LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS UN MOIS (mun) flf. 2<39 Les demandes d'abonnement sont relies exelusi* 9eitient par les bureaux ei les facteurs des postes. — Les réelatniuions ooncernar.< les abonnements itotvenl 4trc adrczxées exclusivement aux bureaux de pustt» iOMIfllSHlTIOfl IT «tOACTIOR: Si» Rlontayne-aux-Horbos-Potagéro», 8ruxetfes« PRIX OES ANNONCES Petî'es annonces, la tr. e.au. — jlr^nct avant U* annoncez, la liera*, tr. 1.25.— G*t-ps 4* jc i>'ua(, la liftne, tr. ft.OA.— Faits dinars, !» |,^kq, tr 3.76. — Nécrologie, (a lij.'Du, tr. 2.60. — Cet* deî Eleveurs, la ligua, ir. I.6S- Bureaux tie 9 a 17 hournl DIrecîien et AJmlnlsiratin:i : %£ jj f,'Vr/ «W53. MÛREHSEE, OIRECTEUR mil- wi inijinwi jgwjiji tmws Aujourd'hut:SIX pages LA GUERRE 954' jour de guerra Les indices précurseurs de grandies opérations imminentes apparaissent de jjut eu jour plus nombreux arur les grands front» euu>i>'eus. Dans l'Ouest, Y artillerie tonne san» interruption, et de» engagements locaux, mais éner^ques se succèdent, notamment dans 11* istsiilii de »a Somme», entre i Avre e'-l'Oieo et eu Champagne. Sur le iront d.idis l'Est-, la lutte d'infanterie se confine exclusivement dans le secteur di'OUna, mais l'arulierie intervient sur de nombreux {«oints du fixuit* Enfin, dans ia vallée de l'Adiiye et dans îe secteur de Gorz, il ne «c passe guère de j »ur que l'un dm deux pariis n «mue-prenne et ne mène vivement quelque opération préparatoire. • • • Nous avons annoncé hier en dernière heure l'occupation de Bagdad par les Anglais. Les conséquences en. t*wat euoore dif_ titill.es à apprécia. Sans doute, on- rencontre déjà de» stratèges — le» in&ne» Qui affirmaient il y a trois mois que la chute ce Bucarest n'avait aucune imi"urtaii»e — qui vont clamant que la chute de Bagdad est un événement essentiel et le «gnwl du triomphe prochain et décisif de» Allie® 1 • C'est Je la haute fantaisie* Depuis plus de deux ans, l'expérience a pmuvO que lo théâtre de la guerre en Asie, aufesi 'lieu (feins le Caucase qu'en l'erse et en Mésopotamie, ne joue dans la gjuerre niondi lie qu'un rôle secondaire. Jaunit les événements qui se sunt «uccédâ à, Trébû-sonrîe, à Erzerowm, à liama<lan on à Kut-el-Amara, n'ont eu la inoi^tffere répercussion sur la situation militaire en Europe. U est probable, pour ne pas dire certain, qu'il en. sera de même de la. chute de Ba*^dad. Est-ce à dire qu'il n'y ait pas lieu d'attacher à cet événement la moindre signification t Loin de nous cette pensée» L'oo-cupation de Bagdad constitue incontestablement pour les Anglais un avantage eonsiu à&raMe et capable <lo rûtaWir en Extrême-Orient leur presige gravement ooiuproonis par les succès que les Turc» ont enregts-fcres depuis plus d'un an en Perse «t Mésopotamie- Outre qu'elle oousoluie leur influence daais cetbe vai;é€ du Tiyre où les Anglais aspirent depuis *i longtenij# à «'««u bl-r leur domination, la chut» do Bag*tad entra'une pour tes Turcs de dures oons^ QUences au point de vue militaire. Elle les prive d'une bas« d'opérât'ai p*ô_ cieufio et nooulera très vraiseuiuiaUiuuuMit .» Ja uéces&ité d'une atnple re'-raite lee force» Ottomanes qui opèrent en Mésopotamie et en Perse, lùu effee, le «-oui »Ajuire U| operriMon qui apparaisse |>o£sib'e pour ces forces fce abie, à première vue devoir Mos- fcivî, sitiuée sur le Tigre à 350 kilomètre* au nord de Bajrdc/î. Avant Coutoîois dk> tenir p*)ur ej>iv.îs qs^e I'jm Anglais et les Russes ont dxtfi.iuiiv&-trieat pris en Asie leur revanche sur les Ouunians, il y a lieu de tiiie ol^erver que les coîiîannrpiqai^ii do Lmdirt'B de** fis dwnièiMH semaines ne font) pas apparaître que les Turcs aient suli eu »-potaonio une d/^aito dôcisive. M est évident que kïi'r retraits, dont l'ample^ eso déj\ considérable, n'est voil<«uaina, €t visible qu'ils sont dominâô p?»r «wi adversaire suç/'rieur en nomlire. Mais ils ont réussi à battre en retraite sa-n» subir des peigna graves : m Aine, en Perse, ils se replient sans convKitfre. Dans ces conditions T,n retour offensif des Turcs est une ^vf^ntualité qui, pour ne point paraître imminente, n'en est pas moins â© celles avec lesquelles ix' est efuge Je compter. 1.6 ,,YadvTlmd", do La n^je, reproduit ee^ta let'cre d'un de nos solJaits, Joli. De Ma^ght, qui se bot an fr-ont de TY<er : — ... Depuis detrx semanes, me voici terré dar.s les positions avancées. Tout confort tait défaut. Nous sommes log^s dans les ruine» d une ferme. Le seal en-drcit encore h a-'Stable de tous les bâtiments est la cave. Mais n'allez pas vous reprè-60-ntor une cave ^civilisée" ! Celle-ci a perdu toute notion de ce quelle fut jadis; elle ' a totalement oublié sa SjjauJeur pas-s'e. L'eau y suinte comme dans une vulgaire cirer ne; e'ie est humide et gluante oom-me la cave d une maison mal fcMiue; elle e®t orovnsstfe et grimassante; bref, elle a tonte la laiderip de ta guerrii. Non? y sommes instiUi'A à quaraute-trc»';S ! Douze hommes et trente et un rats, tous gras (je parle des rats). Nous vivons dans un accord parfait, parm^etmt nos jo'eô et nos peines. An dehors, tout est gelé. L'Yser s'e;t to'ansformé en une large route <io glace- En en moment, on rtcl.uce de notie part un realoub'ement de vigibuice. l-es artilleurô sont à leur poste mi t et jonr. Ce que nous Boufirons du froid ! • * • H« t jours Se sont écoulas depuis que t'ai tracé les lignes ci-dessus. Je «Ui3 à l'hôpital. Ne vous effrayez pas ! Ce n'est pas grave- Une Large blessure à la main gauche. L'amputation ne sera pas ntees-eaire, heureusement, bien que les docteurs âient oru un moment devoir y recourir. Ce qui a'est passé V Une chose simple. Pendant que j'étais occupé a écrire, mon camarade M... précipita eotwîain djns la o;i%e. La chandelle qu'il portait faillit s'éteindre. — La seuîinalle a reçu, rui co£kj> do feu 1 tfécria-t-il. l.i le voilà rft'iûrfci. Je jetai ma plume et plaçai ma lefcbre dans mon porto: e»u.iLle : j'en» le pressentiment que |e ne la terminerais j.-as dans la cave* Lo pauvre fiable £ta:t tombé dus un endi,oifc très exp?>«^ : ai» milieu d'un ehajup de iie:go, à j>!us de cinquante .uiètres au devant des trancheee. Cela s'était passé à la lumière d'une lune splendide. Pans la moindre hésitation, le caporal L... s'était éjanoé au secours d\i blessé. A duvv mètres de la sentinelle, jJ fut TrapjxS à son tour. Nous vîmes .Ij.sanctanemt s'aiut»-tra une lourde ma^se sur la. mc'ge Manche. Plui tard, '"ai appris que deux balles lui Ava:eut feransperoâ lo veaitre et la ;Vunba. Oh I ces horrible-î gdmissemems au mi-Kca de la rmit t... Il faut que je le rejoigne... Je tne ooneîio venue à tene et je commence à me traîner : un véritable lima-cou. Je ne songe à rien>. Ce^ plaintes IV. sas m empljsteni tout lé cerrean. J'ava/ice p«%iblomefi<j, lentement. Je grimpe an quart i hi ure — à peme quarai^te metr*®» 1 J'arrive pr^J du caporal. Déjà, ;« l'aâ .iHifci j»ar la .7imbe (»our ie tirer ver» moi. PJng ! mon pouce est touché, llng ! «t uuua. Ping I mon casqu*:. P^ag l .wi-our «le mes oreille». Pmg I p'ng 1 j*lI1g t l^i musique de vingt Utiles qui sifflent. Je no jeux cependant pas al>audv.aiuer mon camarade; uiais ma ma.in refusa) E€r. joervices. Ija douleur devient cuisante. Il 'ant retourner. Kecouruer ! Cher awii, vous ne iKïuvez-. pas vous figurer ce que cela «.giniie f»our m soldat I Retourner I Sans avoir atiôJii «3 but 1... Retourner, aU'ndouna.nt un camarade I Fjc ton ruer l Et rejoirwlre les hom-iiies comme une épa.ve, en demandant du -ecoura, vouss qui voud'ez en porter l Je suis retourné, en rampuit, he^MiOotup plus lentement qu en partant. Le feu cessa. L'ennemi me crut mort. Combien de tumps me suie-je tra.né ^ Je l ignore. 'e «aiis seu-ement que je ne perdis rien de mon sang-i^oid. Je finis par regagner la ferme. Mou chef me dit : — Vous devez êtie blessé, sintoir, vou^s ?ie seri(i7. jkîs revenu seul. Je montrai ma main. Un amas de sang. Le médeciu ne tarda pas à venir et me j>ansa. Alors, ;e voulus retourner près des Oiessi'», mais w»us • y opposèrent : le docteur hait lui-mèuie. Ma.!gré no« snppAica-ùoos, il paitiit. Jamais je n'oublieraa cetie ièro stiture, cetio domai-clie resolue : le iïiicriace peusomufié l... Le maiheuieux 1 Il n: avait j-tis fait vingt pus que lus bitlles xi liaient de uouveau et qu'il tombait- Nous le crûmes mort... Après une pautfie, U sa remua et avança en se traînant. À ce moineuti, ma vue s'est troui)16e. Tout devint obscur, comme si un nuage «ùt caché la lune. Je m «Aeillaj au lazaret, lo lendemain. L'ambulancier me dût q^o je m et us éva-Qout. Il m apprit que, ccne nuit, noua avions à dâplorer trois morJt : le docieux et les deux j^ars 1 Pauvres victimes ! Mais en vo'ià asaez pour aujourd'hui... • * » ... Me voici de nouveau au front, rétabli. Ma main est oomplèlemtait guérie. Il paraît que je suis d^une eonsrituUoa très roliusîe. Touiefois, j aurais pu, peiuiuuit quel<jue temps encore, faire le conya.JçtiCQnt iterrâère le front. Mais >e ne sauraisi m habituer à la v e de léawuxl. J'ai dû dire adieu à ma ferme-ruines. Sous sommes installes ma-iïitfcnat.t dans une petite maison ciimpagnanle. 1-a cuîsîuo et la chambre coucher ont ^tô Dran^îor-mees en un seul vaste „abri'' esi béton. O'est là que nouss dormons. Ou fait la ivuisinfi dans la pièce située auniessus de la cave. Nous avons une table et des chaises, un «xm jioôlo et un lit, avec dos matelas v<!-ri tables, d«s eroohets au mur, d*» rayons ;>our la vaisselle. Aux parois, <ks carte*-vue*.Nous sommes quatre. Devant la porte, uœ vaste prairie, avec une ferme au uu-oru, où séjourne une jiart.o do noire brigade. A proximité cfo ^orre alrr». te Ujjo,-vena deux petutus maisons & »u- cactes... et des bourgeois y habutent 1 De crânes gaillards, va 1 Pour le momear, lie danger e-t moins grand ici. La fusillade et La canonnade k ûrfit plus rareî. Parfois, je mô ^iguro que La gueiT,è **>t fcuie. C'est à «Jette sainte pensée <iué je vous m'arrêtier..." La guerrs sous-nrîarine Berlin, 12 mûrs. — Offioval : Dans la Méditerranée, nous avons oouiê G vapeurs et b voiliei'S représeutant. une •auge totale de 3ô,iKM tonnes, uotauiioL' î : le Î7 février, le transport armé franyauS „Athos ' (]i.t>44 toimes), convoyé p.tr de.^ torpilleurs et ayant a b<^rd un bataillon Ue t.railleurs sénégalais, a nsi que lwtHA* ouvriers chinuis recrutas pour les fabriques le munitions; le 2/ février, tin transport armé et convoyé, de 5»0ix> toniiefl etnviron; ie 3 mars, un vapeur armé, de ton, ues, avec une cargaison de matériel tle chemin do ter; le ii mai'S, le vapeftir iia>-l«en „Po»to di femirne" tonnes), al lant de t/éueS à Alexandrie avec de la i&-rin'e et des marchandises diverses; 1^ 7 mar», un transport a-rmé, de 8,IRA) tonnes environ, protège par des convoyeurs. * é Christiania, 12 mars : L Agence télégraphique nd'Végîemïifl en» acdice que le va^tîr ,, Lars Ponstj9i,as f ,;e ilaugesftundi, a c<julé dans la mer du Nordi en dehors de la ttonc dangea«fuse. L'éqsiiiittpe a ct6 dêbarq-ué à PenUoÀe. Lo voilier ,,^ilas*' (150 tonnes brut), dé Grimstad, a coulé. Le va^xsur ,,Asbjorm''f de ChrisUanswid (S,459 tonnes brut), a été coulé dans la mer du Nord en dehors de la zone d.in-^ereuse. Un officier a été tué, trois liom-«iicS sont blessé» eu on ignore lo sors d|a testa de l'é<piipage. Le voilier ,rSppirfean". dfAvodSaBtjrtvnd {3,787 tonnes), a hé coulé clans la mer du Noird, eu dehors de la zone barrôe. L'Ajuâ- t^age a été d^teirqué eu Irlande. • 9 •- La Haye!, 12 mars : On mande de Lisbonne la Tan^istocm-boot Maittsobuppij n^erlando-ifidaeniio que le vapeur ,,Tre^" a été coulé par un snjus-tuarin allennatid devant Cascaee, dajr> 1 embouchure du Tage. L/équipage a «' t > àt- ?)Or^ué. * # • La Haye, 13 mars : I43 Bui^eau de correê?pwndancc!S apprend p,uo le chalutier t,Vlair-dingen 100" a d<é-^jarqiié à Hoek van îlolland l'équipage du vapeur norvégien „Th(KÎ)e VogelanJ", qui été coulé à l'aNÎe da bombes por un sous-marin allemand hier après-midi, vers 4 heures, à 2°5S' de longitude et à 51*51' do la. litado nord. * « NVvwuYoH;, 11 mari : L'état dé sanuô die M. Wilscn g'c«5i lioré ; toutefois, ie PrAident garde encoro le lit,. » * Washington, 11 mar« : I>eB fprincipaux armateurs dos Etats-Uni? d5libéi«rout !e 14 mars avec la Bureau de navigation sur les mesures à prendre pour activer La construction de navires mardiancte. .*» Paiis, 12 : Lo „Temps'' ap^irend «2e New-Ybrît que l'armement des navires de oommerce araé-ricrins a commencé samedi'. D'après une dêpfehe de New-York adressé^ a» ,,Matin", les premiers navire» armés «ont ie ^Saint-Louds" et le „Philikîelphia>', 'le In Moi-cnnfilo Company, qni naviguent *ntro New-Yoik et Lpndre». Le jour du V'i'rart de ces n a vues e^t tenu secret toutefois, il semble étiili q^ue la navigation —laaiimwa»aMBa——awww transocéaniq.tie américaine fiera rqpirise cette semaine. • • Washington, 12 mars : L« département <i' Kt.it a annoncé ài ton» I» repre^entints diplomatiques étranger» que les navire* américains qui trav«irseir(, ti Aone bnrrée allemande seront armés po.ir leur d* feu se. 11 n'est pas d t que l'armement est obligatoire, mats ta département de la marine iirmera tous les navires qui le demanderont. Le départemenit d'Lfvt a décidé que les navires marchanda étrangers petpventt sortir dits ports américains^ jn -me s ils sont ar-in<.« à l'avant et à l'arrière. m Paris, ;2 mais : La ,,Nation" apprend de New-York ï —i Aiux EXat'-Uuis» lies admmi«tru<i'cns fîes post^ ont fait détruire tes cait3s pt>s-tales pacifistes qui circulent en grand nombre dan» le pars- • Londres» 12 mars : On annonce que M. Gérard. Pambassadeur des Etats-Unis, est arrivé dimanche à >-a Havane* ^ ^ B-n je, 12 mars : L'éqjuipa^e d!u vajieur airiéricain ,^Yar-i»Av*la|e'> qui avait été amené en Allemagne, est arrivé samedi à Itorsoiiacli. ^ ^ SSocCthoîim, 12 mars : On mande do Uoteuburg que l'on projettera.'t une reprise de la uavigation e-Jtre la Suède et la liollande. Deux nouveaux l*t-tau/x-pheres sei*aiaut instalics p.)ur indiquer a routo entre les zones barrée# aLçmando jt aiiglaise. ^ • Stocliliolm, 12 m art» : Le „Liagendf Nyheter" rapporte qoC M. Myhie, diiecteur a Copenhague tie la i'aliic and White t>^a Ccmfeience, a parlé à, Go-'Onb|urg de la situation de la miivigation 'près la gugpre. 11 a déclaré qu'il ne epqyait |xi3 à une guerre économique après 'a fin des hostilités, car le sort de la lutte commerciale sur lo marche mondial ne défend pas* des. armes, mais bien de la capacité des concurrents. A pi4.s la guerre, le loaiiage de la flatte marchande du monde sa!.'ira à j>eu |jrès à la demande; t <utefais, comme le» beso.us seront très grands, on petit s'attendre à une lojigue période de prospérité pour la navigation. * Christiania, il mars : Le vapeur ,, Frédéric VIII" est parti pour Copenhague. * Copenhague, 12 mars : Lo ^Fréd'.^ic VHP', ayant à bord M. Beiuit>t-oi#f et left fonctioniuiires consulaires ; allemands, est arrivé à 10 h. l/Ç dia uiittiM. i Oopanthague. M. 'Beriistorff i.art ira probablement demain pour Beriia i&r train epéeial. « • • Hambourg', 1S mars : . il0 Carjenhague avec le comto Beinstorl'f, qui lui a fait les déclarations sauvantes : — Je» constate avec fierté et aveo joie que le peuple a'leanatîdl, bieu» quo ae trouvaut dans une situation qui n'est pas précisément facile, cnvwa^e crânement les conséquence* de la rupture avec les Elata-Unis, que j'ai empêchée aussi longtemps que po&. «ible, et qu il est fermement résolu à dé-fendre ,oar tous les m »yens- ses biens les t las sacrés. J'ai l'inipr.i'ssaon que les pays neutres saisissent bien le sens> des événements et !e saisiront mieux encora avant qu'il soit longtemps, ne dissimulerai pas qn© j'ai et»1 t>£ impresiloimé lorsque j ai appris à Christiania que les instructions données par mou entremise au ministre d'Alleiuagïie à Mexioo étaient purvo.'ues à la connaissance du gouvernement américain- J'ignore comment les Etats-Unis soat arrivés à s'en eaipaier. La seu^e hyp^'t-Séso vraisemblable, c est que le service te^ret anglais ou américain a réussi à conmt.tre le chiffre ou télégramme envoyé de Washington à Me\ico. Les aifirmations américaine?, concernent des intrigues allemande» à Haïti, t\ Cu''*a et en Colombie son? de pures fantaisies. Dans toute l'Amérique Centrale et dans l'Amérique du Sud — et tout particulièrement ai Mexique — nous n'avons jama'6 poursuivi que des bujts exclusivement économique et nous avons même souvent et volontairement relégué à i 'arrière-plan la i>auvegarde des grands interdis économiques que nous avons «à défendre dans tou6 ces pa^s pouj- ménager la susceptibilité ôea Etats-Unis. Encore à l'instant où lo gouvernement allemand a décidé de commencer la guerre à outrance des sous-mar'ns, c ast-à-«dirc au moment où, se. basant e.Jr l'attitude ol>s?rvée jusqu'à présent par lo gouvernement américain), il devait s attendri à Sa réalisation des menaces Wifcér»ses des Etats-Unis, le but politique pr ncipal qu il a poursuivi a été le maintien de la neutralité des Etats-Unie. Les instructions données à notre ministre au Mexique ne l'a-moi'isaient à oi.vr.ç de: jjoîjnpfirlers que lorsqu'une dj'clara^iion de l'Ainer.qne nuirait ét3 un fait, accompli, li en résulte que, dans le cas où les LG.its-IJnia ne noua auaaient pas déclaré la guerre, le gouvernement me.Mcain n'aurait jamas été avisé par nous do notre p-roje-t d'aliiance. * • I Hayei, 12 mai s : Le Biifreau de C/orrespondaivce annonee que vingt: navires, d^tiues à. aller Charger en Amérique du Mé jx>ur compte du gouvernement néctrlan:lais, pren5i*ont très probablement la mer jiïtidd. IL» se rendront en Any^riqwe via Halitax. « » • loi Haye. 12 m a»t» : L© vajieur néerlandais „Ye>room", qu'«a avait d't toqnllé, est entré hier à Y|muiien. 6 S Itotierdam, 12 mars : Le ,,NieuTvo Rotter^amso*ie C<y;irant" dit que samedi a en lieu une réunion d'entre, prieurs de p^heries d'Ymuiden, qiii a d V e»dé de reprendre le 15 mars La prohe qui -yait été 8u?.pon«-l'.ie par suite de la guerro renforcée des soas-maidn«. © * • T>oadics, 12 mars : Lo journal ,.Fair Play", Porgaûie d<a armateurs anglais, écrit dans con premier numéro de mars : — Nous subissons des pertes trlbs sériou «es et la marine marohnnde nc-uti'o à notrr* service est fortement atteinte elle aussi. Lo ^aeflre des sous-marins mutile notre flotte do commerce, fait s'écarter de no3 pirU les vapeurs et nous réduit peu à peu à no plus compter quo sur notre propre trucage. Au font} do la mei- fictif, dre navires rr'-ciens ei des cargaisons très diffioi os à rem" placer. On constato ww étonnemrnt que tr's sr.ovent dpirc navire ds .a m^me so-eiôt-1 sont torpillés a% l'on se demande vai- ieme^it pourquoi ils partent accoup1és, dons piel but i!» suivent cette tactique • I*?ril-ictwio. Dans U»s milieux de rannemenî^ ou t^t surtout découragé ptix la |>eite de ps^-r.ebocs de gr'ifid t<>finai;e, dont la dièpori tiôo fait une impression pénible &ur le publie en les commettant!.." * _ . * * Pans, 13 mai« : La commission de la guerre maritime de 'a Chambre a adopté lundi le projet <fe \L G ondes, qui d««manda au gonv^rnetne il l'instituer une direorioa supérieure changée d organiser et de mener énergiquement une guerre de sou&-uiarius of/eiisjve et défensive.DEPECHES DIVERSES Paris, 12 mars : Le (Uipnté Pehtjean déposera une demandir' !- inîprpel ration sur la politique g énérale du gouvernemeui, afin tie penueMire à la ('hambre «le se pronouctsr netteinont et donner aux membres de l'opposition l'cca-nîon d1 exprimer claiiemeat leur opinion par m vote. ^ • Paris, 12 mars : L» Temps" annonce que le ministre de la puerro a insinue, potir la durée de la guerre et tous sa présidence, une commission de contrôle des effectifs; elle a j^mir mission d'examiner et de discuter toutes tes questions relatives aux efectris mohi-lis-s. ainsi qu'à la meilleure uiiUsaldon de ociL\-ci. La commisRiou doit donner son avis sur tous les projets de loi ayant» tratt aux effectifs et harmonuseir les mesures préoonn-sée» par les ministères de ta- guene, «tes mu ui ions, de® tiavaux puljJLics et« dui commerce.• Milan, 12 mars : 1^3 collaborateur à Pétrofgrad du „Cor-riere dei la àera" annotiez que la ci-.se de l'alimentation s est encnre aggiavée Ci.» dernier» jours. La |>éuurie de farine et de oaiu est particttiièreaueut inquiétante à Pé-trograd et à Moscou. Outre la criso des tran«poiliS, d'autres circomsumees ont empêché les deux capitu les d êtore réguilièrement approvisiouuées. Lts^ luitorités ont dk':cidé d'ctitilir la carte de pain donnant «irait, a uue ration journaJière do 140 grammes ; "ente décision entrera en vigueusr dans dix jours. La Douma de l'Empire a voté à l'miani-in te l'ordre du ;our Milioukof, ilomandimt io ravitaillement iminéd.at da? Pétiograd, ce Moscou et d aunes viJes industrielles. L'ordre du jour demande, en outre, l'admission de délégués ouvriers au sein do pi Commission de la Défense nationale. Cet ordre du jour a été voté alors que les masses ouvrières étaient en grève. Kéoemmeut, nomme d'ouvriers ont encore chômé pour protester contre le manque d'o pain; des rencontres sanglantes ^e sont produites. Le prince Galitzino, premier ministre, a convoqué d'urgence, pendant la nuit, un les présidents et les vice-présidents du îàe-uat et do la Douum de l'Empiro, ainsi <tue le gouverneur de Pétrograd et d'autres ; ersonuaiités. • « * Londres, 12 mars : Du ^Tirnes-" : — Samedi après-midi, les rues do Pétro-; grfîsd prmontai on t un spectacle extraoïdi- naire- Une es tréino surexcii ition y régnait partout : des patrouilles montées circulaient dans toutes les directions, et la foulo ovationnait les soldats. Par malheur, de longues files de plusieurs milliers do per-soa&es, obligées de stationner durant des (iGures devant les boulangeries finirent i>ar ^ iiqipeiuonter et se laisst'rent entraîner à «Jes maniie^sitions qui ne tarderont jxts à jn-^'u-dre une tournure grave. Dans les quaitJter6 oxeeatriques, des magasins et des fabriques iun«t pillés et fort endommages. Nos eor-resàpondmts de Moscou no nouv» ont p*.» en. core envoyé d'uif or mations précises, mais la crise y serait encore plus grave qu'à PétrogradL * • * Berlin, 12 mai's : Ou m uido do Petrograd à la „ Gazette is Vos®' : — Les premiers troubios se sont produits lundi soir- Des tuiliers d hommes et de femme* qui s étaient rassesnltles au Mbiché au l'oin et devant la porte do Narva sont palais soudain à l'assaut des boul.ingei-.es et de^ magasins de pain qui avaient clos 'aikr9 vitrines et les ont saccag.s : la r*v>-lice à cheval a dégainé et sabré une ving-laine d emeutiers, douit plusieurs, ont eBj tué» et les au ires grièvement blessés. Mardi, dès l'aube, une fou © qui comptait dès S heures ce nombreux milliers die per-^our.cs s'est amassre devant »o dépôt de fa,-line du couvent Alexandre New ski et, dans !a rue do Spaierlaja, non loiu de la Douma d'Empire, devant le dépôj de l'Intendance. Au moment où eifce tentait de prendie ce-'ufl-^i d assaut, le président de la [jolies est aecomu avec une escorte de conques et», 6uivi d'escidrous de cavalerie, a fjit vainement deux 6omni.attons et a commandé 'e feu-. La foule a riposté à coirps de re vol ver. l^es vicàmca ont été nombr.vusea de ">art et d'autre : il résulte des chiffrée rc-evée dans les morgues et les hôpiuiux que juv-^qu-'à 10 heures du matin on y avait envoyé 40 morts environ en plus de 120 bl s ■és. Le sotr, le bntit courait que tous les ouvriers detf usines Lessener, Poutiloff et plusieurs autres du faubourg de Wiborg ivaienti résolu de cesser le travail si l'on ie fournissait pas immédiatement du pain à leur coopérative.'* L'information «'arrête là, de sorte que l'on ne sût rien de ce qui s'est passé à Pétrograd depuis mercredi midi. Lo corn®-•somiint prétend que les événements sai> j.Lants qui se sotit déroulés à Pétrograd du lundi au mercredi na le cédant pas en hor-®ir aux émeutes âe 1905, auxquelles il a îvîi^té.4 î^e nombre des victimes en mprts »rt blessés s'élève de trois à. quatre cents. < )n a ootisfciîté que les éinetrtior» ne récla»-iaaient pas feulement du pain, mai» au^i • a paix. On craint dans les sphèn** o*Ti- • «elles rassf» que cette révolte no *oit que >e prélude de troubles beiaocoup plua .grave, ;ui gagneraient rapidement les province. ,à le fîeuple «onffro tout auta-nt de la faim me dans la capitale. Mahno, 12 mars : A Pétroerad, M«r.-oou ert: Odessa, la dio-:alliée militaire a ^té inst tuée sou» une orme ^ peine voilée. le major Netwrachin t été détaché au ministVre on vue d'organiser cetto dietfuSaire. Une nouvel1 e brigade :e cosaques a été demandée pour assurer i'ordro dans lo district, de Pétrograd. A VIoaoou, de nouve'l5-» formations de ♦?ie^ «ont concentrées. A Oïles.^% lo" divi aiot?<s de police renforcées sont appuyé®? par des mitLv.ilJeuûosi COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiques de» Putss&ucss Ceatrales. (Berlin, 18 mars. — ufiiciei de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au sud d Ariao, près «ie Beauraïus, après une préparation d artillerie» des d.tfuMie-uieints anglais ont pi-ononoé uaie attaque ». y un large ti-unt; elle a cciioué et a cout-s lie tortes jjerte* à 1 euuiemi. rfur 1 Ancre, oaue l'Avre es« l'Oise, à l'ouest de 6oi.aSvnMi, eu Citanij>agiie et ®ur iea deut\ rives de la Meus»e, Los op.'ralion» ont été actives. Au uurU (la l'Avro, oimusl^iues vaisc^ se sont avancées eontte nt^ josi-Uoati; de vaut nos oiKSiacleN notre feu les a forcés à leiirou.-sir chemin. A'uj sud de Itipont, après uat feu roulant, les iiari^ais ont de nouveau atta«pté nos {*)sib:<wis. Grâce à une défense o;riniat;e, la hauteur l^â, àpreirierm rlis|n;t o. a eti main-ienuo contre les assauts de fcice» sup&-.ieua-es; l emiemi a obtenu, au pr»x de sa<iri-ioaa sa*iglauts, de« gains de te- raius Lmnxis •vuir le v ei-^iut sud-ouest. ThoiLtre de la gueixe à l'Est. Front du ftMmaiôchal prince Léopold de Bavière s Par un temps clair, plusieurs s;ic<«eur8 dxj notre front se sont trouvés sou© l actou de r artillerie russe, à laquelle nous a von» énergitpiement rejiondni. Au nord «le la voie ferrée Zboozow-fr&r-toopol, no3 troupes d'attaque ont entirepaos, av'eo prudence et iutp;Cuoàité, une opénition au cou:ns de laquelle 3 officiers et 320 soldats riuwet. ont été faits prisonniers; en outre, 13 raierai lieuses ont été capturées. Pr. s de Brzezauiv et sur la NarajowUa, d s iu- ; •nrsJous faites dans les lignes russes nous i ont aiwssi valu des prisimuiers et du butin. Sur le front du général-colonel ai"<*hiduc Iose]>h et sur ie front du feiduiaréchal von j Macivenjsen, où seuleuieut des combats d'avant | jwstes peu importants se sont livrés, la situation est restée inchangée. Front macédonien. feutre 1rs lacs d'Oehrida et dé Presipa, de3 lvata.il ion s friiiu;ais out attaqué nos ik>-sitioas; ils ont été nejxmssés. Nos escadiila* d'avions ont lancé des liomlies sur la gare de Vertekop (^ad-est <ie V^odijqia) ; elles out touché le but et provoqué des incendies dont noua avons pu constater le développement. m • * BerUa,l3 mars. — Officiel dThier s'Jr : Une graude activité a r-'gué dnns la ré. -gion de la Somme, cntwj Avre &* Oisev ainsi que dans la Champagne. Dans l'Kst également, le temps clair a [cnuis à 1 art'ilerie de déployer, dans plusieurs Secteurs, une activité plus intense que les jours préc dents. Des deux côiés du lac Prespa et dans la boucle de la Czerna, la canonnade €fct également devenue plus vigoureuse. «erun, la mars. — UUW«ea ; Une note of i ielle Havas annonce qu'il se produira sur le front dan» 1 Ouest evôneaients que l'on» attend eai »Pranoe avec •a plus grande confiance. Nous aussi, nous envisageons ces événements aveo la plus grande confiance. 0 m Berlin, 12 mars. — Officiel : En Allemagne, tout le monde jouit plus ou moins du rej^os dominical : il n'eai est pas de môme sur le front. Nos iufati-^-bies avi >tours ont eu. en guiso de repos domi-nioii, à soutenir de vvolents ombats a*'liens; dans l'Ouest, l'activité a *t;; particuli re-ment grande. Au eour® de violents combats, nos héros de l'air ont de^'^ndn 16 avions, dont 4 au moins à 1 arrière de nos ligues, et U(iS canons tle défense en ont descendu un aa sud de Zilabefce- Le lieutenant, lwr»»n von Kicbtlt'vfan adesceîidu son vingt-sixième -nés do V;iniv, le lieuiieaaut Jîaldamue etno douzième à lest de Kouvroy, et le i'cute-uant Pfeiffer son neuvième & l'est de l>e.i^-sieux. Au même moment où le virefeld-sv(>l)e3 Kaanandel de^eiindait un SopwUih, le iieateaant von Bùlow, qui a d ji huii avions alntins son actif, a descendu un billion captif au xfcird-ouest d'Armeniières. Uu autre bilbxn caj>tif a été détruit près le Sivry-La PcttIic par le chef-ovin fc tir ?ch/>nfeJdor. L'esec.dnllo do chasse d'.oalclte a descendu son ceniième a^areil i l esprit audaciesix de Boelcke «urvit parmi ees car marades. • * » Yienne, 12 mars. — Otficiril de .ec^ Wdi t Front de l'Est. Pas d'événement particulier. Front italien. L'artillerie et les lance-mines it&li&iB ont entre tenu un fou a^sez uHeuse par moments comre le plateau du lvarst. Ce matin, nous avons repoussé une attaque eune-u.io devant IC os taure vica. N-os aviateuis ont. bombardé un campe-méat près de Pesuia. Front du Sud-Est-Tiés de Buzi, à 25 kilomètres au: sud do dierat, nos patrouilles ont disj>ers6 un détachement ennemi. • • Sofia, 12 mars. — Officiel du graod état-major : Front macédonien. Apr&» une violente préparation d'artillerie, d imporwnts déTicheuionts ennemi» ont tenté de passer à l'attaque sur on secteur étroit situé euljre les laA» d'Oclnida et do Prespa. Ces atta»iues ont été enrayées. A l'est du lie de Prespa jusqu'à la Czorna, violent feu d'artillerie. Dans la toaole ce la Czerna, en ééfcarfio. ment d infanterie allemand a pénétré dans iluo tranchée cunemie et en a ramené des prisonniers. Sur le l'esté du front, faible canonnade ; en outre, c ir la &trotuna, engagenvents nsa> fie patrouilles. Front roumain-Près d'Isaccea, coups de canon isol&e. A' l'est de Tuloea, escarmouches entra avant, postes. ^ Constantinople, 12 mai*. — OîLciel du grand quartier général : Psi» d informations nouvel!^ du front ou 1 igre et du front j>erRnn ; bien entend*». opérations »'y poursuivent ^rstémauqu^ ment.. èui> le front du Caueiao, dan» In «oneanî <Re la journée d'hier, »ur noîm aile-^w»he forte activité des patrmiilles. t>« part et d'autre, des reconnaissances ont Mé «vô#au téès. Nous avon» complètement repoaw^ des tentatives faites par l'ennemi pour attaquer notre evtrrme aile sjanteho Ronfl Itft i>rol86-tion d'liai violent feu d'artiilerîéi. pas d-'événements impf>rtanta à »gpslcr iiCB asitre9 fronts. Communique» des armées alliées Paris, i2 mars. — officiel de 3 heure»! V. Luire Soissoug et Kcim», un oouip df( uiaiu eunriui, uirigé sur une de uo« trao* •vtn-es de la région de Paissy, a «té re-^.foussé nettement par nus feux. L'ennemi a subi des perte* et il a laissé des prisonniers entre uo» mains. Vets .Ylaisous-de-t'h.uupagne, noue avon»1, uu cours de la nuit, ivaLaé de nouveaux progrès à ia grenade. Reu<<on i res de pati oiille» dans le W* teur d'Aul>erivt^. 1 jQ nombre des mitrailleuses que notut uvous prise» le 8 mars, dans la régioni d« Maisons-dii-Champagne, s'éleve à 12. En Wuevrc, noua avons réussi une tB> eursion dans le4 tranenées ai noi)d ds ^e;chepr«(y. Eu Lorraine, combats do pat^xmaïîeau ! Nous avons fait quelques prisonniers a*S£ euvirtms de Samt-^larUn., nord-ouest dfl. fia» donviiler.. Nuit calme partant ailleurs. • • Paris, 12 mars. — Of(io:el de U t Eutre l'Oise ei l'Aisne, lutte dl'artillerié eH'jcace sur h» urbanisations ennemies ad uord-ouest de Viugie. En Champagne, nous avons declaneh^, au cours de l aprêA-uiidi, une nonveUc attaque ^ur Se» [lositious ennemies à l'oueOfl «ie M a isons-de-Champagne. Sui* un front |,5<X) métrés, mtn iroupee ont enlevé toutol les tranchres ennemies, «Minquis la «xn/pé 1S5 et penéti-e d^uxs un ouvrage fortifié ®ur les penies nord de ee m<witeliOu. Au cours diî cette action, nous avoua fail une oen»-tîiine de pri»oii-mei». Sur les deux rives dé la Meuse» 1^-48 d'artillerie assez, active »htns les seeteur» d'Avocourt, de Doaiaumont et de Saint-Mi-hiel » Au^otutf&ui, t heures, l'eimeani a bombarde, ave» des obus ineondiadrcs, 1» ville ouverte de Soisson». Plusieurs lEUQk dioS se sont déclarés. • 0 Londres, 11 mun. — Officiel dit &oir : Le nom l ne Ue« urisounmr» que nœa* avons fait» au e«»ui*8 des opérations qfuâ <ng s<Mit terminée» pu la j>rise . d'irles «'**§< élevé à 292. |>armi lesquels 3 offioieaaj. Dans co uoniOre cutupris les pris^m»» ni ers signales drvue otare c-'mitnauiqfué dl'hiur* Deux Giétacheim^iis euueuns qui se prCpsè» raient la mui iLeunière a pronou*>er deis ai» taquo» a l'ouest et au nord-ouest de 1 An* cre outi été pris m>us te feu do notre artil* lerie avant qce leur offensive ait pu eo dâ, velopper. Au cours do la nuu et pendant la Jouru, née, l'artillerie a uiuufrd une grande activité de {«rt et d'auerc dan» les région» df la Somme et de l'Ancre, ainsi qu'au, eud tf Arras et dans las secteurs d'Aamentièrei et d ï près. • • . quartier geiu-nmi i T2T 1-e 11 mars «*ur tout lu front-, m&yja d"artSllerie part". h»Hièrv* u eut intense daca 1# secteur de la vallée de l'Adage et dans région située à l'est de Gorz. Sur le Karst, une tentative faite par nemi pour pénét-rcsr dans nos lignes efeabii:3*! sur ia hauteur 144 a été nettement Lis-poussée. ... Le beau temps a favorisé l'activité aérienne et les j»* de bombes de part d d'autre* Nous u'avons po» subi do dent», mages. Le soir, nos aviateora ont bombardé Ea vallée de Muggia ei les chantiers de lloOSO et de San- Sablm. Dans la Ikiîo do Mugjgia, nous avons constaté que de griinds inceny dies ont éclata * • Pétrogiad, Il mai». Officiel du grand état-major genér«i : Sur le front à I ouest, dans la région '•emarien, au sud-est. de TuKkum, eî à 1 est de la route de Miutit, nous avons prononcé des attaques au gaz Sur le reste du Iront, cauoonades réciproques et ©itérations de ié+ connaisBance. Daua la duootio» de Swenziany, 003 aviateurs ont bombardé la gare de Ba®©4> preg, au nord-«Hiest du lac de Naroe», «t celle do G»»dutzijlk.a. Sur 1e frouj en lîoumanie, les combats continuent pour la iHi^îseosiou des htitvtvurji située» au uord-est c'Ocna. Su? le front du Caucase, <les tftniiativofi faites' par les Turcs p ur progresser le long do la rouie de Stwas ont été repdhasée*. Dans Li dii«c;nm dilamadan, après nu combat, nos déiachements ont occupé Sak-uen le 7 mars ; les Tares, poursuivis par iios troupes, se *ont retirés vers Itesutnoi en résistant avec acharnement.. A Safcmeh, nous nous sfiiiinia» «aijiaré» do dépôts 03D>» tenant du matériel de guerre. Dépèches Diverses Pié'rograd, 13' mars ï Etant donné i«s circonstances ftttrioiêfe» □aire-., un ukaae du fl'sar en d^ite dw tl mars ajourne ju»«wi'en avril au plu# tord la Douma et le Couaeâl de l'Empire. • * • Pétrograd, 13 mars ; A la séance de samedi soir do la D cfimjt, les députée d»*» districts agricoles ont pi'ow testé «outre f»«ax uiaxiui» fixés pour te» céréale». Le dépecé Geioddow a anaoucé que, dans ces eondinneis, le# agrioulteurc nfc» duiraient letu» »emaaUe» au mmituu^'u. • • » Paris, 12 mais ; Oïi mande d A chenu» h 1a presse : — Le batouoier de Pordie de» avocate s a/tressé a M. Ll«»yd George un »él^grainm^ de protestaiam »»Kitne le maintien du bkv eus. M. Lloyd Gei»rif€> a ré|>*»ndu en dieaui qu'il resterait en vigueur Justju'ù c* «pie 3si Gi^ce i*k fsàt droit à toute» ks essence* de f En*enw. e • Francforti-anr-lc^M^u 1S mars ^ On mande 6b Vieuee à la „G&z£ife & Francfort" 1 . , M — Dan» »«■ miljeox poliOf^ues, V} fcjfti» •îotrrt «fo'uce «riee mini^riell» fcaaiîi» jente «n Autriche. On hahhtc ^ Clarorn-Martinitz, pr^^idpn* dti mini»trf«, aurait Kiieentnm A9 ikniaa* démission et qu'B cer^it remplacé par tu comif Cnernin. ministre de» affaires ^ére«. L« portefeuille de* affaire» etraagfa'Sg passerait eutic le» caain» du eomtfi 'ï • * • Rome. 11 »*r» t , L'Agence St^fani ajtn»nco qu a» 10 plu» de 2,^>0 uMÎiiofi» de lire, dor.l 2 ro«-liard» «n esiiéciis, iwt été souscrite r-î>i i^o®* vel emprunt «le ^<nîrre. 11* aoiu~Cii}>'»on^* été prorogée une «ecotida foia ftSI 18 mûr» au sorir. Mercredi 1^- MaP3 1917 JOTTRNAXi QUOTIDIEN — 3Li9 Numéro : IO Centimes 4-* Anne©. — N"8 j7 v

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