La chronique: gazette quotidienne

1209 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 09 June. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 14 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zs2k64ck93/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Mardi O ju!n ÏOl-S. — Edition A CINQ CENTIMES LB NUMERO POUR (TOUTE L'A; BELGIQUE 4îo année. — I*î° 1SG LA CHRONIQUE BUREAUX g et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration: N" Î8H1 l Rédaction : S- 140S > ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CUEF : ANNONCES : 4« pace : 30 cent, la petite lisrne. — Réclames (après les spectacles), i tr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 tr. BROTKLL1S : 12 francs par,W;,— 6 francs pour six mois; - 3 francs pour trois mois. . Jimnrvutr la lijr.ie et (ails-divers (fin), 2 tr. la ligne. - R'écroloeics : 2 (r. la lisne. - On ne saranlit pas les dates d'insertion, ii Province : 15 francs par an; — 7 Ir 50 pour siï mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. YïClOP (10 lâ xSEwDAiL JCclU U Alll»l!/l\l\ L La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Rcclame Godls, 2, placo de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3199 Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grarid-PuchcS de Luxembourg, 20 fr. par an. ta publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal,5 et 7, Galerie du Roi. . JASSE-COt CassMOu ! La plupart des olùiïcaux r Uns oui tirent du résultat des élections 2t mai des conclusions tevoiiaiMies si Ha « sion .et. ara S. U. égailStairc, voua prçtoos. ■.ira S. U. encore (Mb ivnivcrsei que vous ,1c rêvez, ils travacOll'ent d'eipuis dix ans, s teriaincnnerit, en .taupes, pouir cette foran ladicaile : « Le suffrage égail pont- toi» et jk joutes. » Et iraain'temnt, que Iles .âleote. milles semblent ©ndlins à tes lâcher, J'toei aie vïi-tjeile pas sonner pour ces bons cal tiques de s'e faire irepôoher par les femm avec l'aide dos isociafetes déjà xia'Jiliés ù 4'idi * * ♦ Lorsque la jolie suffragette, Syùv'ia Pi jkhuirst honora, récemment, Bruxelles d'-i visite, j'eus l'occasion d'échanger avec c quelques propos. ,Ge lut elle qui an'int viewiai : — Etes-vous .partisan .du suffrage iftimin — Pour ir,Adg)teteripe, jneis, miss. — Pas pour lia JMlgique ? — Oh ! mon, par exemple. — .Laissez-moi mire ! Tous îles .mêmes, i hommes! Ils admettent tous Ile suiïrnge mima niUauvs. iEt pourquoi pas en iBolgiqi s, v. p. ? — iPancequie note corps électoral çonfo déjà trop d'ignorants et de fanatiques pu que sous les renforcions trinnombrab' ignorantes. — .Et «Ions, les Anglaises ? — Puisqu'elles .peuivenit le plus, c'est dire régner — elles peuvent le moins, c'est dire voter. Grâce à leur tiiaditionoetlte ôdui lion garçonnière, oKes rétlécliissenl et ag sent d'elles-mêmes, au lieu d'élue les au mïitiques réflexes d'un curé, d'un père d'un mari. Biles sont, généralement, tostr Jesct admises à presque toutes les fonctio viriles : jusqu'à ceflle de pompier ! Elle se <léjù étectrilces et ôligibles pouir lés conso communaux et .provinciaux. M y a des s des que l'élément m&le .exploite poliliqi ment leur influence. attestée par tes v.: conservatrices qu'obtenait l'exquise duchés de Devonsihire au prix des baisers pro gues aux ruaiauids par sa bouche divine; i lestée encore par 'les réalistes romans ; ciaux .de feu Disraéli et .de votre contenu raine Si™ Huonphrey Ward. En Angteten SI y a donc à la fois compétence féminine dette du sexe barbu envers l'autre; dette parfaitement reconnue que la Chambre d Communes a déjà votlê cinq ou six fois principe du votes ./or won/an. — .Le principe, oui, aivec perpétue.! rcav de l'application aux calendes grecques. C'c môme cette démonstration de l'insigne ma vaise foi de votre sexe qui justifie nos v: teices. Eh ! bien ! je parie qu'avec votre ! gique d'homme vous Iles blâmez, nos vi faices ! **# Je démentis m vas Sylvià. Quiconque son aux horreurs de nos Révolutions, ifl&.tes coup de guiililotin-o et ide fusil, se sent queUq indulgerjoe pour joe-s .suffragettes ibritanv ques, qui n'ont, encore versé que «leur san Ji elles, pour arracher leur dû à Heu;rs dél teuns. Si nul n'échappe au tenrorisme qu'< les exercent sur 'le .propriétaire comme s te prolétaire, sur l'évêque comme sur 2e k que, sur ilie spart ma n -comme sur i'artist sur île Roi c anime sur ses vallel's, liaison ■ .p'ius pour admirer en elles une richesse d'i veillions lactiques qui achèvent tic .les qui iifïer .pour -Ta 'politique. Et puis, argument suprême ! — SvJivia, : sœur et -toute une kyrielle de jolies miss. l'ont à leur cause :1e dur sacrifice que Lys' Ira prêcha à ses cohiciloyen-nes, maiis i pratiqua point. Elles s'interdisent jT-aonouj immolent leur jeunesse et leur ibeauité à !ei lutte féroce pour Heur idée. Je me .rappelle une conversation sur féminisme, .tenue en 1897, ù Tervueren, e: tre un ou deux Belges, — dont le regret Emile De Mot, — et Edmond Rostand Sar-ah-Bernhardt. arrivée ft Bruxelles pot représenter la Samaritaine, a Bia Monnaie. — Le parti féministe, ricana (le- sipiritu maïeur, c'est le Salon des refusées. Le anot, pour rester vrai dans cerîlarii P«iys, ne l'est plus en Angleterre. Les Pai khu:r>st et maintes anibres suffragettes soi de Mes et désirables ipe.rsonn.es q.ui se ivfi sent et qui, sans en gémir, comme une d; ivénoïnes d'Aristophane, mourront sans avo. in:s 'le pied dans !l.a chambre nuptiaile, afi de procuirer à leur sexe, les médiocres joie de fia Ghaanbre... des Communes.Et tant d'h» roîsime ne vaudrait pas un .buildetin de vote * * * r auf-il souhaiter à la Belgique une popul; tio.n féminine aussi instruite, 'agissante n Virçle, et beaucoup de ces vierges stoïque qui .refusent les ichaînes fleuries de H'oimon pour s'.enchaîner — entre elles — iau propi comme au figuré, et aililer ainsi à il'ass#ûit d Monopole ipoîitixrue des .mAies ? Dans tous h cas, ipareil souhait ne pourrait se réalist qu-au .bout d'un isiècLe préparation 1 d éducation atavique à l'anglaise. Nombre de nos ex-cellen'is catholiques n vent d'émanciper politiquement nos femme aujourd'hui, et {précisément ipaj-ee qui ^ étant pas imûres pour voter librement, elk grossiraient l'arsenall d'instruments avei §Jes auxquels le cléricalisme doit son Ion régne. Donc, casse-cou! GERARD HARRY. — MEMUS FAITS, PROPOS MENU: L'AME ÎLLUSOiïlE Evidemment, nous n'allons pas larder à l Perdre ,<ze prince de Wied, que le des lin suscité un instant, pour le bonheur prov s°ire des revuisihes, vaudevillistes, ch-ron 'lueurs et môme simples spectateurs goyut iiards. Tels ces enfants merveilleux dont le Whics femmes disent : « Ils ne vivront pas ) ? ''lait trop beau pour durer. 11. regagner onc l auguste haras où la Germanie lient e réserve des princes pour principautés vacar ws et des princesses à tout trône, mais il e: probable qu'on ne lui trouvera plus d'en niploi, il est un peu Irop démonétisé. Il s'e ! ira avec son bagage, ses grùgues mkillés, ci pérons4e, et sa tête sur ses épaules; mal> ceci me trouble, empo.rlera-l-il son âme a la- banuise. du Car il s'en était fait une, le \pauvre, un vi- âme albanaise toute neuve, mais qui ne pu îiit rais sait pas à l'épreuve des cambmes de •ne MaUssores. Il avait senti poindre celte ûm >u- albanaise en son pays natal, à l'annonc aie d'un trône possible à Durazzo, et arrivé su lur h théâtre de sa gloire, celte âme s'était ma îrs guifiqiLcnvenl développée au son de l'hymn ire national, créé pour la circonstance. io- Un jour, il avait pu se dire : ç.a y est, [ es, sens, je vois, je crois, fai l'âme albanaise. ie? Il avail l'âme, le costume, le traitement e te lU-re; c'est un complet pour un monarque m- avec ça il pouvait partir en guerre. U pre ne fère retourner gros Jean chez Lui. Il y a Ui Me costume à vendre, un trône à reprendre. -r" Il y a aussi une âme albanaise à cédei Elle a peu servi. Avis aux amateurs. BOB. Ân jour le jour fé- ______ LA POLITIQUE at ur Tout en protestant qu'ils n'ont sut es ins aucune déMte, les cléricaux ne finis sent pas d'expliquer ceie-ci. Et le ^bV explications nous donnent, .domnen u- ù toute l'oipinàon publique, les plus effarente a- llœmièreB sur la mentaitité de ces gens-là ! ;l" Maintenant, c'est le cas des oléricaux alos ;s* lois, qui expliquent leur énorme recul. M ;o- .l'avocat BOsteels, dans une lettre au XX °p Siècle, déclare que co recul n'est .pas dù ; H'éiloignement de l'élément doensiste et d'ut os certain « candidat populaire, donit il fut sou ut .vint question. Tout serait la faute du pro '[s. gramme ministériel : « .loi militaire, obliga [ii'ou istcdllaàre, "légialatioiï ' amt.iailicoo'tiçpae Congo, etc. » ,s 'Le XXe Siècle riposte que si l'effort patrie s® 'tiquo deaniandé au p;»yis fui si anait compris 'i- .c'est qu'on avait jeté à .pleines mains •" le >'!•- semences antimilitaristes. On ne saurai o- mieux .dire at nous aimons voir constater pa; '0- l'organe ministériel que- les Cléricaux fireo 'c. toujours campagne contre les devoirs pa triotiques:.. si La .constatation, si élite nous chaume, irrite naturelemcnlt, le Bien public, qui n'y veu !c 'pas acquiescer, objectant que ce mouvemen ■eût pu se faire dès te vole du service per 0! sonueJ en 1912. st Cette remarque est juste à son tour. El!, u- prouve que le revirement ne s'est opéré ou o- lorsqu'on a vu tes cléricaux tromper à t. o- fois les ,conservateurs et tes démocrates o- ipour n avantager que tes congrégaltions, !eu: » assuramcp étectoraHe », pourrait-on din liMrs meilleurs courtiers... Cette fois, en clé ;e faut, ponce qu'on, ne remonte pas certain, à courants ! j PETITE CHRONIQUE '1- Regards en arrière 11 9 juin 17S1. — îfaissa,noo do G. Steplienson iï- inventeur ds la locomotive. te Le rival d'hier, i- :La politique française n'a pas offert, cet :i- jours-ci, un spectacle bien1 réconfortant. Or rirait .volontiers des mesquii'neries qu'elle mel cocassement en présence, si :1a crise actuel!o >s ne dépassait pas l'existence pflus ou moins stable de tel ou teil ministère, ne portait pas 1C sur toute la situation de i!a France. « ■ U faut pourtant noter un trait qui,, dans sa ir simplicité,.ne manque pas d'une certaine grandeur. M. .R'itbot, consulté par le président de I a Oià Rôpu'Miique, a dit : « Je tâcher ai de gro.u-1_ per aes concours suffisants pour grouper uu ,.. ministère. » ,t 'Or, faire cela, c'est tirer M. Poincaré de la ir situation critique où ses adversaires veule.n1 le p.iacer. Et M. Rilbot fut, sinon un adver-saii-e, tout au moins, un mva:l du Présidenl actuel... avant Sélection de Versailles, en J913. Si M. Riiibot réussit «dans ses démarches, il LS aura montré que il-e ressentiment lui est étran-ger, — car l'octroi d'un p'àrfcefeiu'Me n'est pas ^ ce qui peut décider un homme comme lui. Et ce compétiteur maiFheureux aura deux fois ;S fait le bonheur We son ex-rival : la première» ;r fois, en étant battu; la seconde lois, en étant II victorieux ! s Iil est /vrai; que l'adversaire a changé. ? Réhafoiiilation. Voici enfin une réliabiditation qui sera bien t_ accuei/L'lie : on vient de découvrir que l'ail était nu iremède souverain contre la tuberculose! s Tous les jours, on réhabilite quelqu'un. , <}uan!d on a vu la tournure que prenait l'af-ifaire Dreyfus : iLa.bori bâtonnier, Cilemen-u ceau président du conseil, Jaurès grand-mai-. tre du prolétariat organisé et conférencier en Argentine, on a .réfléchi. On s'est dit que les ' réhabilitations étaient utiQes, non seulement I à ceux qui en bénéfle-ient légalement, mais à , eeux qui' les provoquent. Et nous avons été inondés (le réliabi'lita.tions. •s Des pharmaciens forçats, des valets fle chambre, martyrs,o.nt vu leurs noms s'inscrire s dans les annales de l'Innocenee aux côtés de ceux de Lesurques et de Catas. On .tenta de g .réhabiliter Mm® Laifargue. Et, en ADlem.agne, on dresse des piédestaux a Mm« Cail'laux. Il n'y a que Mmo S'teinheil qu'on ne tente - -pas de dcifendre, maite eflle a eu le malheur d'être acquittée : d'ans de paireilHes conditions. v on ne peut pas garder l'opinion publique avec ,50.i. iMais enfin, tous ces réhabilités devenaient e ibiien encomlbrants. On ne savait plus où les mettre. 'Comme il en est autrement de l'ail, ce réprouvé d'hier, triomphateur de demain î Une -bonne gousse adorante irempllacera désormais les médicaments, .les médecins, lies traitements dans le Midi, les séjours parmi 5 îles roses... '' Et on restera dans les parfums, tout de II même : on n'aura faiit -qu'en changer I Une définition. t A 5 heures, au Passage... Une jolie femme - arrête le regard des passants. "E13e a une toi- 11 Bette absurde : un chapeau biscornu hériss _ d'aigrettes fo'.Hes, .une jupe compliquée e: 5 diable, surchargée de valants, de nœuds e de fioritures. Mais cette jupe est fendue e 'découvre une Jambe exquise, vêtue de soie r. un pied de Cendrillon posé comme un bijoi dans un écrin de velours. La jeune femme .; s un parasoii, .qui ressemble à tout, excepté s „ un parasol. Quelqu'un dit « Voilà le 'vrai chic! » Un autre -dame arrive en ce moment de 3'autr côté des Galleries. Sa t aile t,te est d'un bon fai " seur. "Mais, héUlas 1 la dame n'est plus jeune ' Elllie a trop de .ventre et trop de joues. Notr voisin parle de nouveau : ? « Voila le faux chic f > Et riiomme a raison. Le « vrai chic », c'es ' vingt ans <et un aimaMe visage. Le « fau: » chic », ce sont les premiers c-heveux gris e - les premiers rhumatismes. 1 <s==9 Les progrès de la civilisation. On ne nous en voudra pas d'y aller de cett petite anecdote japonaise, le Japon continuai! ii être fort à la mode. On sait qu'autrefois, à la mort du Taïcoui: '.es plus hauts fonctionnaires sollicitaient 1 faveur de s'ouvrir l'abdomen. C'était une f? çon comme une autre de prouver qu'on avai quelque chose dans le ventre... Or, voici quelques vingt ans, l'empereur d' Japon ayant à se plaindre de l'un de ses off ciers, lui lit donner l'ordre de faire « hara i kiri ». Pour atténuer l'effet de cette irivitatio] - désagréable, il lui envoya un de ses propre 3 sabres enrichi de diamants et de pierres prt t cieuses. 3 L'officier reçoit cette arme magnifique. I sait ce que parler veut dire. Après avoir réfi^ . chi, il se rend sur le port, monte à bord d'ui navire qui partait pour la Tamise, arrive : 0 Londres et vend son sabre 80,000 francs. Ce samouraï avait déjà l'âme complètemen 1 européanisée. Nouvelles à. la main — L'Italie vient d'acheter l'îlot d'Acronissos i — Cela, va' rompre rEgéemonie / —— Al STOCIiËL ; Le matcli &ams-OMagers Les aviateurs s'amusent !. Us s'amusent d'un , façon un peu terrifiante pour eux-mêmes e [ pour le public, mais enfin, ils s'amusent. Ces t l'impression qu'ont emporté du champ de cour . ses de Stocke 1 les nombreux curieux attiré par. le match Garros-Olieslagers. Il s'agissait d'une sorte de match libre, san ^ conditions, établies préalablement. C'est à" qu accomplirait les plus foiles et les plus auda 1 cieuses prouesses. Les concurrents s'étaien 1 d'avance au jugement de la foule. La foule hé sitante et sage comme Salomon a fait de soi ; enthousiasme deux parts égales qu'elle a distri " buées équitablement \aux deux paladins d( > l'air. Ce champ de courses de Stockel attire un pu blic spécial. Jeunes femmes élégantes et mes sieurs corrects, portant les jumelles et le par dessus mastic de l'habitué du turf. Il fait ui joli temps clair qui inonde de lumière les pe louses vertes, les barriè'res blanches et les col lines du fond,où grimpe la forêt. ' On flâne un peu. Parmi les personnalité! présentes, on remarque M. Klobukowski, mi iiistre de France. Un imposant déploiement d< gendarmes assure le service d'ordre. Les aviateurs font de courtes apparitions Olieslagers, trapu, large, le masque audacieu: ot jovial : une vraie tête d'Anversois, un Jor (laens épique 1 A côté de lui, Garros parai f.veïte, jeune et élégant. U y a un certain dé dain dans sa mise. Pas de leggiiigs, pas d( veste de cuir, pas d ecasque ! Tantôt, il fendre l'air, vêtu en vrai gentleman. Il n'y a plus qu< les aviateurs pour rire, les aviateurs de salor ot d'opérette qui s'habillent encore en explora teurs de la lune. LES APPAREILS Les appareils sont posés sur la piste. L'oi seau mécanique d'Olieslagers est plus granc que l'appareil de Garros, mais son moteur es moins puissant. La foule regarde avec curio site le monoplan de Garros qui semble 'd'ur modèle plus récent. Toutes les membrure? sont revêtues de toile. La tête est arrondie er torpédo. On dirait un énorme poisson volan à carapace blindée. Tantôt ce poisson va faire merveille en plongeant dans les nuage? comme un requin dans les vagues. Vers 3 lieu res et demie, on essaie les moteurs. Le batte ment furibond des hélices annonce que le moment des départs approche. LES VOLS C'est d'abord 01 iesîagers qui part comme une flèche. Il file tout droit, monte dans le ciel bleu exécute quelques- culbutes étourdissantes cl descend d'une faon qui n'a peut-être pas encore de nom technique, mais qui est bien émou vante ! Les applaudissements éclatent. Jaloux (ie cette fulgurante victoire, Garros s'élance t son tour dans 1 acarrière. Il se fait tout dt suite remarquer parç sa façon de décoller, qu. n'est qu'à lui. Une fois à la hauteur voulue, i se met à faire de telles pirouettes que les oi seaux s'enfuient de toute part, épouvantés Nouvelles acclamations. Mais Garros ne s'en tient pas là. Il reviem près du sol, fait le tour de la pisté en vol ba? et saute un obstacle... Les gendarmes s'enfuiem a leur tour. Ce spectacle inattendu met les spectateurs en joie... Après un court atterrissage de Garros, les d'eux aviateurs partent l'un après l'autre. C'esi le vol simultané. Il est presque impossible de suivre de l'œil les deux champions. Tantôl l'un se perd dans les nuages pendant que l'autre menace la foule en rasant les têtes de près, Olieslagers exécute la fameuse descente en feuille morte, qui est un composé effarant de spirales, de boucles bouclées et de glissements sur l'aile. Garros en fait autant. Et, finalement, on ne sait plus à qui accorder la palme. Brusquement, le ciel se couvre et le temps se gâte... C'est ce qui met fin à la fête. On est presque heureux de voir atterrir les deux concurrents, car ils avaient vraiment l'air d'exagérer. Le retour, comme d'habitude, se fait en tu- Imulte. Heureux celui qui arrive à se nicher sur la plate-forme d'un tramway ou dans un auto. I" Les autres vont à pied. U est vrai que la route est belle. : L'AIEXIOI DE 10LENSEEI ù Bruxelles ' Ce que dit le rapport du collège de Bruxelles ) Le rapport présenté au conseil communal de Bruxelles, au nom du collège échevinal de ' Bruxelles, par M. l'échevin des finances," ai ' sujet de l'annexion éventuelle de la commune de Molenbeek, vient d'être distribué, ainsi . que. nous le disons plus loin. Nous avons dit déjà que, dans ses conclu ^ sioïis, le collège échevinal se montre partisar de l'annexion. « Nous nous sommes gardés, est-il dit dan? les conclusions du collège, d'un optimisme exa géré et nous n'avons pas non plus voulu tom 3 ber dans le pessimisme qui condamne avan t même d'avoir examiné. Molenbeek n'est pas une commune riche, i ' s'en faut; 80 p. c. des recettes de son budge 1 proviennent des impôts, du fonds communa " et du fonds spécial. 1 Mais ce n'est pas non plus « la parente pau vre » dont on a souvent parlé. Une commune dans laquelle on construit er moyenne trois cents maisons par année et oi i le revenu cadastral fixé par la péréquation de s 1896 a augmenté, de 1909 à 1912, de 735,000 fr. n'est pas une commune pauvre. Sur une surface totale de 604 hectares, i j reste 340 hectares environ de terrain à bâtir . dont 23 hectares dans la partie urbaine, i Molenbeek n'est donc pas à l'apogée de sor 1 développemenr et ce point a son importance car l'exploitation prochaine du port est de na t ture à donner aux communes de l'Ouest une impulsion dont chacun a le pressentiment. Une mise en va'leur méthodique de son vaste territoire non bâti donnerait à la ville une ma tière imposable et la dédommagerait ample . ment des sacrifices à faire... L'annexion de Molenbeek est encore de na • ture à faliciter grandement la solution de beau coup de questions qui se rattachent à la créa tion de l'avant-port. Enfin, il n'est pas superflu de le rappeler, le canal de Charleroi se trouvera en partie sua son territoire par le fait de l'annexion; Bruxelles aurait sous sa juridiction les deux instru ments principaux de son avenir économique. CE QUE COUTENT LES SERVICES 1 COMMUNAUN UN TABLEAU SUGGESTIF Il résulte encore de la documentation que ; contient ce rapport, que l'appréciation du col i lège est basée sur un examen minutieux de le - situation financière et administrative de tou.-t les services communaux de Molenbeek. Ainsi que l'aurait fait un.bon commerçant 1 le rapporteur a, en effet, tenu à examiner dam - leurs détails toutes les ressources et les char ' ges que représenterait pour Bruxelles l'annexion de tous les services communaux de Mo ■ lenbeek. Grâce aux renseignements précis, qu ont été fournis, aux enquêteurs de la ville avee ■ une parfaite complaisance par les bureaux de » Molenbeek, ce rapport a pu être enrichi d'ur ■ tableau suggestif dressant un état comparati! ■ des dépenses ordinaires faites à Bruxelles et ; Molenbeek dans les principaux services com ' munaux. Il en résulte notamment, qu'alors que • par tête d'habitant, Bruxelles dépense, pour ce; - divers grands services : 47 fr. 42, Molenbeel-n'affecte aux mêmes services que 11 fr. 59. Ces ■ ainsi qu'en prenant pour base l'exercice 1911 : il a été établi que Bruxelles dépense par an e ■ par tête d'habitant : Pour les services de la police, Il fr. 12. Poui ^ les services des pompiers, 2 fr. 81; pour l'en ■tretien eles voies publiques et promenades ; 8 fr. 08; pour l'enseignement gardien et pri maire, 15 fr. 21; pour renseignement moyen su périeur, .4 fr. 34. Pour l'enseignement professionnel, des beaux-arts et subsides, 5 fr. 86. A Molenbeek, ces mêmes services représentent, par tête d'habitant et par an, la dépense suivante : pour la police, 2 fr. 77; pour les pom | piers, 18 centimes; pour l'entretien des voie? ; publiques et promenades, 2 fr. 13; pour l'ensei gnement gardien et primaire, 5 fr. 98; pour l'en seignement supérieur, 13 centimes; pour l'enseignement professionnel des beaux-arts,40 cen times. BUDGETS ET REFORMES L'organisation et les budgets des différents , services de .l'enseignement à ses différents degrés ont fait l'objet d'une étude très détaillée des enquêteurs. iEillle est suivie fcles-réformes successives qui •devraient être faites dans ces domaines par ■Bruxelles. En ce qui concerne, notamment, ,3e .bilan de cette rénovation de l'enseignement, •le rapporteur établit un budget ordinaire s'é-ilevant à 697,000 francs et un budget ext-rao.r-tdAnaire s'élevant à la somme de 1.600,000 fr. « Il va de soi, -ajoute-t-ill, qu'un travail de cette ampleur ne saurait être accompli en un seuil exercice; c'est une œuvre de longue haleine et un certain .nombre d'années seront nécessaires pour réaliser un programme ayant pour résultat d'augmenter les dépenses de plus de 100 .pour cent. » LES GRANDS TRAVAUX La question des travaux de voie-rie et des grands travaux d'assainissement qui s'imposent dans un avenir prochain, à Molenibeek-Saint-Jean, occupe également une place importante dans ce rapport. Parlant ensuite de l'organisation rationnelle des moyens de traction qui « n'échapperont pas à la clairvoyance de lia capitale », de Ha traversée du canal de .Charleroi et de l'abaissement de son plan d'eau, le rapporteur ajoute epie Moflen-flïéek possédé sur son territoire un outil dont •on n'a pas -tiré tout le jp&rti possible. Le canal de Charleroi, adjuvant, puissant de notre port, f?st situé en grande partie sur son territoire. Ce canal est l'une des grandes voies qui apporteront au port une ipar.tie du fret de retour nécessaire pour assurer sa réussite. L'abaissement élu plan, d'eau, qui est à d'étude, et la réalisation prochaine élu .programme de 1879, réalisation qui', sous la poussée de la vilie, ne serait plus longtemps différée, permettront de mettre cet instrument de premier ordre en valeur comme il le devrait, si la ville veut intervenir pour quelque 500,000 fr. J da-nB la construction de quais bien outillés. LES IMPOTS Enfin, après avoir traité les questions relatives à l'électricité, à la bienfaisance et aux services hospitaliers (dont 'les ressources sont lin suffisantes à Moilenbeek), le rapporteur aborde la question importante des impôts ; il établit par des chiffres que l'impôt, qui est actuellement de fr. 17.30 par liaibitant à Moilenbeek, tomberait & fr. 11.26 par le fait de l'annexion... UN PROJET D'ORGANISATION NOUVELLE DES SERVICES COMMUNAUX Quant à l'organisation éventuelle des services communaux, ,1e rapporteur estime, avec raison, qu'elle est nécessaire, et il résume, 'comme suit, -les intentions du collège : « .Les services communaux locaux qui s'a-Idressent directement au public doivent être maintenus sua* place... » La situation matérielle du .personnel serait améliorée par étapes successives. L annexion de Molenbeek servira de champ d'expérience, et c'est parce que nous voulons que cette expérience soit concluante, si l'annexion se fait, et prépare les voies vers l'unification de l'agglomération entière, que nous avons eu .le souci de ne pas laisser (dans l'ombre cette importante question. » HOMMAGE A L'ADMINISTRATION MOLENBEEKOJ SE Il serait injuste de ne pas souligner, dans cette rapide analyse du rapport, l'hommage rendu par le collège échevinal de Bruxelles là l'administration mollenbeekoise : « La commune de Molenbeek, que tant de .facteurs infériorisent, comparativement aux autres .faubourgs de- l'agglomération, ne mériterait cependant pas un jugement défavorable.» Cette constatation s'imposait : Molenbeek a toujours été administrée de façon sage et prudente, et s'il est vrai qu'elle ne peut rivaliser en beauté et en splendeur avec les autres faubourgs, eUle > n'est pas non plus la commune pauvre pour laquelle on se plaît souvent à la faôlre passer. » AU CONSEIL COMMUNAL OE BRUXELLES L'ANNEXION DE MOLENBEEK Aussitôt la séance ouverte, le bourgmestre dépose, le rapport du collège sur l'annexion de la commune de Molenbeek à la ville de Bruxelles.M. Max. — Nous ne pourrons en aborder la discussion aujourd'hui et je vous propose d'en remettre l'examen à la prochaine séance, car les publications qui ont été faites à ce sujet dans la presse sont inexactes. Nous n'avons point l'habitude ele communieiuer les rapports élu collège à la presse avant d'en saisir .nos collègues.M. Camille Huysmans voudrait savoir si la remise, du débat 11e serait pas de nature à compromettre la eiuestion. M. Huysmans. — Le conseil communal de Molenbeek ne renouvellera-t-il pas des contrats qui seraient de nature à entraver les négociations?M. Ad. Max. — Les sections réunies de Molenbeek ont été d'avis cpi'il 11e fallait point le faire. Pour autant que le conseil communal de Bruxelles prenne une décision à bref délai, Molenbeek ne contractera aucun engagement qui pourrait compromettre la solution du problème qui nous est soumis. La question reste donc entière. WAUXHALL L'examen du cahier des charges imposées ai: concessionnaire donne à MM. Conrardy ei Daxbek l'occasion de développer quelques brillantes considérations sur l'esthétique dans se* rapports avec le progrès social. M. Jacqmain leur répond de façon congrue. Le texte du collège est approuvé sous de légères modifications de détail. LEIPZIG M. Conrardy entretient le conseil de l'Exposition des arts graphiques, qui s'ouvrira cette année dans cette ville. M. Conrardy. — Cette exposition sera extrêmement intéressante. On y pourra recueillir les notions les plus précieuses et les plus étendues sur l'industrie du livre et les arts qui s'y 3attachent. Il y aurait intérêt pour la ville à y envoyer quelques-uns des professeurs ele nos écoles industrielles. M. Jacqmain. — Je ne demanderais pas mieux, mais les professeurs en question ignorent l'allemand. Comment, alors, visiter cette exhibition avec fruit? Nous avons, d'ailleurs, Jait cette année les plus grands sacrifices pom l'industrie du livre. D'autre part, le vote ele* subsides réclamés par M. Conrardy constitue rait un précédent qui serait invoqué par toutes les autres industries. M. Conrardy insiste. Son ami Pladet l'appuie. C'est une chance pour sa proposition, cai l'intervention de M. Pladet. — qui ne parle que quand il a vraiment quelque chose à dire. — décide M. Jacqmain à inviter M. Conrardy ; faire une nouvelle motion qui sera accueillie avec bienveillance. ECOLES M. Jules Anspach voudrait savoir où en sonl les projets relatifs aux écoles nos 6 et 21. M. Jacqmain lui a répondu qu'on y exécute rait des travaux pour un chiffre modeste. Or verra plus tard. Sur cette déclaration peu com promettante, la séance publique e£t levée. C'est charmant î COMITE SECRET Voici les décisions prises au cours de cette réunion : Ecole normale Frœbel. Création d'une 2° année d'études. Ecole moyenne de l'Etat. Création d'un demi-emploi de professeur ele gymnastique. Jardins d'enfants. Démission et mise à la pension de M110 Fonteyne et Mni° Martha, institutrices.Ecoles primaires. Démission et mise à la pension ele Mm° Meur ; nomination provisoire de Mmo Devylder, maîtresse de musique ; nomination provisoire de M. Pennequin, professeur de musique. Comités scolaires. Désignation en qualité de membres du comité de l'école n° 3, de MM. Cna-pelinckx et Janssens. Ecoles moyennes. Nomination définitive de M. Demare:, J., régent. Cours d'éducation. Mise en disponibilité pour motif de santé de M110 Serrure, M., régente; nomination définitive de MUo J. Cooreman, pre>-fesseur.Conseil ele l'instruction publique. Désignation en qualité de membre de Mmc Smelten. L'AFFAIRE WILMART Contrefaçon de 60,000 Obligations du Chemin de 1er Cand-Terneuzen 1 • PREMIERE AUDIENCE Huit /heures .vingt-cinq... Des gens station-' nent devant une petite porte dans ce couloir écrasé sous le poids idu palais babylonien, qu.2 donne accès aux -chambres correctionnelles... Dans (la neuvième chambre, où se déroulera, le drame mathématique, si on peut dire, c'est encore le vide, le 'vide aibsciilu. Vide aussi, une grande armoire aux pièces à conviction, de7-rièa-e le siège du. ministère public ...C'est que, si (grande d'ût-eflILe, dlle n'eût -rien pu contenir des pièces à conviction de l'affaire actuelle, qui emipILLssent, non un meuble, mais une chambre là-toas à côté... La .voici. Deux lampes y -éclairent .un entassement fcle paperasse# de 4 ou 5 m. de haut... Ne le méprisez pas : cela vaut environ 17 millions, 17 millions en titres Cand-Terneuzen... Aussi des .gardien» veillèrent-ils ici la nuit durant... «Cela commente à s'animer : la presse arrive. Notre pauvre syndic ele (la presse Judiciaire fut admirable. ! Assailli, tour là tour, par des mon-elaines, des demi-idem, des journalistes étrangers, ides financiers ?), 'bref ides représentant* de nos meilleures -forces sociales (?), il trouva moyen de contenter tout le monde à force d'ingéniosité énergique. Aussi a-t-il (fait reculer la balustrade, multiplier (Les tables... On signaDe déijà MM. OéraTd Harry, pour le « Figaro ■» ; .Serisier, pour le « Petit Parisien », Baracihan, pour le « Matin ,»... On attend le :neprésentant du « Journal »... 'Et il en arrive toujours ! De igrands paniers- déversent des entassements -de (livres et fardes, iqur vont prendre place dans l'armoire vide de tantôt:, sur les tables, par terre, partout... Une porte s'ouvre, et tous les titres de (la petite pièce sont présents... LE TRIBUNAL Grande affLuence d'avocats; peu de monde. iLe trilbunall, .comme on sait, est présidé par lM. H. De- Le Court, assisté' de MM. Qes juges .Simon et ODleviers ; ministère public, P.holien; greffier, .Broïiez. Le tribunal ! L'audience est ouverte. L'appel ides témoins. Devant nous, deux messieurs s'assoient : l'un, amené par des gendarmes ; l'autre, .venu s'asseoir spontanément... .Wiil-anarfc ,semble s'être bien trouvé de sa détention : teint éclaire i, crispation, nerveuse de la mâchoire; l'autre, chauve, courbé. (Interrogatoire en flamand du -héros d'une petite affaire, expédiée en -lever de rideau, et que personne n'écoute... Le président, très carré, réclame énergiiq.uement le silence. « Appelez l'affaire! » Les prévenus, arrivés discrètement, sont au complet, leurs avocats derrière eux, appuyés sur des dossiers. « iWilmart, levez-vous ! »; Interrogatoire d'identité... LES PRELIMINAIRES M. le président, dans un appel au bon vouloir -des défenseurs, fait remarquer que cette affaire, .particulièrement compliquée, exige qu'on ne s'égare pas (dans les détails étrangers au fond du débat. M. de procureur du Roi précise la portée de • son réqu.isitoire..m ajoute que tous fles témoins ont été cités par huissier, exceptés les magistrats et Iles personnalités d'ordre analogue. Il affirme son. intention de requérir contre un témoin défaillant. :Certrftcat médical conoer.na.nt M. le général retraité Jenart, âgé de 80 ans. président du conseil d'administrâtion. Gand-Terneuzen. Le procureur du Roi. renonce à l'entendre. Les défenseurs' aussi. iCité à ila demande de la défense, M. Pirard, procureur du Roi à Nivelles, empêche par ses devoirs, sera -entendu ele façon à 11e pas trop gêner ses •fonctions. L'avocat de Desmaret insiste pour certaines auditions. Conradez, employé à la Banque intematlo- iL'audienoe d'aujourd'hui et cel-le de demain seront remplies par la longue déposition de M. le j-uge d'instruction Devos. Ensuite, nous aurons, pendant trois jours, i»e experts de la prévention et de la défense. La (semaine suivante, les témoins. 'Le ministère piïtflic expose comment, pour protéger les intérêts des prévenus, comme ceux des victimes, il dut faire des inculpations complexes. Kl expose des Chefs retenus : Contrefaçon, émission, faux «t usage de faux dans les écritures sociales, et il précise lia part de chacun dans lies accusations retenues : contrefaçon d'obligations -et de coupons, la fabrication de faux et .leur usage devenant une seule inculpation complexe, selon une jurisprudence -constante. Du même coup, aucune prescription n'a couru. La déposition du juge d'instruction M. le juge d'instruction Devos expose dans queib'.es conditions l'affaire s'est ouverte : à la suite, d'un premier procès-verbal du 29 juillet 1912. On sait qu'au cours de l'instruction d'un vol de cinquante titres, on en reconnut de vraisemblablement re.m!boursé%. De là, les. premières recherches discrètes du parquet. Re-e-herches connues -aussitôt de Detliier, qui prévint Wtlmart le mercredi 19 octobre 1912. De-t.hier prévint té-léphoniquement Wilmart, qui, de Landeiies, revint à Bruxelles, y rencontra Raisquin. Aidé de , certains membres du personnel de la société, on. déménage des titres, des carnets à soudies-, des facturiers, quisont transportés dans un. .atelier de la. rue Gray. Le (lendemain, Wilmart vient au palais. Il lui paraissait, dit-il, qu'on avait mis en circulation des titres qui eussent dû être annulés. Et il rejetait la mesure sur une erreur el'emp1oyés. M. Devos constata que certains titres trahissaient la fraude en portant un tableau d'émission de date antérieure. Le procureur du roi fut avisé. Mais il n'y avait pas en-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Periods