La chronique: gazette quotidienne

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29 January 1914
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s.n. 1914, 29 January. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3j39022m9d/
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jeudi a» janvier 191 -4. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR ,TÛUTE LÀ' BELGIQUE 47^ année» — IV» 88 LA CHRONIQUE BUREAtJX.' 5 et 7, Q»Icrie du Roi'(Par,sago Saint-Hubert) • HUXELIJ» GAZETTE QTT OTIDIENNE tinnBi ■BB TÉLÉPHONES **" ^ Administration: N* 1 Rédaction : N* 140§ » ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs -par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. ii • - t -1 o/v <■ ~ tt—in..,,,., ,1 r\,, ,1 „ t — ~onr. .. ^^ FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CIIEF : Victor de la HESBAYE Jean d'ARDEME ANNONCES : 4« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr» la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. - Nécrologies : 2 fr. la ligne. - On ne garantit pas les dates d insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. t.o nnhiipiip finnîiriArft Tas nMiips annnnro.s p.t Ifts nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, o et 7. Galerie du Roi. pifES RÉSULTATS par M. Maurice Wilmotte professeur à, l'Oniversité de Liège j'habite un quartier oeuf, où j'ai l'appri tiable 'honneur de voisiner avec M: Gamill Huysmaos.: Parfois, mous sommes assis su la tonmœttie du même tramway. Il pari uses entante un français impeccable. Jamai m'élève ita voix, et c'est .au plus si l'énigm d'un sourire inquiétant nous prédispose e considérer sans trop d'optimisme. a i)a Chambre, quel changement soudain ja "vodx grosse, l'accent d-àpiaisant, sardon .ne, agressif, tantôt solennel ut tantôt bf lin, ce tribun très inodeoine in-oanne tout c ju'jl y la' d'exoessit ©t d'inopportun dans 1 laimagantisme. On 'l'a vu à.J'oeuvre, dam trisdes séances où, niarahant à l'aveu Cette, en proie à toutes îles confusions, se Jollègues et lui semblaient avoir brouillé 1 lieu des partis. Les frères d'armes tiraient . hout partant les uns sur les autres, et Je sai Basané ajoutait son amertume à l'emipoisoc EneUt du itrait. On vit — chose inouïe -'un des plus jeunes membres de la droit aanquer de (respect à AL Woeste. Je frémi n pensant que ce fut à lui qu'on songea ma père pour renseignement de lia philosophi Lm la (plus française de inos universités. * * ♦ (Mais, dams ce tohu-bohu mawrant, où te arcs paroles de .bon sens furent dites pa te Wallons, M. Lemonnier, M. .Destirée toit la (modération étonna, l'attitude du ini être (fut d'autant ■plus significative qu'or l'ignore ni ses origines, mi ses sympathies l'n •adversaire (politique a te droit et le de oir <le déclarer qu'il eut, au moins par ins auts, de sentiraient d'un rôle supérieur à c< lie toi conseillaient ses «mis des Filandres Ceux-ci, ,par fleurs exagéraitions même, on ervi la bonne cause. Ils ont ouvert certain: eux. On a vu' le péril où leur entêtemen nus menait. Esl-oe que ce m'était pas excu cr toutes les folies 'séparatistes qiue de dre-s cr l'insurmontable 'bannière devant te fran sis dans l'école flamande? Est-.ce que c< 'était pins Itomber dans la plus ridicule con «adiotion que de refuser à lia conscience da ère de tomiite un droit de préférence er îatiàre linguistique, lalons qu'on 's'égosillai le proclamer per fas et nefas dans Tordri îoKtl et .religieux? Donc, ïélicitons-mous 'de tous oes votes né (atiifs. A la seconde Hectare, espérons qui os parlementaires.se seront ressaisis. Mais ! règlement interdisant de représenter ur bxte déjà repoussé, je (prévois bien des dif bultés pratiques jpour les auteurs d'amen orients, destinés 'à sauvegarder des inté tëts irairticuliers. I *** 1 Comme le ministre l'a dit (et répété à U [Chambre, — et (aussi id'amis une antéressanti ■itorview du Soir, — la pensée gouverne, mentale fut, en somme, moins équivoque qui ter-j du vote de la loi militaire. On désirai en liant 'lieu le statu quo. Il n'est pas si boa (m- nous; mais, dans l'état (actuel des cho , j'estime que ne rien changer, c'est oouf iger déjà. U n'existe .pas encore, au Par lent belge, cette désirable majorité d'hom s décidés à refréner l'arrogance flamin «te. Deux minorités sont jusqu'ici au} ses, entre lesquelles, la plupart des dépu de Bruxelles restent, je ne dis pas i-nd'if ents, mais lirvdécis. Leur sentiment es « nous, et des exictamations, des boute di laration faites au cours de ces séanoei morables, ont souligné ce qui est d'ail rs l'évidence. Seulement... seulement il ; Volvertbam at A&sclie, qui surveillent le: dieux intentionnés de oes honorables. Li our bien venu où ces oantans flamands, in léorottebles en leur ignorance èt leur orédu ité fétichiste, -seront détachés de l'arrondis Ksmont si oongedtlionné de Bruxelles et oi Mluwi sera autrement morcelé, on verra la iéputés de la oaip.itaie (et je pense fi B.ruxel es-ville, à Samt-Gilieis, à Ixelles, etc.) jet© Wr épée dans la balance et la faire penche: ie notre côté. * * * Mois il est un autre indice, qui a dû fnaf par mes lecteurs comme moi-même. Et c'es le vote ant.iflaaninga.nil de quelques droitier ie Wallonie. Ge n'est qu'une 'humble 'lueu encore; mais on l'a aperçue. Et, peu à peu slle ira 's'inltensifrant, jetant un éalaiir de plu m plus vit. Ainsi se prépare le bloc du Sud Est contre le bloc du Nord-Ouest. Gélesti; Demhlon devjta bien, fût-iil le dernier à com prendre, se soumettre ou se démettre. Le débat des jours (passés n'a donc ,pas ét Vain. Il a donmé à réfléchir à plus d'un. H/ forçant — dit-on — le (ministère à poser à l pffl'tomwde la question de oabinet, il a mor W à M. de Broqueville où était le péril ns licma], et que nos fanfares wallonnes étaieri plus joyeuses que menaçantes. Fanfare d'hallali, si vous voulez, mais quel beau g hier aussi que celui dont nous devons es compter la curée ! M. Wilmotte. f lt désarroi an Etais ie le Ce matin, la direction du charbonnage' d> Courcelfles-Nord, qui compte plus de 3,000 ou ^Tiers, a dù ren.v-oy«r son personnel, ne gai nt que les hommes strictement nécessaire Pour l'épuisement des eaux et l'entretien. Le charbonnage avait besoin de 200 wagon de 10 tonnes et on ne lui en a fourni que 1 pour emporter 170 tonnes de charbon. Tou Sçs plateaux, carrés étant encombrés, il n'ëta Plus possible de faire extraire une gaMette. Il eût fallu, hier, 500 wagons pour les es Péditions. Les ouvriers ont été informés qu'il Pouvaient toujours risquer de se représente demain. Le charbonnage a dù prévenir toutes le ,Rines qui attendent leur fourniture et qu comme les charbonnages, souffrent de cett ^ uation. Les matières n'arrivent pas et le produits fabriqués ne s'en vont que lentemen J^issant des retards et manquant les ste* mer3 à Anvers. MENUS FAITS^ROPOS MENUS LA BALLE DU ROI Tout comme un simple Wallon, le Bavarois parait devenir un citoyen de seeonde classe. Le grand Allemand, c'est le Prussien; cVst lui qui a lait l'Empire, c'est le e rude, maçon, par la chair et le sang, d'une r grandeur colossale. Il a jait cela avec le Ba-varois — et malgré lui. L'actuel roi de Ba-g uiére, bon buveur de bière à lunettes d'or, s'il traîne un peu la patte, c'est que certaine ^ balle le /ait soullrir quand il va pleuvoir. Précieux souvenir ! Ce sont les Prussiens qui , la lui ont logée là quand il luttait contre eux avec les Autrichiens. Au début de la guerre de 1870, l'Europe était bien convaincue que l'Allemagne du Sud ne serait pas fidèle à la Prusse si, dès les premiers engagements, la victoire ne paraissait pas devoir se ranger sous ses drapeaux... On eût peut-être vu se répéter — dans un autre sens — la scène de ~ Leipzig oit les Saxons tournèrent gaillarde-^ ment casaque. El voilà toutes les petites choses (?) que _ rappelle le discours d'un général intempestif . de la Ligue prussienne. Mais ce militaire fort , en gueule est-il si loin de la vérité que le fe-5 raient croire les criailleries provoquées par . son discours? Pas du tout. Incontestable-; ment, non seulement par la force et le nombre, les Prussiens sont les premiers Allemands, par les services rendus et parce que, j sans eux, l'Allemagne croulerait. A ces pe-r tits peuples artistes, lettrés, musiciens, philosophes, les barbares du Nord ont apporté . la force, la décision, l'absence de scrupules , avec quoi on fonde les empires. Les habitants du Sud le savent; aussi ne broncheront-ils pas. Ils » encaisseront » et tâcheront de garder le sourire. Puis, il y a un cadavre entre eux et leurs complices et maîtres, celui du peuple conquis; , cela c'est un lien solide... Et c'est pourquoi Bavarois, Wurlembergeois, etc., sont et se-i ront des subalternes dans la famille allemande avec résignation; c'est pourquoi tout juge, procureur, philosophe, auteur dramatique recevra avec une loyale allégresse tout coup de pied qu'un colonel prussien aura la bonté de lui placer au derrière. Pour ma part, je considère que l'abnégation des individius et des peuples qui sont l'élite de l'Allemagne a une certaine grah-dem...Mais je crois que, ces jours derniers, le roi de Bavière a eu mal « à sa balle » tout comme s'il allait pleuvoir. Bob. SUICIDE D'UN ARTISTE PEINTRE Dans la jolie et pittoresque commune de Genivail, habitait, depuis environ cinq ans, un artiste peintre, nommé Otlion Gillion, âgé de 30 ajns. L'atelier ne recevait la visite que de très peu d'amateurs. Aussi vivait-on dans une profonde misère. M'airdi soir, Othon Gillion eut une discussion assez violente avec sa femme, puis ceille-ci s'était absentée pendant quelques minutes. Le malheureux profita de sa solitude pour se pendre dans sa chambre, au pied de son lit. En faisant .lugubre découverte du cadavre de son mari, Mme Gillion pous-su un grand cri et coupa la corde qui retenait le désespéré. Malheureusement, il était trop tard, la mort avait accompli son œuvre. >—•♦•-< Après une polémique Un capucin s'avisa, un jour, dans une. brochure ipubliée en français et en flamand et répandue dans toute la Flandre, de (s'attaquer aux doctrines de Maûthus, et ceux qui, avant le mariage religieux, éludent la confession. "Te docteur Deluttre, dans .un article paru en octobre 1910 dans les colonnes de l'un de nos •qonifrènes, discuta en termes énergiques l'ar-r gumentation du moine. Qes critiques va/Lurent à leur auteur une assignation en paiement de 10,000 francs de dommages-intérêts pour réparation du préjudice qu'il! aurait causé, au religieux en ne par-(tageant pas sa manière de voir. L'affaire fut plaidée en janvier dernier, de-^ vant la deuxième chambre du tribunal civil, 3 où Al08 Paul Jamar et Lerat firent valoir le manque absolu de fondement de i'action intentée par le demandeur, leur client, ne l'ayant attaqué ni dans son honneur, ni dans sa vie privée, et firent remarquer que le 0 moine ne .s'était pas interdit, d&ns sa bro- 1 chure, les explications outrageantes pour con-1 dure contre ceux qui ne partagent pas ses " opinions. Le tribunal crut néanmoins devoir condarn-t ner le docteur Delattre, en raison de sa ri-s poste, déclarée par lui injurieuse et diffama- - toire, à payer au demandeur, pour qui avait - plaidé Me Poncélet „du barreau liégeois, à 500 francs de dommages-intérêts et à d'assez nombreuses insertions de la décision intervenue.Sur appel formé par l'intéressé, la cause r vient de revenir devant la deuxième chambre de la cour, présidée par M. Levy-Morelle, où M08 Jamar et Lerat et Poncelet ont renouvelé les arguments que, devant les premiers juges, 3 ils avaient fait valoir en faveur de leurs - clients respectifs. L'arrêt rendu hier après midi, conforme à s l'avis précédemment exprimé par M. l'avocat général De Hoon, estime que le capucin n'a s subi aucun dommage matériel, mais que, du i chef des injures, l'appelant- doit réparation, s La forme de l'article et de la brochure était 1 non seulement hardie, mais inexplicable ; l'appelant, en publiant l'article qui a donné lieu - à- l'action, n'a pas1 craint de laisser tomber s entre les mains d'enfants — jeunes gens et r jeunes filles — cette brochure peu édifiante, répandue grâce à son prix minime, s Recevant l'appel et y faisant droit, la cour j , décide qu'il n'y a pas lieu à ordonner l'inser-e tion de la décision intervenue, mais, qu'en s raison de la nature diffamatoire de l'article, il y a lieu de condamner son auteur à 200 fr. l- de dommages-intérêts envers le demandeur originaire. Au jour le jour LA POLITIQUE .Le gouvernement est impuissant lui jSTl mième ù diriger la majorité parado xaile que lui vaut un régime électora toussé. Lorsque des questions de lan guœ viennent brouiller la coalition, élémen taire''des intérêts, nous voyons ce qu'um cou frère aippala spirituellement la « folle jout -née u. Mais le ministre, interrogé, ne si trou'hle -pas pour .si peu; il annonce que bien tôt la Chambre sera très satisfaite et qu'i lui aura organisé ce qu'aile ne sut vouloir.. Que voilà un étrange régime parlementaire Quant à la solution que l'on nous prôpa.r< [ainsi, ce sera, on s'en doute, la plus injuste k\ iplus oppressive. Las instituteurs décide ront de la langue en laquelle seront élevés les entants... Ne criez pas à l'oppression se ion les régimes de Pologne ou d'AlsacenLor raiime - : on .prendra l'avis des parents... Qut peut-on désirer de plus? Quo cet avis pré vaile? Vous ne le voudriez pas. Même cynisme tranquille dans la crise det chemins dé fer. On avoue que le fàvoritismt fe toussé tout le rouage administratif. On fail appel à l'année... Et on se déclare « maltr« de la situation n. Pendant ce temps, un prélat étranger mène campagne dans nos, journaux contre notre administration coloniale, coupable de lui appliquer les, règlements, et, de ce fait, obligé€ par un ministre (pourtant jugé trop impartial) de lui faire des excuses... Mais ces ingérences étrangères sont . appuyées par le chef du aaibineit belge, gouvernant le pays selon une méthode à la l'ois insolente et paternelle assez analogue aux façons russes, el sans plus aucun rapport avec cette vieille Constitution belge, remplacée par les « mo-n-ita- u des missionnaires. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 29 janvier 19T2. — Les syndicats de Lisbonne votent la grève générale. M. Paul Hervieu au palais. La presse a annoncé la présence du plus célèbre des auteurs dramatiques français à Bruxelles et à Anvers. Hier, il a été reçu par Sa Majesté, qui avait eu le plaisir de dîner avec lui à l'Elysée. La'veille, il avait été reçu par ùes confrères hollandais, comme il le fut jadis par tout ce que Madrid compte d'hommes de lettres. La visite au Roi de M. Hervieu n'a pas été, affirme-t-on, aussi aisée à organiser que le croirait un vain peuple. Non que le Roi se soit fait tirer l'oreille. Mais il avait fallu qu'un ami dé l'écrivain donnât l'éveil; une demande avait été, à l'insu de celui-ci, adressée à M. le grand-maréchal. Qu'en advint-il ? On l'ignore. Ce qui est certain, c'est que sans l'intervention d'un vieux et aimable fonctionnaire de la maison, opportunément averti,le. chapeau melon de M. Hervieu n'aurait pas été aperçu de ce côté-là. A.h I il n'est pas si commode que cela d'amadouer la garde qui veille, etc. (5==^ Mystifications. Nos lecteurs ont savouré comme il convient la naïve confiance avec laquelle de nombreux parlementaires français se sont déclarés prêts à commémorer la gloire d'Hégésippe Simon... gloire aussi totalement inexistante que lé prénommé Hégésippe Simon lui-même ! Ce n'est pas le premier exemple d'une mystification de ce genre, et même les milieux littéraires, — qui sembleraient devoir plus difficilement livrer passage à de pareils « bateaux », en connurent de plus illustres. On peut citer l'ouvragé fameux : « Les déliquescences d'Adoré Floupelte », publié, aux temps tumultueux du symbolisme, .par tleux jaunes auteurs qui voulaient blaguer la jeune école... O stupeur ! Comme plus tard, Boro-nali, l'âne « indépendant », Adoré Floupette eut âes partisans les plus sérieux, lés plus acharnés, et dont beaucoup, au bout dé plusieurs années, n'avaient pas encore désarmé ! , Quant à l'histoire des « Chansons de Bili-tis », elle semble d'hier. Et l'on se rappelle encore l'exégèse à laquelle se livra un savant philologue, sur lé plus ou le moins d'exactitude de la traduction de Pierre Louys. Or, il n'y avait pas de traduction ! Le seul texte original, — délicieusement original, — était le texte français publié par celui qui devait de venir l'auteur glorieux d* « Aphrodite ». Charmant. Le tribunal correctionnel de Bruxelles a oc troyé diverses amendes à des laitiers qui er prenaient un peu trop à leur guise avec le laii qu'ils étaient chargés de vendre. L'un ne se contentait pas seulement d'écrémer son breù vage de 50 p. c. de sa graisse, il ajoutait en core 10 à 15 p. c. d'eau. Cet excellent négociant était, sans aucur doute, partisan de la théorie des compensa tions. A Liège, des analyses officielles d'une série d'échantillons de lait ont révélé que, sur 10< échantillons prélevés, 130 ont été reconnus fal siflés. A moins qu'à Anvers et à Gand, on m soit plus respectueux du client, — ce qui es d'une probabilité douteuse, — le lait n'arrivi plus dans nos estomacs que délesté de ses meil leurs principes et additionné d'ingrédients di vers. S'il y a encore des gens qui connaissent 1; valeur d'une bonne tasse de lait, ils doiven avoir soixante-dix ans et. avoir vécu aux temp bienheureux où ce liquide était un produit de 1< vache et non le résultat de triturations indus trielles et commerciales. Nous avons interrogé un vétéran de la fraud que n'ont: pas arrêté les amendes à lui intli gées. « Que voulez-vous, nous dit-il, ce sont le risques du métier », parodiant ainsi le mot di roi Humbert, quand il tomba victime d'un as sassinat. « Les risques du métier », mot charman d'une philosophie toute moderne et qui prouv combien les bénéfices compensent largemen ces petits inconvénients de la vie rustique. U ne nous restera plus qu'à traire nous-mêm le lait que nous voudrons boire,mais le pàysar né malin, aura trouvé le moyen de glisse] dans le pis de l'animal, de quoi tromper notre candeur et notre bonne foi. « Qu'ils payent », disait Mazarin. Payons donc et résolvons-nous, la religion ne nous en- j seigne-t-elle pas à supporter les maux de la I f Providence. Jj[ Sacree Providence I Splendid. — Restaur.-baimles Folies-Bergère. q 1 Toute la nuit : concert^fango, attractions. con (r*9 des Une manifestation Saint-Saëns. f^pc Une représentatiorr de gala en l'honneur du ons • maître français est en voie d'organisation à yres : Bruxelles. La direction du théâtre de la Mon- ■ naie prépare, en effet, sous les auspices de i i l'Association de la presse bruxelloise, pour le ^'a 2 mars prochain, une première du « Timbre lj- y d'argent ». Nous disons une première, car il ne s'agit pas d de l'œuvre interprétée jadis à Bruxelles. Le tra\ maître Saint-Saëns a, en effet, complètement pi0] remanié l'ouvrage, les récits qui le coupaient enc ont été remplacés par des récitatifs, et c'est en pro somme une œuvre nouvelle qui sera, présentée con au public, avec décors, mise en scène, costu- jon< mes également nouveaux. (r^-9 O Un règlement... carré. met Les temps se font durs aux malheureux ar- suit listes. Ces dames et ces messieurs de la Corné- turc die-Française eh font, en ce moment, l'amère expériéhee. m Le règlement que vient de signer M. Viviani, dép sur la proposition de M. A. Carré, etreint socié- (ies taires et pensionnaires dans une muraille qui, M pour être de pàpiér et d'encre d'imprimerie,est P°rl plus intangible que celles de feu la Bastille. . inc( Défense départir en congé sans autorisation, Vin< défense de prendre plus de deux mois de congé, seig défense de jouer pendant le congé, sans auto- qué risation spéciale, défense de jouer, en ce cas, autre chose que du classique. Et, en cas de L^9c contravention, les amendes de pleuvoir : 100 fr. et j par jour pour les trois premiers jours, 500 fr. qué à partir du quatrième; en cas de récidive, re- cela traite ou radiation pure et simple. ^ En échange, on mettra dans leurs épinards un peu plus de margarine : des feux variant en- M tre 25 et 100 francs, ce qui est une maigre com- un pensation aux fructueux cachets et aux riches Cha tournées abolis. u-ve< Ce qui ne nous empêchera pas de les applau- par; dir à Bruxelles, le ministre ayant réglementé relé les représentations collectives à l'étranger, «flec Tant ihieux ! nous aurons toujours ainsi la plot joie de savourer le parfum des délicieuses ger- dise bes de roses, — combien épineuses ! — qu'of- de fre aux jolies sociétaires et aux tonitruants tragédiens notre spirituel et mordant Camille. m M. Mirages. cia] Paris compte un crime passionnel de plus... non De fait, c'est là une façon de dire; car, vrai- ava ment, Paris ne les saurait plus compter. Une près pauvre petite femme, se sentant «plaquée», tira H cinq coups de revolver sur l'ingrat. Mais à s; comme on comprend l'affolement de la pau- p^n vrette en pensant à celui qu'elle allait perdre. Songez doncl C'était un acteur, et il aurait joué, entre autres, le rôle de Robespierre et , j celui de Henri III. Bien que ces personnages n'aient guère été des hommes à femmes, si on u peut dire, ils le devinrent lorsqu'ils reparais- mei saient incarnés par un jeune artiste, dont on (ie nous dit que sa voix fut «chaude et prenante»... l>as: L'aventure d'hier ne nous permet plus d'en dro douter! Aussi bien, le grand coupable est-il le théâtre, ce magicien aux mirages prestigieux, transformant l'humanité la plus simple en per- O sonnage de roman. Les amants, qui se mentent con toujours, trouvent ici la moitié de la besogne faite par le jour paradoxal de la rampe. Et puis, l'acteur irrésistible était Belge de nais- con: sance, ce qui explique tout... fect ^ P L'assassinat est à la mode. vreî Et l'on continue, un peu partout, à jouer du Li revolver. Le revolver est plus à la mode que le énfî tango. Les évêqùes ne pourraient-ils excommu- t|i,(^11 nier ceux qui portent des armes prohibées'/ ^ C'est qu'on commence à se tuer de la plus vi-laine façon, pour un rien, à bout portant, par (lu derrière... toul En voyant le portrait, en costume Henri III, m du jeune acteur blessé, à Paris, par sa mai- am< tresse, il nous est venu une idée. Pourquoi n'en blh' reviendrait-on pas tout simplement à l'épéeY ^H' C'est un joli accessoire de toilette quô nos jeu-nés gens de 20 ans porteraient fort bien, mieux sur) que les suisses d'église ou les solennels acadé- enf; miciens. Ainsi équipés, ils seraient en état de bér; se défendre, puis, si, après boire, l'envie leur dev venait de s'égorger, du moins y mettraient-ils M quelque élégance. Du moment que l'assassinat cett est bien porté, il faut apprendre à assassiner M proprement. ^ que Nouvelles à la main gar Un de nos députés était à la chasse. Un vol d'étoumeaux passe au-dessus de 6a tête. Il les regarde* admire leur groupement et s'écrie : — Quel dommage que mes électeurs 110 soient 1 >as' aussi disciplinés ! IV nié libe A LA COMMISSION DES XXXI ^ déc La commission des XXXI s'est réunie au- cla jourd'hui, sous la présidence du comte t'Kint IV de Roodenbeke. de Le président a tout d'abord informé la com- ^ t mission qu'elle sera bientôt saisie de l'enquête cu i que M. Jacquart a été faire en Saxe sur la re- • présentation des intérêts. S0l > M. Vandervelde a émis le vœu de voir se ^ ' poursuivre pareille enquête dans des pays gG( s comme la Suisse, où la législation communale fy - a un caractère démocratique. tre MM. Woeste et Van den Heuvel, appuyant M. cette motion, ont émis le vœu de voir l'enquête jai i s'étendre au système communal hollandais. i M. Waxweiler a continué ensuite l'exposé de ^ j j son système, tendant à constituer, a côté du jes l conseil communal, une série de conseils subsi- r> - diaires. pri M. Waxweiler voudrait voir, en maintenant pu • le vote obligatoire et la. R. P., accorder une Igu - voix à tout citoyen âgé de 25 ans, et deux voix ^ t ? à tout citoyen marié âgé de 35 ans. i M. Lafontaine a pris ensuite la parole pour nQ • justifier le S. U. pur et simple avec referen f dum. pe t MM. Pastur et Vandervelde ont insisté pour esl 0 que la commission hâte ses travaux. na t Après un échange de vues à ce sujet, 1a. commission a décidé de continuer la discussion gé- < e nérale. no Quand celle-ci sera close, on procédera a Or '» l'examen détaillé des projets en présence, bii A LA CHAMBRE :s réfectoires scolaires n on est revenu à là loi scolaire. Droite t/i'e gauche, la Chambre met à la chargc provinces le coût des .manuels où l'on vi u de renseignement officiel. On discute uite longuement la question des rêfectoi scolaires. M. Deistrôe montre que la clé île loi de M. Pouillet ne reflète que oïsime et la lâcheté de la majorité. M. yson fait voir qu'en cetite matière encore, aura deux poids et deux mesures. ins les tribunes, on ne voit que des surs-ail, que la chaleur épaisse de l'hémicycle îge dans une douce somnolence. Il y a )re quelques électeurs de province, qui ont ité de la Bourse du mercredi pour venir :empler leurs élus dans l'exercice de leurs :tions. Le sieur Brifaut seul fait chambrée ne... ^ reprend la discussion de l'article 23, qui à la charge des provinces la dépense ré-ant de la délivrance gratuite dés fourni-s scolaires. . Poncelet voudrait que cette charge ne pût isser 4 centimes additionnels au principal contributions directes. . Buyl — La charge des provinces va être ée à 2,300,000 francs, sans qu'elles puissent •cer aucun contrôle. Cette prétention est institutionnelle. Pis que cela. Voici les pro-es forcées de subsldier des écoles où l'en-nement communal est odieusement atta-A Louvain, un comité, dont fait partie Poullet lui-même, fait distribuer dans les es des livres où les écoles sans Dieu sont entées comme des pépinières d'immoraux e bandits. La franc-maçonnerie y est atta-i avec la dernière grossièreté. Et c'est tout que nous devrons payer? ES HUMEURS NOIRES DE M. GIELEN . Poullet veut répondre à M. Buyl, mais intermède grotesque vient distraire la mbre. M. Gielen s'est tout à coup levé : une sombre fureur. Il broyé du noir, lît-il, depuis qu'à Tongres-Maeseyck on l'a gué au quatrième rang, sur la liste des tions législatives. Pour déjouer les com-s des comités électoraux, il voudrait faire uter d'urgence la suppression de la case tête. Il paraît qùe le pays attend anxieu-ent cette révolution... . Schollaert, qui avait donné la parole à Poullet, est extrêmement embarrassé. M. en, qui n'a pas « les foies blancs » — ah ! ! — déclare, en effet, que nul ne parlera ut lui l II est si furieux qu'il en devient que pâle. La Chambre s'amuse follement... lîlas ! M. Gielen ne parvient pas à rallier l motion le cinquième de la Chambre. On /oie s'asseoir... UN VOTE . Poullet n'a d'ailleurs pas de grand dis-•s à prononcer. Il répond très sommaire-tt — trop sommairement — aux objections la gauche. La question est tranchée. On >e donc au vote. L'article 23 est adopté te contre gauche. L'ARTICLE 24 n passe à l'article suivant, qui est ainsi ?u : îs délibérations des conseils provinciaux et munaux, relatives à l'organisation de retires scolaires, de colonies scolaires, de ributions d'aliments ou de vêtements aux mts des écoles, de subsides pour ces œu-, sont soumises à l'approbation du Roi. ; Roi veille à ce qu'il ne soit fait, entre les mts appelés à bénéficier de ces délibêra-s, aucune distinction suivant la catégorie oies qu'ils fréquentent. . Fontaine veut subordonner l'octroi des ûdes scolaires à l'organisation de l'œuvre réfectoire au profit des enfants pauvres, au moins pendant les mois d'hiver. M. Dauvister et Troclet défendent des indements obligeant les communes à éta-un service scolaire d'alimentation et d'ha-îment, dont la dépense serait supportée, r la plus grande partie, par l'Etat. . Woeste. — Le texte de la loi seul nous as-; un régime de véritable égalité entre les mts. Dans nombre de communes, des déli-itions ont violé le principe d'égalité. Cela ra être revisé. . Masson. — Quelle est la portée exacte de e observation ? . Woeste.— Ces délibérations devraient être isées dans le~ délai d'un an, par exemple, nendement défendu par M. Troclet provo rait des dépenses exagérées et ne sauve-derait pas la justice. Ce que nous avons de ux à faire, c'est de voter le texte du gou-nement.« DEUX POIDS ET DEUX MESURES » !. Masson. — Je voudrais savoir si les der Les volontés d'un testateur, accordant def iralités en faveur des écoles communale! les, seront respectées. M. le ministre peut ie répondre ? l. Dcjardin appuie l'amendement Troclet e lare que toute la loi est dirigée contre h ise ouvrière. I. Poullet. — Cet amendement, qui émam l'extrême gauche, coûterait 28 millions, l. Anseele. — Supprimez le budget de; tes 1 l. Poullet. — Notre situation est meilleur : n'importe où. Contions-nous à la charit tenue par les subsides des pouvoirs publics I. Anseele. — Vous êtes un égoïste. Les boui lis disent « très bien » ; je dis « très mal » I. Carton de Wiart, en sa qualité de minis de la justice, doit répondre à la question d Masson, touchant la fondation. Les leg >s dans le passé sortiront leurs effets coi mément à la volonté des bienfaiteurs. Dan 'enir, les libéralités devront être conforme a loi et respecter l'égalité, du moins pou établissements publics.. 1. Masson. — Donc, d'après la loi, les école vées recevront tous les avantages des école aliques et, en outre, continueront à jouir d rs avantages particuliers. 1. Carton de Wiart. — Les générosités faite s provinces et aux communes doivent êti îformes à la loi. Sinon, elles sont réputée n écrites. A. Mechelynck. — Encore une fois, tout e: •mis lorsqu'il s'agit des écoles privées. Toi défendu lorsqu'il s'agit des écoles comim les ! ^e débat politico-juridique, dont nous do: ns ici un résumé fort squelettiqùe, s'éternis . sent que MM. Masson et Mechelynck, aus ;n que MM. Destrée et Carton sopt ici sur i i terrain qui leur est familier, et cher. Ils ont un peu l'impression d'être au prétoire et ils en jouissent délicieusement. Mais queleju'un troubla la fête... M. Camille Huysmans. — Voire long discourt* signifie ceci, monsieur le ministre : « Vous devez partager avec nous. Mais nous ne partagerons pas avec vous ! » Immédiatement, M. Carton de Wiart se lâche et, de l'extrême-gauche à î'extrème-droite, on se jette à la tête- les pires accusations d'égoïsme et d'inhumanité. Le ministre de la justice se rassied dans.le vacarme. Lorsque le calme renaît, M. Destrée plaide, avec une émotion communicative, un accent de sincérité, line force de raisonnement admirables, la cause .des tout petits. M. Destrée. —- Je voudrais vous décider à faire quelque chose pour les pauvrets qui se rendent à l'école, avec un pitoyable cerveau, anémié par les privations ou la mauvaise nourriture. Plus on étend l'obligation, plus on y englobe d'enfants mal nourris. L'obligation scolaire ne devrait^elle pas entraîné? l'obliga -tion d'une alimentation suffisante ? Comment peut-on se séparer sur pareille question ? Longtemps, la question des réfectoires scolaires nous a divisés. N;y voyait-on pas, au début, une tentative de communisme ! Mais laissons ces vieilles querelles. Nous ne discuterons même pas quel parti eut l'hcymeur d inaugurer ces réfectoires. Il y a plusieurs siècles, des frères de la Doctrine chrétienne £n avaient ouvert à Lyon. Si donc vous voulez .revendiquer la priorité, vous pouvez vous réclaîStfr ue ces petits-frères... M. Camille Huysmans. -— Ceux-là !... (Rires ) M. Destrée. — Par conséquent, oublions toute-politique clans une affaire où toutes les bonne» volontés se sont rencontrées. La dépense ne serait pas si grande que M. le ministre ne le croit. Les quelques millions qui seront dépensés pour enrichir le sang des enfants du peuple, vous les retrouverez dans vingt ans, dans l'amélioration de la race, 'dans le développement du pays! Si vous vous en tenez à la loi, au lieu de progresser, vous reculerez, et plus d'enfants seront sacrifiés ! (Très bien !) M, Masson. — Le gouvernement se réserve donc de considérer comme nulle toute clause de libéralités avantageant les écoles communales. Ces mêmes libéralités, faites au profit d'œuvres privées, seraient respectées. Cela ferait deux poids et deux.mesures. Sous le nouveau régime, cette doctrine est d'autant plus -injuste qu'il donne aux écoles privées tous les attributs de 1' école publique, sans aucune de ses charges; Pourquoi, ne pas plutôt appliquer les mêmes règles pour tous. Je dépose donc un amendement disant que la loi ne pourra porter préjudice aux intérêts des écoles communales. Une discussion serrée s'engàgiî sur des cas particuliers. L'éloquent député de Mons, .revenant enfin à ses prémisses, conclut : M. Masson. — La vraie égalité consisterait à faire participer toutes les écoles aux libera-lités faites aux écoles publiques, mais à une-condition : qu'on nous permette de contrôler les libéralités faites aux écoles privées et d'en faire profiter également les écoles communales! Mais, de cette égalité-là, vous n'en voudrez jamais l M. Woeste. — M. Masson confond la charité privée et la fondation faite à une personnification civile. Nous ne pouvons réglementer la première ; mais la seconde est soumise au contrôle de la loi. M. Masson a fait état, dans sa thèse,du fait que certaines» congrégations jouissent de la personnification* civile. C'est exact ; mais il s'agit exclusivement fie congrégations à but hospitalier. Cet exemple n'est donc pas pertinent. ^ , < La séance est levée à 6 heures. —— Les Amitiés françaises à Mons , De toutes les sections d' « Amitiés françaises » qui fonctionnent dans le pays, la plus active est, sans contredit, celle de Mons,, cjui attire chaque hiver, dans l'agTéaJ>le chef-lieu (du Hainaut, quelques-uns des hommes de lettres les plus en vue de da «France d'aujourd'hui, les choisissant, non seulement parmi les arrivés, mais aussi parmi les jeunes, quelles que soient leurs tendances'. C'est ainsi que, dimanche, on a entendu M. Henri Massis, secrétaire de (T « Opinion », et l'un des auteurs avec Alfred de -Tarde, sous le pseudonyme d'.'Vgathon, de la retentissante enquête sur les jeunes gens d'aujourd'hui. Il paillait du renouveau du théâtre poétique en France, c'est-à-dire du théâtre de GlaudeL C'est un sujet un peu ardu. Le public ordinaire îles .conférences n'est guère préparé à la poésie ailtière et presque théologique de l'auteur de 1' « Annonce faite à Marie ». Mais la conférence très lucide et très persuasive de Al. Massis a fort bien préparé îles auditeurs aux lectures, qui ont été faites avec beaucoup de charme par M,,e Hâwkins. Si bien que l'on a écouté avec toute l'attention et tout lié recueillement désirable .cette poésie sublime, mais encore un peu difficile pour un audV 1 toire peu préparé à 'écouter un mystère ca^ ' tholique. Le succès d'une telle conférence-montre que l'on s'est un peu trop pressé de ! calomnier notre public de province. H ne de-L mande qu'à comprendre, pour peu qu'on se donne la peine de lui faire comprendre. C'est ; le rôle qu'ont assumé 'les Amitiés françaises de Mans, que dirige arvec une activité iolas-' sable et un tact parfait M. Alphonse Lambil- lotte ; il est excellent. '• — ! ASSISES DE LA FLANDRE ORIENTALE l LE CRIME D'UN GARÇON DE CAFÉ s L'accusé étant.en aveux, les dépositions des ^ témoins ne portent gùèïe que sur son état mental et sur la préméditation. La plupart de £es s témoins déclarent que l'accusé leur parut tou.-s jours normal. Les dépositions établissent; e qu'avant le crime, Maesen së fit raser les moustaches, s'acheta d'autres effets, afin de se ren-s dre moins reconnaissable. A :certains, il tit, e connaître son projet de tuer sa femme qu'il s soupçonnait de le tromper. L'audience de l'après-midi fut consacrée au it réquisitoire et. aux plaidoiries de la défense i- comme de la partie civile. A 9 heures du soir, le jury rend un verdict affirma t if adx deux questions de l'homicide et de la préméditation. En conséquence, la cour condamne François e. Maesen à vingt ans de travaux forcés et au paiement de 3,000 francs-à la mère de la vie--n time, partie civile au procès.

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