La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 14 July. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xg9f47jg98/
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JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIMES { La petite H^no. fr. 0:40 % Réclame avant les annonces . . . . . 1.00 ANNONCES { Corps du journal 4.EJO ) Faits divers ; 3.00 i Nécrologie S.00 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3i, Monta&ne-auxSerbes-I'ot&gères, ïiîîX72S3SLiZiES BUREAUX : DE 9 à 17 heures Jos. MORESSÉE, Directeur LI GUERRE y 345a jour de guerre t 1 Lo front dans l'Ouest conservo son habituelle physionomie. Les Allemands se sont montrés assez entreprenants dan ; le secteur d'Ypros et ont accentué la vigueur de leur contre-offensive au nord d'Arras près de Souciiez. Les '.Français ont énergiquement eontre-attaqué sur la hauteur de Combes, ainsi que dans le bois d'Ailly, 6ans du à se demander si ce fait ne prouverait psi notre intention de continuer à manœuvre! notre aile droite pendant que nous retire rions nos forces d'au delà de la VistuJe ei commençant par la gauche do l'ennemi e ;ceci jusqu'au moment où nous occuperions la ligne Ossovietz-Litowsk-Sokal. i Un très prochain avenir nous montrera dans quelle mesure cette déduction étai exacte. t Nous notons donc ici deux interprétation f tdo la situation actuelle sur le front oriental îSi nos ti; upes s'estiment isufftsan^men; /ortes et bien pourvues, elles ne reculeron »as au delà de la voie ferrée Ivangorod-faibli n-K holm-Kovel reliant la Vistule ai liug et livreront, à cet endroit, la batailU qui terminera l'opération en Galicie. a * ^ r •»< - reste quo leurs opérations aient déterminé un réel développement des hostilités entlre la Meuse et la Moselle. Au nord du Baïu-dc-Sapt, un feu d'artillerie violent semble indiquer que les Allemands n'ont pas renoncé à reconquérir la hauteur 631, qu'ils ont dû évacuer le 8 juillet après l'avoir occupée pendant une quinzaine do jours. Notons d'ailleurs que la canonnade est toujours intense sur de nombreux points du front. . * ■ » • Concernant la guerre dans l'Est, (Berlin annonce une affaire assez sérieuse à l'oudst du Niémen ; de son côté, Pétrograd signale des combats plus fréquents entre la Vistule et Prxasi\yszj, ainsi qu'une attaque vaine contre les positions russes de la Zlota-Lipai Mises à part ces indications, les seules { hostilités^ véritablement significatives ontj pour théâtre la région du sud de la Po-* logne située entre la Vistule et le Bug, et; principalement au sud do la ligne Josefowl Bychawa. Les belligérants ont simultané.' ment fait donner de fortes réserves dans lc-J combats qu'y a provoqués la récente offensive russe. A s'en rapporter aux indication! géographiques fournies par Pétrograd e!> pour autant qu'il ne soit pas prématuré d'en juger, il apparaît que les renforts par-] venus à Tannée do l'archiduc Joseph-Ferdi-{ oand lui ont permis d'enrayer le dévelop-; i pâment de cette offensive. L'équilibre entire {les forces en présence à l'est do la Vis-i j tulo semblerait de la sorte être rétabli \ rien toutefois ne permet encore de prévoir* |Io dénouement do la situation. A ce propos, 1',,Invalide russe", dont les attaches çfricieus'es^>o^«rJ5^fi^, écrit ce qui suit : 2'— Un certain relâchement de notre part, sftr notre aile droite le long de la Vistulei ef notre fermeté sur l'aile gauche le lon.i^ $1 Bug*, ont amené les critiques militaire* t li , J Si, au contraire, le temps a été in suffi sant pour les munir do tout ce qui est né cessaire à la lutte, les Eusses se replie ront méthodiquement vers l'est jusqu'à ln ligno susnommée. Enfers ces deux solutions, seuls les initiés dans le mécanisme intérieur de l'approvi-nemeiut _ de noire armée peuvent dès à pré sent faire lo choix qui s'impose." En réalité, on voit que la question d'approvisionnement des armées en matériel cl surtout en munitions constitue toujours la préoccupation dominante des Alliés. Elle n'est point de celles qu'il est possible de résoudre en un tournemain : que l'on songç que l'uno des constatations de fait les plus fréquentes de la guerre actuelle est la consommation fantastique des munitions de guerre. Fantastique au point que les usines gouvernementales et privées, chargées tant en Franco qu'en Angleterre et en Russie d'en maintenir les stocks à suffisance, ont été presque immédiatement débordées. Pour y remédier, on s'occupe de dévelop-per la capacité des usines existantes, d'adapter à la fabrication des projectiles d'artillerie l'outillage d'autres établissements de construction mécanique et do les doter de la main-d'œuvre et du personnel technique compétents, sans négliger par ailleurs do traiter à l'étranger avec des fournisseurs sérieux. La fabrication des obus est incontestablement délicate, tant à causé des pièces de précision spéciales que ces engins com-portcnt que des conditions de sécurité et d'emploi qu'ils doivent réunir. On conçoit, par suite, que les mesures à prendre en vue td'en irrtonsit'ïer la production doivent être «étudiées sérieusement et sans hâte excessive, r Un excès do précipitation compliquerait fies choses sans apporter un rem M© véritable à l'insuffisance de l'approvisionnement de l'artillerio dont les Russes ont surtout beaucoup souffert en ces derniers mois. La joie de l'inventeu Les inventeurs sont dans la joie, dit „ Temps". Songez donc, on commence s'occuper d'eux ! Après avoir proclamé nécessité de mobiliser les usines, les o vriers et les ingénieurs, de bons esprits i sont avisés qu'il y avait aussi des iuve leurs dont il serait juste de solliciter collaboration, et des mesures ont été prise pour que des spécialistes fussent aa.'foin aux commissions chargées de juger les il ventions, les formalités ont été supprimée les barrières enlevées. Désormais, chaqi inventeur trouvera, ô prodige ! une oreili pour l'écouter, une bonne volonté pour ] seconder, et qui sait 1 peut-être une puis sancc pour le faire triompher. "V oilà certes qui va apporter du change nie ut dans son existence. Il a eu tant d déboire© pendant la paix, ou l'a si souvei berné, ridiculisé, vilipendé, haï mOmo, qu'i nous faut bien l'accueillir à bras ouverts aujourd'hui que son imagination nous es *i nécessaire, son ingéniosité si utile. Avouons-le, nous sommes, d'ordinaire, el froyablement injustes à l'égard de l'inven leur. Nous qui avons vu se réaliser le plus étonnantes découvertes dans tous le ordres do sciences et les plus inattendues nous sommes demeurés aussi méfiants ave-lui qu'avec un pr&sdigitateur trop habile. Demandez aux dramaturges, ils vous di ront que l'inventeur est un piètre person nage dont los paroles ne passent jamais lî rampe : on se gausse de lui comme dan; „Maitre Gucrin", ou il paraît ridiculemen mélo comme dans la „Feinmo do Claude" Pas de grande pièce qui ne soit bâtie su une mirifique invention? Les romancier; sont plus gentils pour lui, mais ils saven que pour leur public, Balthazar Claës n sera jamais sympathique, car il entraîner; iou.yjuis sa famille à la ruine, et ils m l'utilisent, que rarement. Mais vienne la guerre ou de graves cata ëlrophos, et aussitôt la note change, les va ieu'ï's se renversent, l'inventeur relève h jfcôte. On le regarde, on le reconnaît, on 1< salue. Miracle ! On l'écoute. Cet homm,?, ce pauvro homme, dépositaire d'on ne saii quel secret magnifique ou grotesque, qu'or bafouait hier, aujourd'hui on le presse d* parler, on l'adjure, pour un peu on lo supplierait. C'est qu'il est pour nous mieux f1' un êtro hamaiiij qu'une intelligence ; il D &st l'inconnu qui peut nous dâUvror di cauchemar, la divinité qui peut nous sau ver. lo libérateur mystérieux qui tient dan ses mains la clef de l'énigme. Et la foui \° le contemple avec un respect infini, jj Do quelle vanité pourrait se gonfler l'in " venteur ! Son rôle est devenu magnifique ,,tout en or", comrno on dit au théâtre Je bon prestige pourrait être" inouï, sou or i- erueil pourrait le venger de tous les dédaim a au passy. Mais il n'en est rien : l'inven-s teui, dans le fond, est un s âge qui cou s tomplo avec philosophie les vicissitudes hu i- m^nes. Aujourd'hui accueilli, demain dé 5, daigne par ceux-là mêmes qui semblaient le e priser le plus fortement : il sait que c'esi 0 son lot et il s'y résigne. Avec un sourire e ?n .P®11 triste et très désabusé, il 6ouuiei docilement son invention à toutes less auto ntés qu'on lui oppose. Parfois il est heu-^ FG,!Xl ,0D '? censacre. Plus souvent il es! ^ bafoue. N'importe î Avec le même sourire " de tristesse, il rentre ohez- lui et il rec-om , mencera demain d'autres démarches, l'âme jamais lasse, car elle se referempo à la seulr ; réalité qui compto pour elle, celle du rêve c et do l'illusion. —— — ; sur mer î Grimsby, 12 juillet : > Lo chalutier à vapeur „Fleetwood" est ' entra au port, donnant fortement do la bando. La navire a été bombardé par un ' sous-marin allomand dans la mer du Noixl. Ln liomtuo do l'équipage a été tué: trois s autres ont été blessés. Londres, 11. juillet : ; Le clialutier à vapeur „Ohashire" a ton-s ehé uno mine dans la mer du Nord, l'n t boœuw de l'équipage o été sauvé par lo , vapeur „Devons!iire'' ; les autres ont péri. 1 Londres, n juillet : * „ Ve , chalutier à vapeur „Iîosto", de frunsby, qui avait quitté co jwrt le 25 fé-' ?>,*<■' considéré comme i«irdu par les Llojas. 11 est probable qu'il a été victime ■ i un sous-marin. Il faisait partie de l'armement Sleighs, auquel la guerre des sous-1 marins a coûte jusqu'à présent dix vapeurs. Jiiibeek, 12 juillet : Lias vapeurs danois „Hellig-01ow" et „Fredenk VIII", qui, alors qu'ils sn rendaient à New-York, avaient été arrêtés par les Anglais le 10 juillet dernier et amenés is à^ Sfcornoway, ont été relâchés, leur visite 2$ n'ayant rien fait découvrir de suspect à e| bord. Des passagers allemands en âge de -i* servir, mais porteui's de certificats attestant e| leur inaptitude au service militaire, ont été il- arrêtés et internés. • , , Ix>ndres, 12 juillet : La barque ,,Normandie" a débarqué au-î < .joureil'hui, à Liverpool, quatorze hommes de* 19 : l'équipage de la barque russe ,,Lco", qui ai ^ 5 été torpillée par un sous-marin allemand à>; l(' )hauteur de la côte de Pembrokeshire. ;j! w Halifax, 11 juillet : ^ Le vapeur suédois „Oskar H", qui sej |u j rendait d'Amérique au Danemark, a coulés -c J à la suite d'une collision avec un navire^ de guerre anglais. La cargaison se compo^ -ait do 48,000 sacs de café, 9,000 sacs "dé' son et 12,000 peaux. *•—r Les Faits du Jour Le gouvernement français a saisi lo Chambre d'un ptpjct do loi réglant la question des Iovots. En voici les grandes lignes : ' ■- Le projet, approuvé par le ConseiH des ministres, établit en principe l'obligation, | . pour les locataires, du payement dos loyers, niais il prévoit tout à la fois des réduc- i-'ions et des ajournements dans lo payement.Réduction des loyers et ajournement des versements seront prononcés par des commissions présidées par un magistrat assisté do deux propriétaires et do deux locataires; Ainsi se trouvera réglée la situation aor tuello dos propriétaires et des locataires. 1 Un projet sera ultérieurement déposé par ' le gouvernement pour préciser les condi- 1 tions dans _ lesquelles l'Etat viendra en aié!$ aux locataires pour qu'ils puissent aejquit ter leur loyçr. ^ Un Norvégien, appelé IIanse% vient d'in- : venter maintenant un nouveau projectile :• pour couper et arracher les fils do fer bar-belés.î* C'est un obus d'un aspect ordinaire, dont- ' x la paroi, sur sa longueur, est pourvue de \ points faibles, de sorte qu'en éclatant un j s certain nombre de petites barres à bords 3 aigus sont formées, qui brisent les fils con- ( »• tro lesquels elles sont lancées ou les pieux ! en bois ou en métal sur lesquels ils sont fixés. ,t ^ Les ..points faibles" peuvent être faits uc l l'extérieur : de cette façon, l'obus est im- 1 ^ médiatemont reconnaissable. • ^ La charge, unifoi'ntémrnt divisés sur ' u;) toute la longueur pour faire roui]ire la 3 douille dans les morceaux désirés, no doit. . pas être non : plus trop ,,brisante", oar, D sans cela, des éclats ir réguliers seraient for- J , més. Elle est mise dans un tube central f-l aMec des ouvertures alentour, dans lequel t 3 elle est aJlumée simultanément sur toute4 la * longueur. 'Un souvenir, intéressant est évoqué par ^ . les journaux anglais à propos ds la mort ^ . de l'ex-puâsident du M'axique, Porîirio l)iatz. h 3 Pendant l'été de 1909, uno rencontre eabre - lo président des Etats-Unis, M. Taft, el Ç . Porfirio Diaz avait été reconnue nécessaire f . par les diplomates des deux république* ■ pour régler leurs différends. Mais il y avait . là un problème assez difficile à résoudre, i car la Constitution des Etats-Unis et coll • q . du Mexique interdisent aux présidents (k\ g quitter, môme pendant un instant, lo terri- il toire du pays. On tomba finalement d'ac P , cord pour arranger un banquet sur lo pont qui est j»'.é près de Pâso Sur le Rio Grande del Norte, qui constitua à cet en- droil la frontière entre les deux républi- » ques. On plaça la table de façon que la C ligne frontière, marquée par unp guirlaudo v de ro.^es, se trouva entre les chaises des ir deux ciliés d'Etat. Xxi souci de sauvegar- ^ der les règles de la Constitution fut poussé plus loin. Les deux présidents furent servis à ta.ole chacun par des personnes de leur suite, et la surveillance fut exercée sur la S rive mexicaine par les ,,rurales" et Bar la. ^ rive américaine par d«îs „boys in bluo". n; Un a pierre commémorati ve, placée sur le ^ pont, rappelle cette rencontre originalo. P' p La mort d'un homnio dont lo nom a été synonyme de terreur par toute l'Europe il y a quarante ou cinquante ans a passé presque inaperçue : on a annoncé en deux Vl lignes lo décès d^O'Donovan Hossa, qui vient de mourir "clans un hôpital de New- c' York. . el Il était le fondateur do l'association se- ^ crête" des ,,1'enians" qui voulait arracher r«I« l'Irlande à la domination anglaise pour en ^ faire une république. En lSOi, O'Donovan T Rossa fut arrêté avec les autres chefs des „Fenians" et condamné à la détention perpétuelle. Peu après le gouvernement anglais lui offrait sa mise en liberté à con- j gi dition qu'il ne mît plus jaînais le piiid • ai sur le sol de l'empire britannique. Kosea, ta accepta et partit en 1865 pour l'Amérique, A où il continuait sa propagande mais ave.î peu de succès. Los concessions faites par le gouvernement anglais à l'Irlande paralysèrent tous ses efiorls? son nom tomba I91 lentement dans l'oubli, d'où il a été tiré y&l pour quelques instants par l'annonoe do son 1 re décès. Il paraît que certain* coiffeurs suisses font de bonnes affaires à la frontière aus- pii tro-hjalvétâque. Il y a là, du côté du Ty- po roi, des troupes autrichiennes chargées «le paner à une attaque éventuelle deis Italiens, la dont la frontière se trouve à quelque dis- d'i tance; do l'autre côté, il y a des Suisses sic [>our veiller à ce que la neutralité de la loj Confédération ne soit pas violée. 0r„ elle la ?sf) violée tous les jours sans que les braves soldats de la république interviennent. I Oar les coiffeurs) suisses font la barbe aux troupes tyroliennes, en restant sur territoire ge suisse, pendant que les „Scharfschiitzeu'' La se placent en face d'eux sur territoire au- ve. triehien 1 Souvent ,,Vopération" se fait dans /les condition 5 telles quo les coiffeurs suisse^ savonnent et rasent les figures des Tyroliens par-dessus les fils dp fer barbelé*. ch< Mais il arrive forcement que les figures de» Ta Tyroliens dépassent la limite, pour que les ret artistes capillaires puissent ,,exercer". sei Et voilà une possibilité de crier à la att violation dfô la neutralité gui-sse, ra^ DÊPÉOiE_CKEB5S3 ^ Athènes, 12 juillet : • Bien que l'état de santé du roi Constan tin s'améliore, on ne croit cependant" pas : dans certains milieux, que le sourveraii | puisse s'occuper activement do politique .. avant lo juillet, date* de la séance d;ou vorbuiro de la Chambre. On envisage, pai | suite, la possibilité d'ajourner cette séanc< j d'un moi». La question donne lieu à un< 1 vi vepo l^»i^ue de presse. Les partisans d< ( ^-avis que ia Chambr« | doit ' se reuuiir à la daté fixée, procéder l l'élection de son président et décider ensuit* § drtm ajournement éventuel. Le ministère ac r tuel pourrait-, semble-t-il, r-ester en fonctions C, La question do savoii* si le Roi pourrt ' prendre une part plus active aux affaira 3 exercera tuie int'lucnee sur las décisions qin prendront les ^putés^^^^^ n 11 Turin, il juillet : Suivant un accord conclu entre les gouvernements français et italien, des débardeurs italiens seront envoyés à Marseille, la majorité des débardeurs français se trouvant au front. Douze mille ouvriers seront tout d'abord envoyés. o * * Lisbonne, 11 juillet : Le Parlement a ratifié, après de longs débats, le traité de commerce avec l'Angleterre.A * ♦ Copenhague, 11 juillet : La Commission de réglementation du prix des vivres propose au ministère de l'intérieur d'acheter à l'étranger 100,000 tonnes de seigle et 100,000 tonnes de froment pour assurer des stocks suffisants à l'alimentation de la population pendant l'année. * 1» «* Londres, 12 juillet : Lo généra 1-po.stinasier anglais demande 35,000 femmes pour le service postal, en remplacement des employés partis au front. Si Pétrograd, 12 juillet : I.o Conseil des ministres a décidé que tous les ouvriers qui travaillent dans les mines do charbon et d'anthracite et dans l'industrie du naphte, du fer, du cuivre, de l'argent, du plomb et du zinc seront, jusqu'à nouvel ordre, libérés du service militaire actif. $ « * La Haye, 12 juillot : L'ancien ministre néerlandais des travaux publics, M. L. Jiegout, a été nommé ambassadeur provisoire de Hollande auprès du Saint-Siège. * ✓ <« ♦ Jriiris, 12 juillet : JrLo, Conseil d'administration do l'Unioa, /es Femmes de Franco a décidé de verser fa la Banque dé ' ï rance toute la réserve |d'qr do l'Union, soit^o.) mj,(çnt'fis Genève^ 11 juillet : Dunivnche soir est arrivé ici le premier transport d'invalides do guerre allemrinds venant de Lyon. Après un arrêt d'une heure, ils ont continué leur routo sur Constance. Lo premier transport d'invalides français venant d'AHemagne arrivera lundi matin à G-cnève. « t- ♦ Copenhague, il juillet î Les vapeurs chinois „0msk" et „Kasan", qui se trouvaient à Libau au début de la guerre et qui avaient été retenus par les autorités russes, viennent d'être relâchés par les Allemands. * >îi <« Cïixhaven, 11 juillet : Lo vapeur danois „Kiew", capturé j>ar un navire de guerre allemand et amené à Cuxhaveu, a été autorisé à continuer son voyage vers Ixindres. Les autorités allemandes ont cependant saisi uno petite partie de la cargaison. ♦ « « Athènes, 12 juillet. : Le gouvernement déclare inexacte la négociation d'un emprunt avec un groupe do banquiers allemands. Il affirme qu'il 11a m Orne jamais reçu de proposition à ce sujet et estime que le bruit- en a été répandu pour rendre le gouvernement suspect aux puissances de la Quadruple-Entente. « * * Zurich, 12 juillet : D'après des nouvelles de Russie, le mouvement antijaponais en -Chine prend' de l'extension. A Tschifu, il s'est créé une société chinoise pour boycotter les Japonais -, elle demande aux commerçants chinois do cesser toute relation commerciale avec le Japon. A la tète de cette société se trouve le représentant d'une firme anglaise à Tschifu. * * « Stuttgart, 12 juillet : Lo sismographe do Ilohenheimt a enregistré hier un tremblement de terre de force moyenne. Le foyer se trouvait à une distance de 2,300 kilomètres, probablement en Asie-Mineure. J A^-*3tK««rv, Lond£êffT^3juil>et ; L^%7London News" annonce que, maigre Içms' représentations de l'ambassadeur an îflais à C'ettigiié, le Monténégro a refusé de remettre ,/Scutari aux Italiens. « Tokio, 12 juillet : Des banquiers japonais ont fondé, au capital do 100 millions de yens, un syndicat wur faire dtts entreprises en Chine. La Société du Chemin de fer du sud) de a Mandchourie a décidé la construction l'un chemin de fer allant de Sipingaï-Tschi-»iatun à Tasnanfou, pour servir au déve-oppement des intérêts jax>onais à l'est de a Mongolie. » ' * Madrid, 11 juillet : Une grève générale des ouvriers boulangers a éclaté sur une question do salaire, .a capitale manque de pain. La police surveille les boulangeries. t » * Copenhague, 10 juillet : La capitale souffre du manque de caout-ihoue. LciT grandes— sociétés (Paatonroljiles raxamotors et Autotaxa ont été forcées de etirer un grand nombre do voitures du ervice. Si l'envoi do pneus Duidop qu'on btteud n'arrive pas, les automobiles dispa-aîtront bientôt d» la circulation. COITlMUNiQUÉS OFFICIELS - V Ccmmi3iiiqué3 aliemands ^ |(Berlin, 13 juillet. •— Officiel de midi : | Théâtre do la guerre à l'Ouest, r | Près de la sucrerie do Suachex, no 0 ivoiïs repoussé une attaque que les Ira 3 fais ont entrepris à l'aide de grenades 13 fuain. Nous avons avancé nos positions s a aine largeur de 600 mètres jusqu'au delà < 1 ^'metière, que nous avons pris d'assaut, 3 (nous noiLS sommes emparés du Cabat . rouge, 6iUié sur la route d'Arras. Lo 1101 :bro des prisonniers est à présent de o of 'L ciers et 315 soldats. L'ennemi a essayé pi J eieurs fois de contre-attaquer, mais noc I feu ;i enrayé aussitôt ses tentatives. Eut | la Meuse et la Mosello, l'artillerie ennem a dépk^yé une grando activité. Pendant soirée et la nuit, notre position du bois 1 Vrôtro a été attaquée quatre fois; les att ques se sont écroulées sous notre feu a va • d'avoir atteint 110s lignes; les pertes e»n ? mies sont élevées. Théâtres de la guerre à l'Est et au Sud-E La situation n'a pas changé. Vienne, 13 juillet-. — Officiel d'hier : Front russe. Sur le Bug1, au nord-ouest de 'Bu-sk, m troupes ont pris un point d'appui rus; près do Derewlany. Partout ailleurs, n'y a pas eu de combats. La situation n pas changé. Front italien. Dans la région du littoral, près de Ve migliauo, Rodipuglia et à plusieurs ei droits au sud du sommet du Krn, les It; li^ns ont encore tenté quelques attaque qui ont été de nouveau repoussées. Dar la région-frontVvi-e do Oarinthie, le. du< d'artillerie continue. L'artillerie ennemie canonné également nos positit»ls des moj tagnes do ia frontière au nord-est d KreLwbergsattel et quelques ouvrages fort fiés du Tyrol. Nous avons repoussé ausj de nouvelles attaques italiennes dirigée contre le Col di Lana. Front du Sud-Est. Depuis quelque . temps, les Monténégrin déploient une grande activité sur 1a fror tiero de Herzégovine, mais sans remporte !e moindre succès. Dernièrement, à 1N\-d'A.vtovao, deux bataillons monténégrin environ onifc attablé nos positions de 1 frontière, après les avoir canonnées asse longtemps avec do la grosso artillerie. Il ont été repoùssâs. Pendant co conïba^. a de nos aviateurs a bombaidé très e£fica« ment un c.'imp enrïeini. Plus au sud, u autre bataillon monténégrin a ])assé 1 frontière, mais il a été reieté en ternt-.ûr monténégrin par une contre-attaque de no troupes.A l'est de Trebinjè, l'ennomi, aprè "r ses écliocs do la .semaine dernière, a vainc ment tpnté d'obtenir certains avantages ai moyen de sa grosse artillerie. Coir^muîîitjjiiés des armées aliiées Paris, 12 juillet. — Officiel do 15 heures Grande activité au cours de la nuit d; 11 au 12 sur divers points du front.Dan-!o .fjootour d'Arras, l'ennemi, après avoi lancé un . .uotgbre do jM-ojeet.iles as ph^xianteja tenté vers "fttl kûTT(T. "^oueïïe^îuno attaque qui a échoué. Un-deuxième attaque vers 2 heures lui a permis d'occuper le cimetière et quelques élé ments de tranchées immédiatement adjacents. Une lutte très vive s'est poursuivit à la grenade dans les tranchées du oon tact au sud-est do NeuvUle-Saint-Vaast,sans gain appréeiablo de part et d'autre. Sur les plateaux au nord do l'Oise, h bombardement réciproque a été partie «lié rement violent dans la région de Quenne vières et do Nouvron. En Argonne, lutte do pétards et do rainer avec intervention de notre artillerie. Dans la Woevre Fenneimi a violemment canonné Fresnes-en-Woovre avec des obus do tous calibres et il a tenté plusieurs attaques : l'une près do Saulz-en-Woevre, les autres en forêt d'Apremont, à la Vaux-Fer^ et à la Tèfe-die-Vache; reimcmi a été partout repoussé. Dans les Vosges, l'ennemi a fait exploser une mine à proximité de nos position? au sud-ouest d'Ammerzweiler, puis il a lancé uno attaque forte de plusieurs compagnies, qui a élé re jetée avec des pertes; nous avons fuit quelques prisonniers. * * * Paris, lr3 juillet.— Officiel do 23 heureis: L'ennemi a bombardé, dans la région du nord, les tranchées devant Lombacrtzyde et) Nieuport. Nous avons riposté à son fou et fait taire deux batteries a-dverses. Malgré l'activité do l'artillerie ennemie, qui a canonné avec des obus asphyxiant^ les tranchées de TSifSfief ' êtr les alxirds " cfe Souchoz, une contre-attaque nous a remis en possession d'une partie des éléments de traneîiées abandonnées le 11. Dans la _ région de l'Aisne, la lutte d minos continue. _ Nous avons fait exploser un fourneau qui a bouleversé les galeries adversaires. Journée calme en Champagne. En Argonne, l'activité est très grande, spécialement dans los- secteurs de Marie Thérèse, Four-de-Paris, 'Bolante, Haute-Che vauchée. Au bois Le Prê'-re, deux attaques ennemies ont été tentées dans le voisinage le la Crow-des-Carmes : la première a ét rejetée avec des iiertes importantes par nos tirs d'artillerie et d'infanterie; la seconde a été enragée avant que l'ennemi ait pu sortir de 60s tranchées. Le bombardement continue sur les positions quo nous avons conquises à la Fontenolle, ainsi que sur le-tranchées avancées au col de Wettshehn, an nord do Miinstor, .*. Rome, 11 juillet. — Officiel du grand quartier général ; D<33 rencontres qui nous ont été favorables sont signalée.? dans la vallée de la Chiese, sur le monte Piana et dans la vallée du Rimbianco (Ansici). Notre artillerie de gros calibre a ouvert le feu con tro Icia ouvrages de Landro et contrd les ouvrage les plus avancés du Sexten. En Oa-rinthie, les attaques continuent contre le grand Pal. Ce matin, à la pointe du jour, nos troupes ont passé à l'offtaeivo, ont repoussé l'ennemi hors d'une tranché située à proximité immédiate do nos posi tions et lui ont infligé des pertes sensibles Dans la région de l'Isonzo, l'ennemi ; encoro tenté une contre-attaque nocturne as qui a, en fin de compte, échoué. 11- # * à Pétirograd, 1Q juillet. — Officiel du; gran< Lir état-major général : lu Près du village do Jodnorosetz, le S juil et lot aù soir, il y a eu un violent feu d'ar tilierie. n Entre Przasoznycs et la Vistule, les reo. 11- contres sont devenues plus fréquentes. L!~ i?ul r^ve gauche de la Vistule, le» re Allemands ont, pendant la nuit du 9 juillet ^0 évacué les dernières tranchées qn'iLs nouf avaient enlevées à proximité do Ilumin. lit " ont couvert leur retraite par un fen d'un* violence inouïe. J" Dans la région de Lublin, le? combatt 1 ont oontinué le 8 juillet. Au sud tPCrze Jow, nos troupes se sont approchées do h YVyznica. L'ennemi se maintient encoro sui st !a hauteur 118, au sud do Wilholaz-Gorny; il a entrepris, avec de nombreuses troupe* .de réserve, de violentes attaques contre k village de Byslrzyc-a. Nous avons repdhsst ooute^ ces attaques et, le 9 juillet, à 3 heures le l'après-midi, nous avons arrêté lo com->s '>at par une violente contre-attaque de no->e ;ro réserve, qui a forcé l'ennemi à se reti-11 rcsr. a Entre la Wieprz et lo Bug, nous avons, !e 8 juillet et la nuit suivante, re^ussé fa oUement des attaques ennemies dans la ré-r_ don du village de Grabowiec, ainsi qu'au 1- 'iid do Grubieszow, près du village de i- vlieiuany. Sur le Bug, en a,mont de Kamionka, lu-s sillades et canonnades. -1 Sur la Zlota-Lipa, près de Kotow, pen-a lan't la nuit du 9 juillet, l'ennemi a pro-i- ioncé une attaque et est arrivé, par des u issauts réitérés, jusque devant nos réseaux i- fils de fer barbelés, mais il a été re-:.i poussé chaque fois par notre feu et par s 10S contre-attaques. Sur les autres parties du front, aucune modification. r* S * * Pétrograd, 10 juillet. — Officiel de l'état-major do l'armée- du Caucase : ; Le 8 juillet, dans la région côtdère, notre ^ rtirierio a dispersé une colonne do train * turc. .Nous avons repoussé une offensive ennemie, qui avait- été eut-reprise, le 7 juillet au soir, contre Avrasfc. Pendant la nuit du 8 au 9 juillet: et pendant la journée du 9 juillet, les l'urcs om ] ;>ris l'offensive dans la région du col de Derbend. Nous les avons également repoussés sur 03 point. Le combat continue ^ près do la localifeé do Segmand. ? Il n'y a pas do changement sur le reste du front. i * <t © Pétrograd, 11 juillet. — Officiel du grand état-major général : Les troupes occupant Ossowiec ont exé-jufcé uno sortie dans la nuit du 10 juillet ; •a cours de celle-ci, elles ont détruit le-: ravaux de sapes de l'ennemi. ' Dans la région do Jedwabno, nous avon;-; jonquis et fait sautée deux boyaux de mine •nneinis. Sur le front Josefow-lîychawa, lo comtfxu ^ '-ontinue. Le 10 juillet, l'ennemi se mainte-; mit toujours sur la hauteur 11S et près d. a ferme do Kowcrsk. Il a entrepris un< 'orto contre-attaque entre Bystrzyca et cziic enno. Nous avons rejmusse cette attaque et ï fô'us avons infligé d'importantes pertes à 'ennemi. Au -s"d fîr» ^""Tvçhavra, nous avons fai\ »rès de 900 prisonniers et nous avons pris i rois mitrauicuoc.j. Pas d'événements spéciaux à signaler sut :6us les autres front». * * t Pétrograd, 11 juillet. — Officiel de l'état major de l'armée du Caucase : Le 9 juillet, dans la direction de la ré gion côtière et dans la direction d'Olty, il V a eu des fusillades intermittentes. Dans la région de Kara-Derbcnd, sur h: front do Kara-Derbcnd jusqu'à Djembeck. nos troupes ont maintenu leurs positions, malgré une attaque des Turcs, qui avaient été sérieusement renforcés. Pour 1e reste, il n'y a pas de modifica tion. o Dépêches Diverses Paris, 11 juillet : L'état de santé du général Gouraud es' satisfaisant. M. Poincaré et M. Millerand se *onfc 'rendus hier à la clinique où il esi soigné et lui ont remis la médaille militaire.« ' * * Milan, 12 juillet : On mande de Rome au „Popolo d'Italia" quo les troupes grecques ont occupé, dan-l'Epire, quatorze villages au sud du lac J'Ochtrida. * « * Nancy, 12 juillet : Pont-à-Mousson a été violemment boni-bardé par les Allemands. Les grenades in mendia ir es _ ont provoqué un violent incendie. Jont l'extinction a nécessité le concours de-pompiers de Nancy. • • • Romo, 11 juillet : Le „Secolo" apprend de Tripoli quo quelques tribus so sont révoltées entre Tripoli et le Djobel à l'instigation de cheiks traîtres. Lo gouvernement italien a ordomu l'évacuation de ces territoires. Les troupe-seront employées à la défense de la oôte de la Tripolitaine. • ♦ • Christiania, 12 juillet : Le gouvernement norvégien a adressé une note au gouvernement britannique à propos le la perte du vapeur ,, Friedrich îlart'-'. qui aurait été coulé, le 8 juillet, par m chalùtiër à vapeur armé près de H]ug<-;;hàre.Le gouvernement norvégien a prié 1? gowvenmement anglais d'ouvrir une enqaê»< pour établir la nationalité du navire qui a violé la zone maritime. Il a ajouté que ai s'agissait d'un navire anglais, la Norvèg». se réseïTait de rw~*-- ' \ Mercredi 14 Juillet 1915 Rflercrsdl 14 Juillet 1915 H* 247

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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