La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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05 October 1917
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s.n. 1917, 05 October. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 04 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b27pn8zs19/
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Vendredi 5 Octobre 1917 JOURNAL QTTOTÏDIÈÏÎ — jLq Numéro t 1& Centimes C5fregarre-i'gg?sra3reKreiCT,m»ginss5igsaga33sg«BflCT 4* AnnéëT^ N" 1039 PRIX OES ABONNEMENTS 8 mois (octob., novemb., décemb.)# fr. 11.40 ; 2 mois (oct., nov.), !r. 7.60; 1 mois (oct.), tr. 3.8D. La demande* d'abonnement sont reçus» *xctusi-cement par tes bureaux et les facteurs des jxures. -*» Les réclamations concernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement aux bureaux de poste• ADMINISTRATION El RÉDACTION: Cfl. Montagr>e-aux-Horbas-Potag6re3f Bruîielle9» LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligna, fr. 0.75. — Réclames avant les annonces, la ligne, lr. 1.75.— Corps du journal, la ligne, lr. 7.50.— Faits divers, la ligne, jfr. 6.00. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction ei Administration : gt°jj l,1f/2,24ll27llolr05 JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 151593 jour d© guerre Bien à signaler. La liquidation de la "Douloureuse,, Dana un article qui a sensation, k. y,Daily Newis" de Londres a traite de la liquidation des frais de la guerre- La , ^ tion du problème qui <=e posera quelque ;our pour toui les peuples entraînes uana la catastropha n'intéresse pas que la &euie Angleterre. A ce point de 1 étude e „ Daily .News'' no pent passer inaperçue- — bupiptjsonjs, ditril, que par ie coup à une baguette magique la guerre soit terminée ce soir. Quelle serait dès lois la i-feuataon qui se dresse devant nous l La guerre nous a coûté en chiffres rondo 125 milliards. Chaque anncd nouvelle augmenterait notre dette de 75 milliaids. Des 125 milliards dépenses à T heure actuelle, nous avons paye 25 milliards sous ioime à impôts, et nous avons emprunté 100 milliards. De ces 100 milliard», nous en avons avancé 25 à nos allies et à. nos dominions. Nous avons donô lieu de croire qu ils seront remboursés quelque jour et, provi* soireiment, nous me nous en occuperons pias. dar vantage. Il nous reste donc 75 milliards a liquider. Cette somme énorme exigera un int^ràft de 4 milliards par an. Uno partiel dt la dette est remboursable à court tenue l'autre partie devra être liquidée en ty.eut< ans. Il nous faudra donc constituer un fond et'amortissement. Si nous prenons comme base le chiure .-c plus bas, soit 1 p. o., nous devons ajouter 750 millions de francs aux 4 milliards ci-dessus, soit donc un total de 5 milliards eu chiffres ronds. Or, notre budget ordinaire, avant la guerre, atteignait déjà 5 milliards; mais, depuis, tous les postes se sont gonflés, et il n ost pas exagéré do déclarer qu'il atteint aujourd'hui au delà ût 0 milliards. Nous nous trouvons donc devant une dépense annuelle de 11 milliards, auxquels ilj faudra ajouter encore 1 milliard 250 millions.jjour les pensions et autres indemnités. Le budget anglais sq montera dono en chiffres ronds à 12 milliardu 600 millions de francs, peut-être même» da-• vantage. _ . , „ Où trouver cette somme 1 Trois solution a eo présentent devant nous. La première consiste à biffer tout simplement la dette de no-.ro Grand Livre. Ce fc^aiti une solution radicale, à laquelle cf ailleurs il nie faut pas songer plus longtemps : la naiion qu: appliquerait ce procéda S3 ruinerait! di coup, serait discréditée comme uiijq faiL lie, une banqueroutière. La seconde serai do faire produire le capital par le3 contributions et impôts. Il résulte do l'expérience faite que cette source de revenus ne peut produire au maximum que 8 milliards 750 nul. lions. Or, il nous faut 12 milliards 500 millions. lieste dono la -troisième solution. : s'attaquer au capital. Au cours de la guerre, nous avons» sacrifié sans ménagement de précieuses existences humaines. Nous n'avons pas plus d-: ménagement! à garder pour sacrifier 1' capital. Nous avons le droit et le devoir d< liquider notre dette nationale en prèle van le nécessaire sur le superflu des parf.cu liers. Comment, en effet, convient-il d'envi sa<rer la situation ? Des millions d'entn nous ont vécu dans les tranchées avec ui sheiling par jour ; d'autres millions, hommes et femmes, ont peiné nuit et jour dans les usines pour entretenir le feu de la guerre- Quelques-uns ont ramassé de l'or a le pel-e. Je n'accuse personne : nombre d'entre eux ont fait ce que nous aurions fait à leur place. Mais peut-on dire qu'il soit juste et équitable qu'un homme soit arrache à son foyer et à ses affaires pour aller sacrifier sa vie pour la patrie, et), qu'ui autre, qui esc resté tranquillement chez lu et a amassé des trésors, puisse, sans êtr< inquiété, jouir de cette fortune colossale 1 Avant la guerre, notre fortune nationale était estimée à 00 milliards ; à l'heure ao. tuelle, il est certain qu'elle atteint près de 100 milliards. C'est dono au capital qu il faut' nous attaquer. Un prélèvement de 10 p. c. donnerait 50 milliards et diminuerait donc l'amortissement) annuel de notre dette de 3 milliards annuellement. Ce prélèvement devra être progressif, par exemple do 5 p. c. sur un avoir 25,000 à, 50,000 francs, de 10 p. c. sur (felui do 50,000 à 100,000 francs, pour atteindre 30 p. o. au delà de 25 millions. Celui qui possède 1,250,000 francs payera 125,000 francs et celui qui est à la téta d'un capital de 25 millions payera 7,500,000 francs. 11 rij'y a pas, à notre avis, d'autre moyen dei nous sortir d'embarras, et le procédé devrait être appliqué immédiatement, £Our empçcher les gïos do réussy plus longtemps à ses soustraire à leur obligations.JEKT JLMJgFiïGLlfs: Berne, 3 octobre : On mande d'e New-York à- l'Agence Radio : Les Etats-Unis refusant d'approuver! le traita par lequel la Hollande s'est engagé à livrer aux Puissances Centrales une par-tie des produtts qu'elle importe d'Amérique, le gouvernement a décidé dei retenir dan£ Ïe3 ports américains les navires néerlandais qui—s'y trouvent actuellement. Us sont au nombre de 85, jaugeant en bout 300^000 tonnes et sont chargés de vivres, d'engrais et de bestiaux. Le gouvernement américain est décidé à empêcher toute exportation de Hollande en' Allemagne. w Washington, 3 octobre : Pour faciliter dans une certaine mesure le commerce extérieur _ pendant la guerre, le gouvernement a publié une lis.tô comprenant quelques certaines d'articles cm poussent être feormais expédiés sans îïmorisa-tion, sauf s'ils sont destinés aux Pm^sJorcs Centrales ou à oertains pays nteu&Cg. * * Londres 2 octobre : Du ,,Times" : — Les élections au Canada auront "Ijffn probablement en décembre prochain. Dîtns l'entretomps,^ le Cabinet sera modifié; il comptera cinq ou six membres libéraux partisans du service obligatoire. Lçj part* libéral, dont M. Laurier maintient la cohésion, essaie de détourner l'attention publique do la question du service obligatoire en l'aiguillant sur les hauts prix et l'usure pratiqués pendant la guerre. * * • Stockholm, 3 octobre : Le consul génial de Suèds au Guatemala télégraphie que les cercles commerciaux ont vainement tenté d'e se mettre en oommunioaL tion télégraphique avec les pays neutres européens. Les marchandises et les lettres envoyées au Guatemala ne parvieameoit pas à destination. Le pays a fortement stouffert de la guerre. ' ~ Berlin, 3 octobre : Le gouvernement espagnol a informé 1 gouvernement allemand que la Républiqu de Costa-Itica a rompu les relations dipBc ma-tiques aveo l'Empire alxemand. Les m< sures nécessaires sont prises pour que le intérêt» allemands soient diefendus par un innssji.nr.fi n«:itrft. L'armés brésilienne L'entrée du Brésil dans le camp de l'En tenta atttiio l'attention du public sur 1 im tance des forces de terre et de mer don dispose co pays. L'armée régulière compt sur pia-i de paix 23,000 hommes, auxquel il convient touteifois d'ajouter 20,000 résej vistes eieic s d,e la Ire classe. Ou pe, d'aujire part considérer comme dispombi litvs éventuelles des troupes do police qt ont ror-.u urne instruction militaire et je corps de ohasseurs existant daais la plupaj des villes, qui possèdent des miiformes t ont également re^u une instruction mil taire. Il y a encore la garde nationale, dont i existe des formations dans toutes les muni cipalités. Enfin, d'après la loi (fc 1007, tou les citoyens brésiliens âg\ s de 21 à, 44 an sont astreints au service dans la territ< ria'e, et ce deux ans dans l'active et sep ans dans le deuxième ban. Quant auix forces de mer, le Brésil pog sole quelque superdi eadnoughts moderne* dont les trois plus grandes unités ne soi] toutefo-s plus à la disposition du pays; e: , effet-, le „Eio-(îe-Janeirt-)'' (27,200 tonnes, été vendu pendiamt cette guerre et deux au , très unités plus • grandes encore, tui avaie: été construites en Angleterre, ont été réqui sillonnées par ce pay». La flotte brésilienn possède toutefois deuix autres vaisseaux d lignes, le „l\Iinae(S-Gcraes'' et le ,Sao-Pau lo;}, de 21,000 tonnes de dépl:;ceme.it d'eat Ces chiffres ne sont pas de nature donner une haut© id^e des foi ces que poui rait mettre en lign£ un pays aussi grar que le Biré^dl, et il convient do rajpndc ici la lutt2 énergique mais vaine que l'ai cien président de la république brésilienne le maréchal Hermès da Fonseca, un mil taira passionné, a livrée pendant son^ goi vernenier.t pour augmenter les effectifs d son armée par l'application intégrale de 1 loi de 1907. Les événements de Russi P'étrogradi, 3 octobre L'Agence Télégraphique annonce qu'à suite dlui mouvement de Kormlof, le go\ L vernement vient de révoqué^ ou de dépb l cer 31 commandants de régiment et! d'à d . visi,ou. « ; «. # * Pétrograd!, 3 octobre t La commission principale de la flotl ayant posé au ministre do la marine cej taines conditions ayant le caractère d u ultimatum, le ministre a décidé âèj la di: SQudre et d'en faire élire une nouvelle Lorsque les délégués de la flotte ae la Ba. ti*.jue ont eu .connaissance de cette décisioi ils ont voté une résolution protestant conpi la dissolution et invitant le miinistre à. r gler le conflit à l'amiable. # * # Copenhague, 3 octobre : Dans usa rapport qu'il vient d'adresser j Soviet de Pétrograd au sujet des incidleri de la flotte de la Baltique, le ministre 1 la marine dit entre autres qua le m-cjntei tement est tel parmi les équipages des n vires de guerre et leurs officiers que d< troubles graves peuvent éclater d'un; m nion/t à l'autre. » « « Paris, 3 octobre : Du correspondant du ,,Temps" à Pétr< grad : — L^ situation du gouvèmeîment prov: l so'-re est fort incertaine, les éléments d ; gauche ni ceux d'e droite n'ayant coni'ianc en lui. Sa faiblesse provient surbout de c qu'il manque d'autorité vis-àr-vis des parti qui lui sont hosliles. D'où la nécessit impérieux pour le Soviet de constituer u Parlement c|e 150 représentants de tout* les provinces qui donnerait son appui à 1 politique du gouvernement, à la tê,te di quel serait placé un conseil de cinq men bres o ui seraient responsables devant ] Parlement. Pétrograd, 3 octobre : Récemment, des dispositions ont pr ses pour repartir les bulletins de vote pot les élections de l'Assemblée Constituante. * * * Pétrograd', 3 octobre : Le gouvernement a établi le mon'opoW d sucre- * ♦ ♦ Pétrograd, 3 octobre : Les cheminots réclamant avec insistant une augmentation) de salaires et la pri* en considération d'e leurs revendications < menaçant de faire grève dans diverses r< giohs? le 'gouvernement a décidé d'e)x.amin<: cfurgence la question des salaires ot d'oj ga.niser un ravitaillement spécial à l'usag des cheminots. En même témps il a déorél la révision Urgente do l'exploitation des cht mins de fer ot la création des ressource que nécessitera l'augmentation de leurs se lairea. * * * Pétrograd, 2 octobre : Les discussions étant épuisées, M. Tcheidse président du Congrès démocratique, a mi au vote les questions suivantes : 1° Y a-t-il lieu de participer à la censti tut ion d'un Cabinet da coalition ? 2° Y a-t-il lieu de collaborer avec 1 parti des Cadets t Par 766 voix contre 6SS, la Confér®nc s'est prononcée en faveur de la coalition Toutefois, l'entente n'ayant pu s'établir su la far^n de collaboi^r avec les Cadets, 1 président a remis la première question a: vota et la Conférence a cette fois, par 8i: voix contre 180, repoussé la formule de 1 coalition pure et simplet. Pétrograd, 3 octobre* Apt-ès le! vote qu'il a émis contre le prin cipe de la coalition pure ctj simple, le Congrè démocratique a décidé do renforcer de dé légués die) ^ tous les pa^is son bureau, qu se réunira' tous les apr^-midi en Sôanc. esraordinai.ro pour rechercher les moyen de réaliser l'union de toutes les bonnes vo lontés. L-c Congrès s'e3t ea;gagé en outr-à l'unanimité à ne pas so dissoudre avan que le pouvoir exercé par le gouveernemen ait été transformé dans un sens aOQTtabli pour la démocratie. . • % Berlmi, 4 octobre : Le Congrès démocratique de Pétrograd t veté par 610 voix contre 585 la suppr€fesior aans son ordre du jour d'une motion de* mftximalistes réclamant l'ouverture de pourparlers ds paix immédiats. Ce vota n'a dono été émis ,qn/à une faiblje majorité d< 2p voix sur i^a dg 1,200 votant?. 31 DÉPÊCHES DIVERSES a I ^ Lyon, 4 octobre : 3 Du ,,Progrès de Lyon'"' : 0 — La Ciiambre a discuté avant-hier l projet déposé par les socialistes au suje d'une amnistie militaire générale. La séane a été très mouvementée. Les socialistes ba sont leur projet sur les terribles malenten dus qui se sont produits, entre autres de soldats que les médecins déclaraient frappé - de folie auraient été fusillés. Le déput - Jobert a donné lecture d'une liste do jug< t ments que la Chambre a accueillis par de a cris : ,,C'est impossible ! C'est inventé !' 3 Au milieu de l'émotion générale, le déput . Cirav a jefc4 ces mots : ,,Les soldats soi: et fusillés, tandis que des généraux coupable _ mangent leur pension à Limoges." il M. Painlevé a avoué que de tristes mai à quements à la disciplina sej sont produit; L mais ii a ajouté que l'ordre était rétabi aujourd;hui. Quant au projet d'amnistie, 1 _ gouvernement le repoussera tant que le Allemands seront a 100 kilomètres d . Paris. 1 Après une violente discussion, la Chair bro a voté le projet déposé par AT. Daniou 3 et instituant un contrôle central. s » * ^ " Calais, 3 octobre : Du ,,Petit Calais:.en" : — Les avions allemands ont survolé 1 ville à 9 heures du soir et ont lancà u !j grand nombre de bombes. LcS explosion 6 ont fait de nombreuses victimes et ont ds 1 trait plusieurs immeubles, a * Genève, 3 octobre : t On mande de Paris que lo gcuvernQtner a fait savoir par la voie des journaux qt a par principe il n'accordera pas de pas.s< e ports en, vue do la participation à des c-oi grès devant se tenir à l'étranger. * * -i ?i Paris, 3 octobre : M. 1e d-Sputé Berfcet a avisé le prési/J'eT d1 de la Chambre qu'il interpellera le gbi r vernemerat pour lui demander quelles me - sures il a l'intention de prendre contre le s, directeurs de journaux qui ont reçu de i- subv entions de Bolo Paaha. L'avocat Boi r- zon, défenseur d© Bolo, a dit à un colU e borateur du ,,Temj:s ' que rinstruction oi a verte contre son client n'est pas clost mais que l'on peut s'attendre à des révéla lions sensationnelles dé natale à oompri mettre certaines personnalités très haut plt 5 ci es. » t. # Paris, 3 octobre : _a Los journaux annoncent que Bolo-Pach L"_ commence la grève de la faim à la priso ^ de Fresnes. A Paris et en province, d ■ nombreuses perquisitions s'oj^èt'ent en c moment. De nouvelles arrestations sont in minentes. <: * * Berne, 3 octobre : 6 Les journaux annoncent quo l'exclusio do M. Gustave Hervé du parti socialiste u été décidée à la quasi unanimité. >- * * « a. Zurich, 4 octobre : L'Agence télégraphique de ta pi-.âse suis* L) confirme la nomination de M. Thierry e o qualité do ministre de France à Berne e S. remplacement do M. Beau. * > * * Francfort-sur-le-Mein, 3 octobre : Hier soir, à 10 h. yz, plusieurs avior lu ennemis, signalés à temps et violemmei ts bombardés par les canons de défense, oi lo survolé Francfort et ont lancé des bomto i_ sur la ville et la banlieue. D'après les coi a, statations faites jusqu'à présont, 18 bomb< s sont tombées dans divers quartiers do 1 ville, mais n'y ont occasionné que peu c dégâts matériels et n'ont fait que 5 bla sés. L'attaque était terminée à 11 h. 35. t * * ^ Pet.rilca-u, 2 octobre : L« ,,Dziennik Narodovry" croit siivo: qu'une amnistie politique générale sera pjx e clamée à bref délai, dans le royaume de P< â logne. * 3 Vienne, 2 octobre : ô 1/archiduc Max, frère de l'empereu a Charles, a été opéré de l'appendicite. L'op; ;3 ration a bien réussi et l'état g^n^ral c a l'archiduc est satisfaisant. , j ( Migano, 3 octobre : t ■ 0 Ta) minista-o de la guerre a déclaré off , ciellement, au Conseil des ministres, quo o l'avis de la direction do l'armée, il estitr possible à l'Italie d'éviter une troisième campagne d'hiver. r *'* * Milan, 3 octobre : Le 1er octobre, l'état de siège a été <ï. claré à Venise ; les chefs des syndicats or Ll vriers ont été incarcérés. L',,Avanti" a été mis a'ous censure pr< ventivo le 30 septembre. * * Q Eomg, 2 octobre : I a L'Agence Centrale assura que dts Iiom ,t nias politiques en vuo et des journaliste sont impliques dans l'affaire ÎBolo PacKr r Le ,,Giornale d'tt:Uia" ^crit que Bolo ressait le projet de fonder une grande ban 0 que latine à laquelle la France, l'ttalia < ^ 1 Espagne auraient, servi de champ d'opéra tion. Le députA Co'.ugno a in!erpell6 le pré sident du Conseil et lest mindstj.es de l'inté rieur ot da la guerre, leur demandant dan; quelle mesure Bolo Pacha a eu des rcla lions aveo les députés italiens et si leur noms seront éventuellement commumepiés a-, Parlement. ' » * » 3 Londres, 4 octobre : Vu la fréquence des" attaques aérienne! - sur Londres, las bureaux do certaines ad minisiratipns publiques con tinuent leur exodi a vers d'autres villes. Las archives du minis tire des affaires étrangères ç-qt été chargée; 3 sur un train do la ligno d'Hampstead. D autre part, l'Agença Beut«r annono r quo lo publio réclame instamn>ant des me 5 sures de représailles. Tandis que M. Liovc 1 Ge.irge visitait hier un des districts boni ; bardés, il a été accueilli par la foule au? cris de : „Eeprésaillas conlre las villes al lemaedes ! ' Au cours d'une réuni.n, lo général Francis Lloyd, commandant raijitaave do Londres, a déclaré quo si la peuple damandnii " représailles, il fallait lui donner satis. j faction. L assemblée a ensuite vota une ré. : solution dans ce sens. t c -r -, * ♦ 3 Londres, 3 octobro : * Du ,,Daily Express" : — L'Allemand1 nie se laisse pas facile-ï ment entraîner par les formules *hfikrique3. - dont il entend avant tout pouvoir appréciai S la valeur au point de vuo pratique. Le ) Français sait excellemment faire tenir ses convictions politiques dans do belles phrases. l'Américain et l'Anglais ont une pû-rti-ouiière prédilection pour les discours qui 4 no signifient rien!, mais l'Allemand renâcle devant les lieux communs, refuse dappré-cier la foraie d'un g'ouvernement d'après sa ■ valeur idéale ofc n-'en veut connaîtro que l'utilité pratique. Il (fit partisan cte l'orfe et cïo la disciipliiTe «t a la conviction q^ig .^AU'eana^QJe} e^t pays U nrieîux 25ou- verné du monde : ses villes sont bien entretenues, ses pauvres bien soignés, ses fonctionnaires fort instruits et honnetes. L'Allemand sait fort bien la valeur de fout cela, et même s'il est socialiste 1 no souhaite pas au fond un changement de ré-3 gime gouvernemental. Il se rond très nej'te-t» ment compte qu'eu Angleterre lo parlemen- 0 tarisme constitue un régime d'hésitation, " do courte vuo et de trouble perpétuel j " qu'en Amérique, en Italie et dans d'autres 5 pays démocraliques la corruption gangrène ' toutes les institutions libres; qu'en France, une irritation constante soulève les aspi-[ ranjts au pouvoir contre ceux qui l'occu. ? pent; qu'en Russie, enfin-, l'autocratie a été 6 remplacé^ par un état d'anarchie qui oon-t duit le pays à sa ruine. L'Allemand qui a j'tto un regard au delà de sa frontière de l'Est sent son enthousiasme pour la triste démocratie qu'il y aperçoit sa refroidir' , M. Wilsoni a beau lui demander d'échanger 1 la formie d'e son gouvernement, qu'il trouve e fort supportable, contre une autre, qui né-s cossairement lui paraît suspecta : il se dé-e fie d'autant plus de la modification qu'on lui conseille, que le conseil émane de gens dont il est sur que ce sont los ennemis de r l'Allemagne. * * * Amsterdam, 3 octobre : Le „Maasbode ' annonce quo le gouvernement néerlandais est arrivé à un accord a avec l'Allemagne sur la question! do la 11 fourniture du oharbon. .3 » i- Copenhague, 3 octobre : Le gouvernement américain vient d'autoriser l'exportation de tous les articles nécessaires à l'expédition polaire da Boald t Amutndsen. On sait que le départ da cette e expédition avait été empêché jusqu'à prô-sent par le manque de vivres, de maté-l- riel, etc. * * * Christiania, 4 octobre : Le „Tidens Tegn" apprend de source it autoriséo que l'Angleterre a dénonce récem-b- pour le 31 décembre l'accord conclu! avec j. ">3 imporbaiteurs norvégiens de grains, de s farine et do fourrage ; elle avait déjà dé-s noncé antérieurement la convention relative L_ a la viande. D'autres accords soront vraisemblablement dénoncés encore. C'est là un nouveau pas fait vers la nouvelle politique " commerciale quo le3 Alliés ont décidé de ' suivre vis-à-vis des neutres. *- * * Stockholm, 2 octobre : LVAftonbladef/' annonce que la saisie (les navires suédois a commencé dans les ports de l'Entente. Le représentant do l'armement suédois Svcli Ilolget télégraphie que quatre vapeurs qui se trouvaient depuis le début de l'année à Honfleur et à Cherbourg 0 ont éta réquisitionnas pour compte du gou-t_ \ernement français; on ignore jusqu'à présent à quelles conditions. * Stockholm, 3 octobre : n A propos des conditions do paix de l'En-a tente, le ,,Svenska Dagbladet" écrit : — L'invitation adressée par l'Entente à l'Allemagne de renoncer au préalable à toutes s£&. intentiims Sur la Belgique eist e dite exigence absurde que M. Michaëlis a n refusé à bon droit d'admettre. Assurément-, u il est désirable au suprême degrô qua la Belgique redevienne libre ot indépendante, mais l'Allemagne ne semble pas vouloir refuser de lui rendre sa liberté moyennant s certaines garanties : c'est même un p»jint ltj !ummeux parmi l'obscurité mondiale, que le lt belligérant qui a empiété sur le territoire s da la Belgique semble disposé à réparer le ^ tort qu'il lui a fait. 5 Mais quo l'Allemagne abandonne avant a les pourparlers de paix les atouts qu'elle a e on mains et que ses ennemis gardent les leurs, c'est trop exiger et tant quo l'Allemagne ne sera, pas vaincue elle ne pourra que s'y refuser. Elle a besoin do tous les avantages qu'elle possède pour le jour où r il lui faudra, en compagnie de ses alliés, >- l'aire sm compte général et final vis-à-vis >- du monde presque tout entier. Il faut qu'elle détienne co jour-là tous ■ les gages dont l'échange lui permettra de récupérer les pertes qu'elle a subies dans ses colonies, r sur les marchés mondiaux et dans son coni-morce maritime, et de garder de ses1 con-e quîtos ce qui est absolument nécessaire à sa propre existence, soit que les territoires qu'elle a conquis soient englobés dans l'Etat f l:ratif allemand, soit qu'on en constitue L- des Eîats autonomes destinés à fa^re tam. e non entra l'Etat allemand et s:S voisins." 0 Ê0 Salais à Hoss'/s'ss ess 1917 Un rédacteur du ,,XXe Siècle"' raconte, dans une correspondance do Londres, comi-mont il a passé le Pas-de-Calais. Kous em ■w tirons ces passages pittoresques, qui montrent à quel- point la inenace des sous-ma- - rins se fait sentir, même en co coin étroit de la Manche : — Le dernier coup do si&flet a retenti. La dernière amarre qui attachait) le bateau " au quai su détache- L'hélice trépidia, un 3 mouvement très doux de glissement — et " nous avons quitté la terre de France. - . Nous 11e nous sommes pas éloignés de " cinquante mètres de la rive, quo les. hommes " <Péquipage, en quelques gestes rapides ex sûrs, ouvrent la bastingage. Au ronflement des poulies, les canots do sauvetage, qui peuôiiionti. jusqu'ici au»dessu3 du ponr, passent par l'ouverture ainsi formée, et se balancent maintenant, la. balustrade refermée, 1 •'•.u~de:;sus Ses flots. Si l'imprévu — la trop prévu — arrivait, ils seraient mis à l'eau en quelques instants. Ce n'est- pas tout. Chacun a reçu, au dé-. part, sa ceinture do sauvetage; {me fort-*1 . ceinture, qi* soutiendrait en cas de nau-i i'ra.gfl les „top-weiglits" les plus redouta-. bles : un marin circule à travers les ; rangs dea passagers pour voir si tout le monda l'a bien mise. Elle s'attache autour s du corps par un lacet, efc un autre lacet Ja s'uspand, afin qu'elle soit à bonne hauteur. Tout la monde est- vite équipé. Les dieux écueiîs sont évités : l'affolement devant la possibilité du danger ainsi précisée ; la craintes du ridicule entraînant la refus de mettre les ceiniures. Chacun s'est harnaché, tranquillement. Ce ne sont là que de£ détails, des riens. Mas, dès le départi, ils donnent l'impression du „danger prévu"; l'impression que, quoi qu'il puisse arriver, rien n'a été laissé au hasard. Elle se confirme dès que nous atteignons la haute mer* Un grand hydroavion, venant de la côte, nous rattrape à une vitesse vertigineuse, au vacarme assourdissant .de ses moteurs. Voici d'autres protecteurs. Un torpilleur nous attendait , à notre soUia du chenal : il nous a accompagnés et nous passe maintenant à iui autre torpilleur* 'Peu de temps apcès, nous croisons un convoi venant en sens inverse, également escorté par des vaisseaux dei guerre. Toute la mer e?t pâuplôo pour nous de vigies et do relais. Quand, à l'horizon, sa dessinera la ligne qui représente la (xrando^Bretagnc, un autre navire vienc$rav veiller sur nouSj, et .un aujra avion. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiçjtiés des Puissances Centrales Berlin, 4 octobre. — Officiel de ce midi Théâtre do la guerre à 1 Ouest. Armées du i'old-tnaréclial prince héiritie] Kupprecht de Bavière : En Flandre, les opérations de l'ennem ont été les mêmes que celles qu'il a exé cutées lejs jours préci-dents; elles sa résu ment en un feu violent de diversion dirig< au loin sur le terrain situé à l'arrière» d-nos. positions al contre les localités belges ainsi qu'en canonnades intermittentes d'un très grande violence oontre certains secteur: de noire zona de combat située au centiv du frouc de bataille. La nuit, la violen duel d'artiilerio a continué avec la mènii i.itensitJ depuis le bois d'IIouthoulst jus qu'à la Lys; ce matin, il s'est transforma en fcu roulant. De fortes attaques anglaises ayant été dé o'.anchées dans la boucle d'Ypr&s, la batailh est de nouveau engagée en Flandre. Auprès des autres armées, le temps éfcanl défavorable aux observations, les opérations ont été limitées pendant la journée , ellu no.-.sont devenues plus actives qué vers le soir. Armées du prince héritier allemand : Sur la rive orientale de Ja Meuse, au cré-pu60uAe, mi très violent feu a été déclanch* par à-coups près do la hauteur 344-, à l'csi do .Samogneux.. En colonnes profondas, nj Français se" sont lancés peu après à l'attaque pour reconquérir les positions que nous avons conquises à cab endroit. Leur assau s'est écroulé sans résultat et leur a coût: da fortes pertes sous le t'en de défense d< notre artillerie et sous l'énergique résis tance des troupes wurtembergeoiscs. Armées du feld-maréchal duo AlbrGcht de Wurtemberg : De violents duels d'artillerie se sont engagés par intermittence immédiatement i l'ouest de la Meuse et dans le Sundgau; 1 n'y a pas eu d'attaque à cet endroit. Théâtre do la guerre à l'Est. Près do Jakobstadt, do D-winsk et sur 1< Zbruc-z, ainsi que dans lo coude du Danube près da Galatz, l'action do l'artillerie 1 passagèrement augmenté d'intensité. Sur plusieurs points, des engagements entre déta ch&ments de reconnaissance so sont teiminéj en notre faveur. Front macédonien. La situation ne s'est pas modifiée. » * * Berlin, 4 octobre. — Officiel d'hier soir : Dans l'Ouest, canonnades d'intensité variable; pas d actions de quelque envergure. Dans l'Est, rien d'important. V tt ♦ Berlin, 3 octobre. — Officiel : Nouveaux succès do nos sous-marins dani la Manche et la mer in Nord : i vapeurs 1 voilieç. et 1 bateau de p c-lio. Dans le nombre, il'y avait 3 vapeurs annés et le voilier anglais „Iiidcpendcnt;', nou\eileiu(mi lancé. Un des trois .vapeurs armgj battaii pavillon français; un autre avait l'aspect dû vapeur anglais „Kc-nda], Costie" (8,885 t.), 9 « * Berlin, 4 octobre. — Officiel : Des hydroavions de la côte d'3 Flandre commandés par le lieutenant da vaisseai Christiansen, qui a fait ses preuves, on descendu et détruit, lo 1er octobre au soir devant l'embouchure de la Tamisa, un gTanc avion anglais. * * » Vienne, 4 octobre. — Officiel d'hier : Fronts de l'Est et en Albanie. Pas d'événements essentiels. Front italien-. Dans le seoieur du mont Saint-Gabriel. > hier, les combats d'infanterie ont racorni ineucé. D'importantes forces italiennes ont assailli nos positions. Elles so sont empa-l'-'-e» d'un petit élément de tranchée sur la pente occidentale, et c'est là tout ca que los Italiens ont gagné ^ar tes attaques quj leur ont coûte de lourdes pertes. « ♦ * Sofia, 2 octobre. — Officiel : Eu Macédoine, sur tout Je front, faiblt canonnade, un peu plus violente dans l£ boucle de la Cizerna-. Des détachements d< reconnaissance ennemis, qui tentaient d'attaquer nos positions établies à l'ouest di lac do Dciran et sur l'embouchure de lr Strouma, ont été mis en fuite par notre feu. Dans la valléa du Ya-rdar et de la Srou ma, grande activité d'à l'artillerie. Sur le front en Roumanie, près de Tlil-coa et à l'ouest d^Isaccea, canonnade. U'r détachement; de reconnaissance ennemi s tenté d'atteindre nos positions établies an sud de Galatz; il a été mis en fuita pai uotre feu. * » * Sofia, 3 octobre. — Officiel : Sur la front eu Macédoine, faible activité da l'artillerie, un peu plus volonté entre 1a Varaar et le Lie do Doiran. Danis la vallée du Vardar et sur la Strouma, grande activité aérienne. fe-ur le front en Roumanie, le feu eb l'ar-tillerio a été plus violeint près do Tulpiea et à l'est de Galatz. Berlin, 3 octobre- — Cf.'klcux : En FlaïuVo, lo violent duel d'arlillorio a continua jo.iir et nuit lo 2 octobre sur la cète, ainsi qu'entre Langeiuarck et. Zandvoorce ; il s'est transformé plu-sieurs rtis en violent feu rouJani; jusqu'à présent, l'infanterio cn^eude n.'a pas jvrls l'oftensive. A plusieurs repri-os un ac oz gïAnd nombre de localités belsfS situées loin à l'ar-îiôre do notre front, a it été prises par l'ennemi, ifune Jo moindre motif d'ordre -miliUxire, sous un. feu sj'stômatiqMe ct destructeur. Xotro arîillerip a continué ef?icac©ir.ent à bombarôeiî des lnstalla-liur.s ennemi- s. Des tanks ennemis, en mouvoment sur ia route Yprcs-A.'rnin, ont 't; pris bous n >tre f«u. Au uord-ouo-J do Gheluvelt, le 1er octobio, l'cnnomi n diri^J'i six fortes contre^attaquefl. contre les lignes que nous avcj;:S réceanment conquisse ; toutes ses att;vq'uos ont ^liout1 sous notre leu et au cours_ des corps k co.rps. Ls 2 octobre, dans la matinée, Jca Anglais ont encore contirvu».S leurs contre-attaqucS, qui ont' au.-ei (tb tout>s rcpoups'e.5. D'après dte information? cotncor-dar.t s, j'enn<ani a subi de9 pertes Qxtraordinai-rement <'3c\n'os au cours de ses opérations. Siur le _ front- d'Arrao et dans la région cfe Saint-Quenlin l'artillerie a été p::s:-agèr«ment pîus active le 2 oetobro ; dans la \illo nruSnvD, plusieurs incendies ont éclat:'. Sur le Cliuniin, des Dames, ia canonnade est aussi devonuo plus vio-leiite l'après-midi. Tandis qu'au nord de Prfunayi nos trouves d'attaque faisal nt des prisonniers, l'ennenii prenait l'offonsive pris ds Kdilbfcrg ot était repouss\ A l'est de la iifeuSe, en partie après un violent feu roulant, l'ennemi a prononce; huit fortes contrc-attaquee, suj< 'un large front, co'nlro les trancli'"e8 que nous avons conquises sur le versant septeiitiional de la liautçur 3-i f ; il a tfc5. cliaque 1013 repouSaé et a subi des pertes particulièrement élcvi'ea. Les Français ont e.acor# subi de fortes partes parce que noue avons constat^, en temps opportun, que les trouves ennemies Bo confcontiaith.t [p|ouii l^itaqiw, ca qui nous a permis do les prendre rapidement squs un fou concenlrique destructeur. Des attaques dirig»'ce la nu^t contre nos lignes r'"s:«fm.n;ent conquises, n'ont p;is ou plus de 6u©cès ; e]lce n'onl fait qu au<j-menfr2r î^3 ï>erteH «miniQuâes. Outre l«5ûi pr^ on-niers ap>srtenant à dtr.tx division^, nous aou» sommes ©mpar^'s d'un certain nombre de mitrailleuses. Sur ce champ do bataille, le leu de l'ai* tillerie a continué à. 1 tre violent. Slar les autres fronts, pa3 d'événement pwtL eiilier à tignaler. v * • Berlin, 3 octobre. — Officieux » Ces- derniers joui-s, surtout la nuit et pendant 1 la 3ournée du; 1er octobre, nos escad!ri[lefl< de lanceuxs d/e bo.m.be? ont exécuté un travail o.<tra-. ordiiuiire. Comme d'habitude, leurs obje tiîa i tarent ^ les in.staljatiions militaires et les lieux de eo/^ ccniratioia dos tTOUpca ennemies ù l'arriè;© r c3 fretnts de bau-il'o principaux. Les hangars d'a-» viation ennemis établis près de Verdun — d>.)i ï attaquai il y a trois jours avec un suce s toi ■ que des incendies ont éclaté dane trois hangars j et que lo feu a été visiilo au loin et a s'\i pe.v iia.r.t longtemps — ont de toloineam ro.u 14,-iOO kilos d explosifs. Les hangars 6'avis t. jn, les en. 3 trepôts et Ci'jnpemenfcj fi© troupe établis sur • - lo _ front, ont été nrros s, au cours do vols pour-3 suivis jour et nuit, Cq plus de 40,003 U,< s do bciinbes. Do violents incendies f-.o sont d clar 'a à Saint-Oaner et à Boulogne. Simulîanj ar.crU., ciea ■ installations importantes au .point de vie mjli-tairo ont été, une fois de jl s bomb-'-rdés Londres et dans diverses locales de la c< t3 ; anglaise. A Loiidres plusieurs incendies ont |6-moignô do l'efficacité de notre bomljaraemeni. Dans la fortcxcss0 de D-unkcrque, ces jets do bombes particulièrement heureux ciut provoqu -, Ja nui du s -ptenat-ro, un incendie qui a té l;ir. gemqnt alkcen-té par les stocks gigantesnus en-tass s dans ectto ville. Au bout u'e vingt-quatre heures, nos aviateurs ont constat j que 1 incen-dïe» (loin d'avciir -tô éteint, avait pris plus d'extension e'ixno ; quarante-huit heures plus tard, ii3 ont oLeerv'4 quo le sinistre n'était éteadu à tonte une partie ùe la ville; cct;o nuit, ils ont et- en mesure de sirrfaler que tout i Duïiicerque est devenu la proie des flam«ue-\ En conséqutaice, un de.; principajux ontre. i de 1 armée anglo-bejlge et iyi des plus iiiipvrmnts ports ou -se concentre lo trafic entre l'Au-bt-ne ot la France, est d truit. Communiqués des armées alliées Paris, 3 octobro Officiai do 3 h. : A 1 est do lieims, nos batteries ont efficacement contrebattu l'artillerie emieraiie et fait avorter une attaque en préparation da-nsi i ies tranclicei e^nemi^s. A l'ouest, de Navarin, nos détachements ont pinotré danjg les" lignes ennemies, fait sauter plusieurs abris ^ et ramené des prisonniers. Uno autre incursion dans la région du Casque nous a 1 donne da bons résultats. Sur le iront da Verdun, la nuit a etâ marquée par une violente lutte d-'artailenu sur les deux rives de la Meuse, particulièrement^ dans la région au nord do la côte j-i-i, où ont eu lieu de vifs engagements de patrouillas. Nuit calme partout ailleurs. Aviation. —■ Nos avions ont bombardé, dans la nuit du 1er au 2 octobre et dans la journée du 2, la gare da I n bourg, les usinas da /olkiingcsn et d'iloi'teubaoii, gares de BriauL'es, Donguyon, Mette, \Voij>pv, ArnaviUe Mézièt'Cis "lez-Metz, Tliimvi.b, Sarrebourg. Sept mille kilos de projec:il:;s ( ont. ôté lancés au cotu's de ces diverses opérations. En représailles du boniixiislj-'è ue L,ar-le-Duc, deux da nos' appareils onftS „eto plusieurs bombes sur la ville de Baém. * « 4 Pa-riâ, 3 oetobro. — Of.'iciel da U h. : Journée relativement calme, marquée Ma-lemeut par t'es aciions d'aitillei'ie au nord cla l'AisnO sur ieg dous rives (j0 ilense. [ «• « •Paris, 2 octobre — Officiel dp l-'armco d Orient : Activité d'artiilerio assez grande dans la région de Ljumnii-a ~et dans la bouslo de t-k Czerna. Une forte patrouille bulgare a ttà repoussee par les troupes helléniques au nord de ilonastir. * # « Londres, 3 octobre. — Officiel : '■ Le duel d'artillerie a comiuue par intermittences la nuit à l'est d'Ypres. Co matin, avant ic lever du soleil, l'enuemi a violemment bombardé nos positions établies e- ii-e i'ower-Hamlet et. le boia de PoK-gon. Peu après, son infanterie a- tenté de prononcer une abaque. Noire artillerie a ouvert un ^ ^olenfe îeu et, sur la plus grande partie îr°n^ bataille, l atlaque enncitiie a ; f. p1'1®'-'0 avant qu'elle ail atteint ne» - l'STie-;. Dans lo secteur situé immediaLCineat ■ au nord de ia ruute de ïtenin, des troupes ■ ennemies ont réussi à traveiser notre feu ' "e barrage; elles ont C-tj eoniplètemant re. poussées par notre infanterie. Kos positions ■ sont intactes. A l'est d'Ypres, l'activité de l'artillerie- ■ a été grande da pari et dTaubre touie- la journée. f * * Rome, 3 octobre. — Officiai : Hier, au lever du jour, l'ennemi a dirige une attaque contre nos positions établies sur le versant occidental du monte San-Ga-briel ; co'te attaque a ^complètement échoit. Une compagnie d attaque autrichienne a été détruite et le bataillon qui la suivait a ctj a son tour pris sous lo fou de nos batteries et disposé par une contro-attaque. Un oificiar» et 79 hommes sont restas entre nos mains. , reste du front, au cours d'une heureuse opération de patrouille exécutée sur le iiauc plateau de Bainsizza, nous avons fast quelques pri&omiiers eti capturé trois mitraiileu^ea. L'activité aérienne a été très grande. Aa cours de la journée, une de nos escadrille a bombard.î la gare dio Grahova. La nuis ^ernicre, au cours de doux raids successifs, -les objectifs d'ordre militaire situes à Pola ont été touchés et sérieusement endommagé? par quatre projectiles. Deux appareils ennemis ont été descendus par nos avia-teius ; ils sont tombés respectivement au uord d^Auzza et près de Poimélie. # <i Pétrograd, 3 octobro. — Officiel : _ ^>ur les fronts nordi-ouest et sud-ouest,, ainsi que sur le front en Roumanie, fusillades.Sur le front du Caucase, rien de particulier à signaler. LE <PAPE El LA 'PAIX Berne, 4 octobro : Duj ,,Berner Intalligcnablatf." : 1—M. Lissako^vsi<i, le nouveau ministre d© Russie auprès du Ya^caui, a été rçj;tt en audience par le Pape. Le ministre a remis ses lettres da créance au Saint-Plie* qui lui a accordé un entretien privé. o e 9 Berne, 3 octobre : L'ambassadeur d'Espagne à Pétrograd, la marquis Villarinda, vient d'i'tre nommé am--Ixusaadstiir auprès du Saind-Siî-ge, eu rera. placomiat de il. Galbatan, qui a maintonn sa (iiuiilsaion., îtn raison, dé attadies aveu 18 pprt» libéral.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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