La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 13 March. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 11 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5d8nc5wh7z/
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Vendredi 13 mars 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR IQUTE L2i BELGIQUE 47< année. ïo ro LA CHRONIQUE j " "bureaux .i 5 et 7, Galerie du Ror (Passage Saint-Hubert) ■ltUXU.LKt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* Y 9 81 & Rédaction . N* 1.4L08 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tahc nmrc'ilf» l'nninn nncffiln 30 fr nî>T« or» Tïnllan/^n ot ilr\ T.iifor»il\ftnr(T .90 ft* mr on FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF ; Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 Jr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. Tous.pays'dc l'union postale, 30 fr. par an. - LE FAVORITISME administèredesfinaïïce: par M. Fulgencc Masson membre de la Chambre des représentants Le XX'- Siècle n'a plus parlé du paun phlet 'd<T3 industrieux sur 'le désarroi des clic mins ^cle fer, pamphlet qu'il voulait tout bon nenvent endosser -aux fonctionnaires (libé rat/x, bien entendu) de icette administration depuis que nous lui avons répondu. il n'a pas dit un mot de la nomination di «directeur général de la Société nationale de chemins de fer vicinaux, que nous a von pris 'bien soin de -lui signaler .comme ui acte de favoritisme seandaileux. .Le terrait était mauvais, il a cherché s'il n'y avait pa quoique autre ministère où il .pourrait mon trer les -libéraux en po'&ture de grand favori •Il a fini par trouver. Le département du gé néreux M. iLevie 'es*!, pairalt-il, il'heureu: asile réservé aux libéraux. Le XX" Siècle certifie qu'il y a là ui conseil d'administration composé de cinq li Jjéraux et d'un catholique. Il ne nous aj: iprend pas comment sont composés -les au 1res, mais iil ajoute : « Depuis quelques années, les catholique ont été éloignés de cette administration cen I traie ; les catholiques qui s'y trouvaient on été tous, comme par hasard, renvoyés ei (province. » Malheureux ^fonctionnaires catholiques qu •M. Levie a laissé édoigner de l'administra tion centrale, sans égards pour leurs rnéri •tes, mais afin de lies châtier de leur zèl pour le gouvernement et «l'Eglise ! M. iRenkin .tolère les ifrancs-maçons ai Congo, iM. Levie leur réserve les meilleur fauteuills de l'administration des finances Et 'le Piilriolc n'a pas un mot de blàm pQor M. Levie. Mais ce n'est pas tout. ■M paraît qu'on a fait venir 'le frère du che de cette administration, que rien, sinon s «parenté, n'appelait au ministère; on a voul «l'imposer comme directeur, on espérait qu ■M. Levie aurait résisté, mais c'était bien ma connaître sa .faiblesse ou sa magnanimit ^choisissez). Au moment de partir, il a bon* Biardé directeur «le fonctionaire intéressé Libéraux comme catholiques, assure 3e À'.\ Siècle, sont indignés (pauvre M. Levie comme sa grandeur d'âme est mal récotr pensée), de voir, en l'espace de deux ans un simple vérificateur de première classe ipaisser .au grade d'inspecteur, et devenir trois mois plus tard, directeur à l'enregistre meht. (Le XX° Siècle \livre ce scandale à me méditations, et m'invite désormais, avan <de jouer encore les saints Thomas... iConupris! Sans m'obstiner dans l'incrédi 3ité ! j'ai voulu vérifier l'histoire q,y,e le X> Siècle a imaginée pour opposer au petit scai ♦dale sur lequel j'avais attiré son attentioi et voici ce que m'a révélé l'enquête à laque'K je me suis il ivre Le directeur dont parla le XXe Sièc n'a pas été promu par (faveur; il avait él nommé, à son tour, ins"pecteur de premièi classe, il -ne retira aucun profit de sa dernièi nomination, qui n'est qu'un changement c titre, à Irailemmt égal; iil n'avait .point an bijtionné cet emploi à il'administration cei ■traie, il a plutôt sacrifié ses goûts persoi îiels, qui lui faisaient préférer des postes a-tifs; enfin sa nomination n'a fait de tort qui que ce soit, et M. Levie n'aurait pu < dispenser de -la faire par aucun motif lég lime. Et voilà à. quoi se réduit la grande gén a*ositô de -M. Levie ! Rendons-lui l'homma^ qu'il mérite : U a fait acte de justice. C'e bien. Ses collègues n'en -font pas tous 1< tjours autant. Au jour le jour LA POLITIQUE Une querelile d'étudiants, une sirnj Al querelle d'étudiants, cette curieu scène, à iLouvain, où les élèves l'Aima Mater saccagèrent la detmeu d'un individu accusé par eux de les espio aier, et brisèrent 'les vitres du vice-rec-te Soupçonné d'approuver cet espionnage. E1 demment, et c'est un rien... -Mais comme rien demeure significatif ! C'est que fie fait n'est pas isolé ; i.l se ratl r;he à tant d'autres qu'on en doit conclure un système, et que ce système montre l'àr cléricale à nu. iRappelez-vous 'les photographies pris par un (journal pour dénoncer ceux qui rendaient à une 'loge ; les noms de ceux ci assistaient 'ù un dîner de libres-penseurs r 'bliés par une autre .gazette; il'appel à l't pionnage par les membres de « tiers-i dres »... Surtout, ce litre de vérita'ble sole du Christ idonné aii personnage que l'on sa Si quelque incroyant mal inspiré s'avis, de déclarer le Christ l'inspirateur des nu chardSj nous serions ^1 es premiers à proh ter : C'est un journal ciléricail qui écrivit ce monstrueuse parole ; c'est toule 'la presse : Higieuse qui s'en "fit solidaire. Il est facile d'imaginer comment on vient là. Sitôt que l'on ne regarde plus, : Ion la pensée 'libérale, le domaine de lia c( science comme une chose intangible, rés vée è chacun, on en arrivera bien vite a t< employer, môme -les mouchards, pour s' surer la domination des esprits. C'est ai: que l'inquisition avait fait de l'espionnr et de la délation ie « saint devoir », le Sai Office, par excellence.On n'y peu plus joim la torture et les bûchers, mais on gardé mouchardise. Et i'1 arrive qu'on révolte môme des é diants, cléricaux certes, mais en qui la j nés se garde le dégoût de certaines lA.che1 C'est de la révolte de xoas contre Je régi employant de tels moyens de dominati que sortira le geste libérateur du pays. - Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 I DCTITC PUDOMinnr I Ulllb UllllUlliy UL J Regards en arrière ■' 13 mars 1888. — Inauguration de la su de Parmentier, a !Neu illy-sur-Sein e. Petit avertissemen Le « XXe Siècle » donne à M. Poullet avertissement. Oh I un avertissement discre - respectueux : un avertissement quand mè ~ M. Poullet s'encanaille : il va — figurez-vo ■ — participer à une manifestation organisée • l'honneur de MM. Kufferath et Guidé, di: : teurs de la Monnaie. Le « XXe Siècle » se demande ce que le i nistre « va faire en cette galère » ? Comme 3 le voit, Scapin n'est pias loin : notre confi > postulerait-il le rôle du valet récalcitrant? i (Bien entendu, le pieux organe se rattrape i exhalant sa vieille — et dangereuse ! — ini s tié à l'adresse des deux directeurs de n( - scène lyrique. Ecoutez-le : Mais comment les FF.-, négociants peuvi : ils sacrifier ainsi leur anticléricalisme au ci de leur gloire? M. Poullet n'est-il pas actue nient la plus pure incarnation du sectari-1 clérical? Et c'est lui qui va haranguer les F - négociants, leur dire tout le bien qu'il pense - leur miousic et même davantage et leur r . tre, dans sa mansuétude chrétienne, un di baiser sur le front!... 5 Si l'on n'avait pas invité le ministre compétent, vous eussiez entendu le « XX° : ^ de » crier à l'inconvenance, au sectarh 1 anticlérical I Vous sajvez que c'est un th{ dont il joue beaucoup, sinon bien. 5 On a invité le ministre. Horreur! Par " abominable éclectisme, on mêle la piété de ■ tharina au .mysticisme du Saint-Graal. Il n 2 pas très sûr que lorsque M. Poullet baisera front Kufferath — c'est le « XXe Siècle » 1 nous l'affirme — on ne sentira pas le soi 3 brûlé et on ne verra pas apparaître Méphi ! dans son traditionnel costume rouge. - Reconnaissons d'ailleurs que M. Poullet na.it une Marguerite blonde et élancée à s hait. 1 î , Les prudhomme e On sait que la loi de 1910, augmentant I attributions des conseils de prudhommes 6 réorganisé complètement la composition - ceux-ci et la procédure suivie devant eux. Tout intéressé, avant d'assigner son adi 0 saire devant cette juridiction, est obligé , le citer en conciliation. Précaution qu'on - peut blâmer, destinée à éviter des procès , xatoires ou des discussions auxquelles mett , fin un peu de bonne volonté ; précaution j , fois dangereuse tout de même, dans les . où vingt-quatre heures de retard peuvent c promettre le sort d'une créance, s Ce qui est à la fois dangereux et injust t ble, c'est qu'il est interdit aux avocats d'as ter, en cette première, comparution, 1< i- clients. Le législateur a voulu par là — ;c on — pousser à la conciliation... i- Si c'est un trait d'esprit, il est arnus i; quoique ayant déjà beaucoup servi. En : c l'expérience quotidienne montre que les i çats négocient et concluent des transact: e dans des causes où l'accord des parties, é les« n'aurait jamais pu se réaliser. De p e même « en conciliation », le défendeur ] ,e élever une objection de droit qui dérout e partie demanderesse, et peut-être même juge®, auxquels la pratique de leur pre sion n'a pas enseigné le Droit. , Cette remarque, ce ne sont pas seulen . les avocats qui la font, eux dont on poui :d contester, en l'espèce, l'Impartialité : c'es 'e presse de tous les partis qui l'a déjà émis qui insiste pour obtenir la réforme d'uin hâtivement votée, juste en son principe, i défectueuse en beaucoup de ses modalités ( " piication. 51 ?g Appreciati( Un journal de droite constate que la ga n'a jamais voulu faire d'obstruction à h scolaire, ni en retarder systématiquemer vote au Sénat. Malgré cela, il constate que ... c'est l'c si tion qui est battue ! Formule de style. Il ajoute, pour indiquer le sentiment c majorité : « Sourire poli de la droite et des jouri catholiques.» Sourires... si on veut, encore le certains sourires équivalent à des g r •inents de dents. Mais polis? nous nous ^ mettons de protester. Polis? que notre confrère relise donc 1C journaux de son bord ! n- ir G===ï=9 ri~ Une éclipse de lu -e ■L'(éclipse de lune annoncée a oommencé a raît-il, ,fort poliment hier matin, à 2 h. 4 ' maximum d'éolipse aurait eu lieu à 4 h. ce moment, il ne resta plus de la lune ç niinioe croissant presque invisible. Le spectacle valait^il qu'on levât le nez s le ciel ? Nous .l'ignorons, comme il con\ sc; car à 4 h. 15 du matin, les rédacteurs ( II « Chronique j> dorment béatement dians le ll" qui leur appartiennent. 'De rares noctambules assuraient qu'il 11 * va.it au moment de l'éclipsé. C'est bien fait; fallait pas qu'ils y aillen lit . lU. Le songe d »s- C'est, paraît-il, auiourd'hui, à midi, q t te étô mises en circulation les nouvelles j: ^e- de vingt francs, répandant, par le monde, un million d'or nouveau. On nous raconte en dans la matiinée, la direction de la Ba s'en alla offrir au Roi deux exemplaires ,n_ nouvelle monnaie, l'un aux inscriptions ,r. çaises, l'autre aux légendes flamandes. Li m\ fil du roi Albert, dû au sculpteur Devreei 1S. style souple, très français, semble des r lsj réussis. ,fl, Nous ne saurions mieux faire que soul jjf. à nos. lecteurs une grande quantité de ce: jre traits royaux que beaucoup de gens s la nent à appeler des Louis, sans avoir, pc faire, le moindre prétexte?... tu- 6=^) eu_ Nos tinit és. Pourquoi n'avons-nous pas de ces timb me taille douce qui enchantent les amateurs on, les émissions de nombreux pays? S'il h croire un de nos hauts fonctionnaires, q fr. par an. 11 rait documenté un rédacteur du « Journal Débats », la raison en serait tout à notre 1: neur. La taille douce nous a paru trop c reuse pour les tirages considérables. Et si Etats-Unis ne redoutent pas Cet inconvénu uie c'est qu'on y recourt à des particuliers a quels licence est donnée de se mettre en i _ ports directs avec les collectionneurs... Et t. émissions se succèdent... Nous nous déVi (un d'être moins « pratiques ». t et ne. us | Le bon vieux temp: en Et puis la criminalité augmente, la vie 'ec- vient chère, les femmes n'ont plus auci retenue. Elles se déshabillent en plein boi mi- vard. Où est le bon vieux temps ? on Le bon vieux temps ne valait guère mi' ère que le nôtre. Dans les mémoires du gém Thiébault, qui fit les campagnes do la Kc en lution et de l'Empire, on trouve, à ce prof mi- des tableaux suggestifs de l'ancien Paris. ,tre Le Palais-Royal est envahi par les filles. Longchamp, les courtisanes passent, vêt en déesse, au trot de leur attelage orné înt- pompons, de grelots et de panaches. Parf ilte le scandale de leur luxe est si grand qu'il f lie- les envoyer au For-l'Evêque. Nous somi me avant 89. Puis c'est le spectacle grouillant des rues 1€t, la capitale. Les piétons, les flâneurs, les )UX dauds, les gagne-petit franchissent tant b que mal les ruisseaux de boue et de sang, i tuait le bétail un peu partout.) Les carros dit renversent tout. A chaque instant, il y a Siè- embarras de voitures, de charrettes entre me lées, quelquefois arrêtées par des troupe; me entiers de bêtes à cornes menées à la bouc rie. La populace y apparaît comme sur un eaux-fortes mouvementées et sataniques Ka- Callot. Au crépuscule, certains endroits 'est sont pas bons. Il faut se méfier des élég? au gardes-françaises. Car c'étaient les apache* qui les souteneurs assassins de cette gracie lire époque. Il ne faut pas toujours croire ce sto, l'on voit peint sur les éventails et les t bonnières ! ou" Les têtes à l'huil A la Monnaie, on joue une pièce, « le Tin: d'Argent », où l'on voit le théâtre à l'env s. La ballerine est en scène et salue le put ■jçç Le public est représenté par une grande t a de fond sur laquelle sont peintes de vag '^g silhouettes. Ce sont cles figurants ou des .« t à l'huile » ! /er_ En effet, d'après certains auteurs, l'exp ae sion de « tètes à l'huile » tirerait son on< ne d'une représentation analogue. On sait qu v>e désigne, à présent, les figurants à bon e .. ché qu'on raccole aux abords des théâtres, jour, un directeur de province, ayant la boi plutôt dégarnie, s'avisa de remplacer les < cas seurs, que l'on entrevoit au premier acte Mn" « Vivacités du capitaine Tic », par une t de fond sur laquelle un décorateur de J " droit avait tracé quelques couples tendren iSIS" enlacés. L'innovation n'eut pas un succès < !Urs sidérable auprès des spectateurs ; mais c dit" les coulisses on s'en amusa. C'est dès ce ; qu'on prit l'habitude de désigner les per nages d'arrière-fond par le sobriquet que ie monde connaît, ivo- Nouvelles à la naak* lus, — A-t-on plaisanté M. Levgues sur son >eut cours? i ja — On lui a lancé quelques... «lazzi» mine les ifes- LA îent rïVepnilMoiiviiMiip e et na°l une tentative de meurtre lap- dans les bureaux de la voir. a andcrlecht ,n* Jeudi matin, un ouvrier de la ferme ache boues d'Anderlecht, le nommé Vandekercf l loi demeurant chaussée de Mons, n° 561, avai tt le congédié. "Vandekerchove accusait le chef i voirie, M. Paquet, d'être la cause de son ppo- voi. Après avoir parcouru quelques étab' nients, il rentra chez lui pour endosser se e la tements du dimanche. Ensuite, il ressort fit l'acquisition d'un revolver chargé de îaux balles. que Vers 2 heures de relevée, Vandekerchovi ince- nétra comme une bombe dans les bureau per- la voirie installés dans lés dépendance l'hôtel communal et, braquant son reve les se précipita vers M. Paquet, qui était assi vaut son pupitre. Heureusement, d'autres ployés parvinrent à se jeter à temps sur roce ouvrier et à le désarmer. Remis enti ne. mains de la police, Vandekerchove, qu marié et père de famille, a été mis à la di? j ^ tion du parquet. 13.. A u'un UN ASSASSIN «3 dépèce sa victim pieu- Depuis le mois de novembre dernier nommé Colomb, 47 ans, cultivateur à i t- Hostien, près de Lyon, avait disparu qu'aucun indice put mettre sur ses trace: iori L'on avait presque oublié cette affaire qu'une dénonciation poussa la justice à o u. des recherches dans la maison d'un cc Ma1l2y.sson.On avait déjà cherché dans le pour dans la cave; le jardin avait été retourné que' que les voisins, après avoir soulevé les < de la cuisine, s'attaquèrent à un tas de fi y; placé dans un coin de l'étabfle.Sous la foi n" l'un d'eux rencontra un corps plus résis ! pro* c'était, un sac, et Ton y trouva une ji e: puis des membres sectionnés, et enfin um lieux tie du tronc. Il y ava-it au total treize fragments, rr iarter nianiC|Uajt un piejd. La victime a don/; éti ' po^* pée en quatorze morceaux. Le pied man n'a pas été retrouvé. Les constatations pi U1 ct res d'un médecin ont permis de recon que Colomb avait succombé h plusieurs tures du .crâne, toutes morteSes; que le ireSi avait été scié et coupé .à coups de hacl [•es en docteur Alirol estime que les coups po. dans la tête de la victime ont dû être faits ave ut en pelle. Le meurtrier a été écroué. On le ui au- çonne d'avoir commis un autre crime e LA RÉORGANISATION de la Colonie in Congo ap- Ies Le « Moniteur » de vendredi matin publie le ^ns rapports au Roi et les arrêtés royaux que voie Institution d'un comité provisoir RAPPORT AU ROI Sire, de- J'ai l'honneur de soumettre à l'approbatio ]le. de Votre Majesté un projet d'arrêté instituan pour un terme limité, un Comité financle ;ux chargé d'aider le département d*s colonie Tal dans l'élaboration du plan financier de l'ac v0. ministration coloniale. ,0s La mission de ce comité, qui serait corr posé de personnes d'une compétence reconnue Au consisterait à : jes 1° Etudier la situation financière général de ide la colonie ; Dis, -2° Rechercher les mesures utiles au réte aut Dlissement de l'équilibre du budget colonial nés 3° Examiner quels sont les rapports de 1 Belgique et de la colonie en matière finameièn de spécialement, rechercher les conséquences f ba- nanicières .qu'ont eues pour la colonie les cha: ien gés imposiées par les traités relatifs à l'anni On xion du Congo et étudier éventuellement la ri ses vision du système de répartition adopté par 1 des liégislateur de 1908 ; nê- 4° Etudier les charges qu'entraînera, pou iux une période d'années déterminée, la mise e lie- valeur de la colonie et spécialement le dév lPS loppement de ses voies de communication; di de terminer les ressources que ces charges exigi ne ront et rechercher les moyens d'y pourvoir, nts Eclairée par les travaux du Comité flnancie: 0t radiministration coloniale pourrait ensuite ci use ordonner mieux ses efforts pour assurer le d 3ue \ieloppement et la prospérité de la colonie. on" Je suis, Sire, avec le plus profond res;pec de Votre Majesté, le très dévoué serviteu: (Signé) Renkin. ARRÊTÉ ROYAL me AiLBERT, Roi des Belges. |lic' Considérant qu'il importe, afin de mieux a oiie surer le développement de la colonie, d'éta'bF ues un nouveau plan général de gestion final ites cièl'e : Voulant, avant d'arrêter ce plan généra res. prendre l'avis d'un comité de personnes pari ,jne l'julièrement compétentes en matières écon eije iniques et coloniales ; iar- Sur la proposition de Notre Ministre des c Un lonies, îrse Nous avons arrêté et arrêtons : Ait. 1er. m est institué au ministère des col oile ll,ies un Comité financier chargé : 'en- 10 ^'^ûdier la situation financière gén îent ra:i€ de la colonie ; '0n- De rechercher les mesures utiles au rét ans b'iissement de l'équilibre du budget colonia our 3° D'examiner quels sont les rapports de son- Belgique et de la colonie en matière fina tout «cière; spécialement de recherclier les cons quences financières qu'ont eues pour la col nie les charges imposées par les traités rel tifs à l'annexion du Congo et d'étudier éve tuellement la révision du système de répar dis- tion adopté par le législateur de 1908; 4° iD'étudier les charges qu'entraînera, po ur,s- une période d'années déterminée, la mise h valeur de la colonie, et spécialement le dé\ loppement de ses voies de communication ; lléteiminer les ressources que ces charges e: gerorat et de rechercher les moyens d'y poi fllP VOir* UlU Art. 2. Sont nommés membres du Comité Oattier, F., avocat à la cour d'appel, memt du conseil colonial ; (Empain (baron E.), banquier; E Grâmaid, G., avocat à la cour d'appel, £ cien écliievin des finances de la ville de Bi xeLfes ; des Jadot, J., gouverneur de la Société Génér; l0ve, de Belgique ; l été Lielbaert, J., ministre d'Etat, membre de ie ia Chambre des Représentants, directeurs à ren- Banque Nationale de Belgique ; isse- Thys, A., président du conseil d'administ s vé- tion de la Société anonyme du chemin de it et du Congo ; cinq Vande Vin, L., membre du conseil coloni directeur à la Banque Nationale de Belgiq , pé Art. 3. M. Liebaert remplira les fonctions x de •))résident et M. Jadot, celles de vice-présid' s de du comité. lver, M. Collet, G., directeur au ministère des s de- lonies, est nommé secrétaire avec voix e em- sultative. e fé- Des secrétaires adjoints pourront être d< e les gnés par arrêtés ministériels en dehors du i est mité. posi ■ Becrutement du personnel colon RAPPORT AU ROI Sire, La formation d'un personnel colonial ca ble, apte à remplir dans notre colonie les p verses fonctions officielles, n'a pas cessé, C puis l'annexion, de retenir l'attention du f vernement. Des cours de licence et de doct< en sciences ' coloniales ont été créés dans ; .un universités de l'Etat. Les universités libres >aint- Sçnt heureusement inspirées de cet exem sans |-école coloniale instituée auprès du minis '• des colonies donne une instruction spéciale lors- fUturs agents de la colonie. pérer n paraît opportun, Sire, afin de mieux a rtain ]e succès des réformes décentralisatr f°in» -annoncées solennellement par Votre Maj( Tors- dans une circonstance récente, de prendre lalles nouvelles mesures pour améliorer le reci imier ment du personnel colonial. irche, si Votre Majesté daignait approuver le tant : jet d'arrêté royal que j'ai.l'honneur de Lui imbe, mettre, une commission serait instituée i ; par- mission d'étudier, dans son ensemble, la q tion de la formation et du recrutement ais il agents coloniaux. i cou- Je suis, Sire, avec le plus'profond respec quant Votre Majesté, le très dévoué serviteur. ^niiè- ARRÊTÉ ROYAL naître frac. ALBERT, Roi des Belges, corps Considérant qu'il y a lieu d'assurer un i ie. Le leur recrutement et une meilleure pré] rtés à tion des fonctionnaires et agents du C c unejbelge aux carrières coloniales; soup-1 Sur la proposition de Notre Ministre de ncore. J lonies. îblicitc financière, les petites annonces et les nécrologies sont Nous avons arrêté et arrêtons : Art. 1er! — Il est institué une commissio chargée d'étudier les meilleures méthodes d I recrutement et de formation du personnel cc J lonial et de proposer au gouvernement un pre gramrhe complet d'éVùdëS préparatoires au carrières coloniales dans la colonie du Cong s belge. : Art. 2. — Cette commission est composée de MM. Carton de Wiart (chevalier Edm.), direc teur à la Société générale de Belgique, profes seur honoraire à l'université de Louvain; Cattier, P., membre du conseil colonial, pre fesseur à l'université de Bruxelles; 1 De Lannoy, Ch., professeur de droit colonia '' à l'université de Gand; r Denyn, V., directeur général au ministère de s colonies; Dubois, E., membre du conseil colonial, d recteur de l'institut supérieur de commerce Anvers; Galopin, G.; vice-président du conseil colc niai, professeur à l'université de Liège; e Henry E., vice-gouverneur général du Cong belge; Orts, P., conseiller de légation; ; Wawweiler, E., directeur de l'institut de se a ciologie (Solvay). 'î Art. 3. — M. Galopin remplira les fonction l- de président de la commission. -M. Henry celles de vice-président. !- M. De Jonghe, E., chef de division au mini: î- tère des colonies, est nommé secrétaire ave e voix consultative. Des secrétaires adjoints pourront être dés r gnés par arrêté ministériel, en dehors de 1 n commission. Art, 4. — Notre Ministre des colonies fixer >- les indemnités des membres de la commissioi >. du secrétaire et, éventuellement, des sécréta res adjoints. Art. 5. — Notre Ministre des colonies t ). chargé de l'exécution du présent arrêté, j. Donné à Bruxelles, le 12 mars 1914. LA CHAMBRE NOTREjmOIIE ' LES CLUTiQUES DES DEUX GAUCHE i- Très intéressante séance, hier après-mk 5- Le distours (le M. Mechelynck, sur (lolitique des transports au Congo, e > un des plus substantiels ou on uit pi nonces sur la question. M. Jouiez, uv une douceur acerbe,a iait le procès du régir nouveau. M. Vandervelde a doré, tort in 1 gailcmcril, l'éloge et la. çritiouc. Il-a 'dit d . .choses tort justes lorsqu'il a parlé en col e" niai. Il a été .beaucoup moins bien inspi lorsqu'il s'est souvenu qu'il était avant to le cliel" du groupe socialiste. la a- ... Sous les regards attentifs d'un public i e- accoutumé, la Chambre continue 3a disci o- sion des budgets coloniaux. n- DISCOURS DE M. MECHELYNCK M Mechelynck reprend son examen critîq du programme de M. Renkin, en matière Jr themi.n de ter. 11 le lait avec une grande abo in dance de ohittres, et il a évidemment l'orei: ^ de la Chambre. M. Mechelynck. - M. le ministre a indiq ir" quelles lignes nouvelles il compte taire coi traire. Ce sont les lignes de Lualaba a t sainbo, de Kambove a Kilolo, de Stanleyvi re au lac Albert et du Lualaba au Kasai et a Li l oldville. Enfin, le ministre a annonce la prise du chemin de fer de Matadi à Leopo \ ille; . „ n" M. Fléchet. — Est-ce décidé l 'U- m. Renkin. — Parfaitement. M. Mechelynck. — Que coûtera ce vaste p ,io gramme? 000 millions au moins. Comment réaliser? Va-t-on commencer partout à la foi Le Congo peut être considéré comme ay; la ciuatre ports d'attache : Borna et Lobito b. In. gjjj. côte occidentale, Beïra et Dar-es-Sala sar le rivage oriental de l'Afrique. La coloi ra- est reliée avec ces derniers, mais il n'en est i :ClT de même pour la côte occidentale. Pour ce la ligne de Bukama à Léo devrait être ten née complètement. La ligne (le Kambove a al- lolo doit être construite. Mais, pour Bukan ie. i éopoïdville, pourquoi ne relierait-on pas de voies navigables par chemins de fer. 'm iM. Mechelynck .examine quels en.ga.geme c0. l'Etat a pris pour arriver à la construction m. ces lignes. Pour parfaire les engagements qui inct bent à la Société du Bas-Congo, il faut 300 r c0" lions. Or, sur l'emprunt de 150 millions én 50 ont été employés. Dans ces conditions, n. avons le droit de demander au gouvernem ial de s'engager A ne pas commencer l'exéeut d'une ligne avant que le Parlement l'ait éprouvée. . En ce qui concerne la Compagnie des Gra Lacs, c'est elle qui doit faire les fonds nei pa- saires à l'exécution des nouvelles lignes, di- M. Royer. — Mais nous payons les intéri Ue- M, Mechelynck. — Evidemment. Nous gai nlI tissons un intérêt de i p. c. et l'amortisseur D'autre part, chaque fois que le capital est a """ menté de 25 millions de francs, le gouvei ment doit lui assurer le produit de 4 milli . se d'hectares nouveaux. nie. Le gouvernement s'est engagé, en 1911, a 1ère difler la convention qui lie l'Etat à la Soc des Grands Lacs. Pourquoi n'est-ce pas en( 1 x fait? Pourquoi la convention, signée en 5SU- let 1013, et qui comportait l'abandon (le la it ices do Kilo, n'a-t-elle pas encore été soumise : :ste, Chambre. Nous devons pouvoir nous pronoi , ' en pleine connaissance de cause. La somme nécessaire pour faire face aux ute" ccssités du Congo est de 1 milliard enviro le budget solde en déficit par 20 millions. i> pro- avons donc besoin d'une politique financ sou- nette et claire. ,vcc Nous avons le droit d'exiger un prograr u(,s_ précis. (Applaudissements h gauche.) des LES CRITIQUES DE M. JOUREZ M. Jourez est plus que jamais convaincu " e le transfert du Congo à la Belgique fut fi la légère. L'équilibre du budget n'était assuré que le produit de la récolte caoutchoutière et neil- grâce au système de travail forcé. Dès >ara- j'ei dit que la baisse des recettes dues au c; jngo clsonc' était inévitable. Lo gouvernement niait. On a vu qu'il a suffi de la suppre: du travail forcé pour faire crouler les soc s co" les plus insolemment prospères. La baiss |prix du caoutchouc provoquée surtout pa reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. —«a—^ plantations de Malaisie a fait le reste. M. Renkin nous assure que cela ira mieux plus tard. Il invoque la situation générale, la crise de e l'industrie automobile, la pénurie des deman-des américaines... M. Renkin. — Si je le fais, c'est parce que t c'est exact. Quiconque connaît l'industrie du d caoutchouc sait que les gros consommateurs de l'Ohio, par exemple, ne sont plus que des piè-. très clients... M. Jourez. — Rien ne permet de prévoir si l'on examine la situation caoutchoutière dans tous ses détails que l'on doive espérer en l'avenir. Comme le déficit n'est pas dû à des dépen-ses extraordinaires, mais correspond à une situation fâcheusement normale, on doit se de-1 mander s'il n'est pas destiné à devenir permanent. Il faudrait que le pays fut avisé au plus tôt des combinaisons financières sur lesquelles s le ministre compte pour assurer la bonne administration de la colonie. i M. Jourez aborde ensuite l'examen du problème de la main-d'œuvre. La rareté des travailleurs noirs et leur pa-o resse vont-ils nous amener à importer la main-d'œuvre chinoise? C'est une grosse question qui soulève de très nombreux points d'interro-( gation. Le ministre doit au pays des éclaircissements -sur ses intentions. s Etudiant ce qui a été fait pour l'agriculture, M. Jourez décliare qu'à part quelques exploitations, rien n'existe encore dans cet immense territoire. c Que compte faire le ministre pour activer la culture du sol et nourrir ainsi notre exporta-a tion ? Que compte-il faire surtout pour encourager l'extension des cultures privées? a Au Katanga, les progrès de l'agriculture sont , insignifiants et ont coûté des sommes considé-rables. Sur quelle émigration compte-t-on pour mettre ces terres en valeur? Tout cela doit être exposé avec netteté. (Très bien.) CE QUE DIT M. VANDERVELENE M. Vandervelde .prend la parole après M. Jourez. Il le fait avec une grande modération et s'efforce de démolir la politique coloniale du gouvernement sans Oter ses gants... M. Vandervelde. — M. Renkin nous avait lu un mémoire d'un optimisme exagéré. M. Jourez a prononce un discours d'un pessimisme très sombre. M. Renkin nous a parlé des projets, que nous connaissions par le discours du S trône, prononcé le lor janvier au Palais (sou-rires) sur la décentralisation et l'autonomie de la colonie. Là-dessus, tout le monde sera d'ac-[j cord en principe. Mais, le jour où la nouvelle charte coloniale sera présentée, comme le con-trôle n'est exercé efficacement que par le con-sèil colonial, il faudra que le Parlement y soit 0- plus largement représenté. On doit arriver à dc ceci : que le ministre ne soit plus qu'une auto-ie rité qui exerce une surveillance avertie. M. Renkin. — Je ne demande pas mieux. M. Vandervelde. — Mais il ne faut marcher dans cette voie qu'avec prudence. Il nous l'au-°" dra d'abord un gouverneur général capable et digne de confiance. Il ne faut pas que la de-ut centralisation soit faite pour creer l'autocratie des . bureaux, à l'abri du contrôle parlementaire.Pour la magistrature, son indépendance ab-n. solue doit être respectée, car ils sont les défen-s. seurs de la justice et des indigènes. En exposant la question du déficit, M. Renkin a dit que si le pays s'en est ému, c'est qu'iî manque d'esprit colonial. La faute en est a qui ? A lui et à ceux qui ne l'ont pas habitué Je à la pensée des sacrifices nécessaires. (Très • bien.) Le déficit menace, d'ailleurs, de s aggraver n" encore. C'est l'avis des coloniaux. Et l'on songe le à nous donner un réseau de chemins de fer. Ce projet me plaît assez dans son sage internationalisme, mais où trouver les 600 ou 700 ^ millions nécessaires. La Belgique pourra-t-elle 'u' supporter cette charge sans nuire à d'autres intérêts et notamment à notre législation so- ile ciale? ,0. Pour nos richesses minières, le ministre .e_ n'est-il pas trop optimiste ? II est probable que (j. ses espérances se réaliseront. Mais c'est l'avenir et l'on va aliéner les mines de Kilo et du Katanga ? M. P, Hymans. — Nous ne devons pas envi •o- sager cette éventualité. le M. Franck. — Nous n'y consentirons pas ! s? -nt M. Vandervelde. — Le problème de la main 1-y, d'oeuvre est capital ici. On va importer des tra in. vailleurs au Katanga. Comment vivront-ils? lie Ceci nous amène à la question de l'agricul 'as ture aux abords des centres miniers. Celle-c .' n'existe pas. Les plantations fiscales ont été ui fiasco, la culture privée en est un autre. 11 n'; l^1" a, au Katanga, que trente-quatre pauvres dia bles d'agriculteurs recrutés à grands frais. E 'es cela nous a coûté des millions. Voilà où on ej est. Et il faut a-asurer le ravitaillement de 1; main-d'œuvre étrangère et faire vivre les indi its gènes ! de La seule voie dans laquelle on puisse s'enga ger avec quelque espoir, c'est l'encouragemen de l'agriculture indigène. iin- M. Renkin. — D'accorfi ! lil- îis, Un débat assez confus s'engage entre M.Var >us dervelide, qui se prononce d'une façon absolu contre toute contrainte acû travail, si modéré ^ soit elle, et M. MonviTle, gui soutient qu'ai cune colontea-tion n'est possible sans la cor ids trainte féconde de l'impôt. Mv Vandervelde e :es- prend argument pour accuser,M. Monville d'< ( tre partisan du travail forcé. >Ce qui soulève 'a^_ à juste titre, de vives protestations sur le ;nt bancs libéraux. ug- 'ne- m. Vandervelde. — Si on est vraiment oppos ons au travail forcé, il reste cette solution d'encoi rager les plantations indigènes. Ppur cela, "no- faut aider patiemment les noirs à eVoluer ve: iété de meilleures méthodes agricoles... :orc M. Renkin. — Il faut les intéresser..,- et alors -, M. Vandervelde. — Il ne faut pas oublier qu' , " y a une énorme distance entre notre société cette société primitive où vivent les nègres, ne faut pas les arracher à l'état paraitisiaqi où vivent certains pour les faire travailler du à la sueur de leur front. a et ious M. Vandervelde, dans une péroraison' e ière flammée, évoque les abus d'autrefois et d eiare que le budget d'aujourd'hui est la sui une logique du budget de l'Etat indépendant. « Ui fois de ,p'lus, dit-il, Louis XVI paie les faut de la monarchie... » L'extrème-gauche appla que lIlt" lU à DIVERS M. de Béthune lit un petit devoir d'économ par coloniale sur la main-d'œuvre indigène. cela M. du Bus de Warnaffe. — La auestion d 1908, chemins de fer est difficile et mal connue. l0Ut" faut faire confiance au gouvernement. le ;.s.i.°.n M. Tibbaut, devant les trois députés et le i e°du "re rest(?nt dans la salle; exécute une s; r les vage danse de guerre autour du ministre, d(

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