La chronique: gazette quotidienne

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03 February 1914
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s.n. 1914, 03 February. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 20 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jh3cz35h2t/
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Hlardi a février 1914. — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO P.OUR TOUTE LA' BELGIQUE 4'î'0 année, - 1*1° 33 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galorie du Roi(Passage Saint-Hubert) BRUXELI.lt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration; N* 7881 £. Rédaction : N* 1-4L08 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois, La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'do Punion postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4e page : 30 cent, la pelile lifciic. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçuo à l'Agcnce-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Teléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, S et 7, Galerie du Roi. iLes 'discussions du conseil provincial ai îujot 'du 'vojuj -de M. Gheude tàt consorts ten tamt a raiimcxion de tons les faubou>rgis à 'ls lîlle; -et de 'la ptropasi-lion d'e loi -die iM. le -séna-ear ILanirez deumaaidan't IMnoorpoiiataon ai: errilioire de BruxielUtes de 'paroeMets de com-rurnes voiisiaiieis née esisiuiiir es à gavant-port pa-ai'ssent 'avoir .déçu beaucoup de gens. On a lairilé, à 'leur propos, d'eau de boudin, de >rocès-.Vieribail de carence et autres choses /jseiichiajuitées. iC'esit, à notire «vils, urne très graonde injus-icc.•Gerbes, dans ee débat qui 'a duré deux sciâmes, il y a eu beaucoup de (redites et pas ial de hons-d'œuvre, on s'y est buté à d'évi-en'bs ipantis puis dt, .ceci soit dit sans malice, «des -sièges laits. Mais, à :pairt ces pailles orfois uai peu grosses, et -d1 ailleurs inévitales, tl'enseanblc <a été extrêmement intéres-anit. On <a émis pour, sur et contre l\an-exion, à droite comme à gauche, des oonsi-éraliions fort ■justies dont -il faudra -tenir jirjpte quand lia question reviïendra et -l'on a [yjuti à des votes -dont -iil est difficile de con- ister .le caractère ■pratique. *** « Mais le ■conseil! .provincial ire s'est pas rnnoncô «ur le principe de la réunion en ne seule coirtmime de la ville et de lou-te îgglomènaliion. 11 a pris des résolutions in-implStes. 11 s'en est rapporté h l'Etat du lin de (onnuufer u-n projet complet. Coups épêc (laits l'eau ! » Nous aie ■v.oyonis rien qui justifie colie mau-ïise tiumeiiii'. iL'anaexion toMe, désèraMe ou non, œt-olle lalisable? Quelles communes, quais terniras oomipTOïdrait-elle? A quel régime po-.ique et admieiistnatif aèn&Bé soumise? «sq-u'-à quel point serait-on disposé à lui salifier tout ou partie de tauiohrses oommu-iles qui ne sont pas, quoi qu'on en ait dit, dédaigner. Le bien qui .résèlfemit de lia sion en une cité de tant de communes,dont raierais sont de grandes villes admirable-eut outillées, compensera tt-sil pour toutes t .pour quelques-unes la perte de leur automne et deis. irésultate souvent heureux des itiatjws et de l'émuilation engrardrées par Hé autonomie? L'extrême cenirailisaition a-l-elile pas aussi ses imcoiwénienilis? S'il liait après iitecowrîiP à des ismbdiwsions en alriots, pourquoi avoir réuni das entoitiés vj-rntes si c'était pouir tes couper ensuite en 'bdivisieHs géométriques? Bt qm-els seraient 3 voies et.moyens? Que de problèmes ! Ce n'est ipais par des discours passionnés, ir des effets de tribune, qu'on résout des restions lauisisi complexes, .mais -par des étuis documentées, qui examinent tous les as-lats de la question, s'attaquent à toutes les ffieulltés, n'en esquivent aucune. Cela, c'est-iffttire d'une commission compétente ayant i mains touis les éléments -de la question, et m d'une assomblée /palàtiiquie. Cte;t le vote d'un vœu d'annexion totale ire et simple qui eût été un ooup id'épée as l'eau. Aifirmiatif, il méconnaissait lels (Acuités de la s'oliution à intervenir; négatif, fermait tes yieux devant la ■situation a.e-olle, à laquelle il importe do portai1 re-m&le us plus de retards. de * X En somme, sur la proposition de loi Hnn-z, le conseil provincial a émis un avis dé-voraMe unanime, condamnant le système s ajicexions partielles, qui constitueraient véritables sipoiliailions. L'honoraibte' sénateur s'y attendait sans icun doute et n'ia. pu avoir en vue que le str de provoquer des débats devant néces-irement. amener une solution, ce en quoi a parfaitement réussi. sk * * Celle solution, proposée par M. Laneau, il se bornait d'ailleurs à modifier un amenaient de M. Gheude lui-même, auteur du eu d'annexion totale, consiste à réunir à ville les .territoires de Saint-Josse-tem-îode et 'des communes de l'Ouest, ainsi que s parcelles de Schaerbeek, de Neder-over-ïembeek et de Baron, ce qui résoudrait dé-lilivement la question du territaire sur le-îel se trouveraient les installations marines, canal, port et aviantnport et aussi une mue partie du icaniail de Charlaroi, ainsi que Ule de lia drsiparition de la petite Senne et i voûtememt de la Senne ou sortir de la lie, sans compter la mise en valeur an ie large vue d'ensemble d'immenses ter-lins n'on bûtis. Et cela sans aucune dos complications que m lève ramn exion totale. ■Faut-il eraindre qui- Scltaenlièëk, pour qui >s coin]»nisution:s pomrraient être aisément ouviéas, s'opposerait <ï un projet d'une lilité générale aussi évidente? Los édiles et ■ population de .Saint-Josse y feraientsilis une iposition iiréduetiiWe? Ce qui n'est pas dou-ux, c'est que dans îles communes de l'ouest i cause, la déicisicm du oonseil proviiicjal esl i général très favorablement accueillie. » . On aurait pu s'en tenir là. M. Janss-an, denté permanent et anniexionniste « total n, ni a fait, à plusieurs reprises des enquête n sujet d'annexions isatlicitées, l'avait pro-°sé. C'était paut-étre le moyen d'aboufii romptemant, étant donné .l'extrême impor-uice et l'urgence de I'avanitiport. Annexicimisles et aatiannexiohnisies oml nulu livrei- bataille sur In question d'ensem On n'a. pu, naturollenicnt, se mettait accord et, nn conseiller, de droite, M. Goe enr ol },f. le gouverneur n'ont pas eu ilr sine à démontrer qu'ion partait quelque pei ans il® vide, sans base sérieuse de discas ion. L'amendemenit Janssen, proposant de soi ir le gouvernement, sans l'intervention du ici'aucune procédure annexionniste ne peu lioutir, de la qœastion entière, a été voté pa1 n- énorme mAjorité. Ce vote est >hrè-s clair. ® dit le désir du conseil provincia'l, noi «ulement de voir réunir à Bruxelles cet "Mes commune's pour réaliser tout de suit l'iavant-iport, mais aussi celui de voir met- i tae à l'étude le remaniement éventuel de f toute l'agglomération bruxelioise et d'être s saisi h ce sujet à très 'bref délai d'un projet i de loi. s Seul le gouvernement est à même de se j 'livrer à cotte étude d'une façon complète. 11 lui appartient de le faire satis retard, r comme le lui demainde le conseil provincial, c d'iaccard en cela avec le sentiment général 4 de la population. ti Aug. Smets. 11 s •>-»+»-( . Lt UUN atKUlVI Un journal illustré <el quotidien de Londres a découvert : t" que l'amour est un poison; 2° l'antidote de i'amour. D'une en-quille faite autour de ces questions, il a résulté cette classification des poisons du plus 1 au moins dangereux : I. l'alcool; 2. l'opium; 3. lia morphine, Ila cocaïne, l'éther; l'amour. Les A nglais aiment à voir les choses sous l'angle du réel. Ils veulent voir les monstres en face. Amour! Us ont arraché Ion mas- ] que. Le Français frivole dit : « L'amour est en- * faut de bohème qui n'a jamais (jamais !) ' connu de dot », ce qui est mince comme défi- . •nilion. Nous avons aussi beaucoup entendu dire que l'amour était une jolie, un brasier « qu'on ne peut apaiser n, une (leur, un vase précieux, une étoile, une ombre. L'amour a été ainsi anathématisé comme un simple ,( abbé Lemire : « Amour, fléau du monde, exe-crable folie! toi qu'un lien si frêle à la vo-lupté lie !... a Mais itout cela nous rendait le mollet ga- ; lammenl tourné... , Maintenant, nous savons, par oui et non, . par l'affirmation et la négation, la maladie [ et le remède. Vous êtes atteint? Ce n'est rien, j Une simple injection de sérum ad hoc (le ; journal anglais l'annonce et va le répandre), t vous êtes guéri. Ce remède est peut-être la bonne vieille aqua fontes; qu'importe, si elle t agit... .( PIujS naïf, pour guérir deux amoureux, je i( les aurais enfermés (avec tout ce qu'il faut) , ipour vivre un mois dans une chambre lier- | métiqwernent close. Le sérum est plus sim- i pie. i La vie moderne sera facilitée quand lou- j tes les perturbations morales seront qualifiées de simples maladies et traitées au moi/en d'un sérum ; la colère, la peur, l'orgueil, l'envie, le désespoir, la rancune, ele. etc. On pardonnera à l'envieux, puisque ee sera un malade; le poltron ne se sentira plus désespéré par sa poltronnerie, puisque ce sera une maladie guérissable. L'amour... Tout de même, faudrait-il en guérir radicalement l'humanité? Supposons qu'on pourra inoculer celle maladie, comme on pourra la t vincuiler. On sera maître de ses passions, puisqu'on les détiendra dans de petits flacons.— Daàsy ! I love you. Je suis à vos pieds, , je vous offre mon cœur de la main gauche, mais voyez celte seringue dans ma main s droite. .Si vous mie répondsz pas ci. mon amour, ' je vais m'en guérir en deux coups de piston. Il y a de quoi faire réfléchir Daisy. Vous , verrez qu'elle répondra de suite à ce lou-clvanl aippel, ear si les femmes étaient con- J. vaincues que les hommes ne les attendront pas plus de cinq minutes... £ Bob. ia Ayant bien des choses à se faire par-jST» idonneir, le Journal de Bruxelles y Cl pourvoit en chantant 1' « Evidente dé- * (faite de l'opposition parlementaire ». Il le fiait d'une grosse voix qui doit bien ré- j'( pugner à ga distinction native, mais enfin nécessité n'a point de loi... Et il faut bien ,( que .l'opposition ait une défaite, puisque -la droite veut un triomphe? el Cette tàohe, le Journal de Bruxelles s'en aicquiïtite avec des complications qui sont bien ], dans sa manière. Ainsi, nous apprenions que „ (lia gauche comp-and une importante frac- q tioai « de simples at de primaires ». Ensuite, u le journal pairilc des « autres »... Iil y a donc, d ù gauche, des gens de .valeur, même pour la presse cléricale? (Comme tout ohange... ù l'occasion !) Nous sommas ravis de l'entendre; mais noms ajouterons, n'en- doutez point, et nous permettre de mettre sur le même c plan tous les dévouements au bien de la pa- j; trie par la. liberté. Le Journal ne peut faire de même, puisqu'il s'agit (pour lui) d'ajouter que cette 1 fraction « de vâtear » se rend compte de ' l'inutilité du débat scolaire, « qui vient tout seul, sans avoir excité la moindre passion ». Si l'exaspération était vienne, vous concevez qu'on eût traite les gauchers de factieux • et tiré sur la foule de nos aanis, comme le ' demandait (par précaution 1) un des principaux organes ministériels. Maintenant que ki sagesse des gauches dans la résistance a .. eu, au moins, retarder tout prétexte de vio- " Lemce, on en est quitte pour déclarer que « lia ( droite n'a pas même pris la peine de s'en occuper ». ( Mais eoncea-ez-tvous que toute la supério-rilé reconnue (à-J'imiprovisite)-par le Journal j aux gauchers n'ait rien pu tirer d'une cause pareille : la défense de tout l'avenir belge, ( menacé par une coalition d'intérêts ot de fanatisme»?... ( PETITE CHRONIQUE Regards 6n arrière 3 février 1911.—L'aviateur canadien J.-A.-D. ■ ï\'Lac Ourdy tente do traverser le détroit de [ Floride. Après .avoir « par volé » 1G8 kil. 945 an. , en 2 b. 8 m., ii est oWigè de descendre sur ses flotteurs à 16 kilo mètre .s de La Havane. Les^premiers beaux jours. \ Nous aurons un hiver sérieux;! Tous les 1 vieux militaires, même ceux de la garde civique, l'ont prédit à cor et à cri. À cors aux pieds surtout. Et voici quelques jours d'avant-iprintemps ,qui ont l'air de nous promettre tout autre chose. A qui se fier, en ce siècle de corruption, si l'on ne peut plus faire état de la sincérité et de la loyauté de nos vaillants majors et généraux barométriques ? Quoi qu'il en soit, le pauvre monde s'ar range très bien de ce bout de ciel bleu et de ce coin de soleil, dont nous sommes gratifiés depuis dimanche matin. Adieu braséros et patins. A nous les douces flâneries de l'après midi. L'air est tiède, un peu énervant. Les rues sont encore pleines de boue noire, mais à tous les carrefours, l'on vend des branches de mimosa et des bouquets de violettes... Cela met dans l'atmosphère un parfum troublant, dé 'licreux et qui énerve un peu : le parfum des soirs (de carnaval. On n'a pas du tout envie dt travailler, ou plutôt on en a moins envie que jamais ! On voudrait plutôt être amoureux ou poète, ou quelque chose de dangereux dans ce goût-ilà. Serait-ce le printemps? (La vie 's'apprète-t-eflle déjà à reprendre son visage de fiancée,de jeune femme insouciante, trop jolie et un peu cruelle ? Hélas 1 il m encore falloir sortir de chez soi et de soi-même ! H va falloir de nouveau tout recommencer, en même temps que les fleurs, se souvenir qu'on a des yeux, un cœur? Allons, en route 1 Thésaurisons des souvenirs et des heures amères pour les longues soirées de l'hiver qui va sui-»Te, celui de 1915. Le tour du monde en aéro. •L'Aéro-Club d'Amérique organise une course [l'aéroplanes autour du monde. Le prix est de 500,000 francs, et le voyage devra être effectué en quatre-ivingt-dix jours. Qui sera le Philéas Fogg de cette aventure? Le journal qui annonce la nouvelle ajoute que la tentative est un peu prématurée. Peut-être. Car enfin, il y a quelques années, on doutait encore de la possibilité de résoudre jamais le problème du plus lourd que l'air. Et voyez le chemin qu'on a, fait depuis. En attendant la réalisation, il y lurait moyen de bâtir là-dessus un joli roman tout rempli de rencontres inattendues, de catastrophes et de naufrages. On verrait l'aéro en panne dans le désert, — y a-t-il encore un lésert,depuis qu'on va aux pyramides en tram-vay électrique ? — atterrissant sur la banquise parmi les ours polaires et les phoques, tombant sur la tête des cannibales, allant s'approvisionner de benzine dans un village brésilien, où il y a des eoxv-boys, des sa-ltéadores H autres personnages de Gustave Aimard. Ces brésiliens danseraient naturellement le tango, in dépit du diable et .des évêques. Durant leur îuatre-vingt-idix jours, les passagers auraient ,out le temps d'ébaucher de romanesques idyl-.es, d'enlever des princesses hindoues et de retrouver tous les Grands-Ducs, tragédiens, ;oméidiens et joueurs de flûte disparus depuis m demi-siècle. Enfin, il y a là une matière ri->he. Romanciers, à votre plume ; n cinéma-t-istes », à votre manivelle. N'avouez jamais. Un directeur de la police parisienne, M. Founy, vient de prendre sa retraite. Comme il ûed, les reporters se sont précipités chez lui pour recueillir ses impressions. Et sans doute, iésarmé par l'émotion du départ (qui donc a lit de se méfier du premier mouvement'?), il âcha cette vérité dangereuse : « La foule parisienne est bon enfant, mais on est obligé de la Dousculer un peu... » On ne saurait mieux dire l'indulgence, qu'en îffet, le public parisien, assez défendu quand il i ri ou plaisanté, montre pour l'énergie administrative. Chez nous, il n'en va pas de même; peu habitues à nous dédommager par une revanche verbale, nous n'aimons pas qu'on nous rudoie, même pour nous gouverner. Plus d'un ministère conservateur fit cette fâcheuse expérience jadis... La fourlane. Un très grave journal français vient de raconter d'une façon charmante comment le « Saint-Père » aurait recommandé, à ceux que désole l'interdiction du tango, d'adopter la t our-fo.no.. vieille danse de son pays, « gracieuse et fort animée ». La simple probabilité que le pape se soit montré spirituel et paternel indigne nos journaux cléricaux, qui, avec leur tact ordinaire, déclarent pareille supposition « stupide et impertinente ». Mais croyant (ou feignant de croire) à ln bienveillante anecdote pontificale, un tas de gens « bien pensants » apprenent la fourlaine, qui leur donnera cette consolation de suivre un conseil pontifical, tout en suivant la mesure d'un pas compliqué et gracieux. Mentalité spéciale. Avez-vous lu et savouré comme il convenait cette phrase, imprimée dans plusieurs journaux français à propos de l'arrestation d'un brasseur d'affaires : « C'est un individu peu recommandable : il n'a pas bénéficié de moins de quatorze ordonnances de non-lieu ! » Bénéficié est plein d'une ironie joyeuse. La phrase indique très .nettement quelle est ■la mentalité de certains magistrats du Parquet, — -car c'est elle qui se reflète à travers ' les informations des chroniqueurs, documentés par ces magistrats. Un homme est l'objet d'une instruction. On entend des témoins, on perquisitionne, on veut accumuler les preuves contre lui : on n'arrive .pas à prouver qu'il est coupable. Le non-lieu, qui s'impose, est rendu. Croyez-vous que le Parquet désarmera? qu'en toute circonstance -il considérera, jusqu'à preuve du contraire, cet homme comme innocent? Pas du tout! L'échec du Parquet, à 'la première occasion, retombera sur la tête... du rescapé. 'Parfaitement ! Ce sont les petites revanches de la magistrature ;debout. Ah ! nous avons ouvert une instruction ! Ah ! elle -reposait sur des présomptions graves, ou sur rien du tout ! Ah I elle n'a pas abouti. Très bien ! Nous vous la mettrons sous le nez la prochaine fois, et ce sera une charge aie câblante pour vous ! Cette façon de retourner les réalités ne méritait-elle pas d'être mise en lumière ? Nouvelles à la mata — 'Ce directeur des postes aimait trop les timbres. — Et alors?... —Alors, on l'a dégommé. La crise continue... (Les journaux français.) HÉGÉSIPPE SIMON Né d'hier, mon astre a pâli, Nargué par son propre Leplace. Déjà je dois céder la place Aux grands hommes en simili. Pourtant, elle eût fait, ma statue, Réfléchir beaucoup d'orateurs Lisant les éloges flatteurs D'une voix... qui, toujours, s'est tue! L'ACADÉMIE Quelle déveine! Encore un prix Sans titulaire : c'est la crise! (Chez nous, nous disons : la cerise, Mais le public n'eût pas compris.) Aussi ce thème est peu folâtre : Sachant lire — voire écrivant — Littérateur — Belge — vivant — N'ayant rien fait (1) pour le théâtre! M. JAURÈS Qu'elle était belle, la R. P., Sous l'ère arrondissementière^ De Carpentras jusqu'Armentière Je la prônais. J'en ai soupé : Briand l'a prise comme ôtage. L'assister? plutôt le trépas! Car je suis partageux, mais pas Quand c'est avec inoi qu'on partage. D'JMONT-WILDEN Charles-Henry — pas même Hirsch — Me traite — en moins bien — de bécasse. Meilhae n'eut rien de plus cocasse, De Gondremark à Gourdakirsch! Mais je triomphe, sarcastique : Plein d'un barrésien émoi, Je chantai le « Culte du Moi »... Et je le vois mettre en pratique! LE DIRECTEUR DES USINES POUTILOFF Quel benêt monta ce bateau : Céder aux Boches mon usine! Sans un canon (voyez cuisine) Je roulerai sur l'or, bientôt : M. W'oeste — il en a de drôles! D<"'s produits belges mécontent, Vient de me commander, comptant, Six millions de casseroles! C a m ) lle G'uTTEN sté 1n. (1) Précisons, d'après le texte complet de la fondation : «N'ayant rien écrit. » Car, ne rien jerire, c'est — souvent — faire beaucoup pour le théâtre! — C. G. Un de nos confrères de provmce reçu! un jour — c'est lui qui conte l'histoire — la vi-sM-e d'.une femme venant lui demander d'insérer une note. ' Cette nolie visait la contpa'ru'iiun de lirais sœu'hs devant lia. cour correctionnellile /de Bru-xdîlos. Les -trois' prévenue® étaient désignées par leurs noms, et rartielo ,napperait que leur oasier judiciaire était chargé. iLa rédaction ayant scrupule à insérer ,pa-reilMe note, la visiteuse insista. Pressée de questions, ele finit, — c'est ioujours notre co*n<frère qui .parle — par exhiber lia lettre suivante, qu'elle avait reçue : Valent in BRI FAUT avocat, Bruxelles, le 23 juillet 1912. à la Cour d'Appel, 131, rue de Stassarr, de 4 à 8 heures. Tél. 5755. Madame, Je vous envoie ci-joint une note que vous pourriez adresser directement au « Journal de Chaiieroi », en ne disant pas évidemment qu'elle émane de moi. Veuillez, je vous prie, m'adresser un bon-poste de 5 francs, pour me couvrir. Recevez, Madame, l'expression de mes sentiments distingués. Signé : O. Mestdagh pour Mc Brifaut. Le Journal de Charberoi s'iindigne et de-rniamte si « les liradd-tion® de délicatesse qui is^ont. en honneur au Barreau » permet! un t ô. un vocal .de se livrer à parcin'Ic manœuvre, ciivant porjr objet évident d'exposer un jour-anal n un procès. U Express va .pins loin el trouverait « in-ivrabeanblable que, le conseil de l'Ordre des •aivoea/tis de Bruxelles ne maaiilesUVi pus, lu; aussi, quelque curiosité à cet égoad ». u 1:1 \ a là, di<t-iiil, utne g.re:diuerie. » Nous sommes persuadés que M. Bril'aul ■aura à cœur aussi de soumettre 'lia- questior «au conseil de l'Ordre et d'ètaiblir que lia lot lire produite ne .provient pas de lui ni de soi: cabinet. Il prouvera à ses juges qu'il s'agr d'un faux, — peul-Gtre môme'd'um faux ma cornu i que. Car, quelque ampleur que puisse revètij "ki passion politique, elle ne peut supprime.] lies règles de sivrxte honnêteté qui doive*! dominer toutes les professions, spéciaiemen lia profession d'avocat. A .plus forte ra::s:or une « gredinerie » ne serail-elle pas totonéi ■pair le conseil, et M. Brifiaut tiendra, plus qu-i'iou't autirè, à se laver devairit lui de cette ac j cusatioïi. De 'Bourges, le 2. — Le lieutenant aviateu: fDolvert. ayant pour passager le capitaine N.i t|uet, du l?r régiment d'artillerie, -i.. lait uii' chute, oo soir, à 1 heures, au polygone -ci Bourgs. Les deux officiers ont. été tués. Voici dans quelles circonstances s'est proclui i?accident •: La commifision d'expériences, à laquelle éta; détaché le lieutenant DeLvert, avait procédé des -expériences peJidant toute iâ soirce. Ver -1 ihoures^ fie. lieutenant, pilotant un 'biplan prônait son vol, emmenant le capitaine Nique comme passager. Les officiers devaient lance des 'banibes, qu'il s'agissait {i'exipor.imentei L'aér-jp-lan-e avait quitté le sol depuis quelque instante et il se trouvait à une cinquantaine d mètres de hauteur, quand, on effectuant u vira.ge, l'appareil pencha sur le côté gauche c tomba sur le sol. Les officiers et les soldats pax •sejits «o précipitèrent innr.édinternent au s-i cours des malheureux aviateurs. Le lieutemai J)eh*ert avait été. tué sur le coup: le capitair respirait encore faiblement, mais il ne tarda p; rendre 1b dernier soupir. T;es corps des dr,n officiers ont été transportés à- 1 'hôpital mil •taire, où ik sont veilles par une garde d'hoi ueur. DEUX LETTRES Au 'début de la séance, M. Max donne lecture de deux lettres, que lui ont adressées MM. Brabandt et Van Langenhove. « Elles sont, dit-il, de nature à dénouer une crise qui n'a que trop duré; je ne puis donc que féliciter ceux qui les ont écrites, h M. Brabandt a tenu à faire connaître au bourgmestre son entier accord sur les vues qu'il a exprimées, touchant la composition du conseil dés hospices. Pour arriver à « l'apaisement et à une situation pratique, il tient à lui flaire connaître qu'il met son mandat d'administrateur à ila disposition du maïeur, si ses collègues agissent de même, et il exprime le vœu qu'ils se rendent aux excellentes raisons [ que M. Max a fait valoir ». ! De son côté, M. Van Langenhove a écrit : « Vous avez indiqué, dans la dernière séance du conseil communal, le moyen de soustraire l'administration des hospices et de la bienfaisance aux influences de la politique • et des querelles des médecins. L'avis que vous avez exprimé a rencontré illapprobat-ion de .l'opinion publique. Je me fais un devoir de vous dire, en mon nom et en-celui de M. Boucquéau, que, pour le cas où la démission collective du conseil des hospices serait de nature à favoriser la solution de la crise, nous avons l'honneur de mettie nos mandats à votre disposition. u M. C. Huysmans. — Qu'ils s'en aillent et que ce soit fini. M. Ad. Max. —- Je vous rappelle aux convenances.PROTESTATIONS (Cette communication appelle des observations de la part de MM. Pladet, Camille Huysmans et Bauwens. M. Piadet. — Ce serait trop facile, après avoir essayé de nous faire partir sans gloire, de s'en aller en nous forçant à les imiter. Mon mandat de conseiller communal ne me paraît nullement incompatible avec mon mandat aux hospices. M. Bauwens rappelle les divers actes de la mauvaise comédie jouée par la minorité du conseil. Après avoir fait une opposition passive, ces messieurs, dit-il, se sont prêtés à l'ignoble campagne d'injures et de calomnies dirigées contre nous. Pour finir, et en désespoir dé cause, ils essayent de nous faire partir. Il est temps qu'on en finisse avec cette mauvaise plaisanterie et qu'on cesse d'attacher de l'importance aux manifestations de mauvais goût auxquelles ces'gens ne cessent de se livrer. M. C. Huysmans refusera, quant à lui, de se prêter à un compromis, quel qu'il soit. Toute entreprise est sujette à réforme. Je n'approuve pas pleinement tout ce qui s'est fait aux hospices. L'opposition est partout une chose nécessaire, mais, devant le débordement d'injures dont nous avons été victimes, lorsqu'on veut nous faire passer pour de malhonnêtes gens, jo refuse de « causer ». Nous sommes majorité. Nous avons le pouvoir. Nous nous en servirons. Un point c'est tout ! M. Ad. Max. — J'espère, toutefois, que ce ne sera pas le point final ! Après cet échange de vues aigredoux, la parole est donnée à M. Brassine, conseiller catholique, pour développer le réquisitoire qu'il a annoncé. LES CRITIQUES DE M. BRASSINE M. Brassine nie qu'il y ait une campagne engagée contre le conseil des hospices ou contre M." Bauwens. Il y a des abus : on les criiique e t, sur ce terrain, des journaux de droite et de gauche marchent d'accord. Pourquoi,par exemple,a-t-on modifié le mode d'adjudication suivi anciennement pour les fournitures des vins aux hôpitaux? Autrefois, on avait recours aux bons offices de la Chambre syndicale des négociants en vins. Ce système n'avait jamais donné lieu à critique. On y a brusquement renoncé et sans raison. Aucune démarche n'a pu faire revenir le conseil sur sa décision. L'adjudication fut- faite directement par le conseil, sans le concours de dégustateurs autorisés. Résultat : la fourniture fut adjugée au neveu d'un membre du ccnteil qui faisait partie de la sous-commiosiim de dégustation. Peut-on agir plus incorrectement ? Venons-en aux travaux de l'hospice de Jette-Saint-Pierre. Le procès pendant entre les entrepreneurs et les hospices porte surtout sur les retards. Dans la plupart des cas, ils étaient dus à la négligence ou à. la mauvaise volonté des réceptionnaires. Ici, un débat très vif s'engage entre M. Bi as-l sine et MM. I-Iaillet et Conraitdy. On reproche au conseiller catholique de faire le jeu des entrepreneurs. Celui-ci s'en défend. Il claiiie bien haut son impartialité et son désir de justice.M. Hallet. — Attendez que le jugement soit prononcé et parlez alors. Ni. Max. — Je vous prie de mc laisser le soin ' d'arrêter M. Brassine quand je croirai devoir le faire. i M. Hallet intervenant encore, le bourgmestre ; ajoute : M. Max. — Monsieur Hallet, je vous prie de vous taire. Je n'ai nullement besoin de votre concours ! M. Brassine peut alors reprendre le développement de son discours. M. Brassine. — Les procédés du conseil des hospices, ses lenteurs et son impéritie, ont con-. sidérablement augmenté les prix. Les pavements céramiques, par exemple, coûtèrent j beaucoup plus que l'on croyait. Pour d'autres J fournitures, un seul lot a coûté plus de 7,000 fr. de plus que les prévisions. I En ce qui concerne les égouts, on a cherché noise au plus bas soumissionnaire. On voulait t donner l'affaire à un soumissionnaire dont la , soumission était supérieure de iO.OOO francs a s celles des autres. Et ce soumissionnaire a été odieusement favorisé par le conseil. C'est un i procédé habituel, d'ailleurs, à ce conseil, qui r marque une tendance constante à adjuger au plus cher! s * En ce qui concerne le chauffage, rien que 0 pour l'installation de la chaudière, on a de ;1 pensé inutilement plus de 50,000 francs. •t Où en sont les travaux de l'hospice ? Tout es 1 dans le môme état. On ss contente de taire des >- trous pour les installations d'électricité. On le: t rebouche. On les refore. Aucun plan d'ensem ble ne préside à ces travaux coûteux. i3 Dans les environs de l'hospice, on laisse sir x pied dès maisons qui devraient être démolie i- et qui ne servent qu'aux jeux des enfants oi i- fournissent un domicile aux rôdeurs. Cest un perte d'argent inutile. Quant à l'immeuble acquis par les hospices, le long du quai aux Pierres-de-Taille, il est laissé à l'abandon depuis des mois. L'achat a été fait dans des conditions onéreuses et l'intérêt du prix d'acquisition court... Il ne reviendra plus sur l'affaire des banquets. Mais il voudrait dire deux, mots de l'affaire Delbastée. Nouvelle algarade. On veut forcer M. Brassine à s'expliquer sur le mot saleté, prononcé au conseil. M. Max intervenant, M. Brassine termine en déplorant ce qui s'est passé aux hospices. 11 approuve M. Brabandt et espère que le bon conseil de M. Max sera-suivi.LA REPONSE DE M. BAUWENS M. Bauwens'laissera à M. Hallet le soin de répondre touchant les adjudications des vins. Ce qu'il en sait, c'est que les malades boivent un vin pur, naturel et qu'il Coûte de 2,000 à 5,000 francs de moins par an. Pour les travaux de l'hospice de Jette, je constate que la majorité, qui a confié au soumissionnaire qu'il prétend avoir été favorisé, l'exécution des travaux, comprenait les trois' membres de la minorité ! On m'a accusé d'avoir fait un bénéfice et d'en avoir fait faire à des clients en achetant pour le conseil des hospices l'immeuble du quai aux Pierres-de-Taille. Cela, est'faux. Lorsque le conseil, pour remployer lés capitaux,demanda aux notaires de lui indiquer les grands immeubles à vendre, ils ne répondirent même pas. Pour l'immeuble en question, il s'agissait d'une vente sur saisie qui m'avait été confiée par le tribunal. Remarquez qu'en cette matière, les honoraires sont assurés. .'M. Maillet va confier quelque chose à l'oreille ide M. Bauwens. M. Bauwens. — Mon collègue me rappelle à propos que ce fut, d'ailleurs, M. Boucquéau qui fut chargé des intérêts du conseil eii cette affaire. M. Anspach-Puissant. — Je suis chargé par M. Boucquéau de dire le contraire. M. Bauwens. — Alors, vous êtes chargé de proférer un mensonge ! Un incident violent surgit à ce propos. M. Anspach-Puissant. — Nous verrons, en de hors de cette enceinte, la suite à donner à ce propos. M. Huisman-Van deh Neste. — Ce n'est pas vous qu'on accuse de mensonge. M. Anspach-Puissant. — Je n'admets pas qu'on m'accuse d'avoir été chargé de faire un mensonge. iLes a-mis de MM. Bauwens et Anspach interviennent auprès de ce derniei\ qui est en proie à la plus violente colère, et lui expliquent que -M. Bauwens n'a pas eu un instant la pensée de lui adresser un blâme personnel* M. Bauwens — On a dit ici une chose contraire à la vérité, c'est tout ce que je puis dire. ... Pour en revenir à l'achat de la maison du quai aux Pierres-de-Taille, les prix des immeubles du même genre, dans le même quartier, prouvent que ce fut une acquisition très favorable.Avant de passer aux imputations formulées par M. Vandervelde, je veux, dit-il, dire mon sentiment sur l'invitation à démissionner faite par M. le bourgmestre aux membres du conseil des hospices. Si je ne considérais qiitî mes convenances, fl y a longtemps que je serais parti. Mais la campagne d'insultes et de calomnies menée contre nous me rive au poste. La calomnie n'a jamais jeté le discrédit que sur ceux qui s'en servent. L'invitation de M.Max ne pouvait donc avoir de résultat et alors pourquoi s'est-elle produite? M. Max a déclan* que son groupe assistât en spectateur attristé à ces incidents. C'est vrai, mais, à la manière de l'Anglais qui suivait partout le dompteur qu'il attendait de voir dévorer. Les modérés libéraux espèrent que nôtre chute restaurera leur toute puissance. C'est pour eux que tfsfc vaillent les fauves cléricaux et médicaux, ils sont faits pour s'entendre. Voyez ce que toléraient jadis les soi-disant laïcisateurs libéraux. A l'orphelinat do l'avenue de Cortenbergh, une grande partie de la. journée, en 1901 encore, était prise par les prières de toute espèce. M. Bauwens donne lecture d'une série de ces prières. Le conseil écoute distraitement, et le bruit des conversations couvre la voix de l'orateur. M. Max. — Faites silence, messieurs, pendant la lecture des prières ! M. C. Huysmans — Que des enfants catholiques récitent des prières; mais obligeait-on tous les enfants à prier ainsi ? M. Bauwens. — J'y viens!... M. Leurs fut même chargé de faire une enquête à ce sujet et la « Chronique » d'alors, qui avait critiqué des pratiques religieuses, applaudit. 'M. Bauwens expose en détail ce qu'était du temps des libéraux modérés le .régime de l'orphelinat, « régime pis que celui d'un cloître, dit-il, où les mauvais traitements étaient journaliers ». M. Bauwens conclut : je conjure le collège de ne pas recommencer ses mamours avec les , cléricaux. Que l'on n'en revienne pas aux horreurs de 1901, qui durèrent des années à l'orphelinat,. Je sais de source certaine qu'on obligeait les pauvres fillettes à rester de longues heures à genoux, par terre, les bras en croix avec des livres sur les mains. M. Pladet. — Comme au couvent du Bon-Pasteur ! M. Bauwens. — Tout ceci montre assez pourquoi, messieurs les modérés, les cléricaux vous appuient dans votre campagne contre les hospices. On veut en revenir là. M. C. Huysmans. — C'est clair ! M. Bauwens. — Les frais, à cette époque, étaient considérables, fr. 2.15 par journée. Eu I90G, lorsque nous entrâmes à l'orphelinat, ta journée fut réduite à fr. 1.85. Aujourd'hui, eLle ne coûte plus que fr. 1.60, malgré l'augmentation de tout et les progrès réalisés. Lorsque le bourgmestre impute ce qu'il appelle la crise des hospices à la politique, il a tort. On nous attaque à cause de notre action laïcisatrice et de notre action démocratique. Des hommes politiques? il y en a toujours eu aux hospices : MM.Washer, Leurs, Van Schoor, Deboeck, Heyvaert, etc., etc. Et alors aussi il y avait une majorité avec une minorité composée de M. Lemonnier, — qu'on tenait à lécart. Mais celui-ci a rempli loyalement les devoirs de la charge qu'il avait acceptée. En réalité; les libéraux modérés voudraient reprendre l'omnipotence.Nous ne leur en voulons pas... Quant à notre honorable mikado, il a beau nous tendre un grand sabre, nous ne ferons pas hara-kiri ! (Hilarité.) Des conseillons se houspi.Llent.Cela ne va pas ; sans taipage. Alors, M. Maxv avec le plus beau ; flegme Un peu de tranquillité, voyons, mes-• sieurs. Imitez mon calme ! On me traite de „ mikado, et je ne bouge pas. » Une explosion ; de rires accueille cette sortie philosophique. • t • . " • * M. Bauwens. — M. Vandervelde a demandé Ides explications au sujet des accusations de LA CRISE L'ANNEXION DES FAUBOURGS iENOS FAITS,JPROPOS MENUS * An jour le jour LA POLITIQUE Un faux maçonnique ? PETITE CHRONIQUE Chute mortelle de deux aviateurs français DU CONSEIL COMMUNAL UE BRUXELLES

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