La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 09 June. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v11vd6qt8z/
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Mardi î> juîn 11) I î. =— Edition O ciNfl CENTIMES DîT NUMERO RQUR TOUTE! ES BELGIQUE 45'o année . rv° iso LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Huberi BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration: N* flUle, Rédaction: N* 140§t ABONNEMENTS: Bruxelles ; 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. To'js.pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF ; Jean d'ARDEME L_ ANNONCES ; 4e poçc : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 Ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Âgence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépb. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, îj et 7. Galerie du Rot. CASSE-COU Casse.icou ! La plupart des dléjïcaux pm ï'its qui tirant du résultat des .élections du il mai des conclusions tumxMee à Ha revi-sion et au S. U. égalitaire, vous proposcnl nu S. U. encore plus universel que vous ne le rêvez, ils travaillent icMpuis dix suis, sou-(cwainement, en taupes, .pour cette formule radicale : >< -Le suffrage 'égail pour- tous et pour toutes. » Et maintenant, que tes «ïïeoteurs miles semUlent enclins à tes lâchieir, l'heure j]g .ya-t-aile pa's sonner pour ces bons catholiques de se ifaire repêcher par les femmes, avoc l'aide des isoeiaiHstes déjà ralliés à «l'idée! * * * Lorsque la jolie suffragette, Sydvi-a Paa-khurst honora, récemment, Bruxelles d'une visite, j'eus l'occasion d'échanger avec elle quelques propos. .Ce fut ©lté qui m'interviewa : — Eles-ivous (partisan. du suffrage féminin! — Pour fcAiigleterihe-, vies, miss. — Pas pour lia Belgique ! — 01) ! mon, par exemple. — Haissez-Bioi mire! Tous îles mêmes, ces hommes! Ils admettent tous Ile suffrage- féminin aiileurs. iEt .pourquoi pas en .Belgique, s. v. p. ! — lïWe que notre corps éflecloral contient déjà, trop d'ignorante et de fanatiques pour que nous les reuforçions d'inn-ombraMes igoorantes. — .Et alors, les Anglaises ! — Puisqu'elles peuvent Je plus, c'est-à-dire régner — elles .peuvent le moins, c'est-îi-dire vote»'. Grâce à leur inaditionn-elle éducation garçonnière,. oHes 'réfléchissent et agissent d'eilles-mùmes, iau lieu d'être les automatiques réflexes d'un curé, d'un père ou d'un mari. Elles sont, généralement, instruite et admises à presque toutes les fonctions viriles, jusqu'à colle de pompier ! Elites sont déjà «lectrices et éligiiMes pour les conseils communaux et provinciaux. Il y a des siècles que l'élément on A, Le exploite politiquement leur influence, attestée par tes voix conservatrices qu'obtenait i'exquise duchesse de 'Devoitahire au prix des baisers prodigues aux rustauds .par sa bouche divine; attestée encore par .les réalistes romans sociaux de feu Disraeli et de votre contemporaine .Vlme HiKinphrev Ward. En Angleterre, 51 y a donc à la fois compétence féminine et dette du sexe barbu envers l'autre; dette si parfaitement: reconnue que lia Chambre des Communes a déjà voté cinq ou six fois le principe du voles /or wornan. — Le principe, oui, avec perpétue} renxDj. de l'application .aux calendes grecques. C'est inéme celle démonstration de l'insigne mauvaise foi de votre :sexe qui justifie nos vio-lenjes. Eh! bien ! je parie qu'avec votre to-gicpie d'homme vous Des blâmez, nos violences ! * * # Je démentis miss Sylvia. Quiconque songe Sus horreurs de .nos .Révolutions, faites ù coup do guittotinè et ide fusil, se sent quelque indulgenioe pour (ces suffragettes ib.ritainoi-*w, qui n'ont encore versé que leur sang, à elles, pour «mâcher leur dû à leurs débitas. Si nul n'échappe au tenrorisme qu'elles exercent sur 'le propriétaire comme sur «■ prolétaire, sur l'évéque comme sur te laïque, sur te sportman comme sur l'artiste, sur île Roi comme sur ses valets, raison 'le fins pour admirer en elles une richesse d'inventions tactiques qui achèvent de les qualifier pour la politique. Et puis, argument suprême! — Sylvia, sa sœur et toute une kyrielle de jolies misses lont à leur cause :1e 'dur sacrifice que LysN-Ira prêcha à ses concitoyennes, mais ne pratiqua point. Elles s'interdisent J'amour ; immolent leur jeunesse et leur beauté à leur fuite féroce .pour lle.ur idée. Je nie rappelle une conversation sur le féminisme, tenue en 1S97, il Tervueren, ente ua ou ideux -Belges, — dont le regretté Emile De Mot, — et- Edmond Rostand et Sarali-Bernhardt, arrivée ù. Bruxelles pour ^présenter ta Samaritaine, à Sa Monnaie. — te parti féministe, ricana. Hé spirituel Mjfcur, c'est le Salon des rejusccs. Le mot, pour l'ester vrai dans certains i'a.vs> ne l'est -plus en Ang'letei're. Les Pan-Wiunst et maintes aultires suffragettes sont k belles et désirables personnes qui se relu-"'»! et qui, sans en gémir, comme une des faînes d'Aristoipltanie, mourront sans avoir f3 pied dans ila chambra nuptiale, afin « procurer à leur sexe les médiocres joies :: a Qhannbre... des Communes.Et tant d'hé- "'isme me vaudrait- pas un bulltetin de vote ! * * * taut-il (souhaiter à la Belgique une ipopula-] féminine aussi instruite, agissante et '3-e, et beaucoup de ces vierges stoïques fi «sent les chaînes fleuries de l'amour, l®'rs'eniehalner — entre elles — au propre tourne au figuré, et. ailler ainsi à l'assaut du -mopnle politique des môles ! Dams tous les pareil souhait ne pourrait se réaliser J'au tout d'un siècle d© préparation et «éducation atavique à l'anglaise. N'ombre de nos excellents catholiques rê-T®1 d'émancipej' .politiquement nos femmes aujourd'hui, et précisément parce que, l'état pas un lires pour voter librement, elles ^ss iraient l'arsenal d'instruments aveuli auxquels le cléricalisme doit son long "êtie. Don'c, casse-cou ! GERARD HARRY. >-»♦«■»-$ 1EHUS FAITS. PROPOS MENUS L'AME ILLUSOIRE Evidemment, nous n'allons pas tarder à le Nre <ce 'prince de Wiecl, mie le destin a 'v'/« un instant, \pour le bonheur provi-des revufobes, vaudevillistes, diront-et même simples <speotaleurs gogue-l'ts. Tels ces enfants merveilleux dont, les '^cs femmes disent : « Ils ne vivront pas », cfait trop beau, pour durer. 11. regagnera l'auguste haras où la Germanie tient en ■■^ve des princes pour principautés vacan-des princesses à tout trône, mais il est Wable qu'on ne lui trouvera plus d'em- i' ploi, il es<l un -peu trop démonétisé. Il s'e ira avec son bagage, ses grôgues mtallés, é pérons-èe, et sa tôle sur ses épaules; mai ôeci me trouble, emport-era-l-U son âme a banaise. Car il s'en était /ait une, le pauvre, ur âme albanaise toute neuve, mais qui ne pt rais sait pus à V épreuve des carabines de Malissores. Il avait senti poindre cette dm albanaise en son pays natal, à Varmonc d'un trône possible à Durazzo, cl arrivé si le théâtre de sa gloire, celle âme s'était nu finifiquemient développée au son de Vhyrnr national, créé ■pour la circonstance. Un jour, il avait pu se dire : ça. y est, t sens, je vois, je crois, j'ai l'âme albanaise. Il avait l'âme, le costume, le traitement < le titre; c'est un complet pour un monarque avec ça il pouvait partir en guerre. Il pn fôre retourner gros Jean chez lui. Il ij a u costume à vendre, un trône à reprendre. U y a aussi une âme albanaise à cède, Elle a peu servi. Avis aux amateurs. BOB. >—•♦»-< Au jour le jour u poTTtique Tout eu protestant qu'ils n'ont sut 1 aucune défaite, 'les cléricaux ne fini: lAj sent pas d'expliquer celfe-ci. Et le explications nous donnent, donnor ù toute l'opinion publique, les plus effarante tanières sur la mentalité de ces gens-là ! Maintenant, c'est locas des cléricaux aJo: lois, qui expliquent leur énorme recul. \ l'avocat Bosleels, dans une lettre au A.v Siècle, déclare que co -recul n'est pas dû ll'éloignemen-t de l'élément daensi-ste et d'u certain u candidat populaire, dont il fut- sot vent .question. Tout serait la faute du pre gramme ministériel : « loi militaire, oblige Son scalaire, législation aaittafcoo'liqut Congo, etc. » ■Le XX" Siècle riposte que si l'effort patrie tique demandé a.u pays fut si mail contpri; c'est qu'on avait jeté ù pleines mains le semences antimilitaristes. On ne saura: mieux dire et nous aimons voir constater pa l'organe ministériel que les cléricaux tirer toujours campagne contre les devoirs pc t-riotiques... La constatation, si elle nous charme, irrite naturellement, te Bien public, qui n'y vou pas acquiescer, objectant que ce mouvemen •eût pu se faire dès te vote du service pei sonne! en 1912. Cette remarque .est juste à .son tour. Eli prouve que le revirement ne s'est opéré qu lorsqu'on a vu tes cléricaux tromper i l Tois les conservateurs et tes démocrates pour n'avantager-que les congrégations, feu « assurance électorale », pourrait-on dir ■leurs meilleurs courtiers... Cette fois, en rli faut, parce qu'on ne remonte pas certain courants ! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 9 juin 1/81. Naissance de G. Steplienson inventeur de la locomotive. Le rival d'hier. La politique française n'a .pas offert, ce: jours-ci, un spectacle bien ré'eoiifo.rtant. Oj îiirait a-oilontiers des mesquiineries qu'edlle me cooassement en présence, si l'a crise actuel^ ne dépassait pas l'existence pllus ou moin! stable de tel ou tel ministère, im> poilait pa: sur toute la situation de Ha France. Il faut pourtant noter un trait qui, dans si simiptlicité,,rLe manque pa.s d'une cerCaine gràn 'deur. M. Riibot, consulté par le président d< la RépuMique, a dit : « Je trierai de gro.u per îles concours suffisants pour grouper ui ministère. » iOr, faire ceLa, c'est tirer M. Poincatré «de le •situation critique où ses adversaires v.eulen le pia'cer. Et M. Riibot fut, sinon un advex saire, tout au moins, un nival du Prési'den actuel... avant l'élection de Versailles, en 1913 ■Si M. Riibot réussit'dans ses démarches, i aura montré que île ressentiment lui est étran ger, — car l'octroi d'un portetfeuille n'est pa; ce qui peait décider un homme comme lui. E ce compétiteur malheureux aura deux foii fait .le bonheur <de son ex-rival : la première fais, en étant battu; la seconde lois, en étan victorieux ! Iil est vrai que l'adversaire a cliangé. <s=^> Réhabilitation. V.oici enfin une réhabilitation qui se,m bier aJccueMie : on vient de découvrir que l'ail étai un remède souverain contre la tuberculose Tons les jours, -on réhabilite quelqu'un Quand on a vu la tournure que prenait l'ai ■faire Dreyfus : iLa.bori bâtonnier, Cilemen ceau président du conseil. Jaurès grand-mai ■tre du prolétariat organisé et conférencier er Argentine, 011 a a'éfléclri. On s'est dit que les réhabilitations étaient utiles, non seulemen à ceux qui en bénéficient légalement, mais £ •ceux qui1 les provaquent. Et nous avons ét( inondés de réhabilitations. Des pharmaciens forçats, des valets & chambre martyrs,ont vu leurs noms s'inscrit dans les annales de l'Innocence aux -côtés d< ceux de Lesurques et de Calas. On .tenta d< réhalbiiliter Mme Laforgue. Et, en Allemagne an dresse des piédestaux à M»» Caiïïaux. Iil' n'y a que M»® Steinîieil qu'on ne tent< pas de défendre, mate eflile a eu le malhem d'être acquittée : dans de pareilHes conditions an ne peut pas garder l'opinion puMiqu< avec ,soi. iMais eufln, tous ces réhabilités devenaie.n' bien encombrants. On ne «avait plus où les mettre. Comme il en est autrement de l'ail ce réprouvé d"liier, triomphateur de demain Une bonne gousse odorante trempilacera dé sormaâs les médicaments, les médecins, 3e? traitements dans le Midi, les séjours parm les roses... Et on restera dans les parfums, tout de même : on n'aura fait -qu'en changer ! (r=^ Une définition. A 5 heures, au Passage... Une jolie femme arrête le regard des passants: Elle a une toi- n Sette aibsui'de : un chapeau biscornu hérissé s-- d'aigrettes folles, une jupe compliquée en diable, surcJiargée de voilants, de nœuds et l- de fioratunes. Mais cette jupe est fendue et 'découvre une jambe exquise, vêtue de soie, e un pied de Cendrillon posé comme un bijou j. dans un écrin de velours. La jeune femme a s, un parasol', qui ressemble à tout, excepté à. e un parasol. c Quelqu'un dit .: « Voilà' le vxai chicl »' Une r autre dame arrive en ce moment de l'autre f côté des Gallieaûes. Sa •taile.tte est d'un bon fai-" seur. Mais, hé'ilas 1 la-dame n'est plus jeune. e Elle .a trop de ventre et trop de joues. Notre voisin parle de nouveau : e « Voilà le faux chic r > Et l'homme a raison. Le « vrai .cliic », c'est vingt ans .et .un aimable visage. Le « faux > chic », ce sont les premiers che\reux gris et - les premiers rliumalismes. Les progrès de la civilisation. On ne nous en voudra pas d'y aller de cette petite anecdote japonaise, le Japon continuant à être fort à la mode. On sait qu'autrefois, à la mort du Taïcoun, les plus hauts fonctionnaires sollicitaient la faveur. de s'ouvrir l'abdomen. C'était une façon comme une autre de prouver qu'on avait quelque chose dans le ventre... Or, voici quelques vingt ans, l'empereur du Japon ayant à se plaindre de l'un de ses officiers, lui fit donner l'ordre de faire « hara-'i kiri ». Pour atténuer l'effet de cette invitation désagréable, il lui envoya un de ses propres s sabres enrichi de diamants et de pierres pré-t cieuses. s L'officier reçoit cette arme magnifique. U sait ce que parler veut dire. Après avoir réflé-i- chi, il se rend sur le port, monte à bord d'un navire qui partait pour la Tamise, arrive à c Londres et vend son sabre 80,000 francs. -, Ce samouraï avait déjà l'âme complètement a européanisée. Nouvelles à la main •— L'Italie v.ieii't d'acheter l'îlot d'Acronissos. ' — CeLa- va- rompre l'Egéemonio / A STOCKEL : Le mtcl Gams-Olieslagers Les aviateurs s'amusent! Ils s'amusent,d'une 5 façon un peu terrifiante pour eux-mêmes et ! pour le public, mais enfin, ils s'amusent. C'est t l'impression qu'ont emporté du champ de cour- - ses de Stockel les nombreux curieux attirés par le match Garros-Olieslagers. s II s'agissait d'une sorte de match libre, sans s conditions établies préalablement.C'est à qui ac-j complirait les plus folles et les plus audacieuses prouesses. Les concuSrrents ^'étaient! soumis j. d'avance au jugement de la foule. La foule hé-^ sitante et sage comme Salomon a fait de son enthousiasme deux parts égales qu'elle a distribuées équitablement \aux deux paladins de 3 l'air. Ce champ de courses de Stockel attire un public spécial. Jeunes femmes élégantes et. messieurs corrects, portant les jumelles et le pardessus mastic de l'habitué du turf. 11 fait un joli temps clair qui inonde de lumière les pelouses vertes, les barrières blanches et les col-5 Unes du fond où grimpe la forêt. On flâne un peu. Parmi les personnalités présentes, on remarque M. Klobukowski, ministre de France. Un imposant déploiement de ^ gendarmes assure le service d'ordre. t Les aviateurs font de courtes apparitions, i, Olieslagers, trapu, large, le masque audacieux » et jovial : une vraie tête d'Anversois, un Jor-; daens épique! A côté de lui. Garros parait ; svelte, jeune et élégant. U y a un certain dédain dans sa mise. Pas de leggings, pas de i veste de cuir, pas de casque ! Tantôt, il fendra . l'air, vêtu en vrai gentleman. Il n'y a plus que s les aviateurs pour rire, les aviateurs de salon . et d'opérette qui s'habillent encore en explora-L teurs de la lune. LES APPAREILS ^ Les appareils sont posés sur la piste. L'oi-. seau mécanique d'Olieslagers est plus grand que l'appareil de Garros, mais son moteur est moins puissant. La foule regarde avec curiosité le monoplan de Garros qui semble d'un modèle plus récent. Toutes les membrures sont revêtues de toile. La tête est arrondie en torpédo. On dirait un énorme poisson volant à carapace blindée. Tantôt ce poisson va faire merveille en plongeant dans les nuages comme un requin dans les vagues. Vers 3 heures et demie, on essaie les moteurs. Le battement furibond des hélices annonce que le moment des départs approche. LES VOLS ; C'est d'abord Olieslagers qui part comme une ! flèche. Il file tout droit, monte dans le ciel bleu, exécute quelques culbutes étourdissantes et descend d'une façon qui n'a peut-être pas en-core de nom technique,mais qui est bien émou-• vante ! Les applaudissements éclatent. Jaloux ; de cette fulgurante victoire, Garros s'élance à , *on tour dans la carrière. U se fait tout de ; suite remarquer par sa façon de décoller, qui . n'est qu'à lui. Une fois à la hauteur voulue, il i se met à faire de telles pirouettes que les oiseaux s'enfuient de toute part, épouvantés ! , Nouvelles acclamations. Mais Garros ne s'en tient pas là. U revient près du sol, fait le tour de la piste en vol bas et saute un obstacle... Les gendarmes s'enfuient à leur tour. Ce spectacle inattendu, met les spectateurs en joie... , Après un court atterrissage de Garros, les . deux aviateurs partent l'un après l'autre. C'est le vol simultané. Il est presque impossible de | suivre de l'œil les deux champions. Tantôt Vun se perd dans les nuages pendant que l'au-. tre menace la foule en rasant les têtes de près. ' Olieslagers exécute la fameuse descente en feuille morte, qui est un composé effarant de . spirales, de boucles bouclées et de glissements sur l'aile. Garros en fait autant. Et, finalement, on ne sait plus à qui accorder la palme. Brusquement, le ciel se couvre et le temps se gâte... C'est ce qui met fin à la fête. On est presque heureux de voir atterrir les deux concurrents, car ils avaient vraiment l'air d'exagérer. Le retour, comme d'habitude, se fait en tumulte. Heureux celui qui arrive à se nicher sur la plate-forme d'un tramway ou dans une auto. Les autres vont à pied. Il est vrai que la route e6t belle. L'AIEXIOI DE IOLBNBEEE à ï5i*uxel!es Ce que dit le rapport du collège de Bruxelles Le rapport présenté au conseil communal d< Bruxelles, au nom du collège échevinal d( Bruxelles, par M. l'échevin des finances, ai -sujet de' l'annexion éventuelle de la commum ide Molenbeek, vient d'être distribué, ai'ns: que nous le disons plus loin. Nous avons dit déjà que, dans ses conclu sioiïs, le collège échevinal se montre partisan de l'annexion. « Nous nous sommes gardés, est-il dit dans les conclusions du collège, d'un optimisme exa géré et nous n'avons pas non plus voulu tom ber dans le pessimisme qui condamne avan même d'avoir examiné. Molenbeek n'est pas une commune riche, i s'en faut; 80 p. c. des recettes de son budge proviennent des impôts, du fonds communa et du fonds spécial. Mais ce n'est pas non plus «< la parente pau vre » dont on a souvent parlé. Une commune dans laquelle on construit er moyenne trois cents maisons par année et oi le revenu cadastral fixe par la péréquation d< 1890 a augmenté, de 1909 à 1912, de 735,000 fr. n'est pas une commune pauvre. Sur une surface totale de 004 hectares, i reste 340 hectares environ de terrain à bâtir dont 23 hectares dans la partie urbaine. Molenbeek n'est donc pas à l'apogée de sor développement et ce point a son importance car l'exploitation prochaine du port est de na ture à donner aux communes de l'Ouest un< impulsion dont chacun a le pressentiment. Une mise en valeur méthodique de son vaste territoire non bâti donnerait à la ville une ma tière imposable et la dédommagerait ample ment des sacrifices à faire... L'annexion de Molenbeek est encore de na ture à faliciter grandement la solution de beau coup de questions qui se rattachent à la créa tion de l'avant-port. Enfin, il n'est pas superflu de le rappeler, le canal de Charleroi se trouvera en partie sui son territoire par le .fait de l'annexion; Bru xelles aurait sous sa juridiction les deux instru ments principaux de son avenir économique. CE QUE COUTENT LES SERVICES COMMUNAUX UN TABLEAU SUGGESTIF Il résulte encore de la documentation qu< contient ce rapport, que l'appréciation du col lège est basée sur.un examen minutieux de le situation financière et administrative de tom les services communaux de Molenbeek. Ainsi que l'aurait fait un bon commerçant le rapporteur a, en effet, tenu à examiner dam leurs détails toutes les ressources et les char ges que représenterait pour Bruxelles l'anne xion de tous les services communaux de Mo lenbeek. Grâce aux renseignements précis, qu Oiit été fournis aux enquêteurs de la ville avec une parfaite complaisance par les bureaux d( Molenbeek, ce rapport a pu être enrichi d'ui tableau suggestif dressant un état comparât! des, dépenses ordinaires faites à Bruxelles et i Molenbeek dans les principaux services com munaux. Il en résulte notamment, qu'alors que par tête d'habitant, Bruxelles dépense, pour ce.< divers grands seVvices : 47 fr. 42, Molenbeel n'affecte aux mêmes'services que 11 fr. 59. Ces ainsi qu'en prenant pour base l'exercice 1911 il a été établi que Bruxelles dépense par an e par tête d'habitant : Pour les services de la police, 11 fr. 12. Poui les services des pompiers, 2 fr. 81; pour l'en tretien des voies publiques et promenades 8 fr. 08; pour renseignement gardien et pri maire, 15 fr. 21; pour l'enseignement moyen su périeur, 4 fr. 34. Pour l'enseignement profes sionnel des beaux-arts et subsides, 5 fr. 86. A Molenbeek, ces mêmes services représen tent, par tête d'habitant et par an, la dépense suivante : pour la police, 2 fr. 77; pour les pom piers, 18 centimes; pour l'entretien des voie: publiques et promenades, 2 fr. 13; pour l'ensei gnement gardien et primaire, 5 fr. 98; pour l'en sèignement supérieur, 13 centimes; pour l'en seignement professionnel des beaux-arts,40 cen times. BUDGETS ET REFORMES L'organisation et les budgets des différents services de .l'enseignement à ses différents degrés ont fait l'objet d'une étude très détaillée des enquêteurs. EHHe est suivie Ides réformes successives qu devraient être faites dans ces domaines par Bruxelles. En ce qui concerne, notamment, le biilan de cette rénovation de l'enseignement 'le .rapporteur établit un budget -ordinaire s'é-levant à 697,000 francs et un budget extraor idinaire s'élemnt à la somme de 1,600,000 fr. « L1 va de soi, ajoute-t-jH, qu'un travail de cette ampleur ne saurait être accompli en ur seuil exercice; c'est une œuvre 'de longue ha •l'eime et un certain .nombre d'années seron nécessaires pour réaliser un programme ayant pour résultat d'augmenter les dépense? de plus de 100 .pour cent. .» LES GRANDS TRAVAUX La question des travaux de voierie et , de< grands travaux d'assainissement qui s'impo sent dans un avenir prochain à Moilenibeek Sa i n't-Jean, occupe égall'ement une place- im portante dans ce rapport. Parlant ensuite de l'organisation rationnelle des moyens, de traction qui « n'échapperont pas à :1a clair voyance de «la capitale », de lia traversée di •canial de .Charleroi et de l'abaissement de soi plan d'eau, le rapporteur ajoute que Moièn beek possède sur son territoire un outil don an n'a pas tiré tout le parti possiMe. Le cana de Ghanteroi, adjuvant puissant de notre port est situé en grande partie sur" son territoire Ce canal est l'une des grandes voies qui ap porteront au port une partie du fret , de re tour nécessaire pour assurer sa réussite. L'a baisse ment du plan d'eau, qui. est à (l'étude et la réalisation prochaine d.u programme de 1879, .réalisation qui, sous la poussée de vil'le, ne serait plus longtemps différée, per •mettront de mettre cet - instrument ;de premiei ordre en Valeur comme il le devrait, si lé vitte vent interVênir pour quelque 500,000 fr dans la construction de quais bien outillés» LES IMPOTS Enfin, après avoir traité les questions relatives. à l'électricité, ù .la bienfaisance et aua services hospitaliers (dont les ressources soni insuffisantes à Molenbeek), le rapporte ni aborde la question importante ides impôts f établit par des chiffres que l'impôt, qui es. actuellement de fr. 17.30 par habitant à Mo «enbeek, tomberait à fr. 11.26 par le fait de l'annexion... i UN PROJET D'ORGANISATION NOUVELLE DES SERVICES COMMUNAUX Quant à l'organisation, éventuelle des servi ces communaux, le rapporteur estime, avec naison, qu'elle est nécessaire, et il résume comme suit, les intentions du colilège : « Les services, communaux locaux qui s'a (dressent directement au. public doivent être mailntenus sur place... » .La situation matérielle du personnel se. rait améliorée par étapes successives. L'an nexion de Molenbeek servira de champ d'ex .périence, et c'est parce quei nous voulions que cette expérience soit concluante, si l'anne xion, .se fait, et-prépare les voies vers l'unifi [ cation de l'agglomération entière, que nous avons eu le souci de ne pas laisser .dans l'om . bre cette importante question. » HOMMAGE A L'ADMINISTRATION MOLENBEEKOI SI . •Il serait injuste de ne pas souligner, dans , cette rapide analyse du rapport, l'hommage rendu par ;le collège échevinal de Bruxelles :à l'a'dministratiion. moilenbeekoise : « La commune de Molenbeek, que tant de facteurs infériorisent, comparativement au? autres -faubourgs de l'agglomération, ne mé riterait cependant pas un jugement délavo rable. » Cette constatation s'imposait : Molenbeel-a "toujours été administrée de façon sage e' prudente, et s'il est vrai qu'elle ne peut riva liser en beauté et en splendeur avec les au ■très faubourgs, elle n'est pas non plus le commune pauvre pour laquelle on se plaPi • souvent à .Ta fa'ilre passer. » au conseil communal DE BRUXELLES L'ANNEXION DE MOLENBEEK .Aussitôt la séance ouverte, le bourgmestr* dépose le rapport du collège sur l'annexion di la commune de Molenbeek à la ville de Bru xelles. M. Max. — Nous ne pourrons en aborder l£ discussion aujourd'hui et je vous propose d'ei remettre l'examen à la prochaine séance, ca; , les publications qui ont été faites à ce suje dans la presse sont inexactes. Nous n'avoir point . l'habitude de communiquer les rapport: du collège à la presse avant d'en saisir nos col lègues. M. Camille Huysmans voudrait savoir si 1; remise du débat ne serait pas-de nature à com promettre la question. M. Huysmans. — Le conseil communal d( Molenbeek ne renouvellera-t-il pas des contrat; qui seraient de nature à entraver les négocia tions ? M. Ad. Max. — Les sections réunies de Molen beek ont. été d'avis qu'il ne fallait point le faire Pour autant que le conseil communal de Bru xelles prenne une décision à. bref délai, Molen beek ne contractera aucun engagement qu pourrait compromettre la solution du problèim qui nous est soumis. La question reste dom entière. WA'JXHALL L'examen du cahier des charges imposées ai concessionnaire donne à MM. Conrardy e Daxbek l'occasion de deivelopper quelques bril lantes considérations sur l'esthétique dans se rapports avec le progrès social. M. Jacqmaii leur répond de façon congrue. Le texte du collège est approuvé sous de lé gères modifications de détail. LEIPZIG M. Conrardy entretient le conseil de l'Expo sition des arts graphiques, qui s'ouvrira cett année dans cette ville. M. Conrardy. — Cette exposition sera extrê mement intéressante. On y pourra recueilli: les notions les plus précieuses et les plus éten dues sur l'industrie du livre ét les arts qui s': rattachent. II y aurait intérêt pour la ville à j envoyer quelques-uns des professeurs de no écoles industrielles. M. Jacqniain, — Je ne demanderais pa mieux, mais les professeurs en question igno rent l'allemand. Comment, alors, visiter cett. exhibition avec fruit? Nous avons, d'ailleurs fait cette année les plus grands sacrifices pou l'industrie du livre. D'autre part, le vote de subsides réclamés par M. Conrardy constitue rait un précédent qui serait invoqué par toute les autres industries. M. Conrardy insiste. Son ami Pladet l'ai: puie. C'est une chance pour sa proposition, ca l'intervention de M. Pladet, — qui ne parle qu quand il a vraiment quelque chose à dire, -1 décide M. Jacqmain à inviter M. Conrardy faire une nouvelle motion qui sera accueilli avec bienveillance. ECOLES M. Jules Anspach voudrait savoir où en son les projets relatifs aux écoles nM 6 et 21. M. Jacqmain lui a répondu qu'on y exécute rait clés travaux pour un chiffre modeste. O: verra plus tard. Sur cette déclaration peu con: promettante, la séance ' publique est. levée C'est charmant ! COMITE SECRET Voici les décisions prises au cours de cett réunion : Ecole normale Frcebel. Création d'une 2e an née d'études. Ecole moyenne de l'Etat. Création d'un demi emploi de professeur de gymnastique. Jardins d'enfants. Démission et mise à la pen sion de "M110 Fonteyne et Mme Martha, institu trices. Ecoles primaires. Démission et mise à 1; pension de Mm0 Meur ; nomination provisoir de M,u0 Devylder, maîtresse de musique : nomi nation provisoire de M. Pennequin, professeu de, musique. Comités scolaires. Désignation en qualité d membres du comité de l'école n° 3, de MM. Cna peîmckx, et1 Janssens. Ecoles moyennes. Nomination définitive d M. Demaret, J., régent. Cours d'éducation. Mise en disponibilité pou . motif de santé de MUo Serrure, M., régente; ne mination définitive de MIl« J. Cooreman, pre ' fe'sseur: Conseil de l'instruction publique. Désignatio: en qualité de membre de Mme Smelten. LAFFAIRE WILMART Contrefaçon de 00,000 Obligations du Chemin de 1er Gand-Tcrncuzen ivh ■> i, PREMIERE AUDIENCE — \ Huit /heures vingt-cinq... Des gens .stationnent (devant une petite porte dans ce couloir écrasé scus le poids idu palais babylonien, qui! , donne accès aux chambres correctionnelles..... Dans la neuvième 'chambre, où se déroulera le drame mathématique, si on peut dire, c'est encore le vide, le vide absolu. Vide aussi, une grande, armoire aux pièces à conviction, der-. r|ère je siège du ministère public ...C'est que, si grande fût-elle, elle .n'eût rien pu contenir des pièces ,à conviction de l'affaire actuelle, qui emplissent, non un meuble, mais une chambre là-bas à, côté... La voici. Deux lampes y éclairent un entassement de paperasses de 4 ou 5 m. de haut... Ne le méprisez pas i cela vaut environ 17 millions, 17 millions en 1 titres Gand-Terneuzen... Aussi des gardiens VieillèTént-iliS ici la nuit durant... /Cela, com-î raenc© à s'animer : la. presse arrive. Notre pauvre syndic de (la presse judiciaire fut admirable ! Assailli, tour là tour, par des mon-, daines, des demi-idem, des journalistes étran-gers, des financiers ?), 'bref des représentants de nos meilleures forces sociales (?), aï trouva . moyen de contenter tout le monde à force d'ingéniosité énergique. Aussi a-t-il fait reculer la ibalustrade, multiplier les tables... On signale déijà MM. Gérard Harry, pour le « Fi-, garo o) ; Serisier, pour le « Petit Parisien »/ Paraclian, pour le « Matin <»... On attend' le représentant du « Journal »... Et il en arrive toujours! De grands paniers déversent des ; entassements de livres et fardes, qui vont prendre place dans l'armoire vide de tantôt, sur les ta.bles, par terre, partout..- Une porte s'ouvre, et tous les titres de la petite pièce sont présents... LE TRIBUNAL Grande affluence d'avocats; peu de monde. Le .tribunal, comme on sait, est présidé par , M. H. De Le Court, assisté d© MM. les juges [ Simon et Olle.viers ; ministère public, -Pholien; greffier. iBroliez. -Le tribunal ! L'audience est ouverte. L'ap-pei des témoins. Devant nous, deux messieurs s'assoient : l'un, amené par 2es gendarmes; , l'autre, venu s'asseoir spontanément... Wil- --• mart semble s'être bien, trouvé de sa dé.ten-, tion : teint éclairci, crispation nei-veuse de ila' ; mâchoiie ; l'autre, chauve, courbé. 5 Jnterriogatoire en flamand, du lïéros d'une petite (affaire-, expédiée en lever de rideau, et • L que personne n'écoute... Le président, très . carré, réclame énengiquement le silence. « Appelez l'affaire ! » Les prévenus, arrivés discrètement, sont au ' complet, leurs avocats derrière eux, appuyés' sur des dossiers. « iWilmart, levez-vous ! »: Interrogatoire d'identité... LES PRELIMINAIRES i : M. le président, dans -un appel au bon vou-■ loir des défenseurs, fait remarquer que cette affaire, particulièrement compliquée, exige qu'on ne s'égare pas (dans Î0 'détails étr.an-i gers au fonid du- débat. t M. le procureur du Roi précise la portée de - son réquiisitoire.Il ajoute que tous les témoins 5 ont été cités par huissier, exceptés les ma-i gistrats et les personnalités d'ordre analogue. Il affirme son Intention de- requérir contre un - témoin défaillant. Certificat .médical concernant M. le général retraité Jenart, âgé de 80 ans, président du conseil d'administration. Gand-Terne.uzen. Le . procureur du :Roi renonce à 'l'entendre. Les défenseurs aussi. ipité à la. demande de la. défense, M. Pirard, procureur du Roi à Nivelles, empêché par ses devoirs, sera .entendu de façon à ne pas trop gêner ses fonctions. L'avocat de Desmaret insiste pour certaines auditions. Conradez, employé à la Banque internatio-L'audience d'aujourd'hui et celle de demain seront remplies par la longue déposition do M. le juge d'instruction Devos. Ensuite, nous aurons, pendant trois jouïs, lse experts de la prévention et de la défense. La isemaine suivante, les témoins. IL& ministère pulblic expose comment, pour protéger les in.térêts des prévenus, comme ceux des victimes, il dut faire des inculpations complexes. Iil expose les chefs retenus : Contrefaçon, émission, faux et usage de faux dans les écritures sociales, et il précise la part de chacun dans les accusations retenues : contrefaçon d'obligations et de cou-3 pons, la f abrication de faux et leur usage devenant une seule inculpation complexe, selon une jurisprudence constante. Du même coup, t, aucune prescription n'a couru. i La déposition du juge d'instruction M. le juge d'instruction Devos .expose dans J quittes conditions l'aflalne s'est ouverte : à la suite d'un premier procès-vei-pal du 59 juillet 1912. On sait qu'au cours de J'instruction d'un vol de cinquante litres, on. en reconnut de - vraisemblablement remboursés. De là:, les premières recherchas discrètes du parquet-. Re- ( cherches connues aussitôt de Dethier, qui pré-. vmt W.iima'rt .le mercredi 19 octobre 1912. De- - (.hier prévint, téléphoniquement Wilmart, qui, r de Landelles, revint à Bruxelles, y rencontra Rasquin. Aidé de certains membres du. per-! sonnel de: la société, on déménage des titres, des carnets à souches, des facturiers, qui sont : transportés dans un atelier de la r.ue Cray. Le lendemain, Witlmart vient au palais. r II lui paraissait, dit-il, qu'on avait mis en circulation des titres qui eussent dû être annulés. Et il rejetait la mesure sur une erreur i d'emp'oyés. M. Devos constata que certains titres trahissaient la fraude en portant uii ta-

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