La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 22 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pk06w97v3j/
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L'oîfsnsiïe allsmanite à l'Oussî Zurich, 20 avril : On mande de Paris : — Un nouveau Conseil de guerre, auquel ont assisté des représentants de tous les pays de 1 Entente, s'est réuni au grand quartier général fi ançais ; on y attache une grande importance. L'Angleterre était represeuiee par M. Balfour et lord Derby ; les Etats-Unis par tes généraux Pershing et Biiss. On du que ce conseil a été convoque à la suite de la déclaration de Ja Grande-Bretagne que l'aide américaine viendrait trop tard. Les informations envoyées de Paris aux Journaux italiens dissimulent à peine leur in Quiétude au sujet des événements qui se passent a l'Ouest et.reconnaissent que la situation est grave. **# Berlin, 20 avril : L'émotion causée à Paris par les pertes énormes subies par l'armée française va croissanL Bans les ceicles militaires, on s'étonne à juste titre que, durant l'accalmie qui a suivi l'offensive allemande, aucune tentative n'ait été faite pour arracher aux Centraux une partie au moins du territoire conquis. Une autre constatation pénible vient de créer de grandes pré occupations au gouvernement français : il n'est plus possible de ravitailler convenablement Paris et,sa banlieue. L'interruption de .la circulation des trains et la nécessité de réorganiser les camps et les dépôts forcent le commandement supérieur à mettre l'embargo sur tous les vivres disponibles dans un rayon déterminé. Afin de remonter quelque peu le moral de la population, un convoi de prisonniers allemands a traversé Paris ; toutefois, ce n'étaient pas là de nouveaux prisonniers faits sur les champs de bataille d'Armentières et de la Somme, mais des internés tombés depuis longtemps entre les mains des Français. *** Berne, 21 avril : ~ On mande de source privée de Londres au Berner Tagblatt : — La nouvelle loi militaire anglaise donnera au maximum 2â0,000 hommes en Angleterre el en Ecosse. L'application du service obligatoire pouvant fournir 150.000 soldats irlandais, la dernière levée de la (irande-Bretagne iui donnera au total 400.000 hommes. • • * Londrf-s, 20 avril : Prononçant un discours tenu à HRchin. lord Robert Cecil n'a pas caché ies appréhensions que fait naître la gravité de la situation. — Je suis sans inquiétude, a-t-il dit. à l'égard de la décision finale, mais à aucun moment de la guerre le sort ne nous a été plus défavorable (ju à cette heure. Il m'est revenu que dan* des cours étrangère* des officiers allemands avaient parié que lot» Centraux réduiraient les armées de l'Entente à merci en moins de quinze jours. Uu mois s'est écoulé depuis iorsf et ils ont perdu leur pari. Mais la bataille dure toujours, et personne ne peut prévoir ce que demain nous apportera. Il ne faut pas méconnaître la valeur de nos enne- ! mis. Ils ont sur nous le grand avantage de i s'être préparés 4 la guerre depuis un demi- 1 siècle. La guerre nous a été une rude leçon < Elle a prouvé que notre vieille bravoure n'est pas un vain mot. et si l'Allemagne a pour elle sa discipline et ses troupes aguerries, nous 1 avons fait montre d'un courage qui vaut bien 1 d'autres vertus. L'Allemagne a fait la guerre j dans des conditions beaucoup plus a vanta ' geuses que nous; elle y était préparée, et sa situatir a géographique s'y prêtait mieux. De 1 plus, elle a eu toujours l'unité du commande- 1 ment dont les avantages s'affirment chaque c Jour de plus en plus. Les mesures que nous t avons prises en ces derniers temps sont de na- ( ture à compenser ces avantages. C'est avec 1 1 assentiment de sir Douglas Haig et de nos t vaillants généraux en France que nous avons 1 jlacc; nos troupes, concurremment avec les L armées françaises, sons le commandement su- 1 périeur unique du général Foch. Ce grand sol- t dat se montrera certainement à la hauteur de r-sa tâche et sera digne de la confiance que nous ' avons mise en lui f I La Haye, 20 avril : i Du Vaderland : ' ■ < — On se demande quelle est la tâche spéciale qu'aura à remplir à Paris lord Derby, qui o 1 abandonné le poste de secrétaire d'Etat de la f guerre. Nous avons peine à admettre comme t fondé le bruit que la défensive ait amené des a divergences de vues entre l'Angleterre et la i France, quoique l'on nou3 ait assuré qu'on es- 11 compte déjà à Londres la possibilité de devoir 11 continuer la guerre rien qu'avec l'aide des i: Etats-Unis. d ^ ti DÉPÊCHES DIVERSES " Berlin, 20 avril : L'Agence Ha vas annonce que les Commis- te sipns réunies des affaires étrangères, de la t* guerre et de la marine au Sénat français ont a exammé l'incident diplomatique provoqué par 0 ie comte Czemin. MM. Clemenceau et Pichon a ont renouvelé leurs précédentes déclarations, mJrf*. nt du Con3e^ a soumis les docu-h!t°nlf à l'examen ues Commissions. M. Ribot a rait connaître en détail les négocia- n SS" avait élé mêlé COm™ ta La Commission des atlaires étrangère» de la « Chambre, après examen des documents sou-mis par M. Clemenceau, a nommé une sous-commission de cinq membres chargée de liaui der déflnitivement cette affaire. Vienne, 20 avril: * * Le chancelier de l'empire allemand a té- „ legraphw au baron Curian, ministre aiistro- „ hongrois des affaires étrangères : — Je vous remercie très sincèrement clu ?, télégramme que vous m'avez adressé hier et que j'ai reçu au grand-quartier général, ji Non Join d'ici se livre victorieusement la formidable balaille que nos enrienus de ti l'Ouest, méconnaissant notre force inviD- p cible et dédaignant nos dispositions pacifi- C| ques, ont provoquée par leur entêtement, .le h, salue avec joie 1.. participation de l'artillerie ra austro-hongroise à nos opérations ; elle n prouve une fois de plus que l'alliance entre m les empires amis et aguerris est inébran- jr lable et garantit leur fidèle confraternité ui d armes qui s'affirmera jusqu'à la vicloire n\ anale. Justement fiers des actes d'héroïsme jo lnn°inf?ra-bl&S de 1103 PeuP;<*. nous pou- III °visaseanll'avenir avec une en/lire ar c.oatLnuer l'œuvre que !o- diri- 40 ff. 'Iîf;deUi monarchies ont accomplie lei jusqu ici la main dans la main. J'assure à pi jLLdélaïï0» C0Ilcoura ^ fla lui Rome, 20 avril : * * ' La Epoca annonce <jue le Pape a nommé 2° M C *SI;rif,ateor.de 1& bibli°thèqu« du Vatican, gu Mgr Achilie Ratti, représentant officiel du Va- lai ncan a Varsovie. „ gi^ ♦ » 4'Q ■ aarsa^^w^^--^rr'inr - »;v-i ^'r.r«rt La Haye, 19 avril : La grève des ouvriers des fabriques de munitions s'étend et englobe en ce moment quau e mille hommes. L'Association des ouvriers de i'Ltat a décidé de ne pas participer à la giève. **♦ Amsterdam, 20 avrii : La grève ayant pris de l'extension à l'arsenal de Hembrug, près d'Aaisterdajn, et au chantier naval d'Amsterdam, le ministre de la guerre a ordonné la fermeture de ces deux établissements pour un temps indéterminé. La Haye, 20 avril : Le chevalier von Rappard, ancien ministre des' Pays-Bas à Washington, sera chargé de diriger le service des inlorinaiions d'ordre économique.•** Londres, 19 avril. Le correspondant de l'Agence Reuter auprès de l'année anglaise en Palestine si-gnaie, en date du 12 avril, que la résistance opposée par les Turcs aux attaques de« Anglais devient de plus en plus opiniâtre et ^ue leurs forces en hommes, en ^matériel et en canons s'accroissent constamment, lisse battent avec une extrême énergie; il# ont reçu de gros renforts et l'on a constat» La présence parmi eux de troupes allemandes. ils semblent disposer d'une quantité de munitions d'Artillerie inconnues d eux jusqu'ici.•*» Rotterdam, 19 avril : Le «Nieuwe Rott'erdamsche Courant» apprend de Londres que les chefs du parti nationaliste, et des Sinn-feiners ont tenu une réunion commune à Dublin, sous la présidence du ibrd-rnayor, pour délibérer sur ta situation. Tous les groupes nationalistes, ainsi que les syndicats ouvriers, étaient représentés a cette conférence, qui a lait la plus vive impression en Irlande. Les chels du parti nationaliste, Dillon, Henly, De Va lera et O'Bnen se rendent dans ie comté de Keidarc, pour y conférer avec les autorités ecclésiastiques. Les évêques ont décidé que ies curés irlandais provoqueraient des réunions où les assistants devront déclarer sous serment qu iLs s'opposeront par tous les moyens à l'introduction du service i.âli-iaire en Irlande. Dans les églises catholiques, des prières publiques seront dites samedi pour supplier le Ciel d'écarter le danger qui menace l'Irlande. **» Amsterdam. 17 avrii : Le correspondant londonien du Handelsblad a, au cours d'un entretien avec lord Haldane, ancien lord-chancelier, enregistré quelques déclarations importantes de cet homme d'Etat anglais : — Je me suis attaché, dit lord Haldane. au ' cours de ma longue carrière, à appeler l'attention de mes compatriotes sur le problème de l'instruction publique, où l'Allemagne, avec son esprit organisateur, nous avait devancés. Ceci surtout au point de vue militaire. Je n'ai ' jamais douté de la victoire en cas de guerre' avec l'Allemagne, mais il fallait empêcher qu'on cas de conflit avec la France, l'Allemagne réussît û mettre la main sur Calais ot Boulogne, ce qui constituerait un danger permanent pour l'Angleterre. En vue de cette éventualité, j'ai préconisé la création d'une forte armée expéditionnaire et d'une non moins forte armée territoriale, qui seraient en mesure de prêter aide et assistance à la France. Cependant, c'est une erreur de croire I que nous avons été surpris par la guerre. Notre armée expéditionnaire et notre armée territoriale étaient prêtes à prendre la campagne, et les choses se seraient passées tout autrement I au début si. de son pûté, la France avait été ! prête. Ceci évidemment dans les limites où il i était possible de prévoir quelle part nous incomberait dan^cette guerre. La création d'une armée de millTOns d'hommes telle que nous l'avons fait sortir de terre aurait demande trente ans au moins.. .Jamais il ne nous eût ét^ possible, en temps de paix, d'introduire le service obligatoire en Angleterre. Il fallait, en conséquence, s'attacher à la qualité plutôt qu'à la quantité des troupes, et ie plan conçu par mon département quand j'étais à la tête du ministère de la guerre visait uniquement le secours à apporter à la France et au besoin la défense de la neutralité belge. Les événements ont prouvé que j'avais vu clair dans l'avenir. En moins de douze heures, après la déclaration de guerre, notre corps expéditionnaire était prêt à partir. Le plus grand nombre de nos compatriotes, craignant un débarquement en Angleterre, voulaient retenir nos troupes dans la mère-patrie. S'il avait été fait droit à leurs désirs, il y a beau temps que les Allemands auraient fait leur entrée à Paris. Nous nous sommes élancés au secours de la France, et nous avons eu le bonheur de ne pas arriver trop tard. Cela prouve que nous étions préparés à la guerre. Concernant les réformes i introduire dans l'enseignement public, lord Haldane déclare que la guerre aura été une rude leçon pour le peuple anglais. Aujourd'hui, on comprend les avantagés d'une bonne instruction pour le peuple, non seulement au point de vue de l'armée, mais surtout au point de vue de l'avenir économique de la nation L'avenir est aux peuples instruits. L'administration et l'enseignement doivent être radicalement réformés en Angleterre. Si nous voulons continuer à faire figure ^ans le monde, il nous faut introduire l*iaf truction obligatoire jusqu'à dix-huit ans. #** Londres, 19 avril : En mars, la valeur des importations a atteint 107,2^5,460 livres sterling, en augmentation de 20,039,590 livres comparativement au mois de mars de 1917. Les exportations ont atteint une valeur de 36,002,315 livres, en diminution de 108,816 livres. **» Londres. 20 avril : Le Parlement a autorisé le gouvernement canadien à donner de l'extension au service militaire obligatoire, à annuler les dispenses et à incorporer tous les célibataires âgés de 20 à î3 ans. Ha guerre navale Berlin, 20 avril : i Les résultats de la guerre sous-marine ne - peuvent plus être ignorés des lecteurs des jour- 1 naux anglais. Le gouvernemental Daily Tcle- 1 (jrapk du 4 avril dernier écrit, sous l'impres- 1 sion de la défaite anglaise au front de l'Ouest. | que le gouvernement doit à tout prix résoudre 1 le problème des vides à combler et ajoute : — Le travail n'avance pas dans nos chan-tiers navals et notre armée qui se bat en France sera bientôt à sec si nous n'embau-chons pas les ouvriers dont les chantiers ont \ besoin. S'il nous avait été possible de battre rapidement notre adversaire sur le continent, [ il nous aurait été aisé de rétablir notre supré- (| rnatie sur mer. Mais la victoire semble aban- f lonner nos armes et nous nous débattons dans r une situation militaire extrêmement critique, a ivec une flotte commerciale qui diminue de q our çn jour d'importance. Notre situation sut " lier n est plus du tout ce qu'elle était i] a un " in. Trois millions et demi de tonnes, soit i0 p. c. du tonnage disponible, pour léravitail-ement de la population civile, ont cou:é demis lors et dorment au foud de la mer » ti *% u Rotterdam, 20 avril : P A Bergen, sur la côte néerlandaise, 39 mines ? nt échoué, soit 26 anglaises, 4 allemandes et d'origine inconnue. Depuis le début de la / uerre, 4.47G mines ont échoué à la côte néer- " mdaise, dont 3,609 d'origine anglaise, 80 d'ori- y ine française, 328 d'origine allemande et 459 v 'origine inconnue. I n COMMUNIQUES OFFICIELS Coratfitfijqués des Puissances Centrales. Berlin, 21 avril. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-rnuréchal prince héritier Rupprecht de Bavière et du prince héritier allemand : Des opérations de reconnaissance réciproques ont amené de violents amib^ts d'infanterie sur les fronts de bataille. Près -Je La Cassée, de Lens et d'Albert, duels d'artillerie plus intenses. L'artillerie a aussi été piuri active à certains endroits entre l'Avre et l'Oise. Armées du général von Gallwitz et du feld-maréchal duc A'.brecht de Wurtemberg: Entre la Meuse la Moselle, des bataillons ue la Basse-ov- at attaqué les Américains dans leurs pognons prea de SelcUé-prCjÀ'- lis ont pris ccùL© localité d'assaut <1 pénétré dans les lignes ennemies sur une profondeur atteignant jusque 2 kilomètres. De faibles contre-attaques de l'ennemi ont été repoussées ; en outre, nous avons fa.t échouer des tentatives d'attaque plus importantes en les enrayant déjà dans les positions où les Américains préparaient ; .ur mouvement et dès qu'ils ont voulu marcher de l'avant. La nuit, après avoir détruit l«s installations de l'ennemi, nos troupes d'assaut ont é^é repliées sur leurs lignes de u -part. Les pertes sanglantes des Américains sont extraordinaires. Nous avons fait prisonniers 183 Américains, dont 5 officiers ; en outre, nous avons capturé 25 mitrailleuses.Au nord-ouest de Morviile (est de Pont-à-Moussorï), nous avons fait des prisonniers français au cours de combats entre avant-postes.Le capitaine - commandant baron von Richthofen a remporté, à la tête de l'escadrille de chasse n* 11 qui a donné tant de preuves de vaillance, sa 79e et sa*80e victoire aérienne ; le lieutenant Buckler a remporté sa 31e victoire aérienne. Est. En Oukraine, après avoir brisé la résistance ennemie près de Pierekog et de Kart-Kasak, nos troupes se sont ouvert la route de Crimée. Front macédonien. Grande activité de l'ennemi à l'ouest du lac de Doiran et daas la plaine de la ÙlPOUllUL * * • Berlin, 20 avril. — Officiel du soir: Rien de nouveau à signaler des théâtres de guerre. »*• Berlin, 20 avril. — Ofliciel : i\os sous-marins ont encore coulé 28,000 tonnes brut, quoique le mauvais temps entravât son action, un de nos sous-marins, commandé par L capitaine-lieutenant Rose qui q souvent donné des preuves de son ha uiieté, a poursuivi pendant près de deux jours un convoi ennemi puissamment pio--egé et en a torpillé trois vapeurs jaugeant au total plus de 2l,00U tonens brut, parmi lesquels le vapeur ai.gJais « Port Campbell > 4ô,2JO tonnes l>rut; et le vapeur-citerne n Cardill&c m (11,140 tonnes brut). •*# Vienne, 20 avril. — officiel de ce midi : bar le tiieiltre de guerre italien, les opérations ont été entravées par le mauvais temps. * * * Constantinople, 19 avril — Officiel : Sur ie front en Palestine, nos hardies patrouilles, toujours pleines d'entrain, dominent le teri-ain qui s'étend devant nos punitions. Tout le long du front, elles ont exécuté ces derniers jours des opérations fructueuses, fait des prisonniers et repoussé de nombreux et importants détachements de reconnaissance ennemis. Le 17 avril, à leur demande, nous avons accordé aux Anglais un armistice d8 deux heures pour enterrer le grand nombre de tués au cours des derniers combats. Sur le Iront du Caucase, nous nous sommes emparés dé Keschkele et de Deir. Le sandjak de Bejasig et *e villayet de Van sont de nouveau en notre pouvoir. Plus au nord, nos troupes ont occupé Kerekilisse. Sur les autres fronts, rien de nouvea-u à signaler. . Berlin, 20 avril. — Officieux : Dans l are d Y près, au nord de Saint Julien et au sud est de Fortuin, les détachements anglais qui avaient pris l'offensive ont été repoussés ; ils ont abandonné sur le terrain un grand nombre de tués et de blessés. Deux oificiers et de nombreux prisonniers sont restés entre nos mains. Près de Wytschaete et daiis la boucle de la Lys, violons duels d arti.ierie, notamment entre Bailleul et la région située au nord de MerviUe. Au sud de la Scarpe, granùe activité des patrouilles ennemies. A 8 heures au soir, une violente canounade a ét.j dé- i clancaée à cet endroit contre ies positions i allemandes ; elle a progressivement aug- t inenté d'intensité entre la rivière et la route • d'Arras à Cambrai. A 9 h. 45 du soir, I d'importants détachements an.;' ;is ont atta- ■ quê près de Tilloy. Notre défense efficace i ieur a valu un échec sanglant. j *** Beriin, "à) avril. — Officieux : Voulant à toute force obtenir un 6uccèe près du village de Rouvrel et éire 6Ûrs de i pouvoir faire pénétrer leur infanterie jusque dans nos lignes, les Français avaient ' pendant la nuit amené à Rouvre! plusieurs ' lanks qui ont pris la tête de l'assaut. Quatre seulement ont pu atteindre nos premières ^ [ignés dont, on leg avait intention-nettement laissé approcher assez près pour être certain de pouvoir s'en rendre maîtres ; trois l'entre eux ont été démolis à coups de ca- i ion, mais le quatrième, qui avait pénétré j lans nos positions a pu rebrousser chemin t a filé vers le nord. Quant aux autres, lont plusieurs en flammes, ils se sont roti- ^ és dans la directifm de llotivrel, mais n'ont ju aller au delà. Enfin ceux en petit nom- t jre qui se trouvaient encore devant nos po- ' iitidns ont ^été détruits après avoir été pris ;n quelque* sorte d'assaut au cours d'un :ombat < orps à corps. L'infanterie fran- s ruiso qui, pleine de confiance, suivait im- j nédiatement les tanks et ne s'attendait pas -i une sérieuse résistance, a été prise sous u iotre feu destructeur qui l'a poursuivie, ^ an dis qu'elle refluait ver» ses positions de lépart prés de Rouvre!. Le tank qui avait lié y ara le nord au début de l'attaque est evenu alors et avec une grande bravoure : tenté d'entreprendre à lui seul une atta- ^ [ue, mais il a été mis en feu par nos ca- j ions et les vaillants soldats qui l'occupaient K nt péri. j J ^ ^ Berlin, 20 avril. — Officieux : u Depuis quelque temps, T activité de l'ar- te illcrie entre Demuin et Montùidier, mon- *J L'ail clairement l'intention des Français de k rononccr une attaque de grande enver- n ure. Le 18 avril, à 4 h. 30 du matin, le d :u reprit aveu une grande intensité sur tous p: js point du front et un grand nombre de a: i visions françaises qui avaient repris le ni ecteur du front anglais, entre Demain et m luilly, engagèrent l'attaque. A 6 h. 30, les d< agues françaises déferlèrent dans la vallée, g< jais prises aussitôt sous notre feu deatruc- m teur, elles ne parvinrent même pas à «'approcher de nos lignes. La posiâon resta 1 emre nos mains, quoique l'attaque élit coûté des pertes énorme» à l'ennemi. L effort prin- 1 ci pal dt» Français se dép.oya dans le secteur moyen de l'Avre, jusqu'au nord de Rouvres. Ils s'élancèrent ici eu masses compactes qui eureut fort à souffrir de notre feu. Son mitrailleuses établies dans les premières lignes de tir, leur occasionnèrent des pertes sensibles. Tous les efforts des Français, pour s emparer du village de Cusiel, restèrent vaint*. Ils réussirent un raomeut à y prendre pied, mais en furent rejeté® aussitôt par une vigoureuse contre-attaque. Le résultat en fut que leur offensive se trouva arrêtée dès le début et qu'aucun de ses objectifs ne fut atteint. Un officier et un sergent allemands qui, au début de l'action, avaient hé séparés de leur eorpti, traversèrent l'Avre n la nage et fournirent de orécieuses indications à notre artillerie. Dan* le secteur méridional du combat, depuis la lisi re sud du bois de Sen^cat jusqu'aux confins de Mailly, les Français faisant usa^e de tous les moyens h leur disposition, y compris les tanks, s efforçèrent, malgré le»» pertes énormes subies par leur infanterie, 1 d enfoncer nos lignes et d encercler Moreuil par le sud-ouest. Les tanks furent impitoyablement culbutés et maigré les sacrifices consentis, l'attaque s'effondra lamentablement sans que l'infanterie française eût réussi À gagner un mètre carré de terrain. D'après "d'S ordres trouvés sur les prisonniers, l>offensive visait des buts importants : il ne s'agissait de rien moins que de la conquête de la ligne Moreuil-Morisel-Mailly. L'importance de cet objectif explique l'envergure de l'attaque prononcée imr l'élit» des troupes françaises. Du côté allemand, la situation n'a comporté à aucun inoineut i l'utilisation des réserves. La tentative de l'artillerie française de réduire nos batteries au silence ot de couvrir la vallée de i>Avre d'un*? nappe de gaz asphyxiant, resta vaine, inalcré \ énorme dépense de gaz. Le résultat de la journée fut en somme l'échec de la vicoureuse attaque, malgré les sacri-tice» sanglants qu'elle avait coûtés à l'ar- < rnée française. Berlin, 20 avril. — Officieux : Après avoir exécuté la veille des attaques qui leur ont coûté de lourdes pertes, l'infanterie française n'a plus été en état ] le 19 avril de renouveler ses assauts sanglants sur l'Avre. L'ennemi s'est borné à bombarder violemment nos positions à cet endroit et à étendre sa canonnade aux lignes qui se rattachent au froiit d'attaque, i Le feu de notre artillerie a dispersé des ! concentrations de troupes ennemies près de liailles et au nord-ouest du bois de Senecai. L'attaque du 18 avril avait été méthodiquement préparée par les Français; mettant en ligne plusieurs divisions, ils espéraient soulager leurs alliés britanniques fortement pressés. L'appui de douze tanks devait donner plus d'impétuosité encore à leur attaque; cinq, de ces engins, mis hors de combut par le feu de nos canons, de nos lauce-miuea et par le jot de grenades à main, gisent dans nos lignes et derrière elles. Presque tous les auires tanks, gravement avariés, ] ont été obligés de rebrousser chemin en ] toute hâte. Ces vaines attaques des Français n'ont eu d'autre résultat que d'accroître encore dans des proportions extraordinaires leurs pertes en tués et en blessés. • * * Berlin, 21 avril. —- Officieux : , Il y a aujourd'hui un mois que notre offensive a été déclanchée. Depuis iors. An-glais, Français, et Portugais ont subi une 1 série de graves défaites. Ils ont laissé plus de 117,000 prisonniers entre nos maitts ; ' ie nombre des canons que nous ieur avons pris dépasse le chiffre formidable de 1,550; quant au nombre oxaet des nombreux mil- j liers de mitrailleuse» uont nous nou3 sommes emparés, il n a pas e: oore été possible le l'établir. L'ennemi a été forcé de noua J ibandonner plus de 200 tanirs et notre ar illerie eu a détruit uu nombre considérable. f Sur^ le vaste champ de braille d'Uollebeke , i l'Oise, l'Angleterre, bien malgré elle, a ^ ;ontribué à accroître très précieusement les A ressources de notre armée en lui fournis- t ïaut des quantité» de munitions, de vivres 1 î t d'objets d'équipement représentant dos itocks d'uno valeur inappréciable. Sur un c ront énorme, nous avons conquis, sur une s profondeur de plusieurs milles, bien plus o le cent kilomètres de positions anglaises. Il l'est pas possible, mène armroxiinativement, t !e fixer la valeur marchande du fil de fer. r lu bois, qu béton, de l'acier, du cuivre, , iu fer. des ouvrages blindés, du matériel le chemin de fer de campa-rue, des installa- ions téléphoniques, des cables souterrains, a ■te., faisant partie d'un système de tran- :hées que l'Angleterre avait établi au moyen ^ le toutes les ressources de l'art militaire & ûoderne et qu'elle a perdu. s Les pertes clos Anglais en morts et en s ilessés dépassaient ?Jéjà "■00,000 hommes le c i avril. Au cours do notre deuxième grande t :tt;uiue sur la Lys, elies ^e sont accrues c lans des proportions formidables. Il faut v . Jouter les grandes pertes sanglantes des * Portugais et surtout celles des Français, qui f1 «nt été for'/xs de rétablir Ja situation crl-ique des Anglais partout où ies batailles nt été les plus acharn es. Notamment des 11 eux côtés de la Somme, sur l'Avre, au sl ud de l'Oise, près de Coucv-lo (Jlià eau et 4 n Flandre, les Français ont perdu des mil h ers et des milliers d'hommes et se sont c. us forcés d'envoyer au feu' sans relâche d }s réserves gardées précieusement intactes e. isqu'alors et de rapneler en toute hâte le l orps auxiliaire expédié naguère on Italie. a Lti un mois à p-3ine, les Anglais ont non £ eulement perdu tout le territoire que leur ii vaient valu les six mois de la bataille de 1 Somme et le terrain qu'ils gardaient do-uis leur succès prés de Cambrai, mais en- ore les deux tiers do celui qu'ils avaient er 3nquis au prix d'énormes sacrifices au >urs des seize batailles livrées en Flandre. ^ etie perte territoriale est d'autant grave vi ncore pour la France.que les Anglais ont te ù nous céder de vastes territoires floris- s< mts sur lesquels on ne s'était pas encore p< attu jusqu'à présent et qui connaissent ;s horreurs de la guerre: Le Violent duel n artillerie a transforme en décombres un ^ rond nombre do villes et do villages pai J Mes et en des déserts désolés des cara- i-rnes et des plaines luxuriantes. La perte ni rritoriale de nna ennemis représente des n< irlicrs et des milliers de kilomètres carrés. ^ Les principales voies de communication ir chemin de fer de la région où sévis- pi •nt les hostilités, sont prises sous le feu n î no'tre artillerie avec leurs gares princi- n' îles : Amiens, Doullens, Saint-Pol et Haze. ouk et déjà des parties importantes n'en « »ivent plus entrer en ligne de compto. ^ • ce Berlin, 20 avril. — Officieux ; Jusqu'à la^ date du 1er mars dernier, les uissances Centrales avaient fait 3 millions , »U,000 prisonniers. Ce lotal dépasse le chif ^ d'hommes en âge de travailler de la P8 lède, de la Norvège et du Danemark réu- Pr s. Il dépasse un cinquième de la popula- Il >n ouvrière masculine de l'Allemagne en ph mps de paix. Par ce fait, les Puissances au 2 n traies disposent d'une année de travail- tu< Lira qui leur est d'un grand appoint au UI] >int de vue économique, sont en mesure y). distraire une grande quantité de leurs opres ressortissants pour renforcer leurs c mées. C'est grâce à eux, que les Aile- ' mdâ peuvent en ce moment livrer la ba ^ [lie décisive sur lo front de l'Ouest, qui, Pa puis un mois, a mis un nouveau contin- de nt de 135,000 prisonniers entre leurs gl< lins. " l'a Communiqués des armées aiiiées | i Pans, 20 avril. — Officiel de 3 heures : L ennemi a tenté un coup de main dans J région de Hangard-en-banterre. 1 es pri-nniers, dont un officier, son! restés entre « mains. L activité des ueux artillerie* îst maintenue très vive entre Lasaigny et or jyon. iNos détachements uni éli'ecLti'ê" 'au urs de la nuit de numbreux coups de ayi sur divers points du Iront ennemi, comment au nord-oued et à lest de 1-W.mv i Champagne, daiio le t>ecleur ue Juvin- (7l un et vers les cotes de Meuse, nous avons !*( it un certain nombre de prisomners. De >n coté, l'eùnenu a dirigé plusieurs tenta- yL /es, repoussces à l'ouest ae la Butte-du- , esnil et en VVoëvre. iNuit calme Lia'tout ia Lieurs. nt * n? • • lo Paris, 20 avril. — Oliïciel de 11 heures : pi La journée a été marquée par l'activité de m utiileçie, partieuhérement a l'ouest de p€ ^vre et sur ies deux rives de la Meuse. A m îSr'de baint-Mihiel» i'eiinemi a prononct- fo ur matin une attaque sur un Iront d'un qi. Lomé Ure vers S^içheprey. 11 a pris pied en um quelques élément do nos tranenees sé ancees, mais nos coutre-atlaques iminé-itejfl l'en ont rejeté en partie. ni #*• qi Paris, 19 avril. — Officiel de l'armée m, Orient : te: Activité d'artillerie à l'ouest du lac de de >iran, dans ia région de Dobropolje et à cè >uest de Monastir. Dana la boucle de la to :erna, plusieurs rfétaciiemerits allemands a it attaqué ies lignes italiennes au sud de UI akar et ont dû se replier après un vif coin-.t en abandonnant du matériel. Une ten- tic tive de coup de main bulgare sur nos po- P* ions entre les lacs a été reixiussée. El _ d'i fo es évéacme - s as Ëiussie ■ ™ - eu Kharbine, 13 avril (retardé) : sa Les bolchevistes auraient fait une dernière opositiou aux autorités chinoises, denian- œi nt de ieur livrer le chef des cosaques Seine- ob f et de désarmer ses troupes. Les Chinois sé ant refusé d'obtempérer à ce désir, les bol et evistes out bombardé, d'ailleurs sans résul- n< la gare de Tauria, sur le chemin de fer de cr uidchouiae. D'après des informations reçues pe , les bolchevistes concentreraient des trou- s dans la région de Vladivostock. S1 « d'i Berlin, 19 avril * VI. Joffe, envoyé ici comme représentant du ?c uvernement russe avec le titre de commis- ire du gouvernement, arrivera ce soir avec f*® q personnel. s De L* Haye. 18 avril : Le ministre des affaires étrangère* a de- de andé au gouvernement allemand son appui i ur obtenir que l'Oukraina règle d'une façon do listaisante la question des intéiêts des por- m; irs néerlandais de fonds d'Etat russes. so • *» tic Constantinople, 20 avril : un VI. Lewlcki, ministre de l'Oukraine, est ar- da ■ê 4 Constantinople avec le personnel de la P'' fation. bii so ENTENTE ET LA HOLLANDE £ Stockholm, 20 avril : -e correspondant à Christiania du Nya Datj !je, Allrhanda apprend de source autorisée que R! Etats-Unis rie se sont décidés à prendre des isuivs brutales contre la Hollande que sous pression des commissions anglaise et fran- m, ise a Washington. na 3IK10iiS El COMMENTAIRE^ | guerre sous-manne et la guerre continentale ^ >ans un article de fond, la Gazette de Franc- de t, qui s e-ït en général montrée plutôt scepuqut; KS int À i efiicaciié de la guerre sous-mai ine, Se ga 'v a deo cons.deration» gJnéra.es sur les C-sui- J s obtenus et en déduit quiques conclusions qui J'a lis paraissent mériter Ue retenir l'attention. où .'auieur ue 1 arl.cle rappelle d'abord ia parole tor llindenbury concernant l'uniUL de la guerrt îs-morine et da ia guerre confine niait ci ia.t erver que la preai.éi'e constitue une partie dt- stratégie générale. Dons certains mi.ieax alie- c .ads, on a cru d'abord que ia guerre sous-mit- e serait as^ez eflicace pour amener rapidement on. >aix. On a dû se rendre compte que ce facteur sufiisait pas et que la guerre sur terre devait »ir une part active au résultat hnai. a guerre sous-morine a rendu aux Àl emands te11 grands services aux points de vue*militaire et 1X11 nom.que ; e.le promet une efhcacité progrès-i. Les Anglais ont considéré la crise comme montée pour cette raison que, durant ia se- Sttl ide moitié de 11)17, ils constatèrent une diminu- i de leurs pertes absolues, c'est-a-dire de j es qui n'étaient pas coiuj.-enjiées par ies ooii-ictiuiis nouvelles et accroisseineiits d'autre e. Ma.s la question des constructions faisait entre du problème. Q0, 'r, ies résultats obtenus ne répondent nulle- ' :it à ce qu'on attendait. L'ensemble des c-on-iclions nu\aies angia^>es én l'J17 ue s'est élevé ï 1.16 million de tonnes, soit une augmenta- un' de lot) p. c. sur l'année 1U16, résultat appre- reL ;le m a l- qui reste de 0.8 million de tormes en >ous des construction» de 1913 et de 2 millions ieu dessous des 3 mduons qu'on avait pred.ts. por mérique non plus n'a pas donné les résultats c ndus; le programme de Lioyd G^^rge du sQI] février dernier ne s'est pas réa.isé. L'Angle- est e n'est pas affamée, mais se trouve dans une ation difficile. Les cargaisons de céréiles en Qu ont diminué de 50 p. c. sur celles de iyi6. Il résuite un déticit de plusieurs mill.ons pour puissances de l'Entente et les transports mili- 0 es ont dû céder ie pas aux transports de vi- reu >. On commence a se rendre compte en Angle- Coi a des conséquences passibles de la guerre s'a£ s-mar,ne. C'est un premier résultat dont la je ^ tique allemande peut tirer parti. du » tournure des événements durant les der- Chf s moi.- ne peut que confirmer cette muniére sou voj*. D'après les chiffres cités par le Daily V graph, .es constructions ont, en janvier, di- sim ué de 43 p c. sur celles de novembre, et l'on reii roit pas comment le président de ia Chambre lég' îavigation britannique (qui vient d'ailleurs de Pr^ ner sa démission) pouvait aflirmer qu'en août ne :hain le danger de> sous-marins serat défi- P°,: rament écarté, l'Angleterre et l'Amérique sur api pas rempli leurs programmes. Dans une el 1 lution, la Chambre de navigation aflirme au;i ie les constructions américaines sont beau- ^ ) plus importantes que l'envoi d'une arrnê* c?n jidérable », et cette opinion paraît beaucoup ciei juste que la précédente. son s puLîsances de l'Entente essaient de tourner ,s?^' lifllcuité en oonlisquant les hottes neutres. ^,0IJ lit à prévoir. Elles mettent la main sur une l." e de la flotte hollandais et se disposent à éder de môme vis-à-vis de la Hotte suédoise. UIle i résultera pour elies un accroissement d* d'un million d'é" tonnes que les sous-rnarins ^ ' îent à détruire pour rétablir la situation ac- ^ ^ e, soit un trimestre de guerre sous-marine et mei prolongation de la guerre. L'auteur de l'ar- tra, en question conclut que l'Allemagne doit acjj >oser par tous moyens a la confiscation. pro; croit pouvoir ajouter qu'au cas où les neu- 0l)£ cédera.ent, le succès ne serait pourtant que pOU ager ; il ne changerait rien au résultat final de i guerre sous-marine. Celle-ci atteint l'An- meî irre au point vital : le tonnage, et doit la i ener tôt ou tard h conclure la paix. O; * a gestion des inaBasins cnunaiBt .es bruits malveillants. - A qui la faute? On dit pis que pendre, en ce moment, d et ganismes officiels chargés de pourvoir a;«x ii>oins matériels de la population : 19 Comité nional et les Magasins Communaux. S'il fallait en croire les gens, à l'esprit nato-liement revêche el chagrin par ce3 temps de sette à jet continu, tout employé d'alimenta-jn, quel qu'il soit — depuis le haut jusqu'en us de l'échelle — ne serait ni plus ni moins i'un voleur et qu'un bandit. Malgré tout, je persiste à croire que, parmi cohue des ronds-de-cuir de toute espèce qui )us administrent notre maigre pitance jour-ilière. le nombre des honnêtes gens est de in supérieur à celui des maltôtiers. Je ne lis admettre en effet que, du Jour au lendô-ain, la moralité de la partie intellectuelle du suple belge, qui a toujours dépassé la bonne oyenne (les statistiques criminelles en font i), ait subi une dépression aussi radicale et l'en un tournemain tous nos braves petits uployés et bourgeois se soient métamorpho-s en de franches canailles. Il y a évidemment, au sein de nos orgasmes officiels, quantité de gaillards moins ie scrupuleux qui estiment que lorsqu'on anipule 1*. miel d'autrui, on a le droit incon-stable de se lécher Tes doigts. Il serait puéril ; le nier : c'est là malheureusement un ui-re intraitable qui s'attache aux flancs de us les corps administratifs constitués et qui pris, en ces derniers temps, une ampleur et i développement inquiétant. Mais de là à re que tous les fonctionnaires du Comité Na-mal et des Magasins Communaux sont du ir gibier de potence. 11 y a de la marge* i réalité, si le public généralise et frappe une identique et Irrévocable réprobation les nctioimaires honnêtes et les fonctionnaires île urs, ne sont-ce pas les dirigeants du Co-ité National et des Magasins Communaux x-mômes qui ont créé cette atmosphère maJ-ine tt irrespirable ? Il est entendu que les fondateurs de nos livres de ravitaillement et de secours n'ont éi qu'à des mobiles absolument désintéres-s, qu'ils ont accompli une tâche patriotique humanitaire dont je ne songe à contester la grandeur, ni les résultats. Mais Je ne ois pas déliasser la mesure de la critique rrnise en disant que ces hommes ont manié, dô3 la création de leurs organismes, de •igté, de tact, de prévoyance et surtout inorgie. Pourquoi ce président de comité d'allmenta->n, les trois quarts du temps partait honnétt imine, incapable de la moindre action sus-cte, est-il obligé de former les yeux sur le« issements de sous-ordres qui nous grugent, ti s'enrichissent ostensiblement à nos dé*-ns et qui, par dessus le marché, nous en-i.. irlandent de tous les noms d'oiseaux de rrière leurs comptoirs 7 Parce que ce bonhomme de président a par-nné la première indélicatesse d'un employé ilhonnôte par pure bonté d'âme souvent, et uvent aussi pour des motifs d'ordre poll-iue : le coupable a charge de famille ou est t discoureur de cabaret et grand électeur .ns son patelin. Un autre employé s'est era-essé de commettre le môme délit et il a sn fallu le faire bénéficier de la même grâce us peine de se voir taxé de partialité. Il en ïté de môme poui le troisième, le quatrième, douzième voleur. On a passé l'éponge sur ut et on continue à le faire. Un précédent plorable était créé et il y avait tacite partie e entre l'honnête président et ses sous-ordres évaricate^rs On a vu parfois cet homme, tègre jusqu'ici, contaminé par l'atmosphère îbiante ot sombrer dans le crime banal. Les avertissements n'ont cependant pas mqué aux dirigeants soit du Comité Natio-1, soit des Magasins Communaux. Le public la presse ont poussé les hauts cris. On a ^é tout exprès la chronique des vols et des us. Ces hauts fonctionnaires, k l'instar de s juges grévistes, ont haussé ies épaules ds .ié. S'ils avaient frappé dur et fort dès le but. ils ne se trouveraient pas aujourcf'hut vant ce véritable travail d'Hercule qu'exilait le nettoy âge ù grandes eaux de nos or-nismes de ravitaillement le ne généralise pas, c'est bien compris! dmets qu'il y a encore quantité "de comités les choses se passent régulièrement. Accep-îs cette fiche de consolation telle quelle, car scandales qui ont vu lo jour jusqu'ici sont (à trop nombreux et trop suffisamment édi-nts.)n fut aussi bien mal inspiré au Comité tional et aux Magasins Communaux quand t pris la décision radicale de gérer les af-re3 d'alimentation à bureaux fermés et d-, Jondre aux indiscrets r • Ceia ne regarde e nous I Mêlez-vous de vos affaires l » En nps normal, les administrateurs publics res-nsables et bien avisés avaient soin d'étaler moindres actes de leur gestion au grand eiil de la publicité, et vous vous rappelas îs doute de quelles suspicions, de quelles rusations souvent sans fondement ils étaient 3jet malgré cela. .es quelques fortes têies du Comité National des Magasins Communanx-constituont une ranisation anonyme, irresponsable. Us ne vent rendre compte de leur gestion à per-ine et ils l'entendent bien do la sorte. L'ir-ponsabilité en matière aussi délicate es* s arme à deux tranchants, et je croîs (pie si, i 1914, ces messieurs s'étaient-installés dan» ? maison de verre et avaient publié à grand ifort de trompettes leur budget, leurs 'rôles moyens, les résultats bons ou mauvais de r gestion, le public ne leur jetterait pas des limes cuites. 'est mon avis et c'est l'avis de tous gens isés et pondérés Aujourd'hui, la cassure irréparable et la confiance a disparu. ;.q ies militons de âti.cit dans ia caisse des M. C. da Graati-iïrnseliaî. m comprend jusqu'à un certain poiut J'hor-r instinctive des dirigeants des Magasins omunaux pour la publicité quand U lit d'opérations du genre de celle qu<s /ais exposer. Cette affaire a figuré a l'ordre jour d'une des dernières séances de la imbre syndicale de l'alimentation et y a levé une très vive discussion. oici. Au cours de l'hiver dernier, les Maga-5 Communaux du Grand-Bruxelles résolu-t de se constituer des stocks importants da unies féculents, tels que haricots et pois, et vision de la disette du printemps, laquelle s'est guère fait attendre, aiusi que nous ivons le constater en ce moment. Cette me-e préventive était en somme très judicieuse rès louable, et je n'en ferai pas reproche : Magasins Communaux. 'exécution pratique de cette décision fut fiée à l'Assistance agricole, organisme offc-îx qui siège rue des Colonies et dont la rai-d'être consiste à prodiguer ses lumières ciales en matière d'achats aux Magasins omunaux et au Comité National et à servir itermédiaire pour les achats. Assistance agricole transmit ses ordres à llrme connue qui dépêcha aussitôt se* rtiers dans tous les coins du pays. L'expé tee de l'année précédente avait démontré le prix des haricots et petits pois, a ancs le kilo au début, avait progressive-ît monté jusqu'à la fin de la période des isactions pour clôturer a 10 francs. Les eteurs des Magasins Communaux mirent a lit cette expérience et effectuèrent de fortes rations sur la base initiale de 10 francs r aboutir à 11 et 12 francs. Cette manière faire est encore très logique et tout corn-çant vraiment digne de ce nom eût agi ds nême façon. r, qu'est-iil advenu? Aussitôt que les Ma- Lundi 22 Avril 1918 PRIX DES ABONNEMENTS - R" 1232

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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