La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 24 July. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1v5bc3v56f/
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WJORESSlic, DIRECTEUFI LA GUERRE 1,451e jour d© guerre Le cinquième jour do la contres-offensive des Alliés, la lutte entre l'Aisne et la Marne s'est apaisée : un calme relatif s'est rétabli entre Soissons et l'Ourcq, et les combats locaux qui ont entretenu l'animation au sud de l'Ourcq n'ont plus guère modifié la ligne de front que nous avons délimitée hier. Jusqu'à l'heure actuelle donc, le résultat de la vigoureuse contre-offensive du général Foch se résume en la conquête d'une bande de terrain comprise entre l'Aisne et la Marne et qui mesure, depuis l'évacuation volontaire du secteur de Château-Thierry par les Aile-mands, dix kilomètres de large environ sur quarante do long. Ce résultat, obtenu grâce à la mise en ligne d'un nombre inusité de tanks qui a surpris l'adversaire, est assurément appréciable et fait honneur au talent d'organisateur du généralissime 1 français. Toutefois, il ressort de la tournure prise par les opérations qu'il n'a pas encore trouvé le secret d'enfoncer les lignes de l'ennemi et de le forcer à la retraite sur une large section de front, comme les Allemands y ont, depuis mars dernier, réussi sur la Somme, en Flandre et sur l'Aisne. Il n'en reste pas moins que le plan de la contre-offensive française était habilement conçu. Elle s'attaquait à un saillant du front allemand vulnérable de face et de flanc. Néanmoins, le général Foch n'a pu prendre sa revanche du grave échec subi naguère sur le Chemin des Dames, ni atteindre son but : forcer les Allemands à battre en retraite sur l'Aisne entre Soissons et Reims. Sans doute y aurait-il réussi si les attaques franco-italiennes entre Reims et la Marne ne s'étaient butées à la résistance tenace des divisions allemandes avancées dans la vallée de l'Ardre. C'est donc une fois encore partie remise, sauf que l'accalmie annoncée hier sur le front d'attaque ne soit que momentanée, sauf que la bataille — le général Foch voulant à tout prix retirer des considérables sacrifices consentis un résultat tangible — reprenne tout de suite et de plus belle. Toutefois, les derniers communiqués laissent l'impression que de nouvelles attaques éventuelles des Alliés se heurteront à une résistance de plus en plus tp.nar.A. LES OPÉRATIONS i L'OUEST Genève, 22 juillet ? D'après des nouvelles de Paris, le gouvernement militaire de la place a pleinement approuvé l'institution municipale d'une garde bourgeoise destinée à collaborer à la sécurité politique. Les moyens de communication, à Paris et dans la banlieue, ont été mis sous Je contrôle du service militaire des chemins de fer, de môme que toute la ligne du Nord. *** Paris, 22 juillet : M. Hervé indique dans la Victoire qu'il existe de graves divergences de vues entre les chefs militaires français et anglais. Contrairement à l'avis français, les Anglais sont convaincus que l'attaque allemande actuelle ne constitue qu'une manœuvre de diversion et que l'offensive principale de l'ennemi sera dirigée contre le front britannique. M. Hervé engage l'état-major français à ne pas se laisser influencer par cette manière de voir et ajoute que les pronostics des critiques militaires anglais n'ont que la valeur de potins. Il rappelle avec sarcasme que la V® armée anglaise a été battue à plate couture par les Allemands le 21 mars près de Saint-Quentin, •** La Haye, 22 juillet : D'après des nouvelles de Londres, le général Foch aurait quelque peu sous-évalué îa force des armées allemandes. En admettant que les Allemands réussissent à traverser la Marne, il estimait qu'il leur faudrait certes plus d'un jour pour exécuter cette opération. En conséquence, l'offensive française, fixée primitivement au 16 juillet, a été déclanchée avec trois jours de retard. Dans les cercles militaires de Londres, on discute vivement le point de savoir si le général Foch est à même de conserver l'initiative qu'il a prise à un moment des plus grave. Les critiques réputés estiment que l'offensive franco-américaine a, peu de chances de donner des résultats réellement importants. Par contre, ils craignent que les troupes de l'Entente ne soient saignées à blanc, car elles ont maintenant à accomplir la tâche formidable d'empêcher à tout prix l'ennemi de progresser vers la, Marne sur, la ligne d'Epernay-Châlons.*% Londres, 22 juillet : De l'Agence Reuter: — Les Allemands ont réussi à se retirer au delà de la Marne en sacrifiant leur arrière-garde. A présent, ils empêchent efficacement les Français de les suivre au delà de la rivière. Entre l'Aisne et la Marne, les Français, qui se trouvent actuellement à Oulchy-le-Château, continuent à exercer une très forte pression sur l'ennemi ; à cet endroit, ils ont avancé de 6 à 9 kilomètres. Les troupes allemandes se trouvent dans une situation difficile sur la Marne; toutefois, l'ennemi paraît avoir constitué une nouvelle armée entre la Marne et l'Aisne et a, en tout cas, exécuté des contre- attaques au moyen de troupes fraîches. » *** Londres, 23 juillet : Les journaux anglais écrivent que les Français viennent de tenter do percer le front en mettant en ligne des forces extraordinaire-ment importantes. Le correspondant de guerre du Daily Mail annonce que le général Foch à employé trente fortes divisions de réserves Les événements die Russie Kief, 22 juillet : La plupart des journaux consacrent des articles nécrologiques au défunt tsar. Les journaux bourgeois sont convaincus que l'exécution du Tsar sera de nature à servir la cause de la monarchie, qui gagne du terrain partout et finira par triompher. Le métropolite Antonius a célébré un service funèbre pour le repos de l'âme du Tsar dans la cathédrale de Sainte-Sophie. Le vaste temple regorgeait de fidèles. Bâle, 22 juillet : * i On mande de Pétrogra# : j ^tohi — La mort du tsaretotcH semble se, Çohftîv mer. D après une information de. la Pravddi il serait décédé au début de juillet.» 1 *** ' ■ " Moscou;, 22 juillet : M. Trotzki, instruit par l'expérience des dernières luttes contre les révolutionnaires sociaux, a décidé, en sa qualité de commissaire pour les affaires militaires, de réorganiser complètement la Garde Rouge. »*« Stockholm, 21 juillet: Le journal Smoolands Folkblad, à Jônkô-ping, assure savoir de bonne source que, depuis le commencement de la semaine dernière la femme de M. Trotzki est arrivée à Stockholm, apportant une somme de 2 millions de roubles, probablement destinée à la propagande bolcheviste à l'étranger. *** Helsingfors, 22 juillet : Le choléra, qui a éclaté à Moscou, fait de rapides progrès. Tous les médecins et infirmière ont été réquisitionnés pour combattre l'épidémie. Des sommes importantes ont été mises à la disposition du service d'hygiène. Berlin, 23 juillet : On mande de Stockholm à la Gazette de VAl-lemaone du Nord : & — Les journaux annoncent qu'il est question d'établir une communication directe de Berlin /iq à Helsingfors viâ Reval. » ne *** 3li Kief, 22 juillet : lo- Un décret de l'hetman de l'Oukraine règle la de constitution de l'armée oukrainienne. Un pre-de mier contingent de 50,000 hommes sera fourni par le recrutement des jeunes gens nés en 1899. de L'infanterie et l'artillerie serviront deux ans, ai et les autres armes trois ans. de , ûe Kief, 22 juillet: :re Le hetman a approuvé la loi comportant je. l'érection à Kief d'un Sénat qui constituera la ur plus haute autorité du pays en matière judi- à ciaire et administrative. ks Lp. Pétrograd, 22 juillet : n- De l'Agence Télégraphique : is, A la frontière russe de l'Oukraine et à )é- Onschaj par suite d'obstacles dressés au ret passage ae la frontière, une quarantaine de 3r. mille rapatriés russes se sont concentrés 3e pour rentrer dans les localités occupées. Ils lis dorment tous en plein air et se trouvent tn- dans une situation terrible. Des maiadies et la fièvre typhoïde commencent à sévir la parmi eux. mt *** >nt Berlin, 22 juillet : m- On mande de Kief au « Berliner Lokal re- Anzeiger » : le — Le 15 juillet, une grève a éclaté sur- or- le point de jonction de chemin de fer de ur Porost. Les trains pour Sarny ne passent îte plus. Les lignes Kief-Pawaursk et Kief- ta- Manowitch ont cessé leur exploitation. Le int 17 juillet, Kief a adhéré à la grève, et au- ms cun train n'a pu quitter cette ville, re. *** se, Londres, 23 juillet : >nt On télégraphie de Christiania au Times : ue — D'après des information de Finlande, les >ut avant-postes des troupes finlandaises se bat- m- tent avec les Anglais à 20 kilomètres à l'ouest )ut du chemin dè fer de Monrmane, sur la pres- er- qu'île de Kola. » lie *% se Stockholm, 22 juillet : :us Le grand état-major finlandais estime comme suit les pertes subies par sa Garde Blanche : 2,320 morts, 5,780 blessés, 170 disparus. Le chef intérimaire de la marine Ifrenius a offert sa démission. *** Stockholm, 22 juillet •: Gr. Le Sénat finlandais fait élaborer en ce mo- ap. meoit un projet d'établissement d'un canal •de du lac Ladoga au golfe de Finlande. lté *** — à Berlin, 23 juillet : )US Lo bruit suivant lequel le choléra aurait • fait son apparition en Finlande est officiellement démenti. *** Londres, 22 juillet : On mande de Tokio au Times à la date du J11 17 juillet que le Conseil des ministres et le Con-les seil diplomatique ont siégé toute la journée. re" Le parti libéral Seijukar se déclare prêt à ac-3n~ cepter les propositions du gouvernement. On s'attend à la convocation de la Chambre japo-, naise en séance extraordinaire. Le gouverne-^n" ment a interdit toute publicité par voie de la *n" presse concernant les mouvements de troupes. Dans la séance de demain, à laquelle assiste-lte ront les ministre.? de la guerre, de la marine et des finances, des résolutions seront prises 'J® au sujet des questions financières et du'ravi--j® taillement des troupes. Ha guerre navale ral Berlin, 22 juillet : xe Le Vaterland, qui vient d'être torpillé, était jes avec Ylmperator et le Bismarck l'un des plus _ ^ grands navires du monde et faisait l'orgueil de 'un la Hamburg Amerika Linie, qui, avec ces pa-lais flottants, battait le record du confort et du luxe en matière de navigation entre l'Europe et 3is l'Amérique. Les installations luxueuses et grande dioses du Vaterland, son bassin de natation, sa_ son jardin d'hiyer peuplé d'oiseaux vivants, sa er_ fameuse salle de concerts, tout son confort les enfin lui avait fait une réputation mondiale. ue Au début de la guerre, le colosse, qui jaugeait ;eg 54,282 tonnes, se trouvait à l'ancre à New-York 'ts et il'ne lui fut pas possible de rentrer à Ham-bourg. Il partagea donc le sort des autres na-les vires des belligérants. Lors de l'entrée en ni_ guerre de l'Amérique, il fut saisi en même ro_ temps que les autres paquebots des compa-iy_ gnies allemandes. Aujourd'hui, ce colosse maritime, chef-d'œuvre de l'industrie allemande, a payé son tribut à la guerre et est allé dormir pour toujours au fond de l'océan. Il représentait une valeur marchande de 60 millions de au francs. re- *** Berlin, 22 juillet : re On nous signale de source compétente le Sq fait digne de mention que les aviateurs du lU) corps de marine ont abattu, au cours de ces on dernières semaines, six grands navires vo-de lants Curtis dans le sud de la mer du Nord se et devant les bouches de la Tamise. Ce succès la n'a pas été évalué à sa juste valeur, car la >n- destruction d'un avion anglais Curtis a une et tout autre importance que celle d'un avion re- ordinaire. Les Anglais espéraient avoir trouvé dans ce bâteau volant l'arme idéale pour se débarrasser de nos sous-marins dans leurs eaux côtières. Nos aviateurs de la côte de m- Flandre ont démontré qu'ils étaient en me-en sure de tenir tête à ce nouvel adversaire, qui re- constitue certainement une amélioration sen-:re sible de l'arme aérienne. l à Le bateau volant Curtis possède deux forts res moteurs de 350 chevaux chacun, emporte de l'essence pour une croisière de dix heures et peut voler à une vitesse de 155 kilomètres à l'heure. Son équipage se compose d'un com-[0 mandant et de quatre hommes. Comme arme d'attaque contre les sous-marins, il emporte quatre lourdes bombes d'eau et est armé de ar. cinq mitrailleuses. ur- ♦ t DÉPÈCHES DIVERSES Lausanne, 21 juillet : er- La publication du dernier discours de M. Bu-;ar rian, ministre des affaires étrangères d'Au-ste triche-Hongrie, a provoqué une grande effervescence à Paris, où l'on entendait dire couramment que les Puissances Centrales étaient prêtes à rétrocéder l'Alsace-Lorraine à la siit' France; Tout cet émoi était causé par le lap-îtu sus qui s'était, glissé, dans la traduction dudis-11 cours de M. Burian, publiée par le Temps. M. Burian avait dit : — Nos .diplomates pacifistes n'ont pas varié, mais nous tenons à déclarer que nous n'ad- er- mettons aucune discussion de questions terri-so- toriales. qu'elles s'appellent Alsace-Lorraine, ire Trieste, Trente ou 'es colonies allemandes, •er Nos aspirations pacifistes s'arrêtent aux frontières de ces pays. » La traduction du Temps portait : — La perspective de compenser leurs reven-io- dications territoriales en ce qui concerne le- l'Alsace, Trente, Trieste, par la restitution re, des colonies allemandes, c'est la limite où s'ar-;k- rêtent nos dispositions de paix. » de Le Journal du Peuple, de Paris, qui n'y >a- avait vu que du feu, exigeait impérieusement que le gouvernement prît immédiatement position, quand la Gazette de Lausanne signala l'erreur. de *** ir- Paris, 22 juillet: tre Une série d'explosions se sont produites dans é les dépôts de grenades et d'explosifs de l'arsenal de Chartres. Après la première explosion, ordre a été donné d'évacuer la ville; grâce à cette mesure, le nombre des victimes, qui n'est - toutefois pas encore connu, semble être peu important. Dans ia ville, les dégâts sont consi- q i dérables; il y a des destructions jusque dans i un rayon de 10 kilomètres. Jusqu'à présent, il a été possible de préserver le dépôt de poudre principal. *** a Berlin, 22 juillet : r !- On mande du quartier général que le chan-i celier de l'Empire est rétabli de sa légère indis- u, i. position ; il a repris la direction des affaires. >, re Cassel, 23 juillet : M. Scheideman a prononcé hier soir un discours à Cassel devant 12,000 auditeurs environ. le it II a traité de la politique intérieure et exté-a rieure de l'Allemagne et a dit que le chancelier p. i- de l'Empire lui avait déclaré, ainsi qu'à M. at Ebert, président du parti socialiste, que la R] Diète de Prusse serait encore dissoute cette année lorsqu'elle aura refusé de sanctionner j,( les engagements pris par le Roi. Le gouverne- yj à ment est décidé à ne pas changer d'attitude tc u dans la question de la réforme électorale, d( e *** cc s Vienne, 22 juillet : a, s A l'issue de la séance de la Chambre, son t président, M. Gross, a annoncé que M. von j£ ^t Seidler, président du Conseil, et tout le ca- Q r binet avec lui, étaient démissionnaires et que leur démission avait été acceptée. R **'* Vienne, 22 juillet : ic ,i Lo " Wiener Zeitung „ reproduit le texte h do la lettre adressée par l'empereur Charles ^ au présidant du Conseil, M. von Seidler. à p l'occasion de la retraite du Cabinet. Le sou-® verain, prenant en considération les circon- e1 ■} stances particulièrement critiques qui incitent M. von Seidler et ses collègues du Cabinet e • ii abandonner le pouvoir, pour faire place l- à un gouvernement qui poursuit d'autres buts p politiques, déclare que c'est à son corps dé- e fendant qu'il accepte la démission offerte, 1' Quoique lo chef du Cabinet démissionnaire ait rempli la tâche qui lui avait été^ confiée >s avec dévouement et à l'entière satisfaction t. du souverain, l'Empereur, prenant en consi- ^ 3t dération les intérêts supérieurs de la patrie, . s. accepte la démission collective du Cabinet ^ et prie les ministres de continuer à gérer s provisoirement les affaires de leur. département.e *** ,e Athènes, 22 juillet : r Un décret royal a remis indéfiniment les d a" élections communales qui, d'après la Consti- C 15 tution, doivent avoir lieu à la mi-juillet. Cette a décision a été inspirée par les circonstances 1; actuelles. o *** Berne, 22 juillet : Les journaux anglais relatent qu'un incen- ti die a détruit dans le port du Pirée de formi- d dables quantités de matériel de guerre et de s fournitures pour l'armée. Les dégâts s'élève- n , raient à plusieurs millions de livres sterling. A" *** d Londres, 23 juillet : t \ Du Morriina Post: d u — M. Lloyd George prendra sous peu la pa- n 1. rôle à une réunion de syndicats ouvriers et i£ e exposera le minimum des exigences de l'Angle- e terre en ce qui concerne la Belgique. Son dis- n In cours sera en même temps une réponse aux dé-0. clarations faites par le comte Hertling à la e. Commission principale du Reichstag. » la *** d 3 Londres, 22 juillet : r e'. Lord Loë a pris sa retraite en qualité de c ie sous-secrétaire pour le ravitaillement à la suite f, ■>s d'une divergence de vues avec le président de 'TOîïïce national pour l'agriculture. Lord Loë est d'avis que les mesures prises pour assurer le ravitaillement du peuple anglais en ce mo- d ment et après la guerre sont loin d'être efficaces. » EN ITALIE J le t( j. Zurich, 22 juillet : Sl u La Presse télégraphique suisse annonce de d le député Luigi Luzzatti a donné sa démis- -r sion de commissaire pour les réïugiés ita- tl liens. Tout son personnel a également démis- a à sionné. n rt *** d a. Berne, 22 juillet : it Le journal socialiste Avanti s'élève violem- k ment contre la défense par le préfet de Rome a i- du Congrès socialiste. Une protestation a été & a- envoyée au gouvernement. v n VAvanti déclare que Orlando est responsa- ie ble de cette interdiction, qui ne s'explique rj a- pas, les socialistes de tous les pays de l'En- ^ a- tente étant autorisés à discuter les questions ^ s, ayant trait à la guerre et à prendre des ré- J ir solutions pour justifier leur conduite. £ i- *** ' le Zurich, 22 juillet : n M. Kerenski a renoncé à son voyage en Ita- S lie. Il ira probablement aux Etats-Unis. Dans b certains milieux italiens, on avait protesté ^ le contre la visite qu'il projetait. P l OPINIONS ET COMMENTAIRES * "■s 'a Du tac au ta£. s ie Du Nieuwe Tlotterdamsclie Courant, à propos b n de la démarche faite par le cabinet du Havre l ré auprès du gouvernement hollandais en vue d ;e d'obtenir une augmentation de la ration des -s internés belges : le — Les rations, en effet, laissent quelque peu e- à désirer en ce moment, mais l'hiver appro-ii chant, elles iront fatalement encore en dimi-rv nuant, et les Hollandais aussi bien que les internés devront s'exercer à se serrer la boucle, ts Ce n'est pas une perspective bien réjouissante, le nous le savons, mais n'est-ce pas la fatale con- |€ et séquence de la politique d'affamement de l'En- ^ à tente, dont nous avons stigmatisé si souvent la 01 ri_ conception inhumaine ? Cette politique a paru ie aux Alliés être d'une tactique admirable aussi te longtemps qu'eux-mêmes n'en étaient pas les le victimes; maintenant qu'ils en subissent les s< inconvénients, le charme est rompu. Ils ne d semblent guère, du reste, vouloir souffrir pour q assurer le triomphe de leur cause. La Hollande ç; aurait dû se laisser affamer sans protester, g avoir même le sourire et partager ses dernières ci ressources avec les internés des Alliés, sous la n- menace, en cas de refus, de se voir assimiler f( a' aux barbares. ^ u' ... De nombreux navires hollandais chargés v r" de blé et de vivres de toute nature, retenus de 'e: u" longs mois en Amérique, ont dû jeter à la mer sj . de précieuses cargaisons qui pourrissaient ^ la dans leur cale, et finalement l'Entente a mis S( p" l'embargo sur les vaisseaux eux-mêmes. Si la s" liberté de la mer nous avait été rendue, nous aurions pu importer de-nos colonies d'énormes quantités de vivres. Les Alliés ne l'ont pas voulu. Aujourd'hui, nous en sommes réduits C( aux produits de notre sol ; la disette nous me- ^ nace, et c'est à ce moment précis qu'on vient 1' e» nous demander un traitement de faveur pour P s- des internés aux dépens de notre propre popu- ei lm lation civile ! le L'Angleterre semble vouloir améliorer de «a propre initiative la situation de ses ressortis-sants internés chez nous. C'est impossible. e Nous en sommes venus au point où toute la n Hollande ne forme plus qu'un grand ménage r" dans lequel la maxime : « Tous pour un, un pour tous » trouve son application. Nous ne à y pouvons admettre qu'il soit fait une exception 1' it pour une catégorie déterminée. Tout ce qnji lï > entre dans notre pays doit être partagé entre j E a tous et tout le monde, interné ou citoyen hfrl- j d landais, doit se plier à ces exigences. Cest j r< notre politique de l'alimentation publique, oet j n elle ne souffre d'exception en faveur de qui | p< s que ce soit. » w COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales ; Berlin," 23 juillet. — Officiel de ce midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. \ Armées du feld-maréchal prince héritier , Rupprecht de Bavière : Des détachements anglais ont attaqué nos i ' lignes sur un grand nombre de points du i front; ils ont été repoussés. La canonnade est redevenue plus violente le soir. Armées du prince héritier allemand : Le calme s'est rétabli temporairement sur les fronts de combat. Au sud de l'Aisne, les fortes pertes subies , par l'ennemi l'ont empêché de renouveler ses attaques; le duel d'artillerie y a aussi diminué d'intensité. J Sur les deux rives de l'Ourcq et entre l'Ourcq et la Marne, l'ennemi a exécuté de violentes attaques partielles dans la presque totalité des secteurs ; il a été repoussé. Au sud de l'Ourcq, ses attaques ont échoué sous notre contre-attaque. Les détachements ennemis qui avaient pénétré dans nos positions d'avant-1 postes établis sur la Marne des deux côtés de 1 Jaulgonne ont été rejetés sur le fleuve par '' notre contre-attaque. Combats locaux au sud-ouest et à l'est de Reims. Nous avons descendu hier 52 avions et 4 ballons captifs ennemis. Le lieutenant Lûwen-hardt a remporté ses 42° et 43° victoires aérien-l nés, le lieutenant Billik sa 26°, le lieutenant Bolle sa 25° et le lieutenant Pippard ses 20e " et 21®. t *** t Berlin, 22 juillet. — Officiel du soir: a Le calme règne sur un grand nombre de 3 points du champ de bataille entre l'Aisne - et la Marne. Combats locaux au sud de , l'Ourcq. 13 *** 3 Berlin, 23 juillet. — Officiel : 1 Nos sous-marins opérant dans la zone barrée de la Méditerranée, ont encore coulé [i trois vapeurs et un voilier, jaugeant en-r semble 19,000 tonnes brut en chiffre rond. I *** Berlin, 22 juillet. — Officiel : Le vapeur de transport de troupes américaines « Leviathan », ancien vapeur « Va-s derland », jaugeant (54,282 tonnes) de la i- Compagnie Hapag, a été coulé le 20 juillet ,e au large de la côte septentrionale de l'ir-s lande. Sofia, 21 juillet. — Officiel ï Sur le front en Macédoine, activité habi-f" tuelle des deux artilleries. A l'ouest du lac 1" d'Ochrida, nos détachements de reconnais-e sance ont pénétré dans les tranchées enne-î* mies et en ont ramené du matériel de guerre. '• Dans la région de la Moglena, notre feu a dispersé une patrouille ennemie. A l'ouest du Vardar, notre artillerie a incendié des dépôts de munitions ennemis. Au sud de Lumnitza, - nous avons observé de fqrtes explosions dans t la vallée de la Strouma. Au sud de Sérès, des ■ engagements entre patrouilles se sont termi- * nés à notre avantage. **# a Constantinople, 21 juillet. — Officiel i Sur le front en Palestine, à part des duels d'artillerie isolés, le calme a prévalu. Près de Maan, nous avons mis en fuite un fort déta-e chement de reconnaissance. Sur les autres e fronts, rien d'important à signaler. o e Berlin, 22 juillet. — Officiel^ : r La grande bataille qui visait à amener une !" décision s'est, Je quatrième jour, comme les précédentes, terminées par un échec pour le généralissime de l'Entente. Sur tout le front principal d'attaque, depuis d'Aisne jusqu'à la Marne, ses divisions fraîches ont oontinué à s'épuiser sans obtenir le moindre avantage.Par-tout où, grâce à la concentration de s-?s masses de troupes, l'ennemi avait pu pénétrer sur de courts espaces dans nos lignes, il en a été immédiatement expulsé. C'est ainsi que les troupes qui avaient franchi la route de Soissons à Château-Thierry ont dû, sous la pression de nos fructueuses oontre-attaques, reculé jusqu'au delà sous notre feu de poursuite. Sur les points ^ où la bataille a été le plus chaude, comme près J de Villemontoire et de Tigny, les pertes san-£ glantes de l'ennemi ont été particulièrement élevées .11 n'a pu approcher de son but ni en metr L_ tant: en ligne de nombreuses escadrilles de e tanks, ni en couvrant le champ de bataille d'un brouillard artificiel, ni en gaspillant ses forces. s Alors qu'au cours de leurs grandes offensives de cette année Jes Allemands avaient, en ne subissant que des pertes minimes, franchi 60 à 80 kilomètres en quelques jours, et forcé fréquemment l'armée ennemie à une fuite précipitée, le L. général Foch a dû, en mettant en ligne de nom-s breuses centaines de milliers d'hommes, se con-5 tenter de succès initiaux peu importants, sans pouvoir le moins du monde remporter des succès analogues aux nôtres et bien moins encore ^ la décision qu'il visait. 3 **» Berlin, 22 juillet. — Officieux : Les informations recueillies par nos troupes s'accordent à dire que les pertes sanglantes su-s bies par l'ennemi sont particulièrement élevées. 1 ° Les prisonniers faits par nous en conviennent , e d'ailleurs unanimement. i s Berlin, 22 juillet. — Officieux ; i Dans la journée du 21 juillet, des rassemble-ments d'infanterie et de cavalerie furent obser-~ vés par les Allemands dans le vallon à l'est de , Pioisy et aussitôt un violent feu de destruction fut dirigé sur ces buts faciles qui dispersa les rassemblements prêts à l'attaque. La cava-lerie ennemie disparut dans une fuite précipitée a dans la direction de l'ouest. ( «i 1 1 *** ii Berlin, 22 juillet. — Officieux : s Le sans-fil de Lyon du 21 juillet 8 heures du s soir, prétend que la retraite de nos troupes au e delà de la Marne, qui en réalité s'est faite sans r que les-Français s'en soient doutés, a été aper-e çue par eux et qu'ils ont anéatni, sous une grêle de bailles de mitrailleuses et de bombes, s cinquante pour cent de nos troupes. Le ton ro-a manesque de cette dépêche et l'indication qu'elle r fournit sur le chiffre des pertes suffisent à déceler l'inexactitude de cette affirmation, dans s laquelle il n'y a pas un mot de vrai. Ce qui est e exact, c'est que l'ennemi a fait sa poussée ab-^ soluinent dans le vide et que pendant qu'il l'a ( faisait, des masses ont été efficacement prises < s sous notre feu. t a m s * * ( 5 Berlin, 22 juillet. — Officieux': T s Hier soir, nos escadrilles de chasse et de c s combat ont, dans une attaque d'ensemble, bom- c bardé et mitraillé des troupes ennemies prêtes à \ t l'attaque et leur ont infligé de fortes pertes. A 1 r plusieurs reprises, on a observé la dispersion - en débandade des concentrations et des colonnes ennemies. . j i ■ —• . ï Communiqués des armées alliées e l Paris, 22 juillet. — Officiel de 3 heures : ^ Au cours de la nuit, l'ennemi s'est borné • -> à réagir par son artillerie, au nord de • i l'Ourcq- et entre la Marne et Reims, notam- ( i ment dans les bois de Courton et du Roi. 3 ; Entre l'Ourcq et Marne, nous avons brisé - j de fortes contre-attaques ennemies dans la t j région de Grisolles et de Bézu-Saint-Ger-t I main. Nous avons maintenu partout nos i I positions. *** j Paris, 22 juillet. — Officiel de il heures : 1 Au cours de la journée, l'ennemi a tenté, par des contre-attaques puissantes, d'enrayer les progrès des Alliés entre la Marne et l'Ourcq. Les troupes franco-américaines ont résisté à tous les assauts de l'ennemi et accentué encore leur progression. Elles ; ont dépassé les hauteurs à l'est de la Croix - lez - Grisolles, conquis le village • d'Epiede et gagné du terrain au nord-est de Mdht-Saint-Père. Entre la Marne et Reims, de durs combats se sont déroulés qui n'ont donné aucun résultat à l'ennemi. Nous maintenons nos lignes dans les bois ; de Courton et du Roi. Plus au nord, les 1 troupes anglaises ont réalisé une avance, faisant deux cents prisonniers et enlevant quarante mitrailleuses. Au nord de l'Ourcq ; et sur le front de Champagne, on signale J une grande activité d'artillerie, sans action ; d'infanterie. L •*# j Londres, 22 Juillet. — Officiel : L 1 Au sud d'Arras et à l'est de la forêt de Nieppe, canonnade ennemie. * *** .Rome, 22 juillet. — Officiel : Notre artillerie a efficacement répondu à la : canonnade ennemie, dans le secteur du Tonale, -dans la vallée de la Brenta et sur la Nouvelle-Piave. Sur divers points, nos batteries ont " dispersé des travailleurs ennemis dans le sec-" teur du monte Civedale e: des colonnes en 1 mouvement le long de la Piave. Une de nos £ patrouilles de reconnaissance s'est emparée d'une mitrailleuse près de Sella Tonale. Deux avions ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. En Albanie, nos troupes ont gagné du terrain dans le secteur du Devoli; elles ont fait une centaine de prisonniers et pris sept mitrailleuses. t — ( Dépêches Diverses Berne, 22 juillet: Lord Wimborne, ancien vice-roi d'Irlande, parlant à la Chambre des Lords des offensives . de paix de l'Allemagne, reproche vivement au gouvernement anglais et aux chancelleries al-L liées de ne pas avoir fait au dernier discours ^ de M. von Kûhlmann une réponse qui eût éclairé la religion du peuple allemand. — Nos ministres, dit-il, se bornent à affirmer que l'Allemagne et les coalisés connaissent les conditions de paix de l'Angleterre. Or, il n'y a pas cent Allemands qui soient en état de dire " en quoi ces conditions consistent, tandis qu'il c n'est personne en Allemagne ni en Autriche " qui ne sache les efforts faits par l'Empereur et ses ministres en faveur de la paix. Si vous voulez convertir l'Allemagne à vos idées, vous 3 vous y prenez bien mal. Le discours de M. von J Kûhlmann vous offrait, pour les faire pénétrer s en Allemagne, une occasion unique que vous • avez négligée. Si vous parvenez à terminer la ] 5 guerre en ramenant l'Empire allemand dans s ses frontières anciennes, vous aurez remporté ' une victoire décisive sur les pangermanistes et les militaristes, dont ie peuple allemand se dé- ■ tournera promptement. Nous devons gagner la ; partie engagée, mais ne perdons pas de vue 5 que la guerre que nous faisons n'est pas une - guerre ordinaire. Notre intention n'est pas de î - soumettre l'Allemagne au sens propre du mot, 3 mais bien de la convertir, et pour y arriver il < nous faut deux armes : la puissance militaire 1 et des arguments probants. La diplomatie doit < trouver une formule qui fasse fortune auprès ! 5 du peuple allemand. Les Centraux ont trouvé ; la formule : « Pas d'annexion ! » qui a fait ses . preuves; aujourd'hui, ils parlent de frontières historiques. Il faut leur servir la réplique, èans i l s'inquiéter s'il est de bon ton de le faire. Toute t offensive de paix de l'ennemi doit comporter une contre-attaque vigoureuse. La parole ailée j est une arme au même titre que le canon. » En l'absence de lord Curzon, lord Crawford répond au nom du gouvernement que la dis-| cussïon de la proposition Wimborne lui paraît | inopportune. Il donne lecture d'une déclara- , ; tion de lord Curzon disant que M. von Kûhl-\ mann étant tombé, la discussion de ses propo-; sitions.de paix n'est plus de situation, et que J ! d'ailleurs, au moment où se produit la grande J ' offensive en France, il ne sied vraiment pas de parler de paix. ' Le Daily Chronicle constate que le discours de lord Wimborne a fait grande impression à , la première Chambre. { ' * * • j Amsterdam, 22 juillet : Le Maandags Ochtcnblad annonce que M. de j Savornin-Lohman a accepté de constituer le nouveau cabinet. Cette information n'est pas ! 1 confirmée jusqu'à présent. **• La Haye, 22 juillet : , 5 Le Bureau de correspondance apprend de J . source bien informée que Mgr Nolens reste » chargé de la constitution du nouveau cabinet. ] Tous les bruits accueillis par les journaux sont s dénués de fondement. *** . Londres, 22 juillet : i Lo u Times „ apprend de Pékin qu'une ; insurrection contre les autorités chinoises a , ; éclaté au Tliibet. Les troupes qui se trou- ] ^ vaient à la frontière n'ont pu s'opposer à , la marche en avant des Thibétains. A la ( dernière heure, toutefois, on signale qu'un armistice a été conclu. ; EiN AMÉRIQUE L Berlin, 22 juillet : ; M. Franklin Roosevelt, sous - secrétaire d'Etat de la marine aux Etats-Unis, est arrivé à Londres. •% Paris, 23 juillet: On mande de New-York au Matin : — A partir du 25 juillet et jusqu'à nouvel ordre, le gouvernement a ordonné quatre nuits sans lumière par semaine pour les Etats de la Nouvelle-Angleterre, de New-Jersey, de New-York, de Pennsylvanie, de Delaware, de Mary-land et pour le district de Columbia. Les autres Etats auront à observer deux nuits sans lumière par semaine. • **• Gênes, 22 juillet : On mande de Buenos-Ayres aux journaux, de Gênes que la situation intérieure ?n Argentine a sensiblement empiré es* deruievs temps. Les mouvements grévistes s'éu;ndfnt chaque jour davantage. Il y a pénurie de pétrole, de bois et de charbon, tt les prix , de ces marchandiëes deviennent pour ainsi dire inabordables. La presse demande au gouvernement do prendre des mesuies éner-■ giquos. Berne, 22 juillet : Le mouvement de grève en Argentine a pris une telle extension qu'actuellement .50,000 personnes chôment à Bu^nos-Ayres et 200,000 dans lo reste du pays. Londres, 23 juillet : Le Times annonce que six sous-marins anglais sont arrivés à Valparaiso. Ces submersibles ont été cédés au Chili en guise de dédommagement pour les navires que les chantiers anglais construisaient au début de la guerre pour le Chili et qui ont été saisis par l'Amirauté anglaise. **» Zurich, 22 juillet : On annonce que le Honduras a déclaré la 1 guerre à l'Allemagne. [j JOS. MORE3SÉE, tïIRECTEUFI LES RESTÂOBÂKTS BBOX.EUOiS """ Le personnel des Restaurants Bruxellois me s : fait tenir la lettre suivante : té, — Monsieur, hous vous remercions de l'in- j »n- tention que vous avez manifestée d'intervenir iie en nutre faveur en faisant état des documoats que nous vous avons fait parvenir. Mais nous q-j] croyons aujourd'hui qu'à la suite de la déed sion prise par le Conseil d'administration de ja nommer une commission d'enquête chargée de faire toute la lumière sur la gestion du diqpc-teur-gérant, il serait préférable d'attendre pa-'€^ tiemment que cette enquête ait sorti ses résul-tats. Nous en attendons l'issue avec confiance, surtout si nos collègues veulent bien suivre • ' les conseils que nous leur donnons dans la ■ note ci-annexée et'dont nous vous demandons ' l'insertion. ' | Nous vous remercions chaleureusement de votre intervention et vous prions d'agréer, île etc"' " Je fais très volontiers droit à la demande de mes correspondants. Voici le texte de la note dont il esf question dans leur lettre : de — Ainsi que La Belgique l'a annoncé, l'assemblée générale des délégués des diverses communes qui ont fondé la coopérative Les Restaurants Bruxellois a décidé d'ouvrir une la enquête générale sur son exploitation commer-tle, ciale et sur les plaintes du public et du per-lle- soanei. >nt La Commission^>d'enqi>ête, composée de ec- MM. Buyl, auteur du rapport dont La Bel-en gique s'est servie pour mener la campagne que îos vous savez, Bosquet, échevin, Brassine, con-rée seiller communal, Pêtre, échevin de Saint-Josse-ten-Noode, de deux magistrats et d'un au délégué du Comité National, ^i se mettre immédiatement à l'œuvre. ter- Afin que l'enquête soit impartiale et que le [ait directeur-gérant ne puisse l'entraver et peser mi- de son autorité sur le personnel pour empêcher celui-ci de signaler à la Commission les actes de mauvais gré dont il a eu à\se plaiq^re et 88301 les faits qu'il a pu constater en ce qui concerne l'exploitation commerciale de l'œuvré, M. Neuckens a été mis en disponibilité pendant la durée de l'enquête. Il est à espérer que les membres du person» de, nel signaleront leurs griefs individuels et gê-ves néraux sans aucune crainte comme sans au-au cune exagération. al- Il ne s'agit pas d'émetUe des opinions plus urs ou moins justifiées, mais d'articuler des faits eût précis dont on peut administrer la preuve La composition de la Commission d'enquête ner est une garantie de son impartialité, et les les membres du personnel peuvent d'autant mieux y a témoigner sans la moindre hésitation qu'ils lire n'ont à craindre aucune mesure de repré-u'il sailles. che Au surplus, il n'est pas douteux que la déci-r et sion de l'assemblée général^ des R. B. marque ous la fin du regrettable régime que vous avez dus connu et que, quelle que soit l'issue de l'«m-/on quête, le directeur-gérant ne pourra plus diri-;rer ger les R. B. selon son bon plaisir, en suppo-ous sant un seul instant que le nettoyage ne soit • la pas complet. ans II dépend du personnel qu'il le soit. >rté II n'a qu'à exprimer sans peur et sans crainte s et la vérité, toute la vérité, sans se laissôr«tnfluen- ! dé- cer par les dirigeants qui ont participé aux ? la abus, qui dînaient à la table du patron et (fui vue voudraient bien qu'il n'en fût pas parlé, jne En observant le silence, les membres du perde sonnel manqueraient non seulement de cou-lot, rage, mais ils donneraient un camouflet aux r il dirigeants de leur syndicat, aux deux 6nqu£-Lire teurs MM. L. Banneux et Buyl et à tous leurs loit défenseurs, et ils empêcheraient ia lumière de irès se faire. iivé II faut au contraire qu'elle soit épatante ses pour que le nettoyage aux R. 11 soit complet. » res Les conseils qui précèdent sont pleins de sains gesse, et je fais des vœux pour qu'il en soit ute tenu compte. •ter LE VIEUX MENDIGOT. liée Mg.! aAJMUMai—j ' ^ PETITE GAZETTE :aît 1 ira- Les petits employés de l'État Les petits employés de l'Etat continuent à se plaindre. Qui donc ne se plaint pas ?... Mais Jflg ont-ils raison de se plaindre L'accueil que de je fais à la prose de l'un d'eux vous permettra d'en juger. Voici les considérations qu'il urs m'envoie, «au nom d'un groupe»: 2 ù — Comme vous l'avez fait ressortir déjà' dans votre journal, il a été accordé aux employés de l'Etat, à titre d'indemnité de vie chère : , 35 francs par mois aux célibataires; Aux employés mariés : a) une indemnité ® mensuelle fixe de 50 francs ; b) une indemnité p mensuelle proportionnelle de 12 francs par. enfant à charge. Ces indemnités ne sont pas accordées aux petits employés seulement, j'entends aux em-de ployés dont le traitement annuel ne dépasse ;ste pas une somme déterminée, mais à tous les iet. employés et fonctionnaires indistinctement; oirt sans distinction de grade et d'appointements. Nous avons l'audace grande de trouver que. ce système est illogique. Us secours ne doit-il pas, en effet, être logiquement proportionné me aux nécessités dans lesquelles les employés, à 1 «i quelque catégorie qu'ils appartiennent, ont à °u.- faire face? Trouvez-vous logique qu>un fonc-a tionnaire dont le traitement annuel atteint , ia 9,000 francs par an, reçoive le même secours 1111 qu'un employé à 1,200 francs? Combien, en dehors des ménages de gros fonctionnaires* pourrait-on compter do ménages* disposant d'un revenu fixe de 9,000 francs par an? Voyez du reste que les personnes privées dont les ressources dépassent un quantum déterminé sont exclues de tout secours et ne peuvent être aidées par aucune des nombreuses ire œuvres de bienfaisance qu'a fait éclore la ar" guerre. La logique, qui fait défaut dans le cas des fonctionnaires, se rencontre ici, Elle ' se rencontre encore ailleurs «t volontiers di- ; rions-nous presque partout, en dehors du ' monde officiel dans leqûel nous évoluons* j Nous pourrions vous citer notamment^ pas ' llts mal d'établissements privés où les petits em-1 la ployés qui avaient, par exemple, un tfaite-ïw" ment annuel de 1,500 francs avant la guerre, j touchent maintenant une indemnité presque ^es équivalente à ce traitement. Voilà qui se com-lu" prend, voilà qui est logique... Un autre exemple, de caractère plus général : l'Œuvre des Restaurants Bruxellois^— ah ! la belle œuvre- • que c'eût été si elle avait été bien gérée I — a divisé en trois catégories les citoyens qu'elle : ^r- admet à son bénéfice. Il y a la participation réduite, la participation mi-réduite et la par- ; ticipation à prix plein. N'est-ce pas de oette manière qu'il eût fallu procéder à TEtat > [Jg. quand il s'est agi d'accorder des indemnités ^ au de vie chère aux employés et aux fonction* er< naires? Et comment se peut-il concevoir que des subalternes dont les traitemefit-a sont in- ' férieurs à 3,000 francs ne touchent- pas des ln-, ; demnités de vie chère supérieures à celles que a touchent des fonctionnaires à 9,000 et 10,000 fr.? \ ent Une autre revendicati®n encore dont nous res vous laissons le soin d'apprécier le bien fondé : Avant la guerre, les employés qui avaient leur domicile dans les grands centres pou- ^ vaient prétendre à des indemnités dites de an- résidence. C'était juste, en somme. Il est-bien er- évident, en effet, que la vie coûtait plus cher \ dé- à Bruxelles, à Liège, à Gand, à Anvers, bref, ? an- dans toutes les grandes villes, qu'à Putfre-Ca-la pelle, à Weelde ou à Freylange. La situation ' )ar n'a pas changé depuis en. ce qui regarde la différence du coût de la vie variant avec les ' i localités où des employés exercent leurs fonc-'; 5 tions. Même cette différence s'est Considéra- • la blement accentuée au détriment des env ' j ployés qui habitent les grands centres. Alors ' > Isrcpedî 24 Juiilet 1918 JOURNAL, QUOTIDIEN — Le Numéro • 15 Centimes ^ JS* toisée.--

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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