La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 08 March. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 20 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zk55d8s12h/
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Dimanche M mars 1014. — Editioa A CINQ CENTIMES LE NUMEROPOUR iTQUTE LA' BELGIQUB 4.Te année. — Rio CS LA CHRONIQUE UUIVuAU A 5 et 7, Galerie du Roi (Passago Saint-Hubert) •RUXELUE» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration s N* 188IL Rédaction ; N* * ABONNEMENTS ï Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous.pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR ES CHEF : Jean d'ARDEME ANNONCES ; 4« pngo : 30 cent, la petite liprne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On no garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Rourse, à Bruxelles. Téleph. A. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. QU'IL FAUT CIRE par M. Paul Dymans membre de la ChamJbre des représentants Liï période électorale approche, et bien U" les hommes politiques reprendront directs ment contact avec Je paya. Il ne semble pa que la tâche des propagandistes libéraux so difficile. Les circonstances la tracent et 1 délimitent. Quels peuvent être le sens, la portée, de élections prochaines ? Notre espoir doit êtr qu'elles soient un avertissement au parti ca Italique, qu'eïles aient te caractère d'ui J)!àme, et pour cola, qu'elles lui infligent un déperdition do suffrages ellie sièges.Le scru lin de mai prochain n'a pas pour enjeu 1 possession du pouvoir, puisqu'il ne s'éteïn qu'à una partie du pays, et que le chiffre de sièges, contestables et contestés, est, par l'el fût de 'la Représentation proportionnelle, pe considérable. Mais iJ donne à cette fractio; de la nation qui sera consultée l'occasioi d'exprimer un jugement sur Ta politique ré gnanle, sur le régime, sur radmmïstratioi catholique pendant les deux dernières an nées., El la question qui sera posée au corps élec ioral sera on résumé celle-ci : Faut-il fortifie là majorité, la stimuler, ou même la mainte jiir à son chiffre, et, de la sorte, la consol: der, la pousser a de nouvelles entreprises d sectarisme, lui donner le sentiment qu'ell est indestructible, et qu'elle peut tout se per mettre ? Ou bien, faut-ifl fortifier l'opposition l'encourager, lui donner contre la politiqu. confessionnelle une majeure faculté de résis (once, corriger^ rectifier, partiellement ai moins, les résultats de 1912, reprendre 1 manche, interrompue il y a deux ans, ver l'équilibre parlementaire ■ Voila la question à poser devant le corp électoral. *** Un groupe de nos amis,réunis dans un con grès ^fragmentaire, voudraient inscrire ai programme de certains candidats lib6ra.ii: diverses questions nouvelles. Je ne vois au '■1 ni mal à mettre de nouveaux problèmes l'étude, bien au contraire. Mais je dis et j'; insiste : a l'étude. Ce qui signifie qu'on n1 doit pas s'imaginer en avoir découvert 1 meilleure solution, parce qu'on aurait ins tollé quelques formules plus ou moins va gues et solennelles sur ce qu'il est conven1 d'appeler la plate-forme, électorale. L'Eloil belge a dit d'excellentes choses ù, ce sujet dans un récent article. Et je n'y rcvtendn que pour y foire une légère addition'. Il ne se Tait pas de bonne tactique, à mon sens, d détourner l'attention de l'électeur vers de questions sans portée politique générale, ei qui par ieur nature sont propres à faire sur gir des dissentiments entre hommes qu'unis sent de communes tendances. Pourquoi par 1er, par exemple, de la suppression de la no mi-nation des bourgmestres par le Roi et d Jeur élection par les conseils communaux, ai moment surtout où l'on examine l'extensio: démocratique de l'éiiectorat communal, et pa reillèlement les garanties de bonne gestioj administrative dont accompa-gnerait un réforme électorale égalitaire ? En ce qui m concerné, je n'ai pas cessé de soutenir qu je ne pourrais me rallier à la uominatio des bourgmestres par le3 conseils commu naux. Ce n'est pas le moment de débattr cette affaire. El je n'en parle que pour mon trer combien il doit sembler inopportun tout esprit réfléchi de susciter actueUemei] une discussion sur des questions de cett sorte. * * * •Non, comme l'a dit l'Etoile, ne perd on point notre temps en vains exercices de «fo: tmilisme ». Et, 'faisant face à. l'ennemi, e iforçons-nous de le frapper aux points faible et découverts. Et d'abord, nous avons devant nous un er nemi déloyal qui, après avoir surpris la coi fiance du pays par des promesses emprçn tes de l'électoralisme le plus effronté, les toutes, et non moins effrontément, trahies. Le parti catholique savait que la -sécurii du pays était menacée, savait que les fin ai cfcis étaient compromises et «exigeaient u <prampt secours. Il le nia et fit les élection ûu cri de : « Ni soldats, ni canons, ni in pôts! » Il mentait et .le prouva, dès nue ; succès eut récompensé ses fraudes, en réal sant le service général et en frappant pot quarante millions de taxes. Mais il s'ngissa de duper les paysans et le monde des a faires. Quand l'heure vint où, pour échapper un désastre, il dut recourir à l'impôt, il con ibina ses projets de manière ù n'atteindi qu'un groupe de contribua blés, et à ménage surtout sa clientèle électorale.U procéda sav esprit synthétique, sans plan d'ensembli sans conception économique. N frappa J production, là circulation, les transaction gênant les affaires, appauvrissant le ma ché, et sous le rouvert d'une fausse app rence démocratique, ne taxant qu'une c tégorie des revenus d'une catégorie de c toyens. Il n'avoua même pas alors la vérit Il tenta de faire croire que les impôts n' vaient d'autres causes que les dépenses m Maires, ailors qu'il ne vivait depuis un s que de crédit ; il .contesta, il conteste encoi que des mesures fiscales nouveilles devroi être établies pour faire face aux charges <!< emprunts à contracter et des lois social» votées ou en voie d'élaboration. Il a, par des économies maladroites et développement de l'électoralisme au sein < i'administration, provoqué, dans le servi' des chemins de fer, une crise dont les hor mes les plus .compétents disent que, lo d'être accidentelile et éphémère, elle ne fe: que s'aggraver au détriment de l'industrie du public. * * * Dans l'organisation intérieure de l'arme les officiers, sans distinction d'opinion po tique, se plaignent d'une extraordinaire co fusion de mesures contradictoires, hâtive prises, retirées, corrigées, qui désoriente et découragent le commandement, et qui er travent. le développement .de notre établisse ment militaire. Enfin, sûr le terrain scolaire, le gouverne ment a entrepris une œuvre de sectarisme qui bouleverse tous les principes, pour 1 seule utilité du parti catholique et de l'Eglise j La majorité a déployé dans le débat un intransigeance insolente et aveugle, refusai: un cours de morale aux enfants dispensés d t suivre le cours de religion, refusant de pre.' :i crire aux instituteurs des écoles libres 1 respect des convictions politiques et pliilosc phiques. des familles, et signifiant par là s c volonté d'imposer une croyance et de laisse aux maîtres toute licence de faire de Tense } gnement un instrument de propagande et d e pression. Eli bien ! il faut demander au pays, s'il af 1 prouve tout ceila, s'il approuve cette polit: j que, en substance et en moralité, s'il trouv , que c'est bien, s'il veut que cela continue c s'intensifie. l Et il faut opposer ù l'idéal étroitement se.c 1 taire de ce régime un idéal de large et libr j tolérance, réclamer la loyauté, l'égalité, 1 justice dans l'électoral l Et il faut inciter les libéraux à ne pas tro se fier aux vertus de la propagande oratoire leur faire comprendre l'a. nécessité de crée •dès œuvres,de recruter des hommes pour s' r dévouer, et de recueillir de l'argent pour e assurer la subsistance et le développeuien: afin de susciter ainsi au sein du libérailism e une vie intérieure, et qui ne soit pas seule e ment de pensée, .mais aussi d'action pratiqu et efficace. Allons dire tout cela ! Et ayons confiance Î PAUL HYMANS. MENUS FAITS, PROPOS MENUS s LE NEO-CULINARISME C'est un évangile nouveau. Ils se succt dent depuis des siècles, les évangiles futile - ou graves, elK la « bonne nouvelle » a-nnonc i le retour des 'peuples successivement à la y : lié ou à la chasteté, à l'orgueil individuel, - la pairie ou aux champs. Maintenant on nou i enseigne le retour à la cuisine. BrUlat-Savc ' rin {ut le précurseur d'un messie culinaire, - moins qu'il n'ait été le messie lui-même; c 1 sont là des choses qu'il n'est pas toujours fc - cite de démêler. Il enseigna implicitement le retour à la eu 1 sine. Evidemment il n'a pas poussé le cri r ' tuel : « A vos fourneaux, mesdames ! », mai \ des prémisses qu'il a posées cela découle ni 1 lurellemenl. Ses premiers apôtres, ses plus fervent 2 disciples sont des hommes qui ont poussé 3 ses conséquences logiques la doctrine d 1 maître: ils se sont mis à table, c'est toul c ' qu'ils pouvaient {aire, et ils ont- mangé, bie ' mangé, trop bien mangé. Car, ces dîners sacramentels dont on pi ~ blie pieusement les menus, ces précieuse 2 goinfreries, ces ■raffinements de gueule, n 1 peuvent pas être renouvelés tous les four: 1 Je crois que ees messieurs n les professior ti&ls-bons ripailleurs », qui font cuire un 1 <( dodine » dans le graal, seraient fort en 3 péchés de recommencer tous les jours leur - exploits, même s'ils étaient assurés d'y gc D gner à chaque fois la plus fructueuse des pi I blicités. Au lendemain d'un gala culinain ils en sont réduits au sel anglais, à l'eau d 3 Vichy, tout comme les bourgeois, cl, enti deux gueuletons, ils dînent de deux oeiifs su À le plat. ^ Ils ont l'héroïsme des néophytes: Ils seroi e martyrs ; ils paieront de leurs reins, de lei estomac, la propagation de leur religion. La conséquence sera une doctrine rnoyenr s et moins farouche : celle du bon « dîner o deux plats »; nous y sommes défà ; bienvi nue à elle ! s Mais, ici, ce n'est plus le gargolier sac-j ou un apôtre de foie qui doit officier, ç'e. " vous, madame ! Le bon dîner de deux plu, " suppose que vous consentirez à reprendi aux heures suprêmes, devant le fourneau, i a place qu'y tint votre aïeule. Tel est l'étal de la question. La situation ? e dépend plus de nous, mais de nos comp* gnes. Or, fe vois qu'elles courent au cinénu II au.r conférences, chez M. Bergson, et j'< s peur que le néo-culinarisme ne fasse faillit. Bob. o Au jour le jour t LA POLITIQUE 1 ^ 'f°rt intéressant — et instruc ■s Mi* — de,'Confronter'l'attitude, des cléi ■ • icaux de Belgique avec ce.Mo de leu a ^"v coreligionnaires ide l'étranger ; i ^ France, 'par exeimpile. Comme ii s'agit d'i parti essentieililement internationail, on co i- çnit fies leçons que peiwetit offrir de parci tçapprochoments. i- Tout récemment, on a fait, en France, d -• effers pour ila constiiiitio.'i d'un pa/rii cath Qique, chargé d'orienter Ûa politique générai! i- dans un sens neKcmcml clérica'l : on aece n terait les adhésions de partis fort divers, co >c 'Ere 'i'engagement de /faire prévaloir lie poi ^ de vue tconifessionneil. Quelque «chose d'anal '5 g«e, nos ilceleurs se le irupipèlilent, fonction] pour-'les dernières élections ita-I." !ines ; il p rut imôme que res dépufés noimmés, grâce ,c de teils snoVcîhandages, s'emipressèrent aus ' tôt d'oublier des engagements un peu cla >f> destins. -Et tout cas, la chose ne parait pas ave n dégoûté les leléricaux tde cettv combin.a^c 'a puisqu'ils la veulent reprendre en France 5 Certains, du moins. Le Vatican sembïle avoir approuvé avec prjidence qui caractérise sa diplomatie ; e, mit. comme condition ù une telle enten !i- d'adhésion des évêques français. Or, la n n- jeure partie de ces derniers déclara ne vc s, loir rien savoir... nt ... Mais un de nos plus importants orgar - cléricaux par 'les influences toutes <« congré - ganistes » qui l'inspirent, le Courrier de Bru xelles, vante et préconise la combinaison de !• vant .laquelle recule \l'épiscopat français ! C' -, que le Vatican n'ose môme conseiller ei -i France, paraît, en Belgique, absolument boi i. et facile... : 9 Cela ne sul'fit-il pas à montrer où nous ei 4 enmnips ÎP.i ? PETITE CHRONIQUE , Regarda an arriéra r 8 niais 1900. — Incendie du Tliéâtre-Frau . çais. Mort de Mlle Hennot. ^ (5^=5 B Redureau. Tout simple, ce nom.Il y a un ans, nous l'au - r.ions entendu avec indifférence, plutôt ave< e plaisir. Il a quelque cliose de ipas banal, de I doux, de chantant. Aujourd'hui, nous ne pou vons pas l'écouter sans frémir d'effroi. Ces' . le nom d'un monstre, d'une bonté de l'huma nité. Lorsqu'on voudra désigner quelque cliose , d'elfroyable, on ne dira plus : Troppmann on dira : Redureau.' p On se demande ce qu'a dû penser un te 1 être pendant des débats qui viennent de s( p produire. 'Car on n'a même pas la ressource ^ la consolation de songer qu'il est incapable 1 de rien penser : ses réponses ont été claires lucides, adéquates aux questions posées. Ce 1 n'est pas un « irresponsable » au sens léga 1 du mot. Oui, qu'a-t-il dû penser ? quel rêve affreu? 0 de vengeance exaspérée contre l'humanité tou entière a dû traverser cette .brut»» pendan • qu'elle accomplissait son sinistre exploit, pen dant qu'elle le revivait en pensée dans le pré toire des assises ? et pendant les vingt an; — ces vingt aus que les commutations, le ^ grâces auront bientôt tréjduits à quinze, peut ) être à dix ans — pendant ces vingt ans di travaux forcés, que pensera ce sinistre ba gnard qui tua sept pérsonnes et n'a pas encor atteint « l'âge du discernement »? -Les cinémas refusent du monde en repré s sentant- d'impressionnantes chasses aux fau c ves. Combien plus sinistre, plus terrifiant, 1' film qui doit se dérouler dans le cerveau dec 1 fauve humain, qui s'y déroulera pendant let s quelques années — qu'est-ce, quinze ans ? - - qu'il passera à l'écart de la société, se réser 1 vant pour elle ! c Les dernières victimes. Les victimes d'un pareil être ne sont poin seulement celles qufont trouvé la mort là-bas dans la <fertme tragique : plus lamentable s peut-être celles qui v-ivent, expiant _un crim qui n'est pas le leur... Les parents du monstre Le détail a passé presque, inaperçu, — e s' il étreint pourtant le cœur, d'une abomina 2 ble angoisse. <Ges malheureux ont demanda '' au gouvernement de changer de nom ! e Le nom... ce à quoi l'on tient le plus, plu qu'à la maison familiale, plus qu'à la terre, -peut-être autant qu'à la fortune ou à la vie - car c'est ce qu'on possède à jamais, ce qu s marque votre personnalité, ce dont personn e ne peut vous déjpos&éder. Cet enfant qui -;. brisé leurs rêves, saccagé leurs tendresses, qu - leur a fait abandonner le pays natal, leu e pre nid aussi leur nom. Et ils sont partis vers Paris, Paris l'autr s monstre, Paris qui broie en une heure, les plu [. forts, mais qui accueille aussi toutes les ir r. fortunes, les cache dans son fourmillement g. , gantes que, les berce au rhytme de son gram e cœur anonyme. c y Les anticipations de Cyrano. Cyrano de Bergerac, dont on publie les œi '/ vues à bon marché, est, certes, un des plu r curieux esprits qui aient existé. On connai son « Voyage à la lune ». Dans cet ouvrage c il y a des pages vraiment prophétiques. Ne c <tamment celles où l'écrivain parle des vase >- gonflés d'air chaud pour voyager dans le nuées et de ces petites boites où les liab é tants de la lune enfèrmaient la voix humaine • ; Cyrano a aussi laissé une plaisante comédie le « Pédant Joué », où l'on trouve de tou r même le « Que diable allait-il faire dans cet1 u galère », de^Iolière. En fait d'«anticipations il y a cette réplique tout à fait inattendue r Oranger. — Ah! c'en est fait, je vais me pei ^ dre. I Paqui'er. — Là, là, espérez en Dieu; il voi assistera : il assiste bien les Allemands qi , ne sont pas de ce pays-ci... Cyrano a,vait-id l'intuition de qui allait f passer dans les siècles fu tu ris? Press entait-il le - « Junker », les exploits des vainqueurs de S; verne. Avec ce diable d'homme, — le plus e: quis des êtres sublunaires, il est permis e tout supposer. A l'hémerothèque. Vous avez sans doute lu qu'un «conseiaii municipal de Paris a proposé de fonder ur ;j| hémerollhèque, — pour parler plus claireme: i- et tout à fait incorrectement : une biblioth i"s que de journaux. Il propose — et c'est pei; le être ce que son idée offre de plus original m d'édifier cet établissement sur l'emplàcéme n. clés fortifications désaffectées. La Science je; l'Information remplaceraient Vénus en cli veux et /Cupidon en casquette ù ponts ! iBruxeliles possède une hémerotlièque. El fJ est établie dans un endroit ca.lme, ignoré <c fî public, où l'on peut être sûr qu'aucun Br , ' xôlilois ne viendra jamais : -dans une d salles du Musée ancien. Ne désignons pas 1 | , quelle, deux visiteurs seraient capables d affluer demain. ^ Préoccupé de l'idée lancée par d'édile pai sien, nous passâmes hier un instant dans n \ tre hémerothèque nationale. Deux lecteurs ; étaient installés. L'un parcourait le « Peuple l'autre lisait le « XX0 iSiècle ». Et comme l'ir n" truction de tous deux était rudiment a ire, to deux, du bout des lèvres, Hisaient à mi-voix. " ' L'indiscrétion professionnelle nous incita nv écouter : « On se souvient de la campagne electora de 1912. Les partis d'opposition s'étaient <i suré le concours de Bonnet, Garnier et Carou il les célèbres bandits qu'on ne devait arrêt ie. que quelques mois plus tard. Ceux-ci teri ia- lisaient da région. On ne comptait plus leu iu- méfaits, ni le nombre d'électeurs qu'ils avaie [traînés, épouvantés et tremblant sous la n es nace du revolver, jusqu'à l'isoloir. » Mais l'autre lecteur parlait plus haut : « Campagne de 19121 Abominable souvenir. . La majorité au pouvoir s'était assuré de pré-} cieux, d'effroyables concours. Dirigée par Bri-j faut, le célèbre partisan, comte du Pape — qui, { après avoir remplacé l'incapable Broqueville, devait mourir, tué en duel par le maçon Ren-j m — elle lança sur les populations hébétées son journal officiel : « le Sifflet », dirigé par un homme de paille, De Jonghe d'Ardoye. Dans le Borinage, Hubert, le condottiere bien connu, prit la tête du mouvement, tandis que Van Cauwedaert répandait parmi -les population voisines de la France le vitriol de sa parole. » 'Nous n'avons pas écouté plus avant et nous sommes Sortis. Nous eléconseillons vivement l'hémerothèque au Conseil municipal. Comme documentation précisé, les historiens de d'avenir devront cher-: cher mieux. Titres. Un journal humoristique de Paris avait eu . l'an dernier, l'fdée très amusante d'un concours , de titres. Il s'agissait de trouver des titres sen sationnels, à l'instar des grands quotiuiens français. Si nos souvenirs nous servent bien, les deu? , titres classés premiers furent les suivants : ; M. RAYMOND POINCARE ETAIT UNE FEMME ; et LE KBONPRIN'Z SE SUICIDE AU BAL DE L'ELYSEl ' La réalité semble avoir à cœur d'égaler ce: J mirifiques imaginations. Car tout le monde a lu, en première page di « Journal » d'hier : 1 LA ROSIERE DE DOURDAN 1 AVAIT ASSASSINE SON ENFANT ; Et le plus ébouriffant, c'est que c'est vrai ! <s=^f> Vieilles histoires. Une chronique du XIV° siècle raconterait • à en croire des confrères, une histoire vrai • ment curieuse par les leçons diverses qu'or î en peut tirer. Vers 1240, un usurier de Dijon, allant se > marier, franchissait, à la tête du cortège nup - tia'l, le porche de l'église Notre-Dame, .lors - qu'une gargouille se brisa et, tombant, tut net le bonhomme. Or, cette gargouille repré sentait le péché d'Avarice, sous la forme d'ui homme étreignant une bourse... t Les usuriers de Dijon, sentirent la moutard» leur monter au .nez; ils obtinrent, à pri: ! d'argent, que l'on brisa toutes les gargouille > de la façade de Notre-Dame, et, si bien, qu'i fallut l'efaire celles-ci à la fin du siècle der t nier. Cette anecdote, toute pleine de la hain médiévale pour l'usure, semblerait indique: -, que la cathédrale elle-même songeait plus i voriger la morale qu'un clergé, sensible au: , instances financières. Elle prouverait encor _ une foute de choses, dont la moindre es qu'il semble dangereux de se marier... pou \ un usurier ! Les méfaits de la laïcité. ! Il parait que des francs-maçons sont ant 1 religieux. M. Homais est leur Dieu et 1 r « Journal de Charderoi » leur prophète. L preuve ? On a, depuis soixante-huit ans, laïcisi les règles maçonniques ! Voilà ce qu'affirme un confrère clérical. Nou pouvons lui certifier que nous n'irons pas cor trôler sa découverte! Citons pourtant un de exemples qu'il nous donne. Voici, d'après lui, quel serait le texte d'ui « commandement » de 1846 : Ne juge pas légèrement les actions des lion ■ mes; loue peu et blâme encore moins; c'est ai s Gr.\ Arcli.v.de l'Univers, qui sonde les cœur? t à apprécier son ouvrage. >, Et voici, toujours d'après lui, quel serait 1 i- texte actuel, « laïcisé » : s Nc<juge pas légèrement les actions des ai s très; loue peu et blâme encore moins, pens i- que pour bien juger les hommes il faut sonde i. les cœurs et scruter les intentions. Nous avouons ne pas voir une grande diffé t. rence entre les deux prescriptions morales e qu'on invoque', dans l'une, Dieu, ou le Grau » Architecte, ou l'Etre suprême, nous n'y troi : vous nul inconvénient. Et qu'on invoque dar '■ l'autre la dignité, la force morale de l'hommi c'est parfait également. L'essentiel est qu s le précepte soit édicté — et suivi. ii Pour être agréable à notre confrère, noi lui proposons un troisième texte, qui tradu c presque textuellement les deux autres, — e s vers signés d'un grand poète : l_ Ne daigne point haïr. Sois fielèle à tes pacte; c" Sois franc. Ris peu. Sois doux pour ceux qu'c e [fait souffri Mais garde de juger les raisons et les actes. Car rien n'est absolu, que l'espoir de mourir. Est-ce assez franc-maçonnique ou suffisan ment clérical? 'r (?==S le ]t La revanche ries femmes, è- Deux femmes viennent de vaincre, de ca; t- turer et de tuer un aigle 1 Cela s'est passé e - France, et c'est dans tous les journaux. C ît événement ne fera pas trop de bruit. I st monde n'a de regards que pour le prince e e- Wied, qui tourne autour de son royaun comme un épeiwier, et pour les Mexicaii le qui continuent les meilleurs ouvrages du c lu pitaine Mayne-Reid et de Gustave Aimard. li- Il y a quelques siècles cette aventure d îs femmes en question eût fait 'sensation. On a- aurait vu un présage annonçant de grands bo 'y Reversements : guerres, famines, mort d'i chef fameux, etc. •i- Dans « Maiebetdi », Shakespeare affirme q o- les événements considérables, les révolutior y sont toujours précédés de signes avant-co ». rsurs, de prodiges qui étonnent le ciel et s- terre. On voit les morts sortir de leur toi îs. beau, les étoiles quitter leur orbite, des e rnètes chevelues passer dans l'atmosphère e ù. flammée. Ou bien, ce sont des enfants q viennent au monde avec une barbe de s de pieids, une tête de monstre, des femmes c s- domptent les chevaux ou mettent des arme y, en fuite. er Or, du moment que nous awons un si gra o- auteur pour nous, nous pouvons croire a rs avertissements d'en haut. Mais alors, que nt gnifie cette dé-faite de l'aigle ? ie- f Que l'heure approche où les femmes v( . enfin régner et devenir .les maîtreses monde ? Que nous allons devoir, décidément, nous résigner à courber le front devant elles et à leur obéir? Cela fera de durs moments à passer pour nos descendants ! Qui sait,..? d'ici deux, trois siècles on verra, peut-être, une scène de comédie où une femme médecin, médecin malgré elle, battra consciencieusement son pauvre époux. Et à la passante pitoyable qui voudra intervenir, l'époux battu dira avec colère : n Et si cela me plaît à moi, d'être battu 1» Activité ministérielle. Vous savez qu'on travaille beaucoup dans les ministères. Au ministère des chemins de fer spécialement, qui, grâce au changement de direction, va voir son activité complètement modifiée. Oui, M. Segers a beaucoup travaillé. S'est-il occupé de cexmbler les retards des chemins de fer {qu'il se hâte avant qu'il fasse beau, car les organisateurs du railway n'ont pas prévu la grande chaleur!)? Pas du tout. Va-t-il mettre en vigueur le nouveau tarif téléphonique' urbain? Moins encore. Faire voter la loi sur l'assurance des pêcheurs? Mieux que ça. S'occuper de rendre nos wagons de chemins de fei un peu plus propres ? Mieux que ça, toujours, comme dans l'anecdote célèbre. Sachez qu'un travail plus urgent s'imposait , à lui. Et écoutez, écoutez comment il fut mem ' à bien. Voici ce qu'écrit un de nos confrères les plus (ministériels : Les divers départements réunis sous le sceptre de M. Paul Segers porteront la dénomina ' iion suivante : « Ministère des chemins de fer marine, postes et télégraphes ». Respirons. Nous ne pensons pas qu'il nous serait resté le courage de coller un timbre sui une enveloppe, si ce timbre nous avait été re ■ mis par un employé du ministère des postes télégraphes, .chemins de fer et marine 1 A la mémoire de Masscnet. On vient de fonder un comité dans le bu d'installer le buste de Masse net dans le foye : du Théâtre de la Monnaie. Un monument à la mémoire du grand ar ' fciste vient d'être inauguré à Monte-Carlo; ur ■ autre va être érigé à Paris. Le public bruxel ■ loi qui, le premier, consacra la renommée di • Maître, se devait de s'unir à pareil hommage M. Max, bourgmestre, a accepté la prési 1 .denice du comité provisoire, ainsi composé M. Emile Jacqmain, écdievtin de Tinstructioi ! publique et des beaux-arts, M. Léon Dubois : directeur du Conservatoire royal de Bruxel 1 les, MM. Kufferatih et Guidé, directeurs di 1 théâtre de la Monnaie, et M. F. Rotiers, direc ■ teur de l'« Eventail ». ; Ce comité, qui se complétera prochainement a le projet d'organâser une représentation d L gala à la Monnaie, au bénéfice de l'œuvre. : Ainsi sera poursuivie .l'idée de faire du foye ; et des couloirs du théâtre une sorte de musé t où seront glorifiés ceux qui contribuèrent l' faire de notre Opéra une des grandes ins.ti.tr tiôns lyriques de l'Europe: (5==^ Un précurseur. 2 U est bien difficile de trouver du neuf. Le ;l idées que nous croyons les plus originales or ! été mises en avant par les générations qi nous ont précédé. Ainsi l'on ignore générait b ment que Bernardin de Saint-Pierre est l'ii " venteur des bataillons scolaires. C'était u s de ses d'adas favoris; il voulait même que le petits bonshommes des écoles fissent les grai 1 des manœuvres. « Dans la belle saison, écrivait-il, quand 1 - moisson est faite, vers le commencement c 1 septembre, je les mènerais à la campagne, d ' visés sous plusieurs drapeaux. Je leur doi nerais une image de la guerre. Je les fera * coucher sur l'herbe, à l'ombre des forêts : 1; ils préparerai eut eux-mêmes leurs aliments; - ils apprendraient à défendre et à attaquer u e poste, à passer une rivière à la nage; ils s'exe r ceraient à faire usage des armes à feu et exécuter en même temps des manœuvres pi ■ ses de la tactique des Grecs, qui sont nos ma : très presque en tout genre. » 1 iLes plans de réformes politiques et sociale '■ qui remplissent les deux derniers livres di s « Etudes de la Nature », offrent tous un c rieux mélange d'esprit positif et d'imaginatic e romanesque. M. Vandervelde le reconnaîtra pour un des siens, s'il apprenait que Berna 1S din de Saint-Pierre demandait la suppressic t de la granide propriété et des gros capitaliste n celle des monopoles, des compagnies-privil grées, de la vénalité des charges. Il réedao énergiquement la confiscation des biens e n clergé au profit des pauvres. Il propose t remplacer les hôpitaux par l'assistance à d micd'le, d'améliorer le régime des prisons des maisons de fous. Il réclame enfin des i 1_ traites pour les ouvriers âgés — là enco nos socialistes sont devancés — et il ve qu'il soit construit dans Paris des édifices a .sez vastes pour y donner des fêtes au peuple, .j « Panam et circenses », te^ut le programn n des empereurs romains, quoi ! >t <?===£> e Pour se débarrasser des importuns. le L'humoriste américain Mark Twain prête 10 dait posséder un moyen infaillible de se d 1S barrasser des intervieiwers. A l'un d'eux q lui demandait : — C'est bien ù M. Mark Twain que j'ai l'ho 3S neur de parler? ■v — Je ne saurais vous l'affirmer, répondit-u" — Eh quoi! s'écria le reporter déconcer 111 vous ne pouvez pas me dire si vous êtes i si vous n'êtes pas M. Mark Twain ? 10 Je n'en sais absolument rien, fit le pine s' sans-rire, avec un grand sang-froid, et jama u" de toute mon existence, je n'aurai la moind la certitude à cet égard... Nous étions deux ; n" imeaux, monsieur, et à notre naissance on no °* «nit dans une baignoire pour nous débarbou "i 1er. Or, il est arrivé une triste chose : il y U1 a un qui s'est noyé"... On n'a jamais pu savo 1X monsieur, si c'était moi ou bien mon frère! ni Nouvelles à la main ad ux Chez le commissaire de policé, si- — Chef, un- homme a été dévalisé, ce mai par des voleurs. Nou3 vous amenons Un ■ ,acteurs de ce dra^ie. ,nt —Lequel? du — Celui qui a été volé ! RONDEL M.'de KerChove d'Exaerde, — Je suis surpris d'entendre M. Hoyois s'exprimer de cette manière. C'est lui qui, à la section centrale, a proposé d'appliquer la loi aux restaurants et débits de boissons.(Rires et exclamations sur tous les bancs.) Mon brave Hoyois, ah! nom d'un chien ! Non, tu n'es pas né pour la chance. Pour une fois que tu fais bien, Ce sont des brocards qu'on te lance. Bon cagot, mauvais comédien, On rit, on se tord et l'on pense : Mon brave Hoyois, ah ! nom d'un chien ! Non, tu n'es pas né pour la chance. L'article en cause était le tien, Tu l'attaquas avec vaillance Au lieu d'en être le soutien. Il fallait, garder le silence, Mon brave Hoyois, ah ! nom d'un chien ! Job. Le mois international Cil OMQDE ÉTRANGÈRE . QUESTION D'ORIENT; QUESTION D'EUROPE février 1914 semble marquer un temps d'arrêt, constituer une période de convalescence dans la crise aiguë que traverse, depuis dix-huit moi®, la politique internationale. Moins de frictions diplomatiques, plus de rencontres sanglantes ; les décisions ar-; l'êtées par l'Europe à la suite des• solutions :• à main armée sont exécutées, ou en cours d'exécution. .Evidemment, ii y a, çà et là, des accrocs, des tiraiilennents. Mais, dans l'ensemble, il y aurait amélioration, ou du moins tassement. Que l'on ne s'y trompe pas cependant : l'heure est .toujours et, d'après certains, de plus en plus critique. Les voiles s'écartent ; les haines de second plan se reculent ; celles de premier plan s'accentuent. Le grand problème européen abandonne peu à peu les différents masq'uc-s qu'il avait pris pour montrer sa Vraie" face. Et rien ne nous dit que le printemps s'écoulera de plus en plus paisi-. b.lement et n'accusera pas . une recrudescence, que nous voudrions non sanglante, des fièvres" liât ion a'iés ' qui couvériT'depuis 1815 dans les grands organismes européens. *** Evidemment, dans les Balkans, tout n'est pas pour le mieux; tout, néanmoins, tente de - s'y montrer sous un jour .moins sombre. Of-ficieilleanent, les belligérants de 1012-1013 -essaient de se faire risette.-El certains alliés tentent ele renforcer leurs vieux liens par; des nœuds plus doux. A cet éga.nd, dans son calendrier, un Fabre d'Eglantine diplomatique * donnerait à Février le nom de « Malrimo- I niai ». De partout montent les cris suaves : <( Hymen! llyménée ! .» Mais, sous ces; cris suaves, semblent percer ceux beaucoup l" moins suaves de : « Sentinelle, prenez garde n à vous ! » s Quoi qu'il soit, les notaires royaux des i- maisons de, Grèce et de Roumanie auront sans doute .fort à faire d'ici peu. Ceux-ci de-a vront élaborer le contrat d'une grande-du-e chesse, Olga ou Talian-a, avec un prince rou-. • main ; ceux-ià devront grossoyer celui du prince de Ga'liles et de sa cousine, la princesse Hellène de Grèce. Et les uns et les a.u- s très devront s'assister pour celui du prince L' royal de Grèce et de la princesse Elisabeth de Roumanie. n Mais ou fond, cela signifie que la Rouma-nie prête son armée à la Grèce, qui 1 assure à i^ri retour de sa collaboration navale et mdi-i- taire,- cependant qu'une des parties adjoint î- ù ses fantassins l'année moscovite et que l'autre espère voir la flotte anglaise navi-s, guer de conserve avec le Georges UoclofU de Glorieuse mémoire. M'ariages d'aniou^. et mariages de raison : il y a des slirajme.ls et n des m a users dans les corbeilles de noces. ! .Notez d'ailleurs que, pour l'heure, tout est caiîme et oue tout le rnonide semble se resi-r" "lier : le métier de vainqueur réserve aussi II des déceptions. Et si la Bulgarie peut ê re s' louée de reprendre des relations normales é" avec ses ennemis d'hier, la Grèce déploie ie" .dans -l'affaire 'albanaise; une incontestable 'e Mais quelle est l'ironie du Destin ! Un in-o- juste arrêt de l'Europe, suggéré ou mieux et imposé par r appétit attt.-Wiieii et la e- dence Jjoultimique de l'Italie, ne se purt aPP'-re {ruer que grâce au concoure de qui il e»e Que dis-je ! L'ihéureux larron est obligé de s: demander au volé de surseoir à la-remise du Iven en litige, n'étant pas çenam de pcnno.r, le dans le présent, «a jouir en toute tranquH- : '-tKt c'est toute l'histoire de l'Epiré attribuée l'M'bànie, — encore cpi'incontestablemeùt hellène, - paixe que l'Italie ne veo^ point donner à la Grèce m un trop grand accro.s sèment de territoire, ni une base navale aJ e; Si puissante que celte du Ca,njl. d ; C ■ 01 KeBpeetneusô las-ooiwentions, la fir^e .a vue : eille en souffre poavlw^ n- compensation à elle accoudée dans.l^S^; mais -lie nliéit aux ^ ». c'est l'Afcbanie, «puissant, a n pi . ^ ^ -é, rêvoÎHe des Epiroles, qui ■>- " 1 • • ^ >u demander au 1^:4 une ho:r de. p -de terre avant de 1 abandonna . ■e- Cette attsOTdité n'est que la - avpc Ss en Orient, le motif iten» veulent bien 4» P"»c ^r>) e's! ';l!iumée, ^T^ou?/iEWaV en plein centre ;jlbijnoiâ. t h.s autres pouvaient S 3-âo^CT sans que la paiS^^enno|n Offrît ' Si môme l'abcès oiiéiital a • -é nous serions dos premiers à apP^K.ir à te création de l'Albanie, comme a an mal

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