La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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03 December 1917
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s.n. 1917, 03 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fb4wh2fs55/
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Lundi 3 Décembre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 4* Année? — 1097 PRIX OES ABONNEMENTS 1 mois (décembre), tr. 3.80. Zii demandes d'abonntr unit xmt reçues exclusif bernent par tes bureaux rt Isa facteur* des ponte». — tes réclamations eojicemani le> abonnements doivent être adressée* exch^tvs?ncnl au» bureaux de ponte, WBHISTHÀTIBK £■ RÈDACTiO* : •If Montaîjne-aux»Herbeo-Potagère», eruxelles. LA BELGIQUE PRIX OES ANNONCES Petites annonces, la ligne, tr. 0.75. — Réclamé* avant les annonce^ la ligna, lr. 1.75.— 6orp*<M journal, la Ligne, tr. 7.GO.— Faits divers, la ligna» £r. 5.00. — I\écioloyie, la li„ne, lr. 3.50a — CoiM des Llevcurs, la li^ne, ir. 1.60. Bureau» de 9 à i 7 Heures. Directe et fclainisna'iiia : ,VVw helr" JOS IWORE3SÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,218e jour cîs guerre Les Allemands ont entrepris dans lo seo-four de Camorai une soudaine et vigoureus^ ©ontre-o^fensive, A l'ouest de iA ville, u ont re_eté le# Anglais sur la ligne Graui-Cuurt~Aimeusr€&*i*'Uug. ■^u' attaquant des d-eux cotes de lUn.eux et r^nu* tant L^s rivea de Piiscau*, ils ont repris ocs hauteurs s< tuées &ar la rive gaucho du fleuve et so suit réempares îles v ihages de tr>a-nelî ju et de VUlers-Guislain. Par U suie, malgré la violence dts contie-attaptes immédiates des Allais, ils ont oonservé ie terrain teconquis. Les Anglais, qui ont subi ces jertes êlo\ es, ont en fm do cm.te reçorau une bonne part de l'avant que teax avait valu leur grande et ha*xsq®e offensive du 20 novembre. Les traités secrets Stockholm, 1er décembre : La publication à PeitograJ dea do^raonts so-erets con;Hiue. - . . Télégramme secret de M. Gulkiswtez. mmmrode Russie à fctockbolm, an ministre dos affaires étran gères. 15 octobre 1917, n° 623. Le chargé d'affaires à Madrid in avise que 1 on projette, t-n feignant do commettre une erreur, d'ouvr.r la valisti du courrier diplomatique suédois. Vu- les circonstances i'o-" il cst question dans la dépêche 623 el les dispositions cou i liantes dont je vous ai rocouuncut parlé, -du ministre suédois, -concernant la quosiion que viai-* savez, je vous prie do pr« dre d urgence des masures ea vue d empêcher Soloviel do donner suite à son projet. Liant donné la ramte mnladivu dea Suédois, nous risquerions do voir le u niveau cabinct se montrer plus hostile encore que lo pr»-cèdent-et nous perdrions tous les avan âges que uoua attendions d'une modification du cabinet. * * Télégramme 3«cret du chargé d'affaires à'Bornc. 11 octobre 1917, n# 815. J'ai eu un entretien avec un financier Israélite influent, de national itéangin s. . H ma dit quel Al temagne poussait le plus possible au .s paratisine en Russie. Quand la Rus ie sera morcelée, il lui sera facile., de conclure des traités de Cbrnmerco avec les petits Etats dont, elle sera composée, la Uthuanie, la Courlande, etc. En revanche, le main-tten de l'unité do la Russie l'oblige à se mouvoir dans la sphère économique de l intente et ceci est surtout avantageux pour r Amérique. Le marc h russe no présente pas un intérêt particulier pour l'Angleterre que préoeeupeui surtout ses colouici et son commerce maritime : aussi accepterait-elle l'idée d'un morcellement de la Russie eu plusieurs petits Etats, d'autant plus quo cet afi ûbllscéineni de la Russie lui donnerait les un'us libres eu Asie. Daus la Russie morcelée. I in ' . ri» o: lo commerce allemands trouveront à déployer pour longtemps leur activité, en concurreiu o avec 1 Amérique, ei l'Angleterre trouvera plua d avantage à ecUo con currence que la prédomiiiauce d uue de ces deux puissances sur le uiarHié ru:>se. Il est permis d'inferer «ie . o. oxposi do mo i 4n terlocutcur que des propositions ont fait l'objet dé l'échange de rue* ipi'il a eu avec les Aile mands, en août et eu septembre, et il y' a lieu môme de croire qu'un accord est t itorvenu dans ce •eus entre le groupe anglo français cl lo groupa nfleinand de la clique financière iuiernationaie il n'est uullement déuioniré que la diplomatie des Alliés ait pria part à cet accord, el il c3i certain qur* a^înie* Andrus n'y est pas itiiervenue p *r îonm ile-ment, mais elle a participé à divorce» combinaisons, eonçuea on vue de donner le changé. * Télégramme secret de 11 Teretsclienko aux am bassadeurs de Russie, à Paris, à Londrwj et à Rome. 11 -24 septembre 1917, n° 42Jô. Me référant à vos numéros 947 et 952 s les as ■uraucos que vous a donné*» Al. Ri bol, relativement a la déclaration qu il a faite à la Chambre au sujet de laccord conclu eu février, concernant la ïrolitière orientale de la France, ne dont m.iih> u reusement pas d'une sine r.té tout-à-fr.it coaiplète. Pas plue dans mou échange do notas avec M L'u-le«»logur que dans les déclarations verbales que j'ai faites à M. Noulen9, je n ai in niié l'id-.ie d é tablir un lien entr? cet accord et celui qui cou corne Constantinople et les Détroits. M. Nouions m'a proposé de publier le* traité# conclu* avant la guerre, c eet-à-dirn en réalité te^ conventions iniii tai "es russes. Je lui ai fait remarquer quo I utilité de :etto publication d'un traité connu du tout le m >'ido ne serait ga« comprise par I op uion publi-quo «ît qu'elle provoquerait d'antres do.landes réclamant la publication de» accords conclus durant la guer.e, que nos alliés considèrent, suriout cvllo dos traités roumain et italiru, comme absolument iiiadnu.sâiiie Nous n'avons pas rin.oiiliou dé créer on I ospé' « des iifîicuUés à la L rance, ni de placer M Ribot dans une situation plu> p^uibla eu core. Néanmoins, en vue d éviter h l'avenir ded niabmterulus comme ceux au^uels ont déjà par deux foH doené lieu eej co.ninunlcationR à la Chambrj je vous prie de faire savoir olfieielle-meut au gouvernement fraudais quo la Rassto ne 8 oppose nullement, si ses autrw allies y cousen tent, à li publication de toiia les accords coucius par el'o soit avant, soit pendaut la guerre. Qua.'t A la question do l'accord re!.i f à fAsie-Mi neUre, je vous ferai tenir mes observations par télégramice spécial. • ♦ Infr.rination eqr !a question de l'Asle-Mineure, 21 février 11# 17. Les gouvernements oritannlque, français et rus^e ont sterne à Londres et à Pctro^rad, un aocur.l délimita;;" les zouos de leur influence et de leurs conquêtes territoriales futures da.is u i'urquio d A sio et visait la création, à l iritérieur do l Arabie, d'un Ktat arabe indépendant ou d'une codfédéra^iou d'Ltiit3 arabes. Cet acor l dit dans ses grandes ligues : La Russie reçoit les territoires suivants : Erzen ura, Tcébit.onde. Van et Bit.is. ainsi qu une région du Turlcestan méridional delimiliVe par la ligne Mouchazer-Dihnomar Amalia-Frontiifrn persane. Le point terminus des annexions do la Uus-flio sur la mer Noirs serait un territoire à délimiter ultérieurement, euU-e le villayot (lr Aïdiu et la ligne Aïntab Mardin jusqu'à la fulure trouii jre russe, et limité au nord par la ligue Ala-Dag-liai-sartoh Ak-Lag-i!di8-L)«g-kara EtHn-Charput. La Grande-Bretagne reçoit la partie méridionale de la Mésopotamie, avec iia^d-id. et exige eu Sy rio les ports de liai'ia et Akka. Après accord sur tes di-liiniîuûons de- territoires français et anglais, sera constituée une fédération d'L'.tnts arabes ou un Etat arabe indépendant, dont les sphôres d'iuflueuco seraient indiquées lors do sa création. Alcxandrette est déclaré port -libre. En vue do sauvegarder les Intérêts relu eux des puis^uccs alliées. la Palestine et les Lieux Saints seront s-pa rés du territoire turc ci. lustaurés sous une d uo mina:ion parUculiero. après accord avoc la Russie, la France et l'Angleterre. Kn présence du règlement conwnun, les puissantes s'engagent & conclure dos accord* concernant les concessions réciproques qui existaient déjà avunt la guerro et lisant Ie3 avantages à 38 consentir daus les sectonrô annexés par eux. Elles sont d'accord pour reprendre chacune la partie de la Dette oltamane incombant à ccs sectours. * • v Lo 22 novembre 1914. les ministres de Russie, d'Angleterre et de France, à Athènes, ont avisé le gouvernement groc que la Grèce recevrait la-par.ij méridionale de l'Albanie. Valoria exceptée, si elle se portait immédiatement au secours do la Serbie. Comme condition de celte Intervention immédiate, M. Venizelos a exigé quo la Roumanie donnât à la Grèce un^ solide garantie contre une attaque des Bulgares. Cotie garantie n'ayant pas « t donnée par la Roumanie, la Grèce ne s'Cot pas poriée au se cours de la Serbiê, et l'offre qui lai était faito est devenue caduque. Le 13 janvier 1915, le mir! tro d'Angleterre à Atw - - ? pjr ordro do son gouverne,'! nt, déclar '1 à M. Vr: î7^1os que si la Grècr» dans If ca'i d'une nouve!ir- at!a«juo de l'Allemagne contre la Sci' i*. se poii.i'i A-s secours de «cita cîcruurc, io^ puis-sane(.s da rjiniejso iiu accorderaient ù'iui^or « nts terriioij svsr la céîe do l'A . ) Anoure. Le 16 janvier 1915, les ministres de Grèce à Petrograd, & Paris et à Londres ont transmis la réponso du gouvernement grec à nette propositiou, rej»on8e qui posait toute une sério do conditions. Le 2U janvier suivant, M. Vouusulos a communique verbalement au ministre de la Grande-Brotnguo, à Athènes, les desiderata do la Grèce eu Asio-Miueure. Dca pour parlera ont été engagés puin suspendus par les négociations-ayant pour objet rint-^vouiiou de la Bul gario et finalement arrêtées par la retraite de M. V'enczilos, le 21 février 1915. Le y mars I9lti, M. Zographos, ministre grec dos affaires- étrangères, a transmis aux iniuisires de l'Entcuto, h Athènes, uue noto daus laquelle sou cabinet exprimait le désir do reprendre les pour parlers interrompus par la rctra.to do M. Venizulos. Le 30 mars, faisant droit à c^.Uo demande, los mi ni-.trus des puissances do l'Eutento ont ropru les pourparlers ; ils ont fait counMre quo los gouvernements de ta Russie, de l'Angleterre et de la France étaient disposés à garantir fi la Grèce le villayet d'Aïdin si «lie attaquait la Turquie, eu ajoutant vcrbalomcni quo coito o^fro deviendrait nulle dans le cas où la Grèce no consentirait pas immédiatement à participer à la guerre. Dans sa note de réponse du 1er avril, le cabinet Gounaris a déclaré qu'il était prêt à participer immédiatement A la guerre, si los puissances de I En.ente aooep taiont d'entreprendre, en collaboration avoc les troupes grecques, des opérations militaires 'contre la i'urquio. L'intorvenliou de la lirèco était subof-dounr-c i une garautio formcllo de riuvio.aoiiité du territoire grec, y compris lo nord do l'Epire et lea lies, pendant toute la durée do la guerre et peu dant une période à préciser après U guerro. Les territoires à lui accorder en Asie-Mineure e. ailleurs devaient faire l'objet d'un examen ultérieur. Les pourparlers ont été suspendus pondant un mois-; le 1er mai. lo ministre grec des aLaires étrangères a déclaré que, comme il était mauiles.o que les puissance* do l'Entente n'étaient pas disposées ù garantir l'inviolabilité du territoire groc, le cabinct Gouuaris avait décidé de continuer ù garder la neutralité. La lettre de lord Lcnsdowm Londres, 1er décembre : _ L Agence lieuter publie lo communiqué oîfidei buivani ; — Dans sa lettre, lord Lansdowne parlo exclusivement en son nurn piidOiLuei. Avant de 1 écrire, il n'a/ ni dcliberé, ni été vu rapport avec un membre du gouvernement. Les ministres ont été aussi surpris que quiconque par la puhli ution de la lettre de lord Lansdowne, qui oe reilète nullement 1 opinion du gouvernement anglais et u indique pas le moins du monde qu'un cliau gement ou une modification quelconque soi! intervenue dans ï.\ politique militaire de 1 Angleterre ; celle-ci est toujours lu même quo lorsqu'elle a été précisée par le premier miiflstre, par MM. Asquith, Balfour et Boimr Law. Cette politique mi.itaire, expo-sée dans plusieurs discours, u été admira blement concrétisée par M. Clemenceau, lors-qu iLa dit dans sa déclaration ministérie lle : -\'os buts de guerro, c est la victoire l„ Londres, 1er décembre : Parlant dans un meeting à Northainpton, M. Austin Chamberlain a dit que la ljttre .le lor.d Lansdowne « tait extrêmement mop portune ; que F Angleterre restera fidèle à sa parole aussi longtemps qu^ les Alliés tiendront leurs engagements ; que des pourparlers de paix no seront possibles que si l'Allemagne vient à modifier complètement son ait.tude ou si l'Angleterre se trouve militairement en mesure do "dicter los con Uitions de paix. * • Londres, 1er décembre : Le collaborateur parlementaire do la "Westminster Gazette écrit que de puis sanis intérêts appuient sans doute lord Lansdowne. Il ajoute qu'il est invraisemblable que le parti unioniste tout entier désapprouve ea lettre, qui reflète le senti ment d une grande pa lie de l'opinion publique, restée jusqu'ici indécise. * * * Amsterdam, 1er décembre : Du correspondant de Londres do l.*AIge tneen Hande!sblad„ : — La httre de lord Lansdowne est généralement désapprouvée par la presse, surtoul le passage relatif h la liberté des mers. Deux journaux seulement foqt exception : !«* "Daily Nov/sn ~et le "Manchester Guar diaiiw. Le premier estime que lord Lansdowne. en publiant cetto lettre où, tout en affirmait >a eo;',fi;\uee et son e-"q»oir, il rv luse de fermer les yeux à la réalilé des faits et de s o rallier à des idéals imprécis, n rendu un service inappréciable à l'humanité en disant aux hommes et aux femmes do toutes les nations qu'ils ont le devoir d'exprimer leur volonté, de faire la paix. Da son cgté, le "Manchester Guardian,, écrit dans un éditorial : — Nous ne trouvons dans le programme exprimé par lord Lansdowne rien dont les Alliés pourraient avoir le droit do se plaindre et sa lettre contribuera largement k dis-*in"r parmi la masse certaines illusions grossières dont le gouvernement l'a farcie. Si l'Allemagne s'avisait d'interpréter notre attitude comme uù signe de faiblesse, elle i apercevrait bientôt ne son erreur en con--tatant quo nos armées n'en deviennent que plus acharnées h so battre et notre peuple que plus résolu.„ « Ijondres, 1er décembre : Dans un entretien qu'il a eu avec un collaborateur du "Daily L::pre33n, lord Laus dûwne lui a dit : — -le vous prie d'affirmer sans aucune restriction que ma lettre n'exprime que mon opinion personnel!" el que je n'en ai référé h personne avant de l'écrire. Le bruit qu'on colporte suivant lequel j.*atirais obéi en l'écrivant aux sollicitations de tiers est ridi cule et je tiens à le démentir.. Les événements de Russie Londres, 1er d^lc^mbre : On nuitide dP Petrograd an ^Tirnes'* : — Les journaux ue Moscou annoncent que le gênerai Duchonine a adresse un ordre diu jour à l arm o russe eupjsant |our-t;ûoi il refuse d en i amer des pourparlers ave^ l ennemi. Il demande à ses 6oltLit> s ils marchent avec lui ; daus lu négative, tl transmettra voloutairemecit le pouvoir t* Ivryienlvo. * * Vienne, 1er dvc mbre : Le g-ih'ral Duohuuitio et les représen UiJits militaires ce 1 Entente 60 sont enfuis du gt'and quartier général russe. La staiion d3 radioioléjjrapluo du grand quartier général est entre les mains des inaxi-inalisîes.• 4 * Londres, lo. dée«embre : D après le „Daily Chroniclo", le gtn r 1 Dutcliouime aurait prié le géueral Tctierbat-sciief d'assim-'r les fonctions de généralissime's * s Pétro^rod, 2 deceaibie s Du ^l^en'' : Le rw'guujnt lithuanien n° 45 a fait savoir au gouvernement qu'il resterait à s >u pos83 jusqu'au 3 décembre. Si la paix n'est pas conclue à cette date, tous les hommes quiiteront purement et ' simplement le fi-ont. * * * St crholm, 1er décembre : On mande d'IIaparauda : — L'ordre donné par le gouvernement maxim" \ . e d'entamer d-.'s pourparleia jx)ur c-oncinro uti armistice a eu pour conséquence le départ du front de 3«0,000 soldats oulvrainiens. Paris, 1er décembre : Ou maiiiie de Moscou à l'Agence ITavas : — Les cosaques du g nérai Knledino onr cerné Rostoff-sur-le»Don, où des formations de max maîistcs ris stent wicore. Le général Ivalodme dispose de 19 régiments de cavalerie, de I0,tx.>0 ho-mmes d'infauterie, de 9 ba.taries, do 6 automobiles Llind es tt de 29 dét^olie iieuts de mitraiiloi-rs ; il clierciie à enrôler d'autres troupes. Dan«» la Ku-ssie niéridionale, le général RaloJine a fa t air:ter un grand nombre d'oILciers qui s'étaient rallns aux maximalistes. « • • Paris, 1er djcjmlue : On mande de l'etiograd i\ l'Agence Bavas : — Le gouvernement a ordonné la fermeture do tou't s los écoles militaires efc la suspension des promotions d ofiiciers. • » Londres, 1er décembie : On monde de t' tLrograd au ♦.Times!'' : — Le gënâialiss)me Krj Lako a donné l ordre aux arui.ôi de cesser les combat-*, mais en ajoutant qu'e'lts d\>i\ent Se tenir sur Ions gardes ne pas etierciier à fraterniser avec l'euiiem» et attendre les résultat» dô^ pourparlers. *• ♦ ♦ Vienne, 1er d cembre : "La réponse du gou\ernenietit austro.hon-grois au 1.1 gramme russe du 23 uoveair.re a util tiiuisniise la m^ne mut, par saus-fl, à Tsar'tcoi S'io. La t'tion de radiot légra-plûo ' e l's -r'xoie S« lo a anuot o-' jxir saua fil la réception de la dépêche duns la nuit du 30» * • * Berlin, l^^Leembrii ï Ou manJe^le V en ne i la „KriegSaei-tui-tg" : — D'après de* inf >rmat:ons de la froo-Bière finlandaise, l amUissad-ur do^ Etais-Unis a in vit tous les sujets américains a quitr-r s.i,!is r t.ird la Kussi*-. ArxhuJtgel est bornée d étrangers, sur tout d Américains et d Anglais ; les na-rwvnr li»-4 eml*îlr uif»r foui (Lf.lut. « «S Bâle, 1er décembre : On mandai de P- tro^rad à l'Agence télô-gçaphique de la [iresse : — Les autorités russes ayar.t ordonné l'arrestation d un certain uombre de sujets iran>ais, angl .is, améri ains et italiens, les A lu s ont treclaré qu ils useraient de rtv pr sullis si les personnes incaieér e-ïi'étaient ptts immédiatement mises en li-i #rté. ♦ s Londres, 1er décembiO : On mande de Petrograd au ,,Daily Cliro-uieL'' : —. Le Congr s d's paysans a refus-d'approuver les d.marcliM faites par M. Lénine pour entame-' des négocia;i.»ns en fa-«û.r de la couclitsioa* d un arm s ice. Il a t • tlocid'* de travailler à li cousùtùLkMj ti un -gouvtTncment ' de coalition, compose de ma i nalts es, do soeû listes révoluttnm-uairëé et de miptma!i>t s. Le l'r p r-e me se ait Convoque et u signerait des co mit s c.larges ue diriger les divers uiuii-»-4rr-'S. Chaque, comité nonune;*ait s.m pré. Niu<ijit, cl U>as le» présidet.ts nommerai en i à leur tour 1 s membres du cabinet. Ce projet, s 1 e^t ûxt-eufe, £X)uriait avoir pour cous, ijtteiice d'ûiilevei' le pouvoir aux bol-ciievistea. s * Londres, 3 décembre : Un ûiuai^e de Veirograd au „Tim»s que les clectieus pour 1 Asjjcmbl-^ con ti-tuaute oi t pri> fin. Les c.uidiLuits 'des cruels et l.o«s <jAir miistes oui en a peu pu» lo m me nombre de voix et oui <t h» plus iavor ^es : apivs ea_; viennent les o<»-c.ai/istes révo:utiounuiie>. Le résultat linaa sera connu dans que.tjues jours. * * Paris, 1er décembre : D'après l Agence lia vas, le§ rcsu.tats/îe» :1e tiaiis [x> a 1 As. e.ni.l. e Constituante ru.ssc ont été les suivants : Dans les 110 sections dont l.?s votes sont coîinia», les ma,\iuiahstes ont oatotiu 22o,tAHJ voix, les cà l-t-> 1.sj,xàX> volx e1 'es socialistes Tévolu'ionu'aire8 80,'0j voix. w * Stockholm, 1er décembre : Les bo-lehevis es qui résident à Stockholm m titrent une grume assurance. lis pr -i*nd -..t tpic^. la grève des fonc.iounair s mini e d iucensit1' eu lvus.-i . D au rs part, des dipb>m;(tes russes ont d claré dans de^ conversations part c .li.'t s que, pour ne p: a I serter 1 - tr i »f, dans | t îtirèt du paye, !s 'i' iiKii t à reconuaiue le gouvernement maximaliste. ♦ *• Amsterdam, 1er décembre : Lé ,, Telj0ra. f ' [aïoLe des information.-envoyées de IL s ie en Angleterre et d apr » resipie.les Ii fcib t' e a d cltré sou indépen d aice. Los mi ni arcs ont déjà f uomm u et se sont réunis a Omsx. Le draj>eau ta-oarien fiotte en de noùibrcxx endroits. » » Pa. is, 1er décembre : Les jo .raaux mnionceiit qu© l'autonomL le la Bessaiv ijie a étio proalanue à LLis-cîiinef« • • Pétrograd, 2 déceaibre : laî Comité militaire a aatoris'5 la r appa riti >n du .journal „lueteh"; de pu: s lo 23 no vend »e, ce journal pira.t sous le û<a"e ,,£©mlio". * * * Stockholm, 2 décembre : 1>j baron Kosen, diplomate russe éini-tient, a à- cliré entre autres qu'après la ca-Uistr >pho qui a frappé U Kust-ie, Les gens aveuglés- par la passion |Ouyent s.uils u.er |u elle est forcée de conclure la pais avçic ou sans, les Alli 's- Naturellement, la Russie k it tent^h' 1 impossible pour reaj»ecter le» traités qu elle a sign s, mais qui ne peu vent toutefois pas l'o-diger à se suicider. » ♦ Ia llave, 1er d -ceur re : I>a légation de Ht:s^ e & La Ilayo n a/lièisé au gotivernpm . t néerianda's nne note exprimant s:»n indignation aai sujet de la pub i -ation dos dootmien's sec'ets con cernant les accords conclus en re la Hussje et ses alliés et réprouvant l's efforts fait--l>nr les maxanalistcs pour conclure uu ar-m stice. * Washington, 1er d'cernhr© : Une note de 1 Assooiaied Pr^ss signale que les ESnts-Unls poursuivront un» politique conciliante vis-à-vis de la Pussie. Us K'sireat moit^er qu'ils sont convaincus que les éléments sains de la démocratie finiroi t par vaincre les maximalisies. L'efk) i3iv3 ausiro-ailsnianda en Halle Milan, 2 décembre : — Sur le l'une supérieur et dans le ss;teur des lagunes, un combat tTartiLerie , (Fane- violence iuoonnue jusqu'à présent vit depuis des jours. La bata'lle pour la- poss»ea^ion de Venise bat -son pLân. * * * Paris, 1er c^ocmlro : M. CrcSp^-, commissaire italien de l'alimentation, a djularé aux journalistes fra^i--;ais que l'Italie ne dist>osait pas de stocka suffisants pour ravitail er le pays et qu U iissistalt 6iutji'j)t à la Conférence de parU j>our assumer les c^r^alos et le oliarboa »n-dis^ensablcs à 1 itali.% • • Genève, 2 décembie : Ou mande de liome au „Journal do Genève" : - La Chambre reprendra ses travaux le 5 ou le 0 décembre. Les mil eux mentaiivs discutent toujours la question Ù* ic^ponsabilius de la ikfa te de l Isouzo. i^es groupes socialistes-neutraliste* n*> ne contentent i>as de la promesse du gouvei- , ncaient d exposer en daui.il les èvénemen.» . is ont, eax-mihnea ouvert une Qn>piot« ei prétendent d to.iir certains docunients com-11 .émeut ignores jas^iuà pié^eni. Le ,,Groupe des 47", devenu depu s s» cons-itution le parti de 1 Union parlementaire et qui comjiie plus d'une ceuiai e de me.n-bre>, fait une j r »pagande éutr^i p e eu faveur de la creatioii d uue commission jxu--lementaite chargée de contrôler la politiiiue . tr.mgjii e et m liu.ire du gouve-neniau. Les ralicaux et le groupe des socia.isuss-v farmistes ont déjà adln'ré k Sv>q pro gtamme, de sor'e que la proposid.» de nommer une commission d'enqu^e pari*» uieuta.ir>i eStr assur e de la majorité. Au Sénat, un groupe imjwjxtant, ' dirige j^ir il. 'l'ittoni, ancien ministre et auiba*-^iadeiir, appuie aussi ce projet. La guerre navale Ber.in, 1er décembre : D après des ii.foruia lions de source autorisée, lo uavixe a moteur m fraudais „VLs--îngea , qui était allé le >14 uoveuibie rt>-la^.r l'équipage du batcau-pharJ tic Noarvl-tiiuùer, a eie bombarde a son retour ua contlie-torpiLcur aiigl us dont le» g£"e-uades sont tombées devant et derrkre Ioj sans 1j loucher. Les journaux néernuulau n ont rieu publié jus^u ici concernant ce» .ncident. • s Rotterdam, 1er décembre : Du ,,.\laasbodo ' : — 1 e voilier américain „ Frontenac" (1,70-4 tonnes trut) a été abandonné st.i ukt. Le vapeur américain ,,.Martpoxuj« v^,l">8 tonnes b'ul) a (k»uié, de mémo que o vapeur augl is ,,Jargoon'' (oui tonne> brut). Le voi.ier anglais ,,Pairie Je ^13 > tonnes brut) et le vapeur norvégien ,,Chur.oite ' (5U7 tonnes brut) sont a I ctiit d épave. Le vapeur français ,»P. L. M- 3 (2,-^)4 tonnes brut) a coulé. Le voilier »u^-il t-» ,,Alina*' et le voLier néerlandai? ,,Z\vaburr" ont échoué. * s Madrid, 1er d 'eombra : De 1 „Iuniaroial ' : « — Les s aïs-marins allemands ont coulé r i-ccmuit-'ut le vo'lier esjiaguol ,,l>ueno \ en-tura ', de iiarceloue; le vajienr f-iau^au ,,1'omone", de 4,(X)0 tonnes, chargé «ie mi notai et de vin, et le vaj>èur améiieaui, ..i'ai-estk", chargé de froment. Ces uaviVeâ eut été coulés au Lir^e de 1 .le de .Uadùre. DÉPÊCHES DIVERSES Bo-lin, 2 déceaioi-e : M. Patd Goia.aianu, correspondait à Berlin de -la „.Nou\ed.e i'resse i-i re ' dt v leni.e. a ét - re.u r>-ceiniiie-t |»ar le fohi-îiuiiv* i.a' voa iliudenburg et le gén^ nd Ludendi r>'f. — iout va bien, lui dit le fe'.d-maréoliaJ. — La situation miiiui-i'e justifie Li plu» grande confiant ajoute le g^n'ral Liuiuu-dor»f-— Il nous reste à passer 1 hiver, reprend e maréchai, et quelques coup»* iio c^i.iar a donner : p.us la lin de La guerre ^aro-ene, plu- il nous faut t. udre nos muscie-s. •^lui nous teiiions bon et que nous îo^-tioiis toiao e^ la paiA ira de soi. — lil.e saa d ai.tuit p.us proni|yte, ajouie le g-ueral LuU auioilf, que not.e sitaation niiiiuiie sera plus s >Û ie. L'hcuie n e t 1 <*u\ me's, mais aux actes. 11 uesi pa^ [K"»* si >le do prévoir quand la gn rre. 1 luira. uiais ce qae uous pouvons aiïii-iner, c es» que quand c le preudra lin, ce ne ^cra j»ao a titre provisoire, mais à t.tre d.fmitif, grâce a la victoire qui se sera rangée de uOtiO Cjté. Le maréchal approuve. — C'esi pour cela, ajoute-Ul, qn^il ne faut plua pa. 1er de paix : ta paix est une llo-ir dwli^aie iju'on- meuitt ii il trop la frAler. Le prolijèmo d'un armisuce géiKTal ^era diîl'iei.e à résoudre. Pour n'ea évotpn r qu une fa-e, laissez-moi demander s, dara.a i ar»rLsiieo\ nos sous marais de\r »i t se eondûiîVier à l'inactivité c;>mplète et i er uie.tie a la flotte maiehaude de l'Entente iU-l'Aii^leleire, la l-rance et l lia-ie à leur gré, daus le m "me temps où uo-ports ne recevraient la visue d aucuai na u û I On a envisagé la |K>ssil i i.é d un u-uii-t ce de trois mo^s, L' est bien l°ng. rois mois : durant un pareil laps, la si-tuiticii i^eut so modiaer cheiz nos ennomn. à ntHrc d tt iaient. \ e. ai t à • la situ'atioi) de Parmfe russe, le nuucchal a dit A son iatet locuteur : - D'après les informîi ions qu on sède jus qu ici, il ne faut plus guère s attend ro à ut.o intervention e^ec;ive de ceu»-arm e : encore serait-il risqu • de pf La.dn (jue c'est abs Piment certiin. Rien, ne d t qu'à uu n ionien t donné, un homme île guerre, uu N'.colis ou quelque autre gr>nd-due, ne réussira pas à s emparer da i>ou voir et à donner à l .n'aje le coup de fouit qui la ferait repaitir. Eu donnant Obligé au journal ste, lo mju cachai lui a . dit : — Pro icz encore un peu de patience • nous mènerons no.re œuvie à bien- l'iteslé à vus compatriotes autrichiens, en leur r^ pottant mon salut." ♦ • Berlin, 1er d,ce nbre : Le ileichstag a vin ' à l'unanimité, moins los voix des socialistes indépendants, en r isièmo leetuini, les crédits de 15 milliards * m Paris, 1er d'cembre : La réunion préparatoire au Conseil de guerro d^ l'état-majof ii t rallié, a ea lieu ce matin- M. Lloyd Ce^>rge, le g.n ral Wilson, lord Milner et li} général Sa vil le sont parus Lier pour Versai les, où est arrivé do San côtô le général Caiorua. * * Tar^s. 1er d' C^mbro : Lo Conseil d s ministres a discuté vendredi les restr.clions annonc 'es par M. Cle menceau. La ration journalière de pain s^ra probablement fixée à 3(30 grammes par t>te, mais la qualité de pain «era amé-l'orée. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués dej Puissances Centrales. | Bei lin, 2 décembre.— OfTi-'iel de ce midi : Théâtie de la guene a 1 Oue^t» Ârinctu u-u l\.ld-maieciiai piL.ce Uéi'itier Uupprecut de iiavieie : La Flandre, la canonnade, mod r e pendant la journée, e$>- devenue très Mol^ute ie »oir tics deux cot.s Uo Pussoiieud<.ele ; elle a contmué toute la uu.t. l're» de Cambrai, les combats se poursuivent. i»ans lé s-^îteur compris e-i-re in-clij' t-t Lourlon, nos trnupao t>nt eu,ocut- Ueo op •muons iruoiue«ses 1 api\s-niUii , 1 ua>-t.oa du 1 artiiierie est ensuite devenue vio-leaiie- Des atuwiu^s d Uifanuerie ennemi-uni « cô étouffées sous notre teu à l ouesi de Majuvre» ; a U-.; de M. eu m es, elles ^ sont ccroul- e^ devant no* 1 0ne->. I\oUf avons purge ie village de Masnnres de 1 ennoaii et avons ïan des pi «souu.iei"» a ce.ie occasion. Le# Anglais o..l dirige (L tot'u.s con i r o-itt Un i u <js au mô^en de Loue-l'raicbes oouU-e les positions que lous leur avons arxach-es sur la rue oceUen-ale cie l'LiC,iu4 Apr-s un comoat aoiiamé qui a oo.itinue ju^]U'au crépuscule, nous avon> rCj>oussé l enneaa. Nous avons dioni- p. r noue fou ia cava.erie hindoue -H>ria.,t d Lpehy jjour charger; Les ntuique-» d in tanu-nv" que l ciuienii a lanç a* convie Mot lignes établ es à l ouest de Yenuhuille, après une forte préparation d art lierie, ont eu le même sort. La jouru< e d hier a « t particuLorenient riehe *»m peiies pour 1 s Anglais Plusiears cenUiines ue prisounieib , sont re>ns eu.re nos mains. Jusqu à pré seul, nous avons recuewli dans la zone de combat 53 canons augl is Citptuiés et plu> ifune eenuine de mitrail.euses. Arméas du pnnee h riiier allemand : Au noid de Pinon, nœ troupes d assaut oui rameuO des prisoiiuiers faiiS au cou' s d une opération fructueuse. A 1 ouest dt Br.inoni, une attaque 'ran<,aise a C-chotn. Sur la rive orientale de la Meuse, U oa-nonnade ne s est rallum e que par îa.erm.t tence. Armées du feld-mar chai duo Al recht de VV uriernlK'rg : 1 >0-* deux côtés d'Altkirch, canonnade plus v ioieute. Théâtre de la guene à l'Est. Pas d'opération impoitante à signaler. Front macédon en. Entra le Le d Uohrala et le lao de Prespu, ûin.si que Ua.us ia boucle ne la Czcrua, lu canonnade est devenue plus m. oasii. A l'ouest Uu lac d UchnUa e- Sur 'e Vardar, des eagagemems en re u t caeuien --de reconnaissance se sont termines en noire faveur. Front italien. llien de nouveau. * • « Berlu_, 2 d- coniLre. — Orii'el d'hier soir : Sur le champ de buta il o dè Caai.j- .i, le Anglais ont ecuoue dans de v.goureiusoo eoiAie-attatjues, toiit>-es 0' vue de reaouiu-iif ie» " polirions que uoai lour avons enlevées hier, sur les autres Loms d arme», rien de nouveau- * ■* Berlin, 1er d-i-cemore. — Officiel : Un de nos commandants de sous-marins, ,e lt/jnt^ma..t de vaisseau V'a.e t ue-r (liai s, a nouvellement coule, dans lt r g-ou or.en taie de lu Aiaucne, en (4 p t d une r s »-tance d^s plus énergique d^- la part de l eu-ueau, o vapeurs, représenta..t un jauge .ge iuùfct de 2l,uuo tounes. Lu d<s vapeurs s sauté avec une violente d tonaii.ou» il t.tut évidemment chargé de muniiioas. • * ... Constanliiiopie, 1er d cembre. — ^ n.t-ioi . Lo» conibiits engag s o. t continue. Au Sad de K lascna ei d A bon Leijaà, depuis «e li.toral juspi'à Al lire, uo» tpoupe.^ e sotil de iiouveiiu heartjcs à une \i l.mu rcsistanee. lù>les ont repoussé touies tes attaques ce l'ennemi. PlU-s au ^sua-e^t, prévue Maai'n, une division d infanterie et uiie d-vision de cava.erie an.gi.1 es ont te t plusieurs attaques contre noo troujH.-s qui s'étaient avanc e* jus jue dans ectuj r gi n A cliatpiO rej.r^.-e, le» A-tigi as ont t r^ pous>cs, non sans eà^u^eî les p.us l.jurd s pertes. Ce lut un jour de gloi>e po. r le î 7e rcginloat d i-i fan te rie et un bataillon ou 5^e rgimûnt d inf ai trie, qui se sont part culie. c a^nt dij-'-ingu s. Dans ccs coin bats acharnés, uo..s avous fait prisonnier-i ol'i'icier ei sol iats cmieui;S. A l .iilt droite du grotq»e du centre, nos troup-s ont vigoureusement' continue leurs at.a.}uo>. ! »ès avant-hier, e.les avaient pris l e air el Toka et s étaient avancées "dans L! direction de' Lezus el Tafa. L*es\ rit d'ofi'ea-sive dont Cas troupes firent preuve mérite n'éiie constaté avec les plus grands < loge-» l'Uies oui amené prisonniers i oltic.er et :Jt) sol.iaa et capturé 4 tni.rai louses. Sui notre front d'armée à l'ouest et au ^ui d«* lornsalém, l activité', pou 'ntense, s e^t rv-daito, ett g-néral. à des canon 11 Un bai Ion caj tif aaigla's a abattu par un aie nos avi uc. r>, qui ont aussi bombard-tvoc un suce's marqué le* colonnes d ap provisiimneinont et de muniU us des An iilais. Sur les autres fronts d armée, rien do particulier. Porlin. 1er d'cetii<>re. ~=- Officieux . Apr » I'1 cbec «».ui{;laiii et « nnplft ig- 1G gri»o-.cs b..ui;iOa en t'UiiKlre. lùv «s pou la po-> ea -ion d«f li L.se i'ee soi/s-UK»ri 1.- allouiandô, e1 I r t1 U . foruiil nble u faite di> froni uiui(jue Ira: .otite en lui lie. le- eonimimi us biiti'iad ,tte» uut pn'Ser.t. ji.nriif.'jiouiOJil. ' Op.'s le 'A) ninvcuii. bn-\ lo sfuccès iiwtiuf i,ue les Angilt la o: t io »-porl j>r. s île Caaiibrai.^ c«iniu.e '-Wni la pb» grain 0 victoire de 1» grcrie'sur le front f I Oi®*!. Loire riidJ'iT-'l priJitiii» ie <e.c c« t •> nctLro et' lumière l'iiiqxirt.ince du laiirt 1 ln'.eau >agn*v .pris de Bourlon^a d*1 Fone ine doaii is se sont empar s gi HC^ à V» mi -e en li,nn«-de lr»* iiulea uia^&e^ d'ndanteilie et d«* tan s. "nin i cjue i biq^rtïOKe.- troupes de csvalfrie Le p r en que • us enmii.js oi t sublas au ~ cour de ces « ota!-a:» oi t d pa--s cplbe <i e l''«r oirt 00 t lus p.n'* -anglnnt'^. ban.i.lef- M\r is ea Flaiwlre. l-*s le II novembre, la teist> tive fi te pour ror'OT n» iigne» pouvait- t e Coi.eUli r c connue ayâ*.| chou>" ; les co ure.attaques nlienian o- arrachnieut il jé nu* 1* 30 novo ibre 1.» 11 jjrandr* p: r.io du bail plsitonu oon.uis par l'oiinieiul "«• prix de si gros s k rilices Le® An; Lis se soni d fendue a\»^ schar. o.t>ent mais n'ont pne pu r sisi r à 1 i îfnnterle alleuutn. e qui, aveo un la 1 îjii s- e t l'uio e à l';uà3a-ut dos Ltu to'.t ,s C 'ip-oe par l eni^ml. Eiuergi neirwm appuyé j ai in t.e art'l-ûrie ede a 1 r.cai. par "n . coml nt nidiarw'. h atteindre- notre an-ion: e II ne au sut e Meruvr s et à avancer notre li^ne ai delà d<-la roue An ; s -Cambrai. LeS Airçil'U ont té répons •s vetc Crincâurt-Antie'ts-l antidiig et ont subi de forces p iles ft.nJi.ts. \jl oontne-atta-u.e dirij. c du sud contre l'eiu!r<nt où le union 1 nvait jpn<tr' dai.a no." lignes a p'-'r-'aja à nca troupo^ île traverser lea li^au^ anglaises et d'oc. cuper k» villages de Gcrinclieu et de Vi.lcj-s U u Liai 11 situ.-o au del.'i de notre ïw .ci en ne po'1 tiou. Continu ai h avancer, nous avons atteint !e là notre ancienne ligate pria de Vandhuiïe. Parmi les 4,0'.)0 prisom icr- çj.e nrr a avors fait Re trouvant 140 offin-krs. Peudant qi e te livrât la bataille acharnée, noa aviateurs, volant à fadj • hauteur, soslt .plusieurs lofa intervenus dans le eôjubîit. Vcr« le soir le g n ral en c cf anglais a ttîi-t c!b regaguiir du terrain eu di.i e m uus forie "it 't^uc, appmyce pur u s tan l a et & cavalerie, coiune Uonte ua Notre te., e d'.ets#-t trusteur a est abattu sur La col uik-s d).-s irt <-*iiJie<uies ftvaiiiyaut e.i a.u.-oe-> d»n j, iu-t-a et h ibig eliouer uetiemeut Uur attaque. Aipr® i* vio.i, -a ••omi*-t;, la canonnade vuV'e injen e la n li 'dans lys 3't'toui-s ce baLaiii.e. 1-a journ e oijfc 'io nov-ifuib e tx* un '. ouvoau jour <ie dr<.- p. » j* nos consumants d^i f.ont «le V'Oue»t qui, topuiSi ilos ann t-s, T sisteut iu II mlaldo.ucut Irial eu-oeniOfkt a la suixiiorit mvui ru,ue multiple (le» ^ruu os an^Liifc-. ei .ran sises et <jui vleaifaeut a montrer, uue fma île pins qu ils sont toujours aniiiKt du lu.iue e^pil d'attaque qui Ua 1 iu imincf J s. Ln 1 ?.uidre, de» patrouil'es anglaises ont pr'3 l'offensi-ve -au nord-t^i de - Poeleap^le, t:in*lib qu® Tujlil.erta enueuiie euirt>ien;.iu une cadhmtta 0 par» litùl .u e t plus vi*,enie s-u.eni mt ; o. es i.m rt'pou-a es. Le nouibre ut-a piLoumeis t,u nous avons lais |& ±j novcu.i-.0. au Soir, à l'est <s Nftjupont, s ,-lève à 1 < 10 iar el hoiiiuitfs. Au lurf-wx de Soissoi s, ro.re j rtilb r"j a lom» b; rlê e.boaie.ie.ji t.es ob^e.a I irnpoft -i.is t a-is que prtfi «le la feirne de Lroto.r . >\ l'ouu t « 0javeu*, nos troupes d'atiaqu« rstno;>ai nt traitais bors d»s t.anca cnueiMe-, maJ^iv la r sistutice aciiarii e ue lei:i> sdve.s.ir^s A l os»' fie la Meuse p r uu teiiq s cl ir ls canoauai e «3t deveu. p plus i.4e »■, elle a at. tint une ^rajide vi.Jauo pi s de li^uiuont. M •livurs audr<iiis. aou- avons Lu es. priioiu e s. Eu It'iie. c* lialitn» ont. une Uds de p a veri ! le«u saiu au t*»iirs tie.i vain s t lLvpaj* qu'ils («..C dirii.' c» contre Ij Moute IVr 1 a. - • ■ -. ■ «a* ■ ■ —_ Coraniuniqutà ueo armees aniée» Paris, 1er décembre. — Officiel de 3 h. 1 Des tentatives île coups de main ennemis» dans la région de l'Oivre (nord-ouest cle-Keims) et eu Argonne, aux Courtes Cba^s^ s s, ont échoué sous nos feux. De notre' éôlé, nous avons roussi des incursions vers auiiite-Aiorio-â-Py, dana la région lies llauts-de-Mcuse. et rameaé des prison alors. Sur la rive droite de la Meuoe, la lutte d'artillerie a augmenté d intensité dons le secteur Le iu-mont-oois de C baume et a été suivie d une violçnte attaque ennemie sur no.- positions au nord du bois ctes Fosses. A deux reprises, les assaillants ont été rejetés dans leurs tranchées ; après un vil co u-.at, notre ligne a été intégralement maintenue. Paris, 1er décembre. — Officiel de 31 h. : Actions d'artillerie violentes dans la région de Saint Quentin et au sud ue Juwu-court. Sur la rive droite de fa Meuse, nous, avons repoussé un coup Ue main ennemi sur nos trauenées au noru-ouct>i de becon-vau\. Journée calma partout ailleurs. , Londres, 30 novembre. — Officiel : Ce matin, vers 8 heures, après un violent bom bardement, d importantes forces ennemies ont pris l'offensive sur un large Iront au sud de Lia a >rai, entre \ endhitii e el Crévecœur, sur 1" là-eau t. Un pu plus tard, les Allemands oui, en outre, déclanclié des attaques contre nos positions établies à I ouest lie Cambrai, dans le voisinage du J bois de Bourion et de Mieuvres. Tou.es 1 s | iliaques que rennemi a pronoue, s depuis Masniéros jusque 5îœuvres ont V té repous-sees après un .combat acharné qui a duré plusieurs heures _ et au cours duquel le feu (le notre artiilerié et de nos mitrailleuses, ainsi-que nos lu-illade-.. ont infugé de lortis pertes à l'infanterie aliemande. Au sud du village de J. las nie res, des v.uviroiis ue Lo-navis à Vil^ers-Uuislain, t'enuemi a réussi pénétrer dans nos positions sur différents • points et a avance jusqu'à La Vacquerie et 'rôuzeaucourt. Par nos contre-ailnqiics. nous avons déjà repris La Vacquerie et rejeté 1 ennemi de Gouzeaucoui 1 et de la crête A es co lilies situées a i est du village. Sur les autres points, 1 attaque ennemie a été enrayée. La bataille continue. » • » Lomé, 1er d coaibie. — Ofli ael : Aucune op iraiiou d i tante, ie u a éé o\4. eut e l.i r. La canonnade a tonné avec vio-eace tout le long du Iront. 1 e feu ùe 1 ; r-•Lcr e e-memie a -.'t.- par ieuii ie*« e..t ia-•ense du Monte ii-emoi au moiite Castci i>omi o. to. « r le hauit plateau d'Asingo, nos l atto-t .es ont cfrieàcemei t bombardé d-s conccu. .rations t'e trtmpcs à Certain a euiroiis. Not.s avoi.s oi s rvé tic1 mouvctaei v do t:oa|es ennemies on;ri le 'Piive «n to 1 'i:;\0-\ e chia. Nos avia'eurs ont été tr'âT";.e iL. Da 3 oi j.liine d Arteii, ils ont lxan>>;.rdé tes :iurjs p descendu trois appaicils esint s au CouiS d'un eiinili t a'ri'a.Uu ballon c;-[u ■if a été incendié et un autre, force a at-i errir. Dépêches Diverses Berlin, 1er décembre : D© ta ,,GaztUe de \ oss'' : — La Roumanie a envoyé une note à l'Angleterre, .1 la France ot autv Lt.t.^, Unis apposant que le^ «.veuements qui «a ^asisciit en Russu 1 ojiigeroa»t il abandonner le iront ou a négocier avec 1 ennemi si les ALiés ne viennent pus à son secours. . * * , J-Ouur.s, 2 décembre : Du „ Daily Mail ' ; — l e gou .eruement max: uaLsto ayant dénonc * le novembre 1 accord milit.i.e 'onclu, sous le regiiua du 1 sar, eu^re lu liuss e et la lûouma..ic, la Parlement rou* main est c invoque pour le lô decemb e. D'au lté part, on mande do Pa'is au ,,Morniug l'osï — Les Alii-s ont offert asile au gouvei> 11eme.1t roumain si celui-ci jug,j dlo\ cir qoit--br la Ivnssie. Les commuai c'a. ions tiuuu pliiques ei.Le Jassy et K'to.iticu, ou résident ijs autorit s 1 uiiuaiues, sont i lerrom-l>ues depuis - nfrcreji.- Un cro.it qu il s agit d'un ord'ra donné par le gouvernent eat iiaxiualiste. e • S Paris, 2 d c:mbie : Dans un art cle censuré, le ,,Journal des Débtiis ' déclare que la ques ion roumaine est jKirtée à 1 ordre du jour de lt Coal'é-toace des Alliés. L'Ente:,te se trouve ea : présence d'une uota farmclle da gouverné» ment roumain qui est très grosse de conséquences et qui impose à tous ita AlJi 4 des mesures et dos résolutions irnui - i.it.s. * * * Paris, 1er déc.m re : On mande d'An .aies au que le président du comité albanais et quatie de ses partiisi.tiis, arrûfc^s. par la police fi ni-i;a«se do Koritza pour esyio-'inage, ont 10 condamnés par le tribunal de c. ' q n .t fusiilés sréance t mante. * * La Haye, 2 décembre : Depuis huit jours, l'éventuaiit^ d'une en-rents entre la Ru^ie et 1 A:!ea 1 e a 1 - >-voquè uae forte hausse du ©pu'«* ' c'i" 9 allemand sur le marché-ht lland Ls. !.eco, r3 du mari, qui était à fl. 3 ).:Jo il j a tr 13 scn.ain.es. a va ri le 23 de 0-1.31 à 34.3 , pour pregresser le 23 à 31.90, la30 à 3ô.(ki et le 3l à 38 %. Le bruit court que da gros spéculateurs français, rassoa et am iL cains, qin jouaient à la bai>se, ^ré-?nt vingtaine do millions de florins.

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