La chronique: gazette quotidienne

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30 January 1914
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s.n. 1914, 30 January. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q814m94s7c/
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Vendredi janvier 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA' BELGIQUE #18 année. — M» 29 LA CHRONIQUE "1 BUREAUX 5 et 7, Galorie du Ror(Pa&sage Saint-Hubert) •RUXEU.lt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 7 8816 \ Rédaction : N* 1>4L08 * ABONNEMENTS : Bruxelles : 1£ francs par an: — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Provinces : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxcn\J)ourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : ictor de la HESBAYE REDACTEUR ES CHEF: Jean d'ÀHDEME ANNONCES . 4e pnge : 30 cent, la pclitc — Réclames {après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3fr, la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies • 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Roursc, à Bruxelles. Téléph. A. 3899 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, i» et 7, Galerie du Roi. NOS RÉGIMENTS Les Guides l'histoire de notre cavalerie lie nianqu jrpas d'allure. Comme nous devons vu préscd Gemment, >Ia Belgique a. fourni pas mal d brillants soldais £i toute 'l'Europe. Citons pour mémoire, les -Dragonis 'de Latour — le btacs becs de la balai'Lle de Kola, et le lia meux 17e chasseurs à cheval commandé pa iMarbat à Leipzig. Ce .isont -eux qui, la veill' de lia 'bataille, pourchassèrent -les Daksirs e en capturèrent quelques-uns jpour les mon trerù. Napoléon. L'Empereur isVamusa — dit [on — tle <la anine singulière «de cca sauvage; pillards, vêtus de peaux de bêtes, que l'ar jnée uuisse .traînait à sa suite. Comme il: étaient (armés d Vires et de flèches, les trou ipiers ieur (avaient -donné un joli sobriquet les Amours! ■Dans 3a isurte, d>eajucoup de nos anciens sa foreurs «de 'l'Empire prirent service en Bol iande. Notis en retrouvons 'quelques-uns l Waterloo, puis, après 1830, 4 lia tète de moi promieirs régiments 'de chasseurs, die guides tle cuirassiers' et de flianciers. Sous iLéopald 1er, ces régiments "avaient, pour Ha plupart, des colonells célèbres, de ru des lapin? -blanchis sous Le casque, Jia cuirasse et le ahapska, anciens compagnons dt Murât et de Rapp, icentauies en uniforme mandant encore, -d'ans Heurs yeux sombres, le [eu des héroïques chevauchées d'an tan ! *** Après les journées tle -septembre, on organisa tant 'bien que mal quelques escadrons le cavalerie, avec 1 Vûde <le 'ces anciens bct-rfteuài?; "iat 'les détaiis 'de ([ueUfues r-égimertls lallando-beilges composés de nationaux. En novembre 1S30, Hes guides, — ou 'plutôt les xeaques de la Meuse, — 'furent formés de a tsorte, par te réunion 'de quelques sous-of-iders et scictota des cuirassiers et des dra-jons-légersi de Hollande. Ces cosaques 'portaient la blouse nationale it un tout 'bonnet 'de fourrure orné d'une lamme verte. En lévrier 1831, un arrêté du Régent ù«ns-onna, les cosuques ien Guides de la Meuse t réglementai ileur uniforme. Nous sommes om de l'uniforme actuel. En effet, les pre-fiifjrs guides portaient un habit et un ehari-iani ibieu sombre; 'l'iiubil était' agrémenté l'un plastron bJeu ciel et orné d'épauleiles ,t d'aiguillettes rouges. Ajoutez à cela .un ihapskfl un toile cirée, -surmonté d'un plumet «colore, des gants à crtspiiis, et vous allez to physionomie des vaillants troupiers [ni 's'illustrèrent au icombat de Kermpt. Car ■ paine créés, les Guides allaient entrer dans a gloire. . . C'était en 1831, pendant 'la campagne des lis jours. Les guides faisaient partie du corps le Daine. Nous avons raconté, il y a quelques nois, l'histoire singulière de cette ex,pédi-ion du prince d'Orange, arrêtée par lu ba-«Ute de Louvain et. rmtervenWon des puis-w.ees. 'L'armée hollandaise était forte d'en-'iwn 50,000'hommes de bonnes trou-pes, insanités, bien équipées et bien ravitaillées, vous n'avions à 'leur opposer que quelques égiments incomplets, peu d'artillerie et de availenie, en tout 40,000 homsnies, pas môme empiétement armés. Cependant, nos soldats firent bonne contenance, notamment à fcievels, à Zonibaven, ,à Kenmpt, Ifciule'isem, m Pdllenberg. Il n'en fut pas de même des généraux, qui, hésitants, travaillés par l'es-irit d'intrigue, queflques-uns même par l'es-o'it de trahison ou faisant (preuve, m tout as, d'inertie et d'incapacité, ne surent où lonner tête et .laissèrent tout aller n la dé-iandade. Des documents irréfutables, mais ■eu connus, démontrent de (la façon la plus •aire que -l'honneur de nos '«mes fut main-erni -sauf, grâce à la pi-éseri'oe d'esprit du toi, la valeur do nos fantassins, et à l'intré->idité de nos -oorps francs et de nos c-ava-iens. 'Bamni ceux-ci, îles guides se ' signalè-ent en première ligne. 3k * * Le 7 'aoû't, le général Daine se retirait' sur )iost, venant de HaCssefit. Les troupes sui-> tient la vallée du Démer. Depuis Ilasselt usqu'à Curange, le chemin traverse un ter-<ain ouvert et cultivé. Un peu au delà, sut a droite, s'élève l'ancienne abbaye d'Her-;enrode, 'entourée de bois, et, sur la gau-lie, à la môme hauteur, le bois de Stevoorf, 'étendant jusqu'à Beerbroek. A -mi-chemin le Curange à Beerbroek, le village de ie.rm.pt est situé dans un fond boisé. Le gé-léral hollandais, Meyer, avait pris iposit-ion lans ce'teiTain bien disposé pour la défense. >es tiraiilleudis tenadent ie bois d'Herkenrodt •t de Stevoort; son artiil'leric occupait l'éclair-ie, soutenue par quolques 'escadrons de ca--alerie. L'a réserve était retranchée dans k imetière de Beei-broek. 'Entre midi ietj' 'uine heure, notre iavant-ïarde déboucha et aussitôt iil s'engagea ur •onubat -furieux. Le lor chasseurs et le 2e de igne commencent l'attaque et chassent le.-^ntassinis -hoLlandais de leurs retranche nénts. Perdant ainsi son appui, l'artiLlerit le Meyer se retrre. Aussitôt, le major Van larveken pousse ses cavaliers à «sa poursuite '-i tombe -au mi-lieu de la division ennemie ±ux envimns de Kermpt. 11 exécute deu> charges. H y a un moment de confusion, — >i fréquents dans lès combats de cavaderie - dont !e général Meyer essaie de profite] >ou<r reprendre l'anianitage. Il a.vance sa co ûnne d'intantérie. Reçue à bout portant pai les coups de mit.rai/lle, -la. colonne se rejette 'n désordro kir Beerbroek. M-ais là, etlle si reforme et oppose i)a .plus \ive résistance au: R^lges. C'iest en ce moment que l'escadroi 'les guides de la Meuse, commandé p-a/r li capitaine Oiy, se jette dans la anêlée. I charge trois fois et finit ipar mettre l'ennem dans une déroute telle qu'il abandonn; trente-six voitures de "munitions et de boga ges da.113 le cimetière de Herck-ia-Ville* Après les événements de 1831, le généra Goethals et le colonel Jolly s'occupèrent spe cialement de rorganisation de notre «cavalerie. En 1832, on créa un deuxième esca.drou de guides. En 1833, le nombre fut porté à six escadrons,' ce qui constitue un régiment coin-pet. , . Co preanier régiment dos guides fut dote d'un nouvel uniforme. Colback noir en peau d'ours, kourtka en d-mp vert avec plastron 2 ama:rant'he, pant<a/lon amaranthe, giberne, - épaule ttos et «aiguillettes liane lies, schaibra-: 2 que en ,peau de mouton. , De 1847 à 1851, -le pantalon ■aimaranrlihe s est remplacé pair un pan'talon vert à bandes - irouges. En 1851, ia lieu un essai de lassalile r en drap gris beilge. Puis on en vient, en 3 1863, à l'uniforme actuel. Le manteau seuil t diffère; il est sans pèlerine et à brande- - bourgs. *** L'uniforme actuel ressemble au costume des chasseurs de la garde de 'l'Empire : les Mitants cavaliers qui escortaient, la berline de Niaipoléon, au trot allongé, le mousqueton sut la. cuisse. Ou encore au costume des guides de Napoléon III, ceux où .servit de Gia.1-lifeit, et qui fureint oommondés par Bourhaki ! Cotte analogie a créé une légende. Dans les chambrées, on raconte que, durant la guerre de 1870, les Prussiens firent feu sur une trompe de guides belges, les prenant, à cause de leuir pantalon rouge, pour des cavaliers français. C'est un racontar. En 1870, les guides firent partie de l'animée .mobile d'Anvers, placée sous les ordres du comte de Flandre, lits ne s'approchèrent donc pas du terrain des hostilités. * * Le 2' guides est sorti 'du l'r guides, comme notre mère Eve est sortie d'une côte du père Adam ! On le forma en 1S70, à l'aidé de deux escadrons du 1er guides et des escadrons de l'Ecole de cavalerie. Les deux régiments frères sont' logés l'un à côté de l'antre, à Et'terbeek. De loin, on voit les deux casernes monumentales et jumelles qui dominent l'horizon. Deux cavaliers identiques veillent aux deux portes, le colback sur les yeux, le mousqueton au .poing. Entrons. C'est..l'aspect habituel des quartiers de. cavalerie. Des écuries, do grandes cours désertes, l'uppol des trompettes qui résonne à tous les échos. Partout règne l'ordre, la discipline cl. la propreté. On y voit .des scènes qui ion tenaient je pinceau d'un peintre de genre : hommes nevenant des fourrages, chevaux menés à l'abreuvoir, ' M pansage, appel! des gardes d'écurie. Sur las tableaux ri''honneur, la liste des officiers qui se sont distingués aux colonies is'iallonge: On lit, au hasard, les noms des iliéiitenferrfs Dubois, Vain Œvelde, Witlœrt, iLejeune, De Zitler, Decoville, le capitaine Giillain, île commandant Fivé, Camus, Ver-teert, etc. Actuellement, les régiments sont commandés, Je 1er par le colonel baron de Moor, le 2' par le colonel Leclercq. On connaît la valeur et Ha prestance de ces deux chefs qu'on a vus .maintes fois, tout chamarrés d'or, galoper à. la tète des escortes royales. Si l'occasion s'en présentait, ils mèneraient, tout aussi bien, nos guides d'aujourd'hui sur le chemin où s'illustrèrent leurs aînés : les cosaques biens de la Meuse. Horace van OFFEL. — MUS FAITS, PROPOS MOUS ILS TOUCHENT Notre Saint Père le Pape a un grief spécial contre le tango. Son nom? Son nom veut dire, en latin : je louche. «< Changez d'abord Le nom », dit le savoureux pontije, et il suggère, comme par hasard, des petits, noms charmants et zézayants qui sentent leur Venise. Les gens bien pensants de Rome ne vous convoqueront plus, marquise, à un thé-tango, mais à un the-danzon. Ce « danzon » ne vous évoque-t-il pas illico la ville chantante des doges, où on prononce San Giovanni et Paolo (c'est le nom d'une église) tout gentiment : Zanipolo. Pie X accommodera la .Sainte Eglise, le tango et le monde à la vénitienne... Cela n'est rien. Mais n'est-il pas dangereux d'avoir (ait remarquer aux tanguistes la signification du mot tango? La plupart l'ignoraient ou n'y pensaient pas. Ils « touchaient » sans le savoir, comme M. Jourdain faisait sa prose; désormais, ils n'en toucheront ]>as moins cl sauront qu'ils touchent, (est-ce que, par hasard, on ne.touche pas quand on valse ou on polke?) et c'est très grave. Pas besoin de danse pour qu'au hasard d'un tramway, d'une cohue, d'une sortie dé soirée, on « touche » sans l'avoir prémédite; mais qu'il se trouve là un capucin bien intentionné qui vous avertisse : « Tu touches, tu langues, mon gaillard... », immédiatement les pensées prennent un cours moins — si je puis dire — pur. Vous posez celle question ù un homme en attirant fortement son attention : « De quel pied partez-vous quand vous sortez de chez vous? » Cela devient facilement une obsession; pied gauche ou pied droit, voilà un homme qui pensera à ses pieds quand il se mettra en route. Un homme a une grande barbe. On lui demande, : " Où la mettez-vous quand vous êtes au lit? Sur cru sous les couvertures? » Il n'y avait jamais pensé. Désormais, il sera embarrassé, il aura une décision à prendre. Sur ■ ou sous les couvertures, peu importe, voilà ' un homme embêté par sa. barbe. Et voilà des braves gens qui tanguaient 1 sans penser à mal, simplement préoccupés j de réaliser des figures compliquées. Désor-. mais, ils seront embêtés (façon de parler) ] par leurs doigts. Ils sauront qu'ils louchent. 1 C'est au Saint Père qu'ils devront cette aubaine, ou cette... gêne. Pourvu qu'ils lui en soient reconnaissants. Ceux au moins qui, indisciplinés, continue-] ront à tanguer... à pleines mains. Bob. Au jour le jour LA POLITIQUE y, «_ Faites-(moi de bonne politique, jji • JST» vous (ferai de bonne finance. » Ce mo célèbre ne cesse pas d'être vérifié dan lia .vie des Etats. Les cléricaux de Be gtque semblent, pour le moment, devoir ei présenter un exemple bien cruel pouir eux L'argent leur faisant défaut, ils sont obli gés de détacher d'eux les masses ôiectora îles .pair des impôts de plus en plus exorbi teints. Et cet argent leur fiait défaut -parci qu'ils consacrent tout aux dépenses devan contenter .leurs seuls amis, et doivent sacri fier en tout l'intérêt général. Une nouved-l! preuve nous en est offerte par cette questioî 'des chemins de fer, si brusquement poséi devant le public, avec des allures de désas tire;.. Le .matériel fait défaut. Les locomotivcï •sont surmenées. Dans beaucoup de ' dépôts ■tines tmvaâlilent-sans arrêt, l'une équipe suc cédant «à l'autre, la machine allant jusqu';' ce qu'elfle s'wrrôtc en pleine voie ou qiu'eik occasionne des accidents. Queil'le ost la cause de ce désarroi .don l'industrie et .le commerce se plaignent vi veinent? 'Il .suffit d'ouvrir le compte rendu des ope rations du chemin de fer qui vient de parai 'Ire pour île constater. On y trouve, page 121-. Tiaveu que 187 loco imotives, 305 tend ers, 808 voitures de voyageurs, 1,651- voiku^es de marchandises sonl en défaut d'être renouvelés, en imputant le dépense sur le compte ordiraaôiM?. Que signifie ce déficit énorme? Tout simplement que J'administrâtion n'g qms d'argent pour renouveler un grand nombre de locomotives et de wagons hors d'usage. C'est un trou constitué pa.r le prix de plusieurs milliers de véhicules' représentant des millions et des ,millions, pour lesquels -le budget est en réailité en dôfwiut ! Cette situation a été signalée à la .Chambre dès 1909 par les députés d'opposition, lesquels, dès lors, ont fait (ressortir que l'on utiiliisait -le budget du chemin de fer pour alimenter :1e .budget ordinaire! au moyen de l'emprunt. Le procédé consiste à faire porter à /l'extraordinaire comme dépense d'extension de nombreuses dépenses qui, dan* Ces autres chemins de fer exploités pair les compagnies ou dans les régies d'Etat bien gênées, comme celle de la Prusse, sont payées pa.r l'ordinaire. A cet égard, M. Louis Franck signala.it qu'on laissait figurer 'dans les états d'inventaire du matériel un grand nombre de non vaieuns, locomotives âgées de 15 ou 20 .ans, des wagOns de 30 .ans, des voitures inutilisables, du matériel réduit à l'état de ferraille. Voilà comment « si vous faites de mauvaise politique, vous aurez de mauvaise finance »! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 30 janvier 1912. — L'clat do siego ost proclamé à Lisbonne, en rakon des faits de la grôve générale. Le jésuite est trouve. Le vénérable « Bien Public » aurait-il besoin d'une solide paire de bésieLes ? Dans un article intitulé : « Cherchez le jésuite », nous avons raconté, l'autre jour, a quelles manœuvres recoururent les bons Pères des Fermes-Chapelles pour faire échouer, dans le dessein d'assurer leur domination matérielle, la mission de pêche, envoyée par le Roi au Congo. (Le « Bien Public » oppose, h ce qu'il appelle •( notre reportage maçonnique », le résumé de la causerie en question,publié par un confrère libéral. Nous ne voulons pas contester que la maladie du sommeil ait provoque des déplacements de peuplades. Cela autorise-t-il a mettre en doute notre information que les missionnaires ont contrarié la tentative des pêcheurs envoyés par le Roi? Il importe de ne pas confondre autour avec alentour. Cette erreur nous inspire les plus confraternelles alarmes. L'antique « Bien Public » en serait-il vraiment arrivé A ne plus pouvoir dis. tinguer le compte rendu d'une conférence, des îûtlexions faites par un journaliste «à propos de » cette même conférence, — alors que ce journaliste prend soin d'y insister? Si oui, nous demandons pour lui une place à l'Hospice des Aveugles ; si non, nous n'avons plus à chercher le jésuite — il est trouvé. (f==^) Volter, valser, tanguer! Le tango ne se résigne pas ô. laisser le si lonc-e se faire autour do lui. Voilà qu'il va a! lor on justice. Nous avens déjè comparô la ré probation dont cette danse est. l'obiot, dans le: milieux bien pensants, à celle qui accueilli l'innocente valse lors de sa naissance, ou plu tôt do son retour en France, car il parai qu'elle est née, en réailité, en Provence, où elle était connue sous lo nom de volta. De la, ell< s'introduisit a la cour des Valois, passa en Al Pmagne et revint à son lieu d'origine, ai XVIII0 siècle, sous un autre nom : la « walse » Un voyage, enfin, dans le goût du mot flirt, qu vient de conter fleurette. Cette valse donc, nos ancêtres la considé raient comme une danse fort lascive> Un au tour dit. : « Elle, est l'une des danses les plu: enivrantes qui se puissent voir ! » Un autri renchérit : « Je vous laisse à considérer si c'est clrosi bien séante à une ieune fille de faire do grand pas et ouvertures de jambes; et si, en cest' voltc, l'honneur et la santé n'y sont pas basai dez et intéressez. » Au fond, il y a toujours eu, et c'est bien inu ri le, des empêcheurs de danser en rond ! Courir la prétentaine. Le titre d'une nouvelle pièce a mis les plu graves journaux français en mal d'étymologi au sujet de l'expression : « courir la prêter taine ». Ils nous rappellent que tous les dit tionnaires déclarent ce substantif fémini: d'origine inconnue. Si bien qu'il faut accepte l'étymologie donnée par Ménage, lequel la tir de « pretentan », onomatopée qui exprimé bruit précipité. Cette prétentaine, que tant i gens aiment courir, consiste donc à s'en ail précipitamment de-ci de-là. L'étymologie noi explique alors pourquoi, en dépit de l'ortogr plie usuelle, mieux vaut écrire prétantaine. 1 ce qui, importe plus encore, c'est de ne pas ! courir.) 1 ; <5=^5 Le wéjudice esthétique. A Paris, on vient de pttider deux procès il 1 téressants. <MU1° veuve Piehez réclamait à pr< pos 'd'un accident d'automobile 20,000 francs d dommages-intérêts à :1a Compagnie général des petites voitures de Paris. L'accident dont été vie ime Mme Picliez lui laissera, d'après .1 rappoi ; de l'expert « une cicatrice au fron ind'éfliéil île, et modifiant notablement <l'aspe< de sa Physionomie i». Après plaidoirie, la ti< mandefesse a obtenu 15,000 francs de dommt ges-int srôts. Dans les mômes conditions, M" Yourie . itcli.âgée de 22 ans,obtient 4,000 franc! pour cicatrice ù la -lèvre supérieure. Assurément, l'on ne saurait payer asse *:her.(les idégàts faits à un beau front, n. un bouche «délicieuse. Mais si l'on y va de c train, bue pourrait-on demander pour un œ poché,(une'baille de browning dans le sein o un coup de pied de la déesse aux blancs ge nôux..]? Les hommes sont-ils .compris dans ïe étire auxquels on -peut causer un préjudice e.( thétique ? Ou estiment-on que (leur laideur pre verbiaie n'a aucune .valeur sur le marché ? Espérons que la jurisprudence fl'établira. Le cas du Minil. La Alise à la retraite d'office, comme se eiétairp de la Comédie-.Française, de Mrao d Minil ht, — voici quelques jours, — couler de flots crencie, et, — presque unanimement, -'la presse blâma cette étrange décision... 1 semble, pourtant, que M. Carré ne veuiil point rapporter cette stupéfiante mesure. Pourquoi cette rigueur inattendue? Dou* d'une rare souplesse, Mmo du Minil a toujoui-rendu de précieux services à la Maison. Confl dente de tragédie ou soubrette, jeune premièr ou grande coquette, elle tint les emplois le plus divers avec une intelligente autorité e une sûre maîtrise.Les rôles créés ou repris pa elle sont .innombrables. Ailors qu'à ses eôtés.ceî •taine9 camarades, d'un âge ca no n iq u e ,p e rs i si e n à n'incarner que d'à peine nubiles héroïnes 'courageusement, dès la trente-cinquième an née, — c'était hier 1 — M»10 du Minil abord; les « mères ». Bruxelles l'applaudit, — récem nient, — dans sa fière et « racée » baronne d Vaubert, de « MUo de la Seiglière »; et, sur tout, dans « Denise », où-elle réalise une inimi table M»10 de Ttiauzette. Mmc du Minil étai toute désignée pour recueillir dignement, -le jour où M™ Pierson se serait sentie fat5 guée, — la périlleuse succession de cette es quise aitiste. Le nouvel administrateur de la Comédie Française, qui, discrètement, avait fait com ■prendre à M. Truffler que c'était payer un pei cher son aphonie que de la gratifier de onz douzièmes et demi, s'empressa de créer pou celui-ci un poste de directeur de la scène Quelle compensation offrira-t-il à M510 du Mi nil. dont la résiliation est injustifiable? Nouvelles à la main — Alors, ies provinces albanaises sont e mauvais état? — No m'en parlez pas! La caisse cet pleine.. do Wicd ! T v. Théâtre ie la loraaie REPRISE DU « BARBIER DE SEVILLE » La Monnaie nous rend le « Barbier de Si ville ». Cette réapparition du chef-d'œuvre d llossini, chèf-d'œuvre dont on célébrera dan deux ans le centenaire, était attendue avec un certaine curiosité au lendemain de « Parsifal i Non qu'il existe le moindre point de contac entre ces deux opéras... mais il est toujours ir téressant de pouvoir confronter la manière de compositeurs les plus opposés, de façon à e parler en connaissance de cause, après le avoir entendus dans leur œuvre maîtresse. Que dire du « Barbier »? C'est la manifeste tion la plus complète de l'art italien boul'ft Semblable eh cela à Wagner, Rossini a suscit aussi d'innombrables imitateurs; jamais pe sonne n'est parvenu à l'égaler. On conte qu' la première représentation, qui eut lieu à Rom en 1316, le public, outré de voir qu'il traitait 1 meure sujet que Paisiello, refusa d'applaudi Seul le maître battait des mains, rassurant, sr amis et leur affirmant que son ouvrage éta bon. C'est encore aujourd'hui l'avis général. Son étincelante partition résiste aux atteii tes de la mode et du temps."Elle renferme, ce! va sans dire, des passages qui accusent des i des, mais l'ensemble n'en reste pas moins d'u attrait incontestable. Quand il lui arrive de b néficicr, comme ce fut le cas hier soir, d'une i: terprétation excellente, c'est encore un encha: tement que de l'écouter. Lo rôle.d'Almaviva est bien tenu par M.Ma tel.Acteur de jolie tournure et portant avec.ur éîcgance désinvolte les déguisements sucer sifs du comte amoureux, M. Martel ténori: avec légèreté et détaille finement les nombre ses phrases difficiles de son rôle. Sa voix, ô\ dominent, pourrait avoir plus d'ampleur, ma il la conduit avec goût, ce qui est une compe ^ sariori. , M. Ponzio, excellent chanteur et souple i medien, incarne un Figaro des plus symp | t.hique. Il anime son personnage de toute verve et de tout le brio désirables et c'est av enthousiasme que l'on a bissé son air d'e trée. M. Billot est- un Bartholo bien en voix . d'une amusante drôlerie; c'est le meilleur ; , tuiaire de ce rôle que nous ayons eu depu longtemps ; M. Laskin, basse excellente, co , fèro au rôle de Basile le relief pittoresque q . lui convient. Quant à Mmo Pornot, Rosine, on sait quèll . sont ses grandes qualités de cantatrice e perte. Elle s'est tirée <à ravir des difficultés v cales dont ost hérissé lo rôle do la pupille Bartholo. Sans doute, la passion de Rosine < bien pins sur ses lèvres que dans son cœt mais Mme Pornot déploie assez do chaleur po qu'on s'y trompe. Elle à dit. et fort bien, à s leçon de chant, les inévitables variations s Proch. On l'y a chaleureusement applaudie et b sée. i L'orchestre, conduit par M. Corneil de T1 r ran, a été discret à souhait. Lu somme, exe e lente reprise. P. B ! HORS FRONTIERES a- Jeudi 20 janvier. De quelque côté que l'on regarde la poli-a tique internationale actuelle, l'on est surpris de constater le nombre de chantages, grands ou menus, .auxquels donnent lieu les événements actuels, d'ordre aussi différent qu'ils i- soient. >- C'est, au fond, à un chantage que se réduit e l'affaire Pouiiloff. Les banques françaises e sont, déjà surchargées avec leurs engage-a \nenis antérieurs; elles ont eu à mettre au e point la question des chemins de fer russes, l., de toute première importance pour la. mobi-t lisation de l'amie et alliée, donc, par rico-chel, pour la défense nationale française - Elles ont hésité avant de prendre un nouvel c engagement relativement à celle augmenta- lion de capital. Voulant la réaliser, les usines Pouiiloff ont z engagé des pourparlers avec le meilleur en-e nemi de Schneider, dans l'espoir d'amener c ce dernier à résipiscence. C'est ce qui res-•1 sort clairement des faits, tels qu'on com-Snence à. les connaître. Nous répétons une fois de plus ce que nous 5 disions hier : le gouvernement russe, ayant - toute autorité sur les gros métallurgistes rus- - ses dont la spécialité est le matériel de guerre., peut et doit a-gir de façon à écarter toute suspicion de la part de la France, — et même de l'Angleterre. ... * ... i Pelil chantage, le désir de l'Italie de voir s la Porte remplir toutes les stipulations du - traité de Lausanne : « Vous voûtez la paix, 1 dit-elle à VAngleterre, et ne pouvez l'avoir î que par la remise des îles égéennes à la . Grèce. Soit, j'opérerai celle remise, à 3 condition que vous nous... désintéressiez du 5 côté d'Âdalia. » El voilà : ça n'est pas plus compliqué que - ça. i * t * * Petit chantage, le dessein manifesté par la Maison-Blanclie de considérer comme, bel- t ligérahts les insurgés conslilutionnalisles mexicains et d'autoriser l'importation des armes, n Iluerlà ne veut pas partir? On [avo- , riscra donc ses ennemis. Ça sera toujours . plus économique et plus sûr que d'intervenir ; nous-mêmes. » * ** La démission du gouvernement de l'Msace-f.o'rraine, slalthullcr en tête, n'est que la suite administrative des incidents de Sa-rer)ic._ L'Alsace n'est pas Icrre ,d'Empire : elle est forteresse et glacis d'Empire : codai arïnis toga !... L'affaire Poutiloff De Paris, le 29. — Le « Temps » dit qu'on n'a pas encore reçu à Paris d'inforniatioi)s au sujet de la réunion qui devait avoir lieu, hier, à Saint-Pétersbourg, entre les représentants de l'usine Poutiloff et ceux de la maison Krupp. Le « Temps » fait ensuite longuement l'his torique de l'affaire. Il croit savoir que, lorsque ] les usines Poutiloff résolurent d'augmenter leur Capital, des négociations se poursuivirent, peh-. dant plusieurs semaines sans résultat positif, avec les établissements français intéressés. Le « Temps » ajoute que le gouvernement français ne fut par informé de ces pourparlers, pas plus du côté français que. du côté russe, pas plus du côté privé que du côté officiel. Un groupe allemand, ou la maison Krupp et la Deutsche Bank figuraient en première ligne intervint alors. Il négocia surtout avec la Banque privée et, profitant des lenteurs des né-e gociations antérieures, il proposa, sous la con-s d it ion de l'acceptation immédiate, une augmen- 0 tation de capital de 20 millions de roubles. , C'est cette augmentation qui devait faire, nier, t l'objet d'une entrevue décisive. l- l.o ' Temps », parlant du rôle du groupe an-s |fâis dans l'affaire Poutiloff, fait obserrer que n l'industrie française avait fait des propositions s plus avantageuses que le groupe anglais et que. cependant,, ses propositions ont été écartées. 1 II ajoute que le motif donné (un brevet pos-!. sédé par lo groupe anglais pour les culasses é des canons), est jugé peu valable dans les ml-■* lieux techniques. 11 Le « Temps » expose, ensuite la thèse des c banques russes qui signalèrent, l'importance e primordiale pour la Russie de l'augmentation du capital de l'usine Poutiloff et reproche aux is groupes français d'avoir constamment ajourné lt leur réponse. Selon cette thèse, l'offre de la Banque privée, d'accord avec le groupe aile-l' mand, a un caractère non officiel et les gouvei ■ . nements n'ont pas eu et n'ont pas à en con-naître.n v Le « Temps » dit que les milieux russes un v portants condamnent l'attitude des banque? I. russes tout en admettant que les hésitation: françaises ont peut-être fait le jeu des Aile r. mands. Ces milieu;': estiment que l'affaire devait e être soumise aux gouvernements russe et fran s- çais. •(; Le « Temps » ajoute que le point de vue po- II. litique paraît devoir l'emporter et que des né gociations actives sont engagées entre les ban jS ques françaises et russes. « On estime, dit l« < Temps », que los deux gouvernements vont oi prendre la direction. » i; Fnfin. le correspondant du « Temps à Saint ;i. Pétersbourg télégraphie : ia « Si le Creusot., qui a, jusqu'ici, des intérêt; ;c importants dans l'usine Poutiloff à laquelle i [-j. n. confié ses secrets de fabrication, veut con pl trecarrer cet effort allemand, il est indispensa lue qu'il fasse immédiatement d'4s offres, ca: js aucune intervention do gouvernement, oi ^ d'opinion publique ne pourrai', on unr> affair< • privée, se substituer à l'initiative des inté ressés. » r Les conséquences ils rinîervcnlion x. du gouvernement frànçai o- De Saint-Pétersbourg, le 29. — L'Agence télé lo graphique de Saint-Pétersbourg est autorisée -M démentir d'une manière formelle et catêgor. ir. que les bruits qui sont l'objet des commentaire ur de la presse française, relativement à un pt'f la tondu achat, do l'usine Poutiloff par la maiso do Krupp, appuyée par la D^utscho Bank. Dans t cas, où il viendrait à être question d'augmer is- ter le capital de ^l'usine Poutiloff, on ne sat rait, assurément jamais songer à une particip; 10- tion soit directe, soit indirecte à cotte opért el-ltton de ladite maison, qui n'y sera Jamais à< jmi^.e. i Dans les Balkans X Les marchandages italiens dévoilés par un officier de la Consulta De Rome, le 29. — Au sujet du Dodécanèse, ie « Corriere d'Italia » écrit: « L'Italie n'a nullement l'intention d'arriver à la possession définitive des Sporades, mais elle ne peut pas céder son gage de guerre avant que la Turquie ait prouvé qu'elle a accompli en totalité et d'une manière effective les obligations du traité de Lausanne et que l'Italie ait obtenu une indemnité équitable pour les dommages éprouvés et les sacrifices subis par suite de l'inobservation du traité par la Turquie. Si il'Angleterre est intéressée à voir apporter une solution à la question des Iles de la mer Egée pour empêcher que les autres puissances puissent tirer des avantages de la situation anormale actuelle, elle trouvera à Rome, dit le journal, les collaborateurs les plus convaincus. L'Italie ne peut rien souhaiter de plus que l'intervention efficace de sir Edward Grey auprès de la Porte pour l'inviter à faire cesser le mouvement panislamique, qui s'organise, à' Constantinople, et faciliter les négociations concernant les compensations économiques demandées par l'Italie. Ces compensations devront éviter d'entraver le raccordement éventuel des chemins de fer avec la ligne d'Adalia, qui est à construire et qui, par suite de la Convention cle 1905, tombe à la frontière sous l'influence anglaise. La présence à Londres de M. Nogara, délégué italien de l'administration de la Dette ottomane, sera pour-ces négociations une occasion favorable. » La Bulgarie et la Turquie vendent la peau de l'ours De Paris, le 29. — On mande d'Athènes au « Temps » : « On m'assure d'excellente source qu'une entente est intervenue entre'le comité jeune turc et le gouvernement bulgare au sujet du repartage de la Macédoine et de la Thrace en cas de -guerre victorieuse contre la Serbie et la Grèce. La Bulgarie cède à la Turquie la Thrace entière ; la Macédoine, y. compris Sailonique, ainsi que la Macédoine serbe, reviendraient à la Bulgarie excepté les régions habitées par les Albanais, qui reviendraient à l'Albanie. » L'Epire veut être grecque ou indépendante De Vienne, le 29. — On mande d'Athènes à' .la « Correspondance albanaise » qu'une dépu- ' tation grecque se rendra en Epire après le départ des troupes pour former un comité de gouvernement provisoire présidé par le métropolite Spiriidion. Mais la Grèce tiendra ses engagements De Janina, le 29. — Sur l'ordre des autorités grecques, une assemblée panépirote qui devait se tenir à Argyrocastro, dimanche prochain, a été interdite. La Porte cherche toujours des fonds De Constantinople, le 24.— Le gouvernement négocie en ce moment, avec une banque aile-mande, Je placement de 15 millions de bons du Trésor, dans les mêmes conditions que l'emprunt Périer. La crise mexicaine Les Américains permettraient la vente d'armes De New-York,le 29.-— Suivant un télégramme reçu à Washington, l'autorisation demandée par les insurgés mexicains d'acheter des armes aux Etats-Unis pourrait être accordée bientôt par le cabinet presque tout entier ; de nombreux membres de la commission des affaires étrangères du Sénat et plusieurs chefs île partis au Congrès, seraient prêts à appuyer le président Wilson, au cas où il lèverait par une proclamation l'embargo sur les armes de guerre. , La récente notification de non-paiement des intérêts de la Dette et l'intention des insurgés d'étendre leur action sur les districts populeux du Mexique central sont les raisons du la nouvelle direction qui serait donnée à la politique américaine. Le président Wilson fait remarquer que les insurgés n'éprouvent aucune difficulté pour acheter des armes à l'étranger, alors que la frontière américaine leur est fermée. Le gouvernement américain, avant de lever l'embargo, s'assurerait que la vie et les biens des étrangers seront respectés. Le télégramme ajoute que certains fonctionnaires croient que si on donnait des deux côtés des .facilites égales pour l'importation des armes, la révolution se terminerait bientôt à l'avantage des insurgés. BULLETIN TELE6R&PHI0UE ALLEMAGNE Le remaniement du personnel politique du Reichsland De Berlin, ie 29. —.La « Gazette de l'Allemagne du Nord » annonce que le statthalter d'Alsace-Lorraine, comte de W-odol, a renouvelé l'offre de démission qu'il avait faite en décembre dernier et que MM. Zorn von Bulach, Pétri, Mandel et Koehler, secrétaires et sous-secrétaires d'Etat, ont également demandé de nouveau à quitter leurs postes. L'Empereur fera connaître, sa. décision pro.-. ba-blement dans quelques jours. .Selon l'a « Gazette de Cologne », les offres de démission ne seraient pas acceptées tout de . suite. Le «Lokal Anzeiger», semi-officieux, s'étonne . que le baron Zorn von Bulach ait fait connaî-. tre la démission du cabinet avant que l'Em-• pereur ait pris une décision. « C'est, dit-il, une i innovation, dont on ne peut souhaiter le re-> tour. » Le même journal ^roit savoir que le général de Hoininge'n, commandant ïe 14e corps, n'?st pas parmi les candidats à la succession du ■f comte de Wedel. L'opinion libérale regrette le départ , du statthalter De Berlin, le 29. — Les organes libéraux, au s sujet de la crise gouvernementale en Alsace-Lorraine, regrettent surtout le départ du comte i de Wedel, qui avait, su se rendre sympathique e a tous et de qui le « Berliner Tageblatt » dit : i- « U a fait de son mieux et beaucoup pour le i- pays qui lui était confié. » i- Los conservateurs demandent surtout que i- les nouveaux dirigeants soient énergiques et l fermes. Parmi les noms mis en avant pour succéder

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