La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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10 September 1917
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s.n. 1917, 10 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 14 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b853f4n31m/
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Lundi 10 Septembre I9I7 JOURNAL QUOTIDIEN — Z.& Numéro : ÎO Centimes 4e Année. . W« 10 I A. PRIX OES A30NNEMENTS 1 mois (septembre) . # • • • * . lr. 2.55. Les lenoindes d'abonnement sont reçue» exclusivement pa> le» bureaux et les facteur» des postes. — Le» réclamations concernant, les abonnements doivent ttre adressées exclusivement aux bureaux de poste* HOifllfilSTIUTION ET RÊDSCTIOS. 81. Monlagnc-aux-Karbos-Fotagèros, Bruxot'oa. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonce», la ligne, tr 0.53. — Réclama, avant les annotuxs, la li<;ne, !r. 1.25*-— Corps di journal, la ligne, lr. 5.00.— Faits divers, la ligue fr. S.75. — Nécrologie, la li£:ne, tir. ,2.50. — Coi* des Eleveurs, la ligno, lr. Î.03. Bureaux de 9 à 17 Hsum "irectîOD e! Ailailnistrailoii ; g8 j? jg Aujourd'hui : 'DEUX pages. LA GUERRE 1,134" jour de guerre Dans lo secteur de Verdun, l'infanterie française attaque vigoui-eusemeait.'Elle a livré d'abord, sur le front de 3 ^ kilomètres compris entre Samogneux et la route de Beaumont- à Vacherauville, des combats acharnés qui nvont pas modifié la situation; puû>, après une violente actuon d'artillerie devenue bientôt un feu roulant, eile a attaqué plus vers l'est, de Beaumont i\ Bewjuvaux, les lignes allemandes, mais n'a réussi à. les entamer qu'à proximité du bois de Chaume, où se sont engagés dfâa combats meurtriers qui ne sont pas encore terminés. » * ♦ Sur l'Isonzo, le foyer de la bataille e^t toujours le mont Saint-Gabriel • une nouvelle st'r e d'assauts que les Italiens y ont donnés aveo un élan qui force 1 adffui ration e est brisée contre la résistance non moena admirable dr.s Autrichiens. Néanmoins, ces échecs successifs 11'ont point fait fléchir Li volontà du général Cadorua de Vaincre tout prix : il a de nouveau fait pointei contre lo Saint-Gabriel une artillerie puss. ea-nte pour préparer la vo:e à de nouvelles attaques do 1 infanterie. * * * Au nord-est de Riga, les Russes parais, sent avoir l'intention d'opposer de la résistance aux Allemands au sud de la route de Riga à We-iden, sur la ligne Woudeu-Bondi 11 g-Nirau-iNeu-Hetdenhof : 6ur -la riv< septentrionale de la Dwina leu-ns. jfosjWoni sont évacuées ju® |u'à Kokenliusen, à 15 kilomètres à l'est de Friedriehstadt. Les relations hol ando-belçes Depuis le début des hosMlit s, nos bous voisins do l-lollant'e nous ont donné su-ffisauiment de pr uv03 de le.ir sympathie co»-p!pfiUûs-;u.nte et d< bon, voisinage, nous ont fourni si o)>li;;ca*!iLmcn« une as io'tauce et un entr'aide si hautement ap-pr ciés, qu'il convient de leur en t'anoiguer quel que reconnaissance- . . Où en serion.si.nous sans leur g^néreu.?® mv tiaiive et leur bonne volonté à- assurer notre ravitaillement ï Dès lors, il peut paraîtra ttrange à tout le moi:i0 que certains de no3 compa^ria to^. fixes à l'-traugir chercJient par tous le* moyens «ï brouiller les bonnes r^aMor.s que nous entretenons avec eux et s'eservuent & nous ïnour dos lo3 populations d'outro-M<wrdijk. La. presse n ©.-landaise sait d'un ail aUentil cette propagande indé licate et s ea montre trèfl offusqu e. Lo < Nieuwo Courant >, de La ITaye y a consacré ces jours derniers un article politique très ro.iuu.quô. Ce journal, qi«4 a vulblen a * des accoinlanr»s3 avc>'î les Sphèreo gjouvernemen-taJee, a fu iigé en termes s .vèrrs les niem es an, nexionni:-to* do quelque. 8 écrivains belles qui, non contents d'agrandir le teni'-oire du royaumt en y englobant 1 o; ciave que forme la Flandre KÔ'ilandajîo — ce qui au besoin pourrait Se j e ti'i"r moyonnarJ compensation. ftquitablo — Songe;-t encore à Annexer los îles de Walchercn, le bud-Bevi'Lind, le Brabont septentrional et le Lim bourg lu 1 landais. — Pour justifier cette soit d'annexion, dit le < Nieuv/e Courant > ils invoquent des faits bis. tori 1 ues, présens- s do façon telle qu'ils ('evi c-no !t ùshoncr; pour la Ila'lande tout ©n rrCan pour la lielgiquo, un semblant do droit qui l'an toriser..:' h n >us arracher ces pT.o*/ii","Cs. Cette pr tenlion est fondée sur lo fait qu au moiî d'ao'i 1881 le roi U«'illauine 1er aurait intom-postive xrumt ri • malgrû sa pai^oio engajs e, viol • 1 ap. in,Btic'ft conclu, (.'etto assci-tion e t en ccirt'jradic-lion forfWSUé avec les faits. 1^ o.poîd 1er ftvail 1 f provenu régrJièremCiit par l'uitunatuïn du roi GHiiDatane. ultïrrjfttmn envoyé le 12 juillet 1831 ainsi qv.e î oniS démontré à suffisance nos his-* toriona militaire?. La nouvelle présentation des événement est faite dans un esprit pai-tial, Sus. pe t • t trompuur, ^t il est du devoir de tou& L;tJ Beigo-: f-t do tous les Hollandais, qui déairenl voir régner uno bonne e- fruotuousa entoate entre dos deux pays, de répudier ces élucisbritions. > 11 semblora à tous I03 esprits r fl onis, qnela situation polMq-uo en Eurc<[ © est, eu (Xi ffiezment. sufoà«unnie 2 compliqué», pour que les petits Belges ne l'embrouillent pas davanUigc, au rl3 qi«j cî'al!nmer uni nouveau foyer d'incendie. Dans la situa.ian tris délicate où nous allons nous tr juver, nous n'aurons pas frop du r^'coi^fort et do l'aide >'c ^>us ics a-'Uis qui nous restent et plus pùir.ticulà«cmont do la Hollande qui, à l'heure supu'dme. èei\a peut-être notre sauvegarde et notre ultime espoir. Et ce n o- t vraiment pas le momcBit, lorsqui'un hi\-®n terrible s'annonce et que la Belgique voit son raviLi.lieanoat dépendre ôj la bonne volont: des Hollandais à lui amener d Amnriejue les vivres qui éloignerez d'elle le sped.e de la famine, oe chercher noiso £1 un peuple tj^ui nous lut si obligeant en toutes circonstances. Les événements de Russie LA CHUTE DE RIGA JxmdrCs, 8 s eptembre : On mande de l'étrograd au ,, Morning Post; ' : — Le front i-usse est aussi ébranlé près de Dwinsk. Sous la pression dis Allemands, les Russes sont forcis di évacuer leurs positions près de Jakobstadt et de KrOuzbur^ .us^u à proximité de Dwinsk • ils commencent à se retirer vers le nord dians la dii-ccfcion de iïossifcten. ♦ * * Pétrograd, 8 septembre : M. KerônSki s est rendu à Pskcf, où sont cL'-à arrivés le gôn raiissime Kiornilof le général .Leschitzki, le général-lieutenant Parski et l'amiral Ronaasof, oomma/ndant ae la flotte de la Baltique. Un consdil de guérie a pris d'importantes mesures visant le front nord-ouest. Les aiimées voisines no pdraiseent pas ea danger immédiat. bien que l'on escompte un repli général du front. Le génêral-licut^iant Parski a étS roiové du Commandement de la Xllc armée. Le général- Wessojov/sôi, commandant de la lie armée, a été r-mpiacû par le général lxîmno-wski, et >e général Kiessel-;ewsfci, commandant de la Vie armtf^ a été relevé do son poste et remplacé par lo général Daailof. * * * Pétrograd, 8 septembre : Le ,,t\Uss!dja Volja" ôcr't : — La rceente défaite essuyée par l'armée russe sur le front septentrional est le coup le plus dur qui ait frappé la Russie depuis long temps j il a. été ressent plus profondement que la perche du front dans le sud-O't de la Galîcie. La chute de Riga est aussi grosse (je conséquences que la chute ae \ arsovio. La responsabilité n'en incombe pas aux soldats, qui ont été forcés d'évacuer leurs positions, mais uniquement aux oificiers. M. Kcrenski ot ses collègues n ayant pas été en mesure de préserver lo pays de cette catasilrophe, l'opinion publique devient de iour en jour plub hostile au gouvernement. * * ♦ Berne, S septembre : Du critique miUtairo du „Bund" • — S' l'on tient compte <lu point de TuP politique et de 1 ensemble de la situation militaire, 1 attaque des Allemands contre 11 a 1KIS réserve faite des informa- tions ultérieures au su;et du développement des opérations — le caractère d'une grand© offensive dirigée contre Pv't^ogirad; elle doit évro considvr e comme la deuxième phase d'une contre-offensive à laquelle les Allemands ont <-té pQjvo<iués par l'offensive [jrx»e en juillet dernier par. les lius3^. Lp premier coup a été porté près de ttloczow jusqu'au Zbrucz; le deuxième coup a été frappé près d'Uxkud et s'est développe jusqu'au delà de 1 Aa, le ttroisiènio et 1-quairiôme eoup essaieront d att^iaidie d'autres points vitaux du front. Comme ils 1^ déclarent eux-mêmes aujourd'hui, tes Allemands n'ont pas 1 intention d entreti,rendre une marche en avant contre Pétrogrod ou d'avancer contre les lignes fortifiées eta-bliûs sur le iac de Poipus, ce qui laisser raiti sur .eur flanc de fortes masses russes qui, quoique disloquées, ne peuvent pas 4re d 'dai^ncctà. 11 semble que Ksj Allemands cherchent simplement a occuper une ligne qui leur garantisse la possession de liiga et de sa baie. Colo de la ville e^t assurée des aujourd hui, étant donne que le général ilutier a forcé la boucle de 1 Aa; quant à la posses.siGn de la Uue, elle dépend de la prise de la ligne l'ornau-Wais. ou l'ernau-Woimar-VVenden. La tâcha de conquérir les lies siim-e a l'eutrée do la ba e est réservée à la flotte- allemande." Pétrograd, 8 se^.temoro : Le geunriUissiine xvoinilof adresso l'ordre du jour suivant à 1 armée : — Le commandant de la Xle arme* m'ayant mandé que lurs de i évacuaiion de Parno^ol des soidutS de cei.e armoe om volé, "vio:é des feiumes et des euf.mtii ei assommé de paisioles haoitauis, j'ai donne i ordre de faire rus il 1er ce-» vauriens saus jugwiien-t. Lu etsecution ce cet orda'e, les oojiiinandanis speoiaioiueuit désignes a cei effet ont lait i'uSJiller qm.t4.orze de ces bon- ' uits sur les lieax mêmes de leurs on'ime». Je poito le fait à la oounaissanco des armées placées sous mou commaaKiement. J ajoute que j ai donne l'ordre de f usalloi sans juge.neat tout solaut convaincu de vol, de viol, de meuria:e ou qui refuserait de se battre à cette heure où lexisWai^e de la patrie, de la liberté et de la révoluti.ru est 1 enjeu de la bataille. Je ne recuiei-aJ ; devant aucune mesure de rigueur puur sauver la patrie, que met en péril 1 attitude : indigne des tr ai Lies et des lâches. Cet ordre du j iuir sera lu dans boutes les compagnies.''* * Paris, 8 septembre : JLiu „JournaP : — Jusqu'à prisant, le gouvernement r s s n'a pas fait le moindre. effort pour reconstituer l armée et éviter une catastrophe éco nomique. A cet ftgard, les derniers év ne. monts s oint tristement éloqu'eniS. La r v..lt( menace eu Finlande les commune:ti ns .e l'armée, tandds que son flanc est dio mver par lo fait que la flotte est enti renient aux mains des re jelles. Par surcroît, 1 hiver os aux portes et peu't paralyser com. l-temen tout le système de ravitailleme .t du pa^.s, Tout nouvel tehee sur le front à l'Est i sa répoi-cas-^ion jusque sur le th^âc.re d< guerre occkienraJ. Quant au moral ou Rus sie, on peut s'en foire facilement unie 'd < si l'on se remémore la longue s rie de dé cejjti ms qui accablcat la population." Du „Petit Parisien" : t — Des discours ne suffisent plus en Tvi.s sie. Il est grand totnps que l'on songe sé rieusement à assainir ia siùuation." * * * Pétrograd, 7 septembre : Il a 113 donné lecture, au procès de Sou-khomlmof, do deux lettre3 du prince An-" ûronikol, (Lans l'une desqueles, datée du 27 septembre, sans indication de imllosime, et adressée à la Tsarine, il est dit : — Soukhomlincf est victime do son a.mour pour sa femme : c est elle qui, dépensant des sommes folles en toiiKt es et en frais de voyage à l'étranger, a force son mari à trouver 103 ressources nécessaires pour faire face à ses dépenses. Ce fidè.e sujet de l'Empereur a vendu sa conscience et s'est fiait esclave pour satisfaire leto caprices de celle qu-'il aime. Son traitement de ministre ne suffisant pas à sa femmo, qui dépense '30,000 roui les par an, il a chorchê les moyeis d'augmenter ses revenus : sa conscience est devenue de plus en plus élastique et il n'a pas d'îdaigne d'accepter des pocs-de.vin de» fournisseurs de 1 armée." * * * Francfort-sur-lo-Mein, 8 septembre On mande de La Haye à la „ jupette de Frarcfcrf : — A New-Yoï'k, le cours du ruu:<le pour paiements télégraphiques est tombé à 17.12 t]ti n;a jamais été atteint. La Conférence de Stockholm Christiania, 8 septembre : Ilior, la délégation des scoialistes russes, venant do Londres et retournant ea Russie, est arrivée à Bergen. Un de ses membres, M. Russanof, journaliste, a déclaré, dit le ,, Bernois Aftonbladet ', que le point prin-enpal en litige à la Conférene do Londres a été celui de savoir s il convenait d ento-miT des pourparlers de paix avec l'ennemi avant l'évacuation des territoires occupés. Une motion présentée dans ee sens par la délégation belge a été rejette, ce qui doit être considéré comme un accroissement du désir de paix qui existe dans les pays de l'Entente. Les socialistes français surtout travaillent en faveur de la Conférence de Stookln.lm, et ils obtiendront gain de cause, dit M. Russanof, quoique les gouvernements menacent de refuser les passeports. DÉPÊCHES DIVERSES Berlin, 8 sQptcmbrq ; ^ Le chancelier de l'Empire a oonvoqué la Commission parlementaire spécial© pour iundi prochain, à 4 heures de 1 après-midi. 11 est pro'jable qu au cours de c.it>e séance le texte do la réponse à la note du Pape sera arr t^. Ce.te réponse pourrait donc être envoyée à U'ef délai. ♦ * Paris, 8 septembre : M. Dubost, président du Sénat, et M. Des-•ïhanel, président de ia Chambre, sont at-iendus aujourd hui samedi ou dimanche matin au plus tard à Paris. Dans ce3 conditions, M. Ribot. pourrait déjà commencer dimanche après-midi ses négociations pour la constitution do son nouveau Cabinet. L'„Echo de Paris ' reste d'avis que lj ministère sera profondément modifié et que les socialistes y auront une représentation plus importante. D'autre paît, le ,,Figaro" et 1',,nomme ! enchaîné' ' croient sivo:r que M. Viviani no iera plus partie de la nouvelle combinaison. _ * • Paris, 8 seprembre : Du ,, Figaro"' : " Le Cabinet sera constitué m-udi. AIM. Pain-levé (g'ueircf, .Chaunet (marine) t Thomas (munitions), Clementel (commerce) elti Steeg (intérieur) feraient j>artie de la nouvelle •comLiuaison. * * Paris, 8 septembre : On mande de Brest au ,,Matin" : —-Vu la mauvaise qualité du charbon mis à sa disposition, la Société bircsto.se d électricité a dû suspendre son exploitation. La circulation des tramways est totalement arrêtée. Les usines utilisant la force motrice électrique sont paralysées; les théâtres et los ciné.uas sont formés et- l'ecluirage public fortement réduit. * w Turin, 7 septembre : Le correspondiant à- Rome de la ,,Stampa'' d^lare que ia situation de M. Caaepa, ministre de l'alimemation, devient de plus on plus difficile. Avant Ici réouverture de la Chambre^, une Conférence do la Quadruple-En tente, à laquelle prendront part des personnalités militaires et M. Soninuo, so réunira. * * * Rome, 8 sapfembre : Reunis en séance commune, les radicaux, les ivxorm.sîes socialistes, lj.s nationaii^ies et- les républicains oi:t voOé une résolution ckclarant que la politique inîêrieurc de M. Urlando n est pas en rapport avec les ne-ces iites de Aa guerr-. Le ministre doit é-ti-e remplacé par un homme nouveau qui ait 1a l'orce de volonté indispensable en ce mo-muat.♦ * Cologne, S septeniuro : On mande de la frontière italienne à la „0azeite de Cologne ' : — Malgré La cenLmre rigoureuse, les informations dé source italienne constatent que .e mouvement républicain fait ue grande propres en Italie. Les événements sur\oau£ à Tunn et plus r ce.nmoui encore a sont considéras comme c.ctrômeme.it; gravis. ils sont d ordre pol tique* l^i ' ate pour e maintien ou lo départ de M. Orlanti-o, nu-nisire de l'intérieur, continue aveo plésion, et la^situation inttiieure du pays est me naçante. Le champ de babille en Fiandre n De Bix.schote, une petite oasis qui comptait 000 habitants ci 200 maisons, il m , reste rien debout. A un kilomètre de la. au croisement des routes de Langemnrck e» ï de l'ilsen, un pâté de maisons entoure li cabaret ,,.Kort£ikoer", dont les Franya s ai rendirent maîtres après un combat sanglant £n suivant la gî*ande chauss e Dixmude i ï"pi-es, on arrive, après une demi heure d:; marche, à {Steenstraete, un hom-au de Zuyd schote, qui eut 1 honneur de tant de citations. Depuis avril 1915, où les Allemands jst.V rent leurs prêmi.res bombes- gazeuses ei , réussirent à jjasser le canal, le hameau est abandonné. Plus au sud, se trouve H et Sas. , autre hameau avec sa belle «"cluse de qua-: rante mvtres do longueur sur le canal (k . l'Yperl-.e. i-es travaux de l'écluse ranon , tent aux années loV-Vl 6-14, et consàtu .îoùit à cette époque un chef d'oeuvre de l'arj hydraulique.Du boiu village de Boesinghe (2,3(X) ha-l>itantS), il n'est resté que des rui es. L'"ad mirablo flèche de 1 église, datant du XII'.e siècle, s'est écroul e, et les obus ont tellement fait rage contre le vieux temple qu'on passerait avec des charrettes à travers les ouvertures de la ner. De Boe^inghe, la route vous conduit a pilken, encore un hameau, otu, sur une hauteur, s'élève le moulin historique et ta grande croix, dlerrur^ laquelle on aperçoi: Langemarck, le grand village flamand ou les Anglais n'ont plus trouvé que des ruines fumantes. Des onze ceots maisons, an v^ux château, de l'église datant de 1620, il ne rosito pas pierre sur pierre. Une première bataille s'est livrée à Lnngemarok 1^ il novembre 1014, et depuis elles flots d-sang ont coulé pour la possession do ce cimetière. Saint-Julien, le hameau qui en dépend, h« vaut guère mieux, do môme qu'un autre hameau, Ilot Wielt.Tb, dont la position, stratégique au croisement des routes Ypres-Poeloapol]e-Roulers, provoqua des rencon. treiS sanglantes et où les Anglais n'avan. oèrent que sur des monceaux do caGavres.-A îrnrtir de cet endroit, le sol s'éjîsve poux aboutir à un mamelon assez étendu, où so situent les agglomérations aux noms tragiques : Frezenf;)erg, Verloren Iloek, Westhoeàc et Hooge. La batail'e fut parii-culièroment- sanglante à Westhoek, où les Allemands avaient cons-truit des. blockhauses s- liidement fortifiés qui disparurent dans la rafale- La chaussée de Menint-Ypres monte enc-o-e pour atteindre la hauteur dite de ,,'/.and-Iferg", et traverse le hameau II et llooge, où pointait jadis le beau château d!u b>ron D0 Vinck, entouré d'un parc superbe. Ei'ici, la vue embrasse tous les alentours, depuis Zillebeke jusqu'à Ypres. A gauche, se pr >-ile l endTr.it pittoresque dénommée, la chau'5-s'e en ©roix, où sa croisent la grande route et la digue, la ligne du tram vers Menin passant au-dessus die La voie ferrée, qui conduit à Roulers. A l'ouest do la colline 60, se drrs-iem les délrris du moulin brûlé, et à l'est, le ' ois et le chfiteau de Reventhage. où Anglais et Allemands se dis:putfânt chaque pouce dm tcarain. Nous voilà arriv's h l'endroit historique, où devant les f -rocs de la nature s'arriérent les travaux de creusement- du canal d'Ypres à Comines. La science de l'ingénieur a dû s'avouer vaincue devant le problème à r'tsoudre. I^e ov nal cieusé en tunnel, aussi bien que les travaux exécutés fi, ciel ouvert, se sont cf. fondras clans ce sol marécageux, qui depuis ■les siècles exhale des miasmes morsi-ique». anémiant les populations dont l'as-peot so' f freteux leur a valu 'e sobriquet bien connu: la „Mort d^Ypres" qui passe. Les Allemands ont utilisé les oliantiers abandonnés pour y e-: 'enter ^es travaux de défense et le château de M. Mathieu d'Ar-ment.ières, situé au mihne endroit, a été converti en cisemates Windées, que protège un bois touffu. A deux kilomètres plus loin, se dresse sur une hauteur le village de Hollobeke, nui possède une remarquable église got?îi-que- Après avoir traversé les bois épais oui l'entourent, on arrive, au sud, à Oost-taverne, et à l'ouest, à Saint-Eloi, le point culminant qui forme un véritable boulevard protégeant la viîlo d'Ypres. Nous nous trouvons ici sur la frontière Linguistique. Déjà à Houthem, ]a population parle français, de même qu'à Comines et à V/arneton. Cette dernière peti-Le ville po'ssàde une très vieille église qu'enrichissent des stal'cs super!-es, couvres do nos maîtres-sculpteurs du moyen Age. Au sud-ouest s'élèvo La Basseville, sur la Lys, qu'entourent Saint-Y von et l'iooï-steert, los denx damiers villages formant les limites du ch.amp do batail!e en Flandre, avant dé passer la frontière .française. COMMUNlQUÉS OFFICIELS Comraumqaés des Puissances Ceatraies. Berlin, 9 septeml^e. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feid-marechal prince héritier Iîupprecht de Bavière : Eu Flandre, lo feu (le l'artillerie a été plus violent sur la côte et depuis le bois de Houthuist jusqu à li route Ypres-M^nin. Au nord est ue Saint-julien, les Anglais ont, prononcé d'énergiques attaques après un feu roulant; ils ont été repoussa sur toute la ligue. Au sud du canal do l^a Basseo et sur les deux rives de la Soarpe, une forte action d artillerie a aussi préparé la vo.e à de vigoureuses opérations de recon. naissance anglaises qui n'ont donne aucun çésuliat à 1 ennemi. Au nord de Saint-Quentin, près de Gri-court et de Vilievet.. des combats se sont engag s ce matin. Arm.es du prince héritier allemand : En Champagne, dos bataiLous français ont pris lof.ensivo à lot de la route Somme-Py-Souain; ils ont été repouss 's par nos coutie-attaques. Devant Verdun, sur la rive orientale de la Meuse,, de violents combat» se sont li-vr s pendiint Ja. journée. Les premiers vagues d assaut françaises, af'aquant au matin entre le bois des Fosses et J^e/.onvaox, se .vont ecroui-es sous lo feu de celles de nos troupes qui défendaient ru,s tranchées. Favoris es par io broui lard, les réserves françaises ont réussi, au cours d'un nouvel assaut, à gagner du terrain dans le bois de Chaume et vers Ornes, village qui, aux dires d uu officier français fait prisonnier, formait l objectiï de l'attaque ennemie. A "cet- endroit, les Français so sont heurtés à i énergique contre-attaque de nos r serves, qui les ont refoulés vers le sud- Le soir, une nouvel.e attaque de nos troupes de combat a complété le succès de nos armes. Par un combat acharné, nous avons généralement refoulé 1 ennemi dans 6e.s positions de départ. Les Français ont conservé de petits gai ni» de terrain dans la partie mé-ridiionaie du bois do Chaume et sur la cr-'le y attenant à L'est Nous avons fait pms do 300 prisjnniei-s, appartenant à trois d.v'sions françaises qui ont subi de très sanglantes pertes évaluées i>ar le» soldats restes entre nos mains, jusqu'à 60 p. c. des effectifs. Notre infanterie s'est admiro-; hlement battue et l'action de notre artilie-: r o a !.té des plus ei'ficacj. Nos aviateurs attachas a 1 infanterie ont rendu do précieux services. Théâtre do la guerre à l'Est. Front du teld-maréchal pr.inca Léopold de Bavière : Entie la Baltique et la D-wina, sur pl'J-s:-eijrs points, nos avant-gardes ont reionl'-tes troupes do couvertnie russes sur l^s uouvelles positions que l'ennemi établit. Front du général-© )lonel ai-chiduc JosO))li : Au sud au Pru-ili, violent feu de diver-• s: on et escarmouches entre avani-pcAStes. Dar.s- la val. e de 1 Oitoz^ le fou de 1 artillerie esc devenu pius intense. Franc miction ion. A u sud du lac d OcUrida, de^ attaques russes o;:t été repousses. A l'ouest du lac-do Malik, les troupes '.'ranjaisas ont- occupé quelqu-'s localiiés sur la rive setplentriona-ie du secteur de Devoli. ♦ * * Berlin, 9 septembre. — Oft'ieiel d'hier so;r : En Flandre, canonnades d'intensité va-riab-c. Sur le -font nord-est de Verdun, 1 s Français om échoué dans leur attaque ["-r>.» au bois des Fosses et au nor^uesfc do BQaumont. Du cjté du bris de Cha-nme, où l ennemi a gagné du terrain, on coaanue à se battre. Dans 1 Est, rien d'essentiel. * ^ Berlin, 8 septembre. — Oificiel : En août connue eu juillet, l'ennemi a Gii-rigé neuf attaques aériennes contre des ré. gions situées à l'intérieur de l'Allemagne, mais environ 130 bomles seulement ont 'ti lancées, couvre t>50 en ;uillei. De ces attaques, cinq ont été tiirig. es contre la région iiidostriailo lorraine-luxembourgeoise et quatre contre des villes ouvertes. Francfort-sur-ie-Mein et Fribourg-an-Brisgau ont été attaquées chacune deux fois. Les résultats des atta/jucs sur la région industrielle pré-cit e n'ont pas eu la moindre importance, ot les installations prot gées n'ont- pas etè sérieusemeui touchrcs. Tandis que los at:a-qites contre la région industrielle n ont jxis fait de victimes, les jets de bombes sur des viliess ouvertes ont tué quatre personnes et en ont- blessé quinze, dont quelques «lues très légèrement. Trois des appareils qui ont pris part à ces attaques ont été descendus par nos avions do chasse. V * * Berlin, 8 septembre. — Officiel : Un de nos sous-marins, commandé par le capitaine-lieutenant Meuse, a coulé lcJ navires, représentant un jaugeage total de 53,500 tonnes. Dans lo nombre, il y avait 6 vapeurs armes et 3 voiliers armés. Le, cargaisons coulées comprenaient, outre autres : 1S',650 tonnes de charbon, 15,000 tonnes de denrées alimentaires, 11,890 ton. nos de minerai de f> r, 2,5oO tonnea de froment, 2,500 tonnes de colis divers, 21,760 tonnes de bois dur, 208 tonnes d entrait de boie de teinture, 1,400 tonues de sou;re, ;;,^00 tonnes de fil cïo fer barbelé, 13 locomotives, ainsi que les colis postaux destinés au quartier général canadien eu France. En outife, 6 canons ont (tà captures.♦ * * Sofia, 8 sopfcsmbro — Officiel : Sur le front macédonien, vivo canonnade sur le rivage occidental du lac do Pre&pa. Une attaque ennemie a <'t0 repouSsée par uotjo feu. A l'oue t de Bitolia, dsoix tartes patrouilles ennemies ont été chassées par notre l'eu. Entre lo Vardar et le Lie do Doiran. violent combat d'artillerie continue pendant la nuit avec grand acharn'A. ment à l'est cie Jlatschulcovo, au sud de Doiran et près du village d'Osman Ko-mila. Au sud de SCrès, une compagnie d'infanterie anglaise et un escadron de cavalerie ont été dispersés j>ar \Q feu de nos avant-postes. Sur le front roumain, Tulcea est violcm-i ment canonnée par Fenneaii; près d;Isac-cea, grande activité d'artillerie- Bciili\ 8 septembre. — G{fici?u*! : _ En Flandre, lo 7 ssiitemUro, an <'^>ais bro\nl-larvl couvrait le cba?.vj> d'entonnoir3 Liboi^ par le.; oliU3. Jj S Angîais n'ont gaire fait pre :ve d'aetivUé. Non seulement le temps couvert mais encorfî li gravo dépnB5v>iom physique et morale — co'-.s'qu&noe de l'Xîbcc <!e loi?r i-taque du 6 scp.ternlxro — ont purulyS-i leu-r élan. Les por. tes subies par les Anglais an cours «le cetti attaque Bout encore beaucoup! plus lourvks que n,oua nP l'avions esKâmé toMt d'aboreï. Devait Ftco' e beijr, les lignes d'i&saut anglaises avaient ( t iirimobilisées devant los oKstaclps alleraands ; sois la ptrolcetion de la nui|'.r elleja oivt fouie-jpgnt pu tenter de regagner leurs t.anchi'cs ©n rampant. En avant dea positions anglaisai, detr-îioi-e elles et entre elbes, les Cïiftnxya viS'entom-;ioir3 sont remplis de bL'Svô eiuienns, dont l&i ;i]>]>el3 au secoujs et les plainte» Uorribks seo> ffc -îi'^nt jusque dans nco po^itioJis. Toute la nuit, les Anglais oniti cherché a ramasser leurs blea-s's et infirmiers ailemands ouî piarticipé au sattvotago. Trois officiers e'- 30 hommes valides o^ut » t '1 i an.en s dans les li,gnc3 allomaïKlea. Près du boi3 de .Uouthoulst et de SainitJuiicJi, ia ca-norwmde n'est devonaio plus violante que l'après-midi. Près et au nord de Fr-ce onberg, les Au-■ 1 i.9 continuent i reçutillu- leurs blet»». Le hoir et la nuit, le fou ce 1 artillerie anglaise a'est plus parveuu à atteindre sa violence des jours pr-c'dents. lies Anglais oxU tent-S, il eet vrai, plusieurs attaques de i-econn.:iScUiac© dor;t l'une a Hé prcr-ioncôe à 11 h. 20 du s^ir, au auiLest de I-angemarck, par une p^Uro.'.i le forie d'environ 200 l:omuie3. Toutes les terctatives faiie^ pur l'ennemi pour tàtfir no» lignes ont fcbouû partii-ïUemaat sous notre Ceu. patrtielle^aent au o. ;:r3 de corps à corps. En Artois, sut l'Aisne cl ea Chamisigne. les op-rations oiit ét'1 moine actives. Par contre, devant Yerdlun, une nouvello attaque françat-e a ôt'i d't'daachôe. Par un temps couvert, lo feu de l'artillerie française est devenu plu-J violent sur la rivo oriontaie de la Meuse. Dans le couraut de la journ' e il tst tievtmu plusieurs (ois très i: surtout onù-e iicaumont et la hauteur de la Oroôx do Vaux. X/ariiHerie h-an-çatee n a coutoloia pas réussi réduire l'artillerie c.ll> mac;i« a'i silence ; an contraire, nos batteries ont conîinud froo.iHeu^f-nent à combattre les bat-t *ri03 franr/viseS; A diîf re::.es rep.riicfl, des tran-ch'e3 occup es et t'es concentrations de troupes Gunarr.io3 ont évs prises sous ncûre feu eves. tructeur. Sans que l'ennemi ait réussi à taire taire, môme mou : ;:t:-ni ?nout, le feu de l'artillerie ::i'lemande, l'iuîantcrie français a > ti torche de commencer sein attaque à 8 heures du soir £n-tro Samogncux et la route BeaumonWaelkerauvillo, 1'î:5>,iut ennemi se a ®n majoJ/e partie tcroulé .S'jM le feu de bariage de notre arUllorie et sou9 10 feu . e nos mitraLlleuses. Los troupes qui, sur- Io terrain ck'ci:iquetc,- ont rai^si à aueindre ) s vositioibs ailemandcs ont ét' *repouss.'-e3 dune manière sangla,nu» par de^ corps à corps. Des r serves allemandes ont poursuivi los Français ijni o daient et ont aoôanti plusieurs Compagnies çnxemics. Les ranes survivants om i|j faits prisonniers.A Toi e t de la hauteur 3M, les Fraisais sont ii:;rveni.s .i se fi or dans un entonnoir, qui a t - nettoyé dans le courant de la n^iifc. N'tJgr^ Îe3 fo tc/3 pertes qu'iLs ont subies au cours de leur aitoquo du soir, les Français ont pro».tono6 uikCnouve.lo attaque le 8 septenibj-o à 6 heures du r.ï.-a.a ( sur i« frant Be^iinnonît-Bezonvaux, La bataille d'infanterie continue encore. ■* * * Berlia 8 .-eptembre. — Officieux : Lo butia tombé entre nos mains au cours du grand succès que nous avons -remporté dans le .■jeteur de Riga augmento sans cesse. Des trou. H s i-uas©\ qui so sont vues couper la retraite, .sh> tieniKT.t encore dans l'a vastes for-'is et dams ;cs mar cages. Si Je nombre de nos prisonniers, rompu r : ;Y notre gain stratégique, parait pru;.ox ùonn Uement peu i'ilev«, les liuss<s doivent oeré-su!tat au f:.it qu'ils ont tout abandonné sur. le f.onoin: Los arm'es ennemies ' Sant eu dissolution coiuj l(';te, h-s rout .-s par 1 s juolîes f-Ucs ont ef-fcc-iuô l«ur rotra:î_-, surtout la grande chauss e ItigaAVcn 'ot, sont lit! 'ralcynent jonchves d i-nmen-•-C3 quanti L s de V ii iculod î-enversop et embour-b> s, d aa:omci!>;!cs blindées et de charriots. Des cadavi-es do chevaux, d s armes, des obje:s d quipemrait de tout genre gi^:r-t paT mas-es Sur les chemins et les s.viiiers qui traversent les ma», r- c-'-'.o . Les fol-, ts sont encore bondées de ua-t-'riel. I colonnes de ravitaillement et du train, des d puis, des rails et des parcs du génie sont p;a::b'â entra nos mains. Les Russes ont aban--ioiMié des ma.sjcs de munirions qu'ils n'ont pe* eu lo temps de faire sauter. Nous nou3 sommea empar a eu. oufre, de mille autres objets r, ili. •aircj do tout geare, entre autre- de nembrou. es c^sines de campagne. A Kiga, un g-anj parc do pi->»!•:• ters, oompk t .-.menf intact, est tc^iibé e--fre ncs mai: s. Le nomî-ro des canons 0;iptur«s ec-t aussi beaucoup plus important que nous ne ! avions tout d'abord estimé. A Dunamunde, un seul r\-riaient s'est emparé de M) canons pour, la ; p.irt de gros calibre», à savoir : 9 canons do mm.,9 canons ce 100 mm., 10 e,;nons d« 1%) Dïm., 2 canons <',o 20D mm.. 2 canons de 210 :om., 4 canons de 303 mm. et -4 canons de -3J0 mm. A I\iga, la vie a repris son train ordinaire, saut que le-.t;-. e dis Allemamls continue û eu. i..oi.o..a-v.acx Jes habitants. Le nvfire esprit anim® ne» troupes qui, de-ruis les c'..q',h jusqu'aux sLn_ î-.-.i» soh.ats ynt intimement conviiincirs de leur -!•;>•.ri' r.lI> fiXlueaico morale de la conquête de i a e-t presque plus graude encore cvuo len av.::it:igea maf riels et teratégiquos que nôiis en i ('virons Communiqué» dss années alîiées Paris, 8 sopierubre Officied ôto S h. : Au cours Us la uait, divers con;« dô vu" m teiiCs ^r l'îiineini dans la rC'gioa do terny, au noi-d île Courcy, à l'est ùa iieiuis et O'i Lorrain© or.t épUoué sous r.os l'&Kx. - ''' '■ > nous avous réussi (ïcs î/icux- :;iO".s ^ dans les li^ii&s ctuicmic^ vers l'ôuino do pjiovrigîiy et au nord de la «;,te SCI (r; ;'û droite de la Meuse^. Noue avons lair-«s prisoiraiers. La luitto d'artillerie s est maintenue Tio-lente sur I0.3 1 l'-'-ux rivœ de la Mause. Grande activité cto patrouilles le long du ruisseau do Forges et dans Ja région cl' Avo court. Nuit ealmo partout ailleurs. + * Paris, 8 septembre. — Officiel de 11 heures : En Champagne, à l'est la route Sainfc-niiaire à Saint-Souplet, nos détachements ont p^iVt''o dans une tranchée ennemie, dd. t. uit de nombreux abi'is et ramené tin ma- et une Vingtaine de prisonniers, dont trois officiers. Sur la rive droite de la Meuse, nos troupes ont attaqué ce matin les lignes enne-taies sur un front de 2 % kilomètres dans la secteur bois des Fosses-bois. des Cau-rières. L'opération a pariau^iment rc-nssi, en dépit do la résistance acharnée de l'en-a«mi. Nous avons élargi nos positions au nord du bois des Fosses, conquis le bois Le Chaume en entier et enlevé la ligne de* crîfc-s qui domine le bois des Caurières. chiffre des prisonniers que nous avons f, ils iT passe 500, dont 15 officiers. La lutta d'artillerie s'est maintenue at&&z vive &ur ia rive gauahe de la Meuse Partout ailleurs, activité des dieux artl-leries.Par:s, 7 septembre —» Officiel désarmée • d'Orient : Sur la S t couina, rencontre de patrouilles. Dans la région de Doiran et vers Karisi-f\anci (6 kilomètres au sud de Guergued), lutte assez violente de part et d'autre. Entre les Iaos de Presba et df Oohridla, la lutte se poursuit pour la possession des élément» de tranchées russes où les Bulgares ont réussi à prendre pied dans la journée <3U 5. ♦ * Londres, 7 septembre. — Officiel : La nuit dernière, un de nos détachements a attaqué un poste ennemi établi près de Quéant et s'est emparé d'une mitrailleuse. Près de I-ens et au nord d'Aïunentières, des coups de main allemands ont été nettement repousses. L'ennemi a prononcé une forte contre-attaque contre la position que nous avons conquise hier soir au cours de l'attaque partielle dôjti signalée et exécutée au nom de Freeaenberg. Noa détachements ont été forcés dé se repïiier suit notre ligne principale.I^a nuit, l'artillerie allemande a été active près de Lena et sur la route Ypres-Menin.Sur le front de Lens, nous avons légère ment avancé noire ligne d'avanvpone^ près d'Avion et à l'e;b du lieu d;t ùo ,,Leau-vetteL arii.lerie ennemie a été peu active dan» la journée, sauf près de La BasseviLe, ainsi qu'à Test et au nurd de Messines. Par yuite du mauvais temps, l.s aviateurs n'ont plus ét} aussi actifs aujaur-d hui qno durant les dernières qu:irantô-iiuis iieur-ec. Toutefois, nos lanceurs de boiai,>cs ont exécuté un certain nombre de raàdï.- et lancé plus d une centaine de bombes c=ur divers buts. Deux avions et un ba.l.jn eu#-,i-:'s ennemie ont et • descendus j deux antt es appareil ajiemando, avaries, ont été l'orfi^i à atterrir. Un de nos avions n est pas rentr-'1. * * * Home, 8 septembre. — Officiel : Hier, au noi-d-est de Gorz, nous a. uas conùnufd a exercer une pression éneici]ue sur les lignes ennemies en les te .unt, ainsi que la région située à l'arrime, s jus un violent l'eu de barrage. Sur le Karst-, duels d artillerie. Dans la valié-e ue Conc-ei, a, l'ouest de Garde, des attaques enuemies diiigue^> tre deux d© nos postes avancés ont été te-pouss.es.* * CV ' Pétrogradi, 7 septdinbre. — Officiel : Sur le front à l'ouest, dans la tàrecUoo, de lliga, dans ia région de Segewokii, en-» gugQa-ents entre nos arrière-gïtr-ies et les avant^gardes de la cavalerie ennemie. Sur ie roite du front, il n'y a rien tl important à signaler, à 1 exception do fusillades. La nuit du 0 septembre, nos aviateurs-ont attaqué la gare do Baraiiowitsoiii, s,;r laquelle ils ont lancé environ 8 pouds d'explosifs.Dans 1a région de Miadziol, notre arul-lerie a descendu un avion ennemi, qui est. tombé dans nos lignes près du viLage uo Bogary. Les aviateurs allemands ont été faits prisonniers. Le 6 septembre au soir, une escadrille aérienne eimemîe a lancé des bombes dans les environs de la gare de Zamirie. Dans la Baltique, depuis le août jusqu'au 5 septembre, l'ennemi a déployé une grande activité dons les e-tux de la l>aie ue Kiga. Des zeppelins ont fait leur apparition au sud de Pernau et ont lancé sans* résultat quelques bombes près de Haijiascli. Lo '3 septembre, la nuit, des sows-inarma ennemis ont bombardé trois endruits situes sur la côte entre Buga et Pernau ; ils ont ianoé une quarantaine de projectiles. Près eu village de lCabdolû, une femme et une jeune fille ont été tuées et une autre femme blesseo. L'après-midi, un sous-marin al e-mand a attaqué un vapeur de transport* sur lequel il a tiré plus de vingt obus- Le navire, qui n'avait à Iwrd que des camouS; do 37 mm., a engagé le combat et a forcé le sous-marin à plonger et à se retirer., matelots russe* ont été blessés. Nos canonnières et nos torpilleurs sont restés jusqu'au dernier instant à D;iina« miiuxie et .se sont- éloignés en emmenant les naviies et tout le matériel flotant de; La forteresse et du potrt de Biga-. En dehors de plusieurs sous-marins, aucun navire ennemi n'a été découvert dans la baie de iiiga. Nos forces navales protègent la baie et sont prêtes à combattre 1 ennemi. Sur le front en Boumame, fusillades et rencontres Cutre patrouilles. Sur le Iront du Caucase, fusillades. La guerre sous-ïTsarma Paris, 8 septembre : Le vapeur ,,Natal" a été éperonné au large de Marseille par le vapeur ^Malgache" (Ilolstad, 1-1,444 tunnos). D'après lo. Petit Parisien", 31 matelots et io capi-, taine ont péri. A bord du ,,Natal'' se. trouvaient ue nombreuses troupes : rien n'est publié concernant les pertes qu'eues ont subies, mais ces pertes doivent avoir , ctâ assez sensibles, car le „Petit Parisien" ÇC^npare T accident n la terrible collision qui se produisit en 1003 entre les va-peurs ,,Insulaire'' et „Liban". ♦ ♦ * Amsterdam, 8 septenu.ro : Lo gouvernement britannique demande aux pôoheurs d'ïmuiden do mettre à la chaîne, pendant deux mois, 35 p. c. de leurs chaluiiers, ce qui représenterait ia proportion do poisson qae l'Anglebcrro s'est; réservée et q,ue la guerre ces soas-marms, ./empêche de reeovoir. Pendant- ces deutx-mais, l'Allemagne no recevrait pas plus ue 2,0iX) tonnes de poissons frais. .Le cnônmge serait indemnisé immédiatement eu petite [larlie par dos bons et en grande partie-seulement après la guerre. Les prieurs d'Ymuiden ne paraissent pas disposés à accepter cette proposition. * # # Rotterdam, 8 septembre : D'après le „Maasbod6'', le navire iussa „Droril'' (3,000 tonnes brut) a ét<^ coulé à 23 milles du Cap Nord. * * Londres, 8 septembre : On mande de Valparaiso au „Timcs" qu'un vapeur anglais a été forcé de décharger sa oargaison parce qu'il était armé» ISN J^îvïÈFiïGLUIï Washington, 8 septembre : La Chambre a volé à l'unanimité l'émission d'iun eanpTunt de guerre de 11 n»U-HanTs do dollars, dont lo ]>roduit serNira à fairo des avances aux Alliés dans la proportion d^'un. demi-rai'lîiard de dollar» par rno-s La situation en Grèce Londres, 8 septembro : On mande d'Athènes au ,,Daily Newsi" : — l-*s Italiens continuent à évacner l'Epire. Le commissaire du gouveraiement a demandé t l ;graphiquoment à AthiSnes l'envoi de policiers pour maintenir l'ordra dans la région évacuée. PETITES NOUVELLES L'N ARGUMENT INATTENDU. La Ghiainbre deê Conumines if ecutiit dcin'frm-; cieat la question do rau^'i®atalion te l'impôt eu* .'ea accroissements des Ikih'Iiccs dus à la guorro. Les d'-vfc»sei?rfl dt« armatoura ol/»teat qno c« projet serait la ruine doa armateur». M. Bonar Law a dit : — Je a'iiB posses^-ur dj'actions de quinze comnagnlo3 de ua\-,ig.i{ion i^wir ut» total do s llô livres sterling. J'aurnis é*6 heureux on temps de paix, si ces actions m'avais ro-pport^ 5 p. c-, ^oit 405 livres ; cllcy m'or.t rr.pp<irtâ 3,824 livre? sterling en 19'5 et 3.M7 en 10iô, et Cela ajjx^s paiement do l'impôt Bar k-g tu'ivé-fires de guerre. Dans une (Te ces compagnie8» ou ja possède potir 350 livrej sterii^ig- d'actions, on m'annonce que le prix dea uavûr-'-s -tant trop élevé pour . qu'elle r:elnV.e de nouveaux navires, on se prope^e tlo r 'partir le surpl a 'Ci 1>'«V fiees et ma quote-part s-ira do 1 000 li- -o5 ling. Et voilà, l'industrie qui crie qu'oilo «cr? "tûu^e. >

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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