La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 06 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gb1xd0s903/
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LA BELGIQUE t mois (tèvr., mars), Ir.T 30;J inoa(lôyr.) fr. 3.80. Lu demandes d'abonnement sont reçues exclus*-temeni t-a> ie* bureaux et le* racteur % des poste*. — Los réclamations conoer uaut les abonnements doivent fat adt essêes exclusivement aux bureaux de poste» ADH-RISTHATIOfl ET REMGTIflîl : «oniaans-aux-Horbas-î'oîas»!**. 21 ■ 3run»)la». .... mu -"rEa5S£T53C?W32ŒS25E&OTMÏ«eSlŒ rni* uto nn^um,ca Petites annonces, la ligns, fr. 1.09. — Réclame* ' avant le* annonces, la Iigns, (I. 2L-&9. —- torin (ht ' journal, la ligné, tr. 7.1*9. — Fait* dtver la ii^ne, fr. ô.UO. — Nécrologie, la ligne, (r. 3.6b. — loin des Kleveuts, Avis de sociétés, Annonces notariales, la lLjne, ir. 2L4*9« Surtaux do 9 û 17 leurw. Direction «t maïaistretlM \ %£ if î,'V» "l'm iOi MORSSKÊÉ, OIRSOTIUA «taU-TE^gtaeg.^: ta. ^-z-fjutsfastjaîi.. mm w mn ? m Lu GUERRE 1,310" jour dQ guerre ■v Klcn â signaler. Négociations de paix Berlin, 4 mars : Au cours de la réunion de la commission centraiû du Peichstag, le baron von rien busi»-be a fait la communication sui-vanie : • — Voua avez appris que le traité de paix avec la liasse a ete signe a isreot-LjkO^sâ.. Je puis voua donner 1 assurant^ que sous peu <io jours le traité de paix avec la Finlande sera égaleanent a^unns aux signa-uirei.O ^utre parts, vous savez que la itou-manie s'est déclare prête à entamer les négociations sur les bases proposé par nous. Gra.ee aux succès de noô armes, nous pouvons donc entrevoir le moment où l'état de paix sera rétabli à 1 liât." Le baron von dea Buss«iie a donné ensuite lecture du trait» de paix. JLlôpondant à. une observation du député Ledebour, il dit que les mesures concernai! les îles d'Alain! sont la conséquence de l'appel au secours de la Finlande. La Fin-la uu« veut, avec l'appui de l'Allemagne, étoufier la révolution e-- mettre à l.a î-aisou 103 garde» rouges. Des négociations ont été engagées avec la Suède au sujet des îles d'Aland. Majoré ses hésitations do la première heur0, ie gouvernement suédois s'est djeidé à ne pas s'opposer à l'occupation des ilos d Aland Si nuOtiue communication n'a <4** faite à la presse allemande au sujet de cette occupation, c'est qu'il s'agissait de choses militaires. •t * « Berlin, 4 mars : M. v0n Kuhlmann et le comte. Caarnin signeront à Bucarest le traité de paix a\gc la liu&yie. L'envoyé ex'raordinaire von Ko-senberg, le directeur du «Séparément commercial von Komer, M. Kricge et ie Conseiller von St;ickliamuier d'à minifiâère des affaires étrangères, partiront aussi pour Bucarest, où t jut l'intérêt politique sq concentrera à bref déiai. A propos dos négocia-Uons qui vont s'ouvrir, il y a lieu de faire remarquer que, le 2 mars, le gvn r 1 Averescu a écrit à nos délégués pour accepter les bases que nous avion»s établie^ et ]>our demander mie la date de l'ouverture de® négociations, fût fixée. Noi s avons posé comme ciwiditirm. préalable que la- Rouimv-n>ie sig^è un armistice dont les modlaUté« prouveront qu'elle est d.spos^e & accepter nos conditions. lorsqu'il en sera ainsi, les négociations commenceront. Il est permis se prévoir cgu'Tïlles donneront un résultat satisfaisait. . j .. . « # * Constantin oyle, 4 mars : î^e grand-'vizir Talaat Pacha est parti hier pour Bucarest; il participera auix négociations de paix avec la Roumanie. LWfflESTlON DyAPDS B! SIBÉRIE berne, 3 mars : On mande de Tokio à la ,,Nouvelle Correspondance' , que le vicomte Motono et l'amiral Pogopato ont délibéré avec 1© Mikado. L/entrevue avait pour objet les év^iHsnenta de Russie. Dans les sphères influentes du Japon, on considère le rappel do l'ambassadeur japonais à Pétrograd comme constituant une rupture des relations diplomatiques avec la Russie. L'ancien attache de l'ambassade japonaise à Pétrograd, le contre-amiral Tatana, a quitté au.our-(Phui Vladivostok. *** Paris, 6 mars : On mande de Pétrograd au „Petîi Journal" : — M. Lénine a annoncé au Conseil des oommissairf's du peuple que L® Japon propose la ^union d'une Conférence, ru^so-taj»onaise qui discuterait les guettions d iix-tréme-Orient et qui se réunirait à Vladivostok.# * * Londres, 5 mars : Diapré* le,,Daily Mail'', la France, PAn-glo'erro, l'Italie et les Etats-Unis échangent j des vues au sujet de la eituatoon en Sibérie; le Japon ne participe pas à ces discussion. La question primordiale est à présent ce'de de savoir si le Japon entreprend une action de son propre chef ou d'accord avec ses alliés. Le ,,Daily News" apprend de Washington qu'à la Maison Blanche on est tenté de c.msid/rcr l'attitude du Japon oomme un simplo moven de défense contre l'Allé magne. Natuiellement, ajoute cette information, l'action du Japon ne vise que les vivr -s entreposés à Vladivostok. L Amérique verrut d'un meilleur œil le Jaix>n prendre pied eu Extr'me-Orient, plutôt que d'y lais-^o.r carte blanche à l'influence allemande, l-es relations entre les Etats-Unis et le Japon dépendront en grande partie de la constitution éventuelle d'une Ligue des Nations, l>asée sur le d^^armeenent et dont le JaptA ferait partie. T> *** Pans, 4 mard : Lq „Temps" publie la note suivante , ^ r-sui e Ses i formations d© Wa«-hington rpiia s? fe gouvernement américain no u .sire jras entamef |>ersoimelleIuer't des rô;ociations a\^c le Japon pour fixer la mesura d'ans [y ne'.le il devrait intervenir à * ô s c"; t s en BiWria, il ne méconnaît aucu-••iCaioat, pas plus que les divers gouverne-inonts de l'Entente, ie caractère léip'ime e' urge:.t de son intervention. Il estime que c'est l Entente et surtout à la Gronde-i retagne, l'alliée du Japon, qu'il appartient Is donner satisfaction au gouvernement jajx>-aais et d© se mettre d'accord avec lui sur ie mode et l'étendue de l'intervention. Il *'in pose que l'Entente reste à cet. égard en droite c aim unauté dilées avec le gouverne-niant do Washington, qui a un intérêt direct A • "ap cher l'influence allemande de s'éteadr^ Jusqu'à l'océan Pacifique. * * * Paris, 4 mars : L,, Fcho de Paris" craint qu'à l'occasion <'o 6on intervention en Sibérie, le Ja-pou se mette cPaoeord avec l'Allemagne. t— La Russie ôrant par terre, dit-il, il • i faut choisir entre ces deux alternatives-, ou bien lier parti© avec PAllemiagne ou !),-en prendre part avec toutes les ressources dont il dispose h la lutte engagée con-tro elle." | 0 ,,Journal" estime que l'occupation de ri.toire» sibériens est inévitable en tout cas. ^'"Action Française'' écrit : ppT". Japon entrait en campagne pour 'Qtente et faisait ainsi contrepoids h l'é-f t" nt ^ l'Entente serait - t- em;*2chée do_ limiter s:* prCtea'ions et ^ rn^4-re un frein îi *e« visée* iiapéritv- Iua, guerre navale Rotterdam, 5 mars ; Du „Maasbodef" : Le voilier norvégien „Paposo ' (1,057 t. brut), ta>msporrant des céréales de Bahia à Philadelphie, a été abandonné en hauwj mer par son équipage. i • *» Paria, 5 mars : « Le „New-York HeraJ(],; annonce qu'une importante escadre américaine a levé l'ancre jeiicfi à destination ce Vladivostok. La ,,Nation" voit d'un mauvais ail la question ckJ l'Extrême-Orient revenivr sur le tapis et craint que V attitude du Japon ait pour résultat do priver PLuropo du concours d une bonne partie do la ilolTe am ri- caine. • , ( . i * * * Madrid, 4 mars : Nouf naufragés du achooner portugais ,,Umberto" aontà arrivés à proximité de 'Parragon. La malle espagnole a recueilli quarante et un matelots du vapeur italien ,,Atlante" .(10,00o tonnes brut), qui se rendait de GôneJ à New-York pour y eml>apquer des troupes et du matériel de guerre et qud a t-t£ coulé à 333 kilomètres des lies Canaries, à proximité desquelles des naufrages ont été i sauvés. • * * Copenhague, 4 mars : On mande de Christiania à l'Agencé Rit-zau que le gouvernement norv "'fjion a ohargé son ministre à Londres de protester énergiquement auprès du goût ei-nement britannique contre la capture du vapeur allemand „Dusseldorf". Le ,,Dusseldorf'', qui étai parti de Narvik avec un chargement de minerai, a été capturé par un croiseur anglais le 27 février, à 9 h. % du rantin, au large de Folla, et sans doute dans les eauoe norvégiennes. Le gouvernement norvégien exige qu'on r©la^:e le navire avec ta cargaison et son équipage et se réserve !e droit de r clamer des dommages-intérêts. Il es]>èi-s que le gouvernement britannique exprimera s;>s regret de 1 incident et prendra des mesures l*;ur éviter le -retour de pareille violation de la neutralité de la Norvège. • * Berlin, 5 mars : L information suivante, publiée le 10 janvier par le „Walist.rCeit Journal" de New-York, montre les difficultés créées à l'ind s-trie de l'acier aux Etats-Unis par la pénurie du tonnage : — L'ind.!-tr ie du fer et de l'acier est misa ùa-iis une situation très précaire par les difficultés du transport. Nombre d usines dont vingt-trois hauts fourneaux, ont s -ffpeadu leur exploitation- et le d fit i' de la i.a*od notion t=e chiffre par milliers do tannes. La prcthiK'tikwi de âéctem'lwa est la pd-s fai'blo nui ait été enregistrée dei>uiis aoat 1915 : le déficit, comparativement aux derniers mois, s élève à 12 p. o." Si intéressante nue sr>it cette const-'t ,!t n, elle ne révèle riea d> nouveai. "Dès le 23 octobre de l'année dernière, le ,.Public r.edjcr" do Philadelphie répoôâait affirmativement à la question de savoir s'il y avait réellement pénurie d'acier dans les chaaitiers. Il constat .it que d*as aci rios étaient olvig'ea de Fermer on de restreindre le r e pi i? >-tion faute de charbon. Or, Isa difficulté» A? transport ont notabBieanent augmer.t' depuis lors, de noml^eu-s vapeurs avant été retiras des services de navigation intVe^re ét ne cabota«e ixwr être sffocVs au service transatlantique. Ainsi s'évanouiwrt- de jour en jour lea rfiances (^e réalisation du programme naval américain qu'on avait tant vanté. EM AMÉRIQUE Washington, 5 mars : M. Mao Adoo, secrétaire d'Etat des finances, a dit que les dépendes de guerre dés Etats-Unis so sont elev 'ei, pendant fces huit derniers mois, \ 10 millards 617 millions de dollai'S, parmi lesquels 3 milliards 446 millions de . dollars représentent les avances consenties aux Alliés, qui n'ont pas encore épuisé tous les crédits qui lefiir ont été» ouverts. Les recettes des Etats-Unis, pendant la mémo période — impôts, droits de douane, emprunts, etc. — se sont élevées à 7 milliards 588 millions de dollars. En février, les dépenses ont atteànit 1 milliard 2 millions de dollars, dont 325 millions de dollars pour avances aux Alliés. La. sous- : cription au nouvel emprunt de guerre sera | ouverte à partir du 6 avril. *** Washington, 4 mars : Le département des finances prépare l'interdiction complète de tonte nouvelle émission privée, aussi bien que d» toute transaction portant sur des actions de sociétés particulières, do crainte qu'elles n'influencent défavorablement le troisième emprunt de guerrO américain qui sera émis le 6 avril. » • » Washington, 3 mars : Des bandes mexicaines ont de nouveau tué plusieurs sujets américains. Le département de la guerre prépare la concentration de quinze régiments de cavalerie & la frontière mexicaine pour protéger les territoires frontière.*% Piode-Taneiro, 4 mars : M. "Rodr'gucss Alves a été nommé président de la llépublioue, et MM. Deli'in et Morairo, vico-présidiePts. EN ITALIE Londres, 5 mars : Ou mande de Rome au ,, Daily Te!e-graph" : Après la dernière attaque aérienne contre Venise, le quart environ des habitants qui étaient restés dans la ville l'ont quiii'e. ♦** Rome, 4 mars : M. Nitti, ministre eu Tr 'sor, a déclaré au Sénat que les dépenses générales do l'Italie se sont élevées, depuis 13 1er ao' t 1914 jusqu'au 81 décembre 1917, à 44,478,000,000 Oe lire. * "5> ♦ P-ome, 4 mars • M. Sonnino. a re-.u les délégué» fin lardais qui lui ont remis la pr'Xîlamation de l'indépendance do la Finlande. I-a délégation est pai tie de ' Rome pour Paris. — ■ ■ ■— ■ ■ o « • es é^énemeaÊs de Russie Berlin, 4 mars : A Reval, nous nous sommes emparés de 8 sous-marins d'im ancien type, de 8 valseurs &\ bon état, jaugeant de 1,200 à 2,000 tonnes, de 2 petits brise-glaoes, de plusieurs bâtiments légers, de 3 reinoiv d» 3 navires «bargés ^ ainsi que de nombreux filels destinés à prot'ger ces navires. Les navires russes, soit 3 ou 4 petits croiseurs et contre-tor-puieura, ains» qu'un grand croisefur qui se trouvaient dons le port de Reval, étaient djtjà en route pour Helsin^fors ; ils ont ét^i vraisemblablement bloqués par les glace». **• Pétrograd, 3 mars : Lo secrétaire du comité central des Soviets convoque pour lo 12 mars à Moscou une réunion extraordinaire des Soviets e* dos oosaques aux. fins d"examiner la situation, créée par la conclusion d£ la paix. Londres, 5 mars : Le personnel da l'ambassade d'Angleterre à Pétrograd est arrivé sans iacideiit a lied- singfors. y,u,w Loi>ircs, 5 mara : On mamete de Pétrograd au „ Times'' : — Li-'s troupes régulière* russes ^ui se trouivent en Finlande et en Otukrame seront retirées de ces rogttons eud^ans la huitaine par ordre du généralissime Krylenko. L'écatr major rutese a déjà» quitté lielsingiors. *% Zurich, 4 mars : On mande de Pétrograd qu'un décret des commissaires pour les finances a révoqué l'agent financier russe à Paris M. llaii'aio-vitch»♦ * 4 Berlin, 4 mais : l.e président au Conseil des ministres de la. République oukrainieuae, M- Hoiubowiocû, a adressé au chance^ er de l'Empire le téle-gi'.ammô suivant : — Je pr^fi.e de mon séjour à Brest-latovsk* pour vous ai-tuonccr que les troupes de notre Racta ont fait leur e. tr» e a R e*", qui fut jadis et qui est rerieveeiue notre capitale, et qu'elles ont été cimleureussment accl: môés par la popullaaion. La délivrance de no re capirale et de notre pays est due principalement à l'aide que nous avons trouvés auprès de -votre gouveinemenit et que nous ont prêtée 1&3 troupes allemandes victorieuses contre les troupes et les bandes.de la Russie du Nord. Je remercie coiviialemèin Votre Excellence, au nom di peuple ou .imî-nieu et de soa gouvernement, [;outr l'aide qui nous a été apporte. Jo suis heureuix de constater que rien na. s'oppose plus ni do la part «lu gouvernemeiit, ni d-e la part de la population, à la reprise des relations amicales."Le chancelier a fait à ce télégramme la réponse suivante s — C'est aves une joie gins m'P'nge qve f'ai appris la nouvePo de la d Ii ra ce de l'ancienne et vénérab'e vil e de Kio'', ca-pt le de l'Oukraine. Je félicite le gouvern-nneiTtei la jeune ai-mée oukra-kiienne de ce sacc< h ra].i:e: ç'a à[é pour la nation nllecnande e pour moi-mi^me une gr.tn<le s-'ii< a:tLon de voir les troupes allemandes coopérer à la libération du jjeuple oukn'iaven. Puisse-t-il toujours conserver la liberté et le pouvoir de vivre ea paiix selon son cîroit et ses institutions. L-r-s troupes allemandes iccupent encore à l'heure actuelle vot-e . pr^vs, mais j'entrevois le moment où vous pourrai m'a?i-noncer que leur œuvre e-ît accomplie et que l'on peut, <v!S la moindre h»^ilâtion, leur donner l'ordï© âWacuer." » » H Berne, 4 mars : Le Bureau de presse oukrainien en Suisse annon.'e que les stocks de blé ^-e la province de Chei^son seule s'élèvent k plus de S0 m liions de pouds (1 : v»uJ —- lG.5"kii' S). De m-me, les stocks dans les autres provinces sont très impor aii<8.* Wasa, 3 mars : Oocnmucviqué du quartier général finlandais : — Après un violent com^t, les gardes Wanches se sont emparées de La via et ont capturé deux mitruii'ïeuses.. De violent^ combats continuent pr^s de Man&i, sur le front de Tavast. Sur le front de Karelie, après avoir livré pendant huit heures un combat acharnée ces soldats de la marine russe et à des houjguiis, nous nous sommer; emparés du viliage de Mate!a. Près do Pelleuge, la garde blanche tient sur ses positions depuis dix jours, malgré la supériorité numérique ue l'ennemi. L'ennemi a perdu jusqu'ici 200 morte ; la garde blanche n a eu que 6 morts et blessés." * * Stockholm, 4 mars : On mande de Maentyluoto que la quatrième expédition suédoise a pris le chemin de Stockholm avec 406 paSsagéi-s. 1 Ai nombre des râfugiés suédois rapariés de Fin-Iflode s'élève, à l'heure actuelle, à plus d'un millier. V * • Stockholm, 4 mars : Le mkiistre d'AUeina^na à St(?ci:holm a porté à la connaissance du mi .istre des affaires étrangères que 1 Allemagne a dé ci le, sur le désir exprime par la Finlande, d envoyer cans ce pays, pour y étouffer la révolution, des troupe* qui occuperont au i/réa-lablo les iles d'ALand ^ vue de leurs futures expéditions, mais en ne' oonsklùrant œue occupation, pour ne pa« entraver l'ent.rcC prise ^ humanitaire de la Suède, que connu g une éfepe en prévision de leurs opCrationg militaires. D'autre part, ! assurance for-melle est donnée que 1JAllemagne ne vise aucune conquête t rrilcC'iaie et que la. question des îles d'Aland, qui est d'int r ^ viial [>our la Suède, sera résolue ea conformité rîe vues avec la Finlande elle-mrme. La Suéde a répondu qu l'occu ation de-îles d'Aland pouvant, à son avis, ame étales implications et entraver 6 n œuvre humanitaire, elle croit de son devoir d'élever • une protestation. La presse suédoise accueille généralement avec grand CMme la déc'aration du gouvernement au sujet de la communication aile-mande. Le ,,,vtx'-k}iolms Dngbladet-' dit qu'on ne voit jxw la nécessité d'établir «ne étape allemande dans les îles, mais que les troupes allemandes étant appelées l aids par la Finlande elle-même, le droit, d'intervention de l'Allemagne ne saurait être con-tes'té. Cependant, l'arrivée d'un nouveau contingen t rendra Pi itorvewtiion de la Suède plus dfl'ieile. Qumt à la signification j-oii-tique de cette mesure, il convie it de ne pas s'en ef rayer L'Allemagne a d'claré qu'e'b-ne vise aucune couqu^e terrîoriale. Dès lors, le programme d'action de la "SuèCe reste inchangé, T,e „Daoi*t)S Nyheter,; croit que la nouvelle complice tion sera très désagréable b l'Angleterre et estime qu'il faut félimiter le gouvernement de ne pas s'être avancé plus loin dans cette affaire- Il fallait prévoir aans tous les cas une intervention de la part do l'Allemagne. * * Londres, 4 mars : L'Agence Router apprend de To'xlo que Blagovestchensfc, Irkoutsk, Kharbarowsk ot Tomsk se trouvaient ènoora aus main# de^ i«Aximaljsfce«. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Fmss&aces Centrales, Berlin, 5 mars. — Officiel de ce midi : Théjâtro de la guerre à l'Ouest. A-rmées du feld-niar^chal prince héritier Ruppreclit de Bavière et du prince héritier allemand : Grande activité des détachements de reconnaissance sur de nombreux points du front. Au nord de Reims et sur la rive orientale do la Meuse, l'artillerie française a été active à de nombroux endroits. Arm>es du feld-maréchal duo Aibrooht 'de Wuruamberg : Dana la partie orientale des Haute de Meuse, vioknt duel d artillerie dans la journée. D'importants détachements fran-t^iis ont attaqué le soir nos positions établies à l'est de Mouilly ; Ha ont. été repoussas par contre-attaque. Sur le front en Lorraine et dans les Vosgiea centrales, les opérations ont été plus actives hier. Théâtre de la guerre à l'e^t. Los Roumains ayant accepté nos conditions, l'armistice entre de nouveau en vigueur avec la Roumanie. Rien de nouveau à signaler sur les autres théâtres do guerre. * * * Berlin, 4 mars. — officiel du soir : Rien de nouveau à signaler des dàiffronts tfié; très de guerre. Les Roumains ont accepté nos conditions dParmistace. * * Berlin, 5 mars. — Officiel : Sa Majesté l'Empereur a adressé le rea-crit suivant à S. A. R. le feld^n^récbal prince Léopold de Bavière, commandant en chef des armées à 1 Est : — Pendant une guerre qui a duiV* trois ans et demi, l'armée allemande, avec la collaboration de nos fidèles Alliés, a résisté à la supériorité écrasante des armées russes Qui menaçaient notre pays. Au cours de formidables batailles, elle les a vaincues. et refoulées à l'intérieur de leur pays, les coups assénés à l'Empire russe par les anmes coalises ont amené sa. décomposition. A la fin de Pannée dernière, l'ennemi, jadis si puissant à l'Est, avait mis une première fois bas les -aryies; mais il , m'a fallu ensuite rappeler ma vaillance armée au combat pour imposer de force au : gouvernement russe la paix qu'il refusait ! d'accepter par voie d'accord. Bous ton commandement, mes troupes incomparables ont remarquablement accompli cette tâche eu peu de jours. L'ancien esprit d'attaque a animé les troupes de toutes les races allemandes, ■jui ont rivalisé de .ténacité et d'endurance. ÊI'oe ont, au prix d'un énorme effort, fourni des marches ininterrompues sur de mauvaises routes a travers la glace et la neige, l eur marche viofcorieuse a duré quinze i jours riches en efforts et en privations, niais riches aussi en succès; e'ie restera une page glorieuse dans l'histoire du paya allemand.^T'en exprime h tous les onefs et à toutes les troupes ma gratitude et celle de la Patrie. ! Que Dieu continue à nous aider 1 WLLHELM I. R. * * » Berlin, 5 mars. — Officiel : Sur le théâtre de la guerre septentrional, nos sous-marius ont encore coulé 16,500 ton nés brut, parmi les navires coulée se trouvaient lieux vapeurs de 7,000 et de 5,oO(J tonnes, qui ont été coulés à la côte occidentale de l'Angleterre. L'un d'eux était ciargé ie munitions, à. en juger ]Xir la détonation ;>articuîièremeat viol'ente qui s'est produite au moment où il a été touché par la tor. pille. Vienne, 5 mars. — Officiel de ce midi : Pas d'événement particulier ^ signaler sur le front italien. Los opérations exécutées dans le but de rétablir l' ordre et la sécurité on OukraJne ce poursuivent selon le plan établi. La Roumanie a accepté conditions d'armistice dtâ Puissances Centrale». * « ^ Sofia, 3 mars. — Officiel : Sur le front en Macédoine, h l'ouest du l:vo d'Ochrida, nos patrouilles ont. ejprèa iui corps à corps, fait dies prisonniers qui taisaient partie des trompes d'Es«ad. Dan» la région do Bitolia, à l'e^t de la Oz^rna et dans la vallée du Vardnr, la ^-inonrwvlie a été plus violente de part et (Pautre. Au sud de Gewgheli, nos troupes de reconnaissance ont pénétré dtins les tranch e^ ennemies et en ont ramené dos prisonniers f ran^i*. Sur le front de la Dobroudcha, armistice. * * # Constantinopie, 4 mars. — Officiel : Sur le front en Palestine, dans le secteur de la o-' te, l'infanterie ennemie s? retranche-Il a Até constaté qu'un bomliard^ment exé-cuté par plusieurs de nos liât tories de gros calibre a donné de bons résultats. L'ennemi a expulsé de Kuibar, localité dans laquelle il avait réussi à prendre pied. Communiqués des armées alliées Partis, 4 mars. — Officiel de 3 heures : I^a lutte d'artillerie a été vive perfdant la nuit dans la région de Beaumont, ainsi que de Bezonvaux et en Hante-Alsace au L'.an-dfe-Sapt et à l'est de Largi.Ues. En Lorraine, 1 ennemi a tenté plusieurs coups de main cous cutifs à des bombarde-ine;its dans la région de Parroy. Vers Neu-veii'ler, nos feux ont dispersé les assaillants. Dans la région de Buren, un combat s'est éngagé à la suite duquel nous avons rapetissé l'ennemi qui a subi des . pertes se us i Ides. Vers Vého, l'ennemi a également échoué. Nous avons fait des prisonniers.Nuit calme sur le reste du front. . •*» Paris, 4 mars. — Officiel de 11 heures : A l'est de la Meuse, nous avons exécuté, malgré une tempête de neige, un .large ooup de main sur les tranchée» ennemies à la tianohce de Calonne- Nos troupes ont j-é-nétré jusqu'à la quatrième ligne ennemie sur un front de douze cents mètres et une profondeur atteignant cinq cents mètres eu certains points. Au cours do ces cou£» de main, une contre-a.tJiaqne ennemie, lancée dans notre flanc gauche, a été r^poussée par un vif oombat qui a coûté des pertes importantes à l'ennemi. Le ch'/fre des prisonniers actuellement dfânombr s dépasse 150. Nous avons également ramena du matériel. Nos pertes sont extrêmement légères. Au aord-ouest de Beaonvaux, un coup de main ennemi a échoué sous nos feux. En Haute-A Isa ce, assez grande activité (f artillerie en quelques secteurs. Nous avons arrêté une tentative ennemie sur nos tranchées à l'est de Largittes. Jouais oalae suc le rt*te du Croak Londres, 4 mars. —. Ofîioiel : Noua avons exécuté la nuit des attaques efficaces sur différents points du front. Des troupes australiennes ont pénétré dans les tranchées allemandes établies près de War-neton; elles y ont détruit des abris, tué une cinquantaine de soldats ennemis et ramène onze prisonniers et une mitrailleuse. En outre, nous avons prononcé des attaques dans la direction do Gapaard (est de Messines) et au sud tfHollebeke. Sur ces deux points, nous avons fait de3 prisonniers et capturé une mitrailleuse. Plus au nord, des troupes dru Middles°x ont attiqué les positions ennemies établies au nord de Paschen-daele; elles ont ramené des prisonniers. Ces opérations nous ont coûté pou de perte8 A d autres endroits encore, n s troupes ont pénétré dans les lignes allemandes; elles n'ont pu faire de prisonniers, étant denné que les tranenées étaient évacuées. Au sud de Saint-Quentin, une tentat:ivc d'attaque ennemie a échoué; nous avons fait quelques prisonniers. L'artilleiie allemande a ^fcé trè3 active à l'aube près de Lena. * * c Rome, 4 mars. — Offioiel : Sur tout le front, duel modéré d'artillerie. I>a canonnade a ét£ plus violente de l'Astico à la Brenta et des versante orientaux du monte Grappa au Piave. Nos batteries ont efficacement bombardé le secteur compris entre la vallée de La Frenzela et celle de la Brenta et ont dispersé des tra-vai'leurs ennemis au nord du lac de l^ediro (Judicar'e) et & l'est de Saïgarek> (Piave). Le long du Piavo-Veochia et à la tête de pont do Capo Si le, échanges de coups de fusil es do mitrailleuses entre lignes avancées.DEPECHES DIVERSES Londres, 5 mars : On mande de Washington à l'Agence Reutcr : — Le ministre de la guerre dit dans son rapport hebdomadaire qre le Conseil eupe, rieur de guerre des Alliés siège en permanence.*** Berne, 4 mars* : Le département économique fédéral a adressé aux gouvernements cantonaux une circulaire dans laquelle il dl.t que le ravi-taillem, nt du pays est devenu si di ficile qu'aujourd'hui chacun doit collalxirer sérieusement à l'œuvre commune e1- faire des sacii fices afin d'assui-er l'alimentation de la population jufi. ju'à la prochain® recolle. * ii * Cologne, 5 mûrs : Après avoir commenté la situation qui existe à présent à l'Est, la ,,Gazette de Cologne" constate que l'Entente a repoussé l'offre die paix faite par le comte vôn Ilert-ling dans sou dernier dîscours au Reichstag. Voici la conclusion de son article : — Ainsi d«jnc, nous déclaacherons notre offensive à l'Ouest, car nous ne pouvons ■>ag forcer nos ennemis i\ faire la pyaix par d'antres moyens que ceux que nous avons d'à employer à l'Est. Jusiu'à présent, m^ire haut commandement militai te n'a pas subi un so i! échec depiiis qu' il est entra en fonction en aoAt 101G e- nq-us sommes convaincus qu'il se montrera à la hauteur do sa nouvelle tâche. Ce sont nos ennemis têtus le l'Ouest qui porteront la responsabilité de l'issue de l'opération, qui pour nous ir'est pas douteuse. Sans doute n1'auraient-ils pas é*ô aussi entrés s'ils n'avaiea* ^ias jusqu'à présent combattus avec autant ("te €ê-sespoir que d'insucc^^, de manière telle (qu'ils î>enivent pl;w aujourd'hui efirp^rer se sauver qu'en mettant leur sort* tout entier sur une dernière cai-te. La dernière carte î Nous iouerons cette derntière ]iarti» avec sang-froicî, mais nnus n'hés^vrons pa<3 un seul instant à encaisser notre gain si, oofinmo nous en sommes fermement convaincus, P Entente succombe encore une fois.-"' • % Amsterdam, 4 mars : On mande de Shanghaï, à la date dn 1er mars, qu'en Cliino le chaos politise est effroyable. Ans: dernières nouvelles (le Pékin, la pression exercée jxir le parti militaire («traînera probaHemrnt la retraite du prudent "FV>n^-,Koivt-Chang. 11 aewii-t virtuellement prisonnlier. Comme evoruple de la iaJonsie et de La d: scorie qui régnent entre 'e« Etats du Sud. on oite ca fait que l'amiral Tchin-Pi-Kwang a été assassiné mardi ««vir à Canton. * » * 'Londrœ, 3 mars : L/Anoace Reiuter apprend que le consul de Russie 5 PéMn annonce nue la peste a éclaté à Tsinftnfou. A Pé'<ia, aucun nouveau cas ae pesto n'a été enregistré. OPINIONS ET COMMENTAIRES La paix avec la Russie La Gazette de l'AUemagne du Nord écrit au sujet de la signature du traité de paix : — Dans les sphères russes, on croyait généralement que les délégués de la Russie auraient été contraints, h Brest-Ljtovsk, de signer le traité de paix sans avoir pris connaissance de son contenu. Cette oflirmution est absolument controu-vée. Quant aux stipulations de droit Insérées dans le traité, elles oonoordent entièrement avec celles qui ont été arrêtées de commun accord par '.es délégations à Brest-Litovsk, au cours des longues négociations qui précédèrent la reprise des hostiités. Les st-pulations politiques du traité ont été discutées après la reprise des négociations entre les délégués russes et le délégué allemand von Rosenberg. Les Russes eux-mêmes ont (•énoncé h la nomination de commissions spéciales. C'est donc en pleine connaissance de cause et, de leur propre aveu, après un examen approfondi, qu'ils ont.signé le tra.té. L'épreuve que nous s imposée le guerre a été si rude que ce n'est que timidement que se fait jour la joie d'apprendre la conclusion de la paix, (nais un avenir rapproché montrera »ans aucun doute aux plus pusillanimes ce que cette paix signifie pour nous au point do vue militaire, économique et moral, quel accroissement de force en découle et a quel point elle doit nouA donner conJlance en l'avenir. L'importance du traité conclu avec la Russie gît en ce qu'il démontre que ie gouvernement allemand, bien qu'il dispo-fât d'une énorme supériorité, n'a travaillé que pour la paix, qu'il's'est efforcé de mettre fin à la guerre de la manière désirée par la majorité du peuple allemand et réclamée par les Russes eux-mêmes dans leur radiotéiéguamme historique : « Une paix par compromis et par conciliation. » Les concessions faites par le vainqueur assurent & ce traité un caractère durable vis-à-vis du gouvernement russe quelconque qui vien drait a remplacer le gouvernement bolcheviste actuel. Quand la Russie aura pu apprécier les bienfaits de la paix et trouver dans la j>aix la force de se reconstituer. Il sera impossible de la détourner de k voie qu'elle a choisit. » PETITE GAZETTE Sujets de concours. O11 s'est souvent gaussé des sujets de concours imposée a leurs élèves par certains professeur» d'établissements offlciels ou autres et de ces pi» fesseurs eux-inêm«e, qui semblent prendre a tôche d'accumuler les difficultés et de mettre tout en œuvre pour rendre rebutants aux jeunes g<sns les o devoirs » qu'iis leur donnent a faire. On a tort de rira de ce6 choses-la, et c'est b.en plutôt se fâcher qu'il faudrait faire. Pour n*on compte, quoi qu'il en soit, j'ai fort bien compris ia mauvaise humeur de ce père de famille qui est de mea amis et qui l'autre jour me disait : — Voyons 1 Vous connaissez mon grand T Le tenez-vous, oui ou non, pour un imbécile î — Votre Paul, j-épondis-je, est un garçon 46-contestablenient intelligent. Je ne vous dis pat cela parce que jusqu'ici — Paul est entré en « poésie » en octobre dernier — il a toujours été le premier de sa classe. J'ai connu des « pr<s miers » qiii, au fond, n'étaient que des cancres, et l'on sait des gens en nombre qui, ayant toujours été parmi les « derniers » sinon es ioul derniers, se sont fait au so.eil une superbe place. U y a notamment pas mai de « derniers » tx l'Académie Française... Mais Paul est un intelligent, lui, au vrai sens du mot... — Or, reprit le père, on est en train de me l'abêtir, positivement. Imagineriez-vous le sujet du dernier concours que son professeur a imposé aux élèves de sa classe? — Vous me te donneriez en mille et j'aurais des années a perdre que la pensée ne me viendrait même pas de chercher. Dites donc : ce sera moins long... — Voici : « Le poète va dans la forêt et veut échangea- son âme contre la sève du chêne, a C'est beau, he.n î — C'est superbe l — Au point d en êlre bête, convenez-en"/ — J'en conviens sans ia moindre restriction. — Si vous aviez a traiter pareil sujet, qu est-00 que vous diriez? — Rien du tout 1 Mais peut-être ne serels-je pas embarrassé pour mettre à ce propos vingt lignes de noir sui- une page de blanc. J'écrirais, par exemple : « O chêne 1 tu es superbe et je ne suis qu'un vieux rabougri. Tu fais monter ta cheve* mre magnifique jusqu'aux approches de l'azur <4t il ne me reste plus guère que deux ou trois poils gris sur la têterTu slenturises dans ie vent, cependant que ma faibie voix ne parvient qu'a peine é tes branches basses. M'entends-tu seule* ment? Tu as des racines qui plongent jusqu'aux mystères du sous-sol et je n'a. plus que de vieilles quilles douloureuses qui parfois sa reiu-«ent â nie porter. Tu as l'écorce des. forts et j'ai la peau i dée du quinquagénaire déo&U. Tu ver» ras ia fin de ce siècle-ci et peutr-être même la tin de ceiui qui »e suivra, ceps.idont que je c,.>m« mence â désespérer de voir ia lin de 1a guerre, 'ui n'est qu'un incident dans lu vie des* nations. Tu ass.steras au spectacle merveilleux des peuples réconciliés, tandis que mes yeux sans doute ne verront p;us que des misères et des laideurs. Tu... Mas dis : te plairait-il d'accepter, en échange de ta sève puissante, le bout d'âme che-vroltante qui me resie? » — Soit ! Mais que feriez-vous répondre au fhêne? — Çà pourrait tenir en ces mots : « Zut 1 Eî passe ton chemin, uisecte l Tu m'embêtes 1... » Non, à parler sérieusement, que vouiez-voUw qu'un gamin de seize ans, eût-il l'âme d'élite dô ce campagnard qui l'autre jour m'écrivit un si joU couplet sur ia forêt en hiver, raconte, sur le thème que j'ai d.t, a un chêne, et que vou.et-vous qu'au même oropos il sa fasse répondre par cô chêne ? Mais le professeur, lui, s'en fiche pas mol La ration supplémentaire. L'idee d'accorder une ratioirstïpplômenteire de pain aux travailleurs et a certains autres citoyens dont les ressources ne dépassent pas un niveau détermine part d'un bon naturel et s'inspire assurément d'un excellent principe qui est ie princsp* de la justice disir butive. Le jour où l'on aura rais, suivant l'expression un pou grotesque mais passée dans le vocabuisnrti courant ' « tout .e monde sur le même pied ». sa question sociale sera bien près d'eti'e resolue... Mais i'ai bien peur que ce ne soit pas pour demain 1 — Parbleu I m'interrompt quelqu'un, vous pariez de mettre tout le monde sur le même pied, et tout au contraire on va juxtaposer â tant de catégories déjà créées une nouvehe catégone 1 » Il n'y a là qu'une upj^arence. Ln réa.ité, en accordant cette ration supplémentaire de j>ain â certains, un ies rapproche, en ce qui regarde ieuf subsistance, de ceux qui, ayant des rt^sourecs plus considérâmes qu'eux, peuvent se payer de» compliments de nourriture interdits aux premiers. C'est wn»i et pas autrement qu'il faut en. visager les choses. Cependant, a quels pass<sdroit, à quelles injustices, à queis meooinpies, â queiies déceptions ne va pas donner fieu ia nouvelle ordonnance? Depuis plusieurs jours déjà, je trouve régulièrement à ce propos dans mou courrier des plaintes et des protestation* a n'en pas finir, et c'est ou jamais ie cas de dJv qu'il est bien difficile de contenter tout le monde et son pèit?. — Mon voisin, m'écrit un de mes lecteurs, est ouvrier menuisier. 11 a eu la chance de {Knivoir travailler sans arrêt depuis que ia guerre a éclaté et son tvu^nre ne s'élève pas a moins do 9 francs par jour pour ie moment. C'est du reste un excellent travailleur et je 11e puis que me réjouir d'apprendre quil pourra se payer une ou deux tartines de plus par jour. Mais il a d'autres ressources qu'il a eu soin de ne pas révéler — des ressources que tout le momie lui connaît dans ie quartier — et, en réalité, il peut se payer uu copieux beefsteak tou> les jours que Dieu veut bien lui donner. Tandis que moi — pauvre moi 1 — qui en suis strictement rédiut a mes appointements, lesquels s'élèvent a fr. 333.33 par mois, et qui ne puis m'appuyer un bout de viande qu'une fois par semaine, je suis exclu de la catégorie des heureux a qui va échoir cette ration supp:éinen-taire. Trouvez-vous ceia juste, Monsieur ?... » Et d'une autre : — Suis-je ou non une travailleuse? Je me lève chaque matin a 6 houres et ne parviens jamais, étant donné tout ce qu'il y a a faire dans mon ménage — j'ai trois enfants — à aller me coucher avant 10 ou 11 heures du soir. Vous pense* si cette ration supp.émentaire de pain me viendrait b.en à point 1 M si* il jurait que je n'y ai pas dit-*, Monsieur, paies que j'ai une servante — une inaigre.ette petite banici^ que j'ai recueillie par pitié en 1914 et que depuis lors, plus par pitié que pour les services qu'elle me rend, je g.u%de. 11 n'y a que les riches pour avoir un« servante, n'est-oe^j»as ? Uf-'mon man gagne ex«»^-tement 275 francs par- mois, pas un centime ue plus 1 Je n'ai cependant, puisqu'il n'y a pas moyen de faire autrement, qu'a m'incuner pour mon compte. Mais si je irai pas droit personnellement à cette ration supplémentaire, jx>arquol la refuse-t-on à ma servante, alors qu'on l'accorde aux ouvrières et aux femmes a journée? Serait-ce parce que cebes-ci ne travaillent qu'un nombril d%heures déterminé par jour, alors que ma servante est du matin au soir a 1 tâche ? Le monde esi bien mal fa.t, allez, Monsieur L.. » C'est bien mon avis. -Mai# quelqu'un qui est heureux de n'être pas a la place Jes légumes qu4 ont à trancher tous ces cas d'espî>ces, c'est bien votre serviteur, vous pouvez l'en croire sur parole...Ceux qui s'en voat... Encore une ligure bien bruxelloise qui vient de disparaître. M. Edmond Iiendrikx, ancien direo-teur du Théâtre Flamand de la rue de Laken, vwnt de s'éteindre k l'âge respectable de quatre-vingts ans. A voir déambuler sur l'asphalte cette physionomie *i caractéristique, is toi se bombé, le om cmré et k w haute, on œ se «anii ja»

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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