La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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17 January 1918
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s.n. 1918, 17 January. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pc2t43kj7z/
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LA BELGIQUE I PRIX DES ABONNEMENTS ' I moi* (Idvr., mars), Ir.7.60;1 moi»(«"■) fr. 3.80. Lts demandes «TatauimwH »nl «{.«» arobii- ■ ««ne»! w !« >».«.»* « '« /"« •*» -tes réclamations concernant les abonnements doivent ■ Hre ad, eisia exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION : .Honia^na-aux-tierfaos-Potagèros, 31, Brux.lle». PRIX DES ANNONCES Petites Annonces, la ligne, fr. 0.75. — Réclamm avant les annonces, la ligne, Ir. 1.75. — Corps dm journal, la ligne, Ir. 7.50 — Faits divers, la ligns^ . Ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, fr. 3.60 — Loin des Eleveurs, la ligne, tr. 1.50. Bureaux Oc 0 & M neure» * OlrecflOD et Adaliilstratlon : i? ,WS tcim JOS mcRESSÉE, DIRECTEUR s LA GUERRE 1,262° jour de guerre Les Italiens ont entrepris une conlre-ofc.sive énergique sur h* deux rives <fc la l Breuta. Malgré des sacrifices, importante! vaillaïameat consentis, elle ne leur a \alu jusqu'ici aucun avantage. Négociations de paix <Brest-Litovsk, 15 janvier : La commission germauo-austio-liougi'Olse-[ russe s'est rétuiio aujourd'hui et a continué la discussion dos quêtions territoriales et • politiques. De £,-rieuses divergences de vue r subsislent toujours entre les délégués des deux partis i sur certains points toutefois, nn rapprochement s'est fait. » * • Berlin, 15 janvier : M. von den Bussche, sous "ie^rétaire d'Etat, a déclaré à la séance die la commission principale du Beichstag : — Je suis chargé par le chancelier de l'Empire daffirmer qu'il n'a modifié ou ; aucune manière les instructions données à M. von Kiïhlmann pour la conduite des t négociations à Brest-Litovsk. J'espère que mon afunnatfoa mettra ?i néant certains faux bruits colportes dans le publie et dans la presse. * * Munich, 16 janvier : Le comte Podewils, ancien président du Conseil des ministres bavarois, représ en-\ ter» la Bavière aux négociations de Brest-l Litovs\. * * * •Berlin, 15 janvier : On sait qu'en ce moment sa trouve à [ Pétrograd une commission allemande char-| gée de l'examen de certaines questions na-E vales corrélatives aux négociations de pal\-, f Ses travaux n'ont encore abouti à aucun I résultat et l'on soupçonne fort les Russes I <h manoeuvrer intentionnellement pour faire L traîner les négociations. On .s'en étonne m quand on se rappelle q|ue le gouvernement *' bolcbeviste affirmait naguère encore son dé- • sir de conclure la poix au plus tôt avec ^ les Puissances Centrales. On s'en étontne plus encore lorsqu'on sait qu'au point do ■ vue des questions navales en discussion, les K PuisTrfînces Centrales n'énoncent aucune exi-I gence capable d'empêcher le* Busses de S( K mettre d'accord avec elles. * * * Paris, 15 janvier : Le ,,Matin" annonce que M. Clemenceau f prononcera au début de la semaine pro-p Saine un discours dans lequelle il formu-| lera nettement les conditions préalables .aux-L quelles le gouvernement frayais estime pos-I siblo l'ouverture de négociation? de paix. La Conférence de Stockholm La Contérenco de Stockholm revient aur le tapis. On a vainement essayé de l'enterrer ; les ©ocia-j listes insistent et persistent. Hier, c'était lo Congrès de §aint-Etienne qui ré-I clamait des passeports, les membres russes et f Scandinaves do la Conférence qui écrivaient aux B ouvriers syndiqués de la Grande-Bretagne pour W les féliciter de la réorganisation du Labour Party ■ ot leur annoncer l'envoi d'un délégué chargé de ■ leur exposer leur manière de voir ru sujet de la S nouvelle Conférence. Voici qu'à son tour le IVo Congrès sociiliste ■ belge tenu à Amersfoort adopte à l'unanimité l'idée ■ de cette Conférence, en réclamo la réunion dans lo I plus bref délai et s'adresse aux camarades rusacs ». pour en obtenir la réalisation. La Conférence, qui poursuit, outro l'obtention ■ d'une paix générale, la réorganisation de l'Inter-I nationale et des partis ouvriers do tous les pays, I aura lieu tôt ou tard, & Stockholm ou ailleurs ; l l'opposition des gouvernements, dont nn conçoit g Aisément les appréhensions, ne saurait l'empêcher f de se réaliser. Quelles résolutions y seront prises ? Dans quelle B, mesure les partis ouvriers seront-ils à mûme d'en I obtenir l'exécution ? L'avenir nous l'apprendra. En attendant, les réformes tentées en Russie ' [ nous en donnent un avant-goût. La révolution russe a inauguré la série des bouleversements sociaux, comme colle de 1789 avait ouvert l'ère des bouleversements politiques, et los maximalistes sont en train do faire au point de vue social des expériences analogues à celles qu'ont tentées, au cours du XlXo siècle, les Français ou point de vue politique.Dans cet ordre d'idées, la futuro Conférence est appelée, ainsi que l'affirmaient les représentants scandinavcs, jouer un rôle historique d'une portée incalculable. EN AMÉRIQUE Washington, 15 janvier : En vue d'assurer un contrôle plus efficace l'es navires américains et leur collaboration plus étroite avec ceux do l'Entente, le département de la marine a décidé de crier des offices qui le représenteront à Londres, à Paris, à liome et dans presque tous les ports importants do l'Atlantique. _ . Londres, 15 janvier : On mande de Washington au ,,Times" : — A la Chambre, M. Max Connok a t PTouonce un long discours et a parlé» des ■ observations qu'il a faites en Europe lors 'c sa récents visite, il faut au moins 25,000 canons ce gros calibre et» d"impportantes troupes à l'Entente pour qu'elle puisse roui porter la victoire.- Une collaboration énergiqba de tous les Alliés est donc allument indispensable- - • * * * Berne, lo janvier : L'édition parisienne do la , Chicago Tribune" publie une dépêche do Washington du b janvier annonçant que le département du commerce a mis l'embargo sur l'exportation du^charbon non destiné auix besoins des ar-m^s. Les Etats-Unis disposant do moins de charbon pour l'exportation que l'an dernier, o'osi à l'Angleterre seule, qu'incombera la tâche d'approvisionner la France et l'Ttalie» Une autre dépêche du 13 janvier prête au gouvernement américain l'intention d'ihter-diro la fourniture du charbon aux usines < e l'intérieur du pays qui ne travaillant pa3 I*>ur la guerre. ♦ * * Paris, 15 janvier : On mande de New-York au ,,Matin" : . L« Parlement discutera à bref délai .• loi établissant un jour sans \ îano et un jour sans fromage par semaine.EN ITALIE Romj, 15 janvier : hiœto-ataneot après 1» retour de II. Or-' e "u front, nu Conseil de* ministres a 11 a" (,uré do quatre heures, j _ ,es ministres y assistaient. js journaux gouvernements! uix annoncent 1 que le ministr-% ont discuté d'importé ites questions de politique internationale. Il a été décidé que M. Ôrlando prononcerait un discours avant la prochaine séance de la Chambre; le président du Consul y exposera vraisemblablement tu»e fois de plus los buts dc guerre de l'Italie. Il parlera à la manifestation patriotique organisée pour le 20 janvier Milan. En outre, les ministres _ ont (h'-libéré sur lit question In réouverture do la Chambre; ils oijt dêcidj de ne pas avancer sa date do rentrée, m dîne si un groupe do d pufcns le demandait soits pré. texte que plusieurs ministres doifont assister à la Coûf«'.renco interalliée qui so tiendra à Paris. Enfin, M. Cupeîli a soumis à . s -s collègues un projet de mobilisation civile. Lo projet sur la mobilisation agricole est terminé ot sera publié à bref délai. * * * Berlin, 14 janvier : On mande de Lugano que le père capucin Ginseppe Cor'icci a été condamné à ; un an do prison ot 1,00(0 lire d'amendio du chef d'avoir tenu à des blessés, au lazaret 1 de Sienne, des propos de nature à paralyser l'élan des soldats. ^ — « Les événements de Russie "" Paris, 15 janvier : On mande de Pétrograd à 1 Age ice lia vas ; que le ministre de Roumanie M. Diamant et lo personnel de sa légation ont 6t« arrêtés • liicsr soir par ordre des commissaires du i peuple et internés à la forteresse ties Sainte Pierre et Pawl. On iguore les raisons de cette arrestation, qui a fait sensation dans les milieux où elle a été connue, milieux 1 assez rai-es bailleurs, aucun journal n'ayant paru, vu tes fêtes du Nouvel An russe. Le - corps diplomatique aiu grand complet, y compris les ministres des pays neutres, a été convoqué d'urgence par son doyen M. Francis, ambassadeur de.s Etats-Unis. * * CôiKïûhague, IG janvier : O11 mande de Pétrograd :■ — M. Trotzki a donné I'ol'Jio d'arrêter 1 le ministre de Roumanie qui t avai'ilait 5 contr* le gouvernement. Cettv arrestation a } provoqué un grand émoi parmi les autre® s représentante de l'Entente, qui craignent da t- oartager le sort du ministre de Rouananie. *■ * <• . ♦ c Stockholm,. 15 janvier : e Conformément à la décision du Conseil e des Commissaires du peuple, le généra lis-s Birae Krvlenko a donne l'ordie d'éloigner l- jxar la force tous les agents des puissances e (le l'Entente séjournant cncorc cians la zone de guerre. A Minsk, six officiers français qui s'y étaient cach s ont été arrêtés ei expédiés à Pétrograd. Berlin, 15 janvier : On mande de la * frontière ri'.ss-e h f,, Achturabcndbln tt' ' : — A sa dernière séance, le comité cen-Iral dos soviets a rejet-é à uno forte majorité untv motion de M. Siuowief domandaiLî la création d'une grande arnu'ic de volon- [ taires p-oair défendre la révolution. Dans l'esprit de M. Siaowief, cet-ce année devrait reprend^ le3 host iit-és si le^ négociations do paix de Breft-Litovgk échouaient. En séance, il a étî donné lecture de l'avis du général LSijime Kr^enko qui estime que la 1 re,prisb '"es hostililbas est impoBsibfld pour des motiSs d'ordre technique. S'il devait eu être autrement, il serait tout au plus pos-c sible d'organiser une petite guerre qui ne 1 pourrait guère gêner les Puissances Centrales.) L',,Aohfcurabendbla&fc" ajoute qûo la décision dos soviets constitue une nouvelle prouve de la soif de paix de la majorité du peuple russe. . * * ♦ Pétrograd, 15 janvier : Le conseil supérieur chargé de régler la question do la propriété nationale a élaboré* un d 'erôt annulait tous les emprunts russes émis sous le régime tsaristo et sous le gou-verneuniont de 'M. KerePiski. Il en résulterait que tous les emprunts émis à l'étranger seraient purement et simplsmfM t an-nuU-i.♦ * . * Stockholm, 15 janvier : On mandb de la frontière finlandaise î — Les élections pour l'Assemblée constituante sont terminées dans les province^ d*-la Baliixue, la Livonie et l'Esthonie. Leurs résultats constituent une défaite surprenante pour li» éléments gcrrarunojphobGs do ces contrées. * * • * Amsterdam, 15 janvier : Ou mande de Londres à l'„ Algemeen Handfelsblad" que lo gouvernement lrolche. visbo enverra vendredi & la Constituante un ultimatum exigeant que la république socialiste soit proclam'0 en Russie ot que toutes les* terres et toutes les propriétés soient expropriées. La Constituante devra 6e rallier à cette o^igence, sinon elle entrera en conflit ouvert avec les soviets qui appuient le gou-vernmnt.* ♦ * Arasterokvm, 15 janvier : On mancie do Pétrograd : — La situation reste cxtmneni^nt trouble en Riu-sie. A Kilona, dans lo gourerne* ment de Moscou, il y a eu dos révoltes provoquées par la famine; douze* personnes ont été tuées et cent ot vingt blessées. Los hommes en garnison à pétrograd vont chercher des vivres en province ot les vendent très citer aux habitants de la capitale. Los soldats prennent, les wagons de chemin de fer d'assaut; ils Raccrochant aux marohepieds et se hissent sur le toit des voitures, ce qui a déj\ amené de nombreux accidents. Un grand nombre de soldats sont, ; aussi morts ce froid. l e public, lui, ç&t prese,\.o dans l'impossibilité de voyager; il est forcé d attendre souvent de3 journées et des nuits entière* dans les gare*. Londres, 15 janvier * On-mande de Pétrograd au ,,Daily News" que les bolchevistes ont révoqué tous le^ fonctionnaires en grève du ministère des finances et supprimé leurs droits à la pen_ sion. Le commissaire du peuple Aufconof annonce que le bassin du Donetz est purgé do la présence des troupes de Kaledine, que l'extraction da charbon y est entre les mains des Iwlchevistes et quo ceux-ci y ont procédé à la saisie des céréales et on organisent l'expédition vers le nord. Pétrograd, 16 janvier : Du ,,Djen" : ^ — M. LénUoe» qui se trouve actuellement en Finlande dans un sanatoriuiù, youoit tous les jours des ouvriers et dos visites; il sjît attentivement la marche des événements. • * ♦ Stockholm, 15 janvier : Ei môme temps que l'ambaesadaur d'An-i^eterro, soi\antf> oh^fs d'industrie anglais ctablis oa It':s-ie «at. 2« f*fS. ûo . interprète leur départ comme l'inCice que -les Anglais ont l'intention de cesser leurs exploitations industrielles en Russie. * . » + Berlin, iô janvier : D'après la „ Gazette de Voes", lo gouvernement russe a mis la main sur îe-s uebom do la Société d'Eclairage Electrique do Saint-Pétersbourg, qu'il a déclarées "propriété de l'Etat. * ♦ » Stockholm, 15 janvier : Le journal finlandais ,,Nyborg Nyheter" annonce que, pendant los fêtes d>e Noël, trent - trains militaires ont passé à Nyborg se dirigeant vers la Russie et aucun venant de Russie, et quei depuis le début de janvier, un grand nombre 3e soldats russes sont partis par les trains réguliers. * * . * Pétrograd, 15 janvier : De la ,,Wetsclia Naja" : — Le consul de Perse à Tiflis annonce que les troupes russes quittent^ plus' rapidement la Perse que l'on n'avait osé l'espérer. Il résulte des informations officielles qu'elles ont sacoagé et incendié Ourmia, ce qui a obligé les Persans à se réfugier en territoire russe- Douze mille personnes environ ae sont réfugiées dans les stoppe», où elles ont ravagé dos pïantatàons de riz et de coton. ♦ * * Berno, 15 janvier : Les journaux annoncent qu'un jeune itusso, qui a étudié naguèoa au Japon, ee< arrivé à Tokio et a déclaré avoir été nommé ambci-adcur. Le gouvernement iaponais s'est ro'usé à reconnaître l'ambassadeur maximaliste. Quant au représentant de Tai> cien régime, il refuse d'évaluer l'hôtel de l'ambassade. o —— DÉPÊCHES DIVERSES L'ARRESTATION DE M. CAILLAUX Rome, 15 janvier : Aussitôt que la Chambre française eut levé 1 immunité parlementaire de M. Caillaux, le gouvernement a ordonné de nouvelles enquêtes au sujet de son voyage en Italie et de ses relations avec los pacifistes. On aurait trouvé des documents prouvant que M. Caillaux avait élaboré un plan mettant on péril la sécurité de l'Etat et dirigé contre lo gouvernement, dont la réalisation aurait complètement bouleversé tout le système gouvernemental de la France. ♦ * ♦ Paris, 15 janvier : On s'attendait au Sénat à l'arrestation de M. Caillaux, dont ' le gouvemiemont porte seul désormais toute la responsabilité Di-; vers sénateurs souhaitent qu'une interpella. 11 tion soit déjDSôe à la Chambre pour forcer le gouvernement à s'expliquer sur 1 s raisons qui l'ont décidé à faire arrêter l'ancien ministre. * * * Paris, 10 janvier : L'arrestation do. M Caillaux n'a pas été une surprise pour les milieux politiques. Dès samedi, on la déclarait probable dans la presse et au Parlement. L'impression générale que laissent le3 conversations dans la salle des pas perdus est quo les parlementaires en laissent l'entière responsabilité au gouvernement et attendent que la suiîe de l'instruction les édifie sur le plus ou moins de légitimité dé la mesure extraordinaire qu'il a prise. Mme Caillaux a dit à un journaliste qu'elle avait été stupéfaite. Interviewée par on rédacteur de l'Agence Haras, elle a affirmé que le coffre-ïort qu'elle avait loué dans une banque de Florence et que les autorités italiennes ont fait ouvrir ne contenait que dc l'argent, des bijoux de famille et des valeurs quo son mari et elle avaient, par mesure de prudence, fait passer de Paris en Italie en août 1914. Il s'y trouvait pour environ 60,000 francs de bijoux et pour 500,000 francs de titres tout au plus. Le juge d'Instruction militaire a été avisé de l'existonce de ce coffre-fort par M. Caillaux lui-même. Au sujet de son contenu, les avis sont partagés. L"*Fleure,, raconte que le commissaire spécial délégué en mission à Florence y a trouvé une abondante correspondance relative à certains événements diplomatiques et A l'attitude de diverses hautes personnalités politiques ; une série de documents diplomatiques ayant trait k l'affaire d'Agadir et aux échanges de vues que M. Caillaux a ous personnellement avec M. Ki-derlen-Wcchter ; enfin, une somme Importante en valeurs et en bank-notes. D'après le "Journal des Débats», cette somme, atteint environ 1 million tlo francs. » * * Paris, 15 janvier : Du "Journal des Débats„ ; — M. Caillaux a dit au commissaire do police M. Priolet, qui l'arrêtait : "Personne 110 voulait croire que je serais arrêté : mol, jo m'y attendais, sachant qu'il faut s'attendre ù tout de la part des gens qui nous gouvernent. „ Son arrestation a été décidée après réception d'une communication diplomatique au gouvernement italien qui sera publiée à bref délai. „ De la " Patrie „ : — La nouvelle de l'arrestation a été connue à la Chambre un peu avant midi. Les députés qui se trouvaient h la bibliothèque ou dans la salle des séances ont été aussitôt assaillis de questions par les journalistes. La surexcitation était générale.„ De la * Presse, : — Nos annales politiques s'enrichissent ; d'un nouveau çros scandale. „ De 1'"Intransigeant* : — L'arrestalion do M. Caillaux est la rô- ; ponse du gouvernement aux critiques qu'a soulevées le réquisitoire du général Dubail : il estime que la preuve do la culpabilité de 1 ancien ministre est faite par des documenta authentiques et entend que la justice suive son cours.. De 1'"Heure,, : — M. Clemenceau, en ouvrant ce procès dont on peut attendre les plus graves répercussions, assume une terrible responsabilité..Le "Temps„ s'abstient d'apprécier et se bornç à appeler que, lors du procès de Mme Caillaux en juirP 1914, la fortune de ■'ancien ministre ne dépassait pas 1 million 200.000 francs. Quant au capitaine Bouchardon, il se refuse à toute Interview. Le 4,n9 Congrès socialiste belge Le quatrième Congrès socialiste belge a été tenu à Amersfoort les 25 et 26 décembre dernier. Nous empruntons au "Socialiste qui se publie en Hollande, les détails suivants sur le résultat des délibérations : Après avoir renouvelé son adhésion à la déclaration du 4 août 1911 concernant l'indépendance du territoire belge, le parti déclare vouloir maintenir l'union sacrée "dans la mesure où les autres partis politiques et .les groupements religieux la respectent*. Relativement à la politique intérieure, il prochaine la nécessité de I indépendance de la Belgique vis-à-vis de tous. La question linguistique, est-il dit dans le compte rendu des s&î2£C8j doit, à la paix, être intégralement solutionne? f une autonomie culturelle complète doit être accordé® i la Flandre.. En ce qui concorne IcrétablEsScmest économique de ^ la Belgique, on devra tenir compte des intérêts de la classe ouvrière. I lie rapporteur Mahlman, s appuyant sur les j 0 statistiques officielles, dit il ce propos : "La a Belgique est un pays de grande industrie (1,870,000 ouvriers industrielsV important la matière première, exportant les ooiots manufacturés. Nous vendions à l'Allemagne pour 3 millions do franos de «lus que nous ne luio achetions. Certains politiciens et la s presse de guerre préconisent la guerre éco-f nomique, mais ils publient do nous dire où e I on placera les fabricats belges... Nous repoussons la guerre économique, qui porte en elle le germo de nouvelles guerres. Notre situation géographique nous impose de main-, tenir des relations commerciales avec nos voisins. Au demeurant, à l'heure actuelle, ■' en pleine guerre, les centaines de sociétés ? anonymes dans lesquelles des capitalistes t belges et allemands fraternisent et se par- - lagent les bénéfices continuent d'exister. La s classe ouvrière belge serait la première victime d'une guerre économique.,, Se ralliant à ce point de vue, les délégués, dans les résolutions adoptées à l'issue du Congrès, protestent contre le fait "que la classe ouvrièro belge n'est pas représen-b téo dans le Conseil économique nommé par >- le gouvernement en vue du rétablissement - économique,,. s L'égalité politique et la suppression de 5 l'article 310 restent deux points essentiels du j programme socialiste. La législation sociale doit être révisée et complétée conformément aux résolutions des congrès internationaux ' dos syndicats. Le Congrès s'étonne que dans s son discours du 18 novembre à Paris, le minière-président n'ait pas adhéré formellement à ces désidérata auxquels la classe ouvrière belge a fait tant de sacrifices. B En matière de politique extérieure, le Con-< grés déclare que la guerre, en ce qui con-. cerne la Belgique, doit rester exclusivement , défensive. Il repousse toute politique d'an-nexion. La politique économique de la Bel-r g'que doit être basée sur le libre-échange ; f la guerre économique serait aussi néfaste B pour la paix universelle que pour l'avenir du pays. Celte guerre doit être la dernière. La formule do paix adoptée à l'unanimité est : Pas» d'annexion, pas d'indemnité de guerre, droit' pour tous les peuples de disposer d'eux-mêmes. Le Congrès regrette que les gouvernements de l'Entente soient responsables du fait que la Conférence do Stockholm nl'ait pu ' encore se réunir et par là aient été accrues 3 les chances d'une paix séparée des Puis- - eanccs Centrales avec la Russie. „Au noin-t bre des adversaires de Stockholm se trou- - vent quelques dirigeants du prolétariat in-3 ternational et, parmi eux, un couple de ca-t marades belges qui, malgré leur brillant - passé politique, ont amèrement désappointé - les travailleurs belges." î Un appel est adressé à tous les partis ouvriers et socialistes du monde entier pour mener une propagande intense dans leurs pays respectifs et exercer une pression éner-3 gique sur leur gouvernement pour la réussite de la Conférence de Stockholm <Jans le plus bref délai. On réclamo àes camarades russes qu'ils réalisent l'unité nécessaire en v uo d'établir une paix démocratique et générale par une conférence internationale. Le prochain congrès est fixé à Pâques et aura lieu à Amsterdam. > OPINIONS ET COMMENTAIRES L'Union sacrée. Dans certains milioux belges, on aime à se fi-giuer l'après-guerre comme une sorte d âge d'or, où la concorde régnera dans les cercles dirigeants. . où le gou\ ornement sera exercé par une élite de personnalités appartenant h tous les partis enfin réconciliés. M. Neuray, directeur du a XXe Siècle „, l'organe de M! de Broquevillc, ne l'entend pas ainsi. Voici ce qu'il dit à co sujet : — C'est nn fait que la souvoraiueté parlementaire et le régime démocratique no développent pas, olieas les ministres et leurs fractionnaires, lo sens et lo goût di-3 responsabilités. Bien au contraire... La responsabilité ministérielle est, partout, un vain mot. N06 hommes politiques peuvent diriger tout de travers les affaires publiques, obérer les fiuan-do j'Etat, faire construire des canaux et des chemlus de fer où il n'on fallait pas, n' pas construire où l'intérêt national l'exigeait, ai aibîir l'armée et. pariant, ouvrir le pays à 1 invasion étrangère ce qui peut leur arriver do pire, c'est de perdro leur place de ministro et leur siège de député. L'Ktat moderne, l'Etat démocratique a organisé la hiérarchie dos parapluies. To it le monde, dans los administrations, depuis le commis aux écritures jusqu au chef du départe;ncnt, est couvert par tout lo monde. Conclusion : f) faut réformer l'Etat, radicalement, de tond en comble, améliorer Je recrutement des minis-Tes et des fonctionnaires, organiser leurs responsabilités. Des naïfs ou des malins répètent à tout bout de champ — ils le croient peut-« tro — qu'il suff ra d'installer au pouvoir les partis politiques associés pour relover les rdincs. restaurer l'Etat, fa«'ificr la nalicn. Erreur ! Faire fonctionner la machine gouvernementale en fonctions dc trois par is ? Le remède serait pire que lo mal. II y a autre chose & tenter. Quoi ? Comment ? On ne nous laisserait pas exposer nos idées en ce moment-ci. . Le discour? du Triumvirat, Le v N'ieuws van don Dag >, d'Amsterdam, écrit dans un leader-article ; — M. von Ktthlmann, l'homme d'Etat des Puissances Centrales en qui nous voyons le partisan lo pins convaincu et lo plus sincère de la paix, considérant los discours de MM. Wiison et Lloyd George comme un défi, n'a pas hésité b. relever le gant. Eu effet, les deux discours, dépouilles de ' leurs artifices oratoires, peuvent so résumer comme suit ; c Nous ne voulous pas de paix-, c'est no tre forme volonté d'anéantir la puî-aance m.litaire des Centraux, et, ceci acquis, nous leur dicterons nos volontés. > Si les hommes d'Etat de l'Entento consentaient à prendre place autour du tapis vert pour engager dos négociations, la pression oxer céo par los peuples si éprouvés don paya alliés serait vraisemblablement ei irrésistible que la 'conclusion do la paix s'imposerait Inéluctablement, il n'est pas vrai, comme on l'a pivtoadu, quo les buts do guerre do Clemenceau, dc Lloyd George et do Wilson n'accusent guère do différence, ot, A nolro avis, c'est une contre-vérité avérée que de prétendre que les peuples de l'Entente appuient comme un seul homme leurs loadors actuels. Quelle rago terrible doit s'emparer des soldats et des habitants à l'égard des hommes d'Etat qui font claironner au monde par la voix d'une presse asservie que la coutinuaiion do la guerre jusqu'au bout est la suprême aspiration de leurs peuples. Nous u'on croyons rien, et il ne se peut pas que ce soit vrai. Mais les victimes de la guerre n'ont aucun pouvoir, ne disposent d'aucun organe qui leur permette do faire connaîtro leur volonté. > L'aide américaine. Lo journal enteutophile " Hoved Staien . consacre i\ l'aido des Etais-Unis un article où il dit que pour l'instant ce sont moins des soldats que les vivres que l'Entente désire et où il eou Igne les énormes difficultés que les Alliés ont à vaincre pour s'assurer le tonnage dont ils ont besoin. — Toutes les mesures qu'ils a\a.ent prises jusqu'ici dans ce but, dit-il, sont bouleversées par 1 impérieuse nécessité d'organiser des expéditions 'ie vivres d'Amérique en Europe. Où prendre dés lors les nombreux navires qu'il faudra pour transporter les millions d'hommes promis par les Etats-Unis ? Lo danger des torpillages e t tel que ci a que navire ne pourra guère prendre b. bord plus de deux bataillons. Si l'on tisoi compte du nombre des navires de garde et de convoi Indispensables, <»n est amené à dire qu'il ne faudra pa3 moins de six cenia voyages pour amener sur le front à l'Ouest des troupes américaines en nombre U1 que leur intervention soit réellement e.f cace Au surplus, on ne peut avoir quWne m-'d-ocre confiance dans l'a de des Américains quand on songe aux d.f icultés insurmontables auxque ls doit *e heurter la alementl'instruc ion mil! air0 des recrues M Ba\cr. lo min stre d* la guerre, 0 b. a i affirmer que l'esprit de ses soldat* est excellent, il ne changera rien à l'impossibilité de donner en moi ris dc neuf mois l'instruction nécessaire aux sous-officiers et aux officiers subtil crues ; quant «î* ûlficiers supérieurs, ils ne peuvent é're encore après cette" p£nc^?- fort peu aptes à occuper un yss'e do comma*3e;aerîî". . ;| COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commuuiqués des Puissance* Centrales. au B or lin, 16 janvier» — Officiel de ce midi: toi Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du reld-maréchal prince héritier de Ruppieeht de Bavière et du prince héritier do allemand : Près de Lenrf et au sud de la ville, la ve oanonnaèe a été plus violente. Au sud-est l0! d'Ornes, noua avons fait des prisonniers. Armées du feld-maréchal duo Albrecht de Wurtemberg : Après plusieurs heures de canonnade, dos détachements français ont pris l'offensive au nord de Badonviller ; ils ont momentane-niAnt pénétré dans nos tranchées. l>ans les Hautes-V osges nos troupes de !■'[ reconnaissance ont fait des prisonniers. ^ Théâtre de la guerre, à l'Est. ^ Kien de nouveau. • c Front macédonien. Dans la boucle de la Czornô, 1 artillerie a été plus active. Front italien. re Entre la Brcnta et le Pilave, duels d ar- fr; tillerie • plus violents sur plusieurs points ; ils ont été particulièrement acharnée dans lo secteur du monte Asoloue. Les Italiens n'ont renouvelé leurs vaine» de attaques qu'au sud du monte Fontana Secca; ni ils ont âfcc r^x)usées- or Dans le secteur du Piave, au nord du so Montello, la canonnade anglaise egt devenus la plus intense. du » * . ne Berlin, 15 janvier. — Officiel du soir : \& Sur la Brenta et sur le Piave, violents ^ combats d'artillerie sur de nombreux points du front. ™ Rien de nouveau à signaler de3 autres théâtres de guerre. fn Berlin, 16 janvier. — Officiel : Nos sous-marins ont oncore coulé dans la Méditerranée un contre-torpilleur anglais et s t 24,000 tonnes brut de tonnage marchand. Le 30 décembre, notre sous-marin commandé par le lieutenant de vaisseau Ober- vc muller a coulé, au largo d'Alexandrie, Un «*< gr;md vapeur armé transportant un complet &<? chargement dc troupes, qui voyageait avec re, une lorte escorte de chalutiers à vapeur et d6 de contre-torpilleurs, et a détruit d'un hardi coup de torpille un de ces contre-torpilleurs, le "H. O. 8„. D'après les observations, faites par le sous-marin, le navire de transport n'avait que des Anglais blancs À bord. <an Parmi les autres navires coulés par nos se sous-marins, dont la plupart avaient des .se cargaisons à destination de l'Italie ou des troupes anglaises pour l'Orient, se trouvaient, outre un vapeur do transport de 5,000 tonnes armé et protégé par des contre- ^ torpilleurs, deux vapeurs dc grandeur moyenne, qui ont été torpilles en convoi. Le torpil 0 ' lage d'un vapeur de transport de troupes est particulièrement important, les navires pe affectés à ces transport^ étant généralement de grands vapeurs rapides pourvus d'installation spéciale. Nous connaissions déjà la perte du "H. O. 8. par des informations anglaises annonçant que tout son équipage avait péri à l'exception de 10 matelot- mais nous savons aujourd'hui toute la vérité. Il co est intéressant de signaler une information 3a anglaise qui annonce que, vu le danger de croissant dos vous-marius, l'Amirauté bri ia tanr.ique r. détourné de leur route par la se Méditerranée une partie de ses transports à ,M1 destination de la Mésopotamie et do la Pa- f( J lestino, qu'elle envoie vers l'ouest par .• ' l'Atlantique, le Pacifique et l'océan Indicu. » * * Vienne, 15 janvier. — Officiel 'de ce midi : Sur lo théâtre do la guerre en Italie. |u entre la Brenta et lo monte Portica, après dis une Violente préparation d'artillerie qui s'est transformée à certains moments en feu rou-lant, l'infanterie italienne a pris l'offensive. " Après des corps à corps acharnés, l'ennemi t. ' a réussi à pénétrer sur certains points dans , nos tranchées ; il en a été rejeté, par une ca' contre-attaque. Ln ligne de bataille la plus Cl avancée est complètement entre nos mains 'Ui dans tout le secteur d'attaque. L'ennemi a subi do fortes perics. Sur le Piave inf rieur, près de Dressanin. nous avons rapidement enrayé uno attaque ennemie. " tils Communiqués des armées alliées dVt fid Pari3, 15 janvier. — Officiel de 3 h. : sat Sur la rive droite de la Meuse, actions ion d'artillerie violentes vers la fin de la nuit ion sur le mont Haut-bois des Caurières. j 4 En Alsace, nos patrouilles ont ramené des prisonniers. Nuit calme ailleurs. "',1 * * * sur Paris, 15 janvier. — Officiel de 11 h. : mo Sur la rivo droite de la Meuse, l'ennemi ses a attaqué nos positions du bois do Chaume |tw sur un front ue 200 mètres environ. L at 1011 taquo, brisée par nos feux, s'est dispersée : .^u quelques fractions ennemies, qui avalent réussi à prendre pied dans un élément ... avancé, on ont été rejetées aussitôt. En Lorraine, nos troupes ont réussi une i>.°. incursion dans les lignes ennemies de la bili région do Badonviller et ont ramené une pos vingtaine do prisonniers. . t Itlen à signaler sur le reste du front. nd Londres, 15 janvier. — Officiel : Hier à l'aube, nous avons repoussé uno énergique attaquo prononcée par f ennemi au , nord-est d'Armentières. . 1 La nuit dernière, nous avons .attaqué les M tranchées ennemies établies au nord do Lens et bombardé des voies do communication I entre tranchées allemandes. Nous avons fait I quelques prisonniers ; en outre, nous nous cq,, sommes emparés d'une mitrailleuse. {krt Par ailleurs, rien à signaler. * ' vies * ♦ ,n Loncres, 15 janvier. — Officiel : La nuit dernière, la \i le do Yarmouth a v? été bombardée par l'ennemi du côté do Li j Cj mer. La canonnade a commencé à 10 h. 55 . du soir ©r. a duré cinq minutes environ. Un '^,11 vingtaine de grenades sont tombées dans In a ville. Les rapports de polioa signalent que ',on trois personnes ont été feuées et dix bles- ^ sées. I/os dégâte matériels ne sont pas im- - porto"». . Ua, Rome, 15 janvier. — Officiel : Près du moj'to Assolone. la bataille a re -l'° pris hier midi. Nos troupes, puissamment ^on appuyées par notre artillerie, ont vaillnm "^ah ment pris l'offensive dans lo but d'amélio rer leurs ligne* au nord do l'Osteria de Lèpre, à l'entrée du val Cesilla. Malgré la y résistance acharnée de l'ennemi, nous avons ro réussi h faire de bons progrès et h lui in fliger de graves nertes. Nous avons fait pri- ' & sonniers des officiers, parmi lesquels un lieutenant-colonel, ainsi que 283 soldats. lv>r Près du Solarolo, dons le saillant du front, nos hardis détachements ont oxécuté L un mouvement., tournant et ont réussi à at j. taquer l'ennemi par surprise avec une éner- ,]e eîe admirable. Nos soldats ont pénétré dans , ■ la têto de pont et ont expulsé l'ennemi de 1 quelques tranchées ; ils ont ensuite repoussé °.?m d'une manière meurtrière plusieurs contre attaques. Nous avons fait prisonniers deux ritic officiers et 43 hommes ; en outre, nous et a nous sommes emparés de deux mortiers de ro\ tranchée et de plusieurs mitrailleuses. q Pour le reste, canonnades nlûs violentes o f des deux côtés do la vallée ue ,1a menla. Nous avons exécuté une heureuse opération J111 de patrouille en amont de Ponte Pricpa. r'im Au. nord du monto Melago, ijans la val- •'* 0 de la Sugana et au sud du Grappa, ous avons descendu trois avions ennemis a cours de combats aériens. Un autre est unbé sous le feu de nos canons de défense rès d'Ormello. Les aviateurs britanniques ont descendu eux autres appareils ennemis près de Co-onie.Nos hydroavions ont efficacement bombardé ers midi des mouvements do troupes le >ng du Piave inférieur. —ggg*a IW,| ■BtWMH Dépêches Diverse: Paris. 15 janvier : A dater do ce joilr, fautes de charbon, i ls ouvelle séné de titans de voyageurs a étl apprimée dans lo sud-ouest do la France, tuant aux trains rapides Paris-Mar^ille, s ne circuleront plus que trois fois la jm^ine. * ♦ * l'aria, 15 janvier : Le Conseil des ministres a décida que I« scruleuiont serai» repris dans I«, colonies ■ançaise3 de l'Ouest africain. • * ♦ Paris, 15 janvier : M. Reinach écrit dans le ,,Figaro4' que es trouble^ ont éclaté eu Nouvelle-Oalcdo-ie : ^ un certain nombre de colons français n t éfcj assassinés par de» indigènes Les jldals de marine ont aidé les troupes de 1 colonie à réduire les rebelles; la lutie a uré quatre mois. Le rapport du gouverneur de la Nouvelle-Calédonie prétend qu® » troubles sont dus à l'alcoolisme. En réa-ité, comme en IndouChme, en Algérie et i Tunisie, ils or.it été provoqués par le re-rutememt forcé des indigènes expiés sur le *onr en Europe. * » ♦ Berlin, 15 janvier : Le „ Barli ner Lokal Aiiaeiger" dit qu'on attend, dans les milieux parlementaires, à (>e que le chancelier prononce un discourg endredi à la Commission principale d)u :©n&stag. Il annonce d autre part que le h'ré taire d'Etat des finances, comte Iloede-)n, a conféré hier après-midi avec los chefs os partis du Beichstag. ^ * Stuttgart, 16 janvier : L'état de santé de M. von Payern s'est mélioré. Les médecins autoriseront vrai-ambiahlement le viee-chaincelier à reprendre ?s fonctions avant la fin du mois. • * » Carlsruhe, 16 janvier : Des aviateurs ennemis ont lancé hier midi es bombes sur Carlsruhe. Les explosions 't légèrement blessé une personne- Pas de ^gats dordio militaire o* dégâts matériels eu importants. • * * Londres 15 janvier : "Do l'Agence Reuter au sujet du bombar-ûment de Yarmouth : — La plupart des habitants étaient déjil >ucliéo, lorsque touue la région a été sou-tin illuminée par uno gigantesque boule. 3 feu qui, lancée de la m^r, a éclaté dan* 1 partie nord et de la ville. Les grenades î sont rapidement succédé et sont to mbées î abondance dans tous les quartiers. Tout abord, oiles arrivaient d0 la m"»mediieo->n que la boule de feu, mais el'es étaient •ncées ensuite de l'est et finalement du sud» 't, ce qui indique q^iie la nauire ennemi i« atpiqui.it naviguait vers le sud à égals stance de la côte. H n o i pas officieUeuient signalé s'il s'a-t de rattaque (i'un sous-marin, d'un croi-'ur léger ou d'un contro.torpilleur.En tout is? le navire a envoyé des obus de gros uibie et, s'il s'agit d'un sous-marin, celui, coït être d'un uouveatj type qui a les mensions d'un oroiseur. » Londres, 15 janvier : Défendant à la chambre des Cota-unes le projet do loi renforçant les effec-'s de l'armée, sîr Auokland Ceddes a sU3>. ut insisté sur la situation créée par la tecfcion de ^ la Russie. Si ce pays était resté ide à l'Entente il aurait non seulement uvé son propro territoire qui tomi e maia-aant au pouvoir de la Prusse ou qui sera M, au moins ré^i par des lois dictées par A-ilemagne, mais il était certain de rom-►rter une victoire complète. Sir Geddes a u remarquer ensuite que l'Allemagne ne rait viotorieuse que si pareil ecroulemeat ^>ral s> [produisait en Angleterre ou chez s alliés. Continuant, l'orateur a déclaré e ^ l'AngleteiTe doit supporter les plus ardes charges de la guerre tant que les nérivîajns nQ seront pas en mesure (î in-r venir efficacement, la France, ode, ayant j a consenti les plus grands sac. iricee. »ur souicair la guerre, l'Angleterre a int>. 7 millions d'hommes et elie disse en - ce moment d'une armée de plus de millions do soldats. AujourdPhui, il er lis pensable que lo pays fournisse encore 4i0,t*30 ^ 4ô0),00o soldats, qui viendront îforccr les effectifs de la flotte, d^s sv^r->©s aériens et ^c l'armée do campagne. 1-a Chambre des Communes a voté le pro-(h loi en [première lecture. . ♦ * * Londi'es, 15 janvier : Le ,,Daily Mail ' annonce qu-'en vue d'é-lomiser le tonnage, le gouvernement fait îurillir partout la mitraille d© f6r, les sux papiers et les déchets de toute sorts vue de leur utilisation dans l^s usine# guerre. Le bureau de l'alimentation a l'obligation de mélanger des pommes terre au beurre et îi la margarine. Ls in de guerre devra., aux termes d'un pro. nu décret, oontenir lo % de f.'oule de mmes de terre. • * ♦ Vuisterilam 15 janvier : >n mande dé Londres À l'Allgemeen ndlîlsblad'' que le gouvernement va pron-i dos mesures rigoureusos contre certains >upes d'ouivril?rs des fabriques de munies, de navires et d'avions soupçonnés de Krtage. * * » poudres, 14 janvier : Angleterre négocie actuellement avec le tvernomênt espagnol le placement en Es-rne d'un emprunt de 500 millions de |>e-3s destiné à améliorer lo cours de la re sterling. ^ ^ iist>onne, 15 janvier : .o gouvernement a fait incarcérer plus H00 matelots à Lisbonne et dans les irons. Il veut empêcher à tout prix une tre-rcvoiutioi) populaiie. L< minis re de trieur, M. Stfntos, a i^tero'it la réappa-on du journal démocrati -ue „lilMundo" a révoqué nonv^aèiiv fonctionnaires en vince. >n mandg de Porto que le gouvernement ait aviser les ouvriers occupés eu France étaient venus passer les jours de f te en "lia, qu'il leur interdisait de retourner France. Jeudi 17 Janvier 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — Z,e Numéro : 13 Centimes 5* Année. — Œ° 1139

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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