La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 23 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/js9h41m31h/
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LABRLGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS t mois (mai-juin), tr. 7.60 j 1 raoii (mai), fr. 3.80. Les demande* d'abonnement sont reçue* exektrt-vement par les bureaux et les /acieut* des poste*• — Les réclamations oon«> naru l*s abonnements doivent ft>t adressées exclusivement auji bureaux de poste• AD» HlSTfiATIOa ET REDACTIOH : (So<ilagîH>'aux-iicti4K4a?Btagèi'U| 31» n ru H allas, ^.qts^fr^ftTacaiwgeaaaMWM OE3 ANNONCE Petites annonce», la lU?n», fr. 1.00. — Réclame* avant tes annonces, la li^ae, I*. 2.6U. — Corps du journal, la li£u*« ir. 7.6 J. — laits divers, I» lign«| fr. 5.CO. — îï écologie, la lign«, fr. S.&O. — Cotrt des Eleveurs, A m de sociétés, Annonces notariale^ la li^ae, ir. 2.bO. ôwroatt» de 9 a «T nouto* iîlrectloa el MaiiislraHt>a ; j» £ IOS MORH9S&%, OlRIOTtUB U GUERRE 1,359" jour de guerp© Les communiaués no mentionnent aucune opération importante. Il convient toutefois de signaler Ja grande activité des détachements do reconnaissance et l'action persistante de l'artillerie. Le nerf de la guerre V Le huitième emprunt constitue pour l'Allemagne un important succès financier. Avec ^ ses 14 1/2 milliards, il dépasse de ^flis des deux tiers le premier emprunt de gueri« et de plus de 1 milliard le k\sr*iïQQ emprunt, qui tonait Jusqu'ici le record On a constaté-un certain parallélisme entre les offensives stratégiques et les appels à la poche du contribuable. Les succès matériels sont un encouragement au capitaliste, et les derniers résultats de l'offensive dans l'Ouest n'ont pas été sans influencer les souscripteurs de l'emprunt alterna.*»* Depuis le septième emprunt, la'paix a été conclue avec la Russie, l'Oukraine, la Finlande; elle est sur le point d'être signée a^ec la Roumanie. Les avantages économiques que l'Allemagne en retire sont une garantie pour les prêteurs. Ceux-ci voient s'ouvrir devant eux un champ Immense où leur activité et leur esprit d'entreprise ne manqueront pas de se donner carrière. L'Etat, s'inspirant d'une politique prévoyante, leur en offre dès maintenant les moyens en accordant aux signataires de l'emprunt de précieuses prérogatives; 11 leur assure, en effet, un droit de préférence lors de la vente du matériel de guerre, et l'immense butin des dernières campagnes fait prévoir que la valeur s'en élévera à plusieurs milliards».Cp.s perspectives donnent confiance aux capitalistes, et l'on s'explique que la campagne financière, menée d'ailleurs avec une habileté consommée/ait donné un brillant résultat. Dans son commentaire, 1a Gazette de Francfort rappelle que. d'après l'estimation du président* de la Reichsbank, l'Angleterre, sur ICJS milliards de mark de dépenses de guerre (début de mars*, n'avait réussi à consolider que 32 p. c., la France sur 88 milliards 30 p. c., tandis que l'Allemagne (abstraction faite du huitième emprunt) parvenait & couvrir70p. c. d'un» dette de 107 milliards. Ces résultats sont faits pour surprendre les économistes qui, au début des hostilités, présageaient ù brève échéance l'écroulement financier de l'Allemagne La puissance d'adaptation du peuple allemand, son génie organisateur se sont révélés en matière financière aussi bien que dans les domaine militaire. L'isolement où l'Allemagne se trouvait réduite s'est tourné à son avantage. Obligée de tont tirer de son propre fonds, elle a mis celui-ci en valeur. Elle puisait peu de ressources ti l'étranger, mais n'était pas obligée' de céder, en compensation, une partie de l'acquis. Tandis que ses adversaires dispersaient leurs forces.'essayant en même temps de conquérir le marché mondial et d'exploiter les in 'u*tr!es do guerre et restaient finalement _ tributaires de l'étranger, l'Allemagne concentrait «on eTIort, adaptant sa production aux conditions nouvelles de Ja consommation. Plu® ménagère de ses ressources, les sachant limitées, elle se trouve, contre l'attente da ses propres économistes, à même de supporter une guerre dispendieuse et de longue duré# «t, dans l'hypothèse d'une campagne victorieuse ou d'une paix par conciliation, en bonne posture pour reprendre plu# tard la lutte économique.Le feoaibardsraeat de Paris Paris, 22 avril : Vendredi, pendant le bombardement de Pa ris, une grenade est tombée dans une usine qui travaille le bronze. Les dégûts matériels sont importants. Le projectile a traversé le toit et deux étages, puis a fait explosion dans la cav». ♦ * * Paris, ?i avril : Le nombre des victimes du eanon à longue portée qui bombarde Paris s'élève jusqu'ici à 854, dont 118 morte. Ce bombardement, qui dure depuis vingt-neuf jours, rappelle celui du siège de Paris en 1871, qui n'a duré que vingt-deux jours et a fait 474 victimes, dont 105 morts L'ûîlansiïg alleoiands à l'Ouest Londres, M avril : Le Daily ChronicU annonce diverses muta-lions dans le personnel de l'état-major britannique. Le général-major sir Robert Wij'ham a donné r;a démission au ministère de la guerre pour aller occuper un poste Important en France. Le général Mauris, qui était depuis 1915 directeur des opérations militaires, se verra vraisemblablement confier un poste élevé de commandant en campagne et sera reoiylacé par le général Radclifte. » * » Londres, 22 avril : Hier a eu lieu une séance du Comité da guerre it laquelle assistaient les représentants de l'Amirauté et de l'état-major. Les journaux donnent it entendre que le Comité a discuté la ïuestton de savoir si l'évacuation du secteur d'Ypres, qui est très menacé, n'entraînerait pas forcément l'abandon de$ positions établies sur la côte et notamment celles de Dunkerque, Calais et Boulogne. La question a été résolue par la négative, et ces trois villes seront donc tenues jusqu'au bout. 11 semble que le gouvernement désire donner officieusement à cette résolution une certaine publicité, de manière ï calmer l'opinion publique en Angleterre. D'autre part, tous les Anglais et surtout les cercles politiques sont convaincus que, si les Allemands réussissaient à menacer Dunkerque ou même Calais, la flotte britannique Interviendrait sans relâche et énergiquement. • *a Londres, 22 avril : De la Yorshire Post : — Les blessés anglais qui arrivent à Londres racontent tous que los Allemands produisent . très Habilement des nuages artificiels pour dissimuler les mouvements de leurs troupes d'attaque. Grâce à ce système, leurs pertes sont très peu importantes. » Paris, 22 avril : Les journaux annoncent qu'au cours de la i récente bataille livrée en Flandre les Aile- ! mands se sont servis de nouvelles automobiles ; d'assaut qui semblent leur donner de bons ré-3uitats. Ces tanks, qui avancent très rapidement, sont conduits par deux spécialistes; ils sont surtout munis de bombes à gaz, de grenades incendiaires très puissantes et de lance-flammes.Rotterdam, 22 avrii : On mande de Paris au Nieuwe Rolterdam-sche Courant ; — L'ennemi opèie un nouveau groupement de sidivisions. En ce moment, il concentre cle l'artillerie de gros calibre et entasse des munitions. Les Alliés envisagent les événements avec calma. » ♦ - Reriin, £1 avril : Le* journaux aiLesia*^ stt ua ordre da ioar a* If ««mm i'ua» «stgEafe (n° 16310), trouvé sur des prisonniers, où i! est dit : — D'après le rapport de la Commission fran çaise, il y a lieu de croire que le mobilier dee maisons dans les villagc-s reconquis dont les habitants se sont vus obligés de prendre U fuite, se trouve encore en bon état. Il convieni dans l'intérêt des bonnes relations entre Fran çais et Anglais, que des mesures soient prisez pour éviter que la propriété de la population civile reste exposée à la destruction et au pli lage. A cette occasion, il importe de signale] que, durant l'occupation allemande, les habi tants ont pu rester en possession de tout ce qu leur appartenait, de sorte que le fait de voii détruire leurs propriétés par leurs propres allié; produirait une tiès mauvaise impression. D& mesures devront être décrétées dans le plui bref délai afin de réunir dans des dépôts la objets mobiliers et autres propriétés des ha bitants. L'accès de ces dépôts sera défendu pa; voie d'affiches et la surveillance en sera con fiée à la gendarmerie de l'armée. » L'Agence Wolff note en marge : — Le peu de cas qu'a fait l'armée anglais* de ces recommandations de l'autorité montn les agissements contraires au droit des gen: auxquels se sont livrés les Anglais à Estaires Sailly et autres endroits du front de oombat i la Lys. » OPINIONS DE LA PRESSE Du Journal, de Paris, 6ous le titre : • Lj grand'garde bolge sur les rives de l'Yser » : — Tous le villages du front belge sont rasés Pervyze, Lampernisse, Caeskerke. Depuis 1< mer jusqu'aux lisières de la forêt d'Houthulsl c'est la même désolation monotone, le inêm néant. C'est là, sur les bords de l'Yser, que l'armé belge monte sa grand'garde à. l'extrême ail gauche des armées alliées. Et cette lande triste et nue, où seul l'ennem possède, avec la crête de Clerken, quelque obeservatoires, est le plus inhospitalier de champs de bataille. Ici, la terre elle-même com bat contre le soldat. Au premier coup d pioche, l'eau gicle et le sol se transforme ei nourbier. Pour défendre ces marécages, il : fallu construire un front en relief. Ce ne son pas des tranchées derrière lesquelles veillen les Belges : ce 'sont des barricades. Patiem ment, sous le feu de l'ennemi, on n amoncel des millions de sacs de terre. De distance ei distance, un cube de béton sert d'abri. Sous 1; protection de ce rempart, au pied duque vient mourir la nappe d'eau de l'inondation un long caillebotis oourt comme un étrel trottoir. Toile est la première ligne belge. En avant d» cette première ligne, au miliei de l'eau qui barre le chemin de Calais, des Ilot clairsemés servent de fortins aux postes bel ges. On y accède par d'étroites passerelles su lesquelles ne peut s'engager qu'un homme i la fois, et qu'enfile de toutes parts le feu de mitrailleuses. C'est sur ces pesitions palustre que les soldats belges ont su donner, à plu sieurs reprises, la mesure de leur valeur. *** Du collaborateur militaire du News Statu man : — Il ne faudrait pas s'étonner de voir le g( néral Foch adonné l'ordre d'évacuer Ypres. Le Alliés attachent plus d'importance t la posseî sion des ports de la Manche qu'à celle de Pa ris même. Le correspondant de l'Agence 'Reuter ai quartier général anglais ne recule pas devan cette réflexion saugrenue : — Le gain territorial des Allemands est in contestablement très considérable, mais oc peut dire que, pour la plus giande partie, i est beaucoup moins le résultat de l'impétuosiU de l'attaque des Allemands que la conséquence naturelle de la retraite stratégique décidée pjy le haut commandement anglais. » il. Barzini mande de Paris au Corrlere délit Sera : — Le but des Allemands s'affirme à l'évl dence : ils cherchent non seulement à s'aseurei des gains territoriaux plus ou moins étendus mais encore à détruire l'armée anglaise. MAm» la chute d'Ypres, de Calais et d'Amiens devienl secondaire dans ces conditions et toute la ques tion est de savoir si les importantes force! auxiliaires dont l'Angleterre dispose encore <?: la formidable secours des Etats-Unis arriveron à temps sur les champs de bataille. » Les Allemands ont parfaitement réusai ? dissimuler la concentration et. le déplacemen de leurs troupes aux observateurs des avla teurs de l'Eiitente. Tous leurs mouvements on été exécutés à la faveur de l'obscurité. » M. Barz'.ni félicite l'Angleterre de n'avoii pas hésité à expédier son armée insulaire suj le théâtre des opérations en France et de s'étri ren.du compte que si la bataille décisive tour naît au désavantage des Alliés sur le conti nent, la défense du sol anglais deviendrait in opérante pour l'Angleterre. Du Basler Anteiger : — Les troupes allemandes ont déjà pénétré dans diverses parties de la région valIonné< française. Il est probable qu'elles atteindron cetet fois le pied méridional de l'important mont Kemmel, qui a constitué jusqu'à présenl une position de sûreté infranchissable. Il es évident que la situation militaire présente un danger terrible pour les Anglais ; elle ne menace pas moins gravement l'industrie de guerre française. La vaste région minière d£ Béthune est extrêmement menacée et il en es! de même des aciérie» monstres établies près d'Isbergue : les Allemands ne se trouvent en effet plus qu'à 3 ou 4 kilomètres de cette loca lité, sur laquelle tombent sans relâche les gre n ad es allemandes. > Un correspondant de guerre trace le tableau suivant d'un randonnée à travers le département de la Somme, où se sont déroulées lea dernières batailles : — A l'ouest de Manancourt se profilent les dernières positions allemandes de la bataille de la Somme. A partir de là, les routes deviennent impraticables. Les obus ont profondé ment labouré le sol, à travers lequel les colonnes en marche se sont frayé un chemin. La promenade y est vraiment dépourvue d'agrément. D'après la carte routière, le chemin mène à travers le bois de Saint-Pierre-Vaast. Il en est ainsi, en effet. Mais quel bols 1 Tout ce qui s'appelle arbre et tronc a été abattu, littéralement rasé à hauteur d'homme, par les obus. C'est le cimetière d'une forêt, avec comme scus-bois un enchevêtrement inouï de fil rie fer barbelé. Au lieu du pays riant et idyllique qu'on se représente avoir existé ici, nous nous trouvons dans un véritable désert. Au cours de l'hiver dernier, le pays, où dorment leur dernier sommeil tant de braves cœurs que la mort vint faucher dans le printemps de la vie, fut transformé en un immense bourbier jaune, en un lac de boue s'étendant à perte de vue. Le terrain a été raffermi par le gel ; dans les grands entonnoirs seuls se remarquent encore des flaques d'eau stagnante, exhalant des miasmes mortels, dans lesquels baignent les objets les plus hétéroclites Une p^vre végétation couvre le sol, tristes herbes de marais d'où émergent les tiges rabougries des roseaux, dont la vue nous transporte en pensée vers les steppes de la Russie. C'est le désert au cœur de l'Europe, une image en raccourci des solitudes asiatiques. Est-il possible que des hommes aient vécu ici, oue la civilisation ait passé par cet endroit ? N'est ce pas ainsi que la terre est sortie de la main du Créateur et n'avons-nous pas devant les yeux l'image de ce que sera le monde après que toute vie humaine aura disparu de la surface de la terre et que les siècles seront révolus ? Est-ce vraiment là le commen-eement rie la fin dont parle la Bible, et le mot 4«e »r»phetea »'e*t >i réalisé iei avaut la lettre ? Ai'ee***«u et m ce**© i* **aa#> sée de Péronne à Bapaume se trouve Saill; Saillisel. Rien n'indique qu'à cet endro s'éleva jadis un village florissant. Pas la moi] dre ruine, pas même un mur écroulé ne moi tre l'emplacement de la localité. Il doit y avo erreur. S'il y avait eu ici un village, il en re terait au moins quelques décombres. Mais noi rien ! Sur une table placée le long de la rout il est écrit : « Transloy. » Nous nous sommi avancés trop loin. Sailly-Saillisel se trou\ plus bas. Nous retournons donc en arrière mais c'est vainement que nous cherchons l'en placement du village. On peut dire qu'il a vi tuellement disparu de la surface de la teri sans laisser la moindre trace. Et combien d'aï très villages de la vallée de la Somme ont sul un sort pareil ! Les chemins conduisant à travers le chair de bataille ne sont plu3 que de véritables d gues construites au milieu de marécages. Toi ce qui est chemin praticable, à droite et à ga che, a disparu dans les bourbiers. C'est un d sert d'entonnoirs et do ravins, aussi loin qi porte la vue, fans aucun objet pour reposer li yeux, ni' buisson, ni arbre, ni maison. Rir • que la plaine bossuée, dont le sous-sol a é » fouillé profondément et où s'aperçoivent 1' ruines des baraquements anglais et des d L pôts de munitions et de vivres. Le paysage est dominé par la colline de Wa lencourt, dont la terre a été affouilléo par 1 obus et les grenades. De cette hauteur, on jou d'un vaste coup d'œil sur les lignes anglaise dont les défenseurs ont versé un sang pr 1 deux pour s'emparer de cette colline, deveni une mine de fer tant elle fut battue et crib.li par leb- projectiles do tout calibre. Le pourtour de la colline a servi de lieu ( Sépulture a de nombreux soldats tombés i cours de la bataille. Des pierres et des cro avec des inscriptions françaises, anglaises allemandes, indiquent l'endroit où dorme ces braves, et vraiment, dans sa grâce sa vage, la colline, avec sa ceinture de tomb fleuries, constitue un monument funérai d'une majesté impressionnante que rien j peut égaler. Mais derrière cette hauteur le désert rcprei ses droits. La plaine monotone, avec ses e tonnoirs couverts de roseaux, continue à déployer, avec çà et là la carcasse d'un tar démantibulé par un obus et qui, envahi dé par les laiches et les carex, ressemble h la ch rogne d'un saurien surpris par le déluge échoué dans ces steppes. C'est la terre de désolation, qu'on voudrt pouvoir montrer à tous ceux qui rêvent < mort et de destruction pour leur donner ui faible idée des calamités que la guerre iufiii à l'humanité belliqueuse... a L INTERYEMTiOH OUJAPON EH SIEÉR Londres, 21 avril : Le Daily Mail apprend de Tokio que les b< chevistes ont tiré le 11 avril sur les soldats 1 la marine japonaise à Vladivostoek. Ces df niers ont riposté sans subir de pertes. D'autre part, on mande de Batavia qn'( n'y croit pas à la mobilisation japonaise. L Japonais auraient jusqu'ici réagi très faib' 5 ment contre les attaques des bolchhevistes. Vladivdostock, l'ordre serait entièrement i . tabli. *** Paris, 21 avril : 1 On mande de Tokio à l'Agence Havas : ' — On croit dans les milieux bien renselgn que la présence de troupes à Vladivostoi tiendra la population en respect et sauve probablement la situation. Le gouverneme-japonals a donné à entendre que les troubl 1 de Vladivostoek n'ont qu'un caractère pui ment local et ne s'étendront pas. On ne cr( pas qu'on devra aller Jusqu"à l'interventic militaire. Le gouvernement ne croit pas n< plus que ces troubles sont fomentés par les f E lemands. Le Japon a donné l'assurance ; gouvernement russe à Moscou et aux auto: té4 locales de Vladivostoek qu'il ne nourrit a cunc animosité contre le peuple russe. Le d barquement des troupes ne vise que la pr tection des sujets japonais. Le gouvérnemr japonais désire maintenir l'ordre en collab rant avec les bons éléments russes. » L'ENTENTE ET LA HOLLANB La Haye, 21 avril : Le « Vaderland » exprime son proton étonnement au sujet dee négociations si loi , gues et ei amicales que les gouvernement anglais et américain ont entamées avec I Suède en vue de la cession du tonnage su< dois, alors que ce* mèmea gouverneinenl se sont comportés si cavalièrement à l'i gard de la Hollande en mettant sans autr forme de procès l'embargo sur les ravir* hollandais. Le journal demande dea explicj tiona à ce sujet. Las évéseseesîs de Rusri. Berlin, 22 avril : On transmet de BAle «u « Lokal An«e ger» une information envoyée de Moaoo au « Temps », disant que le gouvernemer maximaliste. voulant étouffer dans l'œuf u complet ourdi par les anarchistes, a fa prendre sous le feu des canons et des m trailleuses les maisons où s'étaient barricr dés les anarchistes dans différents quartier de la ville. Après une faible résistance, ce maison» ont été occupées par la Gard Rouge. **a Stockholm, 21 avril : Le journal Tidningen apprend que des hon mes de la Garde Rouge finlandaise ont assa Riné leur ministre de la guerre. *** Paris, 21 avril : On mande de Pétrograd : — Le gouvernement chinois ayant ferm ses frontières au commerce avec les maximt listes, ie Conseil des commissaires du peupl a décidé, sur la proposition de M. Lénine, d reconnaître l'indépendance des province méridionales de la Chine et de m^tre au b& le gouvernement de Pékin. Un commissaire d peuple se rendra en Chine pour se mettre e rapport avec les sudistes et pour y organiss des Soviets de soldats et d'ouvriers sur ie me dèle russe. » DËPËCHES DIVERSES Paris, 23 avril : Le député Marcel Cachin critique vertemen dans l'Humanité du 16 avril, les agissemenl de M. Clemenceau dans l'affaire de la iettr impériale. Son épître est d'autant plus inu rossante qu'elle nous dévoile d'autres tenu tives de rapprochement qui étaient restées ja: qu'à ce jour ignorées du graud public. Fidèl à sa politique traditionnelle, écrit M. Cacha l'Angleterre elle-même ne s'est pas fait faut de stnder le terrain pacifiste. Le général Smui a été envoyé à deux reprises en Suisse pou s'y entretenir avec M. Mensdorff. "Quelque jours après l'échec des pourparlers de Smutî un certain inaster Kerr, de l'entourage imm< diat de M. Lloyd George, s'efforça do renoue les relations rompues. Le gouvernement belge, à son tour, est er tré eu relations avec l'empereur Charles et se déléguas et noue-mémee avons à plusieurs r< prises engagé des pourparlers, il ne sert à rici de uier nue nous awit* «ke/eùé mm rappra&h< aa*at %*'ft i« pm de a*oe «*• m t- négociations fussent engagées. Des commun! It cations ont été établies entre Madrid et Paris i- Nos agents à Paris encourageaient par per i- sonnes interposées les bonnes Intentions ma r nifestes de l'empereur .Charles. Au surplus, i s- est de notoriété publique que les derniers in i, cidents doivent être rattachés aux révélation: î, du cas Revertera-Armand. Dans le but de pro ;s voquer de la sensation, M. Clemenceau a, d'ui e coup de griffe, culbuté toute la politique de se: ; devanciers et de sea alliés. L'empereur Charles i- qui aurait pu devenir un contrepoids de mar r- que, voit, du coup, s'effondrer son influence •e et sa situation favorable et est livré pieds e i- poings liés aux Pan-Germains, qui ne le lâche )i ront pas de sitôt. C'est là, incontestablement un succès pour ceux qui pratiquent la poli î> tique du jusqu'auboutisme. Mais peut-on ei i- dire autant de la France ? Et puis se pose 1< it question suivante : « Pourquoi le gouverne i- ment français, après avoir répondu aux pre 5- mières avances de l'empereur Charles, a-t-i ie rompu les négociations ultérieures 7 11 est d< ?s toute nécessité que les chefs des gouverna n ments qui ont participé à ces négociations las !ô sent des déclarations qui permettent à 11 îs France de voir clair dans ce fattaa de contra S- dictions. •*« . ; r- >s Londres, 21 avril i it L'Agence Reuter apprend qu'au cours de li s, conférence des chefs nationalistes irlandais d< é- la Chamore des Communes qui a été tenue ven •t dredi à Dublin, .1 a été décidé que des diri te géants nationalistes resteront en Irlande aiii d'organiser la résistance contre le servies obli 10 gatoire. •u Londres, 21 avril : n La police s'est fait remettre hier toutes le: _ armes et munitions entreposées chez les armu riers de Dublin. Le bruit court qu'une mesuri analogue aurait été prise dana toutes les ville* ' de l'Irlande. ld La Haye, 21 avril i lV Samedi après-midi, à 1 heurs et demie, ui combat entre quatre avions de nationalité in connue a eu lieu au-dessus do Cadzand. Le i;i aviateurs ont essuyé des coups de feu tirés pa les soldats hollandais et ont disparu dans 1; direction de l'ouest. On croit qu'un des apps reils est tombé à la mer. i* le La Haye, 21 avril : Les internés belges en Hollande se plai gnent du chauffage insuffisant de leurs be raquements pendant la saison d'hiver, qui heureusement pour eux, s'achève en ce me T ment, il résulte es explications eiu l£ barrassées des journaux officieux d Havre, que cette situation est due à 1. mauvaise volonté des autorités anglaisas jj. En effet, dans le courant du mois de septera le nre 1917, le gouvernement belge, préveni T_ que le gouvernement hollandais se trouvai dans l'impossibilité de fournir le charbo; in nécessaire aux internés, s'adressa à l'An iS gleterre pour acheter les 2,000 tonnes nécea ô_ sairea et obtenir la permission de les fair A sortir de ce pays. La question d'assuranc £.• des bateaux de transport, ceile de la garan tie que ce charbon ne serait pas réquiiii lionné en Hollande, d'autres encore, ne pu rent être résolues qu'après des objection, sans fin de la part des autorités britanni 5s ques. C'est ainsi que sur lea 2,000 tonrié< m achetées, 880 tonnes seulement sont arri a vées dans les camps le 15 janvier. Pour le nt 1,120 tonnes restantes, les chicanes conti e# nuent . e- it La Haye, 20 avril : 'H ^ D'après VAvondpost, le général en chef d n l'année hollandaise a décidé qu'à l'avenir le 1- troupes chargées de maintenir l'ordre ne tlr< " ront plus an l'air. ^ e\ - f" Barlin, SI avril i M. Joffe a remis hier au sous-eecrétair " d'Etat d«» affaires étrangères vou den Busechi remplaçant M. von Kunixnann, indisposé, le lettres de créance l'accréditant 4 BerliA connu représentant de la République sociale fédéra tive russe des soviets. E Berlin, 22 avril î On annonce officiellement «pi'un incendi s'est déclaré le 13 avrii au soir dans les chan l tiers établis près de Friedrichshafen. Lci i- flammes ont gagné l'ancien hall des zeppelins ^ Le foyer d'incendie a été isolé et le sinistr ti rapidement maîtrisé. Les dégâts sont insigni j_ fiants. I,e travail n'est pas interrompu dans l ^ chantier. 'i- * Amsterdam, ZI avril : s A l'occasion du 5oe anniversaire de la fon dation de la Société bibliographique d< France, le Souverain Pontife a adressé ai président do la Société, M. Geoffroy d« Grandmaison, une lettre reproduite par li s « Tijd », le grand quotidien catholique Loi-landais : — Salut et bénédiction apostolique 1 Vouj savez combien difficiles sont les ciconstan-i- ces actuelles et quel brasier dévorant ra 11 vage presque touie l'Europe et cause poui it d'innombrables personnes les plus grands n malheurs. Ni les lois humaines, ni les déci t sions de la sagesse de ce monde ne pour i- ront remédier suffisamment à ces malheurs. - Avant tout, il faut implorer l'assistance dt s l'Eglise qui seule est à même de guérir Iei » âmes, de leur enseigner à -oublier et à par e donner et à les réunir par l'amour fraternel. Vous comprenez le but de notre exhortation. Les malheurs occasionnés par la guerre ac-tuele ne s'arrêtent pas à la destruction df i- fiantes campagnes et villes, pas môme à la ï- mort ou aux blesaures, dont d'innombrables personnes deviennent les victimes. Il y a encore un autre mal d'une autre sorte et d'un autre caractère plus grave. Au milieu de tant de misères, l'amour récipro-6 que a disp.#i de quantité d'Ames, dans tes-quelles le nouveau commandement,qui nous e a été apporté par lé Saint-Evangile et qui e nous enseigne d'aimer même nos ennemis, „ est presque effacé. D'aucuns sont déjà allés u si loin dans cette voie qu'ils mesurent leuj Li patriotisme à leur haine pour ceux"avec les-n quels leur pays se trouve en guerre. Dans r une lutte armée aussi terrible et dans un „ conflit d'idées de celte espèce, ou peut s'attendre justement à une uiminution du sentiment de*l'amour chez un grand nombre de . perspnnes. Mais les passions de la conquête et de la suprématie qui ont causé cette guerre et qui sont fouettées encore par la cruauté et la longue durée de la lutte, ont eu pour conséquence que la haine et le senti-t, ment de la vengeance ne connaissent plus J de bornes. e Ces excès doivent être regrettés par toutes les personnes bien pensantes, mais ceux k_ surtout*qui, comme vous, travaillent avec la plume, doivent faire tout ce qui leur est e possible pour calmer et réconcilier les es-prits. ils doivent faire oublier tout ce qui 8 [>ourrait exciter le sentiment de la haine de * sorte que, lorsqu'on déposera les armes, la r haine ait aussi disparu des coeurs. Vous ren-s diez un grand service à votre religion et ù votre pa>s si, en enseignant, exhortant, en i- persuadant, vous réussissez à amener les r nommes à n'avoir qu'un seul cœur et une seule Ame, et ainsi vous les ferez se par - tager plus abondamment les fruits de >a g Paix, w i Madrid, M avril : Le geuventenefet i du COMMUNIQUÉS OFFICIELS [ ' Co2ii3tmiqtté3 des Puissance Centrales. Berlin, 22 avril. — Officiel de ce midi ; Sur les fronts de bataille, opérations locales d'infanterie. Les tentative» faites par l'ennemi pour traverser le canal de La Bas-6ée et avancer au nord-ouest de Béthune ont échoué sous notre feu.Au nord d'Albert, nous avons fait prisonniers 88 Anglais, parmi lesquels den.. ofiieiers ; nous avons, en outre, capturé 22 lance-mines et quelques mitrailleuses. Le duel d'artillerie est devenu plus violent dans peu de secteurs seulement. Sur ie reste du Iront, les opérations sont restées dans les limites modérées. Au sud-ouest d'Altkirch, nous avons fait des prisonniers au cours d'une attaque de reconnaissance. Rien de nouveau à signaler des autres théâtres de la guerre. **» Berlin, 22 avril. — Officiel d'hier soir : Rien de nouveau à signaler sur les différents théâtres de la guerre. Berlin, 22 avril. — Officiel : Dans la partie orientale de la Manche, sur la route principale que suivent les navires affectés au transport de matériel de guerre de l'ennemi, un de nos sous-marins commandé par ie premier lieutenant de vaisseau Warzscha, a torpillé le vapeur anglais chargé « Highland Brigade » ^o,Gb9 tonnes s brut) et dans un grand convoi protégé un - autre grand vapeur d'au moins 5,OC ) tonnes » brut. Le tonnage total coulé d'après les der-i nières inlormations reçues s'élève à 15,000 tonnes. •*» Vienne, 21 avril. — Officiel de ce midi : Sur le front au sud-ouest, la bataille d'ar-1 tillerie et les opérations de reconnaissance sont devenues plus actives sur de nombreux ? points. Le capitaine Brumowsky est pour la 29e fois sorti vainqueur d'un combat aérien. 1 Sofia, 18 avril. — Ouiciel : Sur le front en Macédoine, près do Brati-doL, au nord de Bitolia et à divers endroits à l'est de la Czerna, la canonnade, d'intensité variable, a été passagèrement plus violente. A l'ouest du Vardar, nos postes ont mis en fuite une patrouille française renforcée. Au sud-ouest de Doiran, la canonnade ennemie est devenue plus violente ; à la soirée, plusieurs détachements anglais d'infanterie ont tenté d'approcher de nos tranchées établies au sud de Doiran, mais ils ont été dispersés par notre feu. Sur le terrain qui s'étend devant nos positions établies sur le cours inférieur de la Strouina, engagements entre détachements de reconnaissance, au cours desquels nous avons fait des prisonniers anglais, dont un officier. Sur le front de la Dobroudcha, armistice. •*» Sofia, 20 avril. — Officiel : Sur le front en Macédoine, courtes attaquée de l'artillerie ennemie sur divers points dans la boucle de la Czerna. A l'ouest du Vardar, violente canonnade réciproque. Dans le village d'Huma, nos postes ont dispersé une fort* partouille ennemie près do Doiran. Grande activité réciproque de l'artillerie à l'est du lac de Doiran. Au sud-ouest de Sérès, nos déta chements d'infanterie ont dispersé plusieurs détachements d'infanterie ennemie. Sur le front de la'Dobroudscha, armistice, e *** s Constantlnople, 20 avril. — Officiel : k Sur le front en Palestine, protégées par un violent feu d'artillerie, plusieurs brigades d« cavalerie anglaise, suivies par des troupes d'infanterie, ont t*nté de prendre l'offensive , sur la rive orientale du Jourdain. L'ennemi a été repoussé par une contre-attaque, et notre J artillerie lui a infligé de forte» pertes. . Sur le front du Caucase, nos mouvements s« développent méthodiquement. Sur les autres fronts, la situation ne s'esl pas modifiée. Berlia, 21 avril. — Officieux : * Une opération dirigée contre les troi>-ch'.''«s américain»* établie* de» deux cCtés de > Seicliprey a réusfn, pràce à une minutieuse oréparation et À l'excellente collaboration de ; toutes les armées. Après un travail prépa- - ratoire des plu» efficace de l'artiLerie et i dos lance-mines durant lequel l'ennemi avait subi détà de très fortes perte», nous avons nrls d'assaut les positions des divisione américaines qui noua faisaient face sur une largeur de 2 1/2 kilomètres et y avone à - certains endroits, pénétré à une profondeur de 2 kilomètre». Le village de Seichprey i que nous avons pria d'assaut, était jonché de cadavres d'Américain*. Un eorps à eorpe ! acharné s est livré pour la possession dea abris, dee pointe d'appui et dee caves : les hommes qui le» occupaient se sont vaillamment défendu» nais ont péri jusqu'au dernier. D'autres corps à eorp» w sont livré® dans lo bois de Rondere pour la possession de certains groupes d'abri» : les pertes américaines y ont été particulièrement élevée». Une contra-action de l'artillerie, d'abord modérée, est devenue Intense û partir do 10 1/2 heures du matin, puis a sensiblement diminué de violence dès 3 heures de l'après-midi. Dos renforts fnnemis s'étant avancés vers 2 heures de l'après-midi au nord de Beaumont et près de Berrecourt, nous avons pris sous un feu destructeur bien dirigé leurs épaisses colonnes de marche et les avons disnersées en leur iufli^eant de très fortes pertes. A 5 h. 50, avant remarqué que i°s tranchées ennemie* près du boia do Jury s'emplissaient de soldats et nos aviateurs ayant constaté en môme temps la prôsenc» de réserves ennemies postées plus à l'arrière et les ayant aussitôt attaquées à coups de mitrailleuse, nos ijatteries ont concentré leur feu sur les abords du bols de Jury, faisant pleuvoir les obus en plein parmi les troupes d'assaut prftes à l'attaque.A la tombée du jour, les installations de défense ennemies et les abris ayant été détruits, nous avons méthodiquement évacué les positions conquises sanfi que l'ennemi s'en aperçût. Grâce à la bonne préparation de tonte l'opération, no» pertes ont été minimes ; en revanche lœ Américains, eneore novices sur le chamn do bataille, ont perdu, outre un nombro de morts et blessés extrêmement élevée, 5 officiers dont 1 eapitaine et 1 m-Vde-cin et 178 hommes faits prisonniers, ainsi que 25 mitrailleuses. ^ Berlin. 21 avril. — Officieux i Sur le front d'Ypres, le passage da canal et les routes de marche de l'armée anglo-'>elge sont pris sous le feu de nos canone. Des canons à longue portée bombardent los gares d'Ypres et de Poperinghe. Pendant la nuit du 20 nos bataillons ont réussi sur plusieurs points h franchir 1e Steenbach.Un de ces bataillons qui avait été tourné et encerclé par des forces ennemies importantes a néanmoins réussi & se frayer un passage en engageant un combat corps à corps et à regagner nos liîrnes sans avoir dû abandonner de prisonniers. Par contre, nous avons repoussé un détachement de reconnaissance anglais et, nous étant lancés à ■a poursuite, nous avons occupé dos prairies, ce quo voyant celles do nos compa-Tuieg dont les positions rejoignaient ces prairies au sud ont avancé au-^sitôt leurs lignes. Dans le désert troué dos champs d'entonnoirs qu'est devenue la Flandre, où les ennemis se font face dans les bloc-kanees et les abris bétonnés de la bataille do l'an dermier, nous sommes obligés de livrer bataille pour la po&seeftion de chaque aloL GsAse 4 l'eUtoÎM^ é» km £e ca nons et de nos lance-mines, cea petites opé-> rations s'exécutent rapidement et géuAralefnerit sans perte. Remarquable est la rapidité avea laquelle notre artillerie s« déplace dans lai réteiou des entonnoirs. Aprèi dw travaux nénibles qui n'avaient pas duré moins dd deux lieurcâ, nos premières batteries se sont avanoées à travers le bourbier et, aprùs avoir triomphé do oette promu ru 'difficulté, ont trouvé les routes construites en uoa driers et en planche» que la rapide retraita des Anglais avait laissées intactes et qui ont grandement facilité leur marche en avant consocutive. louant au ravitaillement en vivres, il a dès les premiers jours été facilité par la capture do riches stocks abandonnés par les Anglais. **• Berlin, 21 avril. — Officieux : Sur le front compris entre l>ailleul et GI* venchy, la canonimde de diversion s'esl transformée hier matin en une violente ut-laque d'artillerie. Après un court et intermittent bombardement préparatoire, î ennemi a attaqué nos positions de Festnbort-Uiven* ch/. Il a £té repoussé et a subi de grottes poitct. Le aoir, il a de nouveau liiioé A l'assaut de fortes troupes près de (ji\encb* et notre feu destructeur les a repoussée« eo> coro une lois et leur a infligé de fur;es pertes. Communiqués dea armées alliée* Paris, 21 avril. — Officiel de 3 heures : Activité d'aitillsrje soutenue sur la rive gau.-che de i'Avre, ainsi qu'entre Mottfdidier et Noyon. Un coup Ue main ennemi a et4 ie> pbnJsé' au nord de Reims. Le combat a continué pendant la nuit dans la région de àe;c prey. Nous avons repris ia presque totalité d4 terrain perdu. Des unités américaines combattant auprès des nôtres ont, elles aussi, re>-poussé une vive attaque ennemie dans le même secteur. Plusieurs coups de main ont été effectués par nos troupes en Lorraine çt dans les Vosges. Paris, 21 avril. — ofnciel de 11 .heures : Aucune action d'infanterie au cours da la journée. Activité réciproque de l'artillerie en divers points du front de ia Somme, de I'Avre et de l'Oise, ainsi que sur la rive droite d» la * Meuse. Au nord de ^eiclieprey, notre ligne a été intégralement rétablie. L'ennemi a bon> bardé Reims, où plusieurs Incendies se aonf déclarés. Londres, 20 avril. — officiel : Au cours d'une petite opération réussie sud de la Scarpe, nous avons fait hier quel-' aûe« prisonniers «t* nous sommes emparé* de neui mitrailleuses et d'un lance-mine»* A la nuit tombante, l'ennemi a prononcé une contre-attaque dans ce secteur mai» a été repJbssô. Cette nuit, la première division a, pas une contre-attaque réussie, rejeté l'ennemi hors des points qu'il avait occuj>és le 18coivt rant au prix de grosses pertes dans nos ou» vrages de défense avancés près de Given-chV et de Festubert. Tous nos objectifs omt été atteints et nos positions complètement rétablies à cet endroit. Des attaques locale* dirigées contre nos positions au aud-est <la Hobecq ont provoqué de violents combat» 8 l'issue desquels l'ennemi a été repoussé. Sauf l'activité de l'artillerie des deux par» tis sur différents pointa du front, il n y il rien d'autre ù signaler. Au sud d'Hébuterne et »u eud de lu Scarpe, noua avons effectué ce matin '.î pe* tites opérations fructueuses. Nous avons légèrement avancé notre ligne, fait o/ prisonniers et capturé 3 mitrailleuses. L'artilleria ennemie a été active près d'Avette et au su4 du canal de La Baasée. Pour le reste, ma & signaler sur le lrt/nt britannique. Rome, 20 avril. — Officiel: Sur ie front de la montagne, nos palroalfc les et celles de nos alliée ont été actives $ elles ont infligé des pertes à l'ennemi. " avons efficacement bombardé les position ai ennemies établies sur le haut plateau d'Asiatfo. Nos batterie* ont aussi tenu sou* leur feu on grand nombre de détachements ennemis qui tentaient d'évacuer Grave (a Papadopoli pour échapper à la crus de hi Piave. — EN AMERIQUE La Haye, 21 avril : Le journal «Het . aderland» reproduit information reyue dea Etats-Unis par 1» « Commercial Financial Chronicle », disant mie les céréales américaines, ayant souffert de pluies torrentielles lora de la récolte, contiennent beaucoup d'humidité et qu'en certains éndroits 60 p. e. dec stocks menacent de pourrir sur place, si les transports ntf sont pas accélérés. Le département du coaa, trôle des marchés au ministère de l'ngric«t» ture a décidé de faire procéder à un» enquête à ce sujet. D'autre part, des informations des ^istUb. Unis disent que les directeurs de la Bonr»« des cotons de Tenessy se sont prononcé» pour la réduction des plantations de coton. atin d'utiliser les terrams disponible» gotig ia culture de produits alimentaire». Washington, 19 avril : Le Sénat a voté un bill visant le retrait du Trésor de 350 millions de dollars argent, qui seront fondus et envoyés sn barres sur le# places étrangères. Berlin, 22 avril : Le manque de va peurs-ci ternes, (jui déiS se faisait sentir, va s'accentuer encore à ta ; suite de la destruction du « Cardillae D'après le «Journal of Commerce», de New-York du 13 février, la marine le guerr* ennemie se voyait obligée, pour parer «d manque d'huile, d» retirer p e. de se» Vapeurs-citernes du golfe de Mexique, »^ 50 p. c. de ceux de l'océan Pacifique, p ont # les envoyer en Europe Néanmoins, le» plaintes uu sujet de la pénure de napnta et du manque de na/Lres se font d» .U9 est plus vives. Le r Times» du 15 mars attiré d'ailleur* l attention du gouvei -ement ce point. Les machines à distiller les huile* minérales se trouvent depuis des moi» ea< tre posées sur les quais de Newr-fork attei* dant une occasion propice d'être transport tées. Les pertes considérables subies pati l'Entente en vapeurs-citernes 1 obligent à transformer en tanks les navires de eorar» merce. Dernièrement, le gouvernement aib glaia a encore ouvert un crédit de 71.4 milk lions de mark dans ce but. Depuis le déb\H de février, le président des Etats-Unis 41 établi le contrôle d'Etat sur rindu9tri» pt trolifère «t »ur le commerce ds» huile» mi-nirnlej.» • « Londres, 21 avril : On mande de New-York h l'Agence ReuCe* 1 — Il est probable que la première poste aérienne sera mise en service le 15 mal prochain; elle desservirait New-York et Washington. avec un court arrêt a Philadelphie. L» trajet comprend £38 milles et nécessite quatr*. heures de vol. Une heure aprè» l'arrivée de» avions, les destinataires recevront leur cour*. rler. L'administration des posi*a affecWra AL ce service de» avions pouvant voler à une ri» tesse de 90 ù l'heure et capables d'en** porter des «s* fesievs eenewrenc» . de 3W Hues I Bi'BL UNiV. I Mardi 23 AvHS 191» JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 1S Centime» 6* An née. W 1133

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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