La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 18 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ft8df6mj14/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS UN MOIS (mars) fr. 2.63 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par lés bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent ■4tre adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET RÉDACTION: SI, M»»iagni»-a»ix-Herbo3-Potagère5t Bruxelles. PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligno, fr. 0.50. — Ri clame* avant les annonces, la ligne, fr. 1.25.— Corps du journal, la li.^ne, fr. 5.00.— Fàits divers, la ligne, lr. 3.7ô. — Micrologie, la ligne, l'r. 2.50* — Coin des Eleveurs, la ligne, tr. 1.00. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Ailministratioi : ent°J® '2 iVV»h*-" J03. MOREâSÉE, DIRECTEUR Aujourd'hui : HUIT pages A. HOS B.ECTJEUÏiS L'impossibilité matéricl'o où mous Mmmf â augmenter lo nombre des pages du Ji'ui fiai se complique en ce moment d'un afilui extraordinaire d'informations relatives au; événements en Russie. D'autre part, l'inta! rêt de ees événements est tellement év'dcr Que nous ne pouvons, un seul i no tant, s*?* ger à rien sacrifier des dépêches qui Le annoncent ou l^s commentent. Eiii le constatant, nos Icc outs comfrrar] (Iront l'oM'gation qui nous- est faite d < cai ter de notro numéro de ce jour certaine rubriques ordinaires et d'en condenser d'au tr^s à l'extrême. Nous a-vdns la conviction qu'ils ne niet tront pas en doute la sincérité du dijsi que nous aurions de leur plaire, ec aiuiue ils savent que les circonstances du momeu nous emp.Vhent seules de donner sa ta s faction. LA GUERRE 958 jour de guorre Les grandi événements militaires autc quels on s'attendait û. bref délai, 1 Aganei I lavas» en ayant elle-mijme proclamé 1 iuirni nenoe, ne se sont pas encore produits. /, part l'occupation die Lagdad, que non avons longuement cotnmenue mercredi, no a n'avons eu à enregistrer cette semaine qui: l'évacuation continue par les Allemands cil leurs positions trop avancées en Picardie. Sur les autres giundls fronts, les tiiu de guerre n'ont eu qu'une importance tr^ relative. Au reste, si mjme une grande t>a taiile s'était engagée sur l'un quedeonqw des théâtres de ia guerre, il est douteux que l'opinion! pulixique s en fut beaucoup préoccupée : l'attention d'u monde entier vient, eu o'fet, d'être brusquement et irrésistiblement accaparée par les nouvelles sen sationneLes émanées die 1 officieLe Agene( Télégraphique die Pétrograd concernant la REVOLUTION EN RUSSIE Depuis quelque tonps déjà, nos dépûches avaient mis en-lumière la gravité des trouble» qui avaient éclaté dfcms plusieurs grande villes russes et qu'avait surtout provo. qués l'incapacité manifeste d'à gouvernement dans l'organisation du raviuiiliement de la populn/Uon. L'erp'uos de longues années toute! ois, le-r sjicfiîs da Tsar avaie.it toujours réussi a- étoufter dans le sang les plus légitimes revendications eu peuple, et cette lois encore o'était le massacre — il avait commencé — qui semblait devoir mater la pojjui «.ion révoltée. Il n'eu est pas allé die la sorte. Pousse à bout par sera souffrances chaque jour aggravée malgré lus pixjmessjs oL'ùci Jl os, le peu/pie rusSo a trouvé enfin., dans un sursaut d'énergie suprême, la force de briser las chaîne? qui 1 asservisoaieat depuis dey siècles, l^s troupes do la garnison do Pe-ti • j,ia*J, pua«iû Lesquelles les meiLiems re-g'paen s rie la- îixîi.:, so sont jointes h> lui La Douma, refusant d'obéir à l'ukase du Tfear qui Itti ordonnait d© suspendre ses travao3, a ooutinué de siéger, a pris en irjiins ]o pouvoir exécutif, jeté en prison \%> ministres et choisi parmi ses membres un gouvernement libérai digne do La confiance du peuple. Quant au Tsar, une communication de sir Bonar Law à la Chambre des communes avart tout d'abord annoncé sou aa~i. cationi, mais aujourd hui il ne tien/t il s cette abdication pour certaine et ajoute même qu'on, no sait pas où le Ts.ir s est éfuigié. Era. tout cas, il semble bietn quctl ol e.iSi r^une dont les crimes révoltent depuis si longtemps lia^ conscience du monde s'e^t effondré et qu'une ère nouvelle s ouvre pour la Russie. I/univers entier se réjouit de savoir en fia closa la tragique série des forfaits acouino-. lés> par la aynastie des lvomanoit'. Dana ics milieux de l'Kntente toutefois, la joie qu'on en ressent est tempèr e par les ap[ r''.heu-fcions qui se Font jour forcement au sujet de rmilnenee que la révolution peut exercer sur la guerre mondiale. • * * Four apprécier sainement la situation à cet égard!, il ne faut pas oublier que la tournure menaçante de la situation politique intérieure de la Kussie n'avait pas échappé aux Alliés. Mémo on apprend mainten int que le but du dernier voyage do lord Millier à Péfjrograd était d'amener mie entente erfro la Douma et le Tsiar et d'obtenir de celui-ci h constitution d'un gouvernement resçoasable et digne de oo nom. loi mission de lord Milner a complètement échoué. Au fur et à mesure qu'il poursuivait ses négociations avec elle, la Douma était devenue plus exigeante ; d'au,Ire part, malgré tous leurs efi'orns, lord Milner os les ambassadeurs do* puw>auceî» de l'Entente n'ont pu ivoit raison ce l'otetination du Tsir cr, de «ou entourage, pour qui les seu'es métiicdcs de gouvernement soyl Ui déportation, la pendlaison et la fusillade. On, a vu les conséquences tragiques de c ets a veug 'e entt tom en t... Sans douto on peut prétendre, ainsi que M. Lonar Law, appuyé p<ir les grands !-r-ganes de l'Entente, l'a déjà déclaré, qu'uu clnngtfcnent de régime en Russie ne chan- ; rien au cours dés événements1 mili- I Ics hommes pnl'tique^ qui viennent t.a se^iparep tîu pouvoir appartiènncn.fi au I *r !rah tlrs pljs notoires est! M .vuliuqkoff, le olicf du parti dos Cadets, I o%S les aiutùtinns dkimssivrôos au point da ■ VA do la politique internationale fais>i«( i i>-Oama;iS jeter ks hauts nris A [a gnanje ' libérale anglaise „Tiie Nation" (1). .IJne, selon toute aprnrcace, le noavoau Ki iii.rçi sera partisan do la guerre à o». '*;,H Toute la question est de savoir si le* tconstances lui permettront dl:■ ]f. res-ter- V-« ni'aossi Ken les réeews événe-vont avoir dans l'immenso empira une Wrcuiasion qu'il est irnpossi: le d'à ' " ' '! (''^va'u®'' : qui pourrai'] dire comijiq ,} aiuiAîï sYoouleront avai;t qu'il \m% ''"V1"10 d'affl'™er avec certitude que a s,t!*on wtVwsiro y est vraiment stn we et «init've ? l es hommes qui viennent î"'C;"y les rtocs d.i .','omeni. jnant ont ossuala \,a responsabilité effroyable : u:i reseau A périlleuses intriiues les guette. . Jr'yl «le réorgiùiisation auqwl ils vont sa,,,, constituera pour eux une tic:i«. ocrante. S'il leur fuit conduire li m r ty'iclie pierre ! — et tout à la, 1r î' a-nx- dlfficult s ' q,« l'ancien rosnjno n ét4înpuissant à résoudre, ne si e coaiberont-i.s^as à la peinfc •; El> da,,s ,-e cas, n e»'-il p h craindre que, ne réua i-.. suit pas a ;,'<iner suffisamment les souffrance; qui m poussé le peuple à la r"-volle, ils devieiont très vite tout aussi irn- (1) Voir < I.a llgiqne > Ou 12 mare. populaires que leur pr&lécesseurs 1 Ce s * rait alors la triomphe die l'anarchie. - Mais cola,, c'e-t le seeret de l'avertiii. P» le moment, il faut so b-orner à suivra av attention la marche dies 6vénemen:s : to tofois, il serait puéril cîe so dissimuler qi 3 la révolution a créé eu Ruissio un état , choses }■ -.a compatible aveo les exigene ^ d'une grande guerre modiorne quie l'on pi s tend poursuivre à outranee. U i Les événements de Russi Le ,,Tiuics" publie un récit complet d1 s denu'ers événements en Russie. Dimanche il mars, de nouveaux trouble plus sérieux que ceiuix de vendredi, so &j> - produits dans les rues. Le beaui teni] r avait t'ait sortir les gens de chez: eux. L< L rues qui donnent dlans lc^s artères pirinc t pales, die même que les ponts, étaient rc - t's liljres. Une g*rande faule, composée < persoiQines de tout âge et de tout s oond à tions so dirigeait vers la Persipaca' Newsky, de sort» que depuis l' Aimirau jusqu'à la gare Nicolas, distantes l'une < l'autre de [ lusifiurs ki; ombres, les va.» publiques étaient noires de monde. Ou n"; percevait pas de cosaques : de-ci d!e-Là, c petits d'tachements de la garde etaienit a repos dans les jardins publics et les reu adjacentes, et la f.*uie les ovalionnaiti. 1 trafic des tramways étant suspendu et 1» • fiacres ayant quitté leurs statioais,. rie i n'entravait la cirojlatdom. Peu apivs trois heurts, l'infanterie. rei;i - l'ordre d'6vacuer les rues. Ur.e compagn > (De la garde prit position pris de la Saut, i waja et tira plusieurs salves dans la d i rection du patais An t>hkof. Une cemtein i de personnes furent tuées ou blessées et d; automobiles d'ambulance vinrent les ei » lever. Trois morts et huit Lless's t'urer • transport s à l'hôpital anglais; plus de so: xante à l'hôpital Marinsky, plus d ce t > 1 hô'pïjjal Obuskof. A l'endroit otfi lescouii de feu furent tirés, des centaines d3 di-ni les de cartouches étaient éparpillées1 dan la neige tachée de sang. Apre-s Xes coups U foui, le passage fut rendu libre, mnis 1 foule se tint dans les rues adjacentes et n ' fit aucune démonstration hostile à la troupe Ou criait : — C'est dommage pour vous, jetivne gens, mais vous avez fut votre devoir!'1 La compagnie qui avait fait feu est itfi trée plus tard à la caserne du champ t; .Mars, près de l'ambassade britannique. Sur leur passage, les soldds furent cr>'a tionnés. Après que pliusieius coups die fe furent tirés, l'officier envoya ses homme en avant et surveilla l'enlèvement des bles sés, puis il suitvit les soldats qui partaie.i1 Au moment où il franchissait le pont d-canal, cieuix nommes, déguisas 1 un en d ficier, l'autre en étudiant, lui barrèrent 1 passage. L'étudiant lui arracha sou, sabr et lui porta de violents coups à la tôte i iux bras, sans toutetoia le blesser griùvc mont. L'assaillant disparut ensuite. Ce', i:; ciJent provoqua, une granule suretccitatioa c la mutinerie des régiments de la garJle. D'après le dire des officiels, plusieui coups de feu furent tir s des étage» si^ rieurs des maisons voisines des casernes On a '' ■!.> té que, S'<r la l'erspecrive îs^vs^y un Soldat a été ♦touché par nue bu il qu'un policier avait tiré d'une mansarde Les iucideuts les plus violents so sont pro 'Huits près de la gare de Nicolas et à 1; Logawskaja. La police avait posta dos mi trai lieuses sur les toits et aux étages su parieurs des maisons, et elle dirigea im fe. meurtiier sur 'a fjule. Le nombre des m u t; et des blessés n'a pu encore être ôvaUié Le 9o'r, la Perspective Newsky a été barré militairement. Les soldats ne pouvaient lais ser passer personne, pas même les gêné rauac. La Perspective News'cy était illuminé d'un bout à l'autre par des projecteurs d l'Amirautî. On «e rappelait .les événement. !o ii)o3, pendant lesiuels la ville, éjut, pion gée dans les ténèbres Dimanche suir la Douma de l'Empire ; disouné la question de l'alimentation. Tciu-les membres qui ont pu arriver au Palai: de Tauri Jo étaient pr'smts. Le bruit cou-rait. que M. Protopopoi ministre de l in trieur, avait donné sa démission. En c; qui concerne l'approvisionnement eu pain, la sibuation est. restée! la môme. Les bou langeries ont été assiégées) dès le matin. iDes ouvriers ont d'claré qu'ils no se rendraient plus au travail avant d'avoir re;u o:u pain. Dans tantes les fabriques, les ou viiers ont dû s inscrire aujourd'hui poiu signer "un nouveau contrat de travail. Lp!: îio.stes t b'phoiniques' de la eapit.alo ont û militairement gardés. Lundi matin, à 7 heures, on ap rit ' la Douma de l'Emj ire avait etJ ajournée pouir. û'aax mois. Trois régiments d? la -arde et plusieurs régiments de ligne f rent cuis- cummune avec les députes. LarSana.1 fut occupé par des troupes en révolta. On réparât .des mitrailleuses et des muinitionsi au peuple. Vers WibOtg au nordl dei la Neva, un combat eut lien entre les sol-' dats en révolte et d'autres troupes. Plus tard, des membres de la Douma do l'Kimpire ont eu un entretif^ni avec des di-l'gMés de la troupe, que l'on évalue à 30,000 hommes. Il a été décidé de constituer un Comité, composé db douze meim-bres du1 bloc progressiste et du parti so-ciîiiiste. Ce C;mité a comme fiche prin-cipale de r^lablir te contact entre l'armée et le peu pie. M. Rodsianko a tf 'légTapîiié au Tsar qu'on voulait un nouveau gouvernement et qu'on devait faire droit immédiatement à rve.tte demande. Des postes de scl dits et de citoyens armés ont été places devant plusieurs casernes et devant les Ixi-reau v de t 1 a'iapihie. En même tenij^s», les ro'elles ont occupé les tribunaux, pi'llé le mini térc- de l'intérieur et les bureaux du commandant de la place. Le matin, la foule pi-i't d'assaut les prisons et rendit la li-bert^ ù tous ceux qui s'y trouvaient. M. 'I seheskowof, pivsiàent ivactionnaii'O du Conseil d'Empire, ayant rePusé de oont-voquer cette assemblée, fut arrêté et enfermé au palais de Toride. D'après les dernières nouvelles, les membres socialistes se sont sépares du Com té, dont ils considèrent les évidences comme trop modérées. Hier soir, le conseil des m nôtres a décidé do se retirer et etn a avisé lo Tsar, qui aurait1 répondu qu'il enverrait le général Ale^ijef comme dio-tatcur.Ijc> bruit court que le trafic des chemins de fer a été suspendu pour en\pècher l'arrivée do nouvelles troupes. Des prisonniers libérés ont mis le feu au Palais do Jus. sice, mais celui-ci a été préservé. Les troupes n inquiètent pas # les habitants. Lo T su r n'ayant pas répondu au télégramme de M. Uodlsianko, cn'uii-ci a en* voyé au monarque un dernier avertissement, qui resta également snns réponse. C est alors que 1a Douma, décida, après de longues discussions, au cours dcs'iuclles le, socialistes adhérèrent de nouveau» au mouvement, do constituer un gouvernement provisoire-.M. Rodsianko fut prié d'assister à un conseil des ministre^ au palais di Varia. e- Il S'y rendit', esscortp par des soldats e des automobiles. Touâ les ministre^ t'tûeu ir pr.'sents, ainsi que le grand-duc Michel 20 irère du Tsar. M. Rodsianko dôo.ara que a- d accord avec le peuple, la Dcuma d ie l'Empira avait déaidé p- constiduCion d u; lie gou\ ornement provisoire, parce qu'elle n ds vqyaiti pas d'autre moyen de r^iabl'r l'cr e- dre dans la capiiu'e, de préserver lo pa^ do l'anarchie et do mettre la lïus.vie ; mjrno de continuer La guerre jusqu'à L victoire. La plupart dt.9 miniistres sera 0 blaient disposés à se soumettre et à s contenter de la nomination du grand-tu. M'chcl comme régent. Le générai Belajeï mniistre de la guerre, déclara qu'il éfca.i 2vs décidé à continuer la lutte jttstiu'à ce qu'i ait reçu un ordre contraire du Tsar, s, M. rodsianko étant revenu "au palais <J< it Toride, la Douma décida à l'unanimi'-,'ô d instituer uin gouvei mauent provisoire, l'e *3 ordres d'arrestation i'uaeait lanoée conln j!- les anciens ministres, mais oeux-oi s'étaion s- cachés au palais du commandant, dv L le ville. Entreiteimps, plus do ICO ofiieier: i- avaient off.rfc leurs services à lit Dounu 'e d'Empire. Ils furent mis à la t."te de i,é bataillions et des compagnies qui avaien le fait cause commune avec le peuple, s Le capitaine Karaoulof. ot*'c!er d»is co i- sa<iues et député, prit le comniandemen b des troupes au palais de Toridk?, et le i^ui u tenant-oolonel Kngeilhardfc, égfJlement dé. •s pu té, fut nommé commandant de Pétrograd .c Lundi soir. t\ minuit, une délégation d of liciers du régiment Pm>braschenski se î ni n dit auprès de M. Rodsianko et lui ot'ùi l'appui de presque tout le régiment. IM !t m mie, presque toutes les troupes des bai e t.iiilons de réserve et da la garde oui ». adhéré à la poétique de la Douina. Moscou j__ a également adiieré au mouvement révola 0 tionna're- La police a été dissoute, la ferai" v s des tramway-s sibsjwndu. Pro topo s es b. rendu hier soir à la Douma d Empiie, où [ti il a. donné 1 assurance qu il vouil i.it troi L. v ail 1er pour le bien du pays. Dobrowo!s!c-a a été ameaé en automobile do l'ambassade ^ d Italie à la Douma. M. Rodsianko iui 1 avait envoyé une automobile, avec piièrt s do se rendre. Le gen rul liïioràng n'a pae a voulu donner suite a cette injonction et a a déclaré que lui et son concierge étaien t ai^ c m- s de revolvers. Lis sont- suit s de la mai- son, ont fait feu et ont tue deux soldats de la garde. Knoring et son concierge on! été immédiatement fusillés et leurs cadavres 3 uetés dans la Neva. D'après des înfoiamitions de ce matin, 2 les troupes de Tsarkoie-Selo ont .adhéré ù la poiiiique de La Douma. Des troupes de jjri-eina, d Oraaienbaùim et de tous lus ea-\ irons se sont rendues ce matin à Péfrro-grad et ont- déclaré adhérer au mouvemont révolutionua^e. Tout un régiment de garde finlandais, avec drapeau en t te et =^s of-Lciers, a ovaiionné M. lîudsianko. 1 Marai, à 3 li ures t.e 1 après midi, l'Amirauté s est rendue. Le commandant do la 0 ville et tous les fonctionnaires ont quitte J leur pus te. Les ministres se sont s-.par .s ilans lo courant do la nuit. Quelques-uiW sont rentras chez eux, d; autres ont disparu. * Le coaimandaui. de la vi,ij, os; ejipi-isc/mi : au palais do Toriuo, ainsi que M. fctur-mer, J archevêque l'itirin et d'autres pers-jn-iiaii'ii s. >L\1. Protopopof et Dobrowols.â se tiennent cachés. Mardi tout, la garnison db P- >.'o- * £rad a passe au gotivcraeme.it proviso'.ve. x ou tes les un sûtes o;,t et-' prises pour >'c-tablir l'ordre, i^a vil e, r partie en dio- * tricts, a été placée sous commutJem.'Mt mi. litaire. M. liuchaiian, ambassadeur d Av-gle:erra s est reuasi ce matm, coinuie û'ha- ^ bitude, au ministère d'js affaires -irangùes. . Il y ai rencontré M. Paléologue, qui ne s'est pi\a laissé arrêter par le "feu vio'oiu c!bs policiers et des tirailleurs cachés dans J les mansarde®. Piv.s du Pal .is d lliver, i s ] iunbassadeurs ont été reconnus par la t'ouie ot. salués par des cris. A leur retour, 11 ' foule les a escortés jus pi à 1 ambassade, où ii s'est pioduii. de grandes manife-stationg | c'a 1 honneur des Alli.s. M. Pos.rowsivi, qai -e trouve chez lui, n'a p-os été inqul té. j i-es aiTiies, les objets d éqjuipomeinit dics troupes de toute la ville, d;innombrables , automobiles, des mitrailleuses et, d^s can.n, ont été concentrés au Palais de 'l'OiiJe ei dans les environs. Le gouvernement provi. spire cherche à rétablir l'ordre. Les oiïi-eiers portent un brassard rouge. Le traûc des chemins de fer et le ser, ice db 1a. gare continue comme d habitude. Les incjjfcli.es sont éteints. Lœ posies, télégi-aphes et téléphones sont sous la surveillance du g" !ii-vernemenit provisoire, qui a autorise 1 a\-pédiliotu du présent télégramme. Meioie ii maria, tous les magasins sunt ouverts. La nu'ifc a ifl'i oaime. Une commission dfe, ojir-respondants de journaux publient des n.E r-inations sur les instructions du gouvernement provisoire. Des allocations ont été . adressées à plusieurs régiments, qui ont favorisé la cause du peuple.. M. Rtx&.'anico a o^prim' l'espoir que-1 ordre ne tardera pas à être rétabli. Tons les édui'ioçe de l Etat et de la Ville se trouvent sois la protection d'une garde municipale foiin^e par les étudiants et d'autres " fédérations qui travaillent d'a.coord avec la trouve. Le oommandant du district crrnmande tors ses hommes. Des gamins qui tiraient des coups do fusil et qui se livraient à des pillages ont été d'sarmés. Ilier, il s'est produit un incident regret, table. La maison du comte Friednckxz" ministre de La cour, a été saccagée- On a cru tout d'abordl que le bureau de t légra. phie était en danger, mais# le régiment Pre->-brasoàensld a su le préiSsrver- Par contre des hommes n'ont pas voulu préserver 1 lnv '•itoition du comte I'rielrick.xz. Il s'e>t pl0-duit des scènes déchirantes. La vieillie comtesse a été enlevée sans connaissance die> la maison en flammes. Sa fille s'est sau> v^e avec son cliien, qui a été abattu. Cette 'lame a été maltraitée par la papjuiace ivre. La mère et la ville ont ét^ transportées eni iieu sûr. L-'apparition au palais de Tonde du r£-giment Preobraschenski, commande par son colonel et ses cfadieirs, a produit une grande impression. Les hommes rendaient fes honneurs. M. Eodsianko leinr a dit : — Soldats de vrai sang ru^se, un an-ci en soldat vous saine de' la manière habituelle. Je vous souhaite une bonne) santé. Lo régiment a répondu : — Nous souhaitons une bonne santé à notice président. Celui-ci. a continué : — Je vous remercie d'ê.'ro venais au secours "des membres de la Douma de l'Empire pour assurer 1 ordre, Il sccur'té at l'iionneur de notre ]>at.ràe. Nos camarade combattent dans les tranchées pour li- puissance et le triomphe de la Pu>sic, et ;o suis l '.er que, depuis le début de t^ guom, mon fils se trouve dans vos rang,. Mais -i vous voulez ôti-o à mOme de sauvera les i it^rêis que défend la Douma de l Em-nire, vous devez, maintenir é\ga!ement 1 op.J dre dans vos rangs. Vous savez aussi bien que moi que des soldats sans off c ers ^ péuvotft rien. Mette-/, comme nous, votre "Omfiancé en eux. Retournez tranniiKemcui dans vos casernes |H)ur reparaître ic u<;tro premier appel- U«m/'ies ont r^ondui : 6 — S' l'on nous appd'e, on ne devra i pas ntous attondro, Moalrez-uous le chemin. , 1 ancien gouvernement n'.tant- pas à mJmt , de diriger la Ituss.io dans la vraie voie. 3 Le président a encore répondu : i — Notre première t;ciho consiste dans la J conet tiition d'un nouveau po1 a voir qui, nous - eu avons tous 1> f n ne espoir, sauvera e rendra grande notre nuère la Russie. i Les soldats sont partis eu criant : ^ — llourrah 1 M. Rodsianko a salué de la m'me ma- 3 ni ère les officiers et les autres régiments. j Après une allodation au 9e régiment da > cavaler e, le colonel dé ce régiment a dit à t ses hommes : l — Soldats ! je suis disposé à eSccu er tous les ordi-es que me donnera le prtsi- - d'ut do la Douma. Jo roste à votre tél^ b> ■> coudition que vous obéissiez à. mes oraires. > Les cavaliers ont réponrlu par des hour-i rah eu 1 honneur du président Rodsianko. b Le député M.ls'kof a visité la caseme du 1 1er régiment de grenadiers $e la réserve. ; A la deimmde du commandant, il a pro- - noncé une allocution. Le chef socialisre, ' Kerenski, a visité dans la même intantion j l'école d'artillerie de Niohailowski. Après leur visite à la Douma, les régimeats, mu- ■ siqaes et drapeaux en t't , sont rentr 's à 3 la ea >erne, aux ax>plaudissement3 «nthou- • sias'e-" de la foide. *4 révolution i -SOjokhoLm, lG mars : ' On annonce que les révolutionnaires ont ■ posé au Tsar un ultimatum lui in posant de signer immédiatement un manifeste dlans le^iuel il reconnaitrait sai s restricti n lo nouvel état de choses politiques. * * Stockholm, 17 mars : >0n mande d'JIaparanda que " la façon dont le Tsar a re use da s»e soi imetlre à l'ultimatum des révolutionnaires, alors qu'il 1 se trouvait au grand (juari^r général, semble indiquer qu'il s Cit rendu au désir du hauti commandement de 1 armée. Ivors'iue lultiinaltum du. Comité oxécutif a été remis au Isar, il s'est montré e.vtr^-' moment surexcité. Après avoir longuement délibéré avec les of liciers supérieurs et après s'être recueilli pendant quelques heures*, le Tsar â r pondu qu'il refusait de faire une déclaration quelconque et d1 engager dos négociations avant que les ministres arrêtes n:ent étté remis en Uberti. A 1 heure actuelle, on igneuo encore si le Tsar a- réeli< m nt abdiqué,, comme 1 Agence Reuter 1 a annoncé, ou s'il a été. d'trôna par le Comit exécauE révolution.- . naire. * ♦ * * Fruacfort-sur-leh^Ifini, 16 mais : Le co.rrfispôndi:i«nt a. : Berne dû la „ Gazette de Francfort" télégraphie : —• J apprends que les -milieux o'ficiels ont ét.î informés de source autorisée qae le Tsar, alors qu'il se rendait dé Pétrograd à M.vscou, a < ta arrête par les rivolution-naiics et emprisonné. L'alxlicacion lui a éUé imposée. * * Amsterdtun, 10 mars : Une, agence télég'ra.pliiq«e dl' Au.'.sterdaim annonce que le Tsar se trouve au grand quartier général. La Tsarine et le tsçro-witsch sont à Tsarkoié-Se-o. *. * * Cologne, 17 mars : Ou mande do la frontière française : — D'aucuns prétendent que le Tsar est libre à Pskov/, locaLti située sur la voie ferrée Pétrograd-V arsovio. * * Londres, 15 mars I. ' Agence l'eu ter apprenii de Pétrograd! qul2 le grMid-euc 'Nicolns -e trouve artuel-ieme.il; à Pétrograd. D'aute paît, on jrô-jcnd que lo Tsar est attendu à l'sarkoié-Sélo, où plusieurs régiments dl artillerie ont tS envoyf îs. On attend' avec impatience La réponse du Tsar à, la Douma de l'Empire. Jusqu'à présent, aucune information n;a été reyuo de Tsaifcoiô-Sélo. * * * Pétrograd, Ifi mais : L'Agence Reuter annonce que lo g'rand-duc Kisolas a i lôgraphié à M. Rodsianko pie, d accord avec le g'Ui r il_ A e ijeJf, cbef du grand état-ma;or russe, il avait prié te Tsar do prendre, dai.s les cir :onstances fatales acliuelles, l'unique décision qui pût sauver la Russie et mener la guerre à une fin victorieuse. * * ♦ Pétrograd, 16 mars : L'Agence Télégraphique de Pétrograd annonce que le Tsar a chargé le gi-andKluc j Nie >lis-Nicolajeviîch du commanderai t supérieur de l'armée de campagne. Le grand-duc Michel-A lexandrovitch a renoncé à ses droits au truie. M. Milioukof, ministre des affaires étrangères1, a déclaré que se3 déclarations au sud'une régence provisoire du grand-duc Michel-Alexandrovitch et de l avènement futur du grandUluc Alexis étaient l'^prea- siom de son opinion personnelle. * * * Lonoies, 16 mais : Lo -,Daily Chcfiaiide" apprend de Pétrograd que la Tsarine e?t surveillée. * * # Genève, 17 mars : Le ,,Journal de Genève" annonce que la Tsarine et le Tsarévitch se sont enftii : on ne sait où ils Se trouvent. Quant au Tsar, il séjournerait dans les enviions die Moscou. D'après une autre information, le tram impérial aurait été arrêté par les révolutionnaires et le Tsar mis en état d'arrestation.• ♦ * Franoforfc-sur-le-Meinij 16 mars : Oui mande de Stockholm à la ,,Ga/et;e de Francfort)'' que la tsarine-mère Marii. Féodorovna, arrivée il y a quelques jo-rs pétrograd, se trouve au Palais Alexandre. Malgré l'appel adressé par le gouvernement provisoire à la population lui d&-mandaut de reprendre ses occupations or-(Jiuaiies, tout le moadie cliôme, surtout les tdwii:iistratiomB, et les esprits restent eta-trémernenb surexcités. f m é Lerlin», 16 mars : Suivant des dépêches d'ITaparandi transmises de Stockholm au ,,Périmer Lokal Vnzeiger", les troubles cmtinuenfc. M. Jiu.-ch.anan«, anifiassadiour d'Angleiterre, aurait tS ass''ssine : la nouvelle toutefois n^est ixis confirmée# * « Stockholm, l«> mars : On confirme la nouvelle d l'a -a-siaafi 'le M. Prr.totnopof. s L « * * P'trogrod1, 16 mars : îil.KvrW, adiioict au Illinlit^!lJ,•• d 1 int^'rieur, et M. Suchcmlinof. ai.cien ministre de la uerre, ont <^té arr^ft. M. Pr tipopof, mi-istre de l'intieriéur, s'est rendu i la Dou-na et s'est constitu '1 i 11'Onnicr euH.re les mains du Comité exécutif. r* * Copenhague, 16 murs : / Oui mande d'Haparandla que les combat s ■c; 1 n-lnnfs oontimieint à «Moscou. I^o giv rai Mioeowslcy, commandant en chef du disaient ce Moscou, a refusé de se sommettre au gouverrjcmrnt et de so dessaisir du pouvoir.* * * Londres, 17 mars : Le f,Times" annonce qu'au cour** des troubles qui ee sont produits à Pétrograd, 1,000 poilicieis ont été liés ou arrêtés'. ♦ * ♦ Stockholm, 17 mars : Suivant dos informations de Pétrograd, les c saqres ont passé dans les rangs des révolution iaireS au milieu des acclamations du peuiple. Lorsque leur commandaniti a voulu leur faire des remontrances, les cosaques ont répondu qu'ils n'avaient plus d ordres à recevoir de lui et l'ont sur-le- champ passé par les armes. * * Pétrogjcad, 17 mars :■ Les ouvriers» des us1 nés Putilof et de "outes les fabriques de niuni.ious sont toujours eu grève. * * Lond'res, 16 mars : L'Agence lleater apprend de Pétrograd Que lo nouveau ministie de la justice a décidé d'accorder une amnistie politique générale.1-0 calme se rétablit rapidement dans la capitale, biein que des partisans de l'ancien régime, postas dans dos' greniers et sur des toits, tirent encore sur les troupes et sur 1e peuple Comité exécutif a ordonné ces perquisitions pour s'e'uparer de toutes les personnes supectes. t- m * Pétrograd, 16 mars : La f H'terosse de Saint-Pierre et Paul a été prise d'assaut. La prison a étp ouverte ec In. Citadelle sert a présent de quartier général troupes révolutionnaires. Celles- ci se sont aussi emparées de la prisom de IvresCy et ont relâché tous les prisonniers, ainsi que les femmes arrêt es préventive-mont. Le siège principal de La police secrète a été détruit et toutes les archives qui concernaient les personnes et les organisations politiques ont été brûlées* * ♦ * Pétrograd, 17 mars : Lo prince Lvoff, président du nouveau Conseil des ministres, a donné ordre _ à M. Kerenski, nouveau ministre de la justice, do faire met re ea liberté les prisonniers politiques qui étaient d'tmus à la SchusseL burg et ceux qui avaient été mis en prison préventive. Des instructions analogies ont été données aux directeurs des prisons de Moscou et des villes de province, la Sibérie nxcaptée, le nouveau gouvernement n'étant i>as encore assuré do l'adhésion, du. gouverneur général de la Sibérie orientale. ♦ * * Pétrograd, 17 mars : L'Agence Télégraphique publie le tek te suivant de la proclamation du! gouverne, ment provisoiro : ,,Citoyens ! Avec l'appui de la garnison «j de la population de la capitale, le Comité Oxé.-culif provisoire de la Douma a mis à néant l'ac'i^n de l'ancien' gouvernement et eSD à miiiue de donner maintenant au» pouvoir exécutif une assie* te a lido. Pour commencer, le Comité provisoiro a è signé, pour f iii-e partie du premr.er mi-uist'uo national, les ministres suivants auxquels leur activité publajue et p; Ll^ue dans lo plissé assure la confiance du pays. (Suivent les noms dvjà donnés.) Le nouveau gouvernement, entend instaurer sa po-litiiue sur l>asis suivantes : ]o Amuis! ie générale et immédila.te pour loutes les personnes cond:imnées pour délits de nature politique ou révolutionnaire; 2° Liberté d'opinion, liberté de la presse, liberté d'association et die réunion, droit de grève avec extension de ce dro't aux menu, i res da l'armée dans les limites permises liar tes circonstances d'ordre militaire et technique; 3° Abolition do toutes les lois restrictives des droits sociaux et nationaux; 4" Préparation immédiate de la convocation d une assemblée constituante élue par le suffrage, universel qui aura pour mission de faire choix d'un gouvernement et d uno constitution; 4" La pol.ee. sera remplacée par une rai-lice nationale dont le chef sera élu et soumis à la d re-tion de l'armée; 6° Les élections communales se feront sur la basa du suffrage universel; 7° Les troupes qui ont pris part au mouvement révolutionnaire no seront pas dés- • armées, mais resteront consign es à P-'trow grad; S0 Aboi t on de toutes' restrictions aui dé-trimoat des soldats des droits sociaux dont •ouisseuti les autres citoyen^ eti maintien d'une discipline militaire sévèro dans le service actif.- Le gouvernement provisoire souligna le fait qu il n'a pas l'intention dè décréter 1 état, do guerre- pour poursuivre Ve^écu-tiou de ces réformes. rerlin'* 16 mars : On mande de Stockholm au ,,13erliaer Tàgeblatt" : — La Douma s'est réunie mercredi! au Palais de Taurido pour fixer les bases d'une nouvelle Constitution. Par d'eision de la plias grande partie des députés na>-tionalistes, la^ Douma s'est constituée en pouvoir exécutif. Les na ionalistes ont proposé la formation d'un ministère cadet-oclo-briste. Tous les députés des autres partis ont poussé des cris hostiles au i mvoaui ministère La se-sio:i du Conseil de l'Empire a été <"-Cb.u-ce close. On croit que La désunion des cheus de la révoluticm s'atv croîtra rapidement. Copenhague, 16 mars : •Le Comité exécutif nommé par la Douma de l'Empire se composa des personnalités suivantes : M. Rodzianko, président de la Douma, M. Tschéidze, chef du par i socialiste do la Douma, M. Kerensky, chef du parti ouvrier ; M. Milioukof, chef des» cadets; colonel Engelhardt, membre du parti octobriste; M. Konowalof, membre du parti des cado'.s : le commandant des cesoques Karqulof, M. I )initiijoukovo, premier secré- J taire de la Douera; M. Rechewski, deuxième secrétaire de la Douma; M. Scîiid-lowski, chef des octobristes; M. Ne'<ras.s( f, du parti des cadets ? le prir/oe F.\ ; ff, che^ do3f octobristes' modérés, et M. Hchulgin, chef do la droite nationaliste. * ^ * * Londres, 17 mars : Le ,,Daily Telegraph" ap; r h t dh Pé-trografl que la monarchie constitutionnelle sera rétablie sous peu ea Ru sic, à mo ns que ôes événements imprévus nu s . produisent. Le nouveau gouvernement s;ra responsable dèvnint la Douma. * * * Berlin, J6 mars : T.e ooilpb .râleur mi,i'"ir. ù Stoc'-holm du ..Jïerlir.er T.oi al *n c'.er" r' oit de }i front ro 11 - • q e' es informations sur a sd'iîU'on oui i^i^te ncfuel'eraent .i Pé o-arad. D'anrès ees nouvel es. I« Crmiit/» ro. vc^iutionnadre n'est, en aucune maniée, maîtire do la situation. L'attiti de d. s mili. 'aires est considerie comme incer:ai.e.Dana toutes les rues des faubourgs et nu*me & t''intérieur de la ville, des bundea se livrent aui pillage. La population est intimidée^ Les provisions de vivres seront bientôt épuisées. Dans l'entre temp,s, les persom:^. lités bruyantes fout des discours. La censure de la politique int.'rieure est a'.ollie. Dans les rues, des orateurs populaires développent les puogrammes politique? le'l plus embrouillés. I^i Douma actuelle n'est plus qu'une ombre_ do Paiement. Tous ha députés de la droite ont été arrêtés. Los fonctionna,iros chôment ou résistent par inertie. * * * Lond'res, 16 mars : Le correspondait du ,,Times" annonce, par télégramme, que vingt-deulx m.jml)!^ du Conseil do l'Empire, jyanni lesquelsi trouve it MM. iGu^schko, tt tkowitsch, Trm-l)etzkoie et les professeurs Wassijeff, Grimni et Wernadiski, ont eirvoyé hier mi télé* gramme au Tsar, lui expulsant les circou4^ tances qui ont poussé le {>euple à l'a\ trême désesipoir et ont amené la chute du gouvernement-. La continuation do l'ancien état de choses aurait été équivalente à un complet bouleversement d^s lois. Kl»e eût abouti à uno défaite sur les champs do bataille, eût constitué la fin de la dynastie et eût inflige de grands malheurs à la Russie. Nous so mmeî' d'avis, ont déclaré les au^ tours du télégramme, que le salut gît dftnfl une rupture complète avec le pa-s.% «l^uiS un appel imnxéxliat du Parlement, dans la constitution dj'-uai nouveau ctibinet^ dont doivent faire partie les personnalités qui [ouïssent de la confiance du peuple, et qui gouvernera le pays en complot accord aveo les représentants du peuple. On ne sait pas encore co que fera le Tsar à son retour. Une chose cependant esti certaine, c'eso que si lo 'l s ir ne donno pas immédiatement suite à la demande des plm* modérés do ses sujets, l influence du Comité provisoire dî la Douma de l'Empirej passera aux maum des socialistes, qui veu* lent consritaer une république, mais qui't n étant pas capables de former un gouvea> ncment régulier, prccipitei-aieut le pays dansj l'anarchie et dans le malheur. Hier, le parti socialiste a publié un manifeste d'unie teneur très séduisante. Les auteurs do ce manifeste sont de purs doctrinaires, qui, s'ils arrivaient au tiouvoir, commettraient^ dans les circonstances actuelles», de gros* sières erreurs. Des- hommes comme ICeh renski et Tscheidso, qui agiraient sans l'ap* pui des officiers et des t Ojprésentants modérés du peuple n/'empv clietraient pas l'anae-ohie. Ils devraient compter avec leurs partisans moins prudents, et ils devraient insensiblement prendre de; décisions qui renfcj 'Iraieat diflicilo la tache du Comité provisoire. Celui-ci a compris lo danger et a intelligemment évité, comme il en avait d'abord' 1 intention, de faire emprisonner 'es! ministres, bien qu'ils1 auraient pu lo faire sans la moindre difficulté. Do cetto manière il reste uno porte ouverte aux pourparlers. N'ous pouvons attendre avec confiance leal résultats du nouvel état de choses, sans que nous soyons forcés de subir les horreurU d'une commune, de 'anarchie ou d'une guerre civile. .7e termine co t l'grarame en exprimant l'espoir que demain' nous aurons à onrqgiia-.. tror la naissance d'une nouvelle Russie, sans qu'il se produise de nouvelles effacions de sang. 6i cet espoir se réalise, nous pouvons envisager avec oonlHance la reprise ûo la vie or Unaire, qui nous mettra a. m \ue de résoudre les questions intîrioaresgj et de continuer la guerre avec une force nouvelle. On a b'Hmj. les relations exisj-tantes entre le Coai:té provisoire, qui ixa-riés en te tout le peuple, et le Comité de laj classe ouvrière, qui défend uniquement deai intérê'ts do classes, m U qui, cLms un<j crise comme ce'la dan jour l'hui, possède uni immense pouvoir, parce ifu'on avait craiutl un conflit dont les conséquences eussent été terribles. Heureusement, ce danger est écarté,, du moins pour le moment, g ri ce à l influence de M. Kerenski, jurisconsulte éloquent, qui a compris qu'une action commune avec le Comité provisoire est o informe auix véritable» intérêts de la clisse ouvriSre. \u-;ourd'hui', un règlement satisfaisant eisfe iii/-ter venu. T.e nouveau gouvcrnemeint serai vraiseimblablem-ent constitué demain. Le seul membio qui fasse partie de Pan dernier bu> reaucratie est M. Prok.o\ s i. I.e nombre des |3bi"Sonnes' retenues au Palais de* Toride augmente constamment. Parmi elles se trouve Goremikine, qui a voulu iv t r aui gouvernement 6fi.ns teuii compte des signet? du temps. Il a 'tS transféré en automobile ouverte au Palais, au milieu des cris de joie "des rebelles. M. Maklakof, ancien ministre de. l'întéu rieur, a éfié ameaé comme prisonnier près de son frère, qui dirige provisoirement le ministère de la ;ustice. Tous cos messie irs sont traités d'une manière honorable dans l'aile du bat in* e .t o,ui, au jour de loua sloire, avait été nrrm<ré à leur mtenUon1^ J'ai visité cette intéressante prison. M.Stur-mer s'occupait de trier ses papiers. Ses collègues se promenaient de long en largo ou étaient réunis en petits groupes, qui commentai enti les événements. M. Pro(oix>pof# couché sur un divan, n'était plus qn/\«pe épave humaine. m * M Londres, 15 mars : Après avoir annoncé l'abdication du Tsar la Chambre des Communes, M. lîonac Law a dit : — C'est un véritable soulagement pouc nous do constater que Ici mouvement, revis** pas à obtenir la j*iix- l^e peuple ne se révolte pas contre lo gouvernement parce qu'il continue la giierrw, unis au contraire porce qu'il ne la conduit pas ave? l'eficacité efc l'énergie sur la/pielle omiitait. le pays." M. Bonar T.nw a d claré ensuite, que di'aij.rjs s^s informations le nombre des morts n'ciêit pas -'iev'-, quo le changeimetn(j de régime s'est fait duis un calme relatif. « * * Londres, 16 mars : tnterrogé, vers la fui de la séance, à. Chambre des communes, M. Bonar Law a déclaré que d après un td gramme pnrvenuj de l'ambassade britannique à Pétrograd^ Ly nouvelle donnée li er de l'abiicn.tiorit du» Tsar et do li nomiiu ion du granûkïuci 5Iiw chel en qualité de r'gern ne semble paj tout à fait e : acte. L'alwlica ion au Tsar et} la nomination d'un r%ent ont éfi <^écid^€H par le comité exécutif, mai» elles ne «onli pas encore r 'alis'es. M. Bonar Law a a.oufiS (jue> d'après uï^ nouveau télégramme adressé au jgouveVie-men(t) on ne sait pus où se trouve le Tstui an ce moment. * * ♦ Londres, 17 mars : Contrairement aux déclarations faites pati M. Bonar Law à la Chambre des communes, l'Agence L* tr publ e une d't>&>he [Te Pétrograd dit'e du 16 mars s ivant laquelle le IV a r a unit a'dque en faveur dm grand-duc Michel o* aurait renoncé à droits au trône. * Dimanche 18 IVÎars 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Rjuinaro : 15 Centimes 4° Année. - N° 84-r

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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