La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 08 May. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 28 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6q1sf2nr7d/
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Vemli-etll 8 mal 1914. — Kdltlop C CINQ CENTIMES LE NUMERO PQUH T0U1E LA' BELGIQUE AT' année, - . Me 1»S LA CHRONIQUE bureaux 5 et 7, Gidorie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 78S11 Rédaction: N* 1408 * AB ON NEMKNTS ; Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. Là Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays" de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IÏESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES . 4e page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Fails-dirers (corps), 3fr. la ligne et fails-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3599 La publicité financière, les petites annonces cl les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et 7. Galerie du Roi. Politique commerciale I Les vieux peuples d'Europe sont chargés 'd'un pass'é où il y a du sang, des hontes, des «turpitudes-sans nombre, mais aussi de grands fèves de justice ét de piti'é, ne savent pas ce que c'est que Ja politique 'positive et commerciale. Us ignorent Ile bluff e<t les affaires, si on les compare à ces nations nouvelles, que nos races européennes ont formé outre mer, de( leurs éléments des plus vivaces, les plus | Énergiques et les plus dangereux. Tiartarin! de Tarascon est un enfant distrait et bien! élevé si on le camparo à l'exiprésident Roo-j sevelt, et la politique alllenmnde est pleine j'idéalisme et de générosité si on lia met en Îégard de celle des Etats-Unis à l'égard du lexique . Et le /plus drôle, c'est 'l'hypocrisie ingé-ieuise de ces hommes pratiques. Us sont [pacifistes,. désintéressés, modérés, ils n'envisagent que l'intérêt de l'humanité ; ils sont ■peut-être de fort bonne foi en faisant ces no-pes déclarations. Mais au moment dos réalisations on s'aperçoit qu'ils servent de toute la force de la religion les jeux ingénieux de [a îmauce. * * * . L'histoire du Mexique qui passionne, c-n ce Inomcn't, Jes chancelleries, est à ce point de lue tout à fiait réjouissante. Le public d'Europe, qui a >la manie .de prendre parti, ne sait [de quel côté se tourner et se demande quelle Boit être son opinion. I Ces Américains, qui interviennent .dans les ■affaires de leurs voisins, ont bien l'air de se ïnôler de ce qui ne les regarde pas. Mais ce ffiuert'a est tout -de môme un personnage [douteux. -Cela n'a pas été prouvé, mais il est (fort soupçonné d'avoir assassiné proprement feon bienfaiteur Madero. Alors, qui choisir ? [Vers quel belligérant porter nos sympathies? I Le plus sage serait peut-être de les réserver. Il suffît, en effet, .de suivre un peu attèn-|ti veine ni les dépêches qui nous viennent de fces pays .lointains, pour comprendre que dans ce problème il y a des éléments que nous ne connaissons pas. Gés éléments sont purement commerciaux, et les grands mots dont on se sert, d'un côté comme de l'autre, n'ont que 'la valeur toute fictive des boniments financiers. I Un éniinent avocat «de Paris, M. Paul Rey-fraud, nous donne là-4essus de bien curieux renseignements, dans une intéressante re vue qui vient ide se fonder, da Revue politique '■internationale. * * * I Toute cette question mexicaine, nous dit en Substance M. Paul Reynàud, est une ques-[lion de pétrole : Le Mexique .ne produisait pas de pétrole, il y a douze ans. La Standard Oil américaine emportait le pétrole brut au Mexique, l'y raffl piait et le vendait avec un bénéfice de 600 p. c Monopole fructueux, on le voit. Mais on décou jvrit, il y a quelques annees, des sources de pé jtrole dans la région de Tampico, port situé sur le littoral de l'Atlantique, au nord de la Vera-iCruz. Pour briser le monopole de la Standard [Oil, le gouvernement mexicain accorda des Concessions à la maison anglaise Peaison et la Mexican Eagle Cy fut lancée sur le marché Me Londres. On dit que le fils du président Por pio Diaz en était l'un' des principaux actionnaires. A cette époque, M. Limantour venait d'enlever aux capitalistes américains le contrôle des chemins de fer nationaux du Mexique. ; Peu de «temps après,, sous le titre le Bar-mre Mexique, une campagne fut menée,avec poaucoup d'entrain, dans plusieurs journaux jet magazines américains contre le traitement hue faisait subir aux Indiens Yaquis, dans ie nord du Mexique, :1e gouvernement de iPorflrio Diaz. Les vieilles demoiselles américaines, qui avaient digéré de dithyrambiques biographies du général .Diaz, •« le Napoléon pu Mexique », s'attendrirent sur le sort des petit Yaquis. Cette marque de sensibilité eût [pu paraître étrange, chez un peuple qui a pratiquement éliminé les Indiens de son territoire et qui, de temps à autre, brùlle un ttègre vivant. M. A. Lewis, un illustre journaliste américain, l'expliqua. Il raconta que toute cette campagne était payée par de Standard Oil Trust, pour se venger de ses clé-boires au Mexique. Alors, dit M. Reynaud, éclata le mouvement révolutionnaire. L'ancien ambassadeur des Etats-Unis au Mexique, M. Lane Wilson, déclara, le 7 janvier dernier, dans une conférence laite par lui à New-York, qu'il y a dans les archives du ministère des affaires étrangères à Washington la preuve que la « révolution, dont Francisco Madero fut le leader nominal, était soudoyée par une grande compagnie de pétrole new-yorkaise ». Mais le programme de la Standard Oit 116 put être entièrement exécuté, car Madero fut renversé par Félix Diaz, Reyes et Huerta, en février 1913. Huerta, devenu président provisoire, a repris à l'égard des Etats-Unis la politique nationaliste de Porfirio Diaz et du « parti scientifique ». Pour les mêmes raisons, il est combattu par les capitalistes américains. * * * ^ otfà pourquoi Ilue.rla, qui, d'ailleurs, n'a r'on d'un héros «de -Corneille, est combattu par ce bon pani.'n de président Wilson. Celui-ci, (1 ailleurs, est loin d'être soutenu par tous ses compatriotes. v.oici comment, le Neiv-York Herald résumait, il y a deux mois, l'état d'esprit des Américains du Mexique : ^Lcs Américains résidant au Mexique ne déguisent pas le fait qu'ils sont « disgusted » écœurés) par la politique de Washington... Jout le monde répète que les roues à Washing-,s"n.t ,l|iHCS en mouvement pnr la Stan-•Uiioji Company. La maison Pearson, do ''mires (Lord Cowdray), a reçu du général ri?h un.e concession importante dans la plus «-ne partie de la région pétrolifére, entre Tam-co et la Vera-Cruz. La Standard Oil Cv, Sn *0,1S lGS hommes d'affaires, veut cette av^e'^10n* 0r' le renversement de Huerta nià^ (llsso^ution du Congrès est la seule ma-drav' P°Ur ellc' de raiTachei' & Lord Cow- j. vo:^ les amis de la justice n'ont pas de quoi se passionner. C'est de la politi que commerciale toute pure. Mais elle est intéressante à suivre. •C'est peuit-ètre la .politique de l'avenir. Les Américains nous apprendront que la religion, le puritanisme et l'humanitarisme ne sont, tout simplement, que des valeurs commerciales.VILMONT. Au jour le jour Lâ POLITIQUE Nos -lecteurs -auront -trouvé, hier, en ' ,tête de nos colonnes le discoure ipro-noncé, à Gond, par M. Paul Hymans. Es y apprécieront vraiment 4c programme, clair et,précis, d'un parti honnête, cherchant Je bien ide tous et non la domination de «preUque-s-unis. C'est là ce qui perd aujourd'hui les cléricaux. 'Ils s'appuient -sur une caste, sur ce clergé, ces congrégations qui, aivec leur clientèle, forment l'année électorale des cléricaux. Ils ont tendu sans ees&e à augmenter cette clientèle, lui -trouviant sans cesse de nouveaux prétextes à faveurs. Mais ces laveurs, on ne les peut réaliser qu'aux dépens de la .masse. C'est pourquoi, aujourd'hui, la dimsse .prcs'surée, d-épouclSée au profit de quelques-uns, ou-vire les yeux; et les financés épuisées font gémir jusqu'il M. de Broquo-ville dans -son étrange lettre à la -il-'édération démocratique chrétienne ». Certes, devant ces gens qui n'ont souci que de prêtres et de congrégaiiistès, transformés en agents éilecloraux, le Parti ouvrier "apparaît comme bien autrement sympathique! Mais, ainsi que l'indique son titre môme, il ne voit rien en dehors d'une certaine classe sociale ; il excite les conflits entre cette classe.et l'ensemble de la nation au lieu de vouloir le plus grand profit de tous. Rien de (plus amusant que le désarroi des cléricaux ne pouvant nier cet antagonisme fonidaimentafl entre un parti de classe et un parti nation-ail. Seul donc, le .parti libéral veut, le bien de tous, e't fait passer l'idée de patrie a.v,ant tout. La liberté est pour lui Ja. condition môme ide l'accord -des citoyens dans le bien commun. I;1 faut que la patria soit « habitable », qu'on y laisse la vie possible a chacun; que ilià -masse ne soit ipas ruinée et 'opprimée.pair une caste qui, isous couleur de défendre -un culte que pensonne ne menace, en .fait .un instrument de domination au profit de quelques-uns. Si bien que le parti clérical en est arrivé à une situation révolutionnaire en politique, détenant plus de sièges qu'il ne représente d'électeurs, et à une crise budgétaire devant lui imposer les pires mesures de finance- PETITE CHRONIQUE Regards en arrière ? mai. — Délivrance d'Orléans par Jeanne d'Arc. La dernière ironie. Est-ce vraiment la dernière des ironies que nous réserve cette fameuse affaire Caâlla-ux-Rocliette? C'est lia dernière à ce jour, tout au moins. On. se rappelle que, comme « sanction » des faits révélés par la commission d'enquête (à Bruxelles, on dirait : la Zwanze-Commission!), en a offert au procureur général Fabre la présidence do la cour d'Aix et une commanderie dams la Légion d'honneur. iComme « samotion » parallèle, on traduit le président des appels correctionnels Bidault de :l'lsTe devant sa juridiction disciplinaire, le Conseil supérieur de la magistrature. M. Fa'bre a trouvé le première sanction bien (dure : .M. Bidault doit èsifciïmer le seconde moins joyeuse encore, — a.u moment de la. réélection quasi-triomphale et apothéôtique de Heur ami commun, M. Caillaux. .Mais voyez la délicieuse ironie. Les jour-n<Tïïx quit annoncent l'épreuve Bidault, avec l'heure et le détail du parcours — comparution, interrogatoires, rapport, réquisitoire, plaidoirie — ajoutent : « A quinzaine sera, re indue -la décision, qui sera, tenue soigneusement secrète. » Ça, c'est le comble ! Rien n'a pu rester secret dans cette affaire : ni les pressions gouvernementales, ni les petits tripotages .parlemeiitaii-res, ni l'intervention Roehette, ni le rapport Fabre; ni l'intimité (ha ménage Caillaux... On a tout su, tout vu; et cella., .le point final, on ne le verrait pas ! C'est un secret. Mais, rassurez-vous, on l'a confié à Polichinelle. Cinéma électoral. Dernier écho de cette première campagne électorale de 1914, qui fut, en Framce, une des plus acharnées qui se virent : les cinémas enregistrent aujourd'hui .les phases platoniques du duel Caillaux-ld'AïLlières. .Singulier duel I M. Caillaux se juge grave-1 ment outragé par M. d'Aîllièrés. Il le provoque, il veut ramener sur le terrain, il demande — et tous les journalistes en fristournent ! — des conditions spécialement dangereuses. Et puis, quand il se trouve devant son adversaire... il tire en l'air 1 •Nous aurions compris que M. d'Aillières eût agi .ainsi, si ce qu'on est convenu d'appeler les dois de l'honneur l'avaient force à venir sur le terrain, et si ses principes lui .interdisaient d'attenter à la vie d'autrui. Mais celui qui provoque I pourquoi; prov-oque-t-il, si. c'est pour terminer cette démonstration par un duel blanc 7 Peut-être, il est vrai, M. Caillaux aura-t-il songé, au dernier moment, qu'on avait, dans sa famille, le browning- malheureux. Mais c'est y songer bien tard. Allais et l'aviation. Alphonse Allais -n'était point seulement un humoriste brillant. Sous ses fantaisies les plus écheivelées, perçait un curieux et original esprit scientifique. Il songeait beaucoup aux « machines à voler », e.t, quelque vingt ans avant que n'apparussent les premiers dirigea- j bles, il les pressentit et e.ut l'intuition des, « pilius lourds que l'air ». M®c Leroy-AiLlais, sa sœur, rapporte, à cet égard, de curieux propos que lui tint, un soir, le célèbre écrivain. « Les oiseaux, disait Allais, n'attendent pas que le vent les pousse et les dirige. Ils ma-nioeuvrent avec leurs ailes. Les aéronautes devraient les imiter. Je suis sur que l'on pourrait fabriquer des appareils, qui gouvernent dans l'air, comme les navires gouvernent sur il'eau. Il faudrait que ces appareils ne fussent pas trop légers, sous peine de ne pouvoir résister au vent. — Mais des appareils plus lourds que l'air tomberaient, fit Mmo Leroy-Allais. — Non, riposta son frère. Les oiseaux tombent seulement quand ils ne peuvent plus faire mouvoir leurs ailes, parce qu'ils ont été blessés. Bien sûr que pour trouver le poilds exact à donner aux appareils, il faudrait beaucoup de calcul, mais n'en fautnil pas baucoup aussi pour qu'un navire puisse se maintenir sur l'eau, sans couler ml chavirer ? » Hanté par cette idiée, Allais y fît, maintes -fois, allusion, en ses contes, si personnels, toujours animés d'une joyeuse et intarissable verve». Jeanne d'Arc à Londres. Da-ns une « procession » organisée par elles à Londres, les suffragettes ont représenté Jeanne d'Are... Constatons qu'a en croire une photo d'illustré, le groupe ne fut guère réussi. Encadrée de distributrices de prospectus suf-fragistes, la Bonne Lorraine, des colliers au cou, une plume balancée sur la tète, semble rêver .plutôt au droit électoral qu'à la prise d'Orléans. Aussi, pourquoi s'acharner à ces évocations moyenâgeuses ? Il eût été si simple de représenter en tableaux vivants, sur des chars « ad hoc -», les -principales oeuvres d'art déjà supprimées, pour la cause... Mais quelle suffragette eût posé pour la « Vénus » de Vêlas-quez?...La femme et la table. On ne mange plus de nos jours 1 On se nourrit, en absorbant, à la hâte, des mets quelconques aiToséis, — le plus souvent, — d'une eau minérale, fade et tiède. Si les célèbres gourmets d'an tan revenaient parmi .nous, pour une couple d'heures, ils seraient, sans nul doute, imldignés et désespérés ! — Que diriez-vous, par exemuple, ù vous, Gri-mod de la Rey.nière, qui, dans vos savoureux « Almanachs », osâtes pré-ferér à -la belle M110 Weïmer, plus connue sous ,1e nom de M110 George, ... une vulgaire perdrix ?... « Est-âl une -femme, tant 'jolie, que vous la : supposiez, — s'écriait, en- effet, le. sieur -Gri-, mod, — fût-elle une demoiselle Weïmer, ou ! iune dame Récaimier, qui puisse valoir ces admirables perdrix de Cahors, du Languedoc et des Cévennes, dont le fumet divin vaut mieux que tous les parfums de l'Arabie? La met-trez-vous en parallèle avec ces pâtés de foie' d'oie ou de canards, auxquels les villes de Strasbourg, de Toulouse et d'Auch, doivent la meilleure partie de leur célébrité ? Qu'est-c:lile auprès de ces langues fourrées de Troies, de ces ,mortadelles de Lyon, de ce fromage d'Italie de Paris, et de ces saucissons d'Arles, ou de Boulogne, qui ont acquis tant de gloire à la personne du cochon ? Quel est le gourmand assez dépravé pour préférer une beauté maigre et tihétâive, à ces énormes et succulents aloyaux de la Limoge ou du Gotentim, qui inondent celui qui les dépèce, et font tomber en pâmoison ceux qui les mangent? » Tant da lyrisme et si peu de galanterie entrai ent-ils dans l'âme des gourmets ? Fi ! Gri-mod de la Reymière, fi donc! Gageons que pas : un seul de vos descendants ne sacrifierait à un aloyau, — fût-il incomparable, — MUo Lianc-de Pou-gy, ou même M11® Mistinguett 1 Se pousser du col. Une ligue contre le port du faux-col fonctionne à Paris, nous raconte-t-on.Les étudiants qui, déjà, m'aimaient pas le « faux-col » des bocks, se déparent prêts à marcher. De fait, ce dernier vestige des cols, qui s'aecommo-daient .si bien aux'.costumes de parade du XVIe au XVIII0 siècle, chers à Horace Vam. Ol'fel, ne semblemt plus signifier grand'ebose avec nos costumes de plus en plus « pratiques ». Le faux-col pourrait disparaître de la toiletté masculine, sans laisser, il faut le croire, aucun regret, ni chez les hommes, .ni même chez les femmes, que cela empcclfe de sauter au cou d'un moQisieur défendu par ume armature aux raideurs de métal.Chose bizarre : le porte-parole du groupe d'étudiants -s'appelle Joseph Saint-Laurent. Ce premier nom devait le porter à une réserve que le second doit peu apprécier étant donnée son habitude du gril... <5=^=2 Les perles et leurs huîtres. i tNo-us sommes au début d'une crise de la | perle, dont on nous explique soigneusement i les causes. Des banquiers anglais vont liqui-| der .les stocks de perles acceptés par eux en ! nantissements... C'est en 1012, &vam.t. «la guerre des Balkans, que les pertes ont -atteint .leur plus haut prix, qui fut d'une valeur double de celle atteinte en 1908. El y eut le désir d'un marchand de dominer la place, .et qui sent peser sur foui un stock de 25 initiions, sans compter un portefeuille équivalent... Si bien qu'avec la crise générale, les perles ont ■baissé, depuis un an s'i. peine, ;de 20 à 25 pour cent... Comme le stock annuel arrive fatalement, on peut prévoir le moment où les perles seront bon marché ... relativement.Les millionnaires neurasthéniques pourront essayer ila cure, excellente, paraît-il, qui consiste à avaler des perles dissoutes. Il parait que ce n'est pas du tout par un faste inutile que Gîéopâirc essaya cette recette, mais par un souci très naturel de ranimer ses forces compromises par une vie fatigante à l'excès !... Voyez quelle élégante conversation pour un-cinq heures : « Non, .ma chère, pas de gâteaux, aujourd'hui. J'ai pris, ce matin,-ma perle 'habituelle, elle avait trois carats au lieu de deux, et je sens qu'elle ne passe pas ! » Les bons tyrans. D'après les journaux, Guillaume II aurait fait interdire, à Berlin, la circulation des fumeurs, civils ou militaires. Ce serait la reproduction d'une de ces mesu res bien spéciales, qu'affectionnent les tsars, passés maîtres dans l'emploi des « bons tyrans », regrettés, par Ernest Renam, non sans imprudence.L'on .nous raconte à -ce propos que le grand peintre Horace Ver net, ayant été surpris à fumer un cigare sur les bords de- la .Néva, fut condamné à cinquante roubles d'amende, Le soir même, l'Empereur raillait l'artiste r « Cinquante roubles, c'est une misère. Résignez-vous, mon cher Vernet, à ce petit malheur ! » a quoi le peintre répondit : « On voit bien que V-oitre .Majesté a de la fortune ! » Ravi, l'Empereur rit beaucoup et fit naturellement grâce de l'amende à l'artiste... « Ce sont là jeux de prince. On respecte un moulin, on .vole une province. » Et si l'on fait ,bâtonner les moujiks, on fait des « mots » avec les grands /hommes, pour faire croire que l'on en est un. Les Français à Bruges. .Notre infatigable Jean d'Ardenne a révélé l'incroyable projet des cléricaux brugeois, exigeant. la disparition des noms français sur les plaques indicatrices. Voici le texte de la pétition adressée à ce sujet, au .conseil communal, par M. Mapirice Renard, auditeur militaire, président de la section brugeoise de la Ligue pour la défense du fiançais : « Messieurs, » Au -nom du conseil général de la Ligue nationale pour la défense de la langue française et des membres de la secFion brugeoise de cette ligue, j'ai l'honneur de vous prier de bien vouloir rejeter la proposition .qui vous est faite d'omettre dorénavant l'inscription française sur les plaques indicatrices des rues et places tde notre ville. >» La langue française, parlée non seulement par .nos frères wallons, mais aussi par une foule de Flamands,ne saurait être bannie d'aucune partie du territoire belge, sans léser les intérêts et les aspirations les plus respectables td'un grand nombre de nos concitoyens.Langue officielle de la Belgique, elle ne saurait être considérée comme .étrangère nulle part dans île pays ; on ne i écarterait pas sans danger pour l'union nationale. » Enfin-, l'adoption de la mesure préconisée serait fort préjudiciable à notre belle cité, toujours visitée par quantité de touristes, peu familiarisés, en général, avec la langue ' flamande. » .On ne saurait s'exprimer avec plus de sage-modération et de bon sens. Moovellsa à la mata Lc,<s liaisous dangereuses. — Pendant ces deux ans... vous aurez le temps de réfléchir aux conséquences des mauvaises fréquentations. .. — Oui, mon président... ça m'apprendra à fréquenter les- tribunaux ! ; C ÉCHOS CONGOLAIS AU KATANGA La pénurie de travailleurs Le « Journal du Katanga » annonce que le premier envoi de 360 travailleurs, originaires du Nyassa portugais, a été suivi d'un nouvo1 envoi de 250 hommes. L'on escompte d'excellents résultats de ces travailleurs dont un grand nombre ont travaillé pendant plusieurs années aux mines du; Rand. Dans les mines L'on a commencé à la Lubumbashi la construction du troisième four water-jacket. Les pièces sont arrivées et, depuis quinze jours, les fondations ont été entamées. D'ici quatre à cinq mois, ce four sera certainement en fonctionnement. La batterie de fours à coke du système Evcnce Coppée est, en ordre de marche et l'on jouit d'un spectacle sans pareil soit que l'on assiste au détournement, soit lorsqu'à la nuit tombante, l'on se trouve dans les environs de l'usine, dont d'immenses flammes, de «plus de 10 mètres de hauteur, signalent l'activité. La pêche Concernant la mission de pêche, nous apprenons qu'à la suite des essais concluants effectués par le lieutenant Goor, au lac Moël'o, l'œuvre de 1' « Ibis » a décidé de commencer l'exploitation méthodique de l'industrie de la pêche, à Pwcto. Le maître-pêcheur Van I-Iyfte a convoyé un important matériel comportant notamment un canot à moteur, plusieurs embarcations démontables ainsi qu'une quantité d'engins divers. Lorsque la route automobile Elisabethville-Kasenga sera terminée, il y aura moyen d'acheminer à peu de frais vers Elisabethville le poisson fumé et conservé. SUPPRESSION DE DROITS DE SORTIE AU CONGO Le gouvernement soumettra au conseil colonial un projet de décret supprimant les droits de sortie sur les arachides, l'huile de palme, les noix palmistes, le sésame et le café. Ces impôts, — fixés respectivement à fr. 1,35, 2,75, 1.40, 1.25 et- 3 fr. les 100 kilogrammes par l'arrêté du 5 mai 1898, — paraissent constituer (d'après l'administration), un obstacle au développement de l'exploitation de ces différents produits. La récolte des noix et la fabrication de l'huile de palme, toujours d'après les mêmes sources, ne prennent pas, nonobstant la richesse du territoire en palmiers élaïs, l'essor que l'on est en droit d'en espérer. La même constatation doit être laite pour les arachides, le sésame et le café, don t l'exportai ion est, pour ainsi dire, nulle. Une source abondante de revenus pour l'indigène cj; de transactions pour le commerce d'exportation se trouve donc négligée. La mesure préconisée impose au Trésor colonial un sacrifice de 137,000 francs environ, mais elle aura, nous promet-on, une répercussion heureuse sur l'avenir économique du Congo belge. Cette dimiiiufion pourra être compensée par une augmentation des rentrées en matièra d impôt personnel, de transport et par une perception plus complète de l'impôt de capitation, grâce au débouché plus facile trouvé pour les produits de l'activité drs indigènes. On fait encore remarquer que la. législation de la plupart des colonies voisines prévoit un régime extrêmement favorable pour ces produits. Il en est ainsi notamment pour l'Afrique équatoriale française (depuis la dénonciation du protocole de Lisbonne, du 8 avril 18tfï) ei pour le Cameroun, où l'exemption der, droit1; de sortie est accordée. LA CHAMBRE ! LIQUIDATION On solde, aujourd'hui, de nombreux lots de projets surannés et de lois hors d'usage. C'est la grande liquidation annuelle pour cause de départ. Les huissiers, qui circulent dans les couloirs, en appelant au vote les députés poti-niers, ont l'air de crier : « On ferme ! » Les sténographes ont le sourire — et M. Nerincx s'est, du coup, réveillé. A la tribune de la presse, c'est l'inattention des grands jours... La séance est ouverte — si on peut dire ; la Chambre approuve, par ses votes : 1«> L'érection en commune de Sougné-Remou-champ ; 2° la convention sur l'établissement d'une statistique commerciale internationale ; 3° la modification des limites de Borgerhout et de Deurne ; A0 la convention conclue par la Belgique et la Russie pour la, protection des œuvres littéraires et artistiques ; 5° le projet sur l'aliénation d'immeubles domaniaux ; 6° l'octroi, aux personnes qui ont acquis la nationalité belge en vertu des articles 7 et 17 de la loi du 8 juin 1909, d'un délai d'un an pour décliner cette nationalité. Les autres lois que l'on expédie de la sorte sont à peu près aussi intéressantes... Ce monotone défilé se clôture par les projets relatifs : 1° à la répression de la traite des blanches, et 2° à la révision de la loi sur la police de la voirie. Adoptés tous deux. Après ces trop nombreux appels nominaux, le ministre de la justice dépose un projet de loi sur l'emploi du chèque. Le second vote sur les assurances sociales aura lieu vendredi, à 3 heures. La séance est levée. AU SÉNAT LE DÉBAT SCOLAIRE Séance du 7 mai La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. de Favereau. M. BRAUN critique la propagande faite en faveur des écoles officielles.- Oubliant la « paille et la poutre », l'orateur se laisse aller à un beau lyrisme, encore qu'un peu gros. A l'en croire, nous sommes entourés de ténébreuses machinations. On pousse les parents à demander pour leurs enfants la dispense du cours de religion ! A la fin, M. Braun s'indigne et a quelques paroles vengeresses pour ceux qui ont osé affirmer qu'on forme, dans les écoles confessionnelles, des générations de crétins. « Cela n'est pas vrai ! » s'écrie l'honorable sénateur en embrassant d'un coup d'œil la masse compacte .de. ses-confrères,dc la droite. Et la masse se remue, relève la tète et proteste par de bruyants applaudissements contre l'injurieuse supposition. M. ROLLAND répond à M. Braun en parlant de la fiévreuse propagande cléricale en faveur des écoles congréganistes. Il y a eu des menaces, des pressions. L'orateur demande que la loi puisse même frapper ceux qui usent des influences et des promesses. M. SPEYER. — Vous considérez comme un ; abus une simple propagande en faveur de nos | écoles. Mais vous, vous allez créer, avec les ; deniers publics, des écoles de combat, qui seront interdites à nos,enfants et où l'on enseigne que les hommes de notre pari i sont des malfaiteurs. M. POULLET combat les amendements déposés. Les communes avaient le libre choix de se prononcer en faveur de l'inscription ou de la non-inscription de la religion au programme des études. Presque tdutes se sont prononcées pour l'inscription, même les plus grands centres, où l'administration est libérale. La tendance de faire de la religion une branche facultative est contraire à l'esprit de toutes nos lois. La religion doit être inscrite en tête de l'enseignement. Pour ce qui est de l'enseignement des préceptes moraux aux enfants dispensés du cours de religion, rien ne nous sépare sur ce point. Nous sommes d'accord. La loi prévoit cet enseignement d'une façon très catégorique dan? l'article 6. M. le ministre lit l'article G, dont i! explique l'origine. Il est adversaire de l'institution d'un cours didactique de morale, d'après un programme défini. M. GOBLET D'ALVIELLA. — Mais, qu'enten dez-vous par cours de morale à l'école normale M. POULLET. — Je retiens votre interruption. Je répondrai tantôt. L'article 6 est le résultat d'un long échangc de vues entre les membres de la droite et de la gauche. M. COLLEAUX. — Ce qui nous révolte, c'es que. tout, dans votre loi, tend à conclure qu'i n'y a pas de morale en dehors de la religion L'honorable membre démontre que le gouver nement n'a d'autre but que de s'emparer d< l'enseignement. Nous respectons votre morale respectez au moins la nôtre : celle de ceux qu l'ont le bien pour lui-même et non dans l'es poir d'une récompense. Car, que pouvions-non: espérer en luttant pour la classe ouvrière, ci la moralisant, en faisant reculer la misère c l'ignorance. A DROITE. — Des places ! M. HALLET. — Hein ! des places ? Vous ci avez un joli toupet. M. COLLEAUX. — Je n'avais pas envie d< relever cette interruption, sachant d'où elli vient. J'ai derrière moi toute une vie de Ira vail et de pauvreté. J'en suis fier, mais je n vous la souhaite pas pour vos péchés. (Trè bien à. gauche.) L'orateur fait un parallèle émouvant entre 1: morale laïque ei religieuse. M. HALLET lit quelques extraits d'un aiii de de M. de Jonghe d'Ardoye. Article ennuyeu: et mal écrit, dit M. Hallet. On y trouve les fa meuses stupidités concernant les écoles pép: nières d'apaches. L'orateur cite d'autres exen: pies analogues. Il lit notamment une sort d'histoire édifiante qui amuse beaucoup l'as semblée. Vos moyens de propagande, dit l'ora teur, n'ont pas changé. M. CAÉPENTIER réclame, l'inscription de cours d'histoire générale et d'histoire natu relie au programme des écoles primaires. M. LEKEU déclare que ses amis n'ont pas de mandé l'institution d'un cours didactique fl morale. Ce que. nous avons demandé, c'est d ne pas mettre les enfants dispensés hors d l'école pendant le cours de religion et de pei mettre qu'on leur fasse des lectures, qu'ils pui; sent assister à des entretiens moraux. M. L( k'èu insiste également pour que les cours d'hii | foire générale et des sciences naturelles soicr | inscrits au programme. M. POULLET affirme que la loi donne satisfaction à l'amendement de MM. Lekeu et Carpentier. LES VOTES Les amendements de la gauche sont rejetés-par assis et levé. L'appel nominal est demandé pour l'amendement de M. Goblet d'Alviella. Rejeté par 62 voix contre 31. L'ensemble de l'article 13 est adopté droite contre gauche. On vote sur l'article 14. L'amendement de M. Lekeu est rejeté. • L'ensemble de l'article 14 est adopté par 03 voix contre 28. L'article 27. Lés amendements de MM. Lekeu et- Hallet, l'amendement de M. Débats, sont rejetés par assis et levé. L'ensemble de l'article 27 est adopté droite contre gauche. MOTION D'ORDRE M. DE FAVEREAU propose de siéger samedi. M. GOBLET D'ALVIELLA demande qu'on réunisse une commission qui décidera de la manière de conduire les débats. M. HALLET proteste contre la droite, qu? veut limiter le débat scolaire. « Vous bouleversez toutes les traditions parlementaires. » (On proteste violemment à droite.) M. HALLET. — Comment,, vous protestez ? N'avez-vous pas osé déclarer, ici même, d'avance, qu'aucun amendement ne serait accepté ? Est-ce là reconnaître le rôle du Sénat ? Est-ce là respecter le régime parlementaire Y (Les protestations de la droite sont couvertes par les applaudissements de la gauche.) M. VANDENPEEREBOOM se lève pour défendre l'attitude de son parti. « C'est notre devoir, dit-il, de voter la loi scolaire le plus rapidement possible. » L'orateur est favorable à une entente. Mais, si les pourparlers n'aboutissent pas, il demandera à la droite de voter des séances supplémentaires, samedi et lundi, jusque 6 heures. M. LEKEU flétrit énergiquement l'attitude de la droite. Pas un parlementaire sérieux n'oserait l'approuver. M. HUBERT, ministre du travail, s'amuse et crie : « Bravo ! » pour rire. M. LEKEU constate : « Admirez ce bel exemple de distinction ministérielle ! M. Hubert fait la claque ! » La séance est levée à 6 heures un quart. HORS FRONTIERES Jeudi 7 mai. ■La crise anglaisa serait donc sur le point dn recevoir une solution tout, à l'honneur du <ltiu.varnc.mcnt-cl d.r. l'o^yjiosilion. El vraiment, telle qu'elle nous est présentée, celle solution nous apparaît comme la plus heureuse et la plus équitable qui se puis-si!-. En e[[el, la seule opposition au home rule vernit de Vlilster : it était, d'ailleurs, • difficile de nier les liens qui rattachent celle province à la vieille Angleterre : confessons, au surplus, que ces liens ont une origine par-taitemenl injuste ; mais, en politique, ei surtout en politique ■anglaise, il conviant de considérer l'état de {ait beaucoup plus que l'état de droit, c'est-à-dire si l'entité qu'on s'apprête à s-polirr est, assez forte pour se détendre et, non si l'origine de la propriété est douteuse. Or, les orangistes de l'Ulsler jouissent dé la prescription : au point de vue de la légitimité de leurs droits politiques. El, comme ils sont éncrgiquemenl décidés à les maintenir, mieux vaut trouver an moyen de tourner la diljicvUé. Mais, — il y a vn mais, — quelles seront les conséquences de pareille concession, en :matière de politique intérieure ? Et qui, aux Communes, aura la prochaine majorité, maintenant que l'appoint des Irlandais va laire défaut au parti libéral ? * * * H convient de ne pas s'effrayer des mesures xénophobes que pourmit prendre,' en Alsace-Lorraine, le gouvernement allemand. A peine énoncées, en effet, celles-ci étaient démenties : ce qui. ne veut pas dire qu'il n'y ait pas eu anguille sous roche. Le tout est d'attendre pliilosopliiqilement ces accès, d'ailleurs chroniques, de mauvaise humeur. *** La rupture, en Italie, des socialistes el des francs-maçons n'a rien qui doive surprendre. Rappelons que, dwns le parti socialiste, la question était depuis plusieurs années à rordre du jour el avait, à maintes reprises déjà, reçu une solution affirmative, notamment,, si notre mémoire m nous trahit pas, - au congrès de Milan, il y n deux ou trois • ans. * * * ' Admirons la sagesse des Epirolës et sou-' hailons que la médiation de la commission 1 Internationale obtienne des résiliais heureux 1 pour l'indépendance ou, tout au moins, Vau-1 ionomie de ce vaillant petit peuple. Dans les Balkans Ces lîosliIites, dans PEpirc du Nord, sont suspendues D'Athènes, le 7. — Les membres de la com--, mission internationale d'Albanie ont adressé ^ à M. Zographos, sur la .demande du gouvernement albanais, la dépêche suivante : i « La commission internationale de contrôle accepte de -vous communiquer le texte des concessions,sous la condition absolue de cessation c ides hostilités et du mouvement en avant. Elle - en fera alors autant pour les forces albanai- - ses et se rendra à Saiiti-Quaranta, pour vous - l'aire communiquer des concessions dont,après 3 acceptation, elle surveillera l'exécution et ga- - rantit le maintien en attendant votre réponse. - Télégraphiez d'urgence. » M. Zographos a répondu d'urgence : ; « Au reçu de votre dépêche télégraphique, ■ nous avons donné l'ordre de cesser les hostilités et la marche en avant à. partir de de- ■ main 24 avril/7 mai, à midi. Prière d'indiquer p in. (date- de la rencontre à. Santi-Quar.anla pour fl ,1a. communication indiquée dans votre t-élé-e gramme. » Les Epirotes restent sous les armes D'Athènes, le 7. — Dépêche de Janina, donc de source grecque : Les forces épirotes se con-.! centrent sur Argyrocastro où'la situation reste menaçante^

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