La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 21 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tb0xp6wm61/
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Là GUERRE 1,357* jour de guerre Lorsque l'écroulement de la Russie permit aux Puissances centrales de reprendre la liberté de leurs mouvements à l'Ouest, d'y concentrer toutes leurs forces et d'y préparer un grand coup, les mesures à prendre pour le parer furent discutées au Conseil de guen supérieur de Versailles par les généraux les plus éininents de l'Entente. C'est alors que fut décidée la constitution d'une puissante armée de réserve placée sous les ordres du général Foch : cette année, dont la qualité maîtresse devait être son extrême mobilité, avait pour mission de se porter, dès que le besoin s'en assez faible pour que la gare de cette ville, et celle de Longueau, située au sud-est, sbient très exposées, et le trafic sur la grande transversale Paris-Amiens-Bouîogne très compromis. Enfin, et ce dernier résultat dépasse peut-être tous les autres l'ennemi a contraint les Français à relever leurs alliés et à prendre des secteurs du front sur une étendue de plus de GO kilomètres. Il est bien évident que les divisions dépensées à tenir la ligne sur cette étendue sont autant de moins qui sont disponibles pour la manœuvre, et que c'est là un motif de sécurité pour l'ennemi. En d'autres termes, il y a deux façons d'envoyer des renforts sur le champ de bataille. Ou bien on les envoie consolider la ligne qui fléchit : cette façon d'étayer le front peut empêcher la défaite, mais non pas donner la victoire; ou bien on les lance à l'attaque sur un flanc de l'assaillant qui peut sa trouver compromis, et dans ce cas la défensive, changée-en offensive, produit la victoire. La bataille de Marengo est l'exemple classique ■ de cette seconde méthode. Les Allemands ont assez fortement ébranlé la ligne britannique pour nous obliger à employer la première. Au . t duisent leur offensive avec la même vigueur t sur un front qui ne cesse de s'étendre. Quand on se rappelle avec quelle sù:eté, avec quel prodigieux s?*cès aussi le feld-maréchal von Hindenburg a toujours opéré depuis que l'Em-5 pereur lui a confié la direction des armées ? allemandes, on en arrive forcément à prévoir : qu'il déclanchera ses opérations décisives lorsque, les Alliés étant engagés à fond, il n'aura plus à- compter qu'avec un minimum s d'imprévu. Nous sommes convaincu que cette 3 façon d'envisager l'ensemble de la situation 1 militaire est la bonne et que l'événement la vô-3 riflera, n'en déplaise à ceux qui prennent de-- puis des années leurs désirs pour la réalité !• et que ni les désillusions ni les plus amères î déceptions n'ont assagis. C'est un miracle qu'il i faudrait aujourd'hui pour sauver la situation t de l'Entente, et un miracle soudain. Quiconque consultera sans passion ni parti pris la carte que nous publions ci-contre (1) se rangera à î cet avis, t î Une, dépêche nous a transmis hier la décla î ration de M. de Broqueville au correspondant ferait sentir, sur les divers points du front où on aurait à tenir tête à des assauts qu'on pressentait devoir être formidables. L'idée était aussi simple que pratique. Il est bien évident, en effet, que quelques cen tari nés de milliers de soldats d'élite pouvaient, gsâce à une intervention opportune, fatre pencher la balance en leur faveur, à la condition toutefois de formel* bloc et de ne pas éparpiller leurs forces, leur intervention de ci de là en petits paquets devant les user très vite et les réduire au rôle d'utilité négligeable. Le feld-maréchal von Hindenburg — la façon dont il mène son offensive le prouve à surabondance — s'en est parfaitement rendu compte Après avoir ouvert une énorme brèche dans le système de défense des Alliés, il s'est tout de suite ingénié à forcer leur armée de réserve à s engager sur des points très divers et à la scinder le plus possible. Dès les premiers jours de l'offensive, ses efforts ont été couronnés d'un plein succès. Le Journal des Débals le reconnaît loyalement. Dans son numéro du 4 avril, i! commente ainsi les événements du 21 au 30* mars, décade qu'il appelle la première phase de la bataille : — Les avantages acquis par les Allemands sont incontestables, ils ont nettement battu la V* jermée anglaise, dont le commandement vient d'être retiré au général Gough. La retraite de la Ve armée a entraîné celle de la IIIe. Cette i et aite ne s'est pas faite sans des pertes sensibles d'hommes et de matériel. L'ennemi est arrivé jusqu'à une distance d'Amiens L'offensive allemande à l'Ouest ; Bâle, 20 avril : , On mande de Paris : e C'est le 3 avril, alors que'la bataille livrée s en Picardie atteignait s<5n point culminant, que la nomination du général Foch en qualité de commandant en chef des armées alliées sur le front à 1 Ouest a é£ décidée de Commun ac- d cord par MM. Lloyd George et ClemenCeau. h v-.ette décision avait été retardée pour des mo- il tifs d ordre politique. p Paris, 19 avril : * * Le délégué militaire des Etats-Unis au Conseil de guerre des Alliés a transmis officielle- fi ment au gouvernement français la nouvelle .i de l'approbation par M. le président Wilson de n la nomination du général Foch en qualité de ai commandant en chef des armées alliées en oi France. ^ **# Rotterdam, 20 avril : On mande de Parts au Nieuwe Rotterdam-sche Courant : I oj — Reims est. en flammes depuis sept jours. ' b; où lieu de manœuvrer, nous avons dû prendre res- des secteurs. C'est sans aucun doute, un suc-cès pour l'ennemi. Il n'a pas pu nous rompre, . Il mais il a réussi à nous paralysai* ■ :en ***• ent, Cette paralysie n'a fait depuis lors que s'ag->en- graver de jour en jour. Après avoir repris aux ion Anglais la défense d'une soixantaine de kilo-lier mètres de front, ce qui demande non des divi- . en sions mais des armées dans les circonstances les actuelles, le général Foch vient d'être forcé, par i écroulement des forces britanniques sur bataille de la Lys et du secteur ur d Ypres. de prélever de nouvelles divisions de îdu son armée pour les envoyer au secours du ma- ; 3he léchai Haig Dans ces conditions, il n'est pas est téméraire de penser que la plupart des rôde serves stratégiques créées par le Conseil de ers guerre de Versailles sont dès maintenant em-re- ployées et que, du train dont les Allemands été mènent la danse, il ne s'en faut de guère que les l'armée de réserve française ne soit plus, en lu- tant que facteur militaire spécial, qu'un ne- mythe. -die Quant aux Anglais, la nécessité les a acculés à expédier en Fiance toute leur armée insu-, lai,re '• Pour qu'ils s'y soient décidés, pour ia qu ils aient résolu, au mépris du danger sinn-jemer. d'envoyer au front jusqu'à leur dernier io i^1111116' 11 faut Que la situation soit plus grave la epeore que nous ne nous l'imaginons. în AiSlS110116, si J on se tourne du côté des -n- Allemands, on est forcé de constater que, bien tr Ioln de donner des signes de faiblesse, ils con- k : . j. On évalue à plus d'un million le nombre des a obus lancés par l'artillerie allemande sur la ? ville du 10_au 16 avril. Ileims est transformée i en une vaste nécropole; ses rues sont noyées i •ée sous, les décombres. » :■ ^ f lté Lyon, 19 avril : s. ur On mande du Havre au Nouvelliste que les r ic- dépôts de l'artillerie et du génie de l'armée p u belge où se trouvaient des stocks de matériel 10- importants ont été détruits par un incendie pendant la nuit de vendredi à samedi dernier. Berne, 19 avril : * * d n- Un correspondant de guerre sur le front fi e- français annonce que l'artillerie allemande, p, le qui jusqu'à, présent ne bombardait que le che- ! si le min de fer d'Amiens, bombarde maintenant ni le aussi les fabriques des faubourgs d'Amiens, m n où de nombreux ouvriers ont été tués ou ni blessés. Madrid, 19 avril : * * ge I mande de Lisbonne que, d'aprè3 une note co I officieuse du ministère de la guerre, quatre pl 5. brigades du corps expéditionnaire portugais, ce ■ -—■ » ■ ■ ' idre du Nieuwe Botter dams che Courant au Havn suc- disant qu'il est inexact que l'armée be:ge a pre, été placée sous les ordres du général i'oci On voudrait pouvoir inférer du démenti d baron de Broqueville que le gouvernement d i'ag- Havre a eu enfin un sursaut d'énergie — nou aqx allions presque dire de lucidité — et qu'il ei cilo- - tend que l'armée belge se borne désormais livi- défendre le sol beige. S'il en est ainsi, sa çN ices cision sera accueillie avec satisfaction pa rcé, tous, ceux très nombreux i^i, qu'une doulou sur reuse appréhension a saisis lorsqu'ils ont v teur nos dirigeants se'jeter à corps perdu dans 1 ; de sillage de l'Entente, identifier notre caus ma avec celle des Alliés, envoyer nos braves s pas battre en Russie pour le triomphe des visée ré- du Tsar sur Consiantinople et verse: leur saru de sur les champs de bataille en France pour h em « désannexion » de l'Alsace-Lorraine, nds Sans compter que notre situation à nous, qu que est une situation unique, passait de la sorte ; ) en l'arrière-plan, les événements se sont chargés d 'un nous démontrer mieux chaque jour que, loir 1 d'avoir quoi que ce fût à gagner, nous avion: Lés tout à perdre à épouser- les querelles des gran 'su- des puissances. Il est temps, grand temps, dt our nous ressaisir, de songer à défendre nos inté nn- rêts propres et rien que nos intérêts. Puisse uer nos gouvernants ne pas le comprendre troi ave tard I • feS 0) A noter que le front au^ 19 avril qui a'y len trouve tracé n'a subi depuia aucune modification on- importante. des qui ont subi des pertes sanglantes lors de Tôt-la fensive allemand*, ont été retirées en arrière lée pour être regroupées. Vu l'épidémie de fièvre ées typhoïde régnant au Portugal, il n'est pas possible d'envoyer de nouveaux renforts en France. Le Diario de. Noticias annonce qu'une station de quarantaine .a été aménagée en les France en vu^e de l'arrivée prochaine de trouvée pes portugaises» lie OPINIONS DE LA PRESSE er. Le Daily News reconnaît que la situation est devenue excessivement critique. — Le général Foch, dit-il, a dû 'se résoudre >nt finalement à envoyer des renforts en Flandre le, I pour soutenir l'aile gauche anglaise, la presse- | sion allemande étant devenue tellement forte Lnt que la ligne Ypres-Nieuport est virtuellement ls' menacée. Le commandement français ne doute ou plus que l'ennemi soit décidé à s'emparer d'Hazebrouck dans le plus bref délai, et les conséquences de cette occupation n'apparaissent que trop clairement. L'armée belge serait te contrainte de se replier et d'abandonner les re plus solides positions du front. Il en serait is, 1 certainement de même de l'aile gauche an- ueur glaise, qui serait forcée d'évacuer^ieupor jand Furnes, Dunkerque et Gravelines. Calais inêm quel serait très menacé et il serait peu probabl von que nous pussions tenir. Il s'avère à cett 'Em- heure que la bataille d'Armentières constitua, nées le morceau de résistance du plan allemand t ivoir que c'est là que -s'est concentrée l'attaque prir ïives cipalc. On commence à voir clair dans les pre d, il jets de von Hindenburg. En déclanchant l'a num taque impétueuse du mois de mars, qui fi cette tomber entre ses mains la ligne Noyon-Mon ition didier-Moreuil-Albert-Arras, il ne voulait qu ei vô- couvrir ses flancs en vue de son offensive prin t de- cipale contre Armentières. Les Français on alité par suite tout intérêt à s'opposer de toi te îères leurs forces à l'encerclement de l'armée an qu'il glaise, qui doit à tout prix maintenir ses posl ition tions. La situation est devenue excessivemei" ique critique, encore qu'elle ne soit pas désespérée ;arte mais les Allemands se sont assuré des avan ra à tages stratégiques tels qu'une nouvelle avanc de leurs armées, ne fût-ce que sur une profon deur de 10 kilomètres, soit d'Amiens vers Com écla- piègne, dans la direction de Paris, soit d'Aï dant mentières dans la direction d'Hazebrouck, soi encore à travers les positions anglaises dan la direction de la côte française, créerait un. — situation qui nous acculerait à la nécessité d< EE prendre les plus graves décisions. » = Du Tijd, d'Amsterdam : — Le temps n'est plus où M. Lloyd Georg put s'écrier à Glasgow, le 29 Juin dernier « Notre armée est invincible; il nous suffira d ^ tenir jusqu'au bout et de maîtriser nos nerfs pour voir luire le jour de la victoire, auss certainement que le soleil se lèvera demain. / Aujourd'hui, les voix anglaises qui jugent li situation au front adoptent un autre ton. ^ Il y a manifestement manque dHiommes. Le; ► réserves françaises ne sont pas en état de com e bler les vides que les pertes sanglantes on ■7 produites, dans les rangs anglais. Le cr d'alarme retentit aujourd'hui à Capetowr comme à Ottawa. On demande des' soldats e t encore des soldats. Ils en sont réduits au point que l'Italie doit découvrir son propn ^ front pour s'élancer au secours des Alliés ei Picardie. C'est une constatation dont le com mandement austro-hongroi» fera son profil pour déclancher à son tour une offensive ai front italien. An-surplus, l'activité de l'artille ? rie et des escadrilles de l'air entre le lac d< Garde et la Piave font prévoir que le déclan ! chement de cette offensive ne^tardera guère. Le bombardement de Paris La Haye, lf avnl : î Mardi, un projectile du canon à longue por tée est tbmbé dans un atelier couvert d'une toiture en verre et a fait plusieurs victimes i La panique n'a été que de courte durée, T , t Londres, 19 avril : On rnan<le de Paris au «Times» que des mesures sont prises pour envoyer en pro-. vince les enfants fréquentant les <'co!es. Les directeurs des théAlres parisiens se sont prononcés contre la fermeture de leurs salies. Négociations de paix Berlin, 19 avril : ♦ L'Oukruine a achevé de dresser une première liste des marchandises#qu elle désire recevoir des Puissances Centrales. On y relève des étoffes en libre de papier, du chanvre, onze millions de sacs, des Mches imprégnées, des ga/.es de soie, des étoiles ue papier, des machines d'imprimerie et de nieutk rie, des couleurs d'aniline, du chiore, ut-s u,litières premières pour 1a fabrication du papier, enfin du charbon à concurrence m^0ILS l)0UC'Ji pour les districts d Odessa et de Kief. De son côté, la commission d'Etat a désigné les marchandises qui pourront être exportées dans les pays des Puissances Centrales» à savoir: 30 millions de pouds -de céréales (l poud = 16 Kilos), 2 millions de pou.ls de sucre, 600.000 pouds de semences de betteraves et 60,000 à 75,000 pouds de semences de trèfle. Pour commencer, les expéditions porteront sur 5 millions de pouds de céréales par mois, «mais l'import de cette" mensualité sera prochainement augmenté. **» Kifcf, 19 avril : Le Conseil des minisires de TOukraine a pris le 17 avril la résolution suivante : — Le gouvernement de l'Oukraine accepte 1 offre qui lui est faite par le commis-saliant du peuple russe d'ouvrir des négociations de paix. Les négociations de paix auront lieu dans une ville du gouvernement de Koursk. Un courrier spécial a été envoyé à .Moscou porteur de cette résolution. * Vienne, 19 avril : Le changement de personnel ' ministériel n'intluenrera en rien la continuation des né gociations de paix avec la Roumanie. Les délégués de commerce austro*-hongrois et le re, consul général d'Autriche, M. Peter, conti-Eiit nuent les négociations Les traités de politique :h. commerciale ne sont pas encore prêts à être riu soumis à la signature des plénipotentiaires, du une divergence de vues s'étant produite entre us l'Autriche, la Hongrie et l'Allemagne. Aussitôt :n- que M. Burian rentrera de Berlin, 11 sera dé-a ci dé s'il prendra, lui-même en mains la con-lé- duite des négociations ar —: ; . "u guerre navale Il Londres, 19 avril : se L'Amirauté annonce que dans 'le courant de es la semaine dernière onze navires jaugeant plus de 1,600 tonnes, quatre navires jaugeant ]a moins de l,c,09 tonnes et un chalutier à vapeur ont été coulés. ui à Londres, 19 avril : je Du (.'Times > : in — On peut résumer la situation actuelle en une phrase: le lonnage disponible est n- loin de .suffire aux besoins du pays et la pèle nurie est ressentie journellement et con.-tarn-é- ment par.tous les citoyens. Il devient de ;e plus en plus difficile de résoudre la question »p île savoir comment nous pourrons, avec les navires dont'nous disposons, couvrir nos besoins. Ceux de l'armée passent avant tous 'y les autres, le nombre des navires disponi-•n b!es pour le ravitaillement de la population civile est extrêmement restreint et plus la guerre durera, plus la pénurie de tonnage f se fera sentir. U nous <iUt à tout pri< rem-e placer le tonnage détruit par les sous-.e marins, puisque nous n'avons pas de réser-5_ • ve sur lesquelles nous puissions compter. » 11 * * e Madrid, 19 avril : n Le bruit ayant couru qu'il, ne serait pas im-i- possible qu'une grande puissance eût l'inten- ï tion d'occuper la baie Alcazar Segjiir, située entre la ville espagnole de Ceu*a.'et Tanger, qui est internationalisée, on s'attend à ce que des ,t troupes espagnoles soient débarquées sur ce point menacé. Le cuirassé Pelayo a été en-e voyé à Tanger. t ♦% Londres, 18 avril : e L'Agence Reuter annonce que le navire t espagnol «Luisa» a été torpillé et que trois e hommes de son équipage ont péri. r *** s Londres, 20 avril : On mande de Christiania au Times : t La flotte marchande norvégienne a perdu, 1 > en mars dernier, 34 navires, alors que 29 na- 1 t vires, jaugeant .au total 13,300 tonnes seule- i - ment, sont venues augmenter son tonnage. COMMUNIQUÉS OFFICIELS ua|t ■ m . - d et ,rin- Cooimuaicués des Puissances Centrales. pro- 1 at Berlin. 20 avril. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Ouest, que Sur les fronts de bataille, l'activité de l'in-,rin fanlerie s'est bornée à des opérations de ont reconnaissance. ■ îolent duel d'artillerie près 11»* de Wet de .BaiiUui. Entre la an- Scar^e'et la Somme, la canonnade est de-•osi- venue plus intense vers le soir; sur l'Avre, ïei't elle a été plus violente dans la journée'au ~ rée. nord-ouest de Moreuii. Dans les Vosges, au .'an- sud-ouest 'de"Martirch, une ,fructueuse mee poussée dans les tranchées ennemies nous fon- a valu des prisonniers. Sur les autres «théâtres de guerre, rien de 'Ar- nouveau à signaler, soit ans Berlin, 19 avril. — Officiel du soir : une Rj.en nouveau à signaler sur les diffé-' de renia fronts de bataille. Après l'échec qu'ils ont subi hier, les Français n'ont pas renouvelé leurs attaques au nord-ouest de Moreuii. )Jge Berlin, 20 avril. —* Officiel*. e*.: Dans la zone barrée autour de l'Angle- t ^ f e terre, nos sous-marins ont encore coulé six ; iisM vaPeura voiliers jaugeant environ 1 26,000 tonnes brut En outre, un de nos soup- ! t marins a détruit au large de ' izerte un d piège français à sous-marin, le «Madeleine» Les (149 tonnes ' brut), et un schooner à deux oin. ' mâts armé de deux canons de 75 mm. avec om moteur auxiliaire et station de télégraphie crl sans fil. De l'équipage de ce vapeur, trois (Wn hommes ont été faits prisonniers par le 5 et sous-marin. au *** pre Berlin, 20 avril. — Officiel : en II résulte des. informations reçues jusqu'à , orT1. présent que le résultat du 8e emprunt de , oflt guerre allemand s'élève à 14 milliards 550 au millions de mark ; ce chiffre ne comprend • lie- pas le montant des anciens emprunts de de guerre convertis. Le montant de petites an- souscriptions partielles, de même qu'une partie des souscriptions faites par nos ol-dats en campagne, qui peuvent du reste • souscrire jusqu'au 18 mai prochain, ne sont *is pas encore connus, de sorte que le résultat final sera plus important encore. Aux accès incomparables de nos armées, nous pou-°r" vons donc joindre une nouvel exploit écra-™ sant de la puissance financière allemande. e qui laisse loin derrière elle les formidables résultats des anciens emprunts. Le 8e em prunt de guerre témoigpe, à la face de l'uni-jeg vers, que le peuple allemand est inébranla-^ blement résolu à mener la guerre aussi longtemps qu'il le faudra et qu'il a une ^on-fle fiance absolue dans sa victoire complète et irs décisive. Berlin, 19 avril. — Officieux : ï —r Après une longue recrudescence du feai ^ de bnir artillerie, de» troupes françaises Importantes ont tenté à diverses reprises de chasser les Allemands des positions con-re- quises par eux de.^ deux côtes de la route jre Aillv-MoreuiL Malgré la violence de ces at .. taquea. elles n'ont pû pénétrer que monien-tanément dans notre position et en ont été oartout renoussées par de hardies contre |e8 attaques. Elles ont renouvelé plus • tard leurs ^ assauts appuyés par des tanks, mais sans njus de succès. Un tank est resté entre no« re> mains. Vu ses énormes portes en morts et on en blessés, l'ennemi a dû suspendre ses ce attaques à midi, mais 1 artillerie est restée :ts active de part et d'autre, m- es Berlin, 19 avril. — Officieux : ys Au front de Flandre, la résistance enne-ij. mie s'affermit d'heure en heure. Dans le secteur d'Yores, qui se rétrécit de plus en QO plus, l'attaque allemande prononcée contre les Anglais et les Belles gaena du terrain. Les troupes anelo-belcres réunies, postées derrière le Steenbeek. opposèrent une résis-îance acharnée. Après nue l'armée de Haie ^s» eut dû céder le territoire ou'elle avait con- quis en Flandre au prix de tant de sane. e la situntion stratégique, autant que ce qui v reste enr-ore de sa renommée militaire. cHc*» e au courage ot au sacrifice de ses soldats. P a exisre impérieusement que l'Anclot^rre par- à vienne à toui le moins à se maintenir à u C- Y*prea. Les déclarations de prisonniers faits ri ,s- nar nous, concordent sur oe point. Les An- a q_ -criais soutenus par les division* françaises. jx accourues à leur secours, s'efforcèrent de n£ reprendre les crêtes des collines que nous ■ eur avons arrachée nrès dp Wvtseliaete. Q Notre feu destructeur fit complètement échouer p une tentative d'aspart. nronon<v'e dans la j. matinée du 18 avril. Une comoatrnie an- ' alaise, prête à s'élancer au cora'mt. fut mise . en déroute nar hp" courageuse atténue en- ^ ici tronrise par nos soldats sons les ordr^« d'un ^ lé offieier d'ét.?l-maioj-. Les vaiHant^ détache- ^ lé- ments de T-opoina'^^ance ^î'^mands. se com-le oosant de trois officiers et d'uno noiemée de 01 ti- bravas, réussirent à canturer 46 hommes et B lie à disperser ce oui restait e^corn pold.?f<? a1 je nriTi^Tnis. A midi, l'ennemi tenta une non. ^ 'S, '' elle pf'anue. qu;. une 0>i- de nlus. s'éemnia re sous notre feu. Nous avons faU n**i«onniers ! ôt nn homme de la 28e division franeai.se qui 6. venait d'arriver sur le lieu du enrabat. On n. signale que Jors de la bataille de Wvtschaste. nos troupes ont pris un certain nombre de canons, parmi lesnuels une pièce de 40 et le deux mortiers d.e 38 c/m. * * + Vc Berlin, 19 avril. — Officieux : iu Ayant constaté à 10 h." 15 du matin que }e des troupes ennemies se prénaraient h nous n( attaquer au nord <*t au nord-ouest do Wvt- je u schncte. notre artillerie a pris immédiate ment les colonne^ compactes de l'ennemi lJ. «ous son feu destructeur, do sort^ que l'at Cl aque projetée n'a nu commencer qu'une lJl heure et demie plu3 tard. Nous l'avons alors li; nettement repoussée et les pertes subies par tit Penn mi ont été extrêmement élevées à cet ui. e endroit. Tandis que nos positions établies au- ao ;t four de Railleul étaient prises sous une ou s violente canonnade ennemie particuli;;re>ment ne l- intense à l'ouest de Merville et. certains cil e moments extraordinairement violente, nos ce u troupes d'attaque ont pénétré près de Ve- s nant dans les positions ennemies, d'où elles ^ s ont ramené 4 canons et 40 prisonniers. ,• g Outre lef= G00 prisonniers faits au cours de-= a 1 eomhats locaux li\Tés près de Fe-tuhert et iJ, n de OivencKy. nous avons fait prisonniers :r( _ 19 officiers et nous nous sommes emparés de quantité de mitrailleuses. aii Pa Berlin, 19 avril. — Officieux : sé> Lors des derniers conibats li^nrés sur le front de la Lys, nous avons constaté la au nrésence sur ce front de plusieurs divisions po et d'une puissante artillerie française ame ch nées de Flandre à la hAte, à la suite de 1- 1 appel au secours des Anglais mi3 en dé- ^>1 1- Broute. Peu avant l'offensive, les Français s0 e avaient obligé les Anglais à prolonger leur. su i front jusqu'au delà de l'Oise, mais aujour- a s d'hui ils sont forcés de les y relever et ce e sont de nouveau des troupes françaises qui " . se trouvent sur lçs principaux fronts de or' bataille depuis Noyon jusque dans la ré P° gion d'Hazebrouck. Mcme depuis que «le commandement supérieur a été confié au t général Foch, les Anglais utilisent les di-• visions françaises à leur guise et les en-1 voient au feu sur les points les plus périlleux, exactement comme ils font aes * irlandais, des Ecossais, des Canadiens, des ^ Australiens et des Néozélandais. Ils char- 'la ge'nt de nféférence les troupes françaises dos , contre-attaques les plus difficiels : il est na- vo turel par suite que celles-ci subissent des le - pertes sanglantes particulièrement élevées. les *% Da lies. Berlin. 19 avril. ~ Officieux : f A côté des troupes de combat, les téléphonistes de campagne méritent une citation spéciale, pour les hauts faits accompli par eux. Ils se sont vus contraints à duférentoa Fin- reprises de recourir au fusil ou à lu gro-, nade à main pour attaquer et se défendr# près oi" Har *our Savoure, ont sauvé plusieur» ' la centaiiie8 de leurs camarades engagés dau« . une situation critique. Ils ont d'ailleurs pria J T largement part à la conquête de. Stcenkerke, le village devant être duiendu opiniâtrement ' au contre les nides contre-attaques de l'euneini. , au En compagnie de J'étut-major, ils péuô^ îuse trèrent ies premiers dans la ville et avan-îous cèrent à travers la grêle de balles avee leurs rouleaux de fil sur le dos et leur 1 de caisson à la main. Quand les munitions de 1 infanterie commencèrent à manquer et qu<i les officiers d artillerie de premiere ligne mirent à diriger leur feu sur les Auglaia iffé a^u?-'eilt 0Û rangs serrés, ils réussirent à établir la communication, malgré le feu J nourri de l'adversaire. A chaque instant, le iil était coupé par les grenades que les An-3Uil. ^lais faisaient pleuvoir dans la ville, mais sans se soucier du danger, les téleplioniàiea s élancèrent à travers les ruines et les dô-gle- combres, réparèrent les dégâts et réussi six à rétablir les communications avec i art'Ulo-iron rie» se Uî't ^ prendre les colonnes n as-Dup. saut sous son feu concentrique et maintint un la place en notre pouvoir. ine» — eux Communiqués de» armées ailices ivec 3hie Paris, 19 avril. — Olliciel de 3 heures : rois Bombardement assez violent de part et r d'autre de la régiontCaslel-MaiUy-HamevaL Au cours de la nuit,"réduit quelques nids de mitrailleuses air le front dd i attaque d'hier. Le no ib/e des prisunmers que .nous avons iaits altemt aj^uelleo-cnl y* bôO, don t 20 ofiiciers. Aj i.ord de B*. ion vaux. nous avons réussi un coup de main et ra-e"<1 'mené des prisonniers. - Canorma l înternufc- ae 6Ur le reste du it.es * un<? Paris, 19 dvril. — (.ruuel de 11 heure,»: °l' Aucune action d'infanterie. Ai cours da ;st^ la jouriiAe, la lutte d'artilleri.-: a été 1res ac-^n[ tive dans la région Castel-Grive^nes et oui; !tat Ja rjve drQite ^e la Meuse. Bien à Signaler JC" sur le reste du front. ►ou- * * 'a" Londres, 19 avril. — Officiel : Ainsi que nous l'avons signalé hier, les atly ques ennemies prononcées au sud de Kem:i;ol ?nV ont été repoussées. D'autres attaqîS^îTrîgéea îni- par les Allemands dans la soirée contre ce vij-ila- lage ont été enrayées par le feu de notre a** •0?- tillerie et de nos mitrailleuses, on- Nous avons exécuté de petites opération».• î et qui nous ont permis de faire quelques-prisonniers et de capturer des mitrailleuses, il est établi que des régiments allemands ap-- partenant à six divisions différentes ont pan* ticipé aux vaines attaques que l'ennemi a im- exécutées hier dans les secteurs de Givenchy et de Saint-Venant. Les attaques prononcées pré» IJ0n_ de Givenchy et sur d'autres parties de ce front mte ont été complètement repoussées et l'ennemi ftt n'a réussi, par ses assauts vigoureux et ineur-,en. triers, qu'à prendre pied sur deux points et 4 été pénétrer dans nos lignes de défense les plus tre- avancées. Il est certain que l'ennemi a subi d« urs fortes pertes sous le feu de notre artillerie pen-ans dant qu'il préparait ses attaques ; ses pertes nos n'ont pas été moins lourdes au cours des cornet bats. ses Aujourd'hui, notre front ne s'est pas mo-itée difié. L'artillerie ennemie a été active à divers endroits; elle a bombardé ce matin nos positions établies dans les environs de Caudescure (nord de Merville); toutefois, aucune-attaque ne- d'infanterie allemande n'a suivi ce bombarde-'e ment. Nos batteries ont efficacement canonné des troupes et du charroi ennemi à l'arrière du Fe front de bataille de la Lys. m. ^ Londres, 19 avril. — Officiel : ' 9ff Pendant la nuit du 17 au 18 avril, nos mo-^ nitors ont bombardé Ostende et les batteries lff ennemies postées dans le voisinage de cette ville. Le mauvais temps nous a jusqu'ici •lCf, empêchés de recueillir des renseignements ts. précis sur les résultats obtenus. Le lo avril, ar- à l'aube, un ou deux contre-torpilleurs enne>- • à mis ont tiré à courts intervalles dans la dî-its rection de Dunkerque, puis se sont retiré» m- avant que nous ayons m leur livrer combat.-. es ♦ j * * Rome, 19 avçjl. — Officiel : 1,9 Dans le secteur d'Asiago, nos détachement# ,f!- ont dirigé une attaque fructueuse contre des postes ennemis avancés et leur ont infligé des (na pertes sensibles; nous avons fait 22 prison-niers. Des patrouilles ennemies qui appro-in_ chaient de nos lignes établies près de Corno-llTJ LaVento (Altellino) et des versants du monte Val Bello (haut plateau d'Asiago), ont été re-m. poussés Sur tout le front, les deux artilleries (je ont été actives à certains endroits. Près de et Rosso, les artilleurs anglais ont descendu un >t<! avion ennemi. S L'EMTENTE ET LA HOLLAS^OE le. Amsterdam,, 19 avril : de Le journal «De i\ederlander» a interviewé et le chevalier van llappard, ancien ministre des Pays-Las à Washington, rentré piir ie vapeur » Nieuw Amsterdam ». Le diplomate lm a dit ; Ue — Le peuple américain ne connaît en gé* nérai peu la situation, il confond toujours ; " les mots «Uutch» et « Germàiiy ». Le peu-pie ne sait rien de la Hollande, à part peut-lt être dans quelques régions des Grands Bar ae pides, où il existe de lortes colonies "nolian-rs d aises. Les classes su péri étiras sont en par* iîr lie très fières de leur descendance r dlan-et daise, mais c'est tout. 'Pour le reste, ellea u- sont chauvines au plus haut degré. Je croie, :ie ou plutôt j'ai la certitude, que !e blé que nt nous recevons des Etats-Unis sera peu ie ^ chose.Les Alliés eux-mêmes ne po .rront re-)B cevoir le nécessaire, par suite de la dèsofr-6" gu; 1 a tion des transports en Améi-mue. Nous devons nous préparer à des dés'iî'i-sions de ce côté-là; 11011 pas que 1e $,ouver-et uement ne veut pas nous aider, man il y a :g trois catégories qui doivent être aidées : d'a-bord "l'Amérique elle-même, ensuite les amis, et enfin les connaissances. Nous appartenons à ia troisième catég ma. En conséquence, r.iu-- devrons/"r ;- !rient avoir re-[e cours à la production nationale et peut-être la aussi à l'Amérique du Sud. Mais ce dernier ia point dépend entièrement de la question du e charbon de soute, et, sous <;e rapport, nos le ^euls me yens de paiement consistent en f'- tannage maritime, dont nous avons déjà ab-'8 sorbé une belle'partie'. Et je crains que, par ir suite de l'usage qu'on fait actuellement de* f" navires et du manque général de marins ca-^ pables en Amérique, l'usure soit trè» g grande et qu'il ne reste qu'un faible espoir IX)ur nous de revoir encore nos navres. » e " EN AMERIQUE 1- ^ Genève, 20 avril : „ Si étrange que le fait puisse paraîtré, les habitants de New-York craignent une attaque a aériennô allemande. D'après une dépêche en-L- voyée des Etats-Unis aux journaux français, • « le ministère de la marine fait surveiller toutes les côtes américaines par des hydroavions. Dans une réunion publique, M. Harord a dit Dimanche 21 Avril 191S JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 5* Année. — N" 1231

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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