La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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11 September 1917
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s.n. 1917, 11 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn70b0n/
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Mardi 11 Septembre I9I7 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : IO Centimes 4° Année. : N° 10Ï5 PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (septembre) . „ • « • * . lr. 2.65. demandes d'abonnement sont reçue* exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent fat adressées exclusivement aux bureaux de poste. milSiSTINTION ET RÉDACTION. 81, (ÏSontagne-aux-Horbos-Potagèros, Bruxelles* LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, tr. O.GO. — Réclames avant le$ antionces, ia ligne, Lr. 1.25. — Corps du journal, la 1 ne, lr. &.C0. — Faits divers, la ligne, fr. 3.75» — nécrologie, la ligne, lr. 2.50» — Coin des Eleveurt, la ligne, lr. t .00. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et AdrainistraîiôâTff'j; 1?,WS-m J03. MORESSÊE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,135° jour de guerre Le communiqué officiel français du 8 septembre au soir aunonce que 1 importante attaque exécutée le matin par les troupes françaises entre Beaumont ©t Bcjzonvauix, sur La rive, droite de la Meuse, leur a permis de gagner du terrain dans le bois dea Fosses, de s'emparer du bois de Chaume et do la ligue de crêtes qui domina le bois des Caurières. Le communiqué du grand éiat jnajor allemand du 9 septembre à midi confirme cette information, mais ajoute que la contre-attaque allemande déclanohée le eo.r a refoulé los Français dans leurs positons de dépari, ne leur laissant que do légers avantages dans la partie méridionale du bois .de Chaume et sur la Crète y amenant vers l'est. En somme, le résultat de , ces combats, que les deux parties s'accordent à qualifier d'acharnés, est 1e même que celui auquel nous sommes, liélas 1 habitués depuis de longs mois sur lo front à l'Ouest : quantité d'hommes mis hors de combat pour un résultat insignifiant. Rien de spécial à signaler sur les théâtres ce la guerre italien et russe. jbjfztjits nsj jpa.i2z iBerlin, 10 septembre : De M. Georges Bernhard, dans La ,,Gazette de Voss" : — Malgré toutes les dénégations, le bruit suivant lequel 1 Angleterre serait disposée à faire des offres de paix prend de plus en plus de consistance. A s'en rapporter à ces offres, l'Angleterre se désintéresse-ra-it complètement, dit-on, de U Hussie et, de certains Etais balkaniques. Ou constate Que les Anglais ont de plus en plus tendance à se séparer do la llussio. Ils disent ouvertement que la Russie n'a pas été à la hauteur des circonstances, et 1 on a de*> raisons de croire que le prégid!eint des Etats-Unis est du même avis. M. von J»eth- j mann-lloliweg, ancien chancelier de l'Empire, démonuuit certaines déclarations faites-par M. Gérard, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, a oonftrinA que ce dernier avait plusieurs fois affirmé que les J^tafrs-Uuis n'avaient jamais cil la pensee de faire de l'opposition à l'Allemagne au cas où eile voudrait faire Certaines annexions à l'Est. Quoi qu il en soit, las offres de paix que l'on prête à l'Angleterre l'intention de faire sont usio pireuve de sa faiblesse. Elles font avant tout la preuve de l'efficace pression exero.e par nos sous-marins. Elles signifient clairement et nettement que le peuple allemand doit conserver tous ses nerfs. Mais ceci n© doit pas nous empêcher de conserver également nos nerfs vis-à-vis de nos hommes d'Etat. L s'agit ici plus que jamais de tenir les yeux ouverts sur lo tapis vert, autour duquel se discuteront ces questions, si l'on s'y occupera d'y aggraver notre situation ou tout au contraire de met'lre tous nos avantages en relief. ■* # Zurich, 10 septembre : "Un correspondant bien informe de la ,,Nerue Zurcher Zeitung" apprend que dans les milieux compétents on est d'avis que la réponse do M. Wilson au Pjape pourrait fournir une base de discussion. Ce correspondant croit que la réponse des Alliés à la note du Pape pourra être elabo,-réo lors de la conférence qui sera convoquée à Londres ou à Paris en vue de reviser les buts de guerre arrêtés- en janvier dernier. La guerre sous-marine Hambourg, 10 septembre : Une information u.e bonne source adressée de La Haye aux ,,Hamburger Nach-richten'' assure qu'une réunion tenue sous la présidence de M. Ldoydl George, et à laquelle ont assistû plusieurs ministres, des déléguas du ministère du commerce et du département de la navigation, aansi que des directeurs dr'une quarantaine de maisons d armement et ae cdianfcier» navals anglais, a eu lieu le 15 août a Londres. On s'y est surtout occupé de la crise du tonnago. Alors que des informations officielles il résultait que, depuis.. le début de la guerre illimité des sous-marins jusqu'à la mi-août, 050 navires marchands britanniques seulement, jaugeant au total plus do 1 ,.600,000 tonnes, avaient été oouiés, il ressort des déclarations faites confidentiellement à cette reunion par les délégués du» gouvernement que, pendant ce îaps de temps, -1 millions du. tonnes de navires britanniques ont en réalite été perdus. M. Lloyd George a affirmé qu® l'Amirauté no cessait de faire les plus grands extorcs eu vue de rechercher et d'appliquer des moyens nouveaux et o.ficac&s pour faire face a la guerre dos sous-marins. Jusqu'à présent, a-t-il reconnu, ces moyens ne se sont pas encore trouvés. D'une communticatjion de M. Daniel, muiistre an*éricaini de la marine, il résultait que lo gouvernement de Washington avait promis une prime de 2 millions de dollars à l'inventeur qui do_ couvrirait un moyen vraiment caljicace de les combattre* A ce moment, a dit M. Lloyd George, M. Edison, qui travaillait avec cinquante ingénieurs dont quelques-uns m;a à sa disposition par l'Amirauté anglaise et d'autres par des chantiers américains, avait fait certaines découvertes mais on ne pouvait encore donner à leur"4 propos aucune indication précise. M. Lloyd George a déclaré qu'il avait confiance dans le génie humain et que le moyen tant cherché finirait sans doute par so découvrir, mais il n'a point caché que la situation s'aggravait de mois en mois davantage. En réalité, a-t-il reconnu, l'Angleterre ne disposait que d'un seul moyen de réparer les pertes, c'était la construction de nouveaux navires. Au cours do la mémo réunion, M. Lloyd George a examiné le3 dispositions prises pour activer ces constructions et pour intensifier lo travail Jes fabriques do machines, des fabriques de fer des aciéries, etc. Une deuxième réunion a eu lieu le 16 août. L'assistance s'est montrée disposée à appuyer le gouvernement par tous los moyens. La président du Conseil a enfin fait savoir^ que la direction de l'armée s'était déclarée prête à envoyer en cong|ô cinquante mille charpentiers, mécaniciens, techniciens, ingénieurs, etc., pour les mettre à la disposiûion des directeurs des ohantiers et des fabriques. Depuis le début de la guerre, taudis que le gouvernement a érige trois nouveaux chantiers en Angleterre, l'initiative privée eu a mis quatorze en marche. On fera tout ce qui est possible pour mettre tous ces chantiers en éfcafc de produire chaque mois de 350,000 à 400,ODO tonnes, mais si on ne finissait pas à bref délai par atteindre ce but, l'Angleterre de-Yrait fatalement succomber à» la g'uetrre des «ous-marins. Rotterdam, 10 septembre : Du ,.N:ieuwe Kotterdamsche Courant" : — Le îougre de Scheveningue, xntré à Ymuiden, déclare qu'un sous-marm »'est pris dans son filet & n'a pu s'en dépêtrer. Le submersible, dont on ne cannait ia le numéro ni la nationalité, a vraisemblablement coulé. « ♦ * Copenhague, ? septembre : Le navire à moteur norvégien „ Caracas" a, été coulé le 2 septembre à _ 23G milles marins au nord-ouest du cap FinisteiTO. * * * Copenhague, 9 septembre : Sur la oùte occident'-lo du Jutlana, près de Thyboroen, sept, pécheurs d'Eshjerg ont voulu démonter hier soir une mine qui avait échoué sur le rivage. La mine a saute3 six des pêcheurs ont été tués sur lo coup ex le septième est grièvement ble sô. L'explosion a creusé un entonnoir de dix mètres de diamètre et d'une profondeur de quelques mètres; elle a été d une tille \io-leneo que les maisons ont tremble a LAy-boroen.* ♦ t Copenhague, 9 septembre : On mande de Christiansund1, de Mandai et de diverses autres iocalvtés qu un nombre extraordinairement élevé de mines flottent sur la oôte. On croit que, dans la mer du Nord, un grand champ de mines est allé & la dérive. jel'ij jlrïéfèlquje] Amsterdam, 9 septembre ; . On maniée de Lomlretsi au , ,HhndelS'lUlad : — Par suite du manque de tonnage, le gouvernement amérieain a décidé do retenir dans les ports les navires neutres jaugeant plus de 4,0J0 tonnes. 1/autorisation de prendre la m-r a été re'us^e aux navires néerlandais et scandinaves chargés de vivres ; ils devront sans doute décharger leur cargaison et) se rendre en Australie et au Japon pour transporter du froment et du sucre aux Etats-Unis. D'aut-ro part, le fret a réduit sur la base do 32 à 52 scheilings à la tionne pour les transports effectués i>0ur compte des Etats-Unis et des pays de l'Entente. * <■ * Berlin, 10 septembre : Une dépêche de New-York adressée à un journal suédois et reproduite par le „Voi> waorts' assure que lo mouvement en laveur de la paix prend, eu Amérique, aes proportions do plus en plus grandes. Le parti sociallisto qui, avant la déclaration de guerre, ne comptait pas, plus de 1(X>,001 membres, en compte 400,000 aujouxd hui. Une nouvelle ligue crééio en faveur de 12 paix a déjà recueilli 2 millions d'adhe sions. * » « Paris, 9 septembre : On mande de Melbourne au ,,Temps" : — La célèbre suffragette miss Adéde Pank. huirst a été condtunnée neuf mois de prison poux avoir participé aux manifestation* contre la cherté de la vie qui se sont pro duites dans toute l'Australie. Les événements de Russie Berlin), 9 septembre : L'empereur Guillaume a visité avant-hiei les cfaamps de bataille de Riga. Sa Majesté s'est readlue hi-r à Diinamunde. * T it Paris, 9 septembre : D'après le „Petit Parisien", la direcuior de l'armée russe serait confiée à un conseil de guerre, composé des généraux. Rousski, Alexicf. Brousfsiiluf et Dimitrief. ❖ * * Pétiograd', 10 septembre : Le Comité des soldats de la XHe ermee a transmis au Conseil des ouvriers et soldais un rapport sur la prise de liiga. — Depuis longiempsi, y esC-il dit, le général Brussilof avait été aviso que le front russe de la Dwinat, dans la région de Riga, n'était pas suffisamment fortifié et pourvoit facilement Ctre percé; mais il avait répondu que, dès que les Allemand^ y préparaient une offensive, le front, serait aus-sitôt fortifié. Toutefois, aucune mesura n'a été prise. Dans le secteur où la peicéo s'est effr<?tuée, les troupes allemandes ^baient s'upéi-ieures aux troupes russes. Après avoii concentre. un grand nombre de batteries, les Allemands ont attaqué violemment une division rusiso composée de troupos territoriales insuffisamment exercéss. L'ennemi connaissait non seulement l'endroit où le? Russes offraient ie pluis de prise, mais il possédait aussi des indications précises sur les positions des batteries ruisses, qui oni toutes été mise9 hors de combat en peu d0 temps. Lo feu de l'artillerie allemandle était d'une violence inouïe. Les postes téléphoniques, télégraphiques et les postes d'observation fuient rapidement détruits. Quant aux batteries rnsses, elles tirèrent au hasard!, a'occasionnant que très peu de pertes à 1 enu uenii. Le général, qui avait re;u l'ordre de rétablir la situiatiion stratégique, a envoyé une division dans le secteur où les Allemands avaient percé. Lo rapport déclare en ouitre qu'au lieuide lancer toutes ses troupes à l'attaque, le commandant de l'armée envoyait au feu des régiments isolés, de sorte que les Allemands purent les vaincre l'un après l'autre. Les soldafs et les offioiers ont héroiquemeat combattu. De nombreuses unités ont refusé de brt ' o en retraite parce qu'elles croy aient que le commandant supérieur avait trahi. Après avoir re;u ce rapport, le Conseil des ouvriers et soldats a décidé de damant-der au gouvernement la création d'une commission d'enquête dont feraient partie des dvlégués des organismes démocratiques et militaires. ♦ * * . De l'Agence Télégraphique : M. Keronski a publié la proclamation suivante : — Le 8 septembre, M. Lvof, membre de la Douma, est venu à Pé.trograd et m'a prié, au nom du général Kornilof, de transmettre tous lc3 pouvoirs civils et militaires au généralissime, qui cons;ituerait, suivant ses propres inspirations, un nouveau gouvernement. Le général Kornilof m'a par dôpéc'ie confirmé cette communication. Or, je considère cette démarche faite auprès du gouvernement provisoire que ;o représente, comme une tentative do certains milieux en vue de mettre à profit, pour y créer un état de choses contraire à la réuissito de la révolution, la situation difficile dans laquelle se débat notre pays. Dans ces conditions, en ma qualité de chef du gouvernement provisoire, je considère qu'il est nécessaire, dans l'intérêt do la patrie et du aystème gouvernemental républicain, de prendre moi-même les mesures urgentes et inéluctables qui s'imposent pour couper court- à toutes les tentatives faites en vue de contrecarrer l'action du pouvoir suprême et do porter atteint© aux droits civils conquis par la révolution. C'est pourquoi, en v^e du maintien djê[ là liberté et de l'ordre public dans le pays, ;e prends une série de mesures que je ferai connaître a la population en temps utile. J'ordonne en même temps : 1° Le général Korn.loï se désistera do ses fonctions en faveur du général Klem-bowsky, commandant des armées du front du Nord. Il aura pour mission de ]xu\rer la passage de l'ennemi vers Pétrograd. 11 assumera à titre provisoire les fonctions de généralissime tout en restant cependant a Pskof; 2° Je déclare la ville et le district de Pétrograd en état do guerre, je demande à tous les citoyens de concourir au mainiUn de 1 ordre nécessaire au salut de la patrie. Je demande à l'armée et à la flotte de faire tranquillement et -fidèlement leur devoir p°ur la déiense de la patrie oontre l'ennemi du dehors." » * « Pétrograd, 8 septembre : En commémoration du sixième mois de la Révolution russe, lo Con.eil dK.s ouvriers et soldats organjse, en vue d'augmenter ses ressources financières, une quarantaine de meetings et des collectes dans toute la Russie. Les îuaximalistes ont également voulu célébrer cette journée à Petro grad, et ils ont annoncé .depuis quelques jours qu'ils prépareraient une action armée contre le gouvernement provisoire- Ils ont commencé effectivement dans ce but iule propagande énergique parmi les ouvriers et la garnison de la capitale. Ces préparatifs ont inquiété la population de Pétrograd, dont l'esprit devient do plus en plus anxieux. Aujourd'hui, le gouverneur militaire, le général Maseilkovski, a, par ai fiches, exhorté les habitants au calme. Les tentatives de troubles seront sévèrement répn-méies. De même, le Comité exécutif du Conseil dos ouvriers et soldats, le Conseil des syndicats et le Conseil général des commissions ouvrières adressent un appel aux ouvriers. Ils y font ressortir que tous ceux qui appellent les soldats et les ouvriers en armes dans les rues sont des espiotns et des ennemis do la Révolution qui ne cherchent qu'à la noyer dans le sang. Diaprés les journaux du soir, le gouvernement provisoire doit discuter sans délai les mesures à prendre pour empêcher les manœuvres dc3 maximalistes de réussir. La ,,Westiobernaja Vremia,, croit savoir que tous les ministras sont di'avis de donner à ces mesures un caractère décisif. A la dernière minute,- on annonce qu'eu présence des mesures énergiques arrêtées par le gouvernement, les maximalisées ont 1 renoncé à leurs projets subversifs. ♦ * * Paris, 9 septembre '. On mande de Pétrograd au „Matia" : — Lc3 résultats des élections municipales ont causé une surprise dans les milieux politiques. Les socialistes révolutionnaires ont obtenu 120,000 vti les léninistes, 88,000 et los cadets 52,000. L'échec des cadets est ■ d'autant plus remarqué qu'on^ s'était attendu à les voir remporter la victoire. On es* 1 généralement d'avis que 1?opposition bruyantc ' faite par les cadets au Conseil des ouvriers et soldats a poussé do nombreux éléments modérés dans lc3 rangs des léninis'es. Los cadets semblent aussi " avoir perdtu des voix par suite de leur refus de collaborer avec lo gouvernement provisoire. » * ♦ Coipenliague, 9 septembre : D"après les journaux de Pétrograd, l'évacuation de Ja capitale aurait déjà commencé. La plupart des écoles et des^ bureaux adiminisbratifs seront transférés à Moscou. Le «ournal „isvcstia" annonce que les ambassades anglaise, française, -italienne (t américaine seront transférées à Moscou, où se trouvent déjà les minisires, de Serbie, de Roumanie, du Monténégro et de Belgique. ^ DÈPËCHESJ)SVERSES Paris, 9 Septembre : Les présidents do la Chambre et dlu Sénat étant rentres .à Paris, M. Ribot a remis an président de la République la d'miss'.on du Cabinet. Après a,voir délibéré avec Mil. Du-bos'fc et Deschanel, M. Poincaré. a charge M. Ribot de constituer le nouveau mmii- tère. M. Ribot a accepté cette mission. * * * Paris, 10 septembre : M. Ribot avait convoqué les chefs des partis, dimanche ajvrès-raidi, pour discuter la composition du nouveau Cabine:. Les délégués du groupe des socialistes parlementaires ont déclaré qu'ils ne pouvaient offrir leur concours. Dans ces conditions, M. Thomas a informe M. Ribot qu'il lui éftait impossible de lui donner l'appui qu'il avait cm pouvoir promettre. Malgré ce contretemps, M. Ribot n'a pas abandonné sa mission. Toutefois, au cours de la réunion qui a précédé, le soir, la constitution; définitiv0 du Cabinet, M- Painlevé, ministre de la guerre,, ayant déclaré, qu'il considérait comme une impossibilité do renoncer à la collaboration du groupe socialiste, M. R&yot, d'accord avec toutes lés; personnalités qui assistaient à la conférence, a décidé d'informer M. Poincaré qu'il renonçait à constituer 1® nouveau Cabinet. * * * Berne, 10 septembre : D'après les informations empruntées aux journaux parisiens, la séance du] groupe socialiste parlementaire au cours do laquelle on a discuté la participation des socialistes au nouveau gouvernement a été très orageuse. Plusieurs délégués do la minorité se sont prononcés ouvertement contre cotte participation. Finalement, on a voté un ordre du ;our dépose par M. lîe-naudcl. Cet ordre du jour critique sévère-mont la politique do M. RiT>ot. *11 constate que le parti sacialiste est disposé à collaborer avec le gouvernement de la défense 'nationale à condition que les libertés publiques et celles du monde ouvrier soient sauvegardées, que l'on élimine la diplomatie seorcto dans la mesure du possible et que les buts de guerre des Alliés soient ramones a des limites légitimes. Trois autres ordres du jour opposés à une participation des socialistes au gouvernement ont été rejetés. * * * Berne, 9 septembre : M. Grimm, conseiller fédéral, a abandonné ses fonctions dans lo comit : du parti démocrate socialiste suisse. * * * Vienne, 8 septembre : Le président de la Chambre convoquera les députés pour lo 25 septembre. * & Rome, 9 septembre : Le ,,Giornalo d'Italia" annonce que le parti socialiste italien lance des manifestes révolutionnaires dirigés contre le gouvernement et exhorte les ouvriers et les paysans à suivre l'exemple des révolutionnaires russes. Une propagande identique est menée par le clergé rural. - COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 10 septembre. —> Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest-. • Sur le front en Flandre et en Artois, le combat d'artillerie n'est devenu plus vio-loat que passagèrement dans certains secteurs. Après des canonnades, des détacher méats de reconnaissance ennemis ont. attaqué nos ligues sur divers points ; ils ont été partout repousses. Au cours des corn-bals livrés hier au nord de Saint-Quentin, les Anglais ont t'ait fléchir nos lignes de sûreté près d'IIargicourt et de Villeret sur une largeur peu importante. A lest d'IIargicourt, nous avons reconquis ce matin notre position. Armées du prince héritier allemand : Ein Champagne, dans quelques secteurs, des troupes de reconnaissance françaises', qui cherchaient à tâter nos positions, ont) ét* ropoussées. Sur le front au nord de Verdun, d£s combats d'infanterie se sont déroulés dans lo journée. A l'est de Samogneux, nos troupes d'assaut ont pénétré dans les lignes françaises des deux côtés de la hauteur 344 Elles ont infligé do fortes pertes à 1 ennem et ramené plus de 100 prisonniers ; er outre, elles ont délivré un de nos détache ments de tirailleurs qui, cerné de toute par par les Français depuis le 7 septembre, s. défendait avec un héroïque acharnement cou tre noute3 les attaques de l'ennemi. Prêt du bois des Fosse» et dans le bois d< Chaume, un violent combat à l'arme blan che et de grenades à main s'est engagé Les attaques françaises n'on't pas modifi la situadon. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feld-marécihal prince Lôopolc do Bavière : . Entre la baie de Riga et la Dwina, dan-la région forestière ^ marécageuse, no: troupes de couverture ont livre de ti'uc tiiCux combats aux détachements dP rocon naissance russes. Front du général-colonel archiduc Joseph : D'importantes forces russes et roumaine ont dirigé des attaques réii rées contre le positions que nous avons conquises ent<-< ia vallée du Trotus et celle de 1 Oitoz. Sun toue> les points, l'ennemi a étio repousst par notre feu et par des corps à corps; j a subi de fortes pertes Front macédonien. Au nord-ouest du lac de Mal'k, sous \i pression de forces françaises supérieures e nombre, nos avant-gardes so sont replioe. sur les hauteurs qui so dressent au sud ouest du lac d Ochrida. * * Berlin, 9 septembre* — Officiel du soir Près d'Ypres et sur la rive droite de 1 îMouse, violent duel d'arlil'ierie vur le fron à l'Est, rien d'essentiel à signaler jusqu'i présent. * * -1 Berlin, 10 septembre. — Officiel : Pendant le mois d'août, G4 de nos avion ne saut pas rentrés et 4 de nos ballon captifs ont été descendus. Pendant la méni période, nos ennomis ont perdu 37" ballon captifs et 295 avions au minimum^ doi 126 ont été descendus à l'arriére de n< lignes et dont 169 sont tombés en flamme au delà du front ennemi. * * * Berlin, 10 septembre. — Officiel : Dans l'océan Atlantique, dans la Manch et dans la mer du Nord, nos ^ous-mariû ont encore coulé 7 vapeurs et 2 voiliers parmi lesquels le naVire-auxiliaire angtlai ,,Bergomot", vraisemblablement aménagé e piège à sous-marins, et un vapeur anglai armé. Ils ont, en outre, torpillé 4 vapeur en plein convoi; deux d'entre eux, setroi vant dans un môme convoi, ont été coulé par un coup double. * * if Vienne, 9 septembre. —- Officiel : Théâtre de la guerre à l'Est. Sur le front du général-colonel archidu Joseph, à certains endroits, duel d'arti'lle rie et opérations plus actives. Théâtre de la guerre italien. Le mont Saint-Gabrieu et d autres sec teurs du front de l'Isonzo so trouvent sou un violent feu d'artillerie ennemi. L'infan terie italienne a été retenue dans so3 ptosi tions par le feu de nos battories. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Dans la région des lacs albano-macédo niens, des combats se sont engages entr nos troupes et les Français. Sur la Vo;us: inférièu-re, des détachements de reconnais sance ennemis ont été repoussés. * * # Sofia, 8 septembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, sur la Çzcr vena Stcna et près de Bratïmtol, des déta chements de reconnaissance français ont. ôt; mis en fidte la nuit. Dans la boucle de h (Jzerna, à l'en de Makovo, diverses alta ques d'arfcililerie. Près du Dobrôpol'js, de détachements de reconnaissance ennemis on été repoussés. Entre le VardaT et le lac d Doiran, violente canonnade. Sur le reSiQ d| front, opérations peu importantes. Dans le golfe d'Orfano, un navire d ■;arde ennemi a touché une mine et a coul à proximité de l'ile de Kaskanaz. Sur le front en Roumanie, près de Tul cOa et d'Isaccea-, feu d'artillerie. si« * * Sofia, 9 saptembro. — Officiel : Sur différents points du front en Maeô doine, feu habituel de diversion. A l'oues do Bitolia, notre» canonnade a provoqu une explosion dans les dépôts de munition ennemis. Sur la Strouma luférieure, enga gements entre pa-trouilics. Sur le front en Roumanie, près de Tul cea et de Galatz, faible canonnade. * Conslaniinople, S septembre .— Officiel Sur l'île de Mytilàne, le port et ui champ d'aviation ennemi ont été ef.icaca ment bombardés par une de nos escadrUtei aériennes. Notre artillerie a détruit le phar. établi sur l'ile de Paséna, à l'est de Chios ' Sur le t'ront du Sinai, le 8 sop-enbre, i la tombée du jour, violente fusillade d'uni demi-heure sur l'aile de notre iront ebabl près de la ni£r. * * it ConstantinopJe, 9 septembre — Officiel Sur le front du Caucase, une nouvell: at'aquo tentée par la cavalerie ennemie i été repoussée. Le port de Vati, sur l'iie de Samos, 1 été bombardé par nos aviateurs Borlia, 9 septcfajfcif. — Oîlicicrjcc : Lo 8 saptembro, de violenta combats so son Uvrôs sur presque tout le front à IKJtutst. Apra lo eanglux-t écûico do lou.r< dernière at'aqu'c, 1« Anglais ra sa sernt pas_ encore d^cidKS à. pro îionaer une nouvelle axHion d'ansomble ; tontteiois fis ont tenté, en intenoffïinti fortement 13 feu d< lour arf:lk*rio, notamment à la oôte et dans 1< d'Ypro9, et en esjéctiitanit c£a alleque; partielle^ d'appuyer l'attaqu® IranJjaiie ppçauoôp6 près de Verdun. Toutiea leurs opérations sont rest es vaincs. Par oontre, à l'est d'Ooettavetrne, une patrouille aliemacide a n>aiti*is6 les troupe* Liritanndquea qui occupaient une trauebte et ont riunenw dans nos lignes des piisonnicrs e1 1 mi-traiiîleuflO.En Artois, les Anglais ont aussi prononcé de nombreuses c-t vaines attaques. Entre lo canal de La Bassiée et HluQlucb, des trouj^eS fortes d'une oon^ag r.io ont vainement aittaquu è. doux, reprises, eatre 9 heures du soir ei. l heure du matin. A minuit, deujx compagnies ennemies ont altaqujé au su^-est de Gavnelle • Près de Rœiux, des troi7p-s .di'atuiquo anglaises, et ù l'ouest de ; V is ea Ariob auiei ju'au 6ud de Quéan^, die forte» : patrouilles ont tînt - de prendre l'offensive. L'en-iKsmi n'a pas reimipor.té io moindre succès sur aucun point. Dans la région de Saint-Quentin, apréB une très violent^ préparation d'axilillori©, le 9 septembre, entje 2 heures et 2 h. ^ du inalki, l'ennemi"» a proinancé de violentes attaques p.ic--do la forme do Malakoff et à l'cat de Villeret. Levant Sain t. Quentin, 1 enjnemd avaiit pro je: o, le so'ir, des napjpes de -gaa. auxquelles aucune attaque d'infaoïtcria n|'a sucoàdj^. Toutefois, le feu d® 1 artillerie e" des lance-miines a continué à être violent toute la nuit. Lans le centre do la ville, à. proximiitéi de la Cadiédralo, des explosions de grenades ont provoqué plusieurs Incendies-Tandis que Bar le fron* de l'Ai-re l'aejtiou t'e l'artillerie a été généralement peu impoxtanto et qu il n'y a qu une opération fructueuse de troupes d^attanue allemandes & signaler, les Français ont tenté de nouvelles attaques en Champagne. A 2 heures de l'après-midi, la Canotnnade enn<onie s'est transforaée eu -feu. roulant appuyé» partiellera^-Bt par la projection de nappes de gaz. | A l'est <ùe ïa routa Saint-SoiDçplet-Savat-Hi'laire, ! nous avons oLservt'i que d'importantes troupes ee pr-pamient à) l'attaque. Uni vissent feu de.~tr.uo-1 leur et un feu de mitraûleufees dirigé sur le i flanc des Français ont empfehù l'attaque proje-, l'e de se développer complètement. 30 ; honin^es tout au plus ont réusai à. prendi-e l'oft^nPive -, et ils ont été imamédiatement jepousô.s par une 5 ccirftro .r.tiaquo. Tqute la punition est restée entièrement eitre nos mains. Sur lo rive orientale do la ifjsuso, la ga-ande attaque franrvi e. déclanch'o à l'aube, n'a pas donsîé jusqu'à, présent à l'ennemi do néaultats notables, maJgné. une très forte recrudescence du feu de l'aïtnfierie iet la mise on ligne sans i ménagement de massé» d'infamteri-. Les Français ont cette foi3 «t durant do langues heurte ten'iô de répandre des gaz sur l'arlillctrié alte-maude. A.V»is lorsque, softanti du breulilard nia-tiîial et de \ épais nuage formé par J'explosiom de= grenade* d«s nappeo de gaz, les pre mières vagues d'assai;t ont atteint les tianfch eb allemandes détruites par la canonnade, elilcs ont rejet:'-©3 d'une manil-re feanglante à l'aide do grenades à et duj feu ('e? màtraiSle-usea. Lo3 doiacharnents d'assaut ennemis, qui suivaient en rangs serras, à la faveur du biouillard, ont 1 réue^i, avec la collaboration des tanks, à p név trer dana les positions cllemande? «Hablies à l'est du bois de? Fos es et sur la liauLeur de la Groix-ùo-V aux. Les Français ont lo.ité de prendre b pied dnnfer la dire:-1ion ùui viUnye d'One? qui, L aux dii-ea d'un officier fait pii'iSoiuJer, constituait . l'objectif du jour de l'aile droite iranivv'-e. Leurs efforts o:.t é-té vains, la coiitre-attaque " a!lon*a)nue ckn-danchte ei ce moment le? ayant r^jetés sur tout lo fronx Leurs vagues d'assaut ont reîluè en liâte au deli des champs d entonnoirs et au t;- i.vojS forits horriblement décbiqu^i.ûà par la canonnade. Les Français n'ont réus i à 80 u.ain-• tei*ir que sur la hauteur de la Groix-x^Vaux ci l dans la partie méridional^ du bois de Ohau>ne. k Les sucois nduinieS, nullo^nent propor.tiouués aux pertes sanglantes exti-aorduuaa-omont oievces eu-l)ic'S par les troupes ennemies, omt eagagé le^ cbo.s français ù. teiner, lard dans 1 apn'ia-<n:idi une nouvelle attaque au nord-ouest d® lic-oni 3 vaux, l'i-i; l'aiïlLrie allemande. o,ue les 1-^ran- 6 çais or oyaient avoir réduite au silence par les c cornlxits et par Ioô puoje^.tiens do gaz, a lancj ure grclp, de gr«uvlea dans lea concentrations T prêtes à 1 attaque. Los débris d,. oee t coloimes c<nt refluO verA- le Sud. N'ous avons S donc étouiffé daJks lo sang la nouvelle tentative s u atUUj-.e française; Nortre ilnfanterie, notre a^il-lene et nos aviateurs se partagent les hoiuieui-s «lo la journée. — c communiqués oes armées alliées s Paris, 9, septembre. - Officiel de 3 li. : 3 Au cwurs da la nuit, nos djçauiiemeni* ! ont exicuta cLvers coups de rnaiu dans lcg s i'enes ennemies, nomnuneul vers la feru^ s «to Itojreic, a l'est de lieiuis et dams la _ o^xoii de faisons d-3 Ciiampti^ne. Xous s avons ramené du matériel et fuit un certain nombre d© x^risonniers. ^ur Ja rive* dru-ité do la Meuse, l'ennemi a lance de violentes contre-attaques sur les positions qne nous avons conquises hier c dans le secteur bois des Fosses-bois d&s Gaurières. Lts tentatives ennemies ont 6té brisées par nos leux, qui ont iiul.gô de louides pertes aux assaillants. lin ^uel'iues poiu.s au iront d'attaque, des comoats ac'îai-nes ont eu lieu. lSTos troupes ont réw s/sté énorgiquement et-, après des alterna-ave* d'avance et de recul, ont maintenu loui's positions. 1^© chiffre dos prisonnieit que nous avons faits dans la iouraiéo du 8 s'tdève à environ huit cents. Nos recon-■ naissances poussées en avaut du bois des 3 Fosses estimant à près d-'un millier le 1 nombre de morts ennemis restés devant nos lignes dans cette région. t>ur la rhe gauche, grande activité des deux artilleries sans action d'infanterie. ♦ * Paris, 9 Septembre. — Officiel de " 11 heures : ^ Ce matin, après une. intense' préparation 1 d'artillerie, l'ennemi, a attaqué en force nos positions de ia rive droite de la Mewfi2 sur J una étendue de 3 kilomètres environ av " part et d'autre de la côte 3-14. S.ms la 2 violence des feux, l'attaque ennemie a été 1 brisée et n'a pu aborder nos lignes sur la. plus grande partie du iront. Des détache- 3 menis ennomis, qui avaient réussi à- pren-3 dre pied à l est et à l'ouest de la côte 344, ont été rejet's par une coutre-atraque vigoureuse de nos troupes, qui ont- intégralement rétabli loura lignes et fait une cin* quau Laine do xJtrisoiaiiers. Au oours de l'après-midi, l'ennemi a renouv lé sa tenta-' tive contre nos nouvelles positions, au nord . du bois Le Cliaume. A quatre reprises. nos feux ont rejeté l'ennemi dans J ses tranchées de départ. L'ô inemi a laissé des prisonnieis entre nos mains. Des colonnes ennemies, au nord du bois de la Wavrilile, ont été prises sous le feu de notre artillerie et fortement éprouvées. Canonnade intermittente sur i.e ro^ta du front. * « * Londres, 8 septembre. — Officiel : llaiJs fructueux et engagements enti'e patrouilles dans le secteur situé près die Sainte Julien. Violente oanonnade ennemie près de Lan-gemarok.lliai* soir, un do nos petits débaciien-Q-iTs a prononcé une attaque fructueuse à proximité de Ga-vrelle. Sur le front d'Ypres, à l'est du Saint-, -Julien, un combat s'est livré la nuit entre l êtes détachements ds reconnaissance j l'esineuii a su là des partes appréciables. L Ilier soir, les Allemands ont violemment bombardé Langemarok. Sur d'autres points du front, tard dans la nnit, i artilllene ennemie a été active ; pas de combat d'infan-; terie. * * * r rétrog'rad, 8 septembre. — Officiel : Sur le front t\ l ouest, dans la région^ do Itiga, la situation est inchangée. Apipuyé | par leur artillerie, les Allemands exécutent , des opérations de r^econnaissance contre nos , lignes Dans la région dis JacoL»staax, granoe tivité des aviateurs allemands, qui ont lancé des bombes sur Jaoobstadtj un médecin militaire, un infirmier et un étudiant en médecine ont été blessés. Près du canal d'Oghus. nos aviateurs ont •bombardé Télékliany, où s'est établi l'état. major d'un régiment allemand ; quelque® bombes ont touché le but. Dans la. mer Baltique, vingt-trois liydro-avions eL d.-s contre-torp'lleurs eir.iemis ont effectue hier plusieurs i-econnaissances dans ies secteurs de TsezeL, d'Arensburg ot de Kuiwli&t. Dans le golfe de Pdga, cinq aviateurs ep.-nemis ont attaqué sans succès nos torpilleurs et nos navires dû patrouilles. Au coui-s d'un combat livré pit s d'Arensburg, nos aviateurs ont descendu un avion allemand; l'appareil a étô incendié et les avi'.teuxs ont péri dans les '.l.anmes. Dans le golfe de Riga, nos navires da patrouilles ont remarqué la pré=once d'un sous-marin allemand; en outre, ils ont ob-! serve que des dragueurs de. mines ennemis opéraient dans lo détroit d'Irben. Nos batteries de Ja oôte ont pris sous leur feu le» navires allemands qui ont été forcés de sa retirer. Nous n'avons pas Subi de pertes. Dépêches ùiverses Paris, 10 septembre ; Le ,,Journal'' annonce que le Jloi d'Ita>« lie se rendra en Pranoa et eu Angleterre. * «s llome, 9 septembre- : A partir du 15 septembre, l'usage d'automobiles sera interdii aux particuliers, fcjeules les autorités niiliiiaires et civiles, ie corps diplomatique du Quirmai et du Vatican et les cao*dinaux seront autorisés à se servir d'aïutomobiles, de même que l'administra^ lion des postes. * * Loncres, 9 .sepiembre : Dans son éditorial du 20 août, le ,,Dai]^f TCiegraph" examine ia question de-.j changements à apporter à i'iiistituition du corps diplomatique. 11 estime en tout premier lieu qu un meilleur choix s impose en oe qui regarde -la nomination des iniuistues à l'étranger. Les qualités dont il faut tenir compte avant toux sont le ^caraetéi-ei', la connaissance de la langue des pciys où lia sont accrédités et la connaissance approfondie des grands problèmes qu'ils sont appelés à résoudre. Sans doute los dipdontates ne peuvent-ils toujours agir au grand jjur, mais il importe néanmoins que le iieupie soit davantiage tenu au courant en ce qui regarde 1 orientation de la politique génA-ral-3 et Jes eugagemen'ts <jue jc gouver-ne-ment peut être appelé à prendre. L entente anglo-française, le traité anglo-japonais, i accord anglo-i'usse sont autant d'ongagemôuia qui ont été conclus par lo gouvernement anglais sans que 1e peupilc anghvis ait. jamais pu se douter que des négociât.oiiS aient eu l'eu à leur sujet. Les È;ouver'j.-&-ments des Dominions n'en savaient pas davantage. Les traites étaient signés et scellés, et le Parlement anglais n'avait pas plus à donner à leur propos son avis que le plus petit conseil municipal du paye,. Le ,, Daily 'ielegraph" fait ensuite allusion au traité par lequel l'Angleterre a ariéné lleligoland : — Imaginons, dit ce journal, que p&n* dant cette guerre Heligoland eût encore été entre nos mains : quel rôle la possession d'lleligoland n'aurait-elle point- joué dans •a lu te maritime ! Un autre exemple : 11 existait avant la guerre des accoivls v.isimi les travaux à poursuivre en commun pau: les vtats-inajors anglais et français. Or, ce n'est que peu de temps avant L o<u vert ure des hostilités ^<q la Chambre des Oom-niiuies îi eu connaissance de ces accords. ïir liciounrd Gi'ey n'a-il pas déclaré alors que l'Angleterre ::'ë*ait x^s directement tenue de secourir la France par les armes i U n'y avait pas, à l'entendre, de truàté proprement dit. L'Angleterre avait donc ies mains libres, et cependant nous étions liés par des raisons d'honneur. Le pays avait comme ia conscience instinctive de cet élut de choses, mais seule 1 invasion de la Belgique fut le fait qui déclancha l'adhésion de ceux qui hésitaient et qui doutaient de ia guerre. Cette situation est io fait des manœuvres de ia diplotmatie secrèie, et ii faut que jamais plus pareil état de choses puisse encoiù se revoir. ♦ ' ♦ Londres, 9 septembre : Le collaborateur du Contrai Nû.vs", bien introduit dans les milieux ouvriers, annonce que la Conférence internationale des fédérations des syndicats et, des uni ons professionnc-oles, qui se réuuira la Semai-<o piochaine a Londres, invitera les organismes ouvriers de 1 Entente à se rendre on Angleterre en octobre prochain. Cette con>-fere.ice aura lieu en même temps que la conférence socialiste convoquée a l'initiative du parti socialiste français. Lorsque l'on sera arrivé à un accord au su;et des buta de g^Ori'ô, les sociai^tes de l'Entente tireront le minimum do leurs c agences avant d'engager des pourparlers avec les délégués socialistes allemands. * u % Londres, 9 septembre : Le dernier numéro de la „Ai*my and Ntavy Gazètic*' donne les noms do 130 aviateurs anglais tombés à l'ennemi pendant le mois de juillet, ainsi que 100 autres blessés ou taits prisunniers pendant le même mois. *• ♦ « Copenhague, 9 septembre : On annonce orncielloment que le câf.de franco-danois, leliant Tano à Calais, est rompu. Les t ligrammes sont expédi a paar voie indirecte et ies taxes sont augmentée». * * ♦ Capetovvn, 8 septembre : La santé du général Botha s'améliore. Lo premier ministre est forcé depriis do longues semaines de se tenir h l'écart do» affaires. # _ La situation en Grèce Paris, 10 septembre : On mandée d Athènes au ,,'1 e:nps > : — En l- rèce, la ration do pain a été ré-luite à 180 grammes par tGte et j_>ar jour, alors qu'elle était autrefois au minimum de 600 grammes; cette réduction porto atteinte à la santé et au moral de la population. Les journaux demandent que l'Entente rende d'urgence une partie au moins de la flotte marchande greoque pour qu'elle pui^. ravitailler le pa^ s. Déduction faite des l'-or-tes occasionnées par la guerre dés sous-marins, le tonnage de la marine marchanda grecque s'élève encore à 490,000 tannes, qui sont entièrement entre les maias de l'Bn_ tente, surtout d© l'AngleteiTC. Les journaux athéniens font remarque* que la nation était disposée à se battre, mais elle a plus besoin maintenant do pain, que d'armes. Avant tout, il faut écarter lo spectre de la famine, pour que lo pa<y£ soit apte à combattre. Même les journaux fid -'çs l'Entente adressent un appel aux Alliée" pour qv/ils prennent des mesures qui met-îtent fiiu aux souffi-anoes do la population.

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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