La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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18 January 1918
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s.n. 1918, 18 January. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jm23b5xs48/
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LABRLGIQUE PBIX DES ABONNEMENTS | moi. (férr., min), !r. 7.60 jl moiijléir.) fr. 3.80. L« i«mand»« d'abonnement sont «fUM «rofarf. „a, le, bure, ix et Ici racum-t da po««. le. réclamation, concernant l > abonne,nenu do-.ocnl fyt<u- »'•'■' exeln^anent aux bureaux <U poste. ADMINISTRATION £T REDACTION: 0ontesn<>-a«*-H»rbO5-PotaBàr««, 81, ttruxollo». PRIX OES ANNONCES Petites annonces, la ligna, lr. 0.7C. — Jlécïanm avant les annonces, la ligne, lr. 1.75* — Cojpsdu journal, la ligne, lr, 7.CS — Faits divers, la ligna, lr. G.QO. — Nécrologie, la ligne, lr» 3,50 — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.G& Curoaua lia 9 à 17 nvures. Olrectian et Adunnistfatlsa : g«j; n hVR «OS MORES3&E, DIRECTEUR ^aggyjaag^£&. jr-^T^y-^seam LU GUERRE 1,263» jour de guerre Rien à signaler. Négociations de pais Brest-Lltov&k, 15 janvier. — La commission gei pmiio-ausnro-hoagroise^russe, chargée de l'examo des questions territoriales et politiques, a tenu au jouru iiui sa quatrième sd-ance, qui s'est ouverte 6 h. de l'après-midi. M. vou JUlhlmMin dit que les gouvernement coulis-.« ont décidé do répondre par une note écril aux propositions de la délégation russe, mais qu ce système d'échange de notes écrites, imposé au négociations, outramera fatalement une perte d temps extraordinaire et n'aidera en rien au Bue cé8 des négociations. Le seul moyeu d'atteindre u résultat satisfaisant consisterait à discuter dôsoi mais les objets à l'ordre du jour et à charger deu délégués, choisis dans les deux campa, de se cor Biituei t'U comité do rédaction, do rachcrcher dan quoile mesure II est possible de s'entendre sur un rédaction commune, ou, si c'est impossible, de di terminer par écrit, de commun accord, les pointi sur lesquels les opinions sont inconciliables. M. von Ktthlmaun donne ensuite lecture de It réponse écrite des Coalisés, doat volai le texte : — Les propositions que la délégation russe t faitc3 aux délégations allemande et austro-hon groiso concernant la marche à suivre dans les ter rlioircs russes ocoupés par les Puissances centrale! s'écartent à tel point de la manière de voir de; Coalisés qu'elles doivent être considérées commi inaccep^bles dans la forme où elles sont rédigées Pans insister pour l'instant sur la forme de . ce: propositions, il y a lieu de faire remarquer qu< bien loin qu'elles tendent au compromis que sou kaitent les - Puissances centrales, elle*» no consti tuent qu'une oxigence énoncée par los Russes,san-souci des arguments légitimes invoqués par la par iio adverse. Néanmoins, les délégations eustro-iion groiso et allemande acceptent une fois do plus d'ex primer clairement, et celle fois par écrit, laar ma ni^ro de voir sur les questions en litige, et d< faire une nouvelle tentative en vue d'amener 1< compromis souhaité. ! * Concernant la partie du territoire occupé par Ici Coalisa, traitée sous le 1* du projet allemand, lt question a fait l'objet des discussions de la Con féronce et no doit pas être discutée à nouveau Quant aux questions relatives aux territoires' qu ont uns exlsienoe propre, en tant qu'Etats, et qui sont présentement occupés par les Coalisés,il conviendrait de los grouper en quatre catégories, sui { vaut les quatre périodes qu elles conccruont, 4 sa-H voir : la période comprise entre la conclusion d« la pai:; et la tin de la démobilisation russe; celle coinpriso entre la paix avec la Russie et ia pais générale ; la période de transition dos nouveau? Etats qui seront créés ; en Un, la période duran' laquelle eus nouveaux Etais parachèveront leur or gauisation définitive. Ii oat nécessaire d(? souligne; lo fait qu'à rencontre do ce qui ko produira pou la Russie, les Puissances contrait* n'en auron pas, quand elles auront conclu la paix avec elle fini avec la guerre, puisqu'elles sont forcées de In continuer o*ec lours autres ennemis. Contrairement à' l'avis du gouvernement russe, les délégations coa Usées réitèrent l'avis qu'elles ont exprimé qu'il I . s'impose de considérer los organismes constiiuuos |Hs (tellement compétente des nouvelles formations d'Etats comme ayant absolument qualité, jusqu'à nouvel ordre, pour exprimer la .volonté de la masse m do la population. Eu ce qui eoneerno ia -question de la naissance do la personnalité d'Etat, le Jugeai tu rendu en 1903 par le tribunal supérieur do Washington, est d'uno hauto importance. Ce jugement dit que la souveraineté dos Etats-Unis de l'Amérique du Nord do t être roconnue comme estant entièrement et I- pleinement, ô dater du jour de la déclaration de Jeux indépendance, c'est à-diie h dater du 1 juillet 1776, abat:action laite du traité aux termes duquel l'Angleterre l'a reconnue en 1783 (Droit international Codiee page 160). Les gouvernements coalisés prennent acte de la déclaration du gouvernement russe quand il Gfi-trme qu'ii ue veut prendre prétexte du fait que les territoires occupés ont fait partie du territoire de l'ancien Empire russe, pour leur imposer de prec • /I % dre d?9 engagements y.irMtqces quf-loonquft3 ('ans leurs r#(atiou3 avec la République rosse, et lorsqu'il dit que los frontières do l'ancien Empire russo, constituées par des actes de violence et des crimes contre les peuples et surtout contre le peu p!e polonais, ont disparu en mémo temps que le tsarisino. !!• prennent acte aussi do sa déclaration lorsqu'il <ift que la tAclic principale dc3 négociations qui se poursuivent en ce moment ne consiste pas pour lui A réclamer le maintien des terri! eu- y; Lon dans le cadre de l'Empire \ russo, mais bien à leur assurer la liberté d'exprimer leur rolooté et d'exercer le droit de décider de Ileur sort, aussi bien au point do vue de leur forme do gouverne®ont qu'à celui de leur situation internai tonale. U y a liou à cet égard de soulever la question de savoir de quel droit le gouvernement russe actuel fait découler le devoir qu'il e'im poi/>, do défendre cette liberté d'autrui jusqu'au ' bout, c est-&-dire do ia défendre s'il e3t besoin jus-qt! à la décision de continuer la guerre. Du moment que U fait d'avoir fait partie des territoires de l'ancien Empire russe n'impose aux territo ree occupée aucun engagement via à-vis de la République russe, on ne voit pas sur quoi et commuait la République ruaso pourrait j,i&iifcer les droits qu'elle veut s'octroyer vte-à-vis d'eux. Néanmoins, dans l'hy pothèse où la République russe posséderait vraiment <f. droit, ce sont crieciîvcn'eiit l'étendue <L\ terr-loires, los conditions préalables à 1 exerci. o de leur droit de décider do leur sort, le régime de transition et la forme h donner A l'expression do leur volonté qui constituent les quatre poinls ; ir lesquete a «agit de se u.eUro d'accord. _ 1 rumer point. — L'opinion sai-.ant laquelle des MUeus et MO pas des parties de notions ont lo droU do décider de leur sort, n'ost pas conforme • à not e cc-noeption de ce droit. Nous ee-imons que des part** do octicns, aussi tien que dos nations «nl.ercs. i>euve ,i décider légitimement de leur au tononue rt de leur séparation. et qu i! n'est nulle nient établi qi:o la frontière d'occupation ooastitue a « « égard une délimitation de territoire. La Ceur-iande, la Lituanie et la Pologne constituent do3 unités mémo si on les considère au poiut de vue W tiisionque. L AUemagne et l'Autriche-Hongrie n'ont pas 1 «tante d'aenexer loa territoires qu'elles ; oeoopant eu ce momeut, ni de les forcer à îa'uc : choix do telle ou telte terme d'Etat, mats elles en ; tendent se réserver à tUee-*», et aui tions des territoires quelles occupent la conclure des traités de l'espèce. P de Deuxième point - En ce qui concerne Véva-- cuaho.i dos territotres, la que-rtiou s'en heurte ' une di .v.-geocH, de principe 'qua les déi«\gaiions coalisées oui de tout temps soulignée. Il nous «stlm possible de retirer nos armées, taut que durera la guerre mondiale. Toutefois, il est possible de cher-I cher, les cifeons,tanoea militaires le jiermeitent. à réduire leurs «ftoctîls eu mijimum in(i-»j>erieable jiour lo iL.iitttien do l ordro cl la proie uiou des i iJWiSiOmenU iiidnalriele «dsiant dans le puy3 On ■ pom ,uii8i «udinr ta qno.lion do ta forp; a M d'une I iMram. itft-tonale. En ce qui con carne |, re ■our des r.a»»iw el in personnes Ht. nées pon | J* euerre, Clitqua caa sera examiné ave.- bien i-iHanoe. («Ile quostian, vu son lmiiortano» dùci . f •PC"' to<! rei"0yê9 4 U°° w««^<>n ! ïrewitoo point. — L» proposition .russe nés, J j pas ~ "HT'''laire 01 " '")60i•, d '"«» «aD l^r '"f"01"- an peut admettre «ans plus qu'au I d" la Se ' I'»roch"« Wntag. ~S T"d'4 co"u!'orer I EOUI r, 7~ ^ coalisées o ■ populaire I, |J!ÏC,,!e <11''m vota s: I fail par Ik Lr , possible aancilonne lo ohoij v [ tf'iae, d .re^J Z? ?" 11 irnr' u c" I'™- 'I l.'a»is lo"x "Mm «n wlareodom. o I <l'"« orranu,,. ^ °8 l"')l3ée. est <,u0 lo vote i> I !l y a licy j. nu ^ur^nil suffire ri I ^ "t"-""" i - ' ^rd q«e des I '«»« <« VC,°''a"1U" 4 ^ »■ d. I «o «ouverru-uciii de-' 'o" 1 »W«bii:ii.,i di I du ro.ipie.teii» „ • mr ™ :s aoat „ ». ,fi f'<! ri»îrendum aais bien nauonaies eiue3. Animes du désir de faire uns nouvelle te&tat pour arriver à un accord avec la gouveruemi russe, les gouvernements de l'AUemague etdel'/ triche-Hongrie ont fait ces largea propositions,m; ils doivent ajouter qu'en dehors du cadre qu el représentent, U n'y a plus la moindre place pe un accord pacifique II3 60 font inspirés, en mettant au jour, d'une doubla conception fort cc préheusible : empêcher que leurs propres forcer ' r ruées courent lo risqua, tandis que durera c< k. malheureuse guerre, d'être affaiblies, cl mettre môme les quelques peuples qui liabltout aux fr< fièrea^ de leurs territoires de décider enîin.cn plel y conscience, da leur propre avenir, avant qu tombent dans uno misère extrômo et dans le d» ^ polr. Un accord entre la Russie et los Puissant centrales en ce qui regarde cette difficile questi 4 a est cependant possible que ai la Ruelle f e preuve, de son côté, do la volonté bieu arrêtée 3 le conclure, et i>our cchi II faut non pas qu'e ^ cherche à nous dicter dos propositions unilatéral* à mais bien qu'elle tienne compte aussi du point vue do ses adversaires et qu'oHo consente à s'e ^ gager dans une voie pralique. Ce n'est qu'à ,ce condition que les délégations dos Puissances cc lisées peuvent caresser i'cspoLr do voir s'aplai 11 pacifiquement le confUt qui a surgi Ici. > * * * 5 M. Trotzki a ensuite pris la parole. Il a én l'espoir que la réponse de3 Puissances central j serait à tout le moins de nature à falft dispari tre les doutes et les diflicultés formelles deva k lesquels s'était trouvé la délégation russo à suite du discours prononcé au cours de la d< t uière séance par le général Hoffmann., La dôléf lion russe Obt sous cette impression qu'eUe cot train de négocier avec une parUe qui est iueorj ( rée pai- le gouvernement aùlera;».nd. < M. le sécrétai i d'Etat, dit-il, a fait ressortir qu'à l'origine de f ( négociations se trouve la seule volonté do la po tiq^o du gouvernement allemand. Aussi longtem , qu'à ce piopos les choses ne seront pas , point, la délégation russe considérera qu'cllo trouve eu prescoce d'une formelle déclaration i principe. L« général Hoffmann a fait ressortir q le gouverne ment ruaso se place sur le terrain c pouvoir qu'il exeroo et qu il agit à main arm contre tous ceux qui no p eus ont pas comzne l et qu'il lui plaît do désiguer sous le nom de co tre-révolutionnoircs. Sans doute, cela ost vrai. I gouvernement russe est basé 6ur le pouvoir,cornu l'ont été tous les •gouverneunants, quels qu 1 soient, qui so sont auccédé dans l'Histoire. Aus longtemps, du reste, que la société se compoaei de elu^ea qui luttent les unee contre les autre aussi longtemps on verra le pouvoir des gouve nements s'exercer sur la base même de la force lis ne maintiendront leur domination que par force. > Toutefois, M. Trotzki proteste de la ' manière ! plus catégorique contre coite affirmation que se gouvernement contesterait tout droit à tous ceu qui ne pensent pas comme lui. Ce qui ompèci les gouvernements do certains autres pays d'entre en relations uvec le gouvernement rujse, c'oai ! tendance qu'afiiche celui-ci d'exercer comme l'entend, et sans se laisser Influencer par po: sonne ni par rien, lo pouvoir dont il disp03e.C'a cependant grâce à cotte conception quo lui.Trotzk et 60s amis ont été amenés à proposer do lires Litovsk au gouvernement de Pétrograd, lorsqu' fut avéré que le gouvernement roumain arait te a d'exercer sur le territoire ruas* des mosures i violence contre ie3 soldats et le3 ouvriers révoli Uoanaires, d'arrêter le ministro do Koumanie, toi les membres du personnel do la légation rr-urnair et la mission militaire roumaine. Ils ont reçu I réponse que c'était chose facile. M. Trotzki continue : — En ce qui tu./eruo lej deux exemples cité par 1j général Hoffmann, ils no sout en rien ci raetéristiques de' noîro politiquo sur la terrain u la question nationale. J'ai pris dos information sur ce qui s'est passé au Cocgrèi do la Russi Blanche. Ce Congrès se composait de i légués de agrariens blaac-russieus, et il a cherché à s on paror d'ua deo points d'appui qui devaient resta la propriété du peupla IlLic russiftn. » » a « Breït-LHovsk, 15 janvier : Le 15 janvier ont eu lieu deux nouvelles s'an ces de la commission germano-austre hongroise russe chargée de l'étude des questions terri orin'.e et politiques. Conformément à l'accord intarvent lo point concernant les territoires avai.t été éli miné, la d-j»cus.sion a co^nmenoé sur les quatr outrés poinls. Le président à* la délégation russe revient su: la question disoulée déjà, d'inviter des délégués de; terr.toTos occupés à venir à la Conférence fair< valoir le droit auquel ils pourraient prétendre d< représenter leur peuple dc/ant le monde entier. M. von Kiihlmar 1 répète qu'il est prit à les aocuoillir, h la condition toutefois que la délégation russe reconnaisse implicitement que las territoires qu ils représentent sont d'ores et déjà constitués et Etat. — Il n'est pas besoin d'insister, dit-il, sur lt fait que si elle 'o reconnaît implicitement, la con-séquence naturelle en sera l'admission parmi notu tics délégués de» peuples dont il s'agit. Ou bien ce= •nessiours viendront ici en qualiié do xepréseétants dp leur peuple, ot dans oe cas 11 faut que les i>artlea qui délibèrent soient d accord à reconuatr^ que ces jicaplos ont uno personnalité d ji née ot i tout le moins présnaéc ; ou b.cn ils n'y viendront que comme particuliers, et da^is ce cas ils n ont ricu à voir avec nos travaux. M. Trotzki dit qu'il lui ost impossible d'admettre la condition préalable qu'ou prétend indispensable, parée qu 11 ignore si les due représentant on: vraiment qualité pn r exprimer la volonté d. toute la populaiion qu'ils représentent. Par le fait sa proposition temho. M. v on Kiihi'mann constate que les divercenoee do vue quant \ la valeur à aLribuer aux décisions des organismes iv,.résulta ifs exis a:it dans les territoires occupés, sont tellement profondes nue aCme «ne discussion détaillé© „e pcurrait le i aplanir. Il ajoute que cola no doit toutefois ruis on-trniner nécessairement l'échec d-s négociations In. délégations coalisées ayant admis dés ,o début qu une manafe^ion de la volonté populaire par ro.e de suffrage dovm t confirmer 1rs d cis ins prises par les organ-smes repréacuta ife e.istan.a 1P°*î!bIe f!e *e d'accord sur les mo- ÎÏÏ"J16 rai'? momlesiatiou populaire par to.o de suffrage, la divergeure dos ojidone sur lo de savoir e il i»« c«nslilb«r cotle i.m-ùioatai,^ offime constit ua a e ou comme conîirmaii ve, &e po r- -SJr^a14*" a"î o****"*»» et e™'?ri giaves conséquences. Reconnaissant qu il serait inutile da continuer en oe moment lu discussion sur ce point, M Trotzki tort ludifléronl q<io les o^aaistaos a.ont on a aient pas filé au préalable i onnus par 1 un au 1 autre souvarnemeul. La qu ^>n ossei.tioile ot .priumr-C„.M, ."°x P°paJatiaas l'indépou- dance et la liber,£ qui leur sont nécesss ics noir opprimer le.ir lolonlé; loulfioia, p»Ur aue Seue expression ait toute jjn valaur, U e 1 atavsuire uiw la manu .laliou pupilaire, par voie de sutlra-e naît pas seules,, un oaraetùro do OMlmaatbi. mus brtn un eaiaotér, do ooasUtuûaa. raann î®°"tan1 ,!' i""I«Won de M. Ton fttlhl-lerritoir»! 'PO'l'ia (lu ,o» délioittl daus les champ la quomiOB w. I - Trotzki .*bortle eur-le- ritoires occupés 4 ,, lom-nure ei à 00^""" J0II de la mon ■ il n.ir. . continua- lr, relatif eo, JL^r 1*2^^ 1 empêchera pn, la gasrro do conttauor tUr ,,' [Ai ,r<""3' m'-;' " 1o«. «a» nTw l«a, proeia, la 4», où ac™ réglé Mrt erriioirea .ccupis doit oire mise «, cooUiiiion do la p„iv jiur l« lr»ul à 1 Ksi M. von liuhlinaun lait ous«er que l«s Coall "* 0I" '"i; proo™ d'une grande «aadesoen anee, en oe d«-lanujl diapoaés à évacuer ilft, l, e 'le la guerre mondiale les terrtloiios dont il dn'" l'""1 !" ler du projol garmano-M. o ^ aj0F1iaut quo nc anmoias Us ;u'"» Preove 8 ano p u, grande "„t» Judaneo en,»re H,1P M fiAn* ^ ir .1 autres poi„w. U possibilité «, ' ro^emblanee d une r*,,riso d(w LaabUUs sur le i uTla b"ai""°V f "« crante tant " iuqm »- los aui^s front, '"T" 1» eoool. 'on de la pai;. générale il eoi " We dWiaagnr pour Urne»"™ £ loircs eues dans I arlrcie J du pr.jol geraiino-latro-bonginm «uo dato ne la i-onolusioM de la p,l, Tant ■ e le ... 01 re geaérite, u est uapwHW* aux gou-raemci is rcal.l s do nosacnr AM garauti^ uro-m à I b-ziicle 2. f Trotzki repoad .us daan 1, rtgleœaat. I ploa dont il s'agit so trouvait la meilleure garan-ve I tio contre ia possibilité d'une reprise de la guerre >nt I sur la front à l'Est. lu- M. von Ktthlmann constata que le3 partis en ils pif sence sont en réalité d'accord sur le désir qu'ila les ont de mettre fin à la situation créée par la guerre, ur mais il répond quo, pour les motifs précédem-les ment exposés, 11 n'est pas possible d'établir déjà m- des assurances d'ordre militaire. A ir- Après uno réplique du président de la délega-tte tion russo, la séance a été ajournée à 5 heuros de a l'après-midi. n- Cette séance a été ouverte par M. von P»hl-ne mann, qui a fait Jp3 déclarations suivantes : ils — Nous avons eu à constater aujourd'hui, mes-sieurs, a-t-il dit, que bien que les motifs Indiqués 03 par nous fn sent d'un caract're absolument décisif, on la purtie adverse ne s'est pas montrée disposée à lit prendro notre exposé en considération. Nous aida ions passer au deuxième point en discussion, qui lie se rapporto aux conditions préalables, dau3 les .s, quels peut s'exercer, pour les peuples, lo droit de de décider d'eux-mêmes. La question principale parmi n tant de questions qui ue manqueront pas d'être 4e soulevées à ce propos sera do savoir Jusqu'à quel a- point ia liberté dos élections de l'assemblée qui ûr aura à prendro des décisions définitives pourra être influencée par la présence do troupes dans les territoires où ces élections auront lieu. Les dêléga-,-g tions coalisées ont l'intention absolumont loyale de es faire en sorto que los opérations électorales ao tj. fassent sous la garantie d'une liberté politique ab-ut soluo, dans la mesure où elle pourra se concilier la avec les circonstances. Or, il résulte de la nature if. même da la situation dans laquelle nous nous tiou-;a. vont que cetto question comporte un Important côté 3n militaire. La disousslon qui s'ejigagoia sur oe 0- pumt sera donc fatalement limitée par certaines ro nécessitée militaires, et noua ne pourrons pas ad mettre que ces limités soient dépassées. H nous [£. faut avant tout tenir compte de ceci, à savoir que, )s pour assurer l'exploitation économique du pays, la m pK eues d une certaine force aimée et bien di&ci-plinée y est nécessaire. Les délégations dos Puia-tances centrales peuvent vous donner et vous J0 donnent en réalité l'as; arance formelle que ces [u forces organisées dans le territoire dont ii s'agit ^ ne s'immisceront en aucune manière dans le3 ii questions poliri.qucs et ne chercheront pas à y exer- 1- cer quelque pression que co soit. Partant do là, ^ nous pouvons affirmer sans crainte que la pré-Ie sence do ces forces na peut exercer aucune espèce [s d'influence défavorable sur la Liberté du vote et di que, par suite, cette liberté sera pleinement ga-a rantie. > i, Le président do la délégation russe intervient Ici r et soulève à nouveau la question do l'évacuation. : Rappelé à la question, M. Trotzki déclare qu'a-a vaut tout il importe d'élucider pleinement la question de l'évacuation. a M. von KulU'maun répond que la discussion qui u a eu lieu à la séance du matin l'avait laissé dans x l'impression que cette question avait été suîxisam-e ment éclaircie. Si tel n'était toutefois pa3 l avis do r co <Iac le président de la délégation russe continue à a la par rie adverse, il ne s'opposerait pa3. dit-Il, à U la discuter. 11 ne peut cependant pas garantir que r- durant la période ou auront lieu le3 opérations électorales, des considéradons militaires ne viennent [t pas à surgir qui empêchent une évacuation com-t- p'ète du territoire. 11 e3t clair pour tout le monde ,1 que l'établissement d'une geiidarmerie nationale qui é aurait à assurer l'ordre dans ce territoire pendant le ,a période électorale ne pourrait suffire, si parfaite j que 1 gn veuille imaginer ceitc constitution et qu'il a 'j® pas possible de renoncer à la préacuco 0 d une force armée qui en tout état de cause serait a à nu me de maintenir l'ordre. Lo programme minimum des coalisés a éité sous ce rapport établi à la suite dune délibération aérieuso au cours de j, laquelle il a bien fallu tenir compte des nécessités militaires. Lea coalisés n'en sont pas moins dispo-e sés à accepter sur oe terrain une discussion dé-s taillée, il s'agirait avant tout de savoir ai d« e l avis du président de la délégation russe une éloo a non serait impassible dans les conditions exposée» par les coalisés, c ost-à-dire s'il estime que la pré r sence d une force organisée qui 6 abstiendrait d» toute immixtion dans lo domaine politique serait de nature à compromettre la liberté du vote. M. Trotzki déclare qu'il ne lui est pas possible ( de répondre sur 1 heure à la question ainsi posée cetto réponse pouvant exercer une influem e sur t» 1 suito des pourparlers, mai» il croit pouvoir cod stator que, de 1 avis de la délégation russe, la présence d uno force armée sur la tarritoiro pen e "aot ta période électorale pourrait exercer une trèa loue influence sur ia poit.'ie des op-irsJon» de ' considère d'autre part que le retour di» rt- tugi6a et des évacués, dans les lorritoiros ooeupéa 1 est en étroite oonnexlon aveo les questions en dis-ceasion. A son avis, le vote pourrait avoir lieu si ii plupart de ces réfugiés et de ces évacués éta.ent rentrés dans tour pays. La formule prévue 1 Ilf/,ccl tlldro d ,dées par le doeuioent déposé par la <161 ation hongroise et allemands lui semble trop limitative. M. von kuhlmann roconnnlt aussUôt qu'en principe Iss réfugiés aurait le droit de rentrer dans leur paya, nues c'est aux autorités administratives a ejiauuucr la •queaton ot à spécifier les evcep-Uous qui pourraient eue apportées i la règle gène: nie. 11 prie M. Trotzki de mettre à la dispo- ' aUiOn «le la Coufénéace, en vue de simplilier «on travail, les documents qui so rapportent à cotte qui t on et qui sout entre 103 mains du gouverue-ment russe. M. Trotzki se déclare disposé à entrer dans cotte < vote, et la 6éance èst lovée. ! ♦ * » 1 Berlin, 16 jam-ico ; c Jnsja'à pr^^tit, le« pourparlers <Pord"re i ôconomi j e qui ^ pour^mveiij à P^ro^rad ! a ont [Os donné de résultat. Ils suivent c a- ^ tu -o 1 ornent la marche des n^jroCiatifons cT© c Brest-Liîovs'v, qui traînent en longueur nni- luement par suite de ia fciçort de procéder de 1 la (U gntioii russs. , • ♦** 5 Berlin, ifi janvier : 1 „ Louai AJ»Èei^rer,, nanonoe que lea ? clie.s r^g priith par^euaenfcires out de nuu- «' \e-.u ctf» re;us hier so:r pir M. von dem v Busscfea, fioiMeci-éteire d'Etat des aifaixt» U >tr°wu^L-rea. M. Tr.ïtu;itwmn, con^eiJ.'er de /' WoJ1' epéoéaicment de^< afraires « Eus-ia, a assisté aftx d a boitions. 8 £>a cru erre navale " n na Haye, 17 janvier : T U «TWîgraa/' a^end de Flessmffue i' <JU» la vapeur „OetfUnnme", qui avait à Lord u.te caixois» Ce loaxiue et do iiaphl» c: » ho\mé twe miiie ttans la Munclie et a saut!. L'équipe, q,ri ooaprcoait j^usieUls l>wges, a «te sauvé j. ,r ua nftvire anglais, q ! 17 jauv^^r * (1 On uiaude de Lan l'aimas à l'Axcnee Eeuter t m — Le vapeuf n-ieriandais „Ataia6" (1,8)3 M tonnes brut) a éfri ejul^ à 40 ml es de f" l'ile de Ftrrteventura. Los 23 hi.mwes d 6. quipago ont été sau-t'^s. 8' * Amsterdam, 17 janvier î I-^i BumMi de cor r S|,-dnfbince anj>oiiCe que qi lo \û<peur ,, W e t Mi 'er' , de HoMterdam, a H somWé à 15 mi l'os a», aorO-oaest c 0-renim^j©. n ii'*» pets oncure ét i>li si navir a :me mine au hden si a ét n,( to>rp:l eu Sis matelot oni péri et nrtrx ont ' ..r ®rI We^sis ; los ckx an&rea oot 'Vé muré*. Christ a ia, 1C j* vi'r : ' ™ ,na-iî d, lAt:âre& à la „Tiden« s Te:n' : s, ,L-.rï '*"1 a (Kv-i?r; à un meecâne rtr «a ii*'u1j3uts qne si Iqs simis-hhri oonli-nmnt i «nuler .lea o»vir«« li,,^ ta prn,^.. lK" tmo i'ç cfc .Tiiir o t h* de £um-.e Z' ffn janvier '«it'on d vsm'TO d-r >-r. En l'MT ,)e. j 8ïîA",xuir,i)® OTt c;n^. trois f >is et d tni me ^ ° e,ii i) n en a CtS caj om i&ifysijzatmenî* ne sont pas r jor.isannts, mnis ils provienne--! d» Ixnne imiroo. n est nlScea-nire ' i.up 1> ptiy» «Bit BU au enuraut, cer il est uu}'«i«n»aWe que" Se s'imposent des privatiriiis. l'A — EN AMERIQUE New-York, lG janviec : Le port de New-York a été entouré d barrage g'igaduiesque ca fil de far barb <iui a plus dr'un millier de kilomètre longueur. De» barrages aaaloguai ont ai c'tô ^fc»blis à Brooklyn, Haboken, Jeu etc. Personne ne peut francîiir le I rage sans autorisât ion. A New-York, 50, s j Mats surveillant le port ; ils ont ordre tirer sur quiconque rôde à proximité du '-e for oor v.lé. Tous 1cb Allemaaid# qui bit< nt ou qui travaillent dans la zone t r6e doivent la quitter îmm^liatemeut. A Chicago, 25,000 AllcmantJs rHià dans les eiri^ons du port oiit expuL Ces mesures rigourotUie* ont provo uni3 grande surûKCitatiom parmi les conit çantii am îricains, qui sont forcée die coo ;lier lo irs employas" allemands qui trav lent pave dès docks. EN ITALIE Rome, 17 jwiviter : après le ,,Popolo d Italia", la groi , [parlementaire dhi parti socialiste et la r action de co parti ont d*;eilû de deman la convocation immédiate de la Chamb en vue do délibérer sur un projet de p< 1 nouveau, élaboré de commun accord ; tout le parti. » Les événements de Russi Fùtrojrad, 17 janvier : Lo miai--iie de .Roumanie vient tî'tuo mit en liLerté. • Ixnuclres, 17 janvier : 1/Agença Renter apprend de P^'trog que M. Lénine rentrait en auto à l'Im^ti SmolîJj- quand, ear 1e trajet, un coup feu f t tirô contre lui. La b^lle le manie et all.i. frapper un. socialiste suisse qui trouvait à côté de lui et qui a été légè ment blessé à la main. * - * • Pctrograd, 17 janvier : Le nRietsch' annonce que les maxitt lis^t1» ont la certitude que M. Korenski cache à Pétrograd clans La demeure d' conseiller municipal socialiste révoiutii naiie; son arrestation serait imminente. e * • .sandre^ 17 janvier : v.2>ni'meatrint la siiiuation en Knnssie, corrcsipondiant diu ,,Daily «Clironicle ' à ] trogTad derit : — Il faut abandonner l'îlée que la Ri sie pourra rentrer dans la g-ttme ; on tra. il ost vr^i, à l'Institut &molny, des pis vagîtes et fantastiques on vue de recru1 une armée de volontaires. Aucun, d'en ouk n'oît réalisable. • # • Londres. 17 janvier : Le „Daily Chroniclo^ apprend de P^ii grad rjne les autorités russes ont préve leS adminâstrions ronmtines log<je» da Iss bâtiments pui>l»cs, à Kischrn qa'cl'e^ auront à évacuer ces locaux, la môme da'e» toutes les admini-tratio rommaines qui se trouvent en Bussie d vront avoir quitté le territoire russe. • * * Borne, 17 janvier : Ou mande d 1 i 'singfors an „Bund'î, q le* Anglais commuent à, se servir do station de i*adiot6>^rraphie d'Arkangcl, d'e ils lancent les télégrammes Reuier et Havj da.!is l'Europe centrale. * • # Berne, 17 janvier : Oone»eil fédéral a décidé le 11 Janvi 3e obarscer le consul 9uebse à Abo de pc Nir à la ooowftis«ance dHi gonvern^ime à^IMsingtors qu' il reoonsia't l'indépendan eft la souveraineté ctu perrple finnois et qu ast pr*t À entrer en relations avoe le go» vçrnemen* du nouvel Etat. DÉPÊCHES DIVERSES L'AFFAIRE CAILLAUX Paris, 16 janvier : De l'Agence Ha vas : Mardi, la ohambre a discuté l'interpelli ion de M. Lafoot, député socialiste, relj ive à l'observation des garanties légales e natière de perquisitions. M. Lafont préten ue certaines perquisitions ont été pratiquée n Italie au mépris dos lois ; elles auraiei lotaïainent eu lieu herrs de la présence d inculpé, qui est dès lors en droit ds s'il uire en faux contre l'authenticité des de umeuts saisis. JL^e sous-secrétaire d'Etat à là justice li épond : — La justice ayant appris récemment qu 1. CHillaux avait loué un coffre-fort dan ne banqne italienne, ie juge d'instruoUo onvoyé une commission rogatoire en itn e. conformément aux proscriptions du drei iternational. Dès lors, la question de l4ou erture du coffre-fort était exclusivement d i compétence de la justice italienne. „ L'extrêim--gauche proteste. M. CliMiienceau appuie ies déclarations di aus-secrétaire d'Etat et ajoute : — Le gouvernement italien est loyal e ous n avons pas le droit de soupçonner Ii istice italien ue d'avoir procédé illégale lent.* l.a discussion étant terminée, la Chambri ote, par 3G0 voix contre 105, l'ordrè dt mr accepté par le gouvernement. Le texte de cet ordre du jour n'a pas icore été publié par l'Agence llavas. • Paris, 16 Janvier : Le capitaine Bouchardon n'interrogera M filiaux que lorsque les documenta expédié-ItUie et dos Etats-Unis seront arrivés, est-à-dire dans Quelques jours seulement. Mardi après-midi, 1 expert-comptable a com encé à droseer la situation de fortune di Caillaux ; il recherchera l'origine det-nds qu'il possède et l'usage auquel il a foeté certaines sommes au début de lo terre. • _ . _ • * Pans, li janvier : L'Agence llavas annonce que M. Cotnby ii est impliqué dans l'affaire Caillaux, a 3 arrêté mardi soir daus lo cabinet du amissairo de police Priolet, où il avait ; oonvoqué pour fournir des renseigne--nte.• Paris, 15 janvier : Du * Petit Journal „ : — Nous croyons savoir que M. Clemen iu ne répondra f>as aux intorpellatious i* l'affaire Caillaux. Si une discussion ngap au sujet de la date de lu discua-n, le gouvernement se bornera à déola-qu il n'a pas à s'ifnnrïsoer dans les af. rt« judiciaires. Cabinet se refuse à enter 1 affaire < aillaux ; lo garde des 'aux, en sa qualité de chef de la justice itaire, est seul à avoir eu connaissance dépêches échangées entre los .gouverne Qls et s ost borné à les transmettre uu ûtaine Bouchardon.» jeuève 17 janvier : La mise en vouée de l'ouvrage de M. orges Clamenœaii „La France devant llemagae", vient d'être interdite par Aa ^u-«tu«»nju uxrcruto au oeireroje ue i presse. • * Berne, 17 janvier : un Par décision du Conseil f 'déral, ï0 rav elé, taillemeit de la Suisse en huile ot graiss. do comestibles vient d'être placé sou« le coi ia»i trôle dra département ooonomiiue nationa s^}' nui a créé une central© des graisses à c< *ar- effet. La population, sera ravittillée par 1 ÛJO système ôes cartes : provisoirement cliaqu de habitant recevra par molj 500 grammes C ftl graisse, indépendamment de 1(X) à 200 gi ha- de beurre* ûr- ^ • * * Berlin 17 janvier : ^T!t Le® négociations de Breot-Litov.sk i^ayar pas oncoie djnné un r iaiultat ci' iinitif, il Ci lué probafeito que le chancelier do l'Empire v ^ parlera que la semaine prochaine à. 1 ©J- commission principale du lîeiehgtag. * * Bnda<peôt, 16 janvier : Les journaux annoncent que le cabin< 1 Weokerlé se retirera et que so» chef ser . chargé de constituer le nouveau ministèr • o Christiania, 17 janvier : Les souverains des pays Scandinaves ai j0r réuniront à bref dULai à. Stockholm, re, * * • âx Belfast, 17 janvier : -)ar Une députation de» boulangprs s'est ftxn rement pliinte a*i Food Central Committe de la pénurie do la farine- Si cette 6itua tion continue, Lee boulangeries devront fei [C mer à la fin de la semaine. * *• Londres; 17 janvier : re- Le feu a éclaté danâ le dépôt de charroi db l'usine à gaz dlo Fulltam. Dix mïll tonnes de combustible sont e" fou* ^ pompiers de toits les quartiers do Lonure <kl travaillent actuellement à 1 eatinedon du. si tut n'stre* de " OPINIONS ET COMMENTAIRE! re- Les soldats belges en congé en Angletem Un soldat belge l'a raconté on ces termes à un a- correspondante do l" Indépendance Belge „ : sc — Dès que nous sommes pourvus de notre eongi qui nous est remis sans avis préalable, et- que noui attendons toujours depuis de longs moi», si noi ^ depuis des aunées — ou depuis les débuts do 'i guerre — ce qui est le cas pour ceux d'eatre non* qui sont sans famille ou amis pour nous oftrii l'hospitalité pendant nos dix jours de congé, li ïe plupart du temps noua partons sans manger. La distance de notre front pour rejoindre le traie e- est en moyenne do dix kilomètres que nous ' faisons à pied. Le train met qua re heures pour n.»ui La- conduire à Calais oà noua arrivons le soir, sauc »0( avoir rion eu à nous mettre sous la -dent de U journée. En quittant le train, nous sommes conduits dam 'er des refuges militaires où quelquefois nous devonj re payer un slûlling pour le coucher, un sandwich ei une tasse de café, et si nous sommes couchés sans payer, nou3 devons toujours payer pour le sandwich et le café, soit 2 pence. Lo lendemain, nom embarquons sans manger si nous n'avoua pas te moyen de renouveler noire " gargantua „ do ia 111 veille, car notre paye militaire de 4 yt d par jour ns ue nous permet pa3 de trop grandes économies. Nous partons par la marée sur un bateau ouvert ^ à toutes les intempéries de la mor et do l'a r et 1g quelquefois, et souvent, nous arrivons trempés jusqu'aux os & Folkestone. après une longue traver-sôe de trois heures, juste ù teinj» pour le train qui nous attend À la gare. L?i. des daines anglaises nous distribuent une tasse de café ou de thé tt un sandwich, quelquefois deux, mais à ceui qui sont malades, et lo train part pour Victoria où no is arrivons après deux heures de trajet, ce qui nous fait U-ente six heures de voyage ! Depuis que nous •u avons quitté le front, ia majorité d'entre nous n'a 18 mangé que les sandwiches et le café de Calais dou blés par ceux de Folkestone et. comme Ijondrcs n est souvent qu'une étape, la plupart d'entre no.is devant rejoindre nos familles qui eu Ecosse, .oui on Irlande, qui irume dans l'île du Mun, nos fa-3r * milles étant réparties partout aux Iles Sritannl r- ques. Ceux qui sont dans ces Localités sout con-du:ts dans des asiles militaires où ils reçoivent le jç coucher, café et sandwich. Le matin, ils repartent . par les premiers trains, ce qui augmonto leur voyage, et pendant tous ces trajets ils reçoivent de > quatre ou cinq sandwiches et autant de thé ou de café. .. Les socialistes anglais et l'Alsace - Lorraine. Le " Daily Chronide „ reçoit une lettre de M Philippe Snowden, le prés dent de ia plus grande fédération socialiste d'Angle.erre, qui répond à un ardcle de M. Albert Thomas sur l'Alsace-Lorraine. M. Thomas, écrit M. Snowden, ignore non seulement le côté historique du problème do 1871, mais encore il perd complètement de vue le fuit ^ que les habitants des deux provinces sont eu très t_ grande majorité, au point do vue de la race et de n 'a i*°gue, des Allemands et qu ils l'ont toujours . etc. En 1871, après nue occupation française île pliis do deux siècles, 80 p. c. d'entre eux se scr-va.ont de l'allemand comme langue ma:ernel!e. l^a soc.alistes anglais so rendent compte de I'impoTr e tance internationale de la quesî.on de l'Alsace-Lorraine et en désirent une solution définitive et satisfaisaute, saus se soucier d'ailleurs qu# ct's provinces restent allemandes ou qu elles redevîen-1 uent françaises. La rétrocession à la Franco sans consultation des habitants quo préconise Ai. Tho e mas ne serait pas une borioo solut.on : elle n'au 1 rait pour effet que de transplanter un ulc< ro d'un 2 corps ù un auiro. La seule et vraie 6oluti©u du . problème ne peut résulter que d'uno déc.slon prisa t par les populations intéressées elles-mômes, d'e s on dont M. Thomas rejette le principe pojr I Alfa e ? Lorraine, alors qu'il l'wUo; pour l'Afrique centrale. Notez d ailleurs qu'ii a'firme qu'un référendum serait favorable à la France. Alors, pourquoi s y oppose-t U ? Ce qui est absolument inadmissi ble. cest sa prétention de dire qu'il faut qu'on commence par rendre les provinces à la Franc* qu on les consultera ensuite : i| «orait trop facile « * j ,r Pon°re 9ue le fait accompli aura pour cf fot de donner à la France neuf chances 3ur dix dans une consullatiou comprise de la sorte. Au surplus. Il est bien certain que les socialisies an-i glais ot la grande juaiorUé du reste du pava protesteraient contre l'Idée de prolonger la guc-rre f-.it i ce dun soûl jour pour ce inéd-locre résultat de met tre la France à mCme de reconquérir l'Alsace-Lor-raine. Nos soldais se demandent en vain Co que Alsace-Lorraine a de commun avec eus qui fout la guerre pour la délivrance do la Belgique. Ce n est pas pour i'Alsace-Lorraino que 5 ni:liions des nôtres ont pris les armes ni pour'elle que l'Angleterre a accepté l'impôt de sang obligato ire. Les négociations de paix indirectes. M. Albert 1 bornas, ancien ministre de» munitions, écrit dans le £ Matin > ; il est entendu que loa Alliés ne négocient pas «vec les Allemands ni tes Eusses. Par l'organe.de II. Pichon, notre gouvernement l'a dit : des pro positions indirectes, comme celies que les Germa no-Touraniens ont prétendu faire, <ue mériteut pas U étro retenues un seul instant >. Mois, si l'on avait négocié... Oui, si Trotzki et les a-Hooiajîds, nu lieu de sal sir les gouvernements de l'Entente par la seule voie dos journaux, les avaient «fiicieliemont priés do déclarer ce qu'ils pensaient de leurs conditions de paix généraie ; si. par une résolution audacieuse, imprudente mémo, sans redouter aucun piège tosdits gouvernement* avaient engagé la e0nversa tion, que se serait-il. passé ? Au fond, ù peu près co qui se passe maintenant. La vérité est que, depuis dos mois, oans mime s'en douter, les belligérants négocient. De Journal à jourftal, de tribune parlementaire h tribune parlementaire, les conversations sont engagées. La diplomatie traditionnelle y perdra peut-être son fran-çais. Mois la paix qui terminera le oonflit mondial uo pourra pas naître désormais des conversations do quelques hauts personnages réunis autour d'une table. Elle naîtra de tout le heurt de3 oplnious, de ^>utes les aspirations nationales et socialos ùos peu pics en lulle. Si 1 on avait négocié, négocié au sons aueien, né gocié of iciellement, M. Lloyd George n'aura t pa-i parlé aux travailleur» anglais, à ceux qui, par leur labeur ou par la lutte des tranchées, eou tiennont les revendications du droit. Il serait allé à Urest-LltovaJ' * ûDmiraitps Officiels €c:s!i!i!ii:qué$ ôej Fui^aocss Centrai a. Berlin, 17 janvier. — Officiel de ce midi ; ^ Théâtre de la guerre & l'Ouest. Paa d'opération importante à signaler. Engagements entre détachements de reconnaissance dans do nombreux secteurs dti Iront. Au nord de Pacscbendaele, sur id, i>carpc, près de Veadhuille et à proximité ae Saint-Quentin, nous avons fait prisjir-t oiers quelques soldats anglais. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien de nouveau L signaler. Front macédonien. Dans la boucle de la Czerna, l'action do ' I artillerie a continué à être plus un triante. 4 Front italien, La situation no s'est pas modifiée. Au cours des attaquer meurtrières et vaines qu-ils ont -prononcées* les li et 15 j a-vior, les Italiens ont laissé 12 o'"niera et plus de 300 hommes entre nos mains. * * * f p Berlin, 10 janvier. •— Officiel du soir : our le versant occidental du monte Per-tica, plusieurs attaques italiennes ont échoué hier apros-midL Sur les autres théâtres de guerre, rien da nouveau à signaler. * * Berlin, 17 janvier. — Officiel : Bravant la violenta ' contre-action -xéeuté» par 1 ennemi avec tous les moyens dont u dispose, nos sous-marins ont encore coulé sur le théâtre de guerre naval septentrional^ une série de navires marchancfs jaugeant environ 21,000 tonnes. A cette occasion, ua vapeur anglais d'environ 4,000 tonnes a e*é coulé a coups de canon par une attaque ha-L* cl11 ^ naviguait sous ia protoctioa particulièrement puissante de chalutiers à vapeur. La plupart des navires coulés étaient fortement chargés. a • * Berlin, 16 janvier. — Officiel r Dans la nuit du 14 au 15 janvier, des forces navales légères allemandes ont exo» cutô un raid à travers la parue méridionale? de la mer du Nord. Elles n'ont rencontré ni navire de guerre ni navire -marchand cn-atTm, quoiqu elles aient avance jusque pr-Sa de la côte angiaisc au nord de la 'Tamise; a cet endroit, elles ont pris, à courte portée, sous un feu d'artillerie précis, d'importantes installation* maritimes sur lesquelles elles ont lancé plus do 300 projectiles. • " • Vienne 16 janvier. — Otficiel do ce midi t bur le haut plateau d'Asiago, noua avoua repoussé une attaque ennemie à l'ouest da eol del Kosso. Sur la Brenta, les Italiens n'ont renouvelé leui-s vaines attaquo» que l'apris-miui. bur le versant occidental du mante Pertic,-. 1 ennemi s est Juncô trois fois à l'assaut da nos lignra ; ses attaques se sout touieg ecroulées sous lo feu de noirs artillerie et de nus mitrailleuses, qui lui ont infligé d» lortcs pertes. ° Au sud du monte Fontana Secea, d<M too-tatives d attaque ennesmies ont été étouffée» dons 1 œuf. Sur ie Piave Inférieur, duel» d'artillerie. souvent violenta. . *. Vioaae, 17 janvier. — Officiel de os midi: A 1 est la Brenta, l'artillerie itaiieu.;o a de nouveau violeuimeui bombant la auji u 1S 'e d0 bataille; à l'aube, la c,^ nonnade cuuoinie a encore au^menti d'in. tensité. L'apK-sinidi, les itiiiens on< eucora uiie fols lanoû A trois repru^ leurs inanse.) 1 l;lruQi'3i3 à 1 atca-jue du uiunte Pertice -entra 3 et 6 11 (vire., de l'apiAe-midi, leur» assauts se sont écroulCts devant na? positions. Une attaqua diri^ p»vr les Italien» la nuat du lf. janvier, aprè» une vn.lente imS-paration d'art-lien» oouu-s le col del Ensso, a (ioû tout misai vaine-; elle a é»i repunsség par 1-y feuï de barrage de notre artillaria et à coups de grenades à main. Nous avons repoussé par une contro-aû. tiwjue un© attaque tentée par l'enuemi nn s de Brantouia. beau temps ot la teirnpùratiire [>luj* douée out favori»6 les oj>ératioiiS aériennes. Deuit appareils ennemis ont été forons à a'--tenir.CommuxuQués des armées alliées Pjiris 10 janvier. - Officiel ds S h. : Kien è si-naler au cours de la cuit, en dehors d une canonnade assez viye en M-sace entre la TUur et la Doller. Le chiftro îles prisonniers que nous avons faiu au cours du coup de main dans la région da oUici-r «liasse la quarantaine, dont ,m • * * Paris, 16 janvier. — Officiel de 11 h. • l'aiblo activité d'artillerie sur tout le front Uans la région à l'est de Saint-Dié, un coup 'le main ennemi sur un de nos petits postes a coinpliteuieut éclioué. » • * janvier. — Officiel de i'arméa il Orient : Actions d artillerie assez vives de part et d autre dans la boucle do la Czerna. Dès patrouilles bulgares ont été repoussées sur le iront serbe. Aucun événement important sur lo reste du front. • • • Londres, 16 janvier. — Officiel ; Rien d'important à signaler-• * • Rome, 16 janviur. i— Officiel ; pans m sxiejii* du mon ce Asolone, l'ar-îllerie a continué à concentrer &çx feux ia'-t d:ns la matitu'e- L'ennemi a tenté à plusieurs irises d Okcoûter dos cjofc*. ittax^ues ootiti-e celles de nos lignes fruo-.ueufifeneut aniviliorées la nuit iTjc.loute. A nidi, ia situation cet reuevenue normale. Dans lo secteur situû à l'est du haut jl.tteau (FAsiago, à proximité des s. ii Lan ta lu Iront du monte Salorolo, des détache-nente de njconiiaiiisauce ont été Actif» et a oanonivade a de nouveau cfce vi.^ule. A l'est de Capo ,^ilc, une nonve le oontro- j ttaqœ ennemie a été enra,yée. La nwit du 1-1 au 15 et dans la journés hier, ;e duel tf^rtsUrârie s'est étendu à tout e secteur cfo la côte. Tout le long du front, grands activité éri«n<ae. T>os aviateurs britanru-ne* ont e^oeadu <rois appareils ennemis dan« le àctfsvr de VazzKrf», au sud-est de Conegliar o ; los nôtrôs ont abattu iui qualr^eme apt ' «j arcil près d'Arsie» tmdis qu'un einquièni« mu bail «ous le feu de nos canoais <to défense I rèa (fc Cima Dolmo, au sud de Pont© 'nul*. 3 JOURNAL QUOTIDIEN — JLô Numéro : iô Centimes • 5* Année. — ■ K" 1140 rr»" - °?-gwira>iw en

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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