La chronique: gazette quotidienne

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12 February 1914
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s.n. 1914, 12 February. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/319s17ww0b/
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jeudi lï février 1914, — Edition lt CINQ CENTIMES LE NUMERO. RQUR ,TOUTE U& BELGIQUE 4Î'« année» — m° 4l5i LA CHRONIQUE "BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) ■lUUXELLKt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration5 N* Rédaction: N* 140§a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 twancs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'dc l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grande-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES : 4« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3lr. I DriFlVIliTï^ la ^ene Ct *ai,s~l^vers " fr*Ia "" Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. im (1 AltUEiiiJ\EJ La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, Jî et 7, Galerie du Roi. 1£ DOUBLE RECORD pourquoi tout ce boucan? que veulent ces [édiles Oui se lancent l'insulte à bouche que veux-tu '/ (D'après Casimir Delavigne.) Il y eut Sohaerbaek, il y eut Mdlenbeek, il V eut AwleiSfactot, il y eut d'autres oent-res de lumière encore dont les conseils communaux se donnèrent à certains moments (se donnent parfois encore) lie luxe de -discussions passionnées, de quereMes agrémentées même de coups, de débats oratoires au cours desquels les orateurs et leurs amis, debout, les veux hors fa tète, tes poings tendus, se hurlaient les .pires injures. ■Les quotidiens faisaient connaître ces incidents en caractères d'affiche; c'était généralement de tout le travail communal de ces ruolies affairées les seuiles choses qu'ils relataient. Les lecteurs y jetaient un coup d'œil einœé. Les bourgmestre, échetvins et con-Beoilers de la viffle haussaient les épaules : « Ces faubourgs... » On eût singullièrement offensé ces messieurs, on les eût plus encore surpris, si l'on avait iasinué que. ces mœurs brutales, dans leurs balllaides à travers l'-aggflomération, auraient bien pu un jour se manifester dans la capitale. Et voilà que ça y est. Le cial nous garde de dire à quai propos. H est probable, d'ailleurs, Sue si ce n'avait pas été sur ceci, c'eût été sur autre chose. Eclia-ppe-t-on au destin? *** Tout de même, à Bruxelles, ces scènes peu relevées, à propos d'infiniment petits, «tais une question qui offre des aspects si graves et dont le tumulte va grandissant de B&mce en séance, ne laissent pas de provoquer quelque stupeur. Cette merveille (andiiitactuTOle, ce palais Wendide, cette salle de délibérations aux ors louais, sont un cadre vraiment trop artistique cl trop somptueux .pour que s'y puissent produire sans crime de lèse-esthétique des querelles aussi vulgaires. (Et il n'y a ,pas qu:e le cadre. H y a le corps délibérant, composé en grande majorité de gros notables, d'hommes du monde, chez qui on s'étonne de voir tout à coup une ressemblance si marquée avec M™ Angot. Ce n'est pas un modeste boutiquier, ce n'est pas un truste manuel, c'est un ohic mossieu, élégant et cossu, un esthète a.ux manières raffinées, qui, lundi, mettait un art réel et une bsUle vaillance il coumrir de ses cris le bruit in maillet présidentiel. Et il y a encore les traditions et le sentiment qu'on est la capitale et que noblesse oblige, et cette série de .Bourgmestres, Jules Aflspoch, Chartes Buis, Emile Demot, Adolphe Max, 'tous homrh.es 'de grande allure et pcgrand talent, infiniment soucieux de la dignité de leur charge et du prestige de la l'onction communale. Hélas ! comme pour la grande armée de [Victor Hugo, tomme s'envole au vent une paille enflammée Ce prestige û'antan est devenu fumée. *** i Heuireusement pour les conseillers com-Imunaux de Bruxelles, -en entrant dans la voie tapageuse de leurs collègues suburbains, ils se sont tout de suite mis à leur tête et ont ainsi conservé leur rang. 'Ils ont, en effet, réalisé un double record. D'abord, ils ont joué leur pièce avec duels, comme .chez Toone, ce qui est autrement chevaleresque qu'à Molenbeek. ou Anderieçht, où l'affaire se borna à des gestes un peu désordonnés de la main ou du poing, —■ jeux tie vilains. 'Ens-uite, à Bruxelles, après l'expulsion du public, pendant le huis-clos, la fête continua îwee une taille furia qu'il faillut, pour ne pas scandaliser les journalistes réfugiés dans la jolie salile Maximiilienne voisine, les pousser encore et les enfermer dans une antichambre scaibinaile. Dans les faubourgs, il en va [«autrement^ ; Après les grandes attrapaldes, quand, de g.ré ou de force, la galerie s'en va aux environs des hôtels communaux humer les » gu'euze » ou les « faro » réparateurs, aussitôt le tapage cesse. Quand Cinêas, qu'on s'étonnera peut-être de voir en cette affaire, vit le Sénat romain, il crut se trouver devant une assemblée de rois, de. rois d'avant la BeMe Hélène et dVuvant l'exil, que ce sage ignorait. Si l'envoyé du roi d'Epire avait vu nos con'seiiltops fies faubourgs dans leur huis-dos, i.l eût été fondé à voir en eux des gens tien élevés. Dans la. capitaile, échevins et conseillers s'amusent pour eux-mêmes, dans leur privé comme en public. Ce double record sauve la situation et permet de vouloir l'annexion tout de môme. AuGv Smets. •—- MENUS FAITS, PROPOS MUS UN MAGASIN NATIONAL La République française tient boutique, et e^e a raison; elle a, en face des magasins du Ij)uvre, d'autres magasins du Louvre qui ic 1doivent rien — sauf quelques coûteuses croûtes, — à Chauchard et, comme on y vient d augmenter certains rayons, te ministère des beaux-arts fait passer dans tes journaux une petite note réckimière. Faisons écho ù cg fonctionnaire, car son Louvre, en même temps qu u vend, est encore un donateur waunifique. U. s'agit des gravures et mou-%é.s mis en vente par VEtat et qui permet-tint qu on acquiert pour quelques francs de irritables œuvres d'art.' Malheureusement, ce magasin.national est Top prv% connu, môme en France, car, à lui seul, plus que dix traités et deux cents con-icrençes esthétiques, il régénérerait le août public. Et, brusquement, on se demande pourquoi 1 n y a pas, en Belgique, une institution de ce genre. Si Je ne me trompe, l'Etat a le droit de re production des œuvres qu'il possède. Et lous cas, la question ne se pose pas pou: Rubens et àulres dieux... D'ailleurs, que ch iabteaux ont été reproduits par la gravurt de cet Auguste Danse, dont la probité va jus qu'au génie! Pourquoi l'Etat ne vendrail-i pas — après en avoir acquis le droit — sot Roi boit, de Jordaens, sa Scène de l'Inquisi tion, de Goya, (qui n'est pas, parait-il, di Goija), etc. ? Pourquoi ne peut-on avoir à bon marcht un plâtre de la Vierge mkhelangelesque de Bruges? voire de 'M'annek'en-Pis? et du Grisou de Meunier et du Jordaens de Lambeau, etc., etc.? Il n'est peut-être pas nécessaire çle créei (les usines et des mamilac Ivres pour atteindre à de si beaux résultats. Actuellement, on sait que, quand on désire une laide reproduction d'un che-l-d'œuvre d'un musée belge, /J y a des chances pour qu'on la trouve en Allemagne.U y a bien tes beaux ouvrages édités par Von Oest — tel un d.es plus récents, celui de Fierens-Gevaerl — mais il faudrait des estampes, des plâtres de proportions décoratives, capables d'éclairer la « maison belge », qui, surtout dans la bourgeoisie, est à ht {ois la plus cossue des maisons et la plus infestée de mauvais goût. Bob. Au jour le jour LA POLITIQUE Nos lecteurs se rappellent les longs extraits que nous avons publiés d'un llwire montrant .le commerce et l'in-dustrie des couvents. Ce travail de M. Louis Boss'art peut être regardé comme confirmé par les aveux des intéressés;: en effet, les quelques démentis qui lui ont été donnés par les journaux cléricaux, le furent avec de teils retards et sur des points' si restreints, qu'ils ne peuvent amoindrir la physionomie de l'enquête. •Mais à quoi bon, pour les congréganistes, démentir tout le livre de M. Bossart; ne se-raient-iils pas dénoncés par cent autres documents? Dans un seul numéro de la Flandre libérale, nous trouvons déjà toute une moisson...Un sociologue. anglais, Seebohm Rowntrec, a publié le résultat d'un- voyage d'étude en Belgique, sous le titre : Comment combattre la misère? 11 y. put. voir, la même .-abominable exploitation de l'enfance re/levée par M. Louis Bossart. Et les constatations -sont les mêmes : travail intensif, concurrence Ci l'industrie privée, salaires intimés... Les enfants sont de véritaMes. prisonniers... On ne les élève pas .par charité, mais pour les exploiter dès leur plus tendre jeunesse, par un travail! mallsaio et excessif... On aura beau démentir tel détail, l'abus général-est évident. Un exemple savoureux en était encore donné par le môme journal. Dans un gros village luxembourgeois, un millier d'hectares de .bruyères étaient défrichés par les campagnards. On proposa" de leur céder une partie de terre moyennant un prix modiique; le conseiil communal refusa a/vec indignation... mais accorda gratuitement une vingtaine d'hectares à des « Passionnistes » français... Les paysans eurent à aider les « bons pères » dans leurs travaux... Ainsi se fait, en détail, l'accaparement rêvé que les lois réalisent de plus en .plus, en grand... PETITE CHRONIQUE Regarda en arrière 1*3 -février (19112. — La H-épublioue chinoise est acceptée par la dynastie, qui abdique. L'autre équivoque. -Nous avons signalé récemment l'équivoque que voudraient créer les journaux catholiques entre 'la lutte dirigée contre Iles procédés de certains groupes du conseil des hospices et celle qu'eux-mêmes mènent contre l'œuvre de laïcité. Jamais deux ordres d'idées n'ont été plus différents. De même les cléricaux voudraient s'attribuer aujourd'hui le "bénéfice du renouveau spii-rituailiste, dont nul ne peut contester l'existence. Et (l'es voilà enrôlant parmi eux Bou-troux, Bergson, et tant d'autres, comme si spiritualisme signifiait nécessairement religion, reli.giion catholicisme, et catholicisme cléricalisme ! Il s'en faut. Et si nous signalons cet excès, c'est que -beaucoup de lecteurs, mal informés, des organes «de idroite, pourraient -ne s'en rendre aucun compte. Ils pourraient croire que les savants cités plus 'haut sont partisans, pai exemple, de la politique de INI. de Broquevillc ot approuvent îles procédés de M. Brifaut. Or [ceux qui les connaissent imagineront difflci 1cment MM. Bergson ou .Boutroux collabora-il" ou « Bulletin antimaçonnique » ! Que nos adversaires se ibornent donc à s'en orgueillir de GVL Kurth... L'exubérance cléricale. Un communiqué savoureux dans le gravi u Courrier de Bruxelles » : « Une belle œu vre . «Grande fête...» «Elle aura lieu ave< le concours des Joyeux-Hiboux; des disposi tions ont été prisas pour calmer l'exubéranci dont certains assistants avaient cru devoir si plaindre les années précédentes. » De quelle « exubérance » peut-il bien êtri question? Avait-on exécuté le tango?... Ou le danses à la lune, qui donnent aux missionnai rcs des idées noires? Alors, comment a-t-oi attendu des « années » pour prendre des « dis positions » ? Et quelles dispositions peut-o] bien prendre en pareil cas?... Les cléricau: sont plus mystérieux, pour une simple fête d chant, que vingt « convents » maçonniques. Société de la Grande Harmonie. Le bal de l'Expansion promet d'être un su( cès sans précédent. La répétition général avec chœurs et orchestre aura (lieu vendred Lo directeur des fêtes de la Grande Harmoni a dressé pour cette circonstance un scénari des plus'pittoresques. M. Ambrosiny en a r< i glé la partie (Chorégraphique et les costumes " en ont été dessinés par .le peintre Van Offel. ? Le poème fut écrit par M. Henri Liebrecht, et » toute la partie musicale, très importante, est - due à 'l'inspiration de Q'excellent compositeur l 'Charles Mêlant. La vieille société bruxelloise ne se refuse •vraiment rien 1 iL'an dernier, il y avait eu la Fête de la Dentelle, sous l'égide de notre gracieuse souveraine, protectrice des arts féminins. Cette fois, ce sera la Fête de notre Expansion nationale, qui montrera l'essor de la Belgique à travers il-e. monde et 'l'accueill qu'elle reçoit chez les autres peuples, grâce aux efforts constants du roi Albert. Tel est le sujet choisi, le -thème développé, thème très vaste et d'une actualité qui en double l'intérêt. 'Des centaines de petits cœurs battent à se rompre en songeant à samedi I... <5=^9 L'enseignement congréganiste... Notre sympathique confrère « le Patriote » refait le couplet obligé sur les bouquets vendus par les campagnards. Il nous annonce le premier de saison : le bouquet de sureau (sic)... Et pour que vous ne puissiez croire à quelque « lapsus calami » (1' « erreur calami-teuse », traduisait Calino), il prend soin de nous décrire les rameaux aux chatons argentés, que vous savez depuis toujours être ceux du saule... Comment le rédacteur du « Patriote » a-t-il pu les confondre avec ceux du sureau, qui ne produit pas de chatons et réserve au mai joli ses fleurs en ombelles? C'est un mystère que le bon journal aggrave en ajoutant : « Le sureau est la première fleurette 'sic) de l'année. Qu'il soit le bienvenu. » Cette botanique, à notre avis, ne peut s ^expliquer que par la « culture » congréganiste. (5=^=9 Premier printemps. On annonce, pour paraître prochainement à Paris,un «Annuaire de ,1a jeunesse des lettres». Voilà, direz-vous, qui va des mieux, bien qu'un pareil programme fasse craindre un volume aux dimensions d'un Bot lin. La « jeunesse des , lettres» dans la grande ville; mais quel jeune homme habitant Paris (nous nous garderons de dire « Parisien ») n'a pas écrit quelque chose quelque part? Vous n'y êtes pas encore; notre annuaire, ira plus loin : ill indiquera tout éc-ri- • vain,. « ayant ou non publié »... Tout le monde, alors?... «Mais comme pareil programme montre une exacte connaissance de la vanité hu- , rnaine, s'attardant encore à la gloire littéraire, ; si démodée, pourtant, et alors que les sports « manquent de bras », comme jadis l'agricul- , ture 1 Les œufs chers... Dans son émouvante et si pittoresque confé- j rence, le commandant Evans parla des grands ! pingouins, ces curieux oiseaux aux ailes atro- : phiées, énormes. H en montra des photogra- ' phies et s'exprima sur eux avec une bonhomie charmante : « Ils ne sont pas très Intelligents; c'est ainsi qu'il leur arrive de couver des blocs | de gfrace, les prenant pour leurs œufs... » On s'expliquera les peines que les explorateurs se sont données en se rappelant que le , grand pingouin et ses œufs sont devenus d'une ■ telle rareté qu'on les regarde comme disparus ■ des lieux accessibles... Il faut vraiment aller dans r.inconnu, comme Scott et Evans, pour rencontrer encore cet animal sans moyen, non seulement de défense, mais de fuite, et qui fut alors l'objet d'un massacre stupide... Si bien que ses œufs, payés naguère une centaine de francs pièce, représentent aujourd'hui pour les collectionneurs une valeur de sept mille francs... L'omelette en serait chère, comme on voit. Nouvelles à la main Une réclame authentique. 'Ces derniers jours, un de nos amis a recueilli dans une vitrine la réclame suivante : « Biberon pour enfant nouveau-né. On lui dévisse- la tête, on le met tremper dix minutes après chaque tétée. Modèle unique. » iN'ous voulons croire, en effet, que les modèles sont uniques des entants qu'on peut ainsi faire tremper pendant dix minutes, et dont, impunément, on peut dévisser ia tête. A LA MONNAIE CE QUE SERA LE "FESTIVAL STRAUSS La semaine est toute aux études du festival Strauss, qui commencera samedi prochain, à 2 heures et demie, par la répétition générale du concert, composé de : « les Joyeuses Equipées de « Thyï Eulenspiegel », « Zarathrustra », « Tôt und VerM&rung », « Don Juan », ainsi que des « lieder », chantés par Mm° Francès Rose, l'éminente cantatrice allemande, et accompagnés au piano par M. Richard Strauss lui-même. Le concert aura lieu lundi à 8 heures et demie.L'illustre maître allemand arrive aujour-. d'hui à Bruxelles pour présider aux dernières répétitions de ce concert et des deux repré-, sentations d' «Elektra» et de « Salomé v, qui seront données respectivement le mercredi 18 et le vendredi 20 février. iCes deux ouvrages seront chantés en allemand par les plus illustres interprètes des • œuvres de Richard Strauss en Allemagne :1 Mme« Mottl-Fassbender, Francès Rose, Balir : von MiWenburg ; MM. E. Krauss, C. Peiron et ^ H. Wucherpfennig. [ 'Les autres râles de ces deux ouvrages seront chantés par Mmcs Symiane, Bardot, Chamey, Gianini, Cuvelier, d'Avanzi ; MM. Billot, Dua, ' Demarcy, de la Monnaie, qui ont accepté de les étudier en allemand. j L'orchestre sera composé de cent-trois musiciens.j Cette semaine sera un événement musical . considérable, lil a fallu plusieurs années de n pourparlers pour amener M. Richard Strauss à Bruxelles, où il donna, au Cercle artistique, quelques séances de musique de chambre, après avoir dirigé l'exécution de quelques-unes de ses œuvres aux Concerts populaires. Ceux - qui l'ont entendu alors savent la maîtrise in-0 comparable du chef d'orchestre et se souvien- • nen-t aussi du rare talent de pianiste du com-e positeur. o Cette semaine Strauss sera donc d'un attrait i- exceptionnel: L'incident Depage-Lemoniiier UN PROCES-VERBAL L'incident Depage-Lemonnier est terminé à la satisfaction des deux parties. Les amis de ces messieurs, qui s'étaient rencontrés, ainsi que nous l'avons dit, ont communiqué à la presse le procès-verbal que voici : « L'an mil neuf cent quatorze, le 10 février, à. 17 heures, chez M. Anspach-Puissant, rue Belliard, 125, à Bruxelles, se sont réunis : MM. Armand Anspach-Puissant, avocat, et René Dubreucq, capitaine commandant au régiment des grenadiers, mandataires de ivi. le locteur Antoine Depage, d'une part, et 'MM. Georges Lorand et Maurice Feron, tous deux iéputés, mandataires de M. Maurice Lemon-lier, d'autre part. MM. Lorand et Feron, invités par M. Maurice Lemonnier à se mettre en rapport avec VIM. Anspach et Dubreucq, à la suite d'une let-:re adressée par ceux-ci à M. Lemonnier à la late d'hier, doivent déclarer tout d'abord que VI. Lemonnier, mandataire public, agissant lans l'exercice de son mandat, en séance publique du conseil communal, s'est borné à la liscussion et à l'appréciation d'un acte accompli dans l'exercice de son mandat par un au-;re mandataire, en sa présence, et sans qùe ses paroles aient fait l'objet d'aucune observation x ce moment, soit de la part de ce dernier, soit le celle du président; Ils estiment que n'ayant pas dépassé les limites de son droit de discussion, il ne peut Hre appelé à donner ni réparation ni explica :ion à cet égard, et c'est sous réserve de cette léclaration que, par déférence pour MM. Anspach et Dubreucq, ils se sont rendus à leur incitation.* * * Donnant acte à MM. Lorand et Feron de leur léclaration ci-dessus, MM. Anspach et Du-Dreucq exposent que leur client se plaint de leux passage» du discours de M. Lemonnier, •apportés comme il suit par la sténographie le la séance du 9 février : « Vous avez été le consulter parce que vous ivez commis un acte que la loi condamne. » « ...Ces procédés sont absolument blâmables ;t incorrects. » MM. Anspach et Dubreucq exposent que M. Depage s'estime offensé par le premier passage : i t é qui lui impute d'avoir consulté parce qu'il ivait commis un acte que la loi condamne. Ils rappellent que M. Lemonnier, à la séance lu comité secret du 2 février, avait dit au doc-eur Depage que la loi ne lui permettait pas de aire uçage de la lettre qu'il venait de lire et léelarétot que leur mandant a consulté M.- le professeur Hanssens pour démontrer a M. Le-nonnier que la lecture qu'il avait laite était icite. Ils demandent- aux mandataires de M. .emonnier de reconnaître que leur mandant l'a pas « consulté parce qu'il aurait eu cons-•icnce d'avoir commis un acte illicite, mais T'écisément pour démontrer le contraire, ainsi :ue l'a établi selon eux la consultation en ques-ion ». MM. Lorand et Feron déclarent que ce point spécial n'ayant pas été examiné par eux avec eur mandant, ils désirent pouvoir lui en référer.Les quatre soussignés, en suite de cette décla-ation, ajournent leurs délibérations à demain, Il courant, à 14 heures. » * * * « Et le mercredi 11 février 1914, à 14 heures, i la Chambre des représentants, les quatre soussignés se sont réunis à nouveau. MM. Lorand et Maurice Feron, après en avoir référé à leur mandant, font la déclaration suivante : « Quant au mobile qui a déterminé M. De-page à consulter M® Haussons, ils déclarent ne pouvoir que s'en rapporter aux affirmations des mandataires de M. Depage. Quant aux paroles de M. Lemonnier, qui apprécie non seulement les intentions de M. Depage, mais son acte, ils font remarquer qu'elles doivent être prises dans leur ensemble telles qu'elles ont été relatées parla sténographie non revisée flans les termes suivants : « Mais vous apportez une consultation d'un avocat éminent, de M° Hanssens; vous avez été le consulter parce que vous aviez commis un acte que la loi condamne. » Vous avez fait usage d'une lettre sans l'autorisation de son auteur. » Les mandataires de M. Lemonnier estiment donc que leur mandant n'a rien à modifier y ses déclarations, qu'on ne peut d'ailleurs leur donner un sens injurieux qu'en y ajoutant. Les mandataires de M. Depage, prenant acte de ce que M. Lemonnier s'en rapporte à leui affirmation sur le mobile qui a déterminé leuî mandant dans sa consultation de M. le prof es seur Hanssens, déclarent avoir toute satisfac tion sur ce point. Ils ajoutent que, dans leui esprit, les déclarations ci-dessus des mandatai res de M. Lemonnier enlèvent aux expression; dont leur client se plaint en second lieu le ca ractère offensant qu'ils leur attribuaient puis qu'elles s'appliquent à un acte dont M. Lëmon nier ne méconnaît pas que la portée peut êtri appréciée par M. Depage autrement qu'il il" J'apprécie lui-même. Ils n'insistent, donc pas su leur seconde demande d'explication. Fait et clôturé à Bruxelles, le 11 février 1914 à 1.6 heures. Signés. MM: Maurice Feron. Armand Anspach Georges Lorand. B. Dubreucq. LA DÉFEISE DE L'ÉCOLE Jusqu'à présent, la commune d'Uccle ne pos sédait pas de Cercle des « Amis des écoles ■ Cette lacune vient d'être comblée et Tœuvr créée sous la présidence de M. A. Mabille, s'ar nonce sous les plus heureux des auspices. Un assistance nombreuse, dont faisaient parti M. le bourgmestre d'Uccle et Mme Errera, a fa un grand succès à M. Devogel, directeur de écoles, définissant le but que se proposent le membres du cercle nouveau. Après avoir montré le grand bien qui résu tera pour l'école d'une œuvre de défense dest née à sauvegarder les intérêts de l'Ecole off icielle, M. Devogel a beaucoup insisté sur 1-e nombreuses inégalités de. la future loi sco.lain « il importe de s'unir pour défendre l'Eco! menacée I » Et c'est pourquoi les cercles de .Amis des Ecoles doivent, resserrer leur actio et se multiplier sur tous les points du pays. «■■■■BBHHBaawHaMalMaaaMBBnMjiKaau I A LA CHAMBRE I Logmnts à bon marche La loi scolaire est votée depuis hier en pre- | m'ière lecture. Lu Chaim'bre a décidé de ne ï retprendre la querelle flamingante (pie mercredi prochain. En attendant, l'on s'est mis au projet de loi sur. le « home » à bon marché. Cette question a bien aussi son importance...LA LOI SCOLAIRE Le commencement de la séance est consacré au vote des derniers articles de la loi scolaire. Les amendements de la gauche repoussés, les articles 31, 32, 33 et 34 sont adoptés dans le j texte du gouvernement. La Qiambre se met ensuite d'accord pour fixer le second vote à mercredi prochain. Ouf ! . On va donc un peu parier d'autre chose. M. ( Poulet quitte d'un air tout réjoui le banc mi- , nistériel... > HABITATIONS ET LOGEMENTS A BON MARCHE ■Le premier objet à Tordre du jour est l'ins- ; •titution d'une société nationale des habitations i ec logements à bon marché. Le sujet n'a rien ■ de passionnant. A droite, il n'y a pas vingt , membres présents — y compris le paisible M. Nerinckx, qui dort sur un ouvrage de jurisprudence. La. discussion générale s'engage ' dans une atmosphère de paisible somnolence. M. Hubert rëïTtplace son ami Poullet sur le gril... M. Moyersoen. — La question qui nous est soumise n'a aucun caractère politique. Dans tous les pratis, on est d'accord sur la nécessité d'améliorer le logement des petites gens. La 1 santé physique et morale de la classe ouvrière est liée à la solution de cette question. Dès i avant 1889, des efforts ont été laits dans ce , sens et il faut remonter au commencement du , XIXe siècle pour trouver les premières manifestations d'une sollicitude qui apparaît maintenant dans toute son ampleur. La loi de 1889 a produit des résultats apprô- : ciables, mais, si elle a aidé l'ouvrier à devenir propriétaire de sa maison, elle n'a rien fait : contre les taudis; elle n'a pas aidé les plus mi- , sérables. Dans les grandes villes, des familles , entières grouillent encore dans une seule chambre. Une expérience de vingt-trois années a donc démontré l'insuffisance des solutions actuelles. " I.a loi nouvelle est beaucoup plus complète. 1 Est-ce à dire qu'elle donne toute satisfaction à ceux que préoccupe le problème? Non pas! et f il siéera d'en examiner attentivement les dis- . positions., • • M. T.ibbaut., rapporteur de la section cen- « traie, constate que le projet a été bien ac- 1 cueilli par tout le monde à raison de son inspiration généreuse. M. Tibbaut. — Ce projet, d'ailleurs, conserve tout ce qui a été fait en 1889 dans cet ordre ( d'idées. On a simplement donné plus d'exten-sio.11 à l'idée de l'habitation ouvrière à l'inten- 1 tion de toutes les'personnes peu aisées et on a mis des sommes plus importantes à la disposition de l'œuvre. La Société nationale, créée à l'imitation de la Société nationale des che- , mins de fer vicinaux, aura à sa disposition une . somme initiale de 100 millions de francs. Ce capital représente la capitalisation des annuités souscrites par les divers pouvoirs publics. U sera géré par un organisme central, travaillant d'accord avec les sociétés locales ou régionales déjà existantes ou à fonder. iM. Tibbaut expose en détail le mécanisme de la loi, en montre le fonctionnement au point de vu» financier. M. Tibbaut. — Si les particuliers, les communes, les provinces répondent à l'appel qui leur est fait, l'œuvre des logements recevra une impulsion décisive, on sauvegardera ;es forces physiques et morales des populations; il en résultera une activité générale qui aura son retentissement sur les finances publiques. La loi est d'une souplesse telle qu'elle permettra. les applications les plus diverses, pojr le plus grand profit des habitants des villes aussi bien que de ceux des campagnes. Après avoir développé avec une grande abondance de détails les bases économiques et juridiques de la loi, le rapporteur souligne que les dérogations à la législation existante ont été introduites dans le régime juridique des sociétés. Elles sont justifiées par le caractère même de la loi. En terminant, M. Tibbaut indique les amendements que la section centrale voudrait introduire dans le texte du gouvernement, M. le marquis Imperîali insiste en faveur du maintien intégral du projet du gouvernement. Il S'attache surtout à montrer le danger qu'il y aurait à confier des pouvoirs trop étendus à l'autorité centrale en matière d'expropriation. M. Albert Devez e demande l'abrogation de l'article 3 et défend une série d'amendements. M. Albert Devèze. — L'article 3 spécifie arbitrairement et vaguement quelles sont les personnes peu aisées ayant droit au bénéfice de . la loi. L'orateur insiste surtout pour que la valeur de l'habitation soit adoptée comme base cl'ap- • prédation--pour l'applicalion de la loi. C'est le seul indice vraiment pratique qui permette de déterminer la fortune et la situation. D'autre part, M. Devèze critique que l'on ait confié à • l'arbitraire du gouvernement la fixation du maximum des impositions payées par les personnes demandant à être admises au bénéfice . de la loi. Cela est inconstitutionnel et permettrait des manœuvres d'ordre électoral dans les régions avantagées. L'orateur fait ensuite une critique serrée de la rédaction des articles, dont le vague — ou i_ l'inquiétante précision— a fait dresser l'oreille, • de ceux qui savent combien de prudence s'im-0 pose en présence d'un gouvernement comme l" celui dont nous jouissons... M. Devèze, ayant épluché le fonctionnement r de la société créée par la loi, passe au crible L ,ee qui est relatif à son régime financier. A droite, il n'y a plus que sept membres présents. 5 Quant à l'extrême-gauche, il y a beau temps , qu'elle s'est en allée. M. Devèze, à certains moments, est- interrompu par M. Liebàert, l'ancien ministre des finances. M. Liebàert. — Le parti socialiste n'est pas s de votre avis sous ce rapport... -• M. Devèze. — Il .m'importe peu de savoir C€ e que pense le-parti socialiste de ce que je dis s | Je regrette pour le 'parti socialiste qu'il soi •]absent, au grand complet, quand nous discu [tons une question qui l'intéresse tant.-! ( Sou (rires.) Je continue et je constate que j'ai montré que e champ d'action de la loi était mal défini, ses jases organiques mal précisées; nous man-juons de garanties au point de vue financier; (uant au rôle de la Caisse d'épargne, il est trop arge; le système fiscal est abusivement éla-< )oré. En terminant, j^exprime l'espoir que la droite aura faire abstraction de ses préventions poli- . iques pour se placer au seul point de vue so~ lui, pour corriger le projet liâtif du gouverne-* nent. (Très bien.) La séance est levée à 6 heures 5. LA TRANSFORMATION DE L'ÉCOLE MILITAIRE -A SUPPRESSION DES «ARMES SPECIALES» Personne, dans (l'armée, ne s'est mépris sur ila signification de «Fênlèvemeîit du com-ïra-ndement de l'Ecole 'militaire au Jieute-Ktn'l général Léman, qui, après une. carrière le 34 années consacrée entièrement et- avec me rare ièt vive compétence à, renseignement ît là lia 'direction de cet lélablissemenl, modèle, ?sl, deux ans à peine avant isa mise-ù la refaite, exilé à Liège à lia tête d'une division l'armée. iGc «l'est pas J'homme qu'on a. visé, ;ar île savawl général 'Léman -est aussi un Siand caractère, et tous ceux qui Je connaissent savent qu'il .se monlîreia brillant di-vi-sionnaiire (peut-être plus encore que nombre • le ceux qui se larguent de aie faire leur service qu'à ila.'troupe. Mais il .s'est agi de modifier de (fond en comble l'instâtirtion défendue désespérément par itui dans ces derniers temps, • contre l'a anodifFcoman'ie désorganisaiirice dont soufrent les jeunes .Bonaparte constituant de ca-nnet militaire de AL 'de BroquevàMe, et ce ternîer, hélas ! n'est plus dans -les mains des, premiers qu'un signataire aveugle de leurs ncohérences. (Ceci est aujourd'hui ile senti-nent unanime de ceux qui voient encore. "leir dans -notre armée.) * ** La méthode qu'on va donc abandonner à' .'.Ecole militaire esi la suivante : .les élèves lestmés à .l'infanterie, et à ila .cavalerie sont orunes par deux années d'études .militaires combinées avec un enseignement scientifique 4'énéral; ceux de il'a ri: Il crie et'du génie, pour esquéls une culture spéciale est nécessaire, 'ont d'abord deux années d'études militaires de technique appliquée qui leur donnent un .)revêt équivalent à celui d'ingénieur civil. iSous .peu, il n'y aura-plus distinction darnes à il'iEcole, où tous (Les élèves feront, perlant trois ans, des études (purement mili-lai-•es. Lis-seront ensuite répartis dans les dif-érentes urines H.v^c -le -tnénie savok-, clest-a-lire qu'.nn les considérera comme des « officiers-orchestres » capables de servir dans une 'batterie de •forteresse aussi bien que lans une compagnie (d'infanterie. Il est -vrai qu'on a. imaginé dans l'artilie-■ie et dans le génie aine école de perfection-lement calquée sur eefliles de d'infanterie et le la cavalerie; mais entendons-nous bien : ill ne. s'agît pas, dans ces. nou/vdiles institu-tdons, de dispenser, wiix artili'lleurs et aux ( cuirs o) la science qui leur serait nécessaire; . un a eu «soin, au çontraire, de rapetisser leurs 'coles aû ,rôk suivant : •« enseigner aux offi- > ciers récemment promus et aux candidats d sous-o.iïk-iers la pratique des services de > il eur arme. » *** •En somme clone, la tran&iorinal.ion consiste à unifier rûnsirucllon des ofâeiers .e.n ia limitant à celle de l'in/fan'terie et de il a ca.va-lettvie, et en s'acrifi-ant la haute culture scientifique de l'artillerie de forteresse et du génie. Contre cette amputation néfaste, le général Léman fut irréductiible, et le cabinet militaire se débarrassera de ce dernier pour réaliser son but. Tout est, en effet, à l'unification : unification -des traitements, unification.de l'a.van-cement, et voici T unification du recrutement. iMais on peut se demander ce que signifie alors -l'instauraiion récente d'épii-euves pro-fessronneliles distinctes pour, le commandement d'une brigade mixte, (infanterie et ar-fijerîe de campagne), d'une -brigade de cavalerie, d'un groupement de forteresse, d'une brigade technique (artillerie et génie), etc..., avec, la stipulation exipres'se que nul ne pourra, aspirer au eommandenien-t d'une de ces brigades s'iLl n'a pas satisifait a de nombreuses épreuves la concernant... <Gomme on le voit, il y a une fêlure dans g es cerveaux des jeunes rénovateurs de l'armée belge. g ' — AU COMMISSION DES XXXI I.a commission des XXXI a tenu-, mercredi matin, une réunion sous la présidence de M. le ! comte 't Kint de Roodenbeke. Les membres ont reçu le rapport de M. quart sur le régime communal saxon. M. Damoiseaux sollicite des renseignements sur le régime électoral de Zurich et de Genève ainsi que sur la législation relative aux taxes communales et au contrôle de 1 administration supérieure. M. Woesie insiste pour obtenir des renseignements sur l'organisation communale hollandaise, tant dans les villes que dans les communes rurales. M. Damoiseaux communique à la commission un travail sur les attributions des provinces et des communes. Il importe, dit-il, d'assurer aux communes une large autonomie, et. les garanties nécessaires pour l'administration des intérêts généraux qui leur incombent. Il faut rechercher ces garanties dans l'examen de nos institutions provinciales et communales. Il n'existe pas en Europe un seul Etat où les institutions provinciales et communales jouissent d'une autonomie aussi large que chez nous. Il n'est pas de pays où le « self-government » soit plus étendu. L'orateur cite à Tappui de sa thèse l'indépendance des collèges des bourgmestres et échevins, l'exercice, du droit de police par le bourgmestre. La même indépendance d'action s'étend aux députatiens permanentes. Il faut donc rechercher des garanties, non contre la démocratie, mais contre l'incompH-tence. Il faut les rechercher, non en renfor-eant les conditions d'éligibilité, non en restreignant la capacité dos provinces et des communes, ou en augmentant la tutelle de l'Etat. M. Damoiseaux s'attache à démontrer 1 im-' nossibilité d'exclure complètement la politique du régime communal. Elle se troiive irioesfam-ment liée aux questions mixtes, telles celles rte

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