargeanonit ont été torptillég dans un convoi b la côte orientale de l'Angleterre. » .♦ * Vienne, 6 mars. — Officiel de ce midi t Sur !e front italien, pa* d'événement par-iculier & signaler. L armistice a été signé en bonne et chie 'orme avec la Roumanie et les négociation® 3e paix sont entamées. Communiqués des armées alliées Paris, 5 mars. — Officiel de 3 heures : Au nord du Chemin de» Daines efc à l'est lo Norroy, nous avons l'éussi de« coups da nain sur les tranchées ennauiiess et rani' ai nie vingtaine do prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse, l£, lutta l'arûillerie a été violente dong la région dea Jaunères et du bois de Chaume. Sur ce tornier point, l'ennemi a prononcé oe mavin me attaque qui a été repoussée après ua if oombat. Une autre tentative ennemie au joîs dtos Chevaliers a subi un éoheO 00m* >!et eu nous a peimis de faire des prison»» ;ier s. En Lorraine, un coup do main ennemi avr les tranchée5 tenues par les Américain* 1 été repoussé. Les patrouilles de nos allié* >pârarat dans la mâme région ont fait dm tisonniers Dans lea Vosges, l'ennemi a vainement ontô sur plusieurs ix»ints d'aborder no* ignée. * » * Paris, 5 mais. — Officiel de 11 heures : Au cours (5a la journée, ïa lutte d'artfl-©rie s'est maintenue as^oz violente sur 1a ive di-oito de la Meuso, notamment dan* a région du bois des Fosses. Dans les Vosges, adiivité marquée de l'ap-illerio emieniie dans le sgctejur diu Viola, m Ban-de-Sapt et à l'Eilt-eni'irst. * Aucun événement important à s;gnalflrsttp e re^te du front. •% Londres, 4 mare. — Officiel : Hier soir, des troupes austialiçfnnefl onâ ixécuté un heureux coup de main contre l«* josifîions ennemies établies près d3 Warne-on; elles onit fait un certain nombre de pri-onniers et se sont emparées die deux mit,rail, eu ses. Un d'tachement allemand a attaqué un de 10s postes dans la môme région; il a été epoussié après un violent combat. Ilier après-midi, nos patrouilles ont f»il ■ci prisaunieirs au aud de Saint - Quentin. Soug la protection d'une violence oanonn ladto, uu détachement allemand a att£W]nô & 'aul)e nos Lranchées établies à l'ouest d* -vous, Apa-ès un violent combat, l'ennemi a té nettement repoussé et a laissé quelqna* irisonuicrs entre nos n>ains. L'ennemi a ubi do fortes pertes en regagnant ses pool-ions de départ. Un autre d'tachement allemand a tenté la natin d'atteindre nos lignes nord-onert !o Saint-Quentin: i1 a «jté efficacement >0 llSSé. * * * Rome, 5 mars. — Officiel : I^e mauvais tampa a eu pour aoua-quencg !e ne permettait? hiesr des opuJraiioos que lans des secteut» limitas du front. Près da Loppio (valLa de Lagarina), violent lue' d'artillerie- Nos patrouillea ont jeté e désarroi dana le* lignes ennemie*, grâce i une effioaoa opération de diversion. La ong du Piave, noti-e feu concentrique a ait taira de* batteries ennemies à l'est d< C'orna Balla *t près de SwvDoïwi.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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