La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 10 July. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ff3kw58z05/
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Samedi 10 Juillet 1915 W 243 Samedi 10 Juillet 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 31, Montagne-aux-Herbes-Potagères, BRUXELLES bureaux : de 9 à 17 heures Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDEN LE NUMÉRO : ÎO CENTIMES f ta petite lijne ......... fr. O.W I Réclame avant les annonces ..... 1.0( ANNONCES < Corps du journal 4 0< I Faits divers . 3.0< { Nécrologie 2.G( Aujourd'hui : SIX pages 341e jour de guerre La compagne militaire dan» ^ l'Est entre >ians une plias© nouvelle. Après avoir dt céder continuellement du terrain pendan plus de deux mois, les Russes commyncem à opposer une résistance sérieuse à l'offen sivo* austro-allemande. Depuis trois jours, ils ont réussi à se maintenir dans leurs po giflions, sauf à l'ouest de la \ istul© ou quelques points d'appui leur ont encore ew enlevés. Sur le Bug, dans l est do la valide et sur le Dniester, ils tiennent fcefce e oontre-attaquent môme sur la ZLota-Lipa-Mais c'est surtout à l'est de la \ îstulc qu'ils déploient un effort considérable P°ul éviter que leurs revers s'aggravent. Nous avons constaté hier qu'afin de protéger cfii-oaoemtfat la ligne Lublin-Cholm, ils concentraient dans la région d'importantes masse? de troupes. La pression que oolles-ci ont apercée au sud do Lublin a déterminé l'aile gauche de l'armée de l'archiduc Joseph -Ferdinand, qui s'était avancée sur le front Ursbedov-Bychawa, à se replier sur les hauteurs situées au nord de Krasnik. L'ensemble des dernières indications donne donc à penser que le moment est proche où les Russes, après avoir rcuni le maximum ilo leurs forces, vont tenter un effort suprême pour maîtriser l'offensive do leurs adversaires. Quant aux A ustro-Allemands, il suffit de se rappeler le temps d'arrêt que leurs mouvements ont subi devant Prze iuysl et devant Leraberg pour comprendre qu'ils évitent de compromettre leurs chances de succès par trop de précipitation. * * * Concernant le front dans l'Ouest-, la persistance des combat» engagés depuis huit jours entre la Meiuso et la Moselle est la seule constatation relativement intéressante suggérée par les dépêches officielles. Ce serait une tâche malaisée, et d'ailleurs peu intéressante., de suivre par le menu les engagements multiples qui ont lieu dans les montagnes entre Italiens et Autrichiens, tout le long de la frontière du Tyrol, du Tren-tin et de la Carinthie. Quant aune combats sur i'Isonzo, ils sont beaucoup plus sérieux. mais n'arrivent cependant pas à mo-tlit'ier la situation créée Jvàr les quinze premiers jours de guerre. Statu quo également clans les Dardanelles, où les Turcs viennent de procéder à de violentes contre-attaques. LE CHEF Pour diriger la combat, IjQ général s'es installé dans une coque à un étage qu-le moineh-o ohms de calibre démolirait d'un seule ruade. Il a bien fallu venir là; L ferme où 1T état-major divisionnaire s'étai d'abord fixé a été réduite en poudre do la première matinée. Ici, une pièce d'ea» fait le tour de la maison. 1-es arbres di jardin donnent do l'ombre. Jusqu'à présen les canons ennemis n'ont bombardé l'endroi que distraitement. C'est une oasis. 11 arrive que le général aille faire sot tour d'inspection sur le terrain. Il par alors d'un pu>; vif, accompagné d'un offi cier d'état-major, et on le voit disparaîtra derrière un rideau do marmites dans la di rcation d'une do ses brigades. Mais c'es dans la bicoque qu'il passe la plus grand* partie de la journée et tonte la nuit. Pendant que le téléphone tempête à l'intérieur, il se tient volontiers sur le pas de le porte, assis sur une chaise de cuisine ainsi qu'un villageois qui prend l'air le dimanche. Quand les obus se rapprochent, on transporte sa chaise derrière la maison, au bord de la pièce d'eau. Il s'y rend alors à pas lents, appuyé sur une canne, pour no pas gâtlïr par une inutile précipitation l'agrément d'une belle journée. Ce malin l'air est frais, mais le soleil caresse le jardin. Tous les ordres ayant été donnés, le général esc venu deviner avec nous devant la porte. Les pointes do sa moustache grise ne sont pas loin de toucher sa grosse capote de troupier. Lp képi, incliné sus l'oreille, donne à sus yeux attentifs une expression un peu narquoise. I! parle lentement, 6ans jamais s'interrompre quand la batterie voisine éternuo bruyamment ou qu'un sifflement de mauvais augure fait (tasser l'oreille aux plus aguerris. - Le métier de général, ervpose»-ft il, ©Ht devenu terre à fcerre. Autrefois on faisait de la stratégie; maintenant nous nous bornons à préparer une attaque comme on re-fctou£e &vee une ek* îs tgssort d'an joujou. Cela fait, nous n'avons plus qu'à 'laisser courir et à attendre les nouvelles. Autour de nous les gens vont et viennent avec cette activité un peu fiévreuse qui renaît les jours de grosse attaque. Un motocycliste poudreux saute de sa machine, un pli à la main; dies officiers do liaison entrent et sortent; d'autres, contenant mal leur impatience, gagnent l'extrémitt) du jardin et fouillent l'horizon do leurs jumelles; derrière nous, dans lo oorridor, trois téléphones fonctionnent sans- interruption. On sent que tous les esprits comme toutes les volontés sont tendus vers la plaine où l'infanterie, entre deux bonds, est couchée à plat vxaitre. Seul lo général semble affranchi de toute préoccupation, même secrète. Ce moment ou les ncTts de chacun sont bandés à l'excès est précisément celui qu'il choisit pour nous entretenir gravement dp la question balkanique. Calme illusoire, dirat-on, ou du moins*, calme voulu. C'est possible! Peut-être nos généraux ont-ils tous cherché à imiter lo grand chef. Ce qui est certain, ©est que leur sérénité apparente ou réelle limt par être contagieuse. Un général n'est puis un homme qui caracole. C'est un feran-ouille géomètre qui, à deux pas de la J'gne de fou et sous les obus, calcule à tete reposée. 11 suffit de le voir pour se «ire ^ aussitôt : „C'est lui qui a raison; 9 ftvaïs tort de me frapper." Cependant le chef d'état-major est venu le chercher pour lui soumettre quelqt nouveau problème. Jo les retrouve un pc plus tard, dans une sorte d'antichambj contiguë à la cuisine», assis tou6 deux d) vaut un guéridon où ils ont déployé ur carte. Sans hâte, mais sans hésitation, général vient de donner des ordres compl mentairea. ïxï géomètre a trouvé quelqui solutions. A ce moment le tonnerre éclate dans 1 euisin>3 avec un fracas de vitres brisées. I porte s'ouvre : un homme sort en couran . derrière lui, une fiunée épaisse où s'agitea ^ dos formes humaines; on transporte n t blessé, la Idte ballante. t — Vous ne pouvez pas rester là, me général, dit le chef d'état-major en i levant. | Le général regarde et hésite. Il n'e pas pressé. ^ — I>'obus a dû éclater an dehors, dit-î Ce n'est qu'un shrapnell. Croyez-vous vra ^ ment quo je doive ?... Il se décide pourtant à suivre son ch ; d'état-major. Nous sommes maintenant groupés do: ri>re la maison. L'abri que nous offro ] bicoque n'est que relativement sûr,, et; d'ai leurs il suffirait d'un percutant mal plat , pour nous prendre à revers. Le mf.lhei , veut quo l'ennemi se soit avisé soudain c la présence de la maison et du jardin dai une zonio où nulle habitation n'a lo dre do demeurer intacte. Dos salves d'obus noi > in cadrent bientôt. Dans le jardin, la brar.ca d'un gros arbre se détache avec fracas. 1 — l'IstJ-co que le cuisinier est griôveanCi atteint 1 demande le général. On lui domi'2 des nouvelles rassurante 11 demeure quelques instants parmi nou: levant la tôte de temps à autre pour vo venir Forage. Mais bientôt cette inaction contrarie, car il a des questions urgentes régler, et il entraîno un de ses officiel vers lo jardin, en terrain découvert, pou lui don-nur des instructions. Leur diilogu prolonge. Du bout do son bâton, lo gi moral fait des dessins sur le sable : tel u propriétaire campagnard qui discuterait ave son architecte par une paisible journée c printemps. Mais le bombardement reprend et redoi Me. Cc-tîe fois des débris retombent sur ne képis; de l'autre côté de la pièce de.iu, vingt mètres de nous, la terre jaillit e gerbe : Les voilà qui envoient du gros, mui mure un officier d'artillerie; nous somme frais. L'état-major décide de profiter de la pre chaine accalmie nour déménager une se conde fois. A 400 nôtres d'ici se trouv une villa qui passe pour ne recevoir qu du 77; ce sera un refuge commode en a (entrant qu'il soit détruit à son tour. 1. général donne son consentement. „ïci,dit-i on no peut pas travailler tranquillement. Nous partons par petits groupes pou ne pas éveuùer l'attention. Quand vient I tour du général, il s'éloigne à travers 1 .jardin, avec son chef d'é*i4i-major,d'un pa lent de promesneur. L'extrémité du jardii est malsaine; les grands arbres serve» saute douta de point do repère aux batterie ennemies. Le général paraît apprécier pou la première fois lo chai me de cette futaie Demeuré en arrière, je le vois qui s'arrête regarde autour de lui et désigne du b u-do son éternel bâton les meurtrissures de, branches. Il est à son aise. Il est chea lui SUR MER Rotterdam, 7 juillet : Le capitaine du „Batavicr V" est parti mardi pour Zeebruggo et reprendra le commandement de son navire, qui sera ramené à .Rotterdam. Rotterdam, 8 juillet î Le vapaur anglais „Groeningue", qui se rendait en Hollande, a été attaqué, non loin du bateau-phare „Noordhinder", par un avion allemand. Dix bombes sont tombées dans l'eau. Le „Groeningue" n'a pas subi de dégâts. Un second avion se trouvait en observation à proximité. Sidney, 6 juillet : On annonce que lo croiseur ,,Emden" a été renfloué par la firmo Dornley au moyen d'un vapeur spécialement équipé dans ce but. Il a été amené à Sidney. Stockholm, 3 juillet : La Société suédoise Maptune renflouera probablement 1',,Albatros". Kilo a déjà fait ■les études préliminaires. Des scaphandriers ont crcarainé les dégâts. Ceux-ci sont- très imposants, mais nz semblent cependant pas do nature à empêcher lo sauve Lige du vaisseau.Kiel, 8 juillet : Ouzo grands voilbrs de nationalité russe pour la plupart des barques et des schfvv ners troift-mâts, qui avaient été capturés lieu après la déclaration de guerre, seront vendus, les 26 et 27 juillet, après avoir <>t« fI *r.Iïî.rftC fÎA Ivimm DÉPÊCHÉS DIVERSES Bucarest, 7 juillet • Les Albanais résidant en Roumanie ont adressé une note aux grandes puissances protestant contre l'occupation de l'Albanie twr les Serbes et les Monténégrins. Us demandent lo maintien des résolutions do la conférence de Londres, qui a décidé quo l'Albanie devait être un Etat libre, indépendant, ayant un souverain propre. » * • Paris, 8 juillet : Le „Journal officiel" publie un décret interdisant l'exportation d'or. •vonsKuiuiiopKJ, i juillet : A Constantinople, a eu lieu une première réunion entre les négociateurs bulgares et Halil bey, président do la Chambre turque, spécialement chargé des négociations concernant les questions douanières. Les négociations effectives n'ont pas encore commencé. Là nomination de ïlalil bey a causé un certain désappointement à Sofia, étant donn^ que, bien que bulgarophile, Halil bey n'est pas favorable à une cession do territoire turc. Cependant, on croit généralement ! I Les Faits dit Jot î ^ Les journaux russes font un© véritable . campagne en faveur du déplacement de ij 3 capitale russe vers l'intérieur de l'empire On est unanime, disent-ils, à demander la i ,,déchéance de Pétrograd", qui, au poiul b do vue géographique et au point do vue ; ethnographique, no constitue pas un centre t russe. i Mais où le* opinions se partagent, o'e.s sur le choix de la ville qui recueillerait la i succession de Pétrograd. Les uns la ré-3 clament pour une ville près des Dardanelles, qu'ils espèrent voir tomber dans le (. domaine russe; d'autres parlent de Tara-bow, quelques-uns de Moscou ou di une ville située sur le Volga. J'ouchouranslv est encore assez souvent cité comme le véritable centre de la 3 Russie, f La ,,Novoïe Yremia", résumant toutes ces propositions, écrit : ,,En tout cas, i! faut descendre de cette fenêtre allemande i qu'est Pétrrogi-ad pour entrer dans les salles . de notre château russe si clair et si gra-» cieux." i I^es pertes de la sériciculture françai/-;o, - qui ont d'autres raisons encore quo la L g lierre, seraient incalculables, à en cron'e . les journaux lyonnais. Le ,.Nouvelliste de . Lyon" constate que la moins-valuo est de oO p. c. on comparaison avec les rende-l ment-s moyens des dernières années. Dan.v quelque cenîre» cte sériciculture, le rondement serait tombé presque à zéro. „I1 faudrait des années pour rendre son ancienne prospérité h la sériciculture française:. " 3 Tous les journaux lyonnais consacrent de l longs articles à cette question, d'une impor-. tance capitale pour leur région, 5 Le nombre des envois par la Feldp^jst p s'accroît eonanuellement. On vient de drês t ser la statistique d'une journée prise au , liasard pour se rendre compte du travail J demande aux postiers. Le 24 juin, jour choisi pour l'expérience, S,5 mi.lions d'envois sont partis pour les armées, sur les . deu/x fronts, dont 5.9 millions de lettres et ' Je cartes postales sans affranchissement eu 2,9 millions de lettres et de petits paquets affranchis. Pour les envois postaux que les soldats aux fronts ont adressés à leurs parente et amis, on a relevé le chiffre do '5,S millions. On compte, par conséquent, environ 14,3 millions <1 envois expédiés journellement par la Foldpost-. ' Lo .,Timos" apprend de Pétrograd que | 30,0:)D prisonniers allemands et autrichiens, dont iionjiro de civils, travaillent dans les mines du Don. On dit qu'ils touchent la moitié dos sa-( laires ordinaires. Les autre-ï prisonniers travaillent aux champs, particulir-uJinea!; dans les districts du Haut-Volga. Lo „Rjetch" 110 cache pas qu'il est inquiet au sujet de la mobilisation do l'industrie. Il ne serait pas certain que l'on pourra se procurer les ouvriers et les métaux indispensables. I.e journal demaiulc quo les prisonniers soient employés à la L'Académie des sciences de Paris vient do décerner un certain nombre de prix. C'est un savant belgo, M. Cesaro, professeur à l'Université do Liège, président- de L'Académie royale de Belgique, qui obtient lo prix Gegner, de 3,800 francs, pour l'ensemble do ses travaux sur la cristallographie. LE SERVICE SAHITâlRE AKGLA'S Une mission médicale française, sous h conduite du général Chavasso, insnecteu des services médicaux de l'armée français, en campagne, vient de visiL'r kis installa tions des lignes britanniques. La tournée commenta par l'inspection d< l'hôpital du colonel l>ate, là où les soldai très légèrement blessés ou dont les nerf> sont simplement ébranLés sont envoyés du rant une quinzaine de jours au miliei d'une atmosphère idéalo et d'un calme chain petre. L'hôpital, installé sous des tentes im. menses, oit situé au milieu des champs, cl tout soldat dont la volonté est abattue v retrouve rapidement ses forces et de l'énergie, et os 11 bien'jôt prêt à reprendre sa place sur la ligne de combat. Ii3 général Chavasse prit un grand intérêt dans tout ce qu'il vit, et lo nombre considérable de soldats qui furent soignés dam cet hôpital depuis son ouverture, en décerni !>ro dernier, fit sur lui une impression marquée. Une visite fut faite à l'hôpital indien où les blessés,appartenant à toutes les troupe: indiennes, sont soignés séparément-, ainsi qu'aux établissements de bains où les soldats revenant des tranchées 6e permettent le luxe d'un bain chaud et peuvent changet de linge. Los médecins se sout ensuite dirigés vers la station de la Croix-Rouge où les pre-nièrs soins sont donnés aux soldats arrivant directement de la ligne du combat et >ù s'opère également le triage des bles^-s --ilon le degré do gravité do leurs blessures.Les* visiteurs se Montèrent heureux de la rapidité avec laquelle un homme blessé peut recevoir un premier pansement pour être ensuite transporté et installé confortablement dans un hôpital. Des explications furent également fournies sur La vaccination des troupes contre L'entérite et sur les mesures prises pour la purification des eaux. Après ces différentes visite^ le général Chavasse parla eu termes on no peut plus flatteurs des services médicaux de l'armée britannique. — I>as dispositions prises et les soins rocordés aux blessés, dit-il, font lo plus .rrand honneur à ceux auxquels incombe ••-ette lourde tâche. La santé des hommes est excellente et on ne peut faire mieux comme mesures de prophylaxie. ixï général fut particulièrement frappé do 'ordre parfait et de 1a, propreté méticuleuse qu'il fut à môme d'observer dans tous les établissements visités. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Berlin, 9 juillet. — Officiel de midi : t Théâtre de la guerre à l'Ouest. f,< Au nord do la sucrerie de Souchez, un 3 attaque des Françaie a été repoussée: (3 petits détachements, qui avaient pérnéir dans notre position, ont étô exterminés.Ju.' i qu'à présent, nous n'avons pas réussi - reprendre lo morceau de tranchée que nou - avons perdu avant-hier à l'ouest de Soi 0 chez. Le communiqué français annonce qu . l'ennemi s'est emparé d'un canon allemand Q cette nouvelle est inexacte. A i'est d'Ail|y v il y a eu plusieurs attaquer locales qi ont" échoué. A l'est des positions que nou avons conquises récemment dans le bois 1. Prêtre, nous avons pris plusieurs lignes d 1 tranchées françaises sur une largeur d 'J."»0 mètres et nous avons capturé plus d c 250 prisonniers et 4. mitrailleuses. Sur 1 s front d'Ailliv à la Moselle, pendant la nu.' " il y a eu d'insignifiants combats do pa trouilles. Après une violente canonnade i ennemi a attaqué la hauteur 631, que nou » lui avions enlevée le 22 juin, près do Bar >• de-Sapt; nous avons dû évacuer les trar s chécs du sommet qui étaient pour ainsi dir - nive.oes. ' i'iiéatras de la guerre à l'Kst et au Sud.-li>1 La situtation n'a pas changé. * * * Vienne, 9 juillet. (Communiqué d'hier) Front russe. ïài Pologne russe, à l'est de la Vist-ulc les combats continuent. De nombreuses at .u'.jucs violentes dos Russes ont été repoiis sées. Des forces ennemies supérieures e nombre ayant contro-attaqué pour défendr v ijubîin, nous avons retiré nos troupes de ieux côtés de la chaussés sur les hauteur ! au nord de Krasnik. A l'ouest do la Vis _ wile, quelques positions avancées des Rns 1 -es ont été prises d'assaut. Sur le Bug c en Galicie orientale, la situation général [ n'a pas changé. Des attaques ennemies on -:<3 repoussées sur la Zlota-Lipa infé b rieitre. Front italien. s Les Italiens ont encore entrepris hier de ! ittaquës isolées contre la tête de pont di ri>rz». Leur ,,milice mobile" y a participé - Nos troupes ont de nouveau repoussé toute. • -v, attaques ennemies. Sur le cours moyen !o l'isonzo et dans la région du Km, 1< jalmo règne. Dan« la r • ion frontière d-a Carinthie et du Tyrol, il n'y a eu qu< > les combats d'artillerie. Front du Sud-Est. sur les hauteurs de la frontière, à l'es1 t 'o Trebinjo, dans la nuit du G au 7 juil et, un nouveau combat s'est engagé avec les Monténégrins. Leur contre-attaque di , •> juillet ayant échoué, ils l'ont renouvelée :l;ins la nuit suivante, mais leur offensive s est écroulée sous le feu de notre infan-«rie et. do notre artillerie. A présent, le cuiui3 règne <Iau* cette région, .^ur le rcii-tant de la frontière, rien d'important. Sur mer. Le 7 juillet au matin, un de nos sous-marins a torpillé et fait sombrer un croi-seur-cuirassé italien du type de l'„Amalfi", dans l'Adriatique septentrionale. I CesQmumqxit j dôà armées alliées Paris, 8 juillet. — Officiel de 15 heures Dans la région au nord d'Arras, plu sieurs actions d infanteriè assez violentes s sont développées au cours de la soirée d\ 7 et dans la nuit du 7 au 8, entre Angre ce bouenez. Au nord de la route Bethune Arras, une attaque ennemie, précédée d'ui ti-ès fort bombardement, a été repoussée. Ai nord de la gare de Souchez, nous avon: prenoncé une attaque qui nous a permis d< -ious rapprocher du village. Nous nom sommes emparés d'une ligne de tranchée; ennemies, aprts en avoir exterminé les dé tenseurs à coups de grenades et denétards ->ous avons progressé au delà; nous avon: lait quelques prisonniers et pris un canon Soissons a été bon<jardée. j^n Argonne, la fusillade et la canonnad< ont duré toute la nuit du 7 au 8. Au levei du joui', dans la région de Marie-Thérèse l'ennemi a essayé do sortir de ses tranchées. Il a été repoussé. "Entre la Meuse et la Moselle, la nuit £ été très agitée. Dans la foret d'Apremon et au bois Le Prêtre, bombardement, fu-silîades, jot de bombes et do pétards, niait sans action d'infanterie, si ce n'est entre Fey-en-liaye et le bois Le Prêtre, où tiens attaques enneaiies ont été enrayées. « o * Paris, 8 juillet. — Officiel do 23 heures- : En Belgique, un attaque ennemie, diiigét contre les tranchées dont les troupes bri tannûfics se sont emparées le 2 juillet av sud-ouest de Pilkom, a été prise sous lo fei de l'artillerie anglaise et de no6 pièces dt campagne et dispersée. Entre Angros et Souchez, le matin du 8. vers 6 heures, l'ennemi a attaqué de nou veau nos positions au nord de la route Be-cliune-Arras. 11 a été repoussé. Au nord de la gare de Souchez, une contre-attaque ennemie très violente a essayé do nous reprendre les tranchées dont nous nous étions rendus maîtres dans la soirée du 7 ; il n'a réussi à réoccuper qu'une centaine de mètres sur le front total de fcOO mètres do nos gains. Dans le secteur de Quennevières, lutte à coups do grenades et de torpilles aériennes.Sur la rive droite de l'Aisne et dans la région de Troyon, la lutte do mines s'est développée à notre avantage. En Champagne^, nous avons endommagé, près do Beauséjour les tranchées emnemies par une explosion do mines. Entre la Meuse et la Moselle, la journée a été marquée par un violent bomliardc-ment sur la Tete-de-Vache et la Vaux-Ferry, au bois d'Apremont, ainsi que près * * i Londres, 7 juillet. — Officiel : Le 5 juillet, dans le secteur sud du fron» Ides Dardanelles, les Turcs ont entreten pouelant toute la nuit, une forte fusilla sur toute la ligne. Ils n'ont quitté lou tranchées qu'après un violent bombard ment do ce secteur et ont entrepris alo uno attaque énergique spécialement dirig contre le point où la division maritii anglaise so joint à la ligne française. cet endroit, 50 Turcs environ 'ont pris pii dans • nos tranchées, tandis que quelque uns de nos hommes s'y maintenaient to tefois. Nos troupes ont entrepris une eo i tre-attaque et ont refoulé les Turcs hors < nos tranchées. ; Une autre attaque contre l'aile droite « i la 29e division a été arrêtée par un feu < | fusils et do mitrailleuses. A notro ai gauche, les Turcs se sont rassemblés dai J le lit desséché do la NuUah, à l'est d ^ tranchées que nous avons récemment co V quises, et ils ont entrepris diverses att qilês. Grâce à l'nttitude résolue do m i troupes et malgré l'appui de son artilleri Jl'ennemi n'a pu atteindre nos tranchée ^ ! Le bombardement a diminué vers 11 lieur< [du matin. De temps en temps il a repr Komo, 7 juillet. — Officiel du grano quartier général : Dans la valice de Daone, l'ennemi a em-trej;-riis une attaque contre notre position de i'esso di Campo; il a été repoussé. Dans le Cadore. notre artniea'ie de gros calibre a ouvert le feu sur l'ouvrage fortifié ele Lacorto, dans la vallée supérieure de Oordevolle, et sur le secteur 'J're Sasse jusqu'au col elo Valparola ; elle a causé des dommages importants. En Carinthie, en dehors de la vaine attaque habituelle contre le Val Grande (grand Pal), des attaques ennemies contre nos positions sur le col ele Pramosio et près do Skarnitz ont- été repoussées. Nous continuons lentement, mais constamment à -ivancer sur le haut plateau Carsies (Car-sicoj. ■ -m i'ondant la nuit du 5 au 6 juillet, un éle nos dirigeables a efficacement bombardé i'iniporiaut croisement do voies ferréee au nord d'Opezina. Pendant la matinée du G juillet, une de nos escadrilles el''avions a réussi à jeter de nombreuses bombes sur lo champ d'aviation autrichien établi près d'Aisovizza, à l'est de Gore ; dos incendies ont éclaté. Un avion a jeté des bombes sur la gaie le Yabremia. Bien quo les aviateurs aient été e.vposés au feu des mitrailleuses et de l'artillerie ennemie, ils sont rentrés in- « >? Rome, 7 juillet. — Officiel de l'Amirauté : Hier, dans la nuit-, nous avons effectué une reconnaissance dans la mer Adriatique supérieure. Le croiseur „Amalfi", qui prenait part à cette sortie, a été torpillé ce matin au lever du jour par un sous-marin austro-hongrois. Le navire a été touché et s'est immédiatement couché par bâbord. Avant que le commandant ait ordonné à son équipage de se jeter à la mer, les cris de Vive le Roi ! Vive l'Italie ! ont été poussés. Tout l'équipage, qui était réuni sur l'arrière du navire, a avec une discipline admirable répété les niâmes cris. Lo commandant a quitté le vaisseau le dernier en se laissant glisser lo long du côté émergeant encore do l'eau. Le croiseur a coulé peu après. Nous avons réussi à sauver presque tout l'équipage. Le croiseur cuirassé italien „Amalfi" avait été lancé en mai 1 DOS. Le navire déplaçait 10,4-70 tonnes et développait uno vitesse de 33,(5 nœuds. Il était armé de quatre canons do 25-1 millimètres, de hait canons ele 100 millimètres, de seize canons de 76 millimètres et do doux canons do- 47 millimètres. Il portait, en outre, deux mitrail-îeuses et était pourvu d'un lanco-torpilles. Sa longuiîur atteignait 1C0 mètres, sa largeur 21 mètres, son tirant d'eau 7.8 mètres. IJ équipage était composé de 6S4 hommes. 5 Pétrograd, 7 juillet. — Officiel du grand état-major général- : 3 Entre la Vistule et la Wieprz, dans la ; direction de Lublin, les combats opiniâtres , ont continué le G juillet, entre les villages . de Josefow et de Urzedow. Des tentatives acharnées faites par l'ennemi pour s'ern-t parer des hauteurs sur la rive gauche de la t i'odi'pa sout restées sans résultat. Sur le . tours supérieur do l'Urzedowka, l'ennemi ; a entrepris des attaques violentes contre le x secteur situé près des villages de Skorziza : et d'Ewunin ; nous avons repoussé ces aU taques. Lo long do la route vers Krasnik et sur les rivières de Bystrzyca et eloKorsajewka, : où la position formo un angle saillant, ne>s • t roupes ont continué avec succès, le 6 juillet, la contre-offensive commencée la veille. 1 L'ennemi a été forcé de se mettre sur la 1 défensive. Dans le courant do la journée, 5 nous avons, sur ce front, fait on moins 2,OQo prisonnniers et nous avons pris plu-» sieurs mitrailleuses. Dans le secteur compris entre la Korsa-jowka et le Wioprz, il n'y a eu que des 1 attaques isolées de l'ennemi au nord des villages de Gielczew et d'Olchowiec, ainsi ] que près de Tarriagora. Elles ont égale-5 ment toutes échoué. Entre le Wieprz et le Bug occidental, combats d'artillerie. Dans ce secteur, l'ennemi n'a tenté d'avancer que dans ta région du vilia^e de Masteroecz, au sud de ' Grubieszow; il a pris l'oftensive avec de^ masses compactes et a été arrêté par notre feu. Sur la route de Lemherg entre les villes do Kamiouka et de Gliniany, l'ennemi a attaqué, le 5 juillet au soir, en plusieurs endroits et a amené au combat des forcer importantes au sud du village do Jarnno. 11 n'a cependant obtenu de succès nulle 1 part; il a subi de fortes pertes et il a été obligé d'arrêter 6on mouvement. Sur les autres secteurs du front, il n;y a pas eu de modifications. A certains endroits, il y a eu des combats looairx partiels et des combats d'artillerie. Sur quelques points, il y a eu des combats domines opiniâtres* Dépêches Diverses \ ! Londres, S juillet : ^ M. Runciman, ministre du commerce, né-g°cie avec les patrons et les ouvriers des? ; charbonnages du Pays de Galles un ae^cord 1 qui devra former uno nouvelle base pour . la question des salaires, en remplacement Je l'écholle fixée en 1S79. Les négociation!: * * u Pétrograd, S juillet : Lo „liietoh" annonce que lo prince Tri botzkaï, ambassadeur l usse à Nisch, a é rappelé. Lo nom de son successeur n'e ■ vuwib VJUJIUIX. i Paris, 8 juillet : * * 0J Dans sa réponse à l'interpellation Fabre % -^ur les nominations des sous-Secrétaires j- .l'Etat pour la guerre, le président du Con-x sc^» M. Viviani, a fait ressortir hier quo le ï gouvernement a toujours agi eu plein ac-t cord quanel il s'agissait du choix do nou-| veaux collaborateMirs. Ceux-ci, du reste, mé-r ritent toute notre confiance, a déclaré M. Vi-b v'iani, cil demanelant un vote qui lui a été accordé à VrinniiimiM mnine rniv * Paris, 8 juillet : D'après des informations d'Athènes, le Conseil maritime grec a décidé, à l'unani mité, do no pas passer en France la coin mande d'un cuirassé du type „Lorraine". « * ♦ I^a Haye, 8 juillet : L'exportation de novers et de bei» dt # Hi Bio-ele-Janeiro, 8 juillet M. Barroso, ministre des finances, a donné sa démission pour motifs de santé. M. Cologeras, ministre do l'agrioulturc, a été nommé ministre des finances et M. José Stuttgart, 8 juillet Le sismographe de Hohenheiin a enregistré un tremblement do terre de force moyenne à une distance de 1,01*0 liilo-uiètres. Marseille, 8 juillet : Avant d'entrer dans la tunnel de la Nerthe, un train de marchandises transportant de la paille et des approvisionnements pour l'armée a pris feu, Quinze wagons ont été complètement détruits. >» • Liverpool, 8 juillet : Mardi, un incendie a détruit un nouveau hangar dans lo port ele Liverpool. Un dépôt de charbon situé à proximité du iiangar « * L/ondres, 8 juillet : M. Lloyd George a déclaré, à la Chambre des communes.que des mesures seraient prises pour empêcher l'exportation du zinc, du plomb, do l'antimoine, du nickel et Panis, 8 juillet : La. Confibrenco des présidents des groupes et eles commissions de la Chambre, qui s'est tenue sous la présidence de M. Dos-chanel, a décidé de proposer l'ajournement do la Chambre au 22 juillet pour le vote des derniers douzièmes provisoires de l'année 1915. Il resto encore la question eles séances à tenir en août et septembre. ijc gouvernement ayant renoncé à son droit de clôturer la session par eVicret, une séance iilénièflJ prenelca une décision à ce suiei. « * ♦ Chiasso, 8 juillet- : La „ Gaaetta del Popolo" do Turin, apprend de Nisch que l'entrée des Serb. s à . >urazkzo s'ost faite a,u milieu do manifes-Uitions enthousiastes <J3 la population. Ixe . serbes sont convaincus que Durazzo leur appartient définitivement. Les Monténégrins ont occupé tout le territoire albanais jusqu'à la Drin blanche; ils ont désarmé la populatioon, qui n'a 5? * Amsterdam, 8 juillet : Les autorités militaires ont, déoidé que les soldats belges internés en Ilollande peuvent travailler en dehors des camps. Dans oo cas, les intéressés seront munis d'uno permission et pourront voyager en chemin • le fer sans surveillasse sur les lignes qui leur sont indiquées. Il lcwr sei'a délivré *!■ # * I.ondres, 7 juillet : Un arrêté royal vient de mettre la vente des boissons fortes sou6 le contrôle gouvernemental dans certains districts où l'on fabrique, cliargo ou manie du matériel de guerre. Il s'agit dqs districts de Bristol, N'ewhaven, Southampton, Nowport, Careliff, Liveipool et Newcastle-on-Tyne. • * m Toulon, 8 juillet : Lo général Gouraud, qui a été blessé aux Dardanelles, est arrivé à Toulon, et SI a été examiné par des médecins de Paris et ^ * Wellington, 8 juillet : En Nouvelle-Zélande, il a été question de former un Cabinet eiar tel liste pour la durée do la guerre. Ce projet a échoué devant la résistance de l'opposition, qui a cependant proposé d'élargir les pouvoirs des commissions parlementaires qui veillent à la dé- * * Londres, 8 juillet : Le duc de Teck a été nommé provisoirement secrétaire-assistant militaire au Wai • • Pétrograd, 7 juillet : Hier s'est réunie, pour la première fois, sous la présidence de M. Goremykine, la commission qui doit fixer les coneîitions de l'autonomie de la Pologne et réaliser les promesses que le généralissime a faites aux Polonais dan6 lo manifeste qu'il leur a * * * Athènes, 8 juillet : D'après le jemrnal ^atris", M. Gouna-ris a déclaré à des journalisteîs que les bruits relatifs à la dissolution ou à l'ajournement do la .Chambre sont sans foneh> ment» -

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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