La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 17 June. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r20rr1r869/
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99^1 mercredi I y juin 191-4; — Edition c " CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA' BELGIQUE année. - M' IG i LA CHRONIQUE 1^ ^ TÉLÉPHONES E et 7, Gult'rie du Roi'(Passage S»int-Hubert) G-AZETTE QUOTIDIENNE iSïïr-'SÉS: - I'- . _ „ „ „ _ „ _ mT _ „ *nvniTPnn s«niPTPiTB FN rîfër'. AHSONCES i 4« page : 30 ccnt. 1» petite ligne. - Réclames (après les spectacles), 1 !r, 1» ligne. — Faits-dl-rers (corps), 3 ir, -| ABONNEMENTS: F0NBATEOR : Rf.DACTECn EN CHEF. ,a,. el S.diTcr5 (Bn)i /[,. la ,igne. _ Nécro|ogics : 2 fr. la ligne. - On ne garantit pas les dates d'insertion. - I Bw-SSi.1? ??<„- 6 'BV 8 Vîn««. Ja la umnkvv. JMn d'iRMNNR La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. À. 3195 87*30 1 L'INSTRUCTION r: DES TROUPES u mittiati® de la guerre a fait paraître, 4to"" lout récemment, sous le timbre de l'état-46S.M mai"1' de l'arméé, une circulaire dans la-quie 'il émet, au sujet de l'insliruction des —™ ironpcs, une série. d'observations dont l'im-677,~ çorlance justifie le-s quelques dévefoppe-isitiZ inents qui vont suivra. 83gî u nous est arrivé iplus d'une fois de criti-cî'îôi qoer-assez sévèrement certaines mesures prij SU# tes par l'autorité militaire; En ce faisant; tous n'avons jamais eu d'autre but que de —servir les intérêts de l'année. La môme in-tention, seule, nous guide lorsque, comme —ajjjund'lwi, nous approuvons des décisions —— (icureuBes. Elite nous permet de déclarer, 48Ô— sans ambages, qu'on ne pourrait dire, en ÎJ?60 moins de'mots, des choses plus utiles et plus judicieuses que ne le fait le ministre dans —(3 circulaire qui nous occupe. Il y traite avec sagesse et précision de trois points es-l*8o)— spnlieils : l'Utilité des maniements d'armes et<les évototfions à rangs serrés; la nécessité —4'obsenver une rigoureuse et stricte .disci-pline de marche; le devoir, enfin, de s'exer-_.Z [ur fréquemment ix l'installation des troupes en cantonnement. B3S.~ + * * Tous les règlements proclament aujour-ùi);!- d'hui Que 1e but de l'instruction militaire est de préparer .le soldat à la guerre. En raison —de cet objet unique et de la réduction opérée —- dans le temps de service, on a donc expurgé Its règlements d'cxereices et de manœuvres *"* de itout ce qui ne visait pas directement cette préparation. C'est ainsi que les maniements d Vînmes et seCu les évolutions à rangs serrés ont été réduits SSMO w minimum, parce qu'on ne les pratiquera _'Z .pas sur .le ohamp de bataille. La modeste S'3-— place qu'ils ont conservée est uniquement 423 Z due à iteulr utilité quant au maïnltiien et' an —— développement de la discipline. Il faut liabi-43î's{» 'BCr 'a rocn:le au eoude à coude, à t'exécu-3SÛ0 (ion immédiate et énergique de certains com-355— mandements. Ce dressage, indisipcnsatble à stîisô II formation du soldat, constitue le premier 364 40 élément de son instruction. 3i7;Z 11 serait absurde de lui accorder une im-37s.no partance excessive, comme au temps jadis. 3^'~ Il serait dangereux, par contre, de mécon-—maître la liante portée de ce dressage sans aii'sô H troupier conserverait l'étemel as- —ipeot d'une recrue gauche et ahurie. Il n'y a —— Tien de tel, au surplus, nue le recours au Z'~ maniement d'armes et aux évolutions ti rangs H6.- serrés pour reprendre une troupe en mains. siiô'Z Ois psychologues (militaires ont recommandé d'en user dans les momerits difficiles pour rendre aux hommes inquiets et .prêts à se dé-—i_ moraliser la confiance en eux-mêmes et dans - - leurs chefs. _;Z Le minisire a donc cent fois raison d'afti-—rer sur ce point l'attention des officiers. Une )8t'bô '°'3 terminée l'instruction des recrues, on a —trop souvent .coutume de ne plus considères les mouvements do dressage que comme un H6.30 accessoire désormais inutile. C'est une er-—mot grave. Il faut do temps autre y re-mettre la troupe et exiger d'elle une exécu 134.50 lion d'autant plus impeccable, que le peu de temps dont on dispose oblige à la rendre IL( moins fréquente. * * # Il en va de même de la discipline de mar che. En campagne, les hommes, ne prati-'**• quent que le pas de route ou chacun, libre 9j__ tic son allure, adapte la cadence qui lui con —vient le mieux. En temps de paix aussi, c'est le plus fréquemment en colonne dt —ronte qu'on fait mouvoir des troupes. Mai; «m il ne faut pas, insiste le ministre, que les majrehes dans cette formation prennent l'as :/2j> pect d'une pnomeniade; elles doivent consér /Sà Vfr ce''11' f-t'UT1 exercice militaire. << La ma. > _ nière dont une unité se présente au pas dt 2 1(2 route donne une idée très exacte de sa disci idnd pline et de l'estprit qui l'anime. » C'esit la vé iliets même. Telle troupe a l'allure alerte e 1/2 ii décidée; telle autre, par sa nonchalance e1 son débraillé, produit une impression, déplo — rable. C'est que la première, à Vencontre d< îa seconde, observe une bonne discipline de | marche, flaqueWe consiste dans le ma.intier de l'ordre d'un bout à l'autre de la colonne, et dans l'exécution "par tous des prescriptions réglementaires fixant à chacun la plact I <iu'il doit occuper. m— Les chefs, à cet égard, ne sauraient sf . 5 montrer assez exigeants; l'expérience prouve HO- combien plus aisément les étapes sont Iran orll chies quand la discipline de marche est hier observée. A l'opposé de ce qu'on pourrai! croire, on rend mauvais service aux hommes en usant vis à vis d'eux, sous prétexte ioId. bienveillance, de toléranices excessives. Mu- * * ♦ Le ministre recommande encore, en ce qu regarde les manches, de traverser.les agglo cbc. méra'tions au pas ordinaire, les tambour; devant battre et la musique jouer, si c'es Ha- Quand, pour se rendre au travail, 1; troupe doit effectuer de longs trajets à Ira vers la ville, on occupera l'attention des hem rcs mes' — évitant ainsi que leur-attitude se né ion' S#ge> — «n exéeutarii. de lomps autre de; jj ! ttOBwements d'arane ou d'école. H0.' Enfin, c'est à tort çoe certains chefs d( des conPs ont tendance à accélérer la cadence di a-rie 1®S ordinaire, fixée à 120 pas h la minute Toute allure plus rapide exige un effort exa Séré et ne tarde pas à .provoquer la déban ' <iade en queue des colonnes. ,, | Le troisième point, qu'envisage le ministre ®e rapporte à rinstallalion des troupes er j cantonnement. Les dernières manœuvre; ont permis de constater que les unités ni ' sont ,pas suffisamment exercées à celte opé ration qui se prolonge parfois de façon in terminable. Cette Ieriteur produit un effet dé ice. sastreux sur l'homme qu'elle prive du re.po: ux, ^patiemment attendu et rudement mérité jm- it.en rejette toute la faute sur les chefs qu'er 3. son for intérieur il accuse de négligence. Pei [ar- d'exercices du temps de paix présentent plu: •l'utilité que la prise des cantonnements. I ] faut se préparer surtout à l'installation d'ur amènent la troupe à (s'arrêter pour la nuit, sans que des prévisions précises aient pu être faites à cet égard. C'est le cas habitue ù proximité de l'ennemi et à l'issue d'un combat. En vue des manœuvres prochaines, l'état-major de l'armée étudie les dispositions ù prendre pou»' que les administrations communales facilitent la tâche des personnels d'installation. 11 est à souhaiter que ses efforts soient couronnés de succès. Car, trop Jréqiuemmenl, la prise tardive (les canton-runents est plus imputable à rinexq>ér:ence ou au mauvais vouloir de certains fonctionnaires intéressés, qulà la négligence de; .chefs militaires, dépourvus en temps de pais des pleins pouvoirs dont ils disposeraient à le guerre. STRATON. MENUS FAITS, PROPOS MENUS nos freres egaux U ne parait pas qu'on ait tout à fait élu cidè la question des chevaux calculateurs d'Elber/Hd. L'impression est que dans la expériences racontées, il y a encore voie pe tile place pour une supercherie consciente ot inconsciente. Mais, je crois surtout que s nous répugnons ù admettre comme réels e probants les laits décrits, c'est parce qu'il: contredisent nos opinions sur les rôles res pectijs de VtmimaUesclave et du roi de h création, parce qu'ils nous condmnncraien au remords pour le passé, el devraient nom déterminer à changer notre conduite à l'ave ■nir. Voipez-voys celte vieille rosse de cheval dont les os percent la peau et qui traîne um lourde bclandre au long du canal; périodique ment, sans ij mettre de [érociti! volontaire un homme lui envoie un coup de louet d'ex perl qui le coupe 'par tes eûtes jusqu'au ven Ire, sous ta douleur le cheval n'a pas mènn la [orce de frémir. Dites-vous : Ce canasson, c'est un vieu. mathématicien: il a la bosse des mathéinati ques, qui est ta bosse la plus appréciée di nos temps; il vous extrairait, en se jouant une racine cubique avec plus de déxtérit qu'un dentiste ne [ail d'une molaire... 11 {on glerait avec les chiffies... Et c'est ce possibl savant que vous vouez à un répugnant escla vage. Crime aussi considérable, gâchis d'in telligence, gaspillage de force, aussi coupa ble que si vous atteliez il/. Flammarion à un charrette, que si vous engraissiez il/, /tos tand pour le compte d'une cliarcuterie. Cette constatation est peut-être proche avec des différences et des spécialités, l'ani mal est aussi intelligent, aussi sensible qu nous. Persisterez-vous à le maintenir en escla vage ? Ou chercherez-vous la brute dont vou ferez l'indispensable esclave ? Après tout, il suffira peut-être de regarde moins loin que les chevaux. Et puisque le bâtes monteraient au rang des hommes o pouvait jeter un regard intéressé sur le hommes qui descendent au rang des bêles. Ce sera tout de même un jour curieux qu celui ou un cheval, prendra place parmi le membres de l'Académie des sciences mort les et politique, et un député parmi les trac leurs animés de ta Compagnie des fiacre anthropomobiles. BOB. Au jour le jour u pojTtioue ftv_. Cela n'intéresse pas directement le fil Belges, ces histoires d'« intégrisme et nous ne sommes pas encorde mi nacé d'une vague nouvelle de fan; tisme... Est-ce bien sûr ? Comme il est significatif, ce mouvement Né fort récemment, personnifié par des ind viduailités 'sans mandait, il fut dédaigné pa ceux que leurs qualités, leur rang et leu services semblaient consacrer dans l'Eg.lis< Maintenant, ces sommités ont sombré sou la délation et les censures. Le bloc du par lealihaliquo allemand, cc centre qui vai-nqu Bismarck, se désagrège dans lés luttes il destines. Un curé célèbre'là-bas, ayant dt nonce « les brouillons et les chicaneurs, le •semeurs de discordes » qui sont w pires er corc dans le clergé », vient de voir sa brt : chure .mise à l'index. Tout céla est si loin ?... Non, tout cela es chez nlous! Le XX* Siècle, Je iPère. Rutter u moine semi-socialiste », sont dénoncé par la Correspondance Catholique avec e ton que les intégristes revendiquent comm ■une sorte do marque d'orthodoxe... Et nou avons à Gand, encore, ce parti que veut ir traduire au. Parlement la doctrine du « tôt par et pour LEgiise » exclusivement. Cela va accuser ' le bienfait de sei; nions inévitables entre nos adversaires. Cel va donner au pays le danger d'un réveil d fanatisme dont nous n'avions vraiment pa besoin. PETITE CHRONIQUE Regard9 en arrière il7 juiji 11307. —'Mort <le Kneipp, auteur d'un . méthode •d'ihydrot'bérapie. (r=^) L'étcigneur d'étoiles. M. Viviani a — -en giéilérad — uïié -préss meilleure à 'droite qu'à ir e \i.r Am e-^a ucl ic, don iil sort ipourtant.Motrf : sa résistaitc-e très netitc très ïoyîale, aux menées aiitimi'jtatistès 'de &e futurs collègues, iLe « XX* Siècle » pourtant met ses .lectèur en igaitde contre trop d'admiration. Et il des sine en ices termes le nouveau président d' 'Consei,l : i M. Viviani a d'autres «qualités» qui le dés. i gnent à notre attention : c'est lui qui; ministr de l'instruction publique, se vanta un jou ' d'avoir «éteint les lumières qui brillaient dan ■ le ciel». fdisicorurs fut, si nous nous souvenons bien, prononcé .par .M. Viviani, atîors qu'il avait le portefeuille, non de l'instruction publique, mais du travaid (on iperçoit inimôdiatemenit la différence ipossMe d'interprétation), et constitue même, croyons-nous, son maiden-speecli ■ministérieil, pour 'employer fle jargon parlementa-ire.Quan/d <à fl-a :plirase des âtoiles éteintes, il faudrait la -citer tout entière : d'a-bond, parce que c'est une kl>es périodes les pflus larges, les iplus ipileînes, des plus .émouvantes, qui résonnèrent en «ces dernières années sous 3es voûtes (du iPalais-Bourbon ; ensuite .parce qu'aux étoiles éteintes aux cieux pa.r l'iiomme, elle oppose, en un langage plein de grandeur, les étoilles que QThomme Uoit rallumer sur la terre, par la bonté agissante eft la solidarité. iC'est une idée très noble, et .que toute âme noble peut admirer sans asserves. Naïveté. Un de nos abonnés «devait se trouver dans le centre de (la viLle, dimanche à midi. A onze. heures et demie, il avait pris, place Mailou, île «train -chocolat» descendant vers la (Bourse. Et il nous écrit, indigné, pour se plaindre que «l'a -procession id.u Saint-Sacrement lui ait fait manquer son rendez-vous ! Cet abonné est plein de candeur. : Arrivé à hauteur de la Banque nationale,nous : écrit-il, le receveur nous fit descendre du tram-. vvay, «parce que la rue d'Assaut est interdite, une fois la procession sortie!» C'est déjà assez fort. Mais, la procession ne : passa qu'une demi-heure plus tardl ! De plus, comment expliquer — dans notre . pays où la religion est censée affaire de conscience! — cette cérémonie imposée à tous, protestants, juifs, libres-penseurs, sans compter les officiers, soldats et musiciens chargés de re-, hausser, par leur présence, l'éclat de la cérô-» monie. C'est vétirablement u.n abus intolérable. x 1 iMaisNcela, ô Hecteiur ! nous l'avons dit cenlt fois. Et nous -avons aussi écrit que, 'dans le projet ' '-de (Constitution -nouvelile. élaboré par le gouvernement, .les deux premiers articles étaient ' ainsi conçus : « Article premier. — Il y a une religion • d'Etat. , » Art. 2. — C'est Ga religion catholique. » i Si l'on ne -fait pas réviser of-fl'ciiCIilement la - Constitution, c'est que nos maîtres estiment ^ que cc'la -ne vaut pas Jla peine : en (fait, ces - deux articles sont appliqués autant et plus . que tous les autres ! Prophétie. iL'angllomanic a reçu, «depuis quelques mois, ■d'assez rudes coups. Ceux qui citaient l'Angleterre en exemple, pour sa correction, son cal-' me, son sanig-froi'd, son sens des réalités, auront de la peine à .faire croire aux femmes — 3 et surtout aux hommes — d'iici, que l'idéal féminin se concrétise en Mmo Panfeliurst, et que " Qa grâ^ce d'unie femme s'exprime dé'licieuse-s ment dans le geste de lacérer un tableau. Mais l'a.nglomanie ne date pas d'aujour-'' d'hui. Et iil peut être intéressant de rappeler s en quels -termes .l'on signalait une de ses pre-i micres apparitions,avec ses conséquences pro-■> babiles : n En même temps que la vie au dehors était si pâle et si mesquine, la vie intérieure de la société prenait un aspect sombre et silencieux ; \ l'hypocrisie la plus sévère régnait dans les - mœurs. Les idées anglaises se joignant à la s dévotion, la gaieté même avait disparu. Peut- être était-ce la Providence qui préparait déjà ses voies nouvelles ; peut-être était-ce l'ange avant-coureur des sociétés futures qui semai! ■ déjà dans le cœur des femmes les germes de l'indépendance humaine, que quelque jour elles réclameront. Que quelque jour eHles réclameront... Voi'lci qui semble déjà bien .près de nous. Et oeHa a •paru, pourtant, il y a plus de trois- quarts d-e siècle, — dans Q'aidmirafale chapitre XI de la s « Confession d'un enfant du siècle ». », Encore le féminisme, i- Ce qu'on reproche au féminisme, ce n'esl pa-s de (défendre les ,intérêts de la femme ni d'appuyer de justes revendications. On lui en ! veut, parce que c'est un mouvement agressif, i- dirigé 'contre l'homme. Les militantes, dans y leurs écrits et leurs discours,■ rendent le méfie ,r responsable d'une foule d'abus dont il n'esl , -pas l'auteur. g II y a -beaucoup de femmes malheureuses, i; il est vrai. Mais il y a beaucoup d'hommes I plus malheureux encore ! ^ Que diraient les femmes si nous nous mettions, soudain, ià leur faire la guerre comme elles nous la font? Nou.s commencerions par décréter la grève de (la giaHant-erie. Plus de places cédées da.m le tramway, plus de gestes déférents dans les bousculades, plus de -retenue dans les conver-' sations. Ensuite, nous réclamerions, à notre '' tour, des compartiments pour hommes seuih s 'dans (les chemins de fer, et des mesures sévè-c res (pour la protection de notre vertu ! La po> e llice .inter\riendrait pour nous défendre contre s a es œojlUatdes des 'beautés professionnelles el i- autres. Au fUiéâtre, nous sifflerions les mau-t mises actrices comme de simples ténors. tLa femme -a autant cle droits que l'homme Mais ce sont de,s droits d'une autre nature ;i comme elle a d'autres devoirs. Toute l'équi q voque est 'là. s Sport et exactitude. Un de nos confrères catholiques, qui se piqu< d'offrir à sa clientèle une page sportive de tou premier ordre, rendait compte, hier matin, di prix du Jockey-Club, couru en France, diman che dernier. Après avoir décrit la course et indiqué le ga 0 gnant, il terminait comme suit son article : « La victoire inattendue de « Sardanapale fait l'objet de toutes les conversations... » d Or, il faut noter que « Sardanapale » étai t parti grand favori et que, bien qu'un lot toril lant et nombreux disputât le Derby de CTian s tilly. le vainqueur rapporta moins de deux .con tre un. s Au prochain outsider à cent contre un qu . sortira, notre confrère dira sans doute que s; j victoire était très escomptée ! 6=^-9 Œuvre nouvelle. Un livre nouveau vient de paraître. Il a pou: ~ auteur un écrivain belge. Il est intitulé : « Jai r Moerloose, flamingant. » s | C'est l'histoire d'un Flamand qui épouse um | Wallonne. Au bout d'un certain temps d'union un grand souffle d'apaisement passe par-dessus ces discordes, et les deux époux voient leur querelle terminée : Belge est leur nom do famille. Vous connaissez cette histoire? vous l'avez déjà lue, ou entendue ? Vous vous trompez, l'œuvre est inédite. Mais vous avez des excuses, car un sujet analogue fut traité-voici quel-quelques mois. Et, dans les lignes qui précèdent, le mot « querelle » s'est glissé presque irrésistiblement. Cela prouve ? rien, si ce n'est qu'il y a, à certains moments et dans certains pays, des sujets « dans l'air ». A chaque auteur de les rendre originaux par sa propre personnalité, — quand il en a, — et de traiter les essais des autres avec une grande, très grande indulgence.Nouvelles à la main Au restaurant : — Voyons, garçon, voulez-vous me servir, oui ou non! Avez-vous de l'ataxie locomotrice? — Je vais voir à la cuisine, monsieur. — Dramatique incendie d'une liuière à Liège l'incendie, a ses debuts, determine une panique parmi les ouvrieres. deux d'entre elles se tuent. une vingtaine se blessent. Ce soir, à 5 heures, un incendie qui causa une grande panique et au cours duquel deux personnes trouvèrent la mort, où une vingtaine d'autres furent blessées, s'est déclaré à la li-niëre Saint-Léonard, quai Saint-Léonard, à Liège. L'incendie, qui prit naissance au sixième étage, fut provoqué par réchauffement d'un coussinet. Une flamme se produisit qui mit le feu à une pièce de bois et à des déchets de coton. Presque immédiatement, une fumée épaisse se répandit dans les salles où plus de 500 ouvrières étaient occupées, des fillettes pour la plupart. Une panique folle s'empara des malheureuses, qui se précipitaient vers les issues en poussant de véritables hurlements d'effroi, brisèrent les carreaux et sautèrent sur le toit d'un bâtiment annexe. Une des ouvrières, en voulant se sauver par un-escalier, alla se jeter dans la partie incendiée. Ses vêtements en feu, elle s'élança par une fenêtre et tomba sur une toiture vitrée. La pauvre enfant fut relevée à l'état de cadavre. Son corps était en lambeaux. Du côté du quai Saint-Léonard, une autre ouvrière, en voulant sauter sur une plate-forme située à 7 mètres en contre-bas, tomba .sur la tête et se tua. Le spectacle était vraiment lamentable. Le toit du bâtiment était envahi par les malheureuses affolées par la peur. Elles no songeaient même pas à utiliser les échelles qui pouvaient les sauver. On compte une vingtaine de blessées dont deux grièvement. Ce sont M'"" Maria Renier et Cécile Van Stepewelle. La première a le bras droit brisé; l'os, déchirant les chairs, traverse la blessure; la seconde a, croit-on, une fracture du crûne. Elles ont été transportées à l'hôpital. Les deux mortes sont une toute jeune fille de Jupille, dont on ne connaît pas le nom, et W Masset, née Maria Tordeur. A G heures et demie, le feu était maîtrisé. Toute la soirée, ce furent, dans toutes les cliniques de la ville, d'incessantes visites de parents éplorés, à la recherche de leurs enfants disparus, NQTREfôlfilWAY Nous recevons îa curieuse lettre suivante : « Ma vieille « Chronique », a .Permettez, je vous prie, à l'un de vos anciens lecteurs de vous raconter son voyage à Ostende. Vous pourrez juger par vous-même de la grande initiative des agents du rail-way beflge. » Pour affaires, je devais me rendre, samedi, à Ostende. A 14 h. 20, j'étais à la gare du Nord de Bruxelles, pour .prendre le « rapide » de Vi h. 40. » Pour commencer, impossible de trouver une place : on avait oublié de prévoir que c'était samedi, et que, comme toujours depuis que le chemin de fer existe, nombre de personnes allaient aller passer le dimanche à la Reine des Plages. » Figurez-vous que nous pai-ion3 à l'heure!!! A l'heure également à Alost. Nous arrivons à Lede. Arrêt. » Pendant trente minutes, nous attendons; Ne voyant pas donner le départ, nous descendons tous sur le qu'ai. Nous demandons de-s renseignements au chef de gare : il ne sait rien. Au bout d'une heure, on nous apprend qu'il y a un déraillement à Schelebelle. Quand partirons-naus? Dix fois le chef nous répond : <; Dans vingt minutes ! » «» Enfin, à 17 h. 50, après trois heures d'at-1 tente, nous partons, et nous arrivons à Ostende. Rendez-vous manqué ; un louis de perdu et voyage à refaire. » Et dire que, pendant trois heures, il n'a pas été possible aux fonctionnaires de l'Etat ' bci'ige de trouver une combinaison pour nous faire partir. » Ne .trouvez-vous pas que c'est bien triste ? :» Me permettez-vous de vous dire ce qu'un J simple petit employé de la compagnie du " Nord eût- fait en telle occurrence : Sans avoir 1 rien à demander à M. X... ou à M. Y..., il aurait tout simplement dit, à la gare d'Alost, de détourner .les trains .pour Gand via Ter-monde, et le .tour .était joué. Cette façon de faire étant reconnue impossible, il eût télégraphié à la gare de Ganld d'envoyer un train vide à Sche-t Idbeilile. Il faisait continuer le train de Bru-xelfles jusque derrière le convoi sinistré. Pendant ces opérations, le tirai n vide était arrivé de Gand à .Schelebelle. Nous n'avions que cent mètres à faire à pied pour remonter dans le i train de-Gan'd,et nous avions perdu une- heure. » Comme c'était difficile à trouver ! ! ! » Cette façon de procéder se fait- tous- les jouirs en France et ailleurs. » Il paraît que, chez nous, cela ne* peut se • faire qu'avec l'autorisation de tous les haut? l gradés ! ! » Queflile affaire ! ; » Vous me feriez grand plaisir en vo'ul&vn . bien insérer cette lettre, pour que M. qui di '<-l,rr»i+ rMiîcQja co mpft.ro an pnnrnrif LA FIN D'UNE CUISE POLITIQUE Une victoire à cabinet Viviani M. Viviani expose à la Chambre française la politique que suivra le cabinet qu'il a constitué et un premier vote lui donne 223 voix de msjorité La loi fle trois aïs sera agitée iniegraleiM — • iiik.T i i niTiii l C applaudi par le centre et ensuite par les socia- AVaNT LA BfllAILLt ustes. M. Viviani termine sa déclaration, applaudi le conseil des ministres arrete la vivement sur tous les bancs, sauf les socialistes declaration ministerielle unifiés et quelques membres de la droite. De Paris, le 10. — te conseil! des ministres, ufJ rfld1cal.0n|f|e defend les deux ans réuni ce matin à l'Eilysée, a approuve les termes de la déclarait ion ministérielle. '. La discussion immédiate des interpellations est ordonnée. sur sa majorite... m. Thierry-Cazos, radical-uniflé, monte à la Dans cette déclaration, île gouvernement af- tribune. Le bruit est toujours aussi vif. firme sa volonté de ne tirer son autorité que L'orateur exprime l'espoir que les républi-id'une majorité exclusivement républicaine, eains voudront revenir sur la loi antidemocra-vivant d'eilile-mêine, et se refuse à accepter H tique des trois ans. (Applaudissements à l'ex-conicouirs direct ou indirect des partis de réac trême-gauche.Interruptions sur d'autres bancs.) ti II affirme la nécessité de préparer le retour aux deux ans. sur l'emprunt et la loi fiscale... ^ jaures donne l'assaut : d'abord sur ■La déclaration affirme que l'œuvre immé- la question financiere diate est l'emprunt, qui doit, être voté même M Jaurès fait d'abord ressortir que la réavant le budget. Mais il faudra ensuite fane forme électorale avec la proportionnelie est invoter par le Sénat le projet adopté par la (ijspensaj3ie> Chambre établissant un impôt progressif sui L'orateur parle ensuite de la question flnan-i'ensembile 'des revenus, et demander au Sénat Cjère. n constate que ce qui est grave, c'est le de maintenir l'incorporation de ce projet dans déficit des recettes pour faire face aux dépen-Ja loi de finances de 19M. Ses permanentes. Il rappelle la déclaration de (Le gouvernement compte insérer dans le Ribot évaluant le déficit à 600 millions et projet de budget de 1015 l'impôt progressif sur aj0ute ; « C'est un déficit initial de 1 milliard le capitafl. auquel il faudra faire face. » La déclaration ajoute : « Un des devoirs les pflus hauts du gouvernement sera de persister ...puis sur les trois ans,^ce qui. dans la politique extérieure suivie depuis tant provoque de la houle... d'années par la iRépoblique. Nous développe- a plusieurs reprises, M. Jaurès est oblig« rons une alliance féconde en heureux résul- d'attendre que le .silence soit rétabli. Quand tats, fortifiée par l'épreuve du temps, au mi- l'orateur s'tliève 'contre la loi de trois ans, (lieu des sympathies qui unissent deux peu- comme il se livre à un violent réquisitoire pies, tous deux attachés à la paix, — îa par- contre elle, des protestations s'élèvent sur di-•faite entente qui nous lie à une puissante na- vers bancs. tion voisine et qu'une récente visite a de nou- iMM. Miiîfrevôye et .Charles Bernard crient : veau et avec éclat consacrée — et nos bon- « vive îe.s trois ans ! » nés relations avec les autres gouvernements. m. Jaurès soutient que lia iloi de trois ans a ,Mails ce n'est pas seulement de cette alliance, apporté la plus grande, perturbation dans les de cette entente, de ses bonnes relations que services de la défense nationale. Seuls près-là France tire sa force. Elle la titre d'elle- q,Ue, ses amis socialistes l'applaudissent. même' mais il n'obtient pas grand succes ...sur la loi de trois ans... L'orateur .fait un vif éloge du système de la La loi sur Ha prolongation du service mili- nation, année; i!l s'efforcé d'opposer la formule taire ne suffit pas à -ëlfle seule à assurer la dé- du gouvernement à .cel'le que M. Mailvy avait fense des territoires. Le gouvernement fclépo- tproposée au congrès de Pau pour préparer le sera à bref délai un ensemble de projets sur retour à la loi de deux ans et donne lecture la préparation militaire et l'organisation des ries formules votées ajoutant .qu'il en déposera réserves, projets destinés à accroître la puis- un résumé .comme sanction au débat. (Longs sance défensive d'une nation qui, respec- applaudissements sur les .bancs des socialistes tueuse des tdroiîs universels, n a jamais songé unifiés.) qu'à préserver ses foyers, ses libertés, sa di- M viviani répond : il expose ses plans gnité. financiers C'est seulement après que ce^ projets, au- ^ Viviani monte à la tribune. Un grand si-ront été votés et appliquée, et que Leur a-ppii- |en,ce S'^ablit. Le ministre remercie d'abord-cation aura démontré leur etficaci i, e en e ^ orateurs d'avoir motivé les explications du nant compte a la fois de.^ résu'ta s <e expt gouvernement. « Il ne faut pas, dit-il, laisser rience et des nécessités de la défense natio- subgister la moindre équivoque. » nale, que le gouvernement pourra .pioposeï Très applaudi à gauche, il indique qu'il ac-un allégement 'partiel des charges mi l ires. C0p^.a |e pouvoir uniquement pour résoudre Jusque-là le gouvernement s en tienc i a, sous ]es .fljjfftcûiiftés présentes, notamment les di-ffi-'!c .contrôle d-u Parlement,à 1 application exacte ,L.ul^s financières. et loyale de la loi. Pour la réforme électorale, le gouvernement sur la reforme electorale... à la disposition de la Chambre. En ce qui . concerne la situation financière, si le minis- iLa déclaration affirme lia nécessite d une tôre a j.d confiance de là Chambre, il déposera réforme électorale d'accord avec les partis ic- ice so-jr projet d'emprunt, puis il demandera ipu'bdilcains'des deux assemblées. rau Sénat de voter l'incorporation dans le . CT pc 'budget de 1914 du projet d'impôt sur le re- . .et les reform 0 venu. Il demandera également l'incorporation Le gouvernement assurera également la de- «dans le budget de 1915 d'une foimule défini-fense laïque. Il veut-une république aussi éloi- tive demandant à ceux qui .possèdent de sup-„née de la persécution contre ses adversaires porter les charges qui leur Incombent. r,nP dp îa faiblesse dont itls voudraient profi- que ue .il aaiL/v ...et son opinion formelle sur la ter* + , ,ioc question militaire Le gouvernement s occupera activement des réformes sociales. Il fait a.pipel à tous ceux (M. Viviani, abordant la question militaire, qui savent que la République manquerait à déclare que des paroles claires doivent être ses origines si elle n'était pas laïque, démo- prononcées. cra.tique et sociale. Tout le monde a été d'accord pou'r renfor- cer le service militaire. « Cest ainsi que la avant la seance le part! ^ — loi militaire fut vot'ée, explique-f-i'l. C'est la um1f»! decide de voter contre le ^ ^ ^ in,tangime? non , h n,y a pm d9 G0 ' ioi intangible ! » Le groupe socialiste unifié, réuni ce matin, Toujours très écouté, le président du conseil a décidé de voter contre le gouvernement, et ^Xlp_|!ilqU,e, ensuite dans quelles conditions fl se a chargé M. Jaurès d'interpeller sur la politi- ,prop0se de préparer lies projets relatifs à la. que générale. . "préparation militaire de la jeunesse et à l'ins- —; trirction des réservistes. Si à ce moment, les % !*> 'circonstances permettent d'alléger les chargés militaires du pays, la question pourra être •posée. Très longuement applaudi, le ministre m, viviani lit la declaration déclare que si, au mois d'octobre 1915, il a la ministerielle cjîarge du pouvoir,il ne libérera pas la,.clisse. I a lecture de la déclaration ministérielle du (Protestations sur .les bancs socialistes Les ■îiiinnt n attiré au Palais Bourbon un nom- socialistes unifiés se prennent à.partie a plu-breùx et élégant publie. C'est devant environ siena reprises avec les membres de la droite.) 'i-,11 riVmités nue M. Viviani donne lecture de sa u. demande a la majorite de le '? , . - soutenir déclaration. Les premiers mots sont applaudis sur tes En (^minant, ie président du conseil de-bancs de gauche. mande à la majorité de s'unir autour du gou-La gauche applaudit vivement à deux reprl- vernenierit pour réaliser avec lui son proses l'assurance que le gouvernement ne veut gramme social, fiscal et laïc. (Très vifs applau-qu'une majorité exclusivement républicaine. dissements ^ gauche et au centre.) Les socialistes restent silencieux, mais, dès les Le président du conseil, qui a regagné son premiers mots sur la loi militaire, M. Vaillant ^anc, ,,st félicité par de nombreux députés, se lève à son banc et crie : «A bas les trois ans». Lo grand pendant un long moment. (Applaudissements à 1 extrême-gauche. Rues encoïie A UN RADICAL UNIFIE au centre. Bruit.) M Millevoye crie : « Vive les trois ans ». M. Tissier, radical unifie, explique qui! votera contre le gouvernement parce qu'il estime la SALLE E5T NERVEUSE qlK; son programme n'est pas une atténuation, Le bruit est grand. Le centre et un grand mais une aggravation du service de trois ans, nombre de députés de gauelie applaudissent ie gouvernement n'ayant pris aucun engage frénétiquement la déclaration de M. Viviani ment en ce qui concerne le retour aux deux sur la loi militaire. Les socialistes attaquent le ans. (Applaudissements à l'extrême-gauche.) j président du conseil, mais celui-ci reste, impas- ET C,EST LA clôture DES DEBATS fûbre Le centro et une partie de la gauche ré- . r.„n„r, nèteiit leurs applaudissements lorsque M. Vi- Répondant ù une question de M. de Gr. n - vi ini promet une application loyale de la loi. maison, qui demandait s il était exact que M. ; on crie à l'extrème-sauche : « Augagneur, Au- Augagneur ait mis comme condition a son ac- ' gagneur ». Celui-ci ne bouge pa:, eeptation la réduction du service a rente mois

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