La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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04 October 1917
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s.n. 1917, 04 October. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kk94748985/
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Oetnbra !Ô!7 JOURNAL QUOTIDIEN — JLo Numéro : 15 Centimes 4* Année IM° !038 PHI* OES ABONNEMENTS 3 mois (octob., novemb., décetnb.)» lr. 11.40; 2 mois (oct., no*»), lr. 7.60; 1 moi3 (oct.), tr. 3.80. Le* demanda d'abonnement sont reçue» txciusi-vtnnirju par les bureaux et les facteurs des postes. —■ Lts réclamation* concernant tes abonnements doivent ftr« adiwiée* exclusivement aux bureaux de poste» âOaiHISTRATION El RtOACTIOS. SI. Moniagne-aux-Horbos-Potagèros, Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, lr. 0.75. — Réclame* avant les annonces, la li.îjne, lr. 1.75. — Corps du journal, la ligne, lr. 7.50.— Faits divers, la ligne, lr. O.Oij. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.59. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. i.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : £te £. \1 f/2'Vft JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,158e jour de guerre Bien à signaler sur les fronts en Europe.En Mésopotamie, les Anglais annoncent qui'S ont défait les Turcs à l'ouest de Bagdad, tirais le secteur de i't una-dien, ville riveraine do l'Euphrate dont ils se sont emparé» La Quet're sous-marine Paris, 2 octobre : L,, Humanité" annonce que le vapeur français ,,Niémen" a été coulé le 27 ssp-tembie dans l'océan Atlantique Qua.tre homme» manquent à T appel. Le reste de l'équipage a ésauvé par un navire qui dôme la chasse aux sous-marins. ♦ * * Londres, 2 octobre : Ou ul graphie (le Washington au filmes" : . ijy nombreux voiliers américains ayant été coui s par les su us-mur n.fa, le gouv Ci'i.e-njcut amciicam a ête foroo de donner dis instructions ssvères au* aruiaicurs. Doràua-vant, les voiliers ne pourront plus servir comme transatlantiques : ils devront se borner à Eaira le cabotage, à 1 abri des côtes. * ♦ ♦ Amsterdam, 2 octobre : Le <■ Teiegraat > reçoit la corrcôpondauce sul %aùto ui) sujet de ia nouvelle que les navires ho!l induis qui so trouvent actupHUi nent dians. le po; i je New-York auraient Hb vendus à. I Aru'r 1 elle, toms les amateurs hollandais, dont Ira r.avu03 to trouvent à. .New.York, iut re«,u di'a ©tiret t ' }.ri''i-l'iquca en vue do l'achat de ot» ôavires. àt.uiis de. ces otfies, le» int'ress-a te €0111 renCus La Haye, ali'k de demander «.« cl• *i suite leur ttre domi e. Lq gouvernement hnimoa^ a c'élendu for.uieilettnet de \Oivt e 'bs i:avi.-cA non sei.'euient parce que la Ui 6ur les navLes < Scbepenwet > d< lend toi.<e cession uo Co (,turc mai.- auetû parce que le gouverie '-'eut a retins îtti'iuv les navires en question pour le pavits.il'plient du pays. i.ep t>tuit8 r-pôn-s du passage de Ces liâmes Uo a ai vie,, d« 1 Am rique ont fait surgir d?«ns les lui'.eux des armateurs du pays ia cininte qu'eu effet lo gouvernement um< rieain no f=ai-e-i-vc. pour la dur<o de la gnerre, et moyennant ie« navires ©:i question. On croit que co n est pas un hasard que, 8iimi.ltantin.-nta.ee ces bruiX- 1 aci'on dqj nuaiiijd .UoiilanUais r Aidant à New-York s'eat diéclam-hé^, ee qui jeiht avoir pour conséquence que la [>l'uipiirt ce ces marins passo au service des Utais-Lnis. L optimisme de ces dernièJes semaines a fait pltw0 au pessimisme. 1H eat probable que si l'Anj-rique procôàe en effet à la saisi-, elio l'appuiera 6ur un ancien article du droit maritime (L après le;i,uci uu IXat belligi'xant a le irait;, pour nécessité de gutrre- de e^i ir, moyennant indemnit», La navires neutres qui sa trouvent dans ses porta. 11 s'agit ici il est vrai, d'une stipulation de très ancienne date mais ou croit qu il n'est pas imposeible que le gouvernement américain 1 invoqu*> quand îalme. > 1SN JLM.JSIHGLUE Washington, 1er octobre : La Chambre a adopté le projet de loi sur l'imydt cio guerre, dont le produit est «tet.mô ii 2,275 miliious de douars. u'auLe part, 1 Angleterre obtient un nouveau crédit do 50 millions de dolLars. * ' ♦ Paris, 2 oc&obre : On mande de New-York au ,,Matin;'; : — Une station de t lograpliïe san6 fil, la plus forte du monde, a OtJ mise en servico le 30 septeaibre à Pearl Haroour, dans Jes iles Hawai. Son premier radioUlégramine a tte envoyé au département de la mariue, à Washington, soit à. une distanco de 9,620 kilomètres.» • * Paris, 2 octobro : On mande de Washington au „Petit Parisien" que 1 Amérique considère la déclaration du baron «Jishy, l'ambassadeur du Jar-pon à Washington, touchant la situation fu-turo du commerce en ,lixtrôme-Orient; comme un geste officiel du Japon qui fait savoir publiquement pour la p. ornière fois son intention d'appliquer la doctrine de Mon- roo à l'Extrême-Orient. * * * Paris, 2 octobre : On mande de Buenos-Ayres à l'Agence Ilavi'.s : — Le Parlement a terminé ses travaux le 1er octobre. On assure que le Prévient a l'intention de d'er ter l'état de siège pour mettre fin à la grève et à l'agitation en faveur de la rupture des relations diplomatiques avec l'Aliemague; ses amis affirment qu il main-tiendira la neutrajif* du pays. Les journaux qui défendent la politique du Président et qui jusqu'ici demandaient la rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne ont brusquement modiiié leur Les événements de Russie Pétrograd, 3 octobre : A la suite des bruits recueillis par les journaux au sujet d'une conclusion de paix aux dépens delà Kussie, une demande a (tâ adiess e au Conseil des ouvriers et soldats pour savoir quelles mesures seraient prises pour faire 6chouer pareille combinaison. Le Conseil des ouvriers et soldat - a répondu que ces bruits étaient absolument fantaisistes.* * » Stockholm, 2 octobre : Il r-'suLté des informations détaillées relatives à la première réunion de la Conférence démocratique que la suance a été ex-traordinairement orageuse et que Aa majorité y a fié nettement hostile à la politique de M. Kerenski. MS Tchemof, ancien ministre de l'agriculture, a prononcé un grand discours et a violemment attaqué lo président du Conseil. il a refait l'historique du coup d'Eta^ do Kornilofi et démontré qu'il avait été prépare [>ar M. Kerenski, dont le général s'est borné à exécuter les ordres. Les délégués des parus d'extrême gauche, qui disposent de la majorité, ont traité M. Kerenski de traître et de comédien. Le socialiste révolutionnaire Komiénef, qui vient dg quirtr-r la forteresse des S8. Piene-et-Paul, où il était d-tenu, a réclamé la mise en liberté immédiate de Kornilof et l'arrestation de Kerenski. Pétrograd, 2 octobre ? A la s;ance d'hier soir du Congrès dé-mocratique, la parole a été donnée aux délégués de divers soviets locaux, hostiles pour la plupart à l'idée d'une collaboration avec le5 éléments bourgeois. Tandis qu'ils parlaient, une délégation de 200 ouvriers et ouvrières escortée de soldats a pénétré dans f Sn!-° des séances : leur porte-parole a altinnc qu'elle représentait un demi-miUion a ouvriers de Pc'trograd par lesquels elle était chargée de protester contre toute col-laivoration des partis }>ourgeois, de réclamer ™mxliate et l'abolition do la pro-Pri^5 pnw, et d'exprimer les divers autres désidérata récommont formulés dans la ^ao-lirtioo maximaliBbe du Soviet de Pétro- grac.1. Après de longs pourparlers, six membres de la délégation ont été admis à prendre part à la séance et à énoncer leurs désid h-ata. * * * Pans, 2 octobre : On écrit de Pétrograd au ,,Petit Journal'' que le général Kornilof est arrivé dans la capitale et a été enfermé dans la forteresse des SS. Pierrô-eit-Paul. Le môme sort a étj réservé à dix-huH généraux qui avaient été au front lusqu'ici. * ♦ £ Cologne, 2 octobro : On mande de Copenhague à la „Gazette de Cologne'' : — Suivant une information de Pétrograd, le gouvernement américain a fait savoir au gouvernement provisoire qu'il ne continuerait à aider la Bussie qu'à la condition que son armée poursuive la guerre contre l'Allemagne. DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 3 octobre : I>e l Agenoe lieu ter : — -Les Alli s se réuniront en conférence à Paris pour traiter la question des biais appartenant à des sujets ennemis et se trouvant dans les territoires occupés. ♦ * Paris, 3 octobre : Le „ Matin" prétend que le bureau de la Chambre se réunira mardi au Palais-Bourbon pour discuter la c_uC3stion dés indiscrétions commises à propos de la dernière ' séance secrète- ( 9 * 4 Paris, 2 octobre : Les journaux annoncent que la Fédération socialiste de la Seine a voté, à l'una. nimité moins 2 voix, une résolution demandant au Congrès socialiste qui se réunira à Bordeaux d exclure du parti M. Gustave Hervé, considéré comme traitre à la classa ouvrière. ♦ _ * * Pans, 3 octobre : 5 La Cour de cassation de Paris a rejete i lo pourvoi formé par la danseuse hindoue B Mata-Han contre le jugement du troisième Con&eii de guerre dé Paris, qui l'a con-t damnée à la peine de mort. 0 , * * * Pans, 2 octobre : t Un décret officiel rend obligatoire la dé-. clarat-ion de la Laine, du coton, du poivre et do ses succédanés, du pétrole, de la ben-t zine, des hunes de graissage, de ia vaseline et de la paraffine, dn goudron, des combustibles minéraux et liquides et de© matières ferrugineuses. * _ . # * Paris, 2 octobre : Lo „Maftinj" apprend de Calais qu'une maison do commerce s'est effondrée, e.iseve. lissant une vingtaine de personnes sous ses ruines. On n a pu sauver qu'une seule des victimes. » * $ Kome, 2 octobre : La réouverture de la Chambre étant pro-l che, une certaine animation y renaît dans ; la salle des pas perdus. La question de *a paix et lo cas de Bo'.o Pacha, qui a pro-- duit une grande sensation en Italie, y font .ous les frais des conversations. * m U * Turin, 1er octobre : On mande de Home à ia ,,Stampa'' : Le 16 octobre, à la séanco de réouver-• ture do la Chambre, M. Boselii, président du Conseil, fera des déclarations sur la situation militaire actuelle et sur la situation générale. « * » Lugano, 3 octobre : La tension entre le gouvernement et les socialistes devient de plus en plus forte. Tandis qu'on signale d'une part, dans de très nombreux eudroiis, des perquisitions dans les archive? dos organisations socia-| lis es, r,,Avanti ' préconise d'es réunions dans toutes les villes italiennes de manitre à montrer au gouvernement la volonté du peuple comme l'ont montrée les manifestations récemment organisées dans les provinces de Ite^gio et de Florence- On mande de Tur n au ,,Corriere délia Sera" et au ,,Sooolo'' en date du 30 septembre que les tribuinaux militaires installés à Turin après les derniers troubles révolutionnaires ont prononce les trois premières condamnations à mort- Les condamnés sont des membres du syndicat ouvrier. Los discours prononcés chus deux réunions tenues à Milan après l'arrêt permettant de conclure que les condamnés étaient sous les armes. - ♦% Berlin, 2 octobre : 1x3 secrétaire d'Etat des affaires étrangères a déclaré ce qui suit à un collaborateur de l'Agence Wolff : — Le générai Werchowski, ministre russe de la guerre, a déclaré au Congrès démocratique de Pétrograd que le chancelier de l'Empire allemand avait dit entre autres à Stuttgart que l'Allemagne était disposée à rendre l'Alsace et la Lorraine à la France. Tout le monde est au courant des déola_ rations faites en leur temps par 1e chance, lier à Stuttgart. L'affirmation du ministre russo de la guerre est absolument fantaisiste.D'autre part, le général Worchowski a déclaré que l'Allemagne avait l'intention de conclure u,ne paix séparée avec l'Angleterre et la France aux depens de la Itussie et que ces pays auraient fait savoir au gou-vernement russe qu'ils ne se prêteraient pas à une pareille combinaison. A ce 6u:et, ia secrétaire d'Etat des affaires étrangères a affirmé formellement que l'Allemagne n'a pas fait la moindre proposition de paix séparée à la Franco ou à l'Angleterre. * • 4 Amsterdam, lefc octobre : Samedi, l'avion britannique ,,B. 1124", armé do deux mitrailleuses, a atterri près de Cadzand. Les aviateurs ont internés. Londres, 3 octobre : * Le ,,Daily Mail" annonce que, vu la fréquence croissante des attaques aériennes, le gouvernement a décide de transférer les bureaux do certaines de sas administrations les plus importantes de Londres dans d'autres villes. ♦ * » Londres, 3 octobre : La ,,London Gazette" publie un décreb interdisant l'exportation en Suède, en Nbr-vège, au Danemark et aux Pays-Bas de toutes les marchandises dont la sortie était encore autorisé. L'expédition des imprimés et la sortie des bagages des voyageurs restent seailes permises. L'interdiction entre en vigueur ie 8 octobre. Londres, 2 octob^ :* On annonce officiellement qu'une explosion suivie d'un violent inoendie s'est produite dans utiq fabrique de munitions de l'est de l'Angleterre. Les dégâts sont appréciables, et un certain nombre d'ouvriers ont été blessés. • Stooldiolm, 2 octobre : Le Cabinet a offert sa démission. Le! Koi a prié les ministres de rester en fonctions jusqu'à ce qu'il ait pris une décision. * * * Zurich, 3 octobre : D'après les nouvelles de Stockholm, le Koi s est entretenu pendant une heure avec M. Branting, che; du parti socialiste, qui a exposé au souverain ses vues à propos de la constitution d'un Cabinet où' entreraient! les socialistes. Le programme de M. Branting comporte le maintien absolu de la neu-traaté de la Suède. * * » Stockholm, 2 octobre : Lo Koi a donné audience aux chefs des trois grands partis du Parlement. — Mossieurs, leur a^-t-il dit, le Conseil d'Etat ayant donné aujourd'hui sa démission, je vous ai mandés, en qualité de représentants des trois grands partis parlementaires, pour vous soumettre unie proposition. Depuis le début des hostilités, je me suis sains relâche efforcé de tenir le pûQ s à l'écart de la guerre et d'observer une neutralité stricte tout en sauvegardant sa complète indépendance. Or, chaque jour los difficultés vont croissant, et la plus grande vigilance et la plus grande prudence s'imposent à nous pour maintenir l'attitude que nous avons adoptée. Les membres du Conseil d'Etat ayant, pour des raisons de politique intérieure, exprimé te désir de se retirer, il m'a paru utile de conférer avec les cho-'s de tous les partis sur la conduite à suivre pour sauvegarder au mieux les intérêts du pays. Mon avis personnel est que la décision la plus sage serait de constituer pour la durée de la guerre, ainsi que l'ont tait plusieurs autres pays, un ministère de coalition composé de représentants de tous les groupes politicues importants, qui col-laboierai avec moi à. la solution dq toutes les questions tant de politique intérieur- que de polifciuqe extérieure et renforcerait de la. sorte l'union qui a jusqu'ici permis à la nation suédoise de défendre sa neutralité. J'imagine qu'un tel ministère serait apte à écarter tout dissentiment indésirable à l'intérieur et à exercer une influence rassurante sur l'opinion publique durant la période de guerre. Je suis convaincu que c'est la meilleure voie à suivre pour éviter les graves dangers qui nous menacent. Je fais appel à vos sentiments patriotiques et vous oonjuro de ne pas aggraver la situation en poursuivant, tandis que la guerre continue avec un acharnement toujours pareil, la réttu lisaition de vos conceptions personnelles ou de ceiles du parti que vous représentez, mais de vous inspirer, pour la solution heu,. reus3 des questions qui se posent, des intérêts généraux de la patrie. Je vous prie d'examiner attentivement ma proposition, de discuter avec vos amis politiques ia possibilité do la réaliser et de me faire connaître le résultat de vos délibération». * * « Genève, 2 octobre : Le ,,Journal de Genève"' annonce que le voyage du khédive Abbas à Constantinople so rapporte à d'importants événements po_ litiques qui sont imminents. * * * Amsterdam, 2 octobre : L',,Algemeen Ilandelsl lad" emprunte aux journaux anglais une dépêche de Bangkok, aisant que le gouvernement siamois a demandé des volontaires pour ie front ^ • l'Ouest. PETITES NOUVELLES KIHITEBrSE. Co notai aura sa place dans l'histoire <?e la grande guerre. Le Chemin dos Dames, descendant la crêie de Craonne et s0 dirigean vers l'est pour gagner la routs de Paris, passe devant le hamtcu et la ferme de Hu»rtebi©». Le pays forme ici une espèce & promontoire où, en toutes saisons, lo vent fait, rage, de l>„ lo nom donné à la ferme : Ilurtebise ou lleur-tebi-e, comme un peu plus loin on trouve la Butt;j au Vent. D'ji Hurtebise jouia un rôle deins l'histoire du monde. Il y a un "peu plue d'un siècle, eu l'SOl, Napol 'on et Bluclier s'y rencontr irent. 1-e"1 Traçais, campc'a à Berry>-au-Bac, attaquèrent les Ru-ees, qui occupèrent la crête de Craonne et le3 obligèrent à évacuer l'abbaye de Vauclere «t à se réfugier su Isa hauteurs de Hurtebise. D'âne son < Histoire du premier E?m'p!h'e >, Heniry llous&ay a donné une description vivante de la terrible bataille qui se déroula ici. Napoléon " disposait de 2^,500 homme"?, aytvnlt dovatnt lui 2(>,000 Russes de Woronzoff et Sacken et les réserves d« Blucher. La bataille fut une dos plu* eangtamea de l'épop.'x} naptol'enne. Hurt-bise pass.i trois et quatre tais de» Russes aux Franga'is ci des Français aux Rutss's, et le soir* le mai\'_ chai Ney, fatigué de se battre, fit bivouaque.-s63 troupes à la _ fcrme et à l'abbaye de Veau-clcrc. Le lendemain matin, le combat reprit plus violent encore. Les Rnu-'Sc^ durent évacuer Ilur-telii?e. le plan d'attaque de Bluclior ayant .chou ses divisions de renfort ne pouvant se dépit.; er dans Je marais de la vallt'o. Aucun canon, aucun prisonnier ne tomba entre les mains d,-s Français. Par contae, les morts so comptaient par milliers. Les Itui8ee perdirent) -S,000 hommc« it les Français laissèrent 5,400 des leurs sur :e terrain: La victoire ne rapporta guère d'avaju-tiges à Napoléon, car quelques jours plus tard, BÏilcher le battit complètement à Laon. En commémoration de oetle victoire, les Français, lors du oeutenairei de la bataille, le 7 oinj-s 1914. rigèrent sur les hauteurs, entre IHuirtebùc et Ailles, un monument imposant. A 1 heure ao-luellg, il ne reste du superbe monnaie .il qu'un t.?s do décombres, autour duquel ee joue Une seconde fois, le sort de3 nations. LE CHAPITRE D'ES PEEÏDS ALVÎERICAINS. Il semble qu on aitonce monts et merveilles de la venue detè bataillons américains etn Buroxe. Ces esp rance3 jjourraient bien, tire déçues par une cause très simple le mauvais état des pie^'e yankees. Ne souries; pas ; il en est parfaitement ainsi. A e:1 Croire B-A. Baile, qui s'est at-raché pariiculièremeut, au-delà de la grande marc, à lV)tudo de nos m^mbenes iuféarijeursi, les piod^ et les jambes de nos modernes Américaine eî. .Vimcricaine? laisseraient énormément à d'sirer. La, -uut:e initiale de cet état do choses serait la consommîition irrationnelle des chaussures, et l'usage cïla plus en plus grand d'autos et de tramways. Bref- les jambes am'ricatn03 ge rouillent et le3 piods ne valent pis cher. Le mal a fait tant de progrès, que M. Baile annonce l'ai>-paritioitt prochaine di'ur© racte hufmaine qud; si elle ne se décide pas à faire oisago de Ses pieds et à marCyiler rationnellenjent, s'apparentera pour iu marche aux ping-oums. De son côté, le professeur Lloyd Brown, de rUlniver3ité de Harvard, a en 1916 examin'' 59G étudiants, au point de vue de leurs dispositi ma corpiorelles. De ccs 596 jeunes gens, 47(5 avaient les jambes et les pieds si mnl faits, qu'il gérait impossible de les employer dans uu quelconque service de 1 araire. Ce céifcbro _ médecin eSD <gale-fnont d'avis que la vie mécaniqua- men^e par les Yanke<s est cause de ce manque d'aplomb. Quant à son opinion sur les jambes des jolies Aro ri-caines, il vajut mieux ne pas y insister. Co ee rait trop affligeant pour le beau sexe. TROIS' MILLIONS DE FEMMES SANS MAKI. Sous le titre : < Lo Problème de demain >, Yi. Maurico de "Waleffe traite, dans < Le Journal > de 'Paris, la question du mariage. Il es time que le nombre do femmes frai;* rai ses ct>n-damn'ca au c libat atteindra, après la guerre, environ 3 millions- C'est le chiffre, dit-il, quo l.s statistiques fournissent au sujet de jei?nes gens tombas à la guerre et» de ceux qtui, vu lo rei v eh<ris «-nent de la vie ne pourront Songer à se cr'er un foyer- — Que faire de 3 millions de femmes sans mari, se demandte-t-il, dans une civilisation lon-d'e sur le mariage ?... Au moyéo-âge, on les aurait envoyées dans les couvents, mais nertro siècle répugne à ectto solution radicale. Non seulement ces 3 milliona de personnes contiaituerout à faire partie de la sooL -tS m?.ia le plus grand nombre s'efforcera de Sortir de leur faussa situa-Uon. Allors quoi ?... Ulu essai de polygamie ? Et la paix des ménagles ? La question n© laisse pas CU'e d'injqui'ter les sociologues... > COMMUNIQUES OFFICIELS Comnianifjaés des Puissances Co.atralss, Bcalin, 8 octobre Officiel 3s ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest-Arm os du feld-maréchal prince héritier Ilupp» echt de Bavière ; Sur la côte efc entre Langemarck et Zand-voorde, le duel d'artillerie est redevenu très violent hier; d'autre part, de très forts bombardements intermittents ont été exécutés dans les secteurs du centre du front de bataille. Le matin, l'ennemi a de nouveau vainement tente de reprendre le terrain que nous avons conquis la veille au nord de la route Menin-Ypres; toutes se3 attaques ont ét? repoussées d'une manière sanglante.. Arm es du prince héritier allemand! ï Des deux oôtés do la route Laon-Soissons, les deux artiLeries ont une fois de plus développé unie grande activité. Le long de l'Aisne, près do Keims et en Champagne, nos * opérations de reconnaissance nous ont valu des prisonniers e: du butin. Sur la rive orientale do la Merus3, des troupes wurtembergeoises ont réussi hier matin à prendro d'assaut, sur la versant septentrional de la hauteur 344, à l'est de Samogneux, les tranchées françaises sur un iront de 1,200 mètres. Dans la journée, Français ont prononcé huit oontre-attaques pour nous expulser du terrain que nous venions de conquérir. La nuit aussi, l'ennemi a continué ses attaques avec ténacité. Les Français ont été chaque fois ropous-sés par des combats acharnés. Plus de lôo prisonniers, appartenant à doux divisions françaises, sont restés entre nos mains. Las pertes sanglantes de l'ennemi ont augmenté à chacun de leurs vains assauts. Le duel d'artillerie s'est étendu de co champ de bataille aux secteurs avoisinants et est resté violent toute xa journée et ru-me la nuit. L'attaque aérienne dirigée par nos aviateurs, pendant la nuit du 1er au 2 octobre, sur Londres, Alargate, She^ness et Douvres, a eu une elficacite constatée. De nombreuses bombes ont aussi (tî lancéas a\ec un succès visible, dans le nord de la France, sur les forts anglais et les endroits où le traiic est le plus important. Le lieutenant Gontermann a descendu son trente-neuvième et le Leutenant BeL-thold son vingt-hu:tième adversaire au cours de combats aériens. Sur le t'iéatre de la guerre à l'Est et sur ie front en Macédoine, pas d'opération importante à signaler. ♦ * * Berlin, S octobre- — Officiel d'hier soir : En Flandre et devant Yerduni, violent combat d artillerie en plusieurs endroits. Quelques petits combats d'infanterie se sont terminés à notre avantage. Au cours de la nuit dernière, Londres, iSherness, Bamsgate et Douvres ont été de nouveau attaquas par nos aviateurs. Dans l'Est, ri^n de particulier. ♦ ** Berlin, 2 octobre. — Officiel : bur le théâtre septentrional de la guerre, nos . sous-marins ont encore coulé 18,000 tonnes de jauge. Parmi les navires d"-truits, il y avait deux vapeurs anglais, arm£s et profondément chargés* dont l'un put torpilla au milieu d'un convoi puissamment protégé; e 1 outre, le bateau de pêche fiançais ,,Quatre Friras". * * Vienne, 2 octobre. — Officiel c!e co mili : La situation n'a changé sur aucun de nos fronts d'armée. * «• * Consiantinople, 2 octobre. — Offi-iel : S.ur le secteur de notre aile droite, une tentative d"atta<[ue prononcée par des com_ ; pagn!es ennemies a échoué sous notre feu. Sur le front de l'Euphrate, au cours d'une attaque dir-igte contre nos avant-gardes, l'ennemi a subi de fortes pertes, ce qui l'a engagé à ne pas continuer son offensive. Sur le front do Diila, un détachement ennemi, qui tentait de traverser la rivière, a été mis en fuite par notre feu. Dans la mer Egjie, dans le g^olfe do Saros, un avion anglais d'un type nouveau a été forcé à atterrir par nos canons de cîéfensc. Les trois hommes qui l'occupaient ont été faits prisonniers. ^ . Sur les autres fronts, pas d'événement à signaler. Berlin, 2 octobre- — Officieux ï Bains la matinée, sur tout lo front en Flandre, canonnade (!"e violence variable, particulièrement i itense Contre la boucb que ^ forment nos pci.itions autour d'Yprea; da s la r 'gion do Zon. i.e c'.ce eîl• so t transformée en feu roiulant h certains moments. L'aprèfii-tmidi, le feu (Bi au-si deventu plus violent sur la céte; sdmutan.'ancnt, notre position établie près du bois d'Houthulst a été pin» énergiquoment boenbard/e. A paaiir de 5 heures de l'après-midi, la canonnade s'est pliL sieurs f"Ls tran&form'ie en un court feu roulant, depuis Poelcapclle jusqu'à Hollebeke. Pris do Zonnebek? et de AfiOflomaarBlsthoek, les attaques enncnilî'A o.nti ét'' repoues ce. A 6 heures de l'après-midi' à 9 heures et à 11 h. W du soir, l'o.'incnii a exécuta dci violentes ccr tre a;taques ootre lu ligne que nouq venonts de coniqu! Tir près du boi? de Polygon ; nous les avons toutes repouss ©s. Vers le soir, les aviateurs ennen:l3 ont vaine ment attaqué Ostende et 1 s écluse® de Zes^-rugge. Nos escadrilles de lanceurs de bombes ont bombardé aveo un succès visible des abris 10 nplis (fe troupes et de3 installations militaires à Bou logne, u Httzehrouok, à. Poperinghe et à, Dun-kerque.La lïul». lo violent t^u d'artillerie a continu' sut la côte Entre Langemarck et Zandvoorde, le _ fetu ce l'artillerie a continué aveo une grande viole ce et a augmenté d'intenait5 au Lver du jour. Sur le front d'Arras i! n'a été violent qu'à certains cn-droit^.Ulne opér&t'on prc<nono o par no3 patrouilles an sud de la Scarpe nous a valu des prisonniers.Plusieurs civils ont encore ét5 victimes des explorions de bombes je t e» par l'ennemi sur Va-lencienines.Sur le front de l'Ai^no, dans lo coin de Laf faux, l'artillerie a coitinué h Ctre • active et son feu est devenu passagèrement très violent vers le soir sur le Chemin des Dajnes. pbe attaque de patroutilles a ét,i repoussé dans la région de Braye. L'opération que nous avons e^ 'cut!e le 1er cc-tobre au matin à 1 est de la Meusp, dans 11 région de Bozctavaux, a t couronm'e d^un plein succès Nos troubles d'attaque oikt p n tr \ sur un front d'environ 700 mètres, jusu? au delà do la troisième tranché© française -, ciles ont fjit sauter d© nombreux abris et sont rentr es dans Imirs trancté^s — comin'e l'ordre lev.T en avait « t ' donné— en ramenant 100 prisonnfiera et 1 ea mit railleuses. Les p-ries sanglantes de l'ennemi ont ét'1 particulièrement élevées. A 11 suito de cotte attaque, la canonnade est r©3t_e< violente toute la journée et a pris e t d'autos poiit , des deux cétt^a de la Mr.uSe à dif."rentes repri-r-e3. une grande intensité dans le courant de la lourn'e. Ln important d'tacliement ennemi a nt-t qué Beaumont ver3 8 h. % du Soir* il a <'t" repoussé. Sur les autres fronts pas d'événement paifiqu-llcr à. signaler. Communiqués des armées aliièe» Paris, 2 octobre. — Officiel de 3 heures : Activité marquée des deux artilleries sur tout le front de 1 Aisne, notamment dans 10 secteur de Craonne. Deux coups de main ennemis, l'un au nord) tie Brayc-en-Laon-nais, l'autre dans la région d'Aiiles, sont restes sans résultat. Dans ia région au nord-ouest de Keims, notre artillerie a dispersé des rassemblements ennemis. Sur la rive droite de la Meuse, la lutte d'artillerie a pris un caractère de grande intensité pendant la nuit depuis Samogneux jusqu'à Bezonvaux. L/'ennemi a à deux reprises attaqué nos tranchées dans le secteur de Beaumont. Nos feux ont chaque L'ois arrêté T ennemi en lui infligeant des pertes sensibles. Nuit calme partout ailleurs.Aviatioçti. — Des avions ennemis ont atta^ qué de nouveau la nuit dernière la ville de Dunkerque- Le bombardement, tr<is violent, a cau£é de sérieux dégâts matériels. On signale de nombreuses victimes parmi la population civile. En représailles des bomlxinitements effectuas par l'ennemi sur Duiukerque et Bar-le-Duo, nos aviateurs, ttans la nuit du 1er au 2 octobre, ont J'Slé ies bombes sur les villes do fetuttg&rt, 'trêves, CobLsjntz efu FHamcfort-s, Meirn. En outre, notre aviation de bomi>ardement a opère de nombreuses sorties au cours desquelles 2,l2o kilos d explosifs ont été jetés 6ur les délits de Itoulers, 6,000 kilos sur les gares le Me'-z>-Sud, Woippy, Thionville, 1 aéro-irome de Ohambley, ley bivouacs die fcjpin-court, de Tiily, les dépôts de munitions de la ferme Longeau, où une violente explosion a été constatée. Dans la journée du 1er octobre, deux avions ennemis ont été abattus par nos pilotes et quatre contraints d'atterrir désemparés. • . . Paris, 2 octobre. — Officiel de 11 h. : En Beigique et en divers points du front do 1 Aisne, actions d'artillerie assQz violentes.Sur la rive droiie de la Meuse, à la suite du bombardement intense signalé ce matin, l'ennemi a prononcé une for,e attaque entre ia côte 344 et baniogneux. Les crachements ennemis, sous la violence de nos faux, n'ont pu aborder nos lignes qu'en un seul point au nord de la côte 844. Après un combat acharne, nous avons repris la majeure partie des éléments avancés où l'ennemi a.vait pris piad. Canonnade intermittente sur le resto du front. La nuit dernière, les avions ennemis ont bombardé la viLe de Toul. On signale plusieurs victimes. Londres, 2 octobre. — Officiai : Les derniers rapports signaient que l'ennemi n'a pas exécuté ou tenté moins de cinq- attaques la nuit dernière à l'aide de troupes fraches contre la partie de notre nouveau front situa entre la route Ypres-Mer.in e». le nord-est du bois de Polygon. Une autre attaque prononcée par les Allemands au sud de la route Y pres-Roulers et ZonnebeCce ne leur a pa3 donné plus de résultat. Nous n'avons perdu que deux petits postes avancés, comme nous l'avons di'-ji signalé. Les six attiques de l'ennemi ne iui ont donné aucun avantage. La nuit, un détachement „ d'attaque ennemi a cté repoussé au sud dé Lcns et a subi des perte*. * * ♦ Londres, 1er octobre. — Officiel de l'Amirauté : La nuit de samedi, nos hydroavioni3 ont lancé avec succès plusieurs tonnes d'explosifs sur ies écluses de Zeebrugge, sur les champs d'aviation de Saint-Denis-Wes-U'em et de Thourout, ainsi que sur les installations de chemin de fer de Bruges. Les explosions ont provoqué d'importants i .on-L.ies à Saint-Denis-Westrem. Au cours de cliff rnits combats aériens, d'eux appareils ennemis ont été détruits ; un troisième, désemparé, a été forcé à atterrir. En outre, un avion du type Gotha a atterri, après ivoir été, somble-t-il, endommagé. Tous nos appareils sont rentrés. * * * Londres, 1er octobre. — Officiel de L'Amirauté : A 7 heures du soir, un groupe d'avions Ennemis a survolé la côte d Essax et s est lirigé vers Londres. Quinze minutes plus Lard, un deuxième groupé a suivi'le piv-nier. Venant du^ nord-est, les aviateurs al-.emands ont exécuté leur première awuque iur Ui capitale à 7 h. 3/4. La plupart des iviateurs ennemis ont été mis en fuite; tau-efois, 1 un d'entre eux, peut-être même plusieurs, ont réussi à traverser notre zone de lvïeiiise, et à S h. l;2 ils lançaient des bom-jes sur les quartiers sud-ouest de la ville. L-e deuxième groupe a tente vainement de raverser notre zone de défense au nord et tu nord-est de Londres; toutefois, peu a.pres ) heures, quelques appareils ont réussi à survoler Londres, et des bombes ont de îouveau été lancées sur les quartiers sud-mest. Un troisième groupe a survolé la :ôte de Kent et a lance des bombes sur divers points, mais il n'a pas pénétre loin ers l'ouest. Un quatrième groupe a enrôlé la côte d'Essex et s'est approché de -/ondres un peu avant 10 heures ; il n'a ias dépassé les ouvrages extérieurs établis lu nord-est de la capitale, où des bombes mt été lancées. Les rapports concernant les jeries et les dégâts ne sont pas encore eutrés. • * 4 Londres, 1er octobre. — Officiel de l'Aml-auti : Les derniers rapports annoncent que le Kaabre des victimes de l'attaque aérienne ixécutée la nuit dernière s'élève au total à 1 morts e, 42 blesss6a. A Londres, 2 per-onnes ont été tuées. I.es dégâts matériels ont peu importants. Suivant les rapports reçus, un appareil nnemi a été descendu dans les environs Le Douvres ♦ * * Ixmdres, 2 octobre. — Officiel : Au cours des attaques aériennes d'hier oir, dix personnes ont été tuées et trente-uit blesséie». » # Pétrograd, 1er octobre. — Officiel : Sur le front septentrional, dans la dire©, ion de Riga, à 5 kilomètres au sud du hejmin de 1er qui traversa la région de 'itali, nos avant-postes ont refoulé un, poste nnemi et ont avancé de quelques centaines e pas. Le 28 septembre, nos avions ont lancé 0 pouds do bombes sur des installations tablies à l'arrière des lignes ennemie®. )ans la direction do Buczacz, nos dirigeables du type Murometz onti lancé 6 pouds de ombes. Notre sous-officiar-aviateur Sapojni-of a descendu le 26 septembre un avion nnemi, qui est tombé près du village de iodlowets, au sud-ouest de la ville de Ba-autK.Sur le front du Caucase, rien d'important signaler. PETITE GAZETTE LE PRIX DU PAtW Une modification va être apportée au prix du pain. A partir du 1b octobre prochain, le prix sera majoré à fr. 0-04 le kilo. 11 n'est pas question pour ie moment, ainsi que le bruit en a Couru, de mouificr " 1 importance do la ration. Le même, aucune modification 11e sein apportée jusqu'à nouvel ordre à 1a Composition du pain. LA QUESTION DU PAIN On a vu la ripouse faita par M. Daubît, chef îneau^er a 1300m, aux considérations piesent^es ici pa» un une.eu meunier en ce qui regarde le travail do» moulins a oyliu-dres et la farine qu ils fournissant aux boulangers. LOj ancien meunier qui, pour des raison-4 de Convenance péronnelle, tient a gard'er l'anonymat vis-n-vis de mes lecteurs mais qui, je ia r^i>ète, n'a pas hésité une minute à me faire Ls coal'iucnees qui, en bonne justice, devaienit m obliger à lui fniie crédit, me demande <-1 accueillir encore les quelques r-flexions suivantes : — Je pensais, m'eCrH-ii, ne plus répondre à mon contradicfcjnr dont plus que jamais je suis enclin a contester la compe-teiioa en la macère qui nous occupe, mais il est des constatation» qua s'imposent et qui, à mon seii», sont de naïui-e à faire ressortir que M. l>aubit retarde quelque peu. Une chose est certaine, c est que ûepuis quelque temps une amélioration s est produite dans ia mouibure de ceitains moulins travaillant pour 1j Comité National. Ai us avant de m expliquer sur ce point, je voudrais dire comoien m a paru inconvenants la comparaison faite par mon contradicteur ent.e ceroains meuiuers qu'il assimile à éies ciia/uftéurs d automobiles et d'autres dans lesquels il ne veut voir qne des o.jcners de fiacre, lié ! il n'asii pas si facile qu'un vain, peuple peut le j>enser de bien conduis un cheval... Mais 6i M. Daubit a entendu mettre une intention injurieuse tans cette dernière comixiraison, elle atteint beaucoup plus de meuniers qu'il ue peut l'imaginer, les meuniers actueifi étatit pour la plupart d anciens meuniers qui ont transforme leurs moulins à meules en moulins à cylindres. Je ne suis borné à indiquer un moyen efficace de produire une mouture propre à l'usage auquel elle est destinée es j0 i e vois pas eu quoi, en agissant ainsi, j'ai pu fare injure à qui que ce soit. Si mon procédé était injurieux, nous en serions encore au système des moulins primitifs qui etaient faits de deux pierres plates e rre lesquelles on écrasait le grain, ou au système des mortiers, ou au système de* meules. J'estime dm reste qu il fallait beaucoup plus de connaissances techniques pour produire, au moyen des meule», de be;ie> farines, égales, par e xemple, à F ét lou-type des farines ,,Huit marques" de Paris, qu il n'en faut aujourd'hui que la mou-ture automatiquement conduite par le perfectionnement m canique. .le disais donc qu'à mon avis une amé» lioration s'était produits depurs jeu dans la mouture des moulins travaillant pour le Comité National. Certaine boulange dont je viens de recevoir un échantillon et cer-taiue autre que j'ai pu palper chez un de mes anciens clients qui a fabriqué autrefois du pain intégral, m'ont fait la preuve que cette am"lioration était incontestable. .Comme je demandais à ce propos l'avis de cet at^cien client; il me répondit : ,,£i la bou. lange qu'on nous délivre depuis quelque temps é:ait encore un peu plus ronde ' et contenait un peu plus de gruau (,.scheeper-gemaelan'' est le mot t'O inique flamand), nous aurions une boulange autant dire parraine." J'ai aussi constate que le pain de ce boulanger, de m mie que le pain d'un autre boulanger utilisant la même farime, était, beaucoup meilleur qu'auparavant. Il y a donc {iro^rès, et pour peu qu'il s accentue encore, tous lçs boulangers recevant U même farine, nous aurions du bon pain, à la Condition que les boulangers ne ménagent point leurs peines et sachent mettre, au pétrissage, ce qu'il est convenu d'appeler die l',,hu le de bras". Ce but, cola va sans dire, serait atjeuit pour ce qui est du pain intégral si, au pétrissage à bras extrême.nent fatiguant et pis toujours très propre non plus que très hygiénique, veinait se subs'.i ner le pétrissage mécanique. Je conclus en disant qu'il ne peut y avoir trente-six manières de moudre et qu'il n'est pas admissible qu'une meunerie donne nés boulanges contenant dies sons larges tomme des _ écailles d'huîtres et que d'autres meuneries nous livrent dos boulanges mnssacrées. C'est vous dire que je maintiens dans son intégralité le. sens de mes not«s précédentes,...'' Je ne vois j as qu'il y ait des raisons bipn sérieuses de permettre à cet e discussion de 1 epiendre yur nouveaux frais. Une ehvse est certaine, c'est eue notro pain est lepuis quelque temps me'llcur : c'est surtout ceci qui int'rc-se le public. INSUFFISAMMENT PAYES La lettre que vous aliez lire m'est en>-voyee, au nom d'un groupe de ses Camarades, par un ouvrier boulanger d une des coopératives de la Maison du peuple : — Les bourgeois cap,talistâs qui sont à la t ta de nos sociétés de tramways n'ont pas pu ne pas reconnaitre que vous aviez raison lorsque vous souteniez qu'un receveur ou un watlman, père de tamilie, ne pouvait pas vivre ei faire vivre les siens ivec cent sou& par jour. Ils ont en consf\. luCnce amélioré la situation de leurs agents 211 augmentant quelque peu le taux de leur salaire et en organisant des cantines où, à îâ qu'on m'affirme, ces agents trouvent une ioupo réconfortante et vraiment- nutritive. SJous ne contestons point que le travail au-luel sont asstro.uts les membres du person-îel roulant des compagnies de tramways soit un travail pénible. Tout au contraire, ious axlmirons qu ils puissent tenir comme .Ï8 tiennent pendant, des heures et encore ies heures... Mais pensez-vous que, pour ■'tro d'un durée moins longue, notre tra-raii à nous, ouvriers boulangers de la Liaison du Peuple, soit moins dur ? Nous 1e travaillons que huit heures par jour, nais quel travail ! Si nous vous disions lu'à six hommes nous avoua fait, la sg-naine dernière, 4,800 pains en huit heures ie temps ! Or, de jour en jour- la vie do. nont piU8 chère. Naguère, nous trouvions >ncore le moyen de nous mettre sous la lent un morceau de viande, mais il a fallu ' renoncer <*. nous en «(mimes en r&jltâ ■eduits, à peu de chose près, au même ra. rime alimentaire que les chômeurs. Com-nent imaginer qu'avec cent sous par jour — c'est IA Ie salaire qui nous est alloué — nous puissions trouver, au prix où sont es denr es, de quoi nous sustenter ? ■ation de pain, la ration de pommes de erre, ies rations d'autres denrées alimen-airos que l'on délivre — quand il y en a — dans les magasins communaux, sont ieut-T-tre suffisantes pour empôchar un îomme oui ne fait r'On de didbigtH

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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