PRIX DES ABONNEMENTS ;4JN MOIS (mars) fr. 2.56 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement pair les bureaux et les fadeurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent Jkre adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADBIHISTRATION £T RÉDACTION: 23 3, Montaijnc-aux-Horbes-PotagVcSy Sruxollof. 111 aBEB PRIX DES ANNONCES f Petf'cs annonces, la li|:ne, fr. 0,b£. — liéclanus avant les arino>ues, la li^ne, fr. 1.2G, — Co>*ps db journal, la lijjno, fr. G.015.— Faits divers, la fr. 3.75» — Nécrologie, la ligne, fr. 2.60. — Voitt des Eleveurs, la ligne, fr. 1.00. Suroaux do 9 à 17 heures. Directisii et Adainîstratloa : eDt'd'° i? ,VViî *2* JOS. MORESSF.E, DIRECTEUR LA GUERRE 953* jour de guaivs Dana la valida dis l'Ancre les arrière $Ardeff allemandes ont aux prises u\o: les Anglais qui so sont établis dons le vil-loge d'Irlee et les alentours. Entre l'Avrc et r Oise, les Français ont rOitéré sans Succès tours attaques partielles au sudl de Boye. £n Champagne, i-'s ont tenté à nouveau, aveo âne grande énergie mais aine y parvenir, de se i*fcsnparer au sud de Ripant do'* hauteurs récemment conduises par le> Allemands. i^e long du front austro-italien, tes op&-rations conservent leur allure habituelle. En Roumanie, les Russes fond un gros ëffort eu vue de reprendre, au mordl-ouest tl Okna, les hauteurs stratégiques tombC-es 3l y a quelques jours aux mains db l'ar-chiduo Joseph. En Asiti, les Ottomans continuent à batlro ci retraites en- Perse aussi bien qu'au sui «Ta Bagdad, que le*? Anglais viennent d'occuper.» La guerrs sous-marine XioraîrCis, 10 mars : Il résulte des statistiques officielles que plu» de quarante garde côtes omù coul* en février. * _ . • • Paris, 11 mars : L'Agence Ilavaa apprend rie Washington que M. Wilsoni a convoqué le Congrès eu session extr.ioixliiiai'x'o .pour le 18 *nars. I>'autre parti, il a djoame ordre au département. de la marine de faire armer les navires do commerce. Le Présicfcsit est ap- pofyé par lo Cabinet entier. * * * Paris, 12 mars : Le ,,Matin" annonce que 50,000 Allemands cmt quitté les Etats-Unis cfc sq sont, rendus au Mex'que. « * * Petrograd, Il mars : Le ,,Konssskia WjocLomosti" apprend d.î Vladivostok qufc\ la suite du brui do r ap parition de sous-marins ennemis dans 10-céan Indien', les armements japonais ont , augmenté leurs tarifs de transport. * * • '■ \ lesnne, 11 mars : Lrfî „Nieuwo Wiener Tageblatb" apprend do Pétrograd que le commandant do la flotto do la mer Noire a annoncé que quatre transports militaires, partis de Sébastopol pour l'Arménie, se sont perdus, probablement du t'ait des mines ou par suite de torp-llage. Sofia, 10 mars : L'Agence télégraphique bulgare est autorisée à démentir catégKnitjuement les brui te répandus clans la presse étrangère suivant lesqueis le gouvernement bulgare aurait envoyé aux EAato-Unis une note de nature à entraîner la rupture des relations diplomatiques entre l'Amérique et la Bulgarie. Aucune note n'a transmise récemment ni au ministre des Etats-Unis i\ Sofia, ni au rôépuvtement d'Etat à Washington. TJ est Absolument faux que le ministre de Bulgarie à Washington ait re?u l'ordre de demander ses pa-report». . T * * Ixr.ir_.Tes, Jo mors : 1-a gonïOrnement 't\lian a envoyé unodA. légation à Loikîioj pour demander au gouvernement anglais qu'il «oit remédié d'ur-eonco à la pénurie (Je tomiaye, qui devient, uo plug ai plus mena<^into i la, s.ii'e (1p3 nombreux torpôllagi». Elle n'a <M&io (fa M. l.loyd G congé que de vagues promesses. PaiB, 12 mars : Le „Taoip8" annonça officiellement que, 'ic.j'.iris la début de la g;aerro illimitée diee pous-marii:.", les importatioas fransaises ont Aimimià de 4tJ p. o. Tariis, 10 mars : i ,,Temps" aimoaoo quo les arrivagoo pour la Siiis-e sont retj&venus normaux. Il eertainj quo les marchaodiseB en d^. pôt au port, db Cette sont exjfili'os sans roiflj-d. Le? navires a*fr-5t% par U Suisse entrent aussi peu à raja à Cette sans incident. Pour dos motifs spécialise, quelquoç-uns d'entre CU'X ont traversé la zone &111-.çoroasa e» sont arrivas i» Maa'Stille suuj» Avoir été inquiétée. • T » 4 • 7-oçidsres, 10 mars : .Si le4? BtaiB-Unâs se joignaient aux puia-oance» de l'Entente — ce qui est coasidlOr.-comnio une oertifride à Londieg — iq goiu verneatertt anglais a l'intention, suivant une dVAimtion de lord Cecil, de conclure aveo l'Amérique du Nord un trait.6 de. commerce 8xtrâmement favorable aux Américains. Loid Cecil estime que l'Angleterre essaiera d'arriver ainsi à la suppression dit oomaneicc; «Ilemanâ aveo les Ettits-Utojis, et ce, au plus grand) pï'ofit de la Grandi>Bretagino« Toutefois, les chanees d^ aboutir à un ^xiredl résulte t no_ saraien* sérieuses que si. la paix intervenait bientôt, car la supT-éinario d*î • l'Angleterre Pur ses Dominions décline de plus en plus par suito de^ import<inte sacri-fices que la gnon-o evjge de la m&ro-patrio. Paris, il mars : * * ^ Le ,,Petiib Parisien4' pujblio une déclara, tion de^ M. Nevilo Chamberlain dans la-quelle i[ c&Ti dit que les chantiers anglais ®ô trouvent en c<j moment dana l'impossib'-lité de remplacer dans une mesure suffi-eante les navires de comment coulés, ce qui force l'Angleterre à appliquer d'une manière étendue et, même i renforcer se» défenses d'inipoitàtian» * * • 1 'Amsterdam, 11 mars : 1 Tjc „Nieime RotterdamSche CouranV anu nonce qu'au cours d'une réunion armateurs d?o bïUeauK d!e pôelio qui a eu lieu samedi à Ymuiden, il a (tS décidé de reprendre lo 15 mars la p^che qui avait arrêtée à cause de la goerre sous-marine renforo^ie. ! Christiauvu \\ mars* . ,?IV^dvrio V111" est arrivé luixli matin a Christiania. Une foule oonsi^itiblc l'attendait sur les quais, parmi lesquels de 'nombreux Allemands qui chantaient 1 f,Bo ift^hiand nber ailes". 1^ comte Bern-fltoi-rç s'e^t aussitôt, retirô et a refusé do recevoir les journalistes. Les vojyâgeurs allemands disent que leur voyage s'est bien pas3r% bien que 1e vapeur ait. étj assailli par de nombreux t/empêtes de neige, mais .qu'on n'a aperça ni aous-marins, ni autres navires do guerre. La visite a £t/> très ,vèro à Halifacc, où le navire a dû rester douze jour». Un grand navire «T!»1» guerre est venu ranger tout oonlre le ,,1'i^d^-*io VIII ' et 100 matelots anglais sont montra à bord; Us y sont resNte ;u^fiu'à la. fin do l'enquête, qui a oomporttf une minutieuse inspec'ion do chaque cabine et do chaque chambra, du navire. Au bout du compte, cette enquête de do«Jze jours, poussée jU^ qa'aux plus infimes détails, a. fait dccou-v rir dc3 chauffe-pieds en guttawpercha qui ont étô saisis. Le correspondant du ,,Mor-ganbladçt" rapporte que, de l'avis g&néral *les passogerp, le long séjour à, Halifax imposé au vapeur avait pour but d'emp;cher 10 plus longtemps possible le comte lîern-storff de rentrer eu Allemagne pour donner aux affaires le temps de prendre tournure ù- Washington. • S Copenhague, Il mais ; Doâ quatre câbles sous-m.;rin£ existant entre le Danemark et l'Angle'erre, ti-ois ont dérangea, on no sait, comment, pendant ce* dei-Eièies semâmes. On prépare ac'.nei-lemcnt ui.e communication: racîkv-tolés'raijhi-;jjo paitai.t du Danemark. 11 axiste eicore un autre câble qui et exclusivement réaervé fut transit, a.nglo-ruase. f>o môme que po^3* raccdcieat do câble arrivo il y a cinq «romaines, les endroits euddmmag^a po trouve ,t ^-îtte lois encore sur la oôto anglaise dans I l zone biiri'ôe, de sorte qu'on ne peut *ore->;er à les roparer. + • * Christiania, 11 mai-s : Le corn to Bematorff a refusé de donner des renee'^itameata d'ordre [rolitique auix journalistas qui ont e'^yo de l'interviewer. Autre point ds vue le correspoudrint aîcJ.ricain» d'à „L5«fcib Jotmial-' expose les véritables motiffi, »ebni lui, qui mit amené la rupture dks Etatfl-Unis ave® l'Allemagne. -— La guerre des sous-marir.s reniforo'e, éorit-il, n'a (tâ que le prétexte. Aa-dSel^ coosid\v;tio;if5 professorales do M.'Wilson, 11 faut chercher la cause do la rupture dans la situiatiion financière des Etats-Unis. J-e 'Jirecteuir d'une d^s jj^andes banques do Mew-York s'est tout r cemment exprimi à ce su-jet comme suit : —• Dans la- seule année 1916, nous avons vendu a?r,x alliés pour aiiKiolà de 10 milliards do frîmes, le maximum de ce qui '-tait ventLill: aux belligérante. Nous avons fourni des munitions, d' i blé, do lu viandto, du cuir, des produits chimiques, dio l'acaer, lu cuivre, du coton. Seul notre commerce <Î3 chevaux avec la France et l'Angilaterre s'œt élevé à 500 millions de fj-ance en uno aninée. Les ,^armera" dfe l'Ouest) &o sont enrichis; les industriels de l'Est ont fait des affaires brillantes; le? mineurs' db Penaisylvanie ont doublé leurs salaires; an-tour des fabriques èe launitionfl, des cites nouvelles sont sorties de terre; le plus modeste des dockers du port, à NewnYork. gagne ses 55 francs fia^ jour à> charger et cécharger lea marchandises destinées aux pays do l'Etotente. La fabriqua de poudre do Dupon t, il ^ N^v-Yersey, a distribué, an 1916, un dividende de 101- p. c.. La rro. ductîon des aciéries do Bethléem s'est diew-plée, en raison des ordres exécutes pour le compte de* Alliés. Et il en est ainsi dans toutes bis branches de l'activité industrielle des Etats-Unis. Nous faisons abstraction de» multiples prêts que nos banques ont consentis aux puissances* *Iq l'Entente. Nous en sonmies arrivas au point que, pour les Etats-Unis, le papier des Alliés n'a de valeur que pour autant qu'il soife revêtu du sceau des vainqueurs. Nous avons accepté une h,vpotlièque sur une victoire aléatoire. Les Aîli^ doivent triompher à tout prix, sA nous vou> lons être payés. L/ombro dm capital am<V ricaim m profilant deiTi'>re le Président, quand il a remis ses passeports an comte Bernsdorff." DÉPÊCHES DIVERSES Turin', 12 mais : Lo correspondant de la ^tampai" il.'cii» les ruines lamentables quej les Allemands ont laissées d^srxière'eax sur 1 Ancre, il n y reste r:en, pas une trajich«!e, pas un abri que les t.-oiipes anglaises puiss<at utilisea-. Elles sont obligée» do traîner leurs pièc«s li artil'erie formiJables par cemtaiues sur al intepaiin^bles kilomètres à travers dits boui-briers dans lesquels hommes et bÊt«i en. tonoent ù mi-jami>es. Ij'annûe aiig-laise va &q trouver,', sur l'Ancre et sur la frontme, aux prises avec une tâche eïttaotrdinairemcût dif.icdle : faire avancer 'eu* artillerio à grand renfort d'homuics ot do tracteurs mê. caniques, crétr de toutes pièces et organiser les nouvelles positions do leura bnua. riçs, installer do nouveaux dépôts de rnuiu-tions, construiro de nouveaux abris et rétablir la riscau des routes complètement de-truites par les Al'emancs. Caitc entreprise colossale nécessitera à elle eejule 1 i iterven-tion <h milliciB d'hommes et 1 emi loi (l'une immc'ii' e quantité de matériel. 6i la retrait, des Allemands, aussi habilement jiréparc'e qiros.écutée, a éu5 décidée dans ls bu» de gagner du temp9 et d'enr-raver ujae offensive anglaise, oni peut affirmer qu'elle a incontestablement atteint son but. • _ . • * Pans, 10 mars : La séance die la Chambra do vendredi a été fort orageuse. M. KIotz, président do la Commission budgétaire, a donne leoturo d'une lettre adressée par lui le SO mars 1916 à M. Briand pour réclamer d'urgence les contre-maures qu'imposait la guerre dfe, wus-marius. — Le gdftveroeuieut, a-t-il dît, n'a rô-pondu à cette lettre que par des faia.x-tuyants et n'a fourni (fuelqnos indications plus préciser, à La Commission d-ui budget qu;en févriei* 1917. Une telo politique 'ne pout avoir, tiotre approbation." Le discours do M. Kl-cAys a fait sei;s;v- , tion. I/aaimation', qui êtaot &jk grande-, x augmenté encore dès le début du diseo:/s de M. Iiriand, qui a protesfté en faisant îtv marquer que la Ascussion. prena^i un oo-racoère exclusivement politique. — Il e'?t facile, diti-iJ, de venir lir-3 ici des lettres dirigées contre un gouvernement qui est chaque iour aux prises avec, les pires difficultés!, dans le bn!j do pré[>arer le terrain poulr d'autre? ditoussions et de bâtir un discours qui n'est autre chose qu'un acte d'accusation. La question de' confiance ayant été po-s£o, un premier vote a donné 2o6 poiar, 173 voix contre et 4-0 abstentions'. Fiaient absents 73 dépuiva, dont 1a plupart ont en cTe précbdfen^.- occasions voi': contre le gouvernement. Uii deuxième tour dto scrutin n'ayant donné que 295 voix pour le gouvei^-nemen-t, tou/io la minorité s'est- abstenue pea d'exceptions m-ès. Cette majorité (fe 295 voix est la plus faible que ie cabânei Briand ait obtonue depuis sa constitution, en novembre 1915. « Berlin, 12 mars : Ou mande d> Cguôyc à la , Gazette do Voss", en date du 11 mars : ^ Le vote émis avant-hier par la Cham bre française, qui n'a dlonué qu'avec grand'-leinw au cabinet Briaud urne majorité d--15 voix, a été sur le point d'amener uue crise ministé-rieLle* Iliûr, samedi, à 9 heures dia malin, Isa rni.jic.tres se sont r ninis au quai d'Oi;- en séance extraordinaire* Une nouvelle d>.'^iliV ratiosi a eu lieu ensuite à l'Elysée, sous la présidence de M. Poincai-é. Dans les salles des Tas Perdus de la " Chambre et d\i Séuar, la surexcitation était extrême. Le ministère, dont la majorité s'est ef. fritée lentement depuis un an et demi, est en posture douteuse et risque à tout ins'ams d'ttro mis tn minoiiW>. 1/information publiée par les ;ournauR de l'opçiosition disant le ministère à là veille d'offrir sa. dmis-sioTh, ne semble donc pas tout à faiti dv^-nuee db foaidkynetit. Urie niot3 publiée cette nuit- pas lectibinci do M. Briaud d clarc tout fois que le m> nisfâro ne prendra dôfiuitivcanenti position qu'après la discussion générale de sa. politique à la Chambre. Ce qui contrarie particutièreaientl M. iBri ind, c'est de voir papier à l'opposition la pln-()art des députés (fc la gauche qvâ nô sont jîjîs inféodes au parti socialiste. Parmi les adversaires du cabinet, on compte uot;i«illo-ment 58 socialistes, c'est-à-dire la majorité de ce pïirti, 140 membres do la gauche non socialiste et 11 membres de îa droite. M. Briand est, d'ibon, extrêmement ner-\enix et herait dicid) à ne pins aeceptdr '-a sitoation impossibio qui lui e->t cr^'e. Il était dans un- état d'extKJme f?urexeitar.ioTi lorsqu'il a prononcé son dernier df.seom» a la Cha.uibre et a quitté li tribune en jetant cette phrase dans l'hemi^ela : ,,î>!itef3 comme il vous plaira !" Quoique la situation reste très' eni' w.û?-lûe, on e^t généralement d'avis que »r. com-position du ministère ne sera pas» rnod e. IJ'oppo.sition reproche à M. Briasi$ ,-«i n'avoir pas sui paéivoir les dif fioul t s r- su-V tées do la guerre des sous-marins; elle l'accuse d'oiro, en ce moment encore, trop optimiste., Elle dit que le^ articles que pisblie la paes-se avec l'autorisation trop inoVil^Gr-o d". la censuré laissent) ignoretr au publia ln situation véritable ; jiar suite, les mesures qui s'iiaposent d'urgenoe sonù rusrjplac/j'.-s par db beaux discours, tel celui prononça naguère à la Sorbonne par M. V i iani e: dont M. Clemenceau a raillé avec verve l'emphase théâtrale. . i . Pari?, Il mars : L'Agence Havas annonce qu'une grandie animatûion règne dans la salle des p.'.,. -fxr-duis de la Chambre. 11 semble que ln. dernière séance a.t encore augmenté le malaise dont a parlé M. Boiront et dont 1 e.\;tension pourrait) paralys&r l ceuvre législative du gonvernement. Pou» sortir do cette sItin tion-, il sei'ain question d'ouvrir une gjcaaide dis-ouësioa sur la politique générale, co <îui j>°rmet.trait amx partisans et aux adversaires du Cabinet de prendre nettement p >- u >n s: à la Chambre de préciser ce qu e lo arvend: du gouvernement. M- JUriand est «lis;«os i à aoeepter Ja dùscuis&ion. • v * Paris, 11 mar* : -4r4* |)uruaux publient une note oflui v^e disivnt que les pourparlers engagés catro M. Clémoutei g, le ministie anglais du travail, au suje-i de la réduction des imperti.-fions eu Angleterre.; sont termin s. Bar do nombreux point», ils ont abouti à nut ape-ooïd. Les importations des principaux pro^-duitH français eu Grande-Bretagne pourront continuel*. La question de 1 im[x>rtationj dies ! autres articles sera examinée aveo le d&ir do sauvegarder autant, que possible Ici. ini- térots des produCteui'S français. » * • Paris, il mars : On a constate hier aux Halles un manque sérieux de viand!e; de volaille, de beurre et de légumes. Ce manqua est «M à la crise permanente des transports, qui s ef*t m-, me étendue récemment au sud de la France. Los préfets de oetto région ont reçu pour instructions de calmer le public. • T> * • .Rome, 11 mars : M. Corsi, ministre dé la marine, a déclaré hier à la Chambre, concernant la guerre des sous-manns, que deux ceiits petits vapeurs surveillent sans relâche le canal d'Otrante. — Il est difficile, a-Uil dit, de généraliser Farmement des navires marchands, mais 60 p. c. te navires marchanda itadéens sont armés ert miïe bouches à feu sont dressées contre les souS-marins. La moindre apparence de danger est signalée aussitôt par le sans-fil." Le ministre a ajouté que les navires marchands seront prochainement convoyés par di^s navires de guerre, malgré los> inconvénients' d!e oc système. 11 a dit, en termi* nant, quo si l'on veut éviter la famine, il faut que l'on s'impose les plus grandes restrictions.M. CanepaS, sous-secrétaire d'Etat, a relevé les critiques dirigées' contre le Bureau d'alimentation. — Une dictature absolue, dit-il, eogeadra-rait les pins graves désordres. Si l'on veut faire des économie raisonnables dans la. consommation de la farine, il sera pofrsible dPattftind're la prochaine récolte avec les stocks do céréales existants. Malgré la saisie décrétée par le gouvernement, do £ran-des quantités de froment restent cachées. L* problème que nous avons i\ résoudre consiste à, flabriquer le plus grand1 nombre de pains possible avec la plus petite quantité possible de farcie. Il no s'agit pas de mun-ger moins de pain, mais de consommer moinyr de grain. Si c'est nécessaire, on saisi?/' les moulins, et dès le 15 mars la fa-/fication et la vente de divers aréoles db bouCfcmgerie sera, interdite." Le groupe socialiste a dépose l'ordîro du jour suivant : — La Cîiambre reconnaiit que la g)uj:rra a infligé aux prolétariats do toutes le? nations des pertes, irréparables. Elle donne raison à ceux qui s'opposaient à l'entrée eu guerro de l'Itab'e dans l'intérêt du dévelop-pement économique etî e.ocial du pajys. El'.e condamne toute politique des paya belligé. rants qui no serait pas nettement orientée vers le prochain rétablissement de la paix. • . . Eoine, 10 mars Le pri/at <?e Eoma a d'cp'té que l'usina i gaz ro pou» fournir du g-aa sous pression normale qao do 0 heair^s A» matin à. 1 h. 3t) de raprts.iuuft e,t oie 6 h. 30. i 10 h. 3*3 du- soir._ (En dehors de cos liearee, i'U,' no peut fournir d'il gaz qu'A certainPB exploitations industrielles. D'autre parti, i! œt interdit aux magasins et aux établissements publies do se seirvir d'huile minérale poui- Péolairage lorsque la fourniluio du gaz est suspendue. « * * Madi'id, 11 mars : Une violente tempéto a sévi sur toute 6v Mo; septentrionale.' T,a rado de Gi'r.ilfir a surtout été éprouvtfe. Sept grands na\Hr«, qui s'y étfiif-nt léfugiéa ont 6ombr'' ou Se sont échoué. ^ ^ Lon'Jrt», 9 mars : 1-e jugement des quatre perSoni: incid-lx'«5 d'avoir comp'oté l'asBissinnt do M.M. Mojt! George et lleuJoison a été prononcé ce 6-jii'. f.lme M'hcldon a été oonilatunéo à dix ans dk; ,,bard labour", A. Maeon A sei'.fc ans, Winnia Miison à cinq ans. Har- i'îoS Whœldon a été acquitté. » r * ♦ Loudi'es, 11 mars : D'après le „Times", la maladie de lord li-^'warcï (irery e*t grave. Son état insère beaucoup dTinqriiétudcs. Lord» Groy souffre «iepius longtemps d'une maladie des reins. ♦ * ♦ Berlin, u. mars : Lo (,'ici* du grand état-major autrichien, .?éiv3r3i d'infaaiterio Arz von Straussenberg1, c*>t arrivé »ui grandi quartier général abe-nruwl pour délibérer sur les opérations mi-litaires.• 1 *i> Potrogr^ui, G mai-» : Le 'L'sar eso an,:vô aujourâ"hui a .v gra aï qnaitiei* gênerai. ♦ » 9 Londres, Il mar« : Oru mande de Pétrograd à l'Agence IteuteT. — Je g^in ral Kawalo:f comoiandant mi-libuiro de Petroguad, annonce par une proclamation : — Des tro.ib.'p# et cle^ actes de violenoo s"étant produit^ derniers jour», des sol. cfci-ts et la police ayant attaqués, la po. puJatioiii est avertis que les- trouva* ont ré;u insamctioiï de faire usavge de le".iirs armes et d\3 ne reoutler devant ;uicmici mesure ixnir raaintenir l'ordre dans la oap til J^s journaii.v ne paraisse:.t plus et le service des tramv.-a-ys esi ;.:T.tS » •' Stockholm, 11 mars : D'après des nouvelles d'Tîelsia^jEors, la t'aligne régnerau, en ne autres, dan s ia j ar-tio se[wen4rionale de la Finlande. Le man-'P-0 du fouri*nges menace de naître en qu's y on la conservation du» cheptel. Air mois ie jmvier, on n'a pu envoyer que dc:3 quantité.? minimes de lici de liussie. I^es AmériOiwns habitant lu, Finlande ont» lait connaître à leur légation à -Péttrogradl leur iiitent'ion de s'embarquer à la pi-^mi.uo ov.casiou pour l'Amérique. * + ♦ l'Urograd!, 11 mars : A la séance du Conseil de l'Empiro russv, M. Crutschkowî, prdsidc-.jt da C'omiti <«o l indiLStrie de giuesrre, a dip s', au nom Ao trente-six de collègues, un*J interpella Uon au su je1, de l'alnn ntation. Ii a très •sévèrement critiqué la politiqn<ï du gouvei--neaieiit. il a exposé que La dôsor-^aiiisa&on 4es services do transport est telle en co moment qu'oikî menace le pa^'S d'une cata-*rophe : si l'on ne modifie pas radicale «ont le système actuel de l'appTOvisionno m.-ti'i: du pays et de l'arnK'o, cette cata-^tropCie ne pourra être évitée. Il est devenu âfipossi'bié d'Q'cp'dier les cAréii'.ei euta-s.es diuis les gares ; il y a en S»î>iria des quxn-iâtés énormes do ceréSks qui sont sur le 9oint do pourrir. Depuis la mi-février, 'es ciiesnins de fer irassurOat plus le transport Jes combustibles que pour leur usago j ro-pre, alors que le pays entier soufre d^s manque de cînarbon et que do nombreux, mouîins disposant h suffisance de eàréatéQ lir.'-tes à moudre doivent su-pondre leur 'exploitai ion faute de combukibles. Prives ce tout éclairage, vrl.es et. villages sont plonges dans ime profonde obscurité d^s le cou>-etier du Foleil, co qui raccourcit d'autant l'a tfeiréo di;i travail. Malgré toutes les pro-mc-s s du gouvernement, aucune amoiior.*-;iou ne s'e-t jusqu'ici produite. Iv'al>imo profond creusé entre lo gouvernement et la pr.pmsenratiou nationale est la cause véritable de la diésoriganisation qui menace en înomonb les intéré'is vitaux du pays et l'existence me'aaa de l'empire. En t.i.winan't'., M. Gutschkow a demandé qu'il lût répoiitîu à la question suivante ; — Quelles mesures le gouvernement songe-i-il îl prendre pour prévenir la ruine complote des services de transport et de ravitaillement de l'armée et dm pays en vivres, ou combustibles et en matières premières V' La d'sbuasion do coito interpellation a éto votée à l'unanimité par le Cr/nsoil de lfEm-pir*e. La presse russe fait suivre le commentaire do la séance de violente? attaques contre lo gouvernement. La „Russkija Volga'' dit etue le gouva-nement ne po.it réixxndire à la question qui lui est posée que par sa démission et que, bien que l'on ne puisse attendre do lui cotte décision, il est d'iu devoir de tous les citoyens de hi réclamer tout haut et sans trêve. La dernière grande découverte .Biii ces temps où le ,,succédané" efc?t, [^jt-oa dire:, lo roi câui jour, oîi l'on fait de ht pStisserio sans farine, du beurre sans lait, du savon sans matière grasse, il oou_ viet.it de signaler le tour de forco réussi j?ar deux ingénioui-s italiens qui sont parvenus à Caire dui gaz sans co^irbon. l'ar-tiiitemont 1 Du reste, la pénurie die charbon sans exemple dai)3 l'iiistoiro devait! forcément provoquer les recherches d hommes ingénieux pour iissuier l'éolairag(> public s>urs le secours du carbone. L'avjpérieojco a été tentée à l'usi re à gaz de San Salvatore Monferriito et semble avoir pleinement réussi, f^es iaventeui"S du nouveau procédé de fabrication MAL Anrig'o et Ceruû, la premier ingénieur, lo «eoondl doctsur en sciences, ont remplacé le cuiU'bon par des déchet de liantes, et le gaz obtenu de lr sorte s'ert révélé uh.1 Ixrnno ecnnposition pour l'écLaii-age et lo cbaufiago et les produits obtenus pnr U distillation des produits secondaires : 1Q raéthyl), les aci-iles efc la poix, ont donne onite satisfaction. Après les premières expériences, les inven-feurs ont perfectionné leurs appareils, et 1e g#2J produit est utilisé actaeUemoat dans moteurs à explosion', les hautj fourneaux, les fonderies, les fabriques de céramique et las manufactures de tissus. Les matines [premières employé pour la distilla tion du .■az sont les" déchets dm riz^, les roseaux, t;gjes do ma.!s, les foudres, les bni^vères, le?, f an es do pommai de teaTe , les résidus des disulleu-ies, des filatures de coton; de>s papeteries, etc. -Mo;> ennnnti quelque^ modifications, les instillations des a,ucienrjo5 usines à gaa peu-\-ent parfaitement convenir pour lonouveva.ii procécJé de fai'jrica.tionu Aussi nombre dio petites usines sic sont-eHo? immédiatement outillées pour mc* re m pintique la nouvelle découverte, la pjnuaio de oharljoai s'accentuant do jour eu jour (Lins la péninsule.C'est, niitti-e aompatriote, le bon vieux Vûncke'eirs, inventeur de la distillation du , j.'ôt. par le eharbofti!, qui ouvrirait db grande ; veux s'il lui était donné de voir l'applica,-tiou de la méthode g>6niale de travail découverte à Louvain . CO^IMUNIQU Cam^umquis des Fuissauces C'eairales. Bttrlin, 13 niiua. — OfLeiel «la ce midi : Théâtre de »a guerro à l'Ouest. Grâce ou temps très clair, l'activité de avant-postes et, des aviateurs a étô plus gronde sur d^ nombreux points du front. La emonnade a été particulièrement vro lente dans la région do 1 -Vncro, entre tëucquoy et L0 Traasloy; le long de l'Aisn< et en Champagne, elle a aussi été interne dans pluflieiiis secteurs. Au sud do JKipomt, ion Français ont at vaqué co matin une de nos positions; île ont été repousses. A la suite der> atta-ques de nos aviat^îiUTS l'ennemi a ]>ordlu 16 avions et 2 bailonî captifs; en outra, un avion a é<b descendît par le feu de nos canons do défense. TîuVi.ra do la guerre ù l'Est. 1. activité do l'artiillecie et des avions i t- plus grande à do nombreux eudr/aUfl •na .N aucune imporiation inqïortnnto n'a eai core été exécutée. >Yont macédonien. Entre le? lues dl'Cchr'da et- de Prespo de ptéts on^geuicnts so sont livres de van nos lignes. » * îBetrlin', 12 mars. — Ofii-'ol <îhi?r soir : Le long de l'Ancre, outre A vie et Oise ; a-:is l.i Champagne et des deux cotes de lr .MeJuse, l'activiio de l'artil'.er.o a étéi phu intVJ-e. llien' i?; pjarii î lior ù signaler de l'Est. « * * ■ Vienne, 13 mars. — Officiel de ce m>di ; Fronts do l'Est et dir Sud-Est-Aucun événemoîit particulier. Front italien. ITier ecicoro, 1 activité de l'artillerie e des aviî'teurs a éto plus grande que ,préc/>. iîô.nme..fc, notamment dant? certains sectearî du territoire dlu littoral. La nuit, des aviateurs italiens ont jeu dos l>cmbes s;ir les ville* de 'IVieste, Alag gia, Isola et pirano. # » « Sofia, 10 mars. — Offioiel de Pétat-ma jor : Frort macédonien : Canonnades pou intenses tout le long1 di front. Aux e: virons de Bitolia et dans 1: Moglena, fusillacles ainsi que feuix de lance mines et de mitrailleuses, rwcsicoi-ntre^ cii;î«r< pa'rouiUes dans la» plaine de »SérèflL Une con:pagtniQ anglaise annéo de mi trailleuses a e^juissé, i\ la suite d'une pré paration d'artillerie, un mouvement dons l£ lirection de Tschiflik Tewfik, au sudi d, Sérès, mais cllo a été repouss»ée par notr< feu. Dans la vallée du Vardnr et sur le lit-toral !.rès d'Orfano, activité di'aviateurs. Front roianain : Tout îe long du front enti e Galatz e sulina, activité d'aviateuia do paît et d'autre ïjo feu de uotie artillerie a descendu lur aviou ennemi qui est tombé, o^velopp ) dt fianimeS sur la rive gaucho du catial ci Saint-Georges, au riorâ-est dk) Tuicea. » * * Sofia, 11 mar-=t. — Officiel du grand état major : Frmti macédonien'. Sair tout le front, faihle activité dh l'ar-tillcrie. I.es opérations se sont limitées îi des canonnades locales-, accompagnées, à certains endroits où étaient }>ostés <î^s dé tachement-s avancés, de faibles fusil bides e do feux de mitrailleuses réciproques. Front roumain. Prés (^lsac-cea, fusillades et canonnades isolées. * * * Constant»nop!e, 10 mars. — Officiel <2u i^ranri quart er général : Fronit du Tigtrâv Depuis hier, l'activité est grande sur le; deinx rives du Tigre. Cinq bataillions onj attaqué nos {.ositione a'.rx alx»rds du f'euve; oûro feu les a repoussés en leiu* infligeant -tes pcirt s élevée.?. LTne partie des trou^>es "une m ies est restée à o'iviroru 80P mitres te distance (Te «nos positions ; une autre partie a été oon train te de se ret'rer. Front du Caucase. L'activité des patrouilles et des écla»-iBurs a ét»6 grande de part et dl'autre. Sur les autres frunts, aucun événement impod'tant. * >» « ConstaaitinoijJe, 11 mars. — Officiel du Tind quartier général : Sur le front da Cauca<e, des tontative? J;'attaque faites par de forts détachements reconnaissance ennemis contre deux po-sitions établies sur notre aile gaucho ont échoué. Sur le front du Sinaï, un avion pjngla''g a été descendu ; l'observateur — un o'fi-cier anslralien — a étô fait prisonnier. F/avion, peu esidommagé, est en notre pouvoir.Dans le llerlschas, ime bande do rebelles — 500 Méharistos — ont été attirés dans un guefe^apens et dispersas; ils ont subi de fortes pertes. Sur les autres fronts, pas d'événemcal important) à signaler. # Communiqués des armées alliées Paris1, II mars. — Ot'Sciel do 3 heuros : Nlous avons réussi plusieurs coiups do main siu- les tranchées ennemies dans la région de l.e3signy et de Canny-sur-Matz. Au cours de ces actions, nous avons fait Line quinzaine de prisonniers et avons capturé une mitrailleuse. Asses grande activité des deux ai-tiHcries ilans lo secteur do Maisoms-de- Champagne. En iVt^ace, une tentative de l'ennemi sur nos petits postes de ia région de Largitzen a, éelioué sous nos feux. N'uit calme parfont ailleurs. Aviation. — Il est confirmé qu'un avion a été abattu en combat aérien lo 4 mars. L'appareil est tombé aux environs de Boy a. Paris, il mars.*— Officiel de 11 heures s Dans la région do Nouvron, an n-.--.ri de l'Aisne, grande activité des deux artillerie». Une tentative de coup de main sur un saillant de nos lignes an nord-ouesf de TieiinS a étô arrêté net par nos feux et a coûté des portos à l'eanomî. Sur la nvo droite de la Meuse, une autro tentative do l'ennemi dans la région de Be»nvanx a eorapVtcmcDt échoué. Sur la •ive gaucdie, nous avons exécuté des tirs do «lestrJjction sur les organisations e'nn.frnies ES OFF8C6ELS du secteur do Forges. Un dépôt do munâU tions a evplosé. Oanoimade intermittente sur le reste front, plu-s vive dans les secteurs de Mail sons-de-Champagne et de Navarin. Aviation. — La mut dernière, un a\iont ennemi a Jeté des bombes sur Belfort. Nii pertes ni dégâts. * * Londres, 10 mars. — Officiefj du Soir j Nous avons attaqué et convjuis le villiga d'Irles et les travaux dte défoneo qui s'y i-attachent; notoe avance s'étend smr «u front de trois milles. Nous avons fuit un grand nombre de prisonniers, (kmt, une centaine sont déjà, entrés dians les endroits de ! concentration. Nous nous sommes- emparés de 4 mortiers die t anohées et de l.> mittrf3il-leu.s<is. Nos pertes sont minimes. Nos patJrcjaiilJLes aériennes e-nt été engjir-gées' hier dans un violent combit a\ra i d'importantes foi-ces ennemies; quatre ap(-, pareils anglais manquent à l'ap; 1. Il a • été établi qu'un avion ennemi c.st toînlié. o • * Londres, il mais. — Officiel : , En M^opotamie, mardli, au clair de tunçj, ^ en franchissant le Diala, nous avons surpris l'enneuni. Sur la rive dro:t-3, nous avons établi un fort jxjste près du pont jeté sur le 'l'igK', en aval de son oonîlueatavcc le Diala, Un important détochemeut. anglais 1 s'est avancé sur la rivre droite cïl avant du ; fleuve, a rencontré l'ennemi à six milles au f sadî-est de Bagdad et l'a repoussé do deux milles. Nous avons forcé le ]jassage du DdaJa v'enïhvil'i et progressé de quatre milles dacs la dirégion de Bagdad. Sur la. rive droite, riK>s troupes ont rejeté l'ennemi hors de «a deuixièmo position et ont (>bal>li un» camp sur lo terrain conquis. Pendant nos opérations, le vent soufflait en tenq/te etcha^ » sait àrS nuages de sable. Samedi, nous avons refoulé ks 'Putc.s die ^ trois milles à l'ouest et au sud-ouest veas Bagdad1. : j Nous avons occupé ïiagdarî dimanclie • matin. « « lïome, 10 mars. — Officiel du gru»d , quartier général : Dans la vallée do Travignolo, p^wlant la nuit du 8 au 0 mars, au ooui s di une violente tempête, un détachement eî^ienu) a ^ réussi à pénétrer dans une de nos positions ' avancées étal>lie sur le versant méridional de la Ciina di Bocchi. Il a été rei£oufls»ô ' immédiatement par «m contre-atta^ne. Au cours du 9 mars, activité babihicile de l'artillerie. Nos batteries ont pris sons un feu- concentriqjuo efficace la; garei de ' SantarLucia di Toimino et le s ;c-tc-ur de ' Costagnovizza. » • * * Pétrograd, 10 mars. — Officia, c. i gjrSinJ état-major général : Sur le front à l'ouest, canonnade? réciproques et opérations; do recoTmaissanoo* Sur le front en Koumanie, au nordl-ouest ' d'Ocua, des trouves rrusses ont ixrouioncè ! une contre-attaque dans le but de r*<prendre y les hauteurs perdues le S courant. Pour la reste, canonnade réciproques et escarmouches entre patroaiillcs. Dépêches Diverses Sofia, 11 mars : Au cours d'une séance de 11 »naioï3lé pariefoientaire, il. Elidoslavof, prudent du conseil des ministres, a déclaré que la situation de l'armée do l'Entent-, sàr le front eni Maoùdoine, devient incoïtes.ta.We-ment de jour en jour plus dangerou.se.L'etni-? nemi uo i)eut commencer nriO offensive <1 envergure sans courir le risque d'être définitivement anéanti, car, par suite dui 'nari-iige des sous-marma, il no peut esc-omjter recevoir de renforts. ♦ * • Constiantinople, 10 mar> ï linver Pacha, oommandaut en. chef pléant dies armées ottomanes, oH rentré au», jourd'hui à. Constantiuople, venant du fvoià du Sinaï. A la. Chambre, au cours dlo Uti discussion du budget de la guerre, il en fait des déclarations au sujet de la situation g<é-uérale et a dit entre autres : — Les Alliés attendent avec calme l'offensive que los ennemis projettent vraisemblablement pour le printemps prochain Sur un front quoloonque. Aprôs avoir prii la Chambre d>3 l'ese^ ser s'il garde le silence sur les projets des Puissances Centrale*?, il a fait ressortir que la défense dk« détroits et des cotes n'a/ait jamais été plus. eiîicaoe que maintenant-. &ut le front du Sinaï, la situation- q>'j inchangée. Sur lo front csn Miésopotamic, nous nous sommes retirés systématiquement vers le Tigre septentrional. Pour le» mêîmes motifs, nous nous sommes retirés sur lo front situé prés de Kermanscha. lia situation sur le front du Caucaso estt inohangée. Pour terminer, Enver Pacha a fait refiHorth; 3 n'en ^yant confiance dans l'avenir ei ans l'aida du Tout-Puissant, la nation obtiendra la victoire définit ive,. *•* Paris, 12 février : D'airrts le ,,Petit Journal", le gouvernement de La République Argentine a obtenu, parait-il, l'adhésion du Brésil, du Chili et du Pérou A. une conférence sud-am'Ticaine qui se tiendrait, à Buonos-Ayres. L'attitude observer vis-à-vis do la guerre euro^ péenno y serait discutée. PETITES NOUVELLES Le directeur g'n^ral do la produetioii' en gletcrre, eir Artfuir Lee. résolu à activer pat toiw les movo^ l'enf^mt^cenicnt des terre?, a vaut tVfiiteindre l'a roi-nvril," rtkiTrl^ib-oTiTie ton eovlo-moiit fautes charme-: disponibles, mai» eongfc h taire poursuivre lea travaux do labo-ir la nnît, «i fe servant de lanterive.5 éolair'e^ à l'ao.'tylèfie. En raison de- eirconatance3 particulières dans le^ucllra on se trouve, la journée de huit lieur«® ne suffit plua, h «on avia, et, comme on no sam. rait cliei^her à obtenir d« la trar-tion aninmlo wi phw Ion/» travail, «b Artbur Lee r# dispose * faire appel à la traction nv' ai nique. Il va ftovjp d.-Mnand.ir anx chauffeurs et aux proprtf.kih** d'automobiles habitué h coiuhiîre Vcnr Tuan^hiiit ouR-m'-rr.es, ô ne Joindre au service national, gfcç Arthur I-^o ®?p<Nre obtenir ainsi un effort Rtaw rnl de vinçt heures pnr V>ur et accomplir •» ahc Pflrnain^ un trava41 qui, en d'autre* tempe, aurait pris quinze e«niainca. ÏV-vlant snrneiU. â EiUmhourff, ra^nU^» annuelle de l'Arizona Coppr Company — la 8o-ciét^ des <nilvre« do !•'Arizona — lord' Salvc^sn a annçne»'» que 'os b''n<fi 'os de l'exorc're écoulé s-élfcvent A <IS<.225 livras sterling, tpûà pesv raottra de di-Cribuer un dividende de S(> p. e.t entièrement libre de touto la«e. ce qui *'iove <*> dividende, pour e ux qui avaient à paver < l'fair coTre ta\-o >, L 100 p. o. de lour capital IVSardi 13 Mars 1917 T»1 lin—IBM i i ■ i ta I « !!■ |.»l« I' IHII' Il — I ■> Il JJJIHBL tsmi JOURNAL OUûTïDIEN - T^e STumèro : ÎO Centimes 4.* Ânnèa. — N8 Ôââ

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