La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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02 December 1917
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s.n. 1917, 02 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 29 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tm71v5d29h/
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Dimanche 2 Décambre 1917 KiUfiaaBBaMuflaaMIflMBSMHMMMBaiaMQOMiBSBBSBRSHi JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 4-' Annee. — N* 1096 PRIX 0ES ABONNEMENTS 1 mois idocem'ure), ir. 3.80. Le» le mande* d atHrhnemevu sont reçue» exciusi-9âT/ient pw îe» *)w —aux si les fCHjtnur» cteo patte» —■ Les rjcùnnation* Miice> ndnl le» abonnement* don ent Itrs idL> Msrftfj ixclustvemeni aux bureaux de poste. ftfiMlRISrifoîlOfl El RÉDACTION Cl. Iflontagno-aux-Horbos-Potagères. «ruxello». LA BELGIQUE PRIX OÊS ANNONCES * l'eûtes annonces, la lis^ne, ir. 0.75. — Réclama avant les annonces, la li^ne, H- 3 ?5. — Co»/* du jotir-nai, la h^no, n. 7.SCJ.— Faits divers, la lu;ne, tr. 5.00. —^hécroloifie, la li-ne, u. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ii^nu, ir. 1.50. Sureau» de 9 a l1 neures Direction et Administration : £ SiVV" "°-ra «OS flflORESSÉE. OIRECTEUR LA GUERRE 1,2 7* jour ds guerre Si l'on s'on toaait aux non voiles d'ordre fureurvant militaire, on poiirra.it dire que la situation êtes belluvrants ne s est .^uére Btoi&Jiee oct.e semaine. En Jfkmdrô, l s Anglais ont continué leur ctàbttucho de muiuitionS, mais i* no s en o t suivi que des combats d; mf auteno de fort pou d'importance. Au sud-ouest de Cambrai, lo général- iiyng n'a pas su mettre a profit son succès initial. Il s'est heurte à une résistance do plus en plus énergique», de toho so!\e qu'a l'issue de nouveaux combats très moui't.ieffs, les adversaires se retrouvent après huit jours sur les m-mes positions. Lo soûl avantage que les Angolais paraissent avoir retiré de leur récente offensivo est de tenir Cambrai sous lo- feu de leurs canons : o», 1 avantage est plutôt mince, si l'on son^o que depuis huit mois ils btxni-br.rt.aont Leus et Saint-Quentin sans qu'il résuite pour eux de cette destruction, le moindre avantage stratégique. Dana la Haute-Italie, les adversaires qui ee fout fctce sur le Piave paraissent s'occuper surtout de groupér et d'organiser, leurs forces. Dans les montagnes, sur le plateau des Sette Commimi ainsi qu'entre laBrcn'a et lo Piave, les Austro-Allemands pressent vivement les Italiens. Ceux-ci résistent avec opiniâtreté, mais, ainsi que le dit le baron von Arde'ino dans le ,.Borlinec Ta^cblatt.", ,,Pare <.te leur résistance est tendu à se rompre' . Aussi, la "presse italienne, ,iCor-iiere dcUe Sera" et ,,Seaolo'' en tête, ré-élame t-eào <i cor et à cri ds nouveaux renforts à l'Entente afin d'empêcher "n Ôésa-jire. Bd Albanie, Ira Autrichiens harcèlent «es nvanttgaivtes italiennes. En Macédoine, 1 armée Sarr-iil, affaiblie peut-être au bénéfice de FifeSe, oède volontairement du terrain dans la région du lac d Ochrida. Enfin, en Byrie, les Tûrea, qui paraissaient en pleine retraite, font face pour 1 instant aux troupes du génâ»al Allenby avec une vigueur suffisante pour remettre en question, alors qu elle semblait imminente, l'occupation de Jérusalem par les Anglais-. * En Russie, où 1 statu quo pcrS'St® au point de vue militaire, les événements politiques ont pris une tournure fâcheuse pour i'Enireate et menacent; de rompre de manière décisive l'équilibre relatif qui, maigre la supériorité numérique des Alli ». existait entre les forces des belligérants. Contre toute attente, le gouvernement maeâmafeste s e-t maintenu et consolidé : sauf imprévu, il parait capable de gnrdei Je pouvoir, à tout le moins pendant une certaine période, sauf à subir quelques mo-di^eatro^s. Qu'il ait pu s'affirmer viable, malgré le caractère excessif, outran-cier, de son programme, il en faut chercher la cause»dans l'énergie farouche qui met à proclamer avant tout sa volonté dt faire la paix. Outro que le peuple ri sse ti trop soufife.rt pour ne pas àppelei la paix grands cris, il lui est impassible de n( pas se rendre compte que la situation in icrieure ne permet mémo plus de sunger i continuer la guerre : il pressent qu'a s'^ obstiner il courrait aux pires catastrophes sans qu-'il en puisse d'aileurs résulter un profil sérieux ni pour lui, ni même poui ses att»^&. Néanmoins l'Entente, pour laquelle la dofecûon définitive dies Eusses serait ur coup terrible, no veut pas aclknettro qu'ils dénoncent les accords conclus avec ello pai le Tsnr et confirmés par la suite par le; gouvernements Lvof-Miiioukoi et ICeronski elle veut — et à son point de vue e.le i raison — qu'ils continuent, à oombattio jus qu'à la mort. Par malheur, elle a le grav< tort, dans l'espoir d'y réussir, de laisseï 603 dirigeante recourir à la menace ot se presse à l'insulte... Mie devrait comprendre que la sagesse commande aux dirigeants di la Russie, et en tout état de cause. et quels qu'ils soient, de tirer avant tout leur paye du cùaas et de laisser les soucis ' de h guerro passer à l'arrière-plan. En se refusant à tenir compte de cette vérité élémentaire, en voulant forcer le; événements, en adoptant uno at itude hostile aux tftemonts pacifi^los qui forment manifestement la majorité de la nation russo, l'Entente joue un jeu dangereux : elle ne r sque ni plus ni moins que de jeter dans les bras des Puissances centrales un allù dont rien ne dit qu'elle ne pourrait pas encore obtenir le concours dans l'avenir. Hélas ! les gouvernements de l'Eniqnt* n'eu sont pas à upe maladresse près... \ / c * * §uo le ministère Lénine-Trotzky garde n<p le pouvoir, qu'il soit ou non ele tai 1 ùf réaliser sa volonté de faire la paix à tou iji i\ moyennant que soient respectés çer Jiins principes g^inéraux relatifs au droi .ces peuples de disposer librement deax inèmes, une choso est désormais certaine, i /savoir que la Russie est pour longtemps «hors de combat et qu'an point de vuo mili 4 taire . ello entraîne la Roumanie dans s£ t ru1 ne. % Pratiquement, surtout s'il intervient ui t armistice suivi d une paix séparée, les con / séquences en seront terrifiantes pour l'En - lente. Les Puissances centrales se voient d< } jour en jour plus allégées de la charge di ï ravitaillement en hommes, en vivre*, ei i canins, en munitions et en mat '^iel do tout; l\ sorte d?u front immer.se qui s'étend do 1; £ Ba tique à l^i mer Noire sur plus de 2.00( I kilomètres et le long duqjuel plusieurs mil lions de leurs soldats épient immobilisés $ D«'\jà les conséquences de l'impuissance russ( | 6e sont manifestées eu Italie, où les Austro > Allemands, ay-anit raccourci leur front de 30t î? kilomètres, peuvent massar des forces con 5 si'ltrâbles sur cette ligne raccourciq, don <. ainsi l'avantage qu'ils en retirent au poin do vuo stratégique saute aux yeux. Désor il roa:s donc, les Centraux peuvent concentre: { leurs ^forts Sur les fronts de l'Ouest et di I Su d de l'Europe, tous les autres théâtres d f ia guerre n'étant, plus en somme que d'm y térC't secondaire et, dès lors, les pires siur j. prises sont ti craindre. Pourtant, cjuo voyons-nous 9 A cet e heun î critique, un an aiprès avoir repoussé avet ) dédain l'offre de paix de l'Allemagne, le i| gouvernants ele l'Entente, MM. Lloyd Georî:', I et Clemenceau esn tête, prennent une at i * Inde plus intransigeante, plus provocatrjVf »(V.« jamais. Il ne leur suffit plus de jeta le gant à l'adversaire : les voici qui parton officiellement en guerre contre les pacifistes qui déclarent tra très enve s la patrie les penseurs, les écrivains, les hommes politique* et les économistes qui, approuvés mainte nant, il faut bien le dire, par la mas^e de-braves çens, osent écrire ou dire quelebiex f 'e l'humanité n'exige pas la continuation di l'eir >yable massacre. * Mais, qu-'ils le sachent, La publication des traités secrets conclus avec la Russie aya^ Jei î sa lumière fâcheuse 6iir las buts fondéo sur l'arbitraire, la haine et la pas, ( sion no triomphera plus longtouips : d jî l'on pressent le partage en deux camps ennemis des malheureux peuples âG 1 Entente, que leurs dirigeants aveuglés condamnent à uue guerro sans issue : Quos vuît perdôrc Jupiter domentat.,, AU RE1CHSTAG j Discours de M. von Kiihlmann. Berlin, 30N novembre . M. Von KUhlmanu, secrétaire des affaires étrangères, n prononcé, à la commission principale du lïeiclistag, lo discours suivant : — C'est surtout vers l'Est que so porto l'attention t\ cette heure. C'est la Russie qui a allumé l incendie mondial . une coterie de bureaucrates et de parasites corrompus jusqu'aux moelies y a réussi, grâce à un subterfuge, à décréter, passant outre à la volonté d'un autocrate dont les intentions pont être étaient quelquefois louables, mais qui était faible et quo l'on trompa a, la nïobiïisatioii qui a été la cause véritable et directe do la formidabio catastrophe. Aujourd'hui elle a châtié lc3 « oupa-bles C elle cherche, accablée de-> piies m'.ux, h préparer le terrain à sa restauration à l intérieur, en proposant un arrui-.ice et la paix. Je n ai rien ajouter à l'exposé très net quo le chancelier de l'Empire vous a fait hier du pôint de vuo du gouvernement à l'égard de ce:to proposition. Nous ne nous écarterons pas, dans cette question, des pr.n-cipes d'une politiquo forte maio pondérée, et fondée sur le terrain dc= faite. Les propositions émanées de.3 gouvernants aetuols do Petrograd eembLent de nature à servir de bases à uno refonte do la situation dans l'Est, où serait reconnu le droit qu'ont l<?s peuples do décider eux-mêmes de leurs destinées, et de nature à garantir de façon durabio et essentielle les intérêts des deux grands pays voisins, la Russie et l'Allemagne. De savoir que nous sommes sûrs, en poursuivant ces buts, d'être étroitement d'accord avec nos alliés, et sûrs, je lo crois aussi, de l'approbation do la presquo unanimité des représentants do la nation allemande réunis dans celte enceinte, me cause une satisfaction particulière et donnera à notre attitude le poids qu'il faut aux yeux de l'étranger. Le chancelier de l'Empire vous a fait hier, de la situation militaire, un c-posé détaillé. Je me contenterai d'y ajouter quelques mots concernant la campagne d'Italie, qui bat encore son plein maU dont déjà, les avantages qu'elle nous donno au point de vuo politique, bien qu'il soit encore impossible de les pleinement apprécier, se décèlent nettement à certains égards. Dans le formidable combat de géants qui se livre, on n'avait pas encore été témoin d'un spectacle pareil : les serpents gris des colonnes allemandes et austro-hongroises bondissant par dessus le Kar^l pelé, à travers los défilés des Alpes quo rougit l'automne, jusque dnn^ ces plaines fertiles de l'Italie qui depuis lo temps des Staufen ont toujours exercé une attraction magique sur les désirs allemands ; la marche victorieuse d'un jeune empereur do la maison do Habsbourg, refoulant et faisant s'écrouler toute Tarm'>o d'un grand pays sous lc3 violents coups do massue qui sont devenus la caractéristique du génie militaire des puissances coalisées. Lo monde intel lectuel allemand n'avait eu, avant la guerre, ayee 1 aucun pays t de l'Europe des relations aussi intime, qu'avec l'Italie qui, après avoir fait son unité,avait grandi, à l'ombre do la puissance Triplice, en prestige, en puissance et en richesse. L irritation a été indescriptible chez nous lorsque, tard dans i; guerre, au moment où la foule des sots croyait l'heure venue de terrasser le sanglier allemand touché déjà, l'Italie excitée par les cris d'uno pressi vendue et conduite par des hoinmos d'Etat sans conscience et à ootirfo vue, s'est décidée par pur 1 désir de conquête pour la honteuse po'.itique qu'oll paie maintenant au prix de tant de sang : il est impossible néanmoins do lui refuser aujourd'hui, ù l'heure de l'écroulement complet, toute commisération. Lès effets do la victoire dont je viens de parler sont vivement ressentis enAngleterro et en Franco: un regard jeté sur la situation intérieure do l'Allema gne et sur celle de ces pays ne peut manquer d'ê-tro instructif. Tandis qu'en Allemagne la semence des nobles paroles prononcées par l'Empereur, ai début des hostilités, a trouvé un terrain favorable, , qu'elles ont incité lo peuplo au travail et resserrd encore, en les rendant plus libres et plus vivantos parce quo fondées sur une confiance réciproque, les relations entre lo peuple et la Couronne; tan dis que dans ce pays lo gouvernement, écartanl toute influence étrangère et mettait son idéal dan: - la libro reconnaissance des développements histo ; riquement nécessaire, est à la veille do réaliser le. réformes dont il fut hier question dans le discours prononcé pnr le chancelier do l'Empire, en Francc et en Angleterre, les deux pa}'s qui se targue:ii ' d'être les gardiens et les défenseurs de la Liberté J nous avpns vu so produire un phénomène opposé La liberté de la pensée et la liberté de la paroh • sont réprimées par les moyens les plus^violent* c • l'on voit en Occident la démocratie et ses institu tions tendre do plus en plus à se plier sous i( Joug d'une dictature absolue. En France, lo parti do la guerre dont M. Poin enré est le porie-parole, a réussi, en attendait 1 la fin du drame, à porter au pouvoir M. Clemen ceau : tandis qu'à Berlin le Chancelier convie Icî partis politiques à discuter en détail toutes les me i sures et les réformes projetées par le gouvernement les journaux dévoués à M. Clemenceau lo ïélici teht d'avoir pu constituer son ministère sans pren dre le moindre contact aveo lo Parlement, c'est ù diro en recourant à la manièro absolutiste et die tatorialc. On a du reste vu quo la première décisioi 1 prise par M. Clemenceau a été de poursuivre avet énergie tous ceux qui travaillent ù faire régner U paix sur le moude. Le mémo mouvement s'était produit antérieure i ment déjà en Angleterre, où le parti de la guern y à tout prix, reléguant a l'arrière-plan toute= le prescriptions tant vantées que garantit la Consti " tution, a conféré à RI. Lloyd Georges des pou J voirs qui équivalent ù des pouvoirs dictatoriaux . ^ «Le petit magicien du Tays de Galles > n'a peut ' être pas, en dépit de l'énergie qu'il a dépenséi pour faire durer la guerre sans égard pour au .ctine opinion, tenu tout ce quo ses amis altemlaien •do lui-, mais -eoinnfe, tt co point de vue do l'éner k :?gie, il n'y a, en dehors de lord Noriheliffo.aucuni personnalité qui ee hausse 'à son niveau et qu< i l'idée de prendre sa succession ne sourit à per sonne, nous verrons sans doute encore pendant ui . i certain temp3 les démocraties occidentales marche; ^ . dans les voies de leurs deux dictateurs qui si / sont trouvés d'accord pour dire qu'il est nécc_-saii ; de mettre les armées alliées sous un commandcinen 4 unique. Il y a quelque temps, je me suis ontretcni avec un neutre qui a une connaissance très e.<acti i>r des choses de co temps, de la valeur des homme; jjf d'Elat anglais et de leur surprenante ignorance d< ce qui se passe sur le continent et particulièremen en Allemagne. Cet. interlocuteur avisé estimait qu'e. * ce moment l'homme le plus capable de voir cial \ dans la politique étrangère était lord Robert Cecil t Peut-être avait-il raison. Il est possible quç le fil: | do lord Salisbury, dont l'enfance s'est passée dan: t. l'atmosphère des grandes affaires inlernationales ? :oit en effet à même de s* rendre un compte exac ^ de ce qui se passe hors d'Angleterre. Toutefois.de * puis qu'il a raconté cclto ridicule et nauséabond^ > histoire de l'utilisation des cadavres par l'Allema \ gne, depuis surtout qu'il a dans un discours don Lf l'Agence Router nous a fourni le texte, déclaré grave ment,dans le but d'éclairer l'opinion sur la situation 11 •' Allemagne, qu'on y étudiait un projet do loi vi • sant l'établissement de la polygamie, il n'y a plu; * qu'à se dire : Vraiment, le mondo est bien ma livré qui, dans des circonstances aussi importante. £ et alors que -des milliers d'hommes sacrifient jour nellement leur vie, so laisse diriger par des gens aussi peu au courant que lord Robert Cecil' de ci 'V qui se passe chez l'adversaire. Il me faut renoncer à vous parler de certains au ttres sujets, mais je voudrais cependant effleurer encore un ordre d'idées dont on trouve l'écho ej | Angleterre, aussi bien dans la presso que dans l'ea f prit des hommes d'Etat. On prétend — et j.« i.j t veux pas savoir si ceux qui le prétendent sont il bonne ou de mauvaise foi — que si l'Aîlemagnl a jusqu'ici fait preuve d'uno si grande réserve ^ | ce qui concerne rémunération de ses buts d] kS guerre, c'est parce qu'elle espère, grâce à celle maj t nœuvre, leurrer le mondo. Lorsque, dit-on, l'Allcj \ magne sera parvenue, grâce à sa politique astu eieuse, à grouper autour do la table de la Confé rence de la Paix les diplomates des pays qui son en guerre avec elle, elle émettra des exigence; ' énormes, convaincue que les peuples, fatigués de la guerre et disposés à faire de grands to.crilicos i Dour en voir la fin, refuseron' à leurs Uornmc^ d'Etat l'appui nécessaire pour repousser ces exi- j genccs. C est pour celte raison, ajo'ute-t-on, qu 11 faut continuer à se battre jusqu'à ce que l'Aile magne soit acculée à faire connaître, publiquement et jusque dans leurs moindres détails, I03 condl-tiôfts qu'elle entend moltro à la conclusion de la paix. Je négligerais certes d'aussi absurdes conceptions si elles n'avaient trouvé créance chez les hommes d'Etat qui dirigent les destinées de nos ennemis. Si coux-ci désirent savoir co que nous voulons, c'est bien simple, et les' moyens no leur manquent pa3 de l'apprcndrç très vite. Eu effet, il n'y a pas dans l'ilistoiro d'oxcinple qu'une con fércncc solennelle ait été réunie en vue do régler des affaires d'ordre international sans qu'au préalable, dans des séances où les discussions ont un caractèro confidentiel, on ait fait la clarté sur les intentions réciproques des parties en présence. A ce point do vue, on peut saluer l'état d'esprit qui s'est créé chez nos ennemis à la suite do nos derniers succès militaires. Le? partisans de ia guerro jusqu'au bout veulent la victoire et rien quo la victoire. Or, la façon dont ils entendent mettre à profit cette vi. tolre vient d'être illustrée j do la façon la plus édifiante par les documents se- j effets publiés par lo nouveau gouvernement russe.] Lorsque j'ai eu l'honneur de parler devant vous jj pour la dernière lois, a la ' séance plénière du' Kèichslag, on pouvait hésiter cucoro sur le pointjj do savoir si la note du Pape recevrait une ré-l ponse, et l'on ignorait si c.rrtara'es suggosiions ti-^ midement mises en avant du côté do l'ennemi def l'ouest en faveur d'un compromis, gagneraient d® la force et de l'influence. Aujourd'hui, il est ac| quis qu'il no sera p?.s répondu à la note du Pape? et que la France et l'Angleterre sont décidées à m* s'appuver que sur la force. Il no reste dès tors ai^, peuple allemand qu'à se défendre, qu'à s'armer ei| vuo de répondre à la force par la force, qu à com J battre avec uno force et dans un esprit conformera à la majesté du nom allemand jusqu'à co quel l'aube d'un avenir meilleur et plus humain, quiï commence à se lever à l'Est, éclaire à leur tourï les Etats de l'Ouest assoiffés d'or et de pouvoirs.î Peut-être certaine lettre quo vient de faire publier! dans un quotidien anglais lord Lansdowne, dont' on connaît la haute expérience en matière diploma ] tique — nous n'ayons en. oro de cette lettre quel quelques extraits télégraphiques — doit-elle être considérée commn un indico révélant qu'en Angle- —"—_r | Une lettre de lord Lansdoulnç Pond20 "novembre* : 1/3 ,.ltoily Telegra.j_.ti ' publie une LonguJ lot tro — elle occupe demx colonnes du jour] liai — de lord Lansdo vn?, chef du pa.ti conservateur. 1/Agence lieu 1er en reprodnJJ l'extrait suivant : — Nous ne serons pas vaincus, mais ta prolongation de la guerre s raifc une catastrophe pour le monde civilisé tout entiffr. A mon avis nous fournirions, au parti pacifiste allemand un stimulant extraordinaire si nous, donnions à cntfcndrc : la Que nous ne vislTns pûa la destruction de l'Allemagne en tant quo grande puissance j 2° Que nous ne pr rt^n!ons oas imposer du peuple allemand une Forme de gouver-n sment autre que celle qu'il lui plaît de choisir : 3° Que. sauf qu'il s'agisse d'une mesure militaire iégqime, nous n'avons pas l'iniea-ion d'exiger que 1 Allemagne ab.andonne • son rang parmi les grandes puissances commerciales ; 4° Que nous sommes disposas à e amincr, : apr, s I; t fm de la guerre, de cjmmun ac coal avej les antres grandes puissances, la série des questions internationales — dlonl quelques-unes viennent seulement de sô pose,- — se rapportant à la liberté des mers; 5° Que nous sommes prêts à signer ur: traité international visant le règlement dos futurs conflits entre nations paï tes voies I.ondrcs, 30 novembre : L-rs déléguas du parti conservateur et dr parti unioniste se sont r';unis. MM. Carsor et Walier Ix>ng assisfcàtehit à la r.-union, M. Bonar Law a vivement critiqué lorç Lansdowne et aurait qualifié sa lettire d( ,,malheur publié". Aucun ministre ne te > raifc d'accord avec la manière de voir dt lord Lansdown-e. Les d légués ont voté e télégraphié à la Conférence efes Alli s qu: ,se tient à Paris une résolution très éner <»i |tte qui condamne la publication dte L lettre de lord Lansdowne. ■* , * ❖ .Londres, îî-0 novemly^ : IAi lettre de lord Lansdowne a l'ait uni profonde sensation. Les conservateurs g'j montrent généralement hostiles, et qu°l ' ques-uns vont jusqu'à parler de trahison Les libéraux lui font en général un ac 1 ciicil sympathique. Elle contribuera à for mer une opinion publique appelée à te ii nu juste Bnïiieu entre les deux par ils ex trfones. i - Ea ,,Pall Mail Galette" dit que taut li monde approuve lo but inincipul do 1 au tpur de la lettre, qui veut plus d unité dan: les buts de guerre des Alli s, mais ei ajoutant qu'elle ne croit pas l'A-ReïSTÎtgni ; d sposéo à conclure une paix acceptable, l^a f.Westminster Gazette ' voit dans li letire le geste courageux et pondérateu: d'un homme qui -confiait son influence. L',rEvening Btanduid'' dit quo lord Lans èiowne exprime l'opinion de la plupart c'e t gCr.s prudents qui, sans être pacifistes 1 moins du monde, aspirent sincèrement i , l'uniuuo solution capal lo de compenser le s sacrifices horribles eto la guerre, à savoi une paix durable. 1 Le ,,Globe'" crétirpte la lettre et dit qui ■ si . on la prend au s'iiglix à l'étranger, eH 0 fera à l'Entente un toit incalculable. L t » , Londres, 50 novembre : Le ,,Daily Telegraph'' est d'accord ave ; lord Eausdowne sur la néeessifcî de fixer \ç ' buts de guerre des Alliés, mais il décla| • <|u'il ne faut pas que les droits de F Angle 1 terro sur mec soient touchés. * * * , Londres, 30 novembre : 1/ Agence Keut r apprend do source auto , risée : i t — Cornuairrment au bruit qui a coUri dans la Salle des Pas-Pertlus du Parlement ; il est inexact que Ibrl Laifedowne ait en ( voye sa lettre au „Daily Telegraph'' d'ac cord avec le gouvernément. v _ /Ces événements de Eussi^ 1 Vi-une, 30 novembre : 1*0 haut commandement de l'armée impj rialo et royale austro-hongroise a re;u ] radiotélégramme suivant, en partie tronqu et qui a été complété pour autant que d besoin : N T sarkoié-Selo, 28 novembre. yjfj Aux peuples des pays belligérants ! 'vt y — Eu Russie, la r volut'on victorien» ' dô3 ouvriers et eli^s paysans a placé 1: question de la paix en t te de son pro gramme. Ea période des tergiversât' ons des retards et du bnreaucratisme est tartûi née. A - préseni, tous les gouvernements toutes les classes, tous les partis de tou les pa^yB belligérants sont invités à répon dre catégoriquement à la question de s4 voie si, d'accord avec nous, ils consentes v- entamer dos pourparlers pour la conclu j sion d'un armistice immédiat et d'uno paix générale. La réponse doit être oui ou non ! (Jette réponse dira si nous devons uoub attendre à une nouvelle campagne d hue1 avec toutes ses horreurs et son oortégè de misèrès et si le Soi do l'Luropc continuera a cu'o imprègne de sang. Nous Conseil des commissa res du peu-"pic, nous adressons cet-e question aux gou-| versements de nos alités : France, Grau o UECfcagne, Italie, Eta.is-Unis, Belgique, y^r-bic, Koumanie, Japon et Chine, ïsous leur el.'mandons, à la face ae leurs peuples, a la faco du monde entier, s ils sont décidés à entamer ues pourparlers de paix. Nous, Conseil des commissaires du peu pic, nous nous adressons aux nations ai lie 1*6 et en premier lieu aux masses ouvrières, et leur demandons sis sontt déci dés à continuer ces bouchen s insensées e il marcher, ensanglantes, au-devant de h ruine do la civilisation européenne. iNou: demandons que les parus ouvrers des pa^yi de 1 Entente se pronoi.cciit immediatetmen sur la question cie savoir s'ils consentes ,i entamer des pourparlers de paix. La paix que noi s demandons est un< paix populaire et doit être une paix homo rable, bas © sur des accords qui assuren à chaque nation son libre développent en économique et moral. La révolution des ou vl'iers et des paysans a d ji fait connaitr son programmé de paix. Ln outie, nou avons publ'é les trait s secr \s conclus pai le Tsar et la bourgeoisie a\ ce les Alliez, et nous avons déo.aré quo ces trait s u constituaient pas un engagement du peup, russe. Nous r clamons la conclusion publi que d'un nouvel accord entre tous Les peu pies basé sur 1 enteute et la collaboration. A not-re proposition, les repr sentants of lieiels et oltic;eux des classes dirigeantes de pays alliés ont r^>onda en refusant de re-jQ naître le goUvemenie.it russe et de somet'.r d'accord aveo lui au sujet des pourparler de paix. Le gouverneme t ele la r volutioi victorieuse n'est pas reconnu par la diplo matio professionnelle, mais il demande an; peuples si la diplomatie réactionnaire ox prime leurs idées et leurs aspirations? Le peuples permett/ont-ils à la tliiplomafeo d de fermer la porte ouverte sur la paix pa ; la révolution russe1? La réponse à cette ques 1 tion... (piassagp interrompu). A bas la cani jjagne d hiver ! Vive la paix et la fratesmi sation des peuples ! (S.) Ïjq commissaire élu peuple pour le * a.f aires étrangères, Trotzki. Le préside l du Cous il des commissaires du peuple ; S^Qlianof L 'nine. fr ni:ii ^ gouvernement impérial et royal austre \ rbngrois a répondu le 29 novembre au go-u "'K'CrMoment russe : Au goiivernemoot de la République russe Lo télégramme-circulaire du Conseil de commissaires du peuple du 28 novembr courant, par lequel le gouvernement russ se déclare d'sp-oser à entamée des pourri lers pot-r la oonolusion d un armistice ( d'un traité de paix général, est parven.ua i>oiuveunoment austro-hongrois. ,Les grand. |ignos do l'armistice et du traité de t>ai jndiqucies par le gouvernement russe et a sujot clesquqllos celui-ci attend uno contre proposition constituent, do l'avis du goi reiuoîuonfc ofustlro-hongrois, une baso pou Jiéigtocier. En conséqfûence, le gouvemein^; tiuwtro-hongrois se déclare di'- osé à con Jueiicer les pourparlers proposés par le goi tvernoment russe au sujjt d'un armistiQe !n jnédiat et d'une paix générale. i.e miniistre imp'rial ot royal des af-aires étrangères, / ^S.) Czernin. —Hf 5i< , 1er décembre : f.ndo de Pétrogracï au ,,Dai] gouvernement a ordonné la elémi do deiLx nouvelles classes. Apr, ilîsation des hommes de 40 o gouvernement ma-ximalisto viei : la démobilisation des homnn de 39 ans- * N * * % I/ondrcs, 1er décembre : (l On mande de l'-trograd au ,?Timcs" t | __ Depuis mercreii, lo général > Ducin ^iiino est au pouvoir des maximalisas f \rand_ quai lier général. L^ondres, 1er décembre : / Lc ,,Times ' annonce que les représeï annts milituires.de la France, de 1 Angl | Jjrrre, de l'ftoli?, du Japon ot ele la Ko ynanic ont protesté, au nom de leur paj îjki grand quartier général ros e, contre yfou.on du traité de Londres. j l I.ondrcs, "»o novembre : , ^ On mande de Pétrograd au ,,Times*' , . |— D'après la jjPravdfl-", toutes lcs a iti^es ont accepté la- proposition ci'armistic , \ l'exC0[hi0n des bataillons de la mort, q , réclament l'entrée do M. Kercns'ki dans i c4biîiet de coalition socialiste. * ' y # # j jyLond^es, 30 novembre : ? /On mande de Pétrograd au ,,Daily Mail' i II — socialistes moiérés ont abandon j M. Kcreusai et so sont ralli's aux bolcb Ivfiâtes, d!ô feorto qu'il ne reste plus r'.en i 5<^>iivenicment Ecrenski. Presque tous 1 3 lègues de M. Kerenski sont incarcér s.l i garnison de Pétrograd est presque enii'i îf^iit passée dans le camp des maximaliste ! Londres, 80 novembre : > l Le „.Mormng Post" apprend do Pétr 5 ferad que, ces derniers jours, sept gén faux du front qui ne voulaient pas se so tnettre aux ordres "lu gouverfiement o fclé incarcérés dans la forteresse des S J'ierre et Paul. Parlant h leurs troupes, i nvaiont pris position contre le manifes - î^ac fiste du gouvernement révolutionnaii A l'exception du chemin de fer de Kii ! joutes les voies ferrées reliant Pétrogrs Jiu grand Quartier général sont ccCupé fy^erUa.^^ler^d'cembre : y On mande de Vioime au ,.Berlincr L flcal Anzcigcr,, : . . — Une automobile a amené hier à Cze | W.vitz des off ciers et des soldats rusgç ■ * qui ont eu un entretien elo plusieurs hour 5 avec le commandant de notro front On B èovine- Ils ont été acclamés. L'un d'ei a pronoDCé une allocution dans laquelle ' i a élit . ,,Nous voulons la paâx !" Apr Vmoi tous sont retournés dans leurs lign? "i ^ ♦ -« "" Paris. ^(TTrrivSffirff'rr* " - i I/) tJPettifc Journal" apptrenfli de Péti 3:' grad qu'un manelat d'arrêt a été lan contre l'ancien ministre des affaires étra J g-Vos, M. Sasonoff, après qu'on oiH déco J vert sa correspondance avec une ambassa » étrangère. On ignore où il réside. £ ♦ " # s Pétrograd, 30 novembre : ; L'hiver a commencé à sévir à Pétr i grad : il y a neigé ces deaniers jours, t la température y est descendue au-d<^50 | do zéro. COMMUNIQUÉS OFFICIELS I Communiqués des Puissances Centrales. ' Berlin, 1er décembre. — Officiel do co midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier llupprecht de Bavière : liiu Flandre, 1 action de l'artillerie est res téo modérée. Au sud-est d'Arras, la canon nade plus violente a continué. La bataille près de Cambrai s'est de ncm veau rallumée hier avec une grande violence. Les contre-attaques exécutees par uos troupes dans le but d'am liorer nos posi-lions ont été couronnées d un plein succès. Une action des plus énergique do notre; ar-tillerie et de nos lance-miues a frayé lo li passage à notre infanterie dans les lignées [ ennemies. Entre Mœuvres et Bourlon, do-I bouchant de Fontaine et de la Folio, nous i- avons refoulé l'ennemi vers les villages do EÊ Grincourt, d'Anneux et elo Cantaiug. Des I deux côtés do Banteux, nos troupes, remon-w tant le cours de l'Escaut, ont pris e] assaut ^ les hauteurs situées sur la rive occidentale 1 du fleuve ; elles ont traversé les premières lignes onnemies et se sont emparées des 5 villages elo Gonnelieu et de Villers-Guislain. ï L'ennemi, qui s'est défendu avec acharne-* ment, a subi de fortes pertes. Nous avons fait prisonniers 4 000 Anglais et nous nous sommes emparés de plu ieurs batteries. Les ; contre-attaipics que 1 ennemi a dirigées le ' i soir contre Gonnelieu, et qui ont été ap-3! puyées par des tanks et de la cavalerie, se sont écroulées et ont coûté de fortes pertes - à l'ennemi. Un violent duel d'artillerie a -; continué toute la nuit sur lo champ de bail taille. . i Armées du prince héritier allemnnd : " é Sur la rive orientale de la Meuse, les opérations de l artillerie ont été 'importantes ' f par intermittence. Le capitaine-commandant baron von iiieh' sj tofen a remporté sa soixante-troisième vic-11 tolre aérienno et lev- lieutenant Klein 6a -t vingt-deuxième. c^ Sur le théâtre tle la guerre à l'Est et -i, sur le front en Macéeloine, pas d'opération importante à signaler. J {Sur 1e front italien, les attaques italiennes | dirigées contre le monte Pertiea ont échoué. 2 * * "i Berlin, 30 novembre. — Officiel : ■j| Dans Ja zone barrée autour de l'Anglo-terre, m»s sous-marins ont encore coulé ^ 13,0U0 tonnes brut. Parmi les navires dé J? truits, se trouvait un vapeur chargé d'au t moins 6,000 tonnes, qui a été torpillé en u plein convoi fortement protégé. U * * * «Vienne, 1er décembre. — Officiel d'hier : Front italien. En Vtn'tic, activité d'artillerie d'intensif' variable. Front de l'Est. Hien Oj changé Albanie. L'ans la nuit du 27 au 28 novembiO des chasseurs oi ginaircs de la Bosnio-Ilerzégo-vino ont réussi tui coup do main dans la " j région de la Vo.usa inférieure : traversant à pied la rivière en un endroit où el e avait lue i à 2 mètres de profon'eur, i>s ont i pousse jusque dans la seconde ligno ita-lienno ils ont ramené des prisonniers et une grande quantit • do matériel ele guerre. \ | Viemie, 1er déceanbre — Officiel de ce il ,|midi : " s bur le théâtre de la guerre italien, nous l~ fixons repemssé les attaque» eliiig es par ^'ennemi a<ur le monte l'ertica. ï Sur lo théâtre de la guerte à l'Est, la (situation n'a pas changé. j? En AU^anis, à l'ouest do Korica, des ^ volontaires albanais ont fait échouer une J attaque française grâce à des contre-<ii^que=. imm^liat-mcnt déclauehees. ' ï Sofia, 30 no embre. — Officiel : » Sur le front eu Macâdoine, dans la ré-îgien do Bitolia, violenta canonnade. Lntro à ^lo Vardar et le lac de Doiran, nos cl ia-it* cbemenis de reconnaissance ont attaqué les f tranchées ennemies. * * „• . [ Ccnstantinople, 20 novembre. — Officiel : ^ : Front du Sinaï : Nos opérations suivent i L-leur cours. En vain l'adversaire a tenté, >_'tdans la nuit du 27 au 28 . novembre, de dis-xJ j [m ter à nos troupes le errai n qu el os avaient ' V-agné, hier, eo s'a vannant au sud du Wadi- NfAuljah et du Wadi-Abul-Edjah. ïnqui t s, félon toute apparence, par nos aviateurs, *:les nav r s ennemis ont renoncé à intervenir q. fedans le combat. A l'aile droite de neutre i- hferoupe du centre, nous avons attn<;a'' avec 5 [Stn succès marqué et amené quelque 40 pri-isonniers ainsi qu'uu certain nombre de mi- ' » ^railleuses et d'autre butin. /- ——— - Bcviin 30 novembre. — Oific'cux : \ En El attire, le i?3 novenf.xe pîul3icl;ti-=i pa-^<-ouilles crmo:nieS onf pris I offensive la nuit, au * Vor.'» de Pa.= tlKndfle,le ; eiLo ort 't io,»on-s ."(.îr'ico ù l'activât' fri:ietueuse do nos p. (touiIK's, .li 4-i canc^nindo est devcn< ie plus viollenl^ t'jû part tn et d'au? c avant le le\Cr du jcmr, près de Nicu-•jiort. Au matin, le feu ennemi coup par d' n r ^iuuc? oitaqucs d'artiMerie, est devenu vins viov "lenC dajis le secteur cocnpris entre V\esîrRodSê.| ; }.beke et Zaïulvoorîe. Apr,s avoir diminu'- momen-" -tiiiviie.it dinfeisil-, il o'I^vcnu très \1 Vnt ié' .Vepuis midi, si r tout le front Nos positions ta 'Ides entre lîc'/4ac\re et GLcluvelt ont et- Ux-e . ^viiucnwiHODt - bomib&rd es you: des canons do tout ■ caiibre ; ce bombardement méthodiquo a continnu1 Eë: ,!o Kn «S la nuit. Dans la Boir e, nos pa-s\; t.ouiilies ont e\'outé de noant/rcuPc- op'u-atiou^ efrvtlucusds ; l'c-t de Meupcrt. elles ont pé nt'-lné dans les tranc' - ennemi s et On oïit ra-"î* men 1 officier rt 21 Soldats. En Artois, dans la journ e, gram'o a.ctl\J.t'' de ^1 artiberie et dès lance-mines près re l>en.c. > Sur lo champ de bataille principal, pr s de é- ^Gîimïrai, nprib uno vioiejnte pf^p.waMnn dl'artU-Ll. 'lerlo les Antglais ont emeore uno fois pris l'ot-îfensivo entir, MœuvrcS et Bourlon, à y beuroi "du matin; leur aitaqiue a éi ncttr^^c-^'t roioua. f/'e et ils o-nt enbi de tris fortes pertes. Apre ÎS ; une canonnade violente et ininterrompue, la nou-^e i vetle attaque que l'ennemi prdjè.ait d'e cuïcr au e 'mène endroit n'a pu se développer. L'arii'lerie s "anglaise a dirigé un feu plus violent, p; r int.r ' fu iitanCe, contre nos positions éiaUies entre îtue W ïniflly et Banteux. Nos batteries ont cffieaccine t es 'liombardé des troupes en inanche, des outon obi'es i.et du charroi à I arrière du fro t anglais. La "nuit, m violent'e canonnade enwemie a conlJùiu» .nrcS do Guonvippe, de Bul'e^ciurt «t en.ro Inehy ^ c'eb Fontaine- Malgré lo mauvais temps. 1 s a via-^ jteura ont été actifs de part «a <l'autre, Nou-1 favons descendu deux ballons captifs, dont l'un r- ^c?t tombé en flammes. s i Tandis que nous repoussions uno attaque pro-' Rionc o par surprise par àr fortes patrouilles en-^ ^i^mies, à l'o^i de la ferme MalakOf, nos pa. ; |ftii*uuillest franchissant hardiment l'Ailett», »u »;id ix ((.o Chevrigny (nord-est de .Soissons) i ussissaient à faire | risonniers 11 soldats appariant t di- ! 'vers r'g'-nionts. Dttais co secteur, le fwi do l ai. i tillerie otinctoie a tté plus violent qu* le® jours pr cAlonts sur plu,-ieurs points. A l'est de la MCu-e. la canonnade tnnomie en aussi devenue plus intense t différents endroit» Au : o-* nord c'o Sajnt-Mihiel, après une fonte ration ^ d'artillerie, uwo patrouille française a n s^e par uno contre-attaque. le Communiqués des armées alliées Paris, 80 novembre. — Officiel do 8 h.: Nuit calme sur l'ensemble du ' front, sauf o- en Argonne, où les deux artilleries se-sont et montrées particulièrement actives, et dans is la région des Chambrettes où, après une série ele violents bombardements, l'ennemi a ixécuté un important coup de main qui a Jomplètement échoué.^ Paris, 30 novembre. — Officiel do 11 h. : Aucune action d infanterie au cours de la journée. L'artilierio s est montrée assez active dans la région au nord du Clifemin des Dames et sur la rive droite de la Meuse. * Paris, 2*9 novembre. — Officiel de l'armée d Oiient : Acivit'é d'artiHene assez sérieuse vers Doiran, dans la boucle de la Czœrna et aa nord ele Monastir. Les bat eries françaises ot britanniques ont exécute avec succès it^s tirs de de^rtictiou et provoqué l'explosion d'un diépôt de munitions ennemi". Vers Monte, ur.e for.e patrouille a été repouss e. Notre aviation a exécuté .plusieurs bom-l^relk/ments dans la vallée du -Vardar et au nord de Monastir. Trois apparei s euiaemis ont été abattus : deux par l'aviation) britannique, un par la nôtre. » » Londres, 30 novembre.^ — Officiel : Un d'tacliement ennemi, qui tentait d'attaquer hier soir par surprise nos lignes établies dans les environs de Gavrelle. a été repoussé par notre feu avant qu'il ait atteint nos tranchécr;. Cette nuit, l'artillerie ennemie a été active sur un certain nombre de points au Sud-ouest et à l'ouest de Cambrai, ainsi qu'à t'est d'Ypres. * * Rome, 30 novembre. — Officiel : Le duel d'artillerie, qui devient do plus en plus intense sur tout le front, a été particulièrement violent sur le "haut plateau d'Asiago et dans la plaine du Piave moyeu et inférieur. Dans le secteur de la côte, un monitor britannique a coupé un pont de bateaux jeté par l'ennemi sur le fleuve à la hauteur de Passerella. Près d'Asiago. un avion ennemi a été descendu au cours d'un combat aérien. La nuit dernière, nos aviateurs ont violemment bombardé les camps ennemis établis entre Feltre et Fonzaso. DEË£Qi£S DIVERSES ' Genève, 30 novembre : • Le „Progrès de .Lyon'' publie une note de Paris d'après laquelle M. CtemÇDiceaa aurait eu un long entretien aveo le cole>-iiel Ilouse, qui représente les Etats-Un s à la Conférence interalli é à Paris. D après la m me source, M. Lloyd George aurait, en présence de la défection russo, adressé à M. Wilson une demande précise pour savoir quand les Etais-Unis pourront envoyer le premier m.llion de soldais. Plusieurs autres journaux parisiens, tels quo 1',,Eclair'', lo „Journal du Peuj \&* et l'„Œuvro"t affirment ave- insistance que la Conférence de Paris doit apporter la lumière la plus complète sur l'aide américaine.* » * l'ai is, 3o novembre : La Commission des affaires étrange: r es de la Chambre a choisi pour président M. Franklin Bouillon, en remplacement de M. Leygues, nommé ministre do la manne, el celle du budget M. Raoul Péret en remplacement de M. Lei>run, nommé ministre du blocus. ♦ * * Londres, SO novembre : Le conflit des chemiuds est termine i as iiL obtenu une augmentation de sala'ce de tî sh. par semaine. * ♦ * La Haye, 30 novembre : La Reino a sanctionne vendredi la modification constitutionnelle qui a étû adopté© par la première Chambre. ♦ » * l^a Ilaye, 30 novembre : La seconde Chambre a voté une proposition de loi autorisant 1 émission d un emprunt de 600 millions de florins. L'offensive aiistro-aiierada en Italie 'Milan, ior décembre : Dans le „0orriere el lia géra", M. 13ar-iz-mi unnonce que trois rormada-olcs batail os se livrent depuis dix jours sur le iront italien; elles ont (in caractère tout différent et leur violence no cesse d augmenter. L uno délies so liv.ro sur les hauts plateaux, la secon-ue sur le monte tirappa et la trois.ème ^ur le Piave inférieur. Il faut s'attendre a do longs combats, et Ion ne peut provoir laquelle d'entre elles sera la plus acharnée et la plus décisive. Al. Ailes», corrcg£>ondant du ^eoou)'7, télégraphie que, malgré Popiniâtre r sis-tance des Itali .us, la j uissance de l'arm b von Conrad reste ent-èro. Les troupes d assaut allemandes prononcent sans * relâche de nouvelles attaques avec une énergie surhumaine. Malgré la bravoure des troupes italiennes, la situation générale reste grave. -N».~ ♦ * i * * Berne, 20 novembre : Les journaux annoncent que la frontière italienne a été passagèrement ouverte vendredi soir à 6 heures. * * * Zurich, 1er décembre : On mande do lome que des maniiosta-tions ont eu lieu d manche et lundi dans les rues do la capitale. Plusieurs mil iers d ouvriers se sont rendus en coit'ge au Quirinal ; lorsqu'ils sont arrives dîuns & rue du Vingt-.sepîftmhre, ils ont été repoussés par des détachements militaires. JL,a guerre navale Athènes, 29 novembre : De 1 Agence Tél graphique grecque: '— Le peuple greo a été très fortement impressionne par le fait que 1 .Allemagne a eléciaré #one do guerre le canal li' . e qui permettait jusqu'à présent aux navires de traverser la Méditerranée pour ait indro la la Grèce. Toutefois, cette décjgion n est g'-tféralement pa> interprèt e comme un aote d'hostilité vis-à-vis ele la population grecttue, car ou reconnaît quo le gouvernement véni-zéliste se servait e?feetivement de cette vo o naviguable, non pour ravitailler le pays, mais surtout pour amener des armes et des munitions. Au surplus, osi est d avis à Athènes que celfc> me rare démontre une fois do plus que la Grèce n'a aucun intérêt à abandonner une politique pacifique tant à l'intérieur du p^ys qu'à, l'extérieur.*' * * * Lonores, 30 noveml'io : A la Chambre des Commîmes, M. lloas-ion a dcciarô que le oharbMi anglnis, y compris le fret et lea taxes, est fourni davs les [»rts italiens à, CO % skillingô, alors quo les consommateurs italiens le pn-e i 480 shilling.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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