La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 01 March. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q814m94s8p/
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pimuiiclie 1er mat s 19141. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A BELGIQUE auuéeï — No :>i) LA CHRONIQUE rbureaux $ et 7, Galovio du Roi (Passago Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QTT OTIDIENNE TÉLÉPHONES* Administration ; N* *7' & £&1 S» Rédaction .: N* 1-410S& * ABONNEMENTS: "BruxeuAS : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. I,a. Province . 15 francs par an ; <— î îr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pars de l'union postale, 30 fr. ^ar an. — Hollande et Grand-Duché do. Luxembourg, 20.fr. par a FONDATEUR : Victor de la UESBÀY RÉDACTEUR EN CHEFÏ Jean d'ARDEME ANNONCEff ri® : 30 cent. la petite* ligne.'— Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 Ir. la ligne et failâ-dlrers tfiiO/â fr;'la figue. — Nécrologies: 2 fr. laUfenc. — On ne garantit pas les dates .d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue ii l'Agence-Reclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles.'Téléph. A. 3899 La publicité financière, les petites* annonces' et les nécrologies sont reçues aux-bureaux du journal, 5 et 7, Galerie du Roi. -■ — <—-T—T~<-n-r-7- rr— ■" — ' —r—,:—•: i ^ UN PAMPHLET par M. Fiilgencc Masson membre de la Ch&JUiire des représentant! Les journaux (cléricaux ont prouvé la plu grande conl*usicin ù .la lecture de la -plaint *» -présidents «les dix-neuf associations it jiislriailtfs et commerciales les rplu-s inipoi lautôS'ldu pays. Lés .plus prudents n'en or pas jflirJé ; «nais se taire devant un pareil n juiflitojre, n%ÉR-çe pas s'avouer coupable ta plus avisés l'ont ipensé, et, après que* jnf3 fours de rélleiion, ils ont essayé de -pr< snter 'la -défense du gouvernement, se d sant que si mauvaise qu'elle fût,«lie vaudra iiicui que ila'isilencse prolongé. Le XX' Siècle, -dont d'intrépidité et i'-assu •ancc ne Ifont jamais défaut, -même — il -se rail plus,exact de dire, surtout — dans je jus mauvais cas, -a dépêohé un de ses plu jncieâs ot de ses. .plus distingués collabora leu/.-s pour faire une enquête sur les faits si ;a.»lcs. On «prouve un véritable plaisir à prendr-tonnaiseance du résultat de ses invesliga lions. Le premier et le principal fut d'a-pprendr Lue le (réquisitoire, — vulgaire pamphlet po inique, — est il'wuvre -exclusive de... gen: lie l'administration môme ! L'administratioi kccu.se l'administration ! Mais côrtime elle % Louvait prendre devant le pays la respohsa bilité d'un acte, qui doit nécessairement l'at feindre, elle dépêcha ses agents les plus in huents dans Iles grandes associations indus Irieilles et commerciales, pour prier Jes prési (rats de prêter leur signature ù ce pamphle l'employés en révolte -contre leui' imaltre, lit ministre des chemins de fer ! Et les iprêsi ients se son?, .prêtés de bonne grâce à ce pe il acte de sabotage doublé d'une manœuvn lolitique, depuis M. Greiner, jusqu'à M. 1< >aron Coupée, membre du conseil d'adminis ration 4e l'Université de Loirvain ! Et tet XX' Siècle imprime cette plaisanter» ivec vme gravité imperlurboM» ! *** Comme -M. Grenier -est en v odette parm es signataires» il ,3e prend comine tète, <di rurc et, ipour 'détourner le mé.contenteinen lui grossit ;tous îles jours contre les ministres les chemins de 1er présent et passés, il s'a mise .à cont-er, mailicieusernienl, l'échec d'un lystèmjp antiroulis, mis en œuvre (par .la So :iclé Cockeri.13, ci qui n'aurai! ipas donn-é •le.t résultais espérés ! Voilà oui démontre pé-emptoireJAient, -n'est-ce pas, la bonne orga lisatfun Un Hai'hvày national ! Com'jîen différents étaient le langage c! appréciation de l'officieux au moment dé li Téve générale ! Que de caresses et de ilouan es jiour les grands industriels, quand il les it, résolus à repousser l'a démarche à la ueile les confiaient MM. Bool et Warocqué Aujourd'hui, un autre danger se dress-e de ant les industriels, bien plus grave et plu î uquiétant, et dont 'le anaJ se fait crueiliemen entid* depuis plus d'un mois : lils veulent dé endre leur pain quotidien ; ils dénonce.n Arbitraire et l'ioiynstice dont les «accable ur louvoir qui se croit irresponsable; ils mon rent l'infériorité où les met» contre la con uiTeice étrangère, H'anarcliie d'un .servie* iHfelin, dont »n vante ies mérites -à. l'&ppro hfe d» chaque élection ; et on repousse ieui Mainte avec déduin;on les accuse d'obéir à dt lûsérables mobiles politiques ! A-t-iJ trotivé, au moins, le distingué colla (orateur du XX* Siècle, la cause occasion lelle de ce désarroi sans exemple, et dont le-J'fets désastreux se feront sentir longtempi ncore ? S'est-rl produit un événement important e m.prévu qui l'excuse ? Une guerre à no? rontières, une gelée hâtive et prolongée qu erme les canaux, une inondation, la repris* nattendue de l'industrie ? * . * * Chose inouïe, Je trafic était en décroissanei m moment où surgit la crise, et tandis qu'ui ie bousculait ici, sans pouvoir sortir di :haos, nos voisins faisaient face ù toutes le: iifficultés gué noire désarroi leur suscitait I'i lié faut pas cthercher mid'i ù quatorze îeures : la vraie cause du mal, celle don es autres ne sont que les dérivés, le réquisi oire des industriels la met fort bi?n en lu uière, et nul n'a osé y contredire, pas mém e distingué collaborateur du XX* Siècle : « Oe ia tête de-wait, -partir une impuisioi iclairvoyante ei vigoureuse, attentive à tou 'les besoins du pays. Au lieu de cela, c es • la confusion, c'est •l'incohérence qui rè • gnent en maîtresse dans les sphères supé 'Heures. Suivant la fa niai se du moment, o. a vu succéder, tour à tour, un direct eu 'général, un conseil d'administration, u. «comité de direction, puis la série rccoir imence de ces transformations mal venues ^0n a centralisé, décentralisé, recentralisé. Voilà le grief, la raison véritable du mal Mais lu presse cléricale s'exaspère de 1 er tendre exposer par des hommes compétent? Us industriels ont osé frapper à la tête, * montrer sous quel régime d'impéritie, de cf price et d'incohérence nous vivons depu: plus de vingt aus ! On ne le leur pardonner jamais ! * * * Ajoutez à cela le jeu des influences polit ques! Cela aussi, les industriels l'ont o> dire : - Et vous 3'avez dit vous-même, monsiev '"le ministre : du haut en bas de l'éehèWe, U 11 infcn'-.'\s politiques et électorales, la î>r •'giie,les intrigues jouent ce rôle intolérable La voilù, la cause de l'anarchie!. *** ïei apparaît l'esprit ingénieux et rsrtiJe t brillant collaborateur du XX* Siècle : << Vot diriez de favoritisme, dit-il, mais vous sav bien que les libéraux sont les maîtres absoli de l'administration, où ils occupent tous I postes importants I* » Ah çà ! c'est donc au profit des fonctio aaires libéraux que les ministres clérical ûnt fait du favoritisme et gâché le fonctio nement de la plus importante administra tic de PEtat! Et il ne s'est pas trouvé un Pûtrio pour dénoncer au parti catholique les mini très coupables de complaisances, près de queiilesi la » todérance » de M. Renkin pour i franc-maçonnerie"n'e^t que de la Saint-Jeai Si la. partialité des -ministres s'était exe cée au profit de fonctionnaires libéraux, i s n'en seraient pas moins blâmables; mais ] e XXe Siècle ne fera croire à personne que c'e: de ce côté que sont dévolues les fa-veurs -! Si nous voulions, comme lui, consulter le t annuaires et fouiller -les consciences, nou n'aurions pas grand'.peine à mettre en bi ? lance la ilisto des fonctionnaires cléricau !- comblés d'avantages supérieurs à leurs nu :- rites. Pour n'en citer qu'un exemple : ri'f - t-on ,pas détaché du ministère des chemin t de fer, pour le mettre à la téte de l'adminis tration des chemins de fer vicinaux, — pas - sant sur le corps de l'homme le plus quaJ: - flé par sa vaJleur et ses longs services, — 1 s secrétaire du ministre, que des aptitudes ea 3 ceptionncvlles ne désignaient pas à cet' cm - ploi, mais qui avait eu le grand mérite de s - faire l'instrument actif et vigilant d'un ré gime de faveurs dont M. de Broqueviille su î faire un si fécond usage ? * * « Cela ne peut .plus durer, » écrivait, ce: * jours-ci, un homme politique français qu^ | les événements de son pays emplissent d-, misanthroipie ! « En voiJà assez! m s'écrient à leur tou . les industriels de notre pays justement irri . tés ! On espèce les museler par ia crainte d« - représailles, et on s'efforce de briser leu i autorité en jetant la suspicion sur -leur sincé : rité. Le procédé est commode, mais trop frush ' vraiment pour que le public y prêté alten ! ^on- 1 -Le réquisitoire restera, et s'il ne modifit pas les haibitudes de nos maîtres, 'vous ver rez qu'il les obiligera au moins ù annonce: : de nouvelles et'JDonnes résolutions. V. MASSON.- A NOS LECTEURS A l'occasion du Grand Carnaval, nous accordons un jour de congé à nos employés et ouvriers. Nos bureaux seront fermés aujourd'hui dimanche, et Sa « Chronique h ne paraîtra pa3 lundi matin. % iE^yS FAITS, PROPOS MUS LA GUERRE POPULAIRE Les Suédois, lel autneftris l'enfant grec voulaient de la poudre et des balles. Ils l'on •été dire à leur Sire le Roi, qui les :a •assuré, de sa bonne volonté pour leur /aire obtenv, tout ce qui pourrait leur être agréable. Ce, mûmes Suédois, qui ne-sont pas six millions se sont de plus: ollert, par une souscription publique qui a rapporté 25 millions de cou ronnes, un dreadnoughl du tout dernier mo dele... Evidemment ces Suédois ont leurs raisons qui ressemblent un peu aux misons qu'on d'autres peuples ; ils soiU exposés à vol-, deux grands voisins venir vider une vieill querelle citez eux, e-l ils Veulent élre à mêm< de les prier d'aller vider ça ailleurs. Mais ce qui. est grave, caractéristique,c'es ce mouvement, cette levée d'un peuple qu ne passait pas pour beiliqxteux ; ce qui es nouveau ou au moins renouvelé, c'est de voi les masses réclamer des armes cl se prépa rer à la guerre. VAllemagne s'est soulnisc presque sans rechigner, à un impôt écru sant, cl la France tient A sa loi de trois an au point que lé miiUsIère aetuel — contpos en majorité de ses adversaires — s'ij ralli en prévision des élections prochaines, Et voilà où nous en sommes, l'année mira i où le bon et innocent M. LafWUnme a reç i dé la culine Scandinavie une comvunc e -, olivier d'or pour l'encourager ù rester pac .{ique et à ne pas casser sa porcelaine. Voit ) oit nous en sommes, ce sont les peuples qi l prévoient la guerre, et qui s'y préparent; c - ne sont plus les rois qui, dans un but amb - lieux ou dynastique, précipiteront à l'aba : loir le bétail humain. La prochaine guerr sera populaire dans tous les sens de ce ma i Ce serait évidemment à désespérer de Ion 5 du progrès humain, de l'éducation, de l'iiv t truclion : on chercherait, quel mauvais levai - travaille la masse.,., si on ne se disait que I - peuple, les peuples, après tout., soumis à u i instinct de conservation, sentent que le niêi i- leur moyen de faire fuir un péril, c'est dr i i regarder en face. ■ Et puis,-croient-ils que c'e: - bien la paix, ceI état meurtrier et milieu qu'ils subissent depuis quarante uns. » Bob. i . (Deux aviateurs turcs t l'ont une ctmtc mortel] a De Constantinople, le 37. — l'aviateur tur-Fetbi be-y, et le lieutenant Sadili, qui avaiei entrepris le .trajet Constantinople-le'Caire, oi fait une chute, aujourd'hui, a Damas. U i aviateurs étaient partis ce matin, en aér plane, de Damas, pour Jérusalen, mais a! r cune nouvelle n'étant parvenue jusqu'à mW des recherches furent opérées. L'aéroplane f i- retrouvé réduit en morceaux, entre Samar ii et Zulie, dans le district de Tibériade. Fetl bey et Sadils étaient morts. ,, LA « CHRONIQUE 3 tST EN VENTE l is a Revin, à la bibliothèque de la gare. A Tourcoing, à la bibliothèque de la gare. ,s a Lille, à la bibliothèque de la gare. A Nice, à la bibliothèque de la gare. a_ A Menton, à la bibliothèque de la gare, ix A Monaco, a la bibliothèque de la gare, n- A Saint-Raphaël, à la bibliothèque de la ga: l Àu jour le jour LA POLITIQUE sl ^ Le cardinal Mercier doit se dire qu' I [8%^ n'est apprécié vraiment qu'en deilior it de ses fidèles ; ceux-ci, en effet, pra tiquent, à l'égard de son noble man s dement, un .sabotage complet. s H faut savoui^er cela : c'est très instructif Relevant les éloges de l'Indépendance, !■ u Courrier de Bruxelles écrit qu'espérer voi II les cléricaux suivre ces conseils u sans rû ciprocité » c'est être en ne peut u plus nui s ou plus impudent »! Pourtant, comme i existe encore certains « commandements di Dieu u, dans le Catéchisme, il accepte cetù règle : « charité envers le prochain, in&Qe.iï e béral » (feic, sic et resic 1). Epuisé par cet étrange effort, le Courriel fait aussitôt remarquer que « le mandemen s'adresse ans fidèles et non au clergé ». Voilà donc pourquoi notre clergé est s i cruel envers tous ceux qui ne lui apparlien nent pas !... Tout s'explique. IL est bien entendu que le Courrier racolitc ensuite que si tes'conseils de charité ne sonî pas pour'le clergé, celui-ci n'er. est pas ' moins paternel m envers des adversaires qu: : vont envers lui jusqu'aux voies de-fait let : plus 'graves, après l'avoir injurié tous les jours » (???!!!) Le Bien PulAic ne présente pas des phéno- - mènes moins curieux. Il commence par faire remarquer que « Son Eminènce a fait tout - simplement ce que fait l'Eglise depuis les • origines ». Rien de plus exact... Et cette [a-■ çon de nous faire entendre que le mandement ne mérite pas d'occuper un instant, est . des plus savoureuses. Le Bien Public appuie . ce sentiment en conseillant, à lu Flandre libérale (coupable, elle aussi, d'avoir approuvé le cardinal), de lire un ouvrage du Père Vermeersclr sur la Tolérance. Ce bon jésuite ' nous 'y apprendra, comment l'Eglise aima tant les non-fidèles, qu'elie les faisait suippli-' ,çier, brûler, anéantir de mille manières, allri de mieux leur faire sentir sa chanté... Mais ce mouvement de toute la presse cléricale pour « expliquer » la lettre cardinalice ( ne montre-t-il pas où les cléricaux en soni arrivés en fait de tolérance, de modération Le Courrier parie d'être charitable « même envers un libérait »,-comnre de la chose la -plus Surhumaine... Avec cette façon exu'ont certains (cléricaux et flamingants, po l'exemple; de ne plus -regarder comme ce»ricito->vns que les gens de leur bord, l'idée même de patrie se:trouve nii.se en péril. C'est ce qu'il ne faut pas et que doivenl I empêcher ceux, en haut comme en bas, qui aiment la Belgique. PETITE CHRONIQUE SVegas-tis en arr&èr» 1er mars 1875..— Fondation, à Paris, d'un 1 bureau international des poids et mosures. 1 2 mars 1791. — Décret de l'Assemblée natio-' nale abolissant, en France, les jurandes et les ■ maîtrises. Petits détails. [ Signalant les interpellations récentes dirigées contre certains abus de pouvoir du gou- - ■'ernement, le « XX° Siècle « a consacré un ar-; ricle attristé à la mentalité qu'elles révèlent. Ingérence du « législatif » dans V « exècu-' ; if »,• gémît-il 1 Formule large. La séparation i dés pouvoirs ne fut pas uniquement invenlét t- ;)our opposer une fin de non-recevoir aux do '' léances des membres de la minorité. Et, ot - ijien les mots de « contrôle parlementaire » n« , signifient, rien, ou bien l'observation de notri - - onfrère est sans portée. ? Il la précise du reste en écrivant : 'i îTest-il'^pas déplorable qu'iin homme comme z M. Franck, nar exemple, ait souhaité un jour ii ia Chambre de voir, dans l'armée belge, beau „ coup de -soldats qui iH3iuseraient d'obéir poui des « raisons philosophiques » ? Passons sin* l'a façon un peu Spéciale dont i résume une intervention du député anversoi; et notons la conclusion à laquelle il arrive : Ainsi les çonséquences pratiques de certains systèmes apparaissent clairement aux' hommes dé simple bon sens, bien plus clairement quï ceux dont l'inaptitude à saisir les intérêts vé ritablement en cause dérive du servilisme élec toral ou de cette maladie intellectuelle qu'or peut appeler 1' » obsession du détail ». L'obsession du détail... Le mot est vraimen joli. Détails, les atteintes a la liberté de cons cience. Détails, les révocations injustifiées: c L'espionnage antimaçonnique ? détail aussi n sans doute. Le respect des règlements parle [. mentaires, dont on convie aujourd'hui les se r nateurs catholiques à s'écarter? détail encore ,t C'est, malheureusement pour le « XX0 Siê de », de tous ces petits détails que sont faite nos libertés ! Sans-gène. Nous avons signalé, — nous signalions, il a cinq jours encore, — le sans-gène de certain magistrats s'imagi.nant que les justiciables sor (> faits pour la justice, et non la justice pour U justiciables. Nous craignons d'avoir à en signj 1er, pendant longtemps encore, des exemple En voici un qui date , d'hier. it Pour liquider son arriéré correctionnel tre it fourni, la cour d'appel de Bruxelles a décie :s que ses chambres civiles tiendraient eles a' )- diences correctionnelles, pendant un certai i- nombre d'après-midis. i. Les citations sont données pour 1 heure de r it levée. Les prévenus doivent comparaître i? ■ heure, sous peine d'être condamnés par d v faut. Les avocats doivent être à la barre 1 heure, déjeunant en hâte s'ils ont plaidé ju que midi ou midi et demi, perdant toute lei — iournée s'ils doivent venir de province, Les 1 moins, s'il en est de cités, doivent so trouv présents à 1 heure... ...Mais les magistrats entrent en audience 2 heures ! Le fait s'est passé cette semaine encore, est injustifiable. Il est scandaleux.Rien n'obli des juristes à devenir magistrats. Mais, s'ils deviennent, le moins qu'ils puissent faire est {rendre une justice, sinon équitable, — ne ( *e. \ mandons pas trop ! — tout au moins exacte Les Amis de l'Amblèye. Fondée au commencement de l'année sous la présidence d'honneur de M. Delvau eie Fenffe, gouverneur .de la province de Liêgi cette ligue a déjà affirmé sa vitalité. Pour le printemps prochain, elle aura, la aménager des sentiers et tracer des chemin . dans la région d'Aywaille à Quarreux. A l'ei trée de ces chemins, l'on dressera de.s poteau 3 indicateurs et'l'on"fixera des.signes distmetit le long des. itinéraires, de manière à facilite la visite'd'une des'parties lés.plus intéressante et les plus pittoresqués de nos Ardennçs. Pour lui permettre de mener à bien ïa t'âch : qu'elle a entreprise, la Ligue'fait appel àTae. ' hésion (1 franc par an) de tous ceux qui apprt • oient les beautés naturelles de notre pays. Se ' crétariat : 116, rue de la,Limite, Bruxelles. Une réforme nécessaire. A Toulouse, la comtesse de Gouîant-Biroi ayant perdu un réticule contenant 50,000 franc? celui-ci fut retrouvé par un jardinier. Li grande dame remercia « généreusement », di sent les journaux, l'honnête cultivateur. On n nous dit pas le chiffre de cette'générosité, mai il suffit que le nécessaire ait été fait. 11 ri'ei ost'pas toujours ainsi,' et des valeurs retrou vées au Jardin botanique de Bruxelles furen l'occasion, naguère, d'une triste maniféstalioi d'ingratitude. Pour éviter cela, on a depui longtemps demandé l'établissement, chez nous de quelque chose d'analogue à ce qui se passi en Angleterre où la valeur de la prime due ? l'honnêteté se trouve établie en quelque sorti .« automatiquement » par l'autorité. Il est boi d'aider la reconnaissance natujjfclle, lorsqu< celle-ci éprouve quelque défaO^mce. Splendrd Bar (Folies^rgère), toute la nuit / Au temps de Henri III. Dans un grand cinéma. On joue un drann fameux de cape et d'épée. Cela se pasjse à, 1« Cour du. roi Henri III. Ce ne sont, naturelle menti "que de grandes estocades, cles 'pèrsonna gés étendus roides morts à la fin de. cna'qiu scène. Dans le public, on murmure : « C'est tro] d'assassinats ! Un temps où l'on tuait les gens aussi facilement n'a jamais existé. » Cet aveuglement des foules est asséz. curieux Quand on lit les journaux, il semble pourtan clair que les hommes ont, depuis longtemps l'habitude ele massacrer leur semblable. Ce u sont que coups de revolver, coups de couteau: et coups de fusil. On souhaiterait j>resque 1 retour du siècle de l'épée, où l'on tuait, tou au moins,-proprement. Au moment où le film en' question fait sensa lion, on annonce que Guidé, l'artiste,abattu ; oups de 'browning par Lise Laurent, se meurt Parmi les rôles qu'il avait créés, il y avait' pré oisément un Henri III, qu'il campa de mai tresse façon. Voilà une de ces coïncidence: dont le destin amer et ironique a le secrèt. £r=^5> La descente de la jungle. La chasse aiix grands fauves se répand d< plus eU plus dans nos villes européennes. C'es un sport nouveau qui sera bientôt à la mode. On se souvient de la tigresse ele Marseille, eh i igre erixelles qui s'en alla servir el'enseigne : une brave marchande de cigares. Mais, à Bei lin, on vient de faire mieux. On vient d'y chas ^er l'éléphant, tout simplement. Un éléphan gigantesque, colossal. La bête s'était échappée d'une ménagerie Elle barissait et menaçait les passants de s; i rompe. Enfin, elle se conduisait très mal. S mal qu'on aurait pu la-prendre pour un « jun ker », n'eût été sa taille démesurée et son ai intelligent. On.se demande ce que tout cela présage Y Se rait-ce quelque chose dans le genre de la des cente de. la jungle, dont parle Kipling? Bede '."iendrions-nous sauvages? Car, il n'y a pa <(ue les fauves. Il y a aussi les apaches, les gt îéraux mexicains, lés femmes trompées, le maris jaloux, les .enfants qui veulent vivre 1 bres, les marchands el'opium et les créanciers U n'y a vraiment plus , que les duellistes qu soient encore des gens de. bonne compositior polis et doux comme des agneaux. Enfin, nou : sommes murs pour nous percer le ne-.z et pou nous orner la tète d'une touffe de plumes. (F=5=-s) Le chomineau. 1 On louange avec lyrisme un milliardaire, n ' américain de quelque denrée plus ou inoin nauséabonde, qui vit en chêmineau, errant cl ville en ville et faisant, a pour gagner sa vie' les plus durs besoghés... Le seul incônvéniei' d'Un pareil sport est ciue Ce concurrent richi aime prend la place de quelque mallieureu | qui, en travaillant, ne fait pas du sport, lui, On prétend, il est vrai, que le chêmineau ami t teur fait des largesses aux administrations e bienfaisance des villes où il passe... Mais ce équivaut-il à la place qu'il prend? Ces fauta * sics de riches nous font toujours penser s ' cas de Louis XVI, qui apprit le métier de se rurier, y fut. dit-on, habile, mais ignora se métier véritable, celui dé roi...Les multiminio ' naires ne feraient-ils pas mieux de bien îai ' leur métier d'hommes riches qu'essayer cel ele pauvres où ils ne seront jamais que ( maladroits « amateurs ». Les bons faits-divers. ^ C'est dans les « nouvelles en trois lignes lt que les journaux de France .racontent coi ,s m<:nt un infirmier vient.,, à Pau, de moui u viclixne du devoir en soignant un camarade, 3 Cependant, on consacve plusieurs colonn; dans chaque numéro, à la question de savoir l'ingénieur de la Grande-Palud a bien tué p patron- Evidemment, c'est io monde renvers , Il faudrait n'accorder qu'une, mention ded n gneuse aux crimes trop nonibreux et dévoU per sans relâche les exemples du bien. On p,ï e_ être certain que si on les recherchait miei ^ on en trouverait de grandes quantités.. é, Il ne faut pas cependant se hfiter avec r, braves tartufes cléricaux ou protestants, * croire que la. foule soit vouée au mal ! On p< 1V lire les détails d'un crime sans songer à la disparaître personne. U est juste que la fo .ir soit intriguée par le mystère, et que les jo nanx satisfassent ce penchant; Tout ce e peut demander le moraliste sincère, c'est e le bien obtienne, lui aussi, la part d'atlent U à laquelle il a droit. le 4 !<». nVftfw do — Vous avez vu? Cet ingénieux Russe Veut établir un service régulier d'aérobus? — Projets en l'air. MARS Ventôse passe sur la glèbe Et vient apporter à la plèbe Les doux chants que dira l'éphèbe Aux premiers beaux jours du printemps. ^ 11 vente, et c'est grand jour de fête, s Puisque le rythme des tempêtes v Doit nous apprendre ia conquête s Des amours qui n'ont qu'un instant. L'a pluie et le soleil'badinent, L'averse 'transforme en ondine Cannencit'a qui se dandine Pour exaspérer le; désir. Un vertueux nuage fauche Ainsi l'idylle qui s'ebaûclie, Alors que le vent qu'il chevauche 1 Fait pirouetter â plaisir. i Qu'il vente ou pleuve, la bourrasque 2 N'a jamais empêché les masciues D'éparpiller leur gaîté fiasque, ) De promener un air spectral, Dans les cités où les'gens graves, i Fuyant le monde et ses entraves, i Meurent d'ennui, tandis qu'ils bravent, Pour s'amuser, un temps claustral. Dans les salons, après la bisque, Pierrot lutine l'odalisque, ( Heureuse dès qu'on lui confisque Plus d'un baiser avec fracas. Nous oublions aûïsi nos luttes, Car si le Saint^ndrcèaux Culbute Dans le col tjjlansparent des flûtes, C'est pour 'adorner nos tracas. Guillaume Bracke. • VOL D'UN MILLION OE FRANCS A PARIS ;. Un vol, qui se monterait à plus dp 1 million, li a été commis, dans la matinée, dans un fourgon poàtal qui fait le service des bureaux de L poste aux gares. Les voleurs auraient profité •de ce jour d'échéance pour exécuter leur coup. COMMENT FUT COMMIS LE VOL !, ,Ce matin, un facteur avait commencé sa f tournée de distribution de chargements dans le 9° aiTondissèïrient et le quartier de la Bourse à l'aide d'-un auto-postal. Il'avait visité ( différentes banques, lorsqu'en arrivant rue Chauchat, il s'ape^ut. qu'on avait pénétré . dans Uffourgon'-et qu'un sac de petites dimen-. sions, a l'adresse des agents de change de la : ' Bourse, avait disparu. Il n'avait, à aucun moment, remarqué avoir été suivi dans sa tournée; mais le wattman, qui doit, surveiller la voiture lorsque le facteur entre dans Les banques pour y remettre les chargements, s'était, > contrairement au règlement, déplacé en por-l tant un sac jusqu'à la fenêtre d'une banque de la, me Chauchat. Les malfaiteurs en ont j profité, pour voler le sac des agents de change i de la Bourse, D'après-un bordereau, ce sac - contenait un important chargement, compre- - nant 19 valeurs déclarées, 3 lettres recomman-1 dées et 81 objets à déclaration réduite* le tout représentant un totale de cplns d'un million. La police judiciaire a ouvert aussitôt une * enquête. Dès maintenant, des recherches sont ' commencées pour retrouver les audacieux • voleurs. L- 1 AU PALUS DE JUSTICE COUR D'ASSISES i)U HÂtNAUT » La Cour d'assises a jugé, à huis-clos, samedi. - le nommé Armand Triquoit, sans profession, . né à Dour le 5 avril 1850, y domicilié, accusé i d'avoir odieusement abusé de ses neveu ei • nièce, respectivement âgés de 5 et 8 ans. s Des circonstances atténuantes ayant été ac r cordées à Triquoit en .raison .de son âg^e, la Cour l'a condamné à quinze ans de travaux forcés. »i JUSTICE MILITAIRE * Les officiers dont les noms, suivent sont, dé signés pour faire partie du conseil de guerre *' -pendant le mois de inàrs prochain : Section française. —- Président : M. le majoi s* Massart, de l'artillerie. Assesseurs : les A cajiitaines-commandants Cotry, du 1er carabi rtièrs, et Jooris, du lur guides, et M. le lieute l" nant comte de Hemricourt, (lu carabiniers ltJ Section tlamanele. — Président : M. le majo: a De Tilly, élu 9° ele ligne. Assesseurs : MM. le i- Capitaines-commandants Vander Elst, du 9e d' u ligne ; Borremans, du 1er carabiniers, et le lieu r- tenant Pinte, du 2e guides. L'AFFAIRE FURNEMONT 'e Par ordonnance rendue hier après-midi, 1 u1 chambre du conseil du tribunal de premier le instance vient de décider qu'il y avait lie d'ordonner le renvoi devant le. tribunal corret tionnel de Bruxelles, de M. Léon Furnémont e de tous ses co-inculpés, pour infraction à 1 nouvelle loi sur la prostitution de l'enfance. Un soûl inculpé, qui bénéficie de la prescrij tion. est mis hors cause. IT UN BON FONCTIONNAIRE Pour obvier sahs doute à l'insuftlsance de .se " ressources, un sieur René Martin, emplo> \ , comme distributeuv, de tickets à la .gare d V Nord, avait, trouvé moyen, en falsifiant e comptabilité, de s'approprier une douzaine e cèlits f\ancs revenant à l'administration d< |y rhemins de fer. Poursuivi en raison de c faits, pour faux et détournements, l'indCtic lfif fonctionnaire, maintenu en état de détentie cIp préventive, a comparu hier devant la 7e chai t l>re corrèctionnelle, laquelle, étant donné. 1 j ,c aveux du prévenu, l'a condamné à deux ans 1 j]e prison. Sur cette première prévention s'en greffî une seconde. cellé d'avoir pénétré, la nuit,Ha les locaux de la gare, au moyen de clefs qu aurait conservé avant de quitter son emploi. 1 de s'être approprié certaines sommes laissé dans les tiroirs par les employés, ses ancie collègues. Le tribunal, faisant, bénéficier Martin q • sur ce point, niait toute culpabilité, du dot r(U1 nui plânait sur cette seconde prévention, acquitté de ce cheL ! HORS FRONTIÈRES iSamedi 28 février. En France, le lendemain de la victoire mi-nvslcriette ne sem génère attristé, par les « révélations » d'un: journal annonçant que la té-légraphie sans [il, gloire bien - française, aurait été soumise à l'influence étrangère. Nom , sommes blasés sur ces révélations qiCune mise au point finit toujours par réduire à rien. * * * li en sera, sans doute, de même pour les bruits d'émeuies anarchistes eu Portugal, bien que le mystère opposé par ce gouverne-ment aux informations de ta presse favorise évidemment tous les soupçons. *** Le soulèvement épirole donne de Vintérêt <aux revendications que les habitants■ des îles d'Embros et de Tenedbs exposent au gouvernement grec. Celui-ci. fait tête de sari mieux au mouvement qu'il approuve, évidemment, en secret, mais désavoue avec énergie devant VEurope. Tout cela doit rendre rêveur le futur roi d'Albanie et. lui rendre précieuse l'aide promise par l em/pei euv d'Autriche... Surtout s'il oublie que celle-ci pa trônait Maximilien allant régner au Mexi- *** v La Bulgarie se trouve dans une position a faire horreur et pitié. Le gouvernement doit oser tout pour vivre, et cependant il continue à surveiller les alliances qui l'inquiètent (Serbie et Monténégro). Pour la Turquie, sa future alliée de haine, elle se sent forte de l'appui allemand et ne mobilise pas trois espèces de divisions sans un but d intimidation utile... Bans les Balkans Les Allemands en Turquie "De Constantinople, lé 28. — Sept nouveaux officiers allemands viennent d'arriver, dont trois colonels chargés, le premier, du commandement des forteresses d'Andrinople; le second, de la direction de l'école d'artillerie; le troisième, ele l'inspection de l'artillerie de campagne. Quatre majors sont chargés, le premier de la direction de la section de la grosse-artil-leri», le second de la direction de l'école d'artillerie de campagne, le troisième du commandement du premier escadron de cavalerie, et le quatrième des fonctions de professeur à l'école d'état-major. Un exercice de mobilisation De Londres, le 28. — On mail&e de Constantinople au « Daily OhrohiCle » : « <£nver Pacha a plis un décret ordonnant un exercice de mobilisation dans les trois corps d'armée d'Aïdin, Efzingian et Donnasous. » La question des îles De Paris, le 28. — On mande d'Athènes au « Temps » : « M. Venizelos a reçu, hier, des» •représentants des habitants d'Embros et de-. Tenedos, qui venaient lui exprimer la douleur que leur cause le retour de- leur patrie sous la domination ottomane. Ils demandent qu'au1 moins ides garanties leur soient données contre les représailles éventuelles des Turcs à. leur égard, en raison des sentiments philhél-lènes qu'ils ont ouvertement manifestés depuis un an qu'ils vivent sous le drapeau grec. Les délégués ont déclaré que îles habitants d'Embros et de Tenedos eussent souhaité voir .accorder l'autonomie aux denx îles, ou du moins, leur rattachement au Dodéeanèse comme le préconisait, dans sa réponse à la note 'des puissances;, .le gouvernement grec pour Casteiilorizo. Aujourd'hui, après la .décision des puissances, ils se contentent de demander : 1<> Qu'on empêche l'installation, dans les deux îles, de réfugies turcs; 2® Que les Turcs leur permettent, comme auparavant, de se racheter du service militaire;, car, une fois transportés loin de chez eux, en Albanie o.u en Syrie, ils seraient à la merci des vexations qu'il plairait aux Turcs de leur fa.ir© subir. 3° Que le grec soit/îa langue officielle dans l'administration insulaire. 4® Que le gouverneur d'Embros et celui ete Tenados soient des chrétiens. » La terreur en Bulgarie l>e Paris, le 28. — On mande de Sofia au . « Temps » : « La dépêche suivante, datée de Mustapha-' Pacha, a été reçue par un certain nombre de ; journaux de Sofia : i « Hier, la 'police a tiré sur la population. • Arrestations en masse. Les femmes elles-mêmes ne sont pas épargnées. Je ne puis dire toute la vérité. J'ai été menacé de mort par les gendarmes. » - Ce télégramme, signé par M. Alexandre Ki-e prof, ancien député, et qui avait été mutilé 11 par la censure, a produit une émotion consi-; dérable dans les cercles politiques. ' D'a-près des informations de source privéo, 1 qui parviennent à Sofia, une véritable terreut; régnerait en nouvelle Bulgarie, où les auto-rités veuBent, h tout prix, assurer le succès des candidats du gouvernement aux prochaines élections. Çest ainsi que les habitants ont été avertis que, si les. candidats de l'opposJ- * tion étaient élus, Ils seraient'traduits, pour trahison, devkht les tribunaux militaires, sous u l'accusation d'avoir fourni de l'aide à l'armée ^ serbe pendant la guerre contre les alliés. L'inquiétude bulgare -s De Sofia, le 28. — On commente défavora-blement la proposition faite à la. Skoupchtina ,n monténégrine, en vue de la conclusion d'une n' union militaire, diplomatique et douanière--• avec la Serbie. On voit, à Sofia, dans cette *e proposition, une manifestation nouvelle de la politique de la Serbie, aspirant à une fusion •jt qui deviendrait une source de périls pour la paix dans les Balkans. e( Le nerf de la paix es De Pans, le 2$. — On mande de Cettigne, le ns 28, au « Temps » : « Les ministres des puissances se montren ii, favorables à la demande qui vient de leui ite. être adressée par le Monténégro d'obtenir uni l'a avance nouvelle e"?e 3 millions sur Temprun de 40 millions consenti par la Conférence dt

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