La chronique: gazette quotidienne

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14 February 1914
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s.n. 1914, 14 February. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f76639ph3n/
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I samedi 1-4 février 1914. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO PQUR' TOUTE I® J3ELGIQUB 43'» année, — Mo 44 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) ■RUXZLLE4 GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration s N* ySSlCi Rédaction: N* 1408 a ABONNEMENTS ; Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duclié de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la JIESMYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES : 4« page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 if. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcncc-Reclamc Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 329§ La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, & et 7, Galerie du Roi. NOS RÉGIMENTS flALLttlYJfcN I FUlIn LA UAVALcnlc ! I On m'a: lait dernièrement une querelle propos de d'histoire des guides que j'-ai pi H {iiiiéo ici. Il «parait que je lais de 'la fantaisie D c'est le Ralliement qui a 'trouvé ça. Cet oi 8 -Mue hebdomadaire et .sérieux, à(mourir, es M piique 'la chose de ila sorte j S t,a «Chronique# publie en ce moment des ar r| (jf-ies sur certains de nos régiments d'une fan | (aisie bien étrange. C'est ainsi que nous y li sons ù. propos des guides, ces lignes dont cha | que mot constitue pour ainsi dire une erreur n . L'uniforme actuel ressemble au costume de: | chasseurs do la garde de l'Empire : les bril B jants cavaliers qui escortaient la berline d< I fiapoléon» au trot allongé, le mousqueton sui | la cuisse. Ou encore au costume des guides d< | Napoléon III, ceux où servit de Gallifet, et qu | furent commandés par Bourbaki! » 5 Les chasseurs de la garde n'escortaient pas | habituellement la berline de Napoléon I, poui g ]a raison qu'il y avait pour cette mission les I iGuides de l'escorte ». g Quant aux guides de Napoléon III, Gallifel $ n'y servit jamais et Bourbaki était un officier.. | du génie. i La vérité est que l'uniforme des guides belges à est la copie textuelle de celui des guides de Na- i poleon III, régiment qui fut créé et commaridt par Flf,ury, le fameux favori de l'Empereur. J'en 'suis fâché pour île grand homme qu Ime contredit, unais certains documents éta Missent qu'il y avait,en France,en.l'an XII, t pairtir du 1er Vendémiaire, trente régiments de chasseurs à eheva'3. iLa garde consulaire, il plus tard ila garde impériale, eurent ur régiment de chasseurs dont ie noyau étai cette [compagnie de guides qui avait accom pagoé 'Bonaparte en Egypte et en Itadie. L n'y ajpas d'image id'Epiai ail, du temps, sur la tjU'dîle on 'n'en voit pas quelques-uns. Il y e aussi ile célèbre tobleau de Gé rie au.lt, que toul le monde connaît et que te catalogue du Louvre appelle Le Chasseur de la Garde. Ce tableau lut exposé au salon de 1812, mentionné comme étant Ile portrait équestre de M. Dieu-Sj ioimé, lieutenant aux Guides de l'Empereur. I Mais il est bien entendu, n'est-ce pas, que i lio catalogue du Louv-re n'est pais si bien do-I ■citmenté que le Ralliement. Dame ! Et qu'on % lue savait pas à Paris, en 1812, ce que c'était | iju'un Guide de l'Empereur. « iQuoi qu'il soit, ces Chasseurs de la Garde | portaient le tcolback avec flamme et fourra-| gères, -.le dolman vert avec brandebourgs jau-s nés, île 'baudrier, La pelisse, un pantalon col-| Lut, des bottes à lia hussarde, découpées en s cœur et ornées ide glands, un sabre recourbé | ef une sabretaiche. Los officiers étaient cha-jj marrés d'or jusqu'aux éfcriers; un grand luxe g pliait admis pour la fourrure des pelisses et 6 il'is 'chaibra,ques, qui étaient, ces dernières, i jfcu peau de léopard. I iL'crreur provient «de ce que guides n'était, jj Su début, qu'une sorte de sobriquet, de dé-j nomination populaire, que l'on donnait aux ■Chasseurs de la Garde, «parce qu'ils servaient | Iwbitotalement d'estafettes, de guides à Na- 9 boHéoa. 1 I 'De même on nomimait des Gendarmes ti'Elite, les -grenadiers & cheval. *** i I 'Pour ce qui est. de Gallifet, du marquie | |Mcxandire-Auguste-G<aslon de Gallifet,il s'en-I feagea le 22 avril 1848 au 1er hussards. De là, S Kl entra aux 'chasseurs à cheval, y gagna ses à Palons l('e brigadier et de niarécha.l-des-Jlogiis | «1850) et passa ensuite, comme •adjudant, aux S 1 Guides de la Garde impériale. Il fut nommé a pous^ieutenant «aux guides en 1853. C'est en | Ketlï qu'alité que de GailUif-et fit la cam,pagne | We 'Grimée. En 1857, le .brillant soldat était | irax spahis. Mais 'arrêtions-nous, de peuir de 1 Commettre de non veilles erreurs. La terrible i fciaipyoyance du Ralliement est vraiment trop | lanquiétante. -Me doit confondre de Gallifet, ■ Mcxandre-Auguste-Gaston, avec un Gallifet | île sa façon. 1 » Bourbaki était... ol{icier du génie », *af-| firme plus .loin l'éminent critique du Rallie-| vient,. Alh ! bah ! voillà une grande nouvelle : S ÏJes libres d'histoire et môme les simples die-I tiomiaires 'racontent que cet officier servi! I comme sous-lieutenant. aux zouaves. Au dé-but de l'a guerre de 1870-71, il reçut le com-| mandement de la Garde impériale, qui faisai" | partie de l'armée du R-hin et dans laquelle * étaient compris îles esoadrons des guides. g pendant qu'il était iaide de camp de Napo y tëon III (18G9), Bourbaki «j'eccupa beaucoup île la question des uniformes. Ii aimait les troupiers fringants et coquets. Il y a même là-dessus, une chanson qu'on fredonne en ir" core -dans les chambrées .françaises : tis Ce chic exquis Par les Turcos acquis Ils le doivent ù nui ? A qui S A Bourbaki I l Les guides restèrent sous les 'ordres di Bourbaki- jusqu'au 2G septembre 1870, jou | de sa sortie de Metz. Pendant <l»a retraite su, ; Verdun, ils escortèrent Napoléon ILI duran > quelques kiilomètires. A Eta in, ils if urent rem _ placés -par les chasseurs d'AJrique du géné rail Marguerittie. Sans ce changement de ser ■7. vice, «ils seraient probablement -allés jusqu', £ Sedan ! * * * rtindessus, on me demandera pourquoi j Me donne tant -de peine pour répondre çueUques observations totalloment dépourvue valeur. Il est certain que l'auteur des -1 j^nes visées ignore, non seuilement, tout d " liisboire mjlitaire, mais qu'il ne s'est jr le mais donné la peine de dire un ouvrage mil "taire quelconque, voire môme un dictior m- riaire, de visiter un musée jde l'-armée eonun )(!. Iles InvaJliides, notre petit musée de la Can 1(-: *>re, ou la ooHection Titeca exposée au Ci-r l3. ïll,anteniaire. Dès lors, .pourquoi s'attarder r( l'° (ia'il l'rouive bun d'inventer? -C'est qu'il y uans -son articulet trois, quatre lignes qui e disent long : <« La vérité, affirmeJU1, c'est que le coi •f' .lune de nos guides est la copie textuelle a ' uniforme des guides de Napoléon III. » - ®n. effet! Voilà la vérité. Voilà ce qu" \i' J, !a'fi dire. Cela m'étonne même qu'on i: ;é- 11 niJ pas dit plus tôt ! or ai écrit,_ avec bonne humeur et. symp; ^le^ r,histoire de quelques-uns de nos règ ,1S ^eiits. I-l on est de nos soldats comme c fios écrivains, de nos ingénieurs, de nos s ■vanls, de nos explorateurs, de nos ing lN ^iei1rs : ils ne valent rien. Ils sont la cop :ô- textuelle de... etc. Or, dans mes articles, j' nt voulu faire connaître au ipuhlic la vraie iph sionomie de nos troupiers. J'ai vouîlu d ?3 truire oette Stuipide légende qui en fait d ,|. soldats -inutiles, des soldats de parade : d 1 soldats sans histoire et sans avenir. C'e l poiirquoi j'ai rappelé leurs origines, la g/loi 1 qu ils surent acquérir en servant des n 1 Uolls • ITcWa'mt 1' Kraijce; en combal'tanl pour la liberté ù Bi xalil'es, ù Anvers, à Waellieni, Raevels, V« iloo, Kemr.pt, Baatars'en, à Liouvain... Et vo nnon crime. On no dérange pas comme ça . idées reçues ! Aniverts, Waalhesn, Raeive Kcnn.pt, etc., l'expédition du Mexique, Légion du Portugal, la ea,m,pagne arabe i Qu'ûst-ee que iout cela? Do la fantaisie, - ia haute fantaisie ! La vérité ne fleurit q . sur les lèvres des historiens de caiiaret, ç . ne savent (qu'une chose .-c'est qu'en 1.S31, i - BeJges se Sauvèrent comme des lapins ( vant les troupes du (valeureux .prin d'Orange. Sans l'arrivée des Français, no ■ étions cuits 1 En Belgique, dire la vérité, et ■ signifie 'dénigrer pdafement, continusHeme • et sans esprit, tandis que mentir signifie fai ■ l'éloge de quelqu'un ou de quelque chos ; Voilà pourquoi, au lieu de rajppeler ila co | duite héroïque des guides de la Meuse d , irarnt la campagne des dix jours, j'aurais < . plutôt aninoncer.auXipopuil'ations étonniéesq : il'uniforme do nos guides est la copie te luette des guides de Napoléon 111. *** ; Malheureusement, je ne pouvais .pas di oeila. Car le Jiasard a voulu que j'aie longu ment contemplé, aux Invalides, un unifom ; autJientique d'un guide du Second Empire Comme j'avais un carne't de .croquis i main, j'ai fait un petit dessin d'après ce m dèle que j'ose .croire élire le bon. J'ai ce de sin devant moi pendant que j'écris çeci. 1 guide Second Empire a un large pontefli garance, et non amarante, un baudrier, d . brandebourgs d'un modèle absolument d 1 féront i edlui de nos cavaliers; ensuite, .porte une grosse torsa.de, des fourragère une sabi-etache et une jolie ceinture de hu sard. Il ressemble à nos guides comme i uhlan rcsseanMe à un lancier, par la lan. et le shaipska. Et notez encore que l'on pou rait discuter fort bien la question de la pri rité. Les couleurs de nos guides furent ado t.}es par notre cavalerie dès sa création, < 1831. Ainsi les lanciers portaient la kourtl sombre, avec un plastron amarante, et i pantalon amarante. Les chasseurs à chew le Ior régiment, étaient en vert et jaune, 2», en vert et amarante. Les guides, a.pr. 1832, en vert et amarante. En France, vers cette époque, les couiknv ■dominantes étaient le bleu ciel et le rou: garance. C'est longtemps après qup le S cond Empiré remit à la mode les doilmai verts avec ornements orange ou jonquil pour les guides et les chasseurs à cheval. Le chroniqueur militaire du Rallieme doit être un lascair dans lo goût de ce d goundi de la 11°, dont on rit au Vaudevili et qui savait peut-être écrire, mais qui ] savait certainement pws lire ! Hobace van OFFEL. MUS FAITS, PROPOS MU LA DANGEREUSE LECTURE ■le lis pieusement Pandaillan, ou plutôt Fiils de Puiridailllan, car Pardaillan, vous i l'ignorez pas, a eu un lils de la princes, Fausla, cel-le personne qui voulut èlre p pesse et que Sixt-e-Quint allait [aire dâcapii quand, heureusement, le grand inquïsileu le général des jésuites et Philippe U... Ma je ne sais pas vous raconter toute l'histov du chevalier de Pardaillan. Je me suis jov vogé dans cette aventure, il ij a des année je marinais mélancoliquement dans un pe village de la cùle des Maures; une heuiv. n parut longue; j'avais le Matin sous la mai je lus h jeuMcton ; c'était Pardaillan. Ve tredeveau, comme dit ce capitaine, j'éla pincé... Pardaillan ne m'a plus Idchè... comptais que le grand inquisiteur m'en d harrasserait par le jer ou le poison, ma voilà que Pardaillan a un jils ! Où aMoii nous, duchesse, oh tUUyns-noi's? Suis-je co damné à Pardaillan à perpétuité? Or — i est-ce une consolation? — je m'ape cois que je ne suis pas seul à lire Pardailla il n a, qui le lit aussi, j'en suis sûr, Mot Saint Père le pape, et non seulement il Pa.rdaiililan, mais il l'exécute, il le réàlii L'histoire (le ce petit capucin de rien du, toi qui, venu de Rome en troisième classe, si git comme un diable d'une boîte dans des c semblées monastiques, « parait grandir ji qu'au plafond », et dit : « C'est moi Kipc tout, c'est moi Jesétowt, j'ordonne, je jrapf je démantibule, je mets les évùques dans i poche, je m'assieds sur les cardinaux, je si le délégué de la Sacrée Congrégation... » . bien! ça, c'est , du Pardaillan tout pur; j". tends qu'un jésuite, à son tour, escamote petit capucin et que Poincaré soi! enlevé jour où il voudra (aire sacrer M010 Poinct à Saint-Denis, le lendemain du jour où Cl laux aura découvert un trésor sous l'obéi que, après avoir jail enlever par Rallier , Mascuraud la. pure jeune jUle née des œuvi de Jules Giussde cl id'Emilienne d'Alenç P (ah! ça ne se passait pas hier!)... t On dit les évêqùes de France et le car - nal Amelle un peu ahuris par l'apparition - capucin fatal. S'ils lisaient Pardaillan, - trouveraient ça toul naturel. i Bob l An jour le jour ] LA PÛLTTIOOE 'hj--i_ 0n s-ait que M. Van C-auwelaert vie ' M» peut-on dire, de rouvrir le débat i c SLv* tos congrégations au Congo; le .lo nal de Bruxelles, dans un article f 'bien fait, du reste, l'en morigène en des I à mes tout pleins d'utiles leçons... n Nous ne relèverons pas les grâces ar santés aivee lesquelles notre spirituel c t- frère se joue de la lourdeur du député « e mingant ». ,Ce serait uniquement un plai ■et il nous faut, ici, aller au plus pressé, '' danger des menées cléricales s'étendant \ e tout, s'emparant de tout. Si donc le Journal de Bruxelles reproi à. M. Van Cauwolaert d'avoir « ressassé le ran.t trois heures d'horloge » l'histoire i- conflit congréganiste .au Congo, « c'est q j- était entendu qu'on ne revenait plus Km ie sus ». -ï Et savez-vous pourquoi ce silence dés y~ C'est que « de sont là affaires finies, au s desquelles les missionnaires ont obtenu jg satisfactions auxquelles ils avaient droit. 3t paix est faite et les missionnaires sont, re premiers à demander qu'on ne la troi a- pas. » 'u- on conçoit que chacun doive l'être... La Be gique n'esl-élle pas un simple fief ccclésiu. tique? I^3 Seulement, .voilà ; les missionnaires son jl£J ils contents? Un confrère prétend pou.voi dire dans quel couvent fut composé le dis de .cours Cauwellaért. En tout cas, les gen ue d'église étant, insatiables, on conçoit qu'il ui ne se déclarent ,pas vite satisfaits, puisqu'il es n'ont qu'à demander... le- Et que ila présence d'un ministre «stini ce même de ses adversaires1 leur .permet d1 L1-s f;i irp n 111 s nu moins illusion fin navs. PETITE CHRONIQUE jj_ Regarda an arriéra lù 11 février 1805. — iMort de Grétry, célèfei-je compositeur de -musique. x- (^=3 Un transfuge! Le « Peuple » a reçu et reproduit les confl ve Klences d'un « libéral écœuré ». Ecœuré de a e. qui se pas'se au sein et autour du conseil d-e: 10 iliospijces. Ecœuré — vous vouis en d-outez peut . être — de l'attitude de la i*lnorité libérale. ?n Et c-et écœurement a été répandu par la viH< -en un nombre imposant d'exemplaires. Df s" niultîjples boîtes aux deîùtres en ont rougi. Il faudrait pourtant s'entendre. Ge libéra ^ aussi écœuré qu'anonyme,l'aiv>ez-vous déjà ren contré? Mais oui, rappelez-vous donc. A l'ap U proche des élections législatives, ses doll-éiance< s s'étalaient... en première page des journaux s- cléricaux ! m Nous avons signalé — tous les deux ans --2 l'ingénuité du procédé. Le « Peuple », aussi r- S'il a ch-angté d'.avis et trouvé aujourd'hui plu* efficace la façon de polémiquer des journaux P" «de droite, tant pis pour lui. :11 ^ La n Une diversion utile. J, Jva cause du conseil des hospices de Bru le xopes est décidément bien mauvaise. ^ -Quand on lui reprochait la guerre de part pris faite à l'Université et à 'la Faculté de mé fs decine, — sa gestion déplorable aboutissant è ^ .doubler le déficit en dix ans, — ses fantaisies vs de comptabilité, la création de son célèbre bu j,e reau de la presse, — ses amis ne trouvaieir rien à répondre. it Voici que surgit le ridicule incident de lé é- grosse infirmière, irrésolue, qui, après avoii e, écrit une lettre pour demander à quitter 1< ie service de M. Bauwenis et rentrer à l'Iiôpita Saint-Jean, s'en dédit d'abord devant le terri (b!e notaire puis devant le conseil des hospi ~ ces spécialement assembilé. Et les amis du fa ^ an eux conseil, heureux d'avoir trouvé la cliver ision dont ils avaient le plus grand besoin, d( pousser des cris de triomphe ! j:C Les variations de la grosse Henriette nt u< sauraient a'voir qu'un intérêt anecdotiqaie. Lei ;e « manœuvres », qui ont failli faire perdre i a. M. Bauwens .le concours d'une infirmière ré ,r putée pour son dévouement autant que pou: r son embonpoint, ne sauraient — môme si oi si les prend au tragique — valoir l'absolution ai conseil des hospices pour ses trop graves pé r_ -ohés administratifs. s; i y Une solution facile. ïr> La question d.es hospices est essentiellemen n. un problème administratif. Pour le résoudre ' il suffit de jete-r par-dessus bord les adminis ^ ti-ateiurs — gens aussi honoiableis qu'incompé je tents — qui ont compromis à ce point les inté 2'êts de 1-a ville de Bruxelles. • M. De'lbastée, lâché par les socialistes, a dé ' <missionné. Que M.Spehl, désavoué par les doc Primaires qui l'ont clioisi et par la Faculté d ' médecine, qu'il est présumé représenter au: hospices, imite l'exemple de son collègue so ' c ialisfce. Et que M. Bauwens, qui triomphe, -a' puisqu'il conserve l'infirmière de 125 kLlogram r? mes, qu'une dame voilée avait comploté de lu \ onlever, — fasse de même. Leurs collègues n c- demanderont pas mieux que de démissionne! 1 eux aussi, et de céder la place à de nouveau: administrateurs choisis en dehors du mond> ,s" politique, et dont .la tâche ne sera pas facile répai'er les fautes commises. u" Et l'union des libéraux bruxellois, que cett ,ci crise des hospices compromet singulièrement serait probablement sauvegardée. !!.? (3=55si) ïh Autres « motifs ». it- Les motifs de punitions que nous avons pi le bliés ont réveillé queilques souvenirs. Un d le nos amis, un officier retraité de l'armée belg( ré nous en envoie quelques-uns, qui ne sont pas il- — si l'on peut dire, — piqués de vers. is- Ecoutez plutôt : ci 1° Quatre jours de consigne au caporal A.. es (fui» se trouvant de consigne à la queue d'ur on colonne, a pris celle d'une vache- qui passait 2° Huit jours de salle de police au sokl; di- €..., qui s'est rendu ridicule en se promenai du ià cheval sur un bœuf en uniforme dans J Ils cour de la caserne; 3° Quatre jouis au soldat D... : N'avoir ob qu'à la deuxième injonction du premier se — gent -qui lui prescrivait d'enlever son me. '•leur pantalon vpour laver sa besace ; 4° Quatre jours d'arrêts au sergent E..., poi avoir craché dans la (parade ide garde ; 5° Huit jours ide ip ri son au canon nier Z. pour s'être mis dans un lit livre à la place < son camarade X..., pour faire croire -qu'il éta ••■u présent, ce qui n'était oas vrai vu qu'il n ll1' était pas. ,lU CT=^) ^ Le critique et le comédien. 01 Le premier fait, sans indulgence, de la c: er" tique théâtrale dans un journal de sport. S amis de la presse disent qu'il écrit comme i 1U" avocat, et ses confrères du barreau affirme qu'i-l plaide comme un journaliste. a' Le second est, dans une troupe illustre -5lj,f naquirent les gloires les plus pures et les •] nommées les -plus injustifiées, une manière ai' phénomène. -Dans le temple de la Traditic il a bousculé toutes les traditions. Et il 1 ;'u' fait avec wt art si .précis, un tallent si vivai si divers, si prodigieux, que tout le mon (JV s'est incliné devant lui, et que. personne 11 1 songe à lui disputer la place qu'il a conqui: 'cs_ Or, l'acteur joue en ce moment à Bruxell- Pour le ilouer, comme il convenait, le critiq né? maussade abandonna sa maussaJderie cou' ijet mière et manifesta -une admiration justifi •Ich Touché, le sociétaire — avons-nous dit qi La est sociétaire ? — voulut remercier le critiq i ies et il se fendit, en l'honneur de l'Aristarque ible Mutuel, d'un sonnet fort amusant -qui pourr s'intituler le « Manuel du Sportsman [_l reste de politesse avec lui, et lui adressa, le . I soir même, les deux quatrains et les deux ter-I cets de rigueur, dans -lesquels il vantait l'art du Comédien. r (Détail "caractéristique : ces deux sonnets, qui ne seront jamais jjubliés, ont chacun qua- t torze vers, .quatorze rimes, et quatorze fois \ s douze pieds, — ce qui les différencie de la i s plupart des sonnets que publient les « vrais » i écrivains. « é Une grande première. , La soirée du 2 mars prooliain au théâtre de i la Mqnnaie promet d'être- non seulement . de j grand 'gaila mais aussi (l'événement .artistique de la saison. Le maître Saint-Saëns qui avait fait aiécûm-ment ses -adieux au public français a décidé ' > sur les instances de ses amis Kufferath et ' Guidé, et par sympathie pour la presse bru- ' xeUloise, de quitter le Caire où il fait actuel- ! Ilement un séjour pour venir- présider à Bru- 3 xëiïes à l'exécution de son œuvre . , 1 A oette occasion une manifestation se pré- " ' pare en l'honneur de ce maître de la musique . ' française-. ( Caisses vides. c 1 On nous signale un fait véritablement stupé- 1 fiant. Un jeune homme, entré à l'armée le 15 ( septembre dernier — forcé d'abandonner sa J jeune femme récemment accouchée,et son petit bébé — n'a pas encore touché un centime de ( I notre généreuse administration ! K iFemme et enfant sont sans ressources, et i n'ont subsisté jusqu'ici que par la charité des i voisins. A queûs expédients veut-on donc faire < recourir une malheureuse, en attendant que le 1 gouvernement en trouve pour remplir ses cais- ^ ses .vides et faire honneur à ses engagements ? 1 Ce n'était vraiment pas la .peine de parler de £ défense nationale et d'augmenter le nombre 1 de défenseurs de la patrie, — si cvétait pour J ne pas les payer 1 ? ( Nouvelles h la maîn i — Le tango est abandonné. On le remplacera par ia nouvelle danse chinoise. , — Ça fera plaisir aux alcooliques. p?? < — Ben oui, ils auront ainsi la crème de Ta- Ô tao! . t —— .( La conférence 1 de la j Propriété industrielle ; — i iLa Conférence de la propriété industrielle < a terminé ses travaux à Saint-rPétersliourg. Et le résultat poursuivi, c'est-à-dire, l'adlié- l sion de la Russie à la Convention internationale de Paris de 1883, a été atteint. Cette adlié- • sion est décidée : eftle sera bientôt un fait accompli.'Les séances furent présidées par M. le séna-i teur de Ro, président de l'Association interna-, tionale et délégué du gouvernement belge. j Ont pris part aux discussions et négociations, indépendamment des délégués des divers gouvernements étrangers : MM. le .ministre du commence Tamicheff ; les directeurs gé-j Tïéraux baron Nolde et Roseraberg, qui représentaient le gouvernement russe. Une association nationale a été fondée à 1 . Saint-Pétersbourg, sous la présidence de M. ' . Nobel, le grand industriel suédois, naturalisé î Russe, dont le frère institua le prix Nobel. Le nouveau président s'est plu à rappeler, . dans son discours d'ouverture, flu'à trois repri-) «es déjà ce prix avait été décerné à des Beî-c fies- Soixante industriels notables se sont tait . inscrire dans la nouvelle association, qui cons-. tituera une ramification de .l'Association in-i ternatiortale. . Cette fondation marque une éituipe sérieuse , v«s le progrès du droit industriel. c : Effroyable incendie à Braine-l'Alleud LAFILATURE VAN BAM BRULE ON APPELLE LES POMPIERS e DE BRUXELLES i, Vei's 7 heures du soir, tout Braine-l'Alleud ;, était mis sur pied à la nouvelle d'une catastrophe teiTible : la filature Van Ham, occupant cinq cents ouvriers, brûlait. C'était aujourd'hui jour de chômage : une e convention avec le syndicat assure aux ou-; vriers un jour de repos, qui tombait précisé-it «ment aujourd'hui. it L'usine était donc vide quand se déclara le a sinistre, dans la. vieille filature, attenant à la nouvelle. A peine avait-on ajperçu les premiè-§i r-es flammes que tout le bâtiment était en feu. r- Les premiers efforts des sauveteurs, pour 1- vaillants qu'ils fussent, parurent rapidement insuffisants à conjurer le fléau. M. Jacobs, le ir dévoué bourgmestre de Braine-l'Alleud, qui -dirigeait les opérations, décida de faire appel ... aux pompiers de Bruxelles. le -GeuXHci, prévenus à ? heures et demie, mi-it rent immédiatement en route une auto-pompe 'y avec dix hommes, commandés par le lieutenant Dubois. Les renforts bruxellois arrivèrent une demi-iheure ajprès, par conséquent à 8 heures, et •i. -apportèrent aux premiers sauveteurs une es aide dévouée. m 'Mais les flammes gagnaient sans cesse du nt terrain. L'incendie faisait rage; il s'alimentait de coton imbibé d'huile en abondance )ù -dans les bâtiments attaqués. Tout Braine-e- l'AIlleud était illuminé. Des flammèches de la 2-e grosseur du poing allaient s'abattre à deux n, cents mètres. i'a Le travail des pompiers allait bientôt, deve-it, nir une besogne de préservation. 11 s'agissait de de sau-ver du fléau non seulement la salle ne des machines où sont les chaudières, mais ve. •encore le magasin, renfermant du coton pour îs. une fortune. Et comme d'autres incendies me-ue naçaient de se déclarer, sous l'action des flam-n- mèohes dispersées par le vent, .les sauveteurs ie. avaient fort à faire. ['il Pour l'instant, il ne reste plus que les quatre ie, murs de l'ancienne filature. La tactique adop-du ,tée par les sa-uveteurs est l'inondation du ait foyer et des points las plus menacés. L'on va donc inonder toute la nui-t les lieux de l'in- Un il ai " Pfiijlfi " il! y - a .quelques semaines, au cours d'une Dolémiique assez vive sur l'<a.LLHude des pai'-ementaires libéraux idans la question; sco-aire, VE.fyress, ù bout d'arguments, décocha i la Chronique -une phrase à .laquelle notre lonfrère liégeois enlen-da.it donn«er le sens -le )Jus injurieux. Nous n'avons ;pas conservé ce numéro, nais nous retrouvons, ces jours-ci, les. mènes invectives dans les colonnes des deux ou maux .qui défendent ile conseil des hos'pi->es de iBruxeflies : (le Peuple et l'Avenir diu Voumaish'. L'organe socialiste el la l'eu i lie .libérale ouniaisienne — celle-ci par'la plume rie son îorrespondant bruxellois — l'ont à peu près îan-s les mêmes -tenues — curieuse coïnci-lenca ! — honneu r à. M. Masse!, directeur de 'Express, d'avoir, dans la- poilémique que îous venons d'évoquer, reproché ù la Chro-ilque de. -<< n'être sortie des bras de Nés 1er wViiljmai-l que pour tomber dans ceux des .frères Ennpain, -les :banquiers cléricaux bien ronnus ». ■Le Peuple, qui ne nous lit probablein-ent rue dans les colonnes de l'Express, affirme [ue « lia. Chronique s'est soigneusement gar-lée jusqu'àujourd"Jiui de s'expliquer sur ce >oini. » — ce en quoi r organe sociailrste fait rreur. Nous avons immédiatement répondu i r Express, mais M. G. Musset n'a pas jugé levoir placer nos déclaralions sous les veux le ses lecleurs, ni ies résumer, ni môme y aire la .moindre allusion. Notre conil'rôie ne ieut manquer -de regretter une « négligence » [ui se tourne aujourd'hui .contre nous... Répétons donc, une fois pour toutes, que 'administration actuelle de la Chronique n'a •ien de commun avec Nestor Wilmart. Les .ctionnaires de notre société ont nommé, l'an lernier, un conseil d'adoninistration entière-nent nouveau, que préside M. Alexis Mois l'Anvers; et le nouveau conseil a choisi1 un Louveau directeur, qui s'est assuré le con-ours d'une rédaction presque entièrement enouvellée. -La nouvelle direction s'est elTorcée de rentre à la Chronique l'allure anticléricale à -la ois très «décidée et très indépendante [•u'avait su lui imprimer le fondateur de ce ournal, le brillant journaliste que fut Vic-or de lia Ilcsba.yie. Celte attitude, que justi-ie le nombre .chaque jour croissant de nos ecteurs, déplaît, par contre, à. ceux qui, demis trop -longtemps, n'avaient plus à. comp-er avec ce journail. Et, faute d'arguments ueilleurs pour nous combattre, ils insinuent [ue la Chronique subirait le contrôle de ban-[uiers cléricaux, ce qui serait de nature, on e conçoit, à. rendre ses inilia-tives suspectes lu x libéraux. C'est là une affirmation aussi gratuite que nalveillante. à r. Billet parisien JN MAITRE CHEZ MOLIERE. — LES GRANDS PREMIERS ROLES DE LA POLITIQUE (De noire correspondant particulier.) Paris, 13 février.' Rodrigue qui l'eût cru? Ohimène qui l'eût lit? «un Louis XIV, colonel de réserve, est miré à 'la Comédie et a dit : a L'Etat, c'est noi. i»'Cela suffit; ces 'messieurs et daines de à maison de -Molière, avec des sourires un )ëu 'vinaigrés, se le sont tenus pour dit; ils >e sont trouvés cois. Le despote a un peu ihahuté le saint, des saints et n'en est pas onibé -mort. Du coup, Paris ne s'est plus :>ccupé de la icomédie, puisqu'il n'y avait ni procès, ni scandales, ni belles dames éplo-nées aux genoux d'un ministre, l'affaire n'était pas passionnante. El il n'y eut que la Gazette de Tulle ou le Phare de Brian cou qui commentèrent avec un peu de fièvre les uka-ses d'Albert Carré. Si au moins cela nous va-lait, dans l'avenir, de voir ces braves gen^ de théâtre "à leur-place, mais rien qu'à leui place dans l'attention publique, Ja disparatior du regretté Claretie aurait été un bondieui national. * * * D'ai-Heurs, l'attenlion est acraparéè pa.i des acteurs moins -gais, nos vedettes p.oliti que s. M. iCaillaux a par-lé dans son Vlaoners dont i;l n'esL n^as sûr, ipuisqu'il l'ait làter d'au très terrains. .Et M. Gai-Maux, qui' parle, e fait taire M. Poincaré; je veux dire nue Hi Président a été iprié par le ministre de remet tre à -a,près Iles élections ses tournées -en pro vince. i;e Président a accédé à cette requÔL-avec une singulière complaisance. Mieux, i •va se 'bénir >à II'écart en Côte d'Azurie. Est-c parce qu'il esl. sûr du résultat? Esi<-e parc qu'il saura la cause qu'il incarne iplaidée pa Brian-d, -Barthôu, -Mi-llcrand et aussi Del cassé, qui n'a -pas quitté Saint-Pétersbour; si précipitamment, les affaires balkanique n'étant pas toutes liquidées, sans de lx)niie raisons? Ne ipas oublier que l'cn-voi de De. cassé en Russie avait été l'œuvre persor nelliie de Poincaré... Il y a «là-dessous bien des manigances; o travaiflile partout. Le Ifameux mouvementprt fectoral, celui qu'on n'a pas voulu laisse faire ipar Barthou, vient d'être 'fait par Doi mergueHCaijllaux. Ce qui est étonnant, c'est "à quel point k deux partis en présence, iBriandistes et Cai d'autistes, sont sûrs d'eux-mêmes. *** -An point de vue de (la idi-scussion pure, lt Brianidisles ont eu de singuliers avantage C'est d'mbord les tengwersai.ions de Caillai dans 'la question de î'emprujrt, puis l'en ibrouiilialniini de .son projet d'impôt sur le r venu. Un .coup direct a été ipor-té au mini tène par M. -Barthou, quand il a fait cet remarque : « Vous, arrivés au pouvoir, voi êtes convaincus de la nécessité inéluotab de la loi de trois ans, et pourtant vous a» faire le (jeu de ceux qui iveullent 'la détruire.. L'argument a porté. H portera; -on le colpc itéra... .En tout cas, la lutte est engagée. Aura ette un écho direct à la Ohaarabre? Les brià distes disent : « Briand peut renverser le n r.istère quand il voudra,-comme ^1 voudra Mais il ne veut pas. « . Je veux bien rapprocher cette modérai» de l'cffiBromont consenti du président. To de même, cella sent son... Marseille. M< c'est aussi dans les goûts de. Briand, ce1 patience, cette attente du pêcheur à la lig (-1 l'est foncièrement) qui ferre d'un se imouveiment nerveus au .moment enfin ju bon. députés. Songez qu'au dernier renoirveUe-nient de tta-Chambre, il y en eut 250 qui ne revinrent nas. Pauvres diables. Encore un coup pareil, el, en huit ans, presque tout le personnel aurait été renouvelé. J'imagine que c'est dans ce sens-ilù que s'orientent -les désirs des Poincaré, des Briand, des MiUérand, des Dolea-sse, ceux qui' veulent " faire quelque chose ». Bii,boqdet. —^.4 — A LA CHAMBRE MÉFIANCE ! iLa ' gauche volera le .projet de loi sur les (logements à <bon marché, qui constitue une ilégène améJlionataon sur le passé; -mais elle craint que lia (Société nationale qu'il institue •ne devienne une machine de guerre aux mains île la droite... Lorsque s'ouvre la séance, M. N-erincx, qui préside, promène des regards .somnolents sur rassemblée nombreuse des vingt-six membres présents. Un jour de cave endeuille l'hémicycle.On reprend la discussion du prajei de loî instituant une Société nationale des habitations et logements à bon marché. Voici M. Levie qui se lève pour répondre aux critiques formulées contre son système. U parle, malheureusement, sur un ton si voilé, si lointain que l'on distingue très difficilement.. M. Levie. — .le m'excuse de la défaillance de force que me vaut la grippe. J'éprouve le plusi vif regret de ne pouvoir faire en ce moment le discours qui conviendrait dans une question qui me préoccupe depuis tant d'années... M. Bertrand voudrait que la loi place les communes et les administrations charitables sur le même pied que les sociétés locales, agréées par la Société nationale. Je ne puis me rallier à cet amendement. Je ne suis partisan ni des régies d'Etat, ni de celles des provinces et des communes. Même notre régie des chemins de fer, je voudrais en faire un service autonome ! On ne peut demander aux administrations publiques ce qu'on peut demander à une administration privée. P.emarquez d'ailleurs que nous nous trouvons devant un œuvre élaborée par une commission tout à fait compétente!... Lorsqu'il s'agit d'une commune, le contrôle de la Société nationale ne serait pas possible1... M. Vandervelde.—Supposez qu'une commune ait le plus grand nombre d'actions dans une société; celle-ci sera-t-elle agréée? M. Levie. — Certainement. Pourquoi pas? M. Vandervelde. — Alors, notre désaccord avec vous est en réalité insignifiant. M. Levie. — M. Bertrand voudrait que les communes achètent dès aujourd'hui ïes terrains nécessaires. Qu'est-ce qui les empêche de le faire? M. Vandervelde a dit qu'après avoir entendu le développement du projet, il devait dresser un procès-verbal de carence, en ce qui concerne les ouvriers les plus pauvres ! Il est en désaccord avec M. Hector Denis, qui en était enthousiaste. La loi a d'ailleurs été fait» tou* exprès pour ces pauvres-là. Si la loi n'a pas donné tout ce qu'on en attendait, c'est que les idées n'avaient pas encore marché comme elles l'ont fait en ces dernières années. Le ministre examine ensuite la valeur des critiques dirigées par M. Drion et par M. Tib-baut contre le projet du gouvernement. 11 déclare qu'elles sont intempestives ou peu pertinentes.M. Levie. •— On nous demande de mettre sur le même pied que les ouvriers les citoyens dont la situation de fortune est analogue à. celle des ouvriers. Comment préciser cela? Un arrêté royal seul le peut faire suivant les circonstances. Les dégrèvemnets d'impôts prévus par le projet n'ont rien d'inconstitutionnel quoi qu'en pense M. Devêze, cela se fait tous les jours. Quant au système de M. Devèze, qui voudrait accorder les faveurs de la loi a toutes les habitations d'une valeur de 10,000 francs maxima, à la condition que le propriétaire ne possède pas d'autres immeubles -et qu'il déclare qu'il va habiter la maison, elle est trop simpliste. Je vous adjure de voter le projet tel qu'il est. Après une nouvelle intervention de M. Tib-baut en faveur de son amendement, M. Devêze prend la parole. M. Devèze. — La loi devrait contenir des dispositions qui empêcheraient que les fonds mis à la disposition des sociétés régionales aillent à des exploitations agricoles et soient ainsi détournés de leur vraie destination, l.e ministre. ' s'est retranché derrière l'opinion de M. Hector Denis. Croyez bien qu'il n'eut pas adhéré sans 1 réserve à son projet. Cela ressort formellement - de lettres qu'il m'écrivit sur ce sujet. M. De- - vèze insiste sur la nécessité de préciser quelles - sont les personnes qui bénéficieront de la loi. 3 La définition du gouvernement est sans net-1 teté. L'article 3 doit être supprimé. , Pour la partie fiscale du projet, les dégrève-^ ments d'impôts sur les opérations des sociétés , doivent être accordés par le législateur et non par le gouvernement. 11 faut que la Société nationale .soit sous-? traite à l'arbitraire du gouvernement. Si on s ne donne pas de garantie, dans ce sens, à l'op-s position, la valeur sociale de la société sera ré- - duite et nous pourrons craindre qu'elle ne de-. vienne un instrument politique dans les mains de la majorité. 1 M. Devèze défend en détail, avec une force d'argumentation impitoyable, les amendements h la gauche aura le .droit de n'avoir aucune con-la gauche aura le droit de n'avoi raucune con-s fiance dans les tendances du projets 1- M. Pcrsoons, s'adressant, dirait-on, unique* ment aux flamingants de la Chambre, déclare, en flamand, qu'il votera sans enthousiasme les ,s dispositions du projet. En effet, il est incom-plet, mais il rendra cependant service à de ^ pauvres gens. Après quelques considérations de M. Camille Huysmans, qui s'étonne de la méllance mon-trée par le gouvernement vis-à-vis des commu-e nés, la discussion générale est close. Le vote aura lieu après le second vote de la loi sco- îz lairc* . " ,1 iju. oca.uct; uoi iuvcc il «j ucun.i) ou. r- - — J1IIBIIWWMUJW■■■"■■Jlllggj" la «chronique» est en vente i q- A PARIS, dans tous les principaux kiosques Li- des boulevards, chez notre dépositaire général, ... M»» veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, (jtf, et dans les bibliothèques de la gare du Nord. m A Avignon, fi la bibliothèque de la gare. js A BeaulIeu-sur-Mer, à la bibliothèque de la te gare. le A Roubais, ù. la bibliothèque de la gare. A Nice, à la bibliothèque de la gare. Se A Menton, à la bibliothèque de la gare. aq a Monaco, à la bibliothèaue de la eare.

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