La chronique: gazette quotidienne

1082 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 10 May. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 02 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k06ww78j30/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Dimanche ÎO mai 1914. — Rditlon St CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA' BELGIQUE <£T« année, ■ . m» iïï LA CHRONIQUE BUKiSAUÀ S et 7, Galerie du Eoi (Passage Saint Hubert) BRUXU.LKS GAZETTE QU OTIDIENNE " TÉLÉPHONES Administration : N* 7881e. Rédaction : N* 14()§ a I ABONNEMENTS : Bruxkli.rs : 12 francs par an ; 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; —■ 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBÀYE RÉDACTEUR EN 0MF; Jean d'ARDENNE ANNONCES ; 4e page : 30 cent. la polit© li^ne. — Réciaraes (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. ?a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. Élecîoralisine Législatif par M. Fulgencc Masson membre de la Chambre des représentants Jamais sans dotftc, dams aucun pays, ut: projet de loi d'une ipareiïle importance cl d'une aussi grande complexité ne lut expé-I idié aussi prestement En France, la loi qui avra-â 'le .môme objei, I fut débattue des mois durant, dans Jes deux I Chambres, après avoir été (longuement et I jmlrament préparée. Et encore 8-a troqfea-t-I on ipleine d'imperfection et dût-on ta rcina-I nier .presque aussitôt après qu'elle entra en I «gueur. ! Au point de vue des charges, la loi nouvelle I comptera, sans aucun doute, parmi celles I dont le fardeau isera 'le (plus .lourd ù sup-I -porter. Quelle.sera ;la pari de .l'Etat ? L'auteur du I projet « déclaré qu'elle était bien difficile à ( déterminer, et que tous les calculs auxquels, I «a pourraitse 'livrer sont pleins d'incertitude. Scra-t-éîle de 85 imitlions ou de 30 jmiiillions I Ue francs, ou même davantage ? Il n'y a pas I eu d'indications précises à ce sujet, i Le gouvernement a évalué en bloc ta. con-I iribution de l'Etat à 7 millions pour les pen-( sions de vieillesse et ù 11- millions pour l'as-I surance en vue de la validité et de la ma/la-I die. Mais on ne peut faire fond sur des don-I aées aussi vagues. La majoration sur tes allocations en ré-I gime transitoire (120 francs au Sieu de 05 [ francs), coûtera à «Me seule plus de 13 m:!-I iions de francs. I Quelle sera ta part des patrons? Ils auront I à payer par ouvrier ou employé don t l'a^si; I rance est obligatoire, 2 francs par un pour I l'assurance maladie, et 2 francs pour l'assn-! rance invalidité. Quant aux assurés, leur cotisation sera de I 6 troncs par an pour lia vieillesse, 6 .francs I pour l'invalidité, et 12 francs pour l'iaissu- I rance matedi-e, au minimum. * * * Voilà des charges peu ordinaires, des im-I jiùts (personnels véritables, .dont il'impor-I tance dépasse tout ce qui a été établi depuis I les temps îos (tus lointains. Assurément, on [ se peut entreprendre de pareilles réformes I sans argent, et pour procurer toutes ies su-b-[ .«entions promises il faut bien diversifier les I ressources. 'Mais il est peu concevable qu'on [ ies vole en quelques jours, au pas ide charge, I après un examen superficiel, et sur une do-[ cuinenltilion des plus rudiment-aires. La loi ne se fera -pas seulement sentir par I ses charges, elle causera une grave perturbation dans certains rapports sociaux. Elle I généralise le système -corporatif, «Me fait entrer tous les Belges susceptibles de bénéficier des assurances, dans des groupements déterminés, -pour Iles astreindre à des règles communes. Les médecins et pharmaciens n'auront plus affaire, désormais, à des individualités, ils devront -traiter avec des collectivités. En [ sorte qu'on verra tics unions médicales ou la i corporation des médecins -et des pharmaciens débattre, avec :tes associations mutualistes, les conditions auxquelles leurs membres seront admis et s'obligeront à traiter. Le système des assurances est- un empiétement de plus sur il'inâividuolisme. Il tend [ ù -abolir le caractère personnel des relations i entre les citoyens, pour y 'substituer -des rapports collectifs. Il y a une légère -atténuation ù cette 'conséquence, dans -le fait, que pour les caisses régionales on la réservé .aux affiliés le libre choix du médecin, mais -il est- ù présumer que ces caisses seront en nombre fort limité. Le gouvernement ayant maintenu, contre les instances de 'l'opposition, le droit, j pour les mutualités, de faire de la politique, i le chef du cabinet ayant écrit ù te Fédération I chrétienne, que les 'mutualités auront £i s'or-[ ganiser au profit dos divers partis, les rivalités politiques vont -se donner carrière plus t que jamais dans le monde mutucM-iste ; l'es-S prit de parti va trouver lù un nouvel élément de puissance, il ne fera pas faute de s'en 'servir. *** Cette réforme, qui devait puiser toute sun inspiration dans 'l'esprit- de bienfaisance et de «iilSdarité sociale, apparaît sou's des as-: pecls inquiétants. Mais au vrai, est-elle définitive? Et ceux qui l'ont votée >n'éprouvent-ils pas le secret désir de la voir remaniée? L'altitude de M. Woeste est fort significative ù cet égard. Au moment du vote, .l'émanent homme d'Etat avait quitté 5a Chambre. Il n'a pas voulu, sans doute, -motiver une abstention qui eût été déplaisante pour «es amis, et, d'autre part, il ne lui convenait pas de .donner un vote approbatif à une -loi -aussi légèrement bâclée. Quant à. la droite, elle a vu surtout dans le projet, un précieux appoint électoral. Comme en 1900, — lors du -vote de la 'première loi sur les pensions de vieillesse, — elle m'a vu que -la bonne aubaine que 'la loi 'lui .permet d'apporter aux électeurs : 120 'francs de pension de vieillesse au lieu de 63 francs ; c'est une disposition transitoire, niais -elîle "est- essentielle pour le moment; elle est le résultat -tangible, l'article efficace ■qui ralliera autour du -char catholique les électeurs vacillants. ■Lallo: de 1900 avait la prétention d'organiser un système d'assurance nouveau, différent .de tous ceux qui étaient mis en pratique ou préconisés dans les pays voisins : elle fondait 'l'assurance vieillesse sur la liberté subsidiée. Les espérances qu'elle faisait maître se sont bientôt évanouies, et il n'est resté -de .l'œuvre de M. deSmet de Naeyer, que la partie temporaire et empirique; copiée sur la législation allemande. La (loi nouvelle aur-a-t-elle une existence plus durable et plus glorieuse ? Je sni-s persuadé que bon nombre de ceux qui l'on votée n'y croient guère. Mais elle prépare des déceptions plus grandes e-t. des difficultés autrement graves, que la loi de 1900, dont le -système ne laissa pas que d'eim-barrasser, pourtant, les auteurs du projet de loi qu'on vient de -voter. Il sera plus malaisé et plus dispendieux, de refaire demain ce qu'on a refusé de faire convenablement aujourd'hui. On a voté une charge coûteuse pour le présent, -mais eïl-e grèvera bien plus l'avenir. FULGENCE MASSON. >-«>♦«»-< MENUS FÂIÏS,_PR0P0S MiïUÎ LUTTE DES PARTIS Cet encombrant Caillaux, à clive d'aucuns, a 'mérité l'épithète de stoeffer — j'ignore comment cela se traduit en langage manier-lin — 'pour avoir attrait sur le pré un adversaire politique, <el son prestige n'en fut nullement revernissé comme il l'avait dû espérer. Mais si, dédaignant le cas particulier, nous nous préoccupons du générât (le brave gêné-, ral), bldm&wns-iiiows encore un acte qu'il imfpovle de discuter ? D'abord, l'affaire se passe en France, où le duel-est dans les mœurs. En France, il y a beaucoup, il y a énormément de lois qu'on n'appliquent ou qu'on n'observent pas. Mais, l-out va tout de même; à défaut de <lois, les mœurs, les traditions, la politesse, le sentiment de la mesure, la réaction réparant les torts de l'action exagérée (et vice-vers a), réalisent un équilibre total, une harmonie essentielle que ne discerne pas l'étranger, mais qui [ont que pair [ois le plus indiscipliné des pays donne le mieux le spectacle de l'ordre. Le duel est une de ces institutions qui obvient à l'impuissance des lois. Tout ce qui se pique d'éducation, en France, y a recours, même les catholiques ; Ici Dru-mont ou Cas-sagnac. Léon XIU et Pie X sont aussi impuissants contre lui que Richelieu. Absurde par le hasard qu'il comporte, c'est pourtant lui qui maintient un ton relativement décent dans des conversations publiques ou privées. Or, les plus susceptibles des Français, journalistes, politiciens, écrivains, etc., ele-, se groupaient par trois ou quatre, tous les quatre ans, pour échanger, sous les yeux du public, des injures sans sanction, parce que électorales. ■ Avant d'accéder à la Chambre, où il devenait l'honorable Un tel, ledit Un tel était pendant ion mois, qualifié de fripouille, d'escroc, de bandit, etc., etc. (''est tout visqueux d'injures reçues au cours d'une campagne de plusieurs semaines qu'un député s'assied au Palais-Bourbon. Or, Ce n'est que dans hc sang qu'on lave un lel [outrage. Peu importe le sang, celui de l'insulté, celui de l'insuUeur, le sang seul nettoie l'honneur souillé.Corneilbe dixi-t,e£ son arrêt est acclamé par le peuple à la Comédie-Française, chez elle ou en tournée. De quoi, il résulte que le duel doit être oblUfatome pour tous les candidats députés, duel qu'on devrait rendre public et qui suivrait la proclamation du scrutin. MM. les électeurs notoires auraient droit à des fauteuils d'orchestre, et le cinéma serait de la fêle. Le Vaincu, s'il n'est que |blessé, serait achevé par la dame de son heureux concurrent...Mais, ce dernier détail, qui seul pourtant doterait d'une véritable émotion la cérémonie, méftie peut-être d'être discuté à têle reposée. BOB. Au jour le jour la pqimouE Nous avons parlé ici, avant-hier, de M» lia 'protestation de M. Verhaegen, dans ajVj lia commission des XXX r, contre le 'suffrage piura], et le régime fraudu-tteux qu'iî nous vaut. Cet incident provoque, do la part du Bien public, un commen-baire dont nous nous en voudrions de priver nos lecteurs, lis y verront le curieux embarras des cllérxiaux vis-à-vis des ouvriers, tour à tour excités et bernés par eux. El, d'iabord, le journal gantois constate que M. Verli'aegen aurait déclaré le S. U. « égaillai re-et brutal ». Et, déjà, la leuiilJe dérioale triomiptoe : Vous voyez bien que les « dé-inocrales-<o'hré>Liens » ne veulent pas du »S. U., puisqu'ils le trouvent « égal i taire et brutal »; peut-ôtue en arrive raient-ifls a préférer un suffrage égaliliaire et brutal, à celui qui, précisément, consacre rinégadité de la bruta/lilé do la fraude. Iil est môme évident, pour les gens qui prennent 'les paroles dans leur sens naturel et sans les complications <r'ecclésiastiques» du Bien public, que telle semble la pensée de M. Yenlruegen. Miais -le Bien public n'en veut rien admettre et, tout aussitôt, il en apipefrle à l'ordre du jour, adpoté relativement au droit de suffrage, (par le congrès de 'la « Ligue démocratique bdlge ». ... C'eist là un souvenir bien joyeux et bien pénible à la fois ! Les 'ouvriers, si « démo-<•ro.te.SnChrétiens » qu'on les eût fait, ne voulaient rien entendre et ne parvenaient pas à comprendre comment, -leur intérêt même (disaient ces messieurs),exigeait qu'on réduisit le plus possible leur droit électoral... I'I y eut lù une beMe lutte ,du bon-sens instinctif du peuple, contre les plus adroits .sophis-mes sacerdotiaux. Allons, reprenant l'ordre du jour imposé à !a Ligue, le Bien\pvMc estime que c'est par <' crainte de voir triompher le S. U. des socialistes que le congrès recommanda de mettre le problème èiectoraîl a. l'étude. Si <Ia pauvre Ligue « démocratique » ose estimer « que le régime ac'uell est susceptible d'aimé-li oral ion », le Bien public lui apprend que ce;:a est vrtai; mais qn'iil en est ainsi de toui au monde et du monde lui-même... Vous voyez combien Je métier du clérical, entre le démocrate-sociailisite et le démocrate-chrétien, devient difficile et explique des « défaillances 'i pareilles à ceiUes des alliances cléri-cales-so.ciailistes de l'actuel scrutin français. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 10 niai 1910. — Ploclaraatiou du roi George V d'Angleterre. Les Allemands et notre Congo. 11 est inutile, nous semble-t-iî, de revenir sur les projets, plus ou moins fantastiques, de rachat, par l'Allemagne, de territoires congolais. ■Ces bruits, informés de tant de côtés, viennent de recevoir, en Allemagne môme, le démenti le jplus ferme et aussi le plus cruel. En effet, la « Gazette ae Cologne » écrit, à «propos jdes bnuits qui ont couru dans la presse au sujet du Congo belge, que si l'Empire ailc-mainid éprouvait le besoin d'augmenter ses possessions d'outre-nier, il chercherait ail-leurs, et ■non pas dans une légion qui exige d'aussi lourds sacrifices d'argent. Eh bien ! la « Gazette de Cologne » ne nous renvoie pas dire. Et c'est avec joie que nous apprenons /que, seule, la question d'argent retient Sie'gtfrieid-ïMuller. N'ayez cure, Siegfried est Muller pour le «présent, mais Muller se souviendra qu'il est Siegfried et s'en ira-t'en guerre... quand les bons Belges auront fait itous les sacrifices. « Un bon averti... », dit le proverbe. Mise au point. On se souvient encore, — le fait semble d'hier et plusieurs semaines, pourtant, se sont écoulées depuis ! — de la façon tragique dont Sam Wiener trouva la mort. Son chauffeur fut contraint à un brusque écart en trouvant devant lui une carriole de blanchisseuse : l'obscurité ne lui avait pas permis de la voir plus tôt, faute d'une lanterne allumée à l'arrière. On déplora l'accident. On demanda une modification aux obligations des charretiers roulant sur la voie publique. On trouva désirable que, comme les cliauffc-urs, ils fussent obligés de munir d'une lanterne l'arrière de leurs véhicules. Certains allèrent môme jusqu'à reprocher à l'administration communale ou au bourgmestre de Bruxelles de n'avoir pas pris plus tût semblable mesure. Or, le reproche est tout à fait injuste. La mesure, nous dit-on, va être prise : et elle sera détaillée... dans un arrêté royal, puisqu'elle relève de la police du roulage et que, seuls, les arrêtés royaux peuvent organiser celle-ci. Les précurseurs de la Tétralogie. L' « Anneau du Nibelung », si brillamment représenté à la Monnaie, constitue une œuvre immense divisée en quatre parties dont chacune forme séparément un drame lyrique complet, rattaché aux trois autres par un lien commun et par l'unité du sujet. On sait cela, et l'idée peut sembler neuve. Elle avait été cependant mise en pratique par Beaumarchais déjà, dans son « Figaro »; par Schiller, dans son « Wallenstein »: et, plus près de nous, par Alexandre Dumas père, quand il s'avisa de tirer de son « Monte-Cristo » un drame réparti en quatre soirées et dont chaque tranche de 5 actes et 10 ou 12 tableaux représentait un tout complet. Encore objectera-t-on qu'il ne s'agit là que de théâtre; mais même au point de vue musical, Wagner n'avait rien inventé. Le 13 février 1787. Sedaine et Grétry donnaient, à la Comédie italienne, deux'pièces dont l'une était le complément de l'autre : « le Comte d'Albert », opéra en 2 actes, et « la Suite du Comte d'Albert » (en 1 acte.) Il y avait là, semble-t-il, le germe de l'idée tétralogique du génial rénovateur de la musique du XIX8 siècle'. <5===^ A propos d'un duel. Cet homme politique trop co.n.nu, qui, à la suite d'une polémique électorale, vient d'aller sur le terrain, s'est contenté, — ainsi qu'il n'était guère diiffl'cile de le prévoir, — d'échanger, avec "son adversaire, les classiques « deux balles sans résultat »... Nous avons d'innombrables défauts; mais nous.sommes, sans conteste, d'humeur pins accommodante que nos ancêtres ! Un simple mot discourtois coûtait, en 1788, la vti-e au bailly de Suffren. Son entourage avait bien prétendu qu'il succomba à une attaque .d'apoplexie; mais, — s'il en fa.ut croire iLa « Biographie Didot », — tout autre fut la vérité. Voici d'ailleurs le passage qui, avec •une sèche concision, relate la chose : « Deux neveux d'un homme de Cour, officiers de pavillon, avaient été mis en prison pour une faute contre la discipline. Ce seigneur pria Suffren d'employer son crédit poulies faire élargir; l'amiral répondit ' qu'il no ferait rien pour >de pareils j... f... Provoqué ipar .le solliciteur, à la suite ds ces mots, il accepta le cartel, quoique fort obèse et âgé de plus de soixante ans. Le duel eut lien à Versailles, derrière le cavalier Bernin. (la statue du Bernân, probablement), Suffren reçut dans .le bas-ventre un coup d'ép.ée, dont il mourut au bout de trois jours (8 décembre 1788). » Où irions-nous, grands dieux! si l'on risquait encore d'être occis pour une aussi bénigne injure que j... f... ? Chronique musicale. L'histoire est d'hier. L'écho en est amusant... Echo est le mot, puisqu'il s'agit d'une histoire de musique. Dans un régiment de province, appelé à renforcer notre garnison à l'occasion des fêtes belgo-danoises, le colonel a fait appeler son chef de musique. — Chef, avez-vous l'hymne danois dans votre répertoire ? — Non, mon colonel, j'ai écrit à Bruxelles... — Scrongnieugieu... perdez du temps... me presser çà... téléphonez, et vite ! — Bien, mon colonel. Et le chef de se ruer vers l'appareil. Qu'a-t-il bien pu dire dans sa précipitation V qu'a pu comprendre l'éditeur de musique ï On attendait l'air national du Danemark et savez-vous ce que reçut le régiment?... La vieille chanson impériale : Partant pour la Syrie Le jeune et beau Dunois... Dunois, danois... Sacré téléphone î <5=^9 JVJanneken-Pis député. Une invraisemblable histoire, «dont nous trouvons les éléments dans un article de la « Flandre libérale », intitulé « le Cardinal et le bénitier ». A l'époque'des inventaires, un citoyen français, du nom de Barthe, entré le premier dans Ja cathédrale barricadée de Montpellier, .paria, en passant devant un bénitier à moitié vide, de le remplir à la façon de Manneken-Pis. Ce I geste, que notre concitoyen eût, certes, désa-; voué", et devant lequel Rabelais lui-même se fût voilé la face, valut à notre homme une jaillissante notoriété et un mandat de député. .11 se représentait aux dernières élections à Bé-ziers, en qualité de socialiste unifié, en concurrence avec M. Claude-Casimir Périer, fils de l'ancien président de la République, et M. •Albert (Milhaud, radical, iC'est M. Barthe qui fut élu liant la main, grâce à l'appui de Mgr de Cabrières, cardinal-évêque <le Montpellier, dont le candidat socialiste alimenta naguère si pittoresquement les réserves d'eau bénite, « Mais ce fut une .profanation, dira-t-on, un sacrilège ? — Allons-nous être sur ce point plus catholiques que le prélat ? » Ceiuii-ci n'a dû voir dans le geste incriminé qu'une farce un peu .humide, mais îVentachant pas la majesté de la cathédrale ni la destination du saint lieu. Qui sait s'il n'a pas voulu, en aidant au triomphe du candidat en question .favoriser les •vues de la Providence qui eut, sans doute, ses raisons pour faire sortir un député d'un bénitier.Au Musée moderne. On sait que la commission des musées s'amuse quelquefois à jouer, à la direction des beaux-arts, le tour de refuser les. acquisitions qu'elle a faites pour lui. Nous signalerons clonc avec plaisir qu'elle a accepté les petites toiles d'un accent si vif et si personnel de M. Lucien Frank, que le gouvernement avait acquises à la remarquable exposition que cet artiste a faite «cet hiver au Cercle. Le nu au Salon. Il paraît que le Salon qui s'ouvre demain sera d'une chasteté exemplaire. L'art belge tout entier devient, du reste, d'une chasteté exemplaire, et même un peu exagérée depuis qu'on sait que le gouvernement n'achète jamais un nu. Mais, cette fois, il y a eu des instructions spéciales. On a fait entendre discrètement aux membres du jury que le gouvernement et ses fonctionnaires, gens aimables, à qui les artistes ne veulent faire nulle peine, même légère, seraient très embêtés s'ils étaient exposés à recevoir, encore une fois, des observations de l'archevêque de Malines. A quand la revision, au point de vue ecclésiastique, de nos collections nationales ? Nouvelles à la mate TJ.il- dentiste, en -train de cherclier un fragment. de racine, dit au patient : — "C:est curieux, je ne sens rien. — Je voudrais pouvoir en dire autant, reprit le client. L'OUVERTURE JDTJ SJLLOIsr Avec l'espèce de solennité accoutumée, le Salon triennal s'est ouvert, hier, au Palais du Cinquantenaire. Evidemment, ce n'est pas la grande fête officielle et populaire à la fois qui marque, tous les deux ans, à Venise, l'ouverture de ce Salon international, où nos compatriotes remportent régulièrement de mémora-1 bles succès. Il n'y a ni musique militaire ni: cortège pompeux, ni coup de canon, ni dis-: cours. Mais nous n'avons pas à renouer le lii cassé d'une tradition artistique et nous sommes un peu blasés sur l'agrément des Salons. Une visite royale sans grand arroi suffit à solenniser l'inauguration de la plus officielle de nos expositions. Cette visite, le Roi et la Reine la font d'ailleurs le plus gracieusement du monde. Ils ont beau être accompagnés de M. Poullet, ministre des beaux-arts, d'une dame d'honneur, d'un officier d'ordonnance et de quelques hauts fonctionnaires, ils ont l'air de n'être pas trop à la corvée. Ils s'intéressent vraiment aux tableaux, s'arrêtent longuement devant ceux qui le méritent, prolongent la visite et complimentent les artistes avec une inlassable amabilité. Autour d'eux, la foule sym-, pathique fait cercle, puis se répand dans les salles disposées à l'optimisme. Impossible de voir une exposition un jour d'ouverture. Celle-ci mérite d'être examinée à loisir, non qu'elle soit d'un intérêt exceptionnel (au premier coup d'œil du moins), mais elle comporte quelques œuvres de valeur et constitue, dans son ensemble, une intéressante synthèse de l'effort belge en ces dcrnTères années.Parini les envois les plus intéressants,signalons,dans la section de peinture, ceux de MM. J.-E. Blanche, Richir, Cottet, Baeseleer, Heins, Cluysenaer, Anspach, Paul us, Bormard, Rassenfosse, Ensor, Jefferys, Frédéric; dans la section de sculpture, les bustes du Roi et de la Reine, de Victor Rousseau; les œuvres de Ro-din, Bartholomé, Rombaux, Samuel, etc. Signalons, dans la section d'architecture, une heureuse innovation : l'exposition de quelques œuvres exécutées. Celle d'un hall agréable et original, de M. A.-D. Puissant et d'un charmant porche de MM. Albert et Alexis Dumont. On y voit, d'autre part,le très intéressant projet a une maison de rapport (appartements à bon marché), d'un éminent architecte français, M. Augustin Rey. Le public, plus élégant que nombreux, — il avait été trié sur le volet, — a paru emporter de cette exposition une impression d'ensemble tout à fait agréable. L. D.-W. >—«8 Voilà bel et bien Woestc comte, Comte d'Alost et de partout. Dans les veines du vert archonte, Depuis hier un sang pur bout. Car ce qu'on dit n'est pas un conte, Une histoire à dormir debout : Voilà bel et bien Woeste comte, Comte d'ATosrf; et de partout.. Du paradis c'est un acompte Avec des saucisses au bout, Tout un chapelet, qui sans honte Prête à l'histoire son ragoût. Voilà bel et bien Woeste c&mte. JOB* HORS FRONTIÈRES Samedi 9 mai. Les proies talions étrangères contre l'impôt de guerre et l'attitude énergique prise par une société russe ont, sans doute, donné à réfléchir au gouvernement allemand. Il est j de fail que les déclarations faites aujourd'hui au Reiclistag ont été tout en faveur de la thèse protestataire el que, pour te présent, les bureaux consentent à examiner la question. Comme quoi un peu d'énergie ne nuit jamais.* * * La Russie s'apprête à appliquer, à bref délai, une loi frappant de droits à rentrée les céréales et les légumes secs étrangers.On iVen sera pas content, de l'autre côté de leur frontière de l'Ouest- * * * M: Zographos est, en ce moment, en pourparlers avec les membres de la commission internalionale. Le congrès, — car c'est un\ vrai congrès, — s'est réuni à Cor fou. Allendons-nous, quelle que soit son issue,', à voir affluer de Durazzo, pendant sa durée, j les nouvelles les plus effarantes, massacresj d'Albanais el défaites d'Epirotes. *** Il n'est bruit que d'un courant pacifiste aux Etats-Unis. Signalons le parallélisme des j constantes victoires \constitutionnelles. Dans les Balkans Les Epirotes auraient subi une défaite De Durazzo, le 9. — Les derniers combats contre les Epirotes ont amené la défaite de ceux-ci dans 'le vilayet d'Argyroeastro. Les troupes de Zographos ont été complètement battues et se sont enfuies, prises de panique. Le général grec Papoula a envoyé des troupes régulières grecques au secours de Zographos. Les Epirotes n'auraient pas crucifié d'Albanais D'Athènes, le 9. — On déclare dénuées de tout fondement les nouvelles suivant lesquelles les Epirotes auraient crucifié des prisonniers albanais. La réorganisation de l'armée grecque D'Athènes, le 9. — Le journal « Etlmos » publie la nouvelle organisation de l'armée grecque dont l'adoption sera soumise prochainement au vote de la Chambre. L'armée hellénique comporterait momentanément quatorze divisions en cinq corps d'armée, I une quinzième division serait formée plus tard j quand les cadres seront suffisants. I L'armée serait commandée par six généraux | de division, vingt-trois brigadiers. L'effectif total, prévu pour 1914, ateindrait ; 390,000 hommes. Divergences austro-serbes sur la question des « Orientaux » i De Vienne, le 9. — Les journaux annoncent ;tous que l'Autriche-Hongrie a déclaré, inaccep-! tables les contre-propositions faites par la Ser-j bie en ce qui concerne les chemins de fer orientaux. Le projet d'internationalisation serait donc écarté. T/Autriche-Hongrie réclame la restitution des chemins de fer à la Compagnie des chemins de fer orientaux. M. Pasitcli, président du conseil des ministres, a déclaré au ministre d'Autriche que le communiqué du cabinet viennois serait soumis au conseil des ministres, qui prendra de nouvelles décisions. Les pourparlers entre la commission et M. Zographos sont en cours De Vienne, le 9. — On mande do Santi Qua-ranta à la « Correspondance albanaise » que les membres de la commission internationale de contrôle se sont rencontrés ici, hier, avec le président du gouvernement provisoire 1e l'Epire, M. Zographos et son ministre des affaires étrangères, M. Caratanos. Comme les membres de la commission ne -pouvaient trouver à se loger à Santi. Quaranta, ils sont partis avec MM. Zographos et Caratanos pour Corfou où ils continueront les négociations. I/a crise mexicaine Un courant d'idées pacifistes divise le gouvernement américain De Washington, le 9. — La conférence, qui a. eu iieu au sujet de la demande de revifcrts adressée par le général Funston, démontre que de grandes divergences existent entré les ministres. Quelques-uns pensent que l'appui de ces renforts pourrait entraver la tâche des médiateurs. D'autres, au contraire, estiment que ce .n'est .là qu'une précaution indispensable. Le général Funston aurait dit que ses lignes de défense sont faibles sur certains points, et qu'une attaque subite l'obligerait à abandonner certaines positions, qui seraient ainsi sans portection par la suite. Il désire qu'on lui envoie «de 15 à 18,000 hommes pour occuper la Vera-Criuz et la région avoisinante. On arrête les munitions destinées à Hucrta De Washington, le 9. — Le contre-amiral Badger a informé le département de la marine que le vapeur allemand « Kronprinzessin Ce-cilia » est arrivé hier à Puerto-Mexico, avec des munitions pour le général Huerta. On ne dit pas si la cargaison a été déchargée. Les autorités militaires «déclarent qu'un bâtiment. sera envoyé à Puerto-Mexico, pour s'opposer au déchargement de. ees munitions. Torreon, capitale des constitutionnalistes De Torréon, le 9. — Le général Carranza est arrivé à Torréon et a fait de la ville sa capitale provisoire. Le général Villa a reçu le général Carranza à la gare et l'a accompagné jusqu'à son domicile.Un Anglais prisonnier des fédéraux De la Vera-Cruz, le S. — Un Anglais, nommé Coxon, directeur de travaux de la Vera-Cruz, était retenu prisonnier par le général Maas, à Soledad. Le général avait tout d'abord ordonné à M. Coxon de ne pas quitter la ville sans sa permission. M. Coxon acquit, un cheval et essaya de s'enfuir, mais il fut arrêté et mis en prison. Le général Maas a remis en liberté l'Anglais j Coxon retenu par lui comme prisonnier. M. J Coxon vient d'arriver à la Vera-Cruz. Les réfugiés américains De la Vera-Çruz, le 9. — Un Américain, le docteur Ryan, qui avait été condamné à mort, comme espion, à Zacato.cas, et qui fut relâché, I vient d'arriver à Puerto-Mexico, avec six cents réfugiés venant de Mexico. Ces réfugiés seront j transportés immédiatement à la Nouvelle-Or-j lé.ans, à bord de V a Espéranza ». BULLETIN TËLÊORâPHIQUE ALLEMAGNE L'impôt de guerre et les réclamations étrangères De Berlin, le 9. — A la séance de la commission du budget du Reichstag, M. Krieger, directeur au ministère des affaires (étrangères, a donné des indications sur l'examen des demandes et réclamations qui ont été adressées successivement par les ministres plénipotentiaires de Hollande et de Belgique et les ambassadeurs de Russie et de France au ministre des affaires étrangères pour l'exemption des étrangers de la contribution de guerre-. Il ressort de ces déclarations que les départements intéressés vont hâter le règlement de la question^ Le nouveau trust de l'océan De Berlin, le 9. — Le plus grand trust maritime qui se soit jamais formé vient d'être con-. du en Allemagne entre la Hanibturg America Linie et le Norddeutscher Lloyd. Ces deux compagnies de navigation viennent de conclure un traité de communauté d'intérêts pour les lignes de l'Amérique du Nord et de l'Extrême-Orient, tant au point de vue des passagers que des marchandises. Elles ont .conclu également un arrangement pour îla construction de leurs nouveaux navires. ESPAGNE Les projets budgétaires De Madrid, le 9. — Le projet de budget pour 1915, qui sera lu aujourd'hui aux Chambres, comporte 1,-455,961,765 pesetas pour les dépenses accusant une augmentation de 65,12-0,485 pesetas, sauf sur les chapitres consacrés au Maroc qui accusent une diminution.de 2,825,590 pesetas. Le total des ressources ordinaires ne s'élèvent qu'à 1,355,075,818 pesetas, soit une différence de 100,985,916 pesetas, qui sera couverte par une émission d'obligations. Le ministre des finances a donné lecture, cet après-midi, à la Chambre, de plusieurs projets parmi lesquels un ayant trait à un impôt sur le sucre de 25 pesetas par 100 kilogrammes. Les sucres étrangers paieront 60 pesetas par 100 kilogrammes ; le sel paiera 20 pesetas par 100 kilogrammes ; le sel destiné aux conserves paiera 10 pesetas pour 100 kilogrammes. Cette somme sera remboursée si ces conserves sont exportées. Pour la conversion des Bons du Trésor émis conformément à la loi diu 14 décembre 1912, ainsi que pour faire face aux obligations du budget de 1915 pour lesquelles les ressources ordinaires sont insuffisantes, une autorisation est demandée aux Chambres en vue d'une émission d'obligations. La circulation fiduciaire est portée à 2 milliards et demi de pesetas, avec garantie de 60 pour cent en or, et le reste jusqu'à 80 pour cent en argent. FRANCE Les candidats officiers se font plus nombreux De Paris, le 9. — La « France militaire » dit que les mesures prises pour améliorer la solde <de§ officiers ont eu leur répercussion sur le nombre clés candidats aux écoles militaires. C'est ainsi qu'à Saint-Cyr, 1,350 jeunes gens se présentent au concours de 1914, alors que le nombre des candidats était d'un millier l'année dernière. Le général Lyautey prend la direction des opérations contre Taza De Paris, le 9. — Le général Lyautey est arrivé à Souk-.el-Arba. irprend la direction des opérations contre Taza, auxquelles participeront environ 30,000 hommes. Toujours elle î De Lyon, le 9. — Hier soir, M. Auga-gneur, député sortant, candidat dans la troisième cir^ conscription de Lyon-, donnait une réunion pu-itilique.U parlait depuis un quart d'heure quand aine jeune femme escalada la tribune et invectiva rorateur.El'le termina en disant à Tau-dftoire : « Je suis la femme qui a giflé Auga-gneur à Paris. » «Cette femme fut arrêtée, et M. Augagneur voulut continuer à parler, mais l'assemblée le li u a, et la réunion se termina dans le vacarme. iLa jeune femme qui causa ce scandale est M"0 Pauline Henry, choriste à l'Opéra. On se .rappelle que le 17 mars dernier, elle accompagnait en voiture M. Augagneur, qui n'Hait présider une séance du matin à la Chambre. Sur le pont de la. Concorde, tandis que M. Augagneur payait .le cocher, la femme se précipita sur lui et lui .administra une maîtresse gifle. La choriste fut relâchée peu après, M. Augagneur n'ayant pas -voulu porter plainte. PORTUGAL Les familles intéressées démentent le divorce du roi Manoël et de la princesse Victoria De Sigmaringen, le 9. — Lundi prochain, le prince régnant et le prince héritier de Hohen-zollern se rendront en Angleterre où ils seront, pendant plusieurs semaines, les hôtes de l'ex-roi de Portugal et de son épouse. Tous les bruits répandus dans la presse au sujet de l'ex-roi et de son épouse sont, par conséquent, controuvés et absolument faux. Do Londres; le 9. — Le roi Manoël a déclaré totalement dénués de fondement les bruits d'après lesquels la visite du prince de Hohen-zollern n'aurait d'autre, but que de .ramener sa fille en Allemagne. Les deux époux doivent, vers la fin de juillet, rendre ensemble visite au prince de Ho-henzolleni et rentrer dans le courant d'octobre. RUSSIE Le conseil d'Eiat vote des droits sur les céréales et les légumes secs De. Saint-Pétersbourg,le — Le conseil d'Empire a adopté le projet de loi relatif au droit d'entrée sur les céréales de l'étranger, les poîs et les haricots, dans la forme votée par Ja 1 Douma. .Le droit d'entrée est de 30 kopeks par pouds (poids brut). La loi entrera en vigueur une semaine après sa publication.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Location

Periods