La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 07 May. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 15 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qn5z60dp3s/
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g^Jeuai y mai 191 4. — Edition B CINQ CEN'TIMKS LE NUMERO l'OUlt TOUTE L.V BELGIQUE 47c année, — HI° 1%-î LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) ■RUXILLK» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 7891 L Rédaction ° N* 140§A . — _ 1 —" ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF : ANNONCES : *« page : 30 cent. la petite Iigno. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dircrs (corps), 3 fr. Bruxelles: 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. ♦ , nrcm AVr I ^ ligne et fails-divers (Gn), 2 îr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr.'.a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. uO pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. \ ÎClOP uC !& ilîioliairj jcftq u aiilfcimei La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de la Rourse, à Bruxelles. Télcph. A. 3Î99 Tous pays de l'union postale, 30 îr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, S et 7, Galerie du Roi. i ■ ■ 11393»iv-fifA.?-vimram,^irrrrn.iÊmw^rnr^mrvarir^ ■ ■ >«i—iM'ri n i ,, ■ ■HIBIMI il ■ mi i 11 il mi UIV DISCOURS DE BLHTMANS A GAND M. (Baul .Hyinnaiïs .vient ide prononcer, ;'i Gand, un 'discours 'précisant la (situation de la lutte électorale avec une singulière clarté. Nous le (reproduisons à peu près in-extenso, en iïous servant de tVxo«Cient résumé qu'en demie la Flandre libérale, dans son compte rendu'du meeting. M. Hyanans prend lia parole et rappelle que, dopais quatorze ails, iil est venu -reguilière-■meni, panier à .Gand, et y assister ses excellente collègues % la ûhauiibro 'dans 'leurs luttes ardues. Il constate 'qu'il n'y a .dans ije parti libéral, ni en .Han'dne, ni 'en \V.alllonio, le moindre symptôme 'de décou Sagement ■Après 'la 'défaite 'd'il y la doux ans, on aurait pu craindre une certaine défaillance. !i n'en fat rien. Le parti 'libéral, en effet, est î'espression et «l'organe d'une idée qui ne peut pas périr. .Et en réalité, ce ne lurent pas, en 1912, l'idée libéraile et les principes, que nous déifetfdons, qui furent abandonnés ipar le coups électoral. Nous encourûmes te défaite parce que nous avions adopté une tactique qui permit t'i nos adversaires de répandre sur nous toutes îles icailomnics et fous les mensonges. Le parti tiiljérsl est étroitement uni et «f-lirane aujourd'hui sa propre individualité. Le parti libérai se présente devant le pays avec ses principes, avec ses idées, avec ses i œuvres. A vec ses principes, il défend toutes les libertés, et avant tout la liberté de con-i science. 'Nous avons contre nous le parti catholique, qui est par essence un parti confession-Bel où tout itend à défendre une idée religieuse, non point pour fa protéger contre une persÉcuition dont il n'y a ni trace ni symptôme, mais pour d'imposer partout. ■Nous n'avons pas seulement pour nous la valeur et Je prestige de nos principes, mais aussi Je prestige de noire passé. Nous avons [derrière nous une série de gloires et d'œu-■yres.* * * te parti Jibéral u gouverné 'longtemps et il a accompli son œuvre politique et gouver-nemenltaile dans l'intérêt du peuple. Il a. su faire admettre une série de réformes impérieuses. Il a, par un grand nombre de "réformes et de traités avec l'étranger, établi .la Mte à bon marché. B «i créé, organisé pendant la première période do notre hisflou e nationale, tout l'outillage économique du pays. No 'songeant qu'iau bien-être de te classe ouvrière, il a,donné au peuple le droit de coalition. Il a 'aèol.i l'article 1780 du code civil aux termes duquel!, en cas de conflit entre patron et ouvrier, >le patron était cru sur pa-incle, ce qui était une énonnilé. ill a travaàllé à 3a formation, intefulcctutelle »:l momie de l'iliomm'e, et en organisa ut l'éducation populaire de la fliàition, il n'a songé quVii'l'intérêt de tout le iinonde, s'attachant ù feaner un peuple inteiMigent et libre. Et à en croire îles cléricaux, l'histoire de !a Belgique lie commencerait qu'en 188't l En 1900, iloraque la R. P. entra en vigueur, îc parti -libéral se retrouva à Ja Chambre et Ru Sénat. Sa première tâche -fut S'adopter cti programme : la déclaration des gauches devint le programme général du parti 'libéral dans le pays entier. (Applaudissements.) Nous avons lutté pour l'instruction obligatoire, pour le déwîllqppamenit de l'enseignement puiifiic, pour l'aMition du rempùace-inent, pour la défense n'atéonale, pour la réforme électorale, cherchant a. réaliser l'éga-iilé politique, nous avons lutté pour les retraites 'ou-vfièriss, nous avons défendu le principe des assurances socki-'es. Et ayant défendu ces grandes causes nous avons le droit de dire que le parti Jibéral a poit à îa confiance de la nation et de Ha démocratie, (Longs applaudissements.) Et ainsi le parti tibérall n'a-t-iil pas singulièrement grandi : l'adversaire au lendemain do la hataiSSe s'est empressé de réaliser les iclioses principales pour lesquelles nous Avions lutté. N'est-ce pas le plus bel hom- piage qu'il put nous rendre? * * * Le gouvernement a été obligé d'inscrire Mans la loi Je principe de l'instruction obligatoire. .Malgré tout, ce principe a élé .inscrit dans notre législation : nous l'avions roilte nous l'avions dicté. L.' service général : les cléricaux .n'en voulaient pas. Après tes élections ils ont été obligés de le .râa/liser sous prétexte que brus-pement lie péril imprévu avait surgi devant îa n'ait ion 1 (Hilarité.) | Le (principe de la prévoyance obligatoire ? pu est en train 'de !e réaliser. Cette législation sociale sera malheureusement, aile aussi, viciée par l'esprit confessionnel qui est l'ennemi et contre leouel nous . pitons. i L'esprit confessionnel a pénétré partout, hans toute œuvre, même la plus -belle, on re-pouve cette idée ipolitique. Là réside le plus frand mal, car on divise ainsi de plus en 1 phis la nation. " i L enjeu de l'élection est die renforcer l'op- ; position, de lui donner un surcroît de siiffra- , ps, gagner plus de votes et ainsi dans 'car- , lains arrondissements conquérir quelques j En réalité, la Belgique cléricaile et la Bel- ' pflue ànlicléricafe se valent. l" nous nous trouvons devrai cette siin.a- ' - n tout à fait fausse, qu'il y a à la Cbam-"« "ae majorité de 10 sièges, ce qui est le Pouvoir absolu, qui doit aboutir à la tyran- ' e' au despotisme d'un parti. * * * II convient, de renforcer l'opposition, afin ; ra|nciier la situation politique à ce qu'elle ' P-'.i être pour réailiser dans le iiavs -plus de podenation et de justice. in 1 ?e'10rs dcs milices régulières du parti, F oehors des hom-mes nui nous sont alla- < MPS ipar Ha conscience et qui suivent le dra- s Lîn:.!' -v a qui ne sont pas inféodés î C ; "il-es; politiques, et qui agissent d'après ] I" ^îrconstarjces. Pour ces hommes, qui .!a." W? d'opinion politique, '1 y a intérêt ■ ■W établir plus de paix, plus do concord-e. evo:i'oat. d'apporter leurs voix à l'op- ' «ion libérale, celle dont le parti ciatho-Ji® a 'e P^us l)Gur, et dont l'existence est f ' 'SPensàKïe à une v,i« politique saine dans s "■P^ys comme le nôtre. i - orateur s'adresse aussi aux hommes aux waiicées, qui pourraient porter leurs M voix à une opposition .plus violente que la nô tre. Il faut, qu'aux élections prochaines le part libéral retire plus de force et de puissance (h scrutin. 'Faites que ic parti libéral soit fort et alors vous aurez d'autant affaibli le parti clérical (Acclamations.) Mais quel est te programme du parti éa tlicJiquc ?• Que- ferait-il de la régie des chemins de fer, si désorganisés ; que fera-t-t des finances, et [comment s'y prendra-l-i! pour parer à toutes les charges ? Quelle sort; sa politique financière? Quel usage fe-ra-t-i du pouvoir ? Nous avons le droit de le savoir. Le parti clérical a menti systématiquement sur tous tes points à la veille des dernières élections. L'orateur maintes fois interrompu par des applaudissements a été l'objet d'une longue ovation. mm FAITS, PROPOS MENUS DOCUMENT IIcçv. lin papier ainsi libelle : Monsieur Bob, Mitis Bobbes (?) LA PAILLE ET LA POUTRE Comme c'est malin! Les dirigeants d'ixel-les — qui compte 27,000 habitants parlant le flamand — rédigent, exclusivement, en ifnançiâis te lexle des plaques indicatrices des noms des rues dans leur commune quasi bilingue. Même chose à Liège, Mons, Xamur, etc., où l'on se fiche des nombreux Flamands qui ij résident en tout temps. Bravo Brugge: ■ Bruggc boven! Et Bruges-la-Morle verra quand même, sans le secours des Belges qui sont vendus à la France et qui sont payés pour dénigrer le néerlandais, langue commune aux Hollandais et aux Flamands, In Vlaanderen Vlaamch ! Suit ce petit tableau : 1915 ROYAUME DE FLANDRE Cap. 'Antwerpen, liés. Bruxelles, î //2 millions d'habitants. Roi : Albert 1". REPUBLIQUE WALLONXE Cap. Liège, 2 1/2 mil. d'habitants. Président : Jules Désirée. Ministre plénipotentiaire à Paris : M. Ilob, ou Maurice Wilmoite. Les Wallons l'auront voulu! La signature manque. Devant une prédiction aussi précise, je suis malheureusement accaparé par un détail : la personnalité du futur plénipolcMkiire wallon. Les Wallons, paraît-il, l'auront voulu; ils ont bon goût, ce me semble. Puisse leur insinuer que l'entrée de Wilmolte dans la diplomatie serait, une perle pour la philologie et les bellcs-tellres ? Et c'est pour ttltôl Bob, mon garçon, il est temps de le commander un uniforme de plénipotentiaire aux frais, bien entendu, de la princesse Marianne, qui te paie grassement pour dénigrer le néerlandais. Que la vie est donc belle ! BOB. Au jour le jour U POLITIQUE i Voici le plus joyeux in-cideni que Je s jSKT» iclériooux (pouvaient nous oJîrir au début de .leur campagne ^léctonate ! II se serait passé à la trop faim oit se ;oaïLmission des XXXI, d'après des renseignements de notre conlirèro le Soir, rensDi-jncmen'îis dignes - de to*i!e confiance. •'M. Verliaegen .mptpeiîa que les ouvriers, nôine les miemx syndiqués par les clértaux, l'en persistent .pas moins à réclamer le suffrage universel « pur et simple » à 25 ans, iveo << repfèséntatioa organisée des grands totérô t s ». A quoi, M. Woeste interrompit, disant : H'esfc une généralité vague, « -telle qu'on eu v'O'b dans les (Congrès » (sic). Mais M. Verhaegen ne se laissa pa-s inti-ïii'd'eir ; et comme M. W'aeste demandait «une nnmuîeo), M. Vander.vekie .proposa celle que W. iWoesle défendit en 1B70 : le S. U. ,pur et îiimipde ! Et M. Woeste répondit qu'il la voterait « si /•eus n'étiez jp.as là pour menacer la société ». H'est-ù-dire, évidemment, s'il n'y a^ait ni socialistes, ni u démoenates^ebrétiens ». Cet échange de vue entre chefs cléricaux honf.ro bien La situation amusante de nos ud'vcrs'a ires, ob.'igés, à la fois, de céder'aux iocia:liisits, de les favoriser indii'ecteineut et le •!i-s décevoir autant que possible. Il:en de )lus dangereux que ces situations où Ton se rouve toujours entraîné plus loin qu'on n'eût 'oull'u. C'est ainsi qu'en France, répétons-le, es cléricaux soutiennent, aux ballottages, es socialistes les plus accentués. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 7 mai 1717. — Arrivée du tzar Pierre le Grand le Russie à Paris. Perles et joyaux. La toujours .belle Emilienne d'A'lençon vient l'ajouter un rang à son fameux collier de pères, et le tout-Paris en glose. Beaucoup sou-ierit ; mais quettqu.es moralistes fulminent... >ourquo.;t dieux? Ennli.ena'ie voulut, - peut-^tre, — se récompenser de :1a réeente ntrépidi'tié qu'elle manifesta en interprétait Zaza », sur les plamches mêmes où la grande léjanie iimmortad'isa ce rôle? Peut^écrei pins limplemeait, a-it-ellle la passion des bijoux ; et ur ce 'point, n'eût-elle pas d'illusti'es devan-ières ? Que signifient quelques .perles, auprès les quatire millions de .pierreries," dont, jadis, 'adornait Joséphine, aux grands jours de . l'Empire ?... Et quel millionnaire, — de nos jours, — offrirait à la reine de beauté le ca-i deau que — pour son anniversaire — Napo-i iléon fit à r Impératrice ? Oyez plutôt : « Une parure de 'rubis d'Orient et de bril-1 lants, composée d'-un diadème de 18,709 francs, d'un coTlîtiier de 8,334 :frairucs, d'un peigne de i,982 fna.ncs, ;d'une plaque de ceinture de 3,003 francs, de boucles d'oreilles et pendeloques de 9,250 francs, d'un ^bracelet de 9,060 francs, d.un bouquet en guirlande de 47,497 francs; le tout dans >un écrin de 96 francs. Total : 100,937 "firancs. » En parcourant cette énumération, qui donc, je vous le demande, aurait encore île cœ.ur de reprocher à M110 d'Alençon, un pauvre petit-rang de perles ide rien du tout- ? (5=^9 L'ivresse tlu théâtre. Les mémo-ires sont fort à !a mode. Faut-il y voir une sorte de défiance vis-à-vis de nos anecdotes d'aujourd'hui et de toutes les choses de maintenant qu'il est de ton, auprès de certains, kle •ravaler au bénéfice du /})assé? Peut-être? Ein tout cas, .la mode a du bon, et nous vaut des exhumations souvent amusantes. (Ceci, ,par exemple : « M"0 DumeSnil, aux côtés de laqueîle Fleur y débuta, en 1774, dans « «Mérope », ttivaHait, dit-on, pendant les entr'-actes, pour se donner du ton, des lampées de vin a>ur mêlé à du bouâiblon. de poulet. Elle o-u-bliait iquelquelois le bouillon. C'est eille que le parterre appelait « Iphi-génie en Champagne », 'es soirs où elle avait l'air de pétiller ou de chavirer plus que de raison. » Sans mous arrêter à la justesse grammaticale de ces images, constatons que l'on emploie, alors, pour dire une chose fort simple, des expressions bien .compliquées. Et qui nous gâtent un peu le spectacle charmant de la D.u-mesnil en gaieté. Le mannequin se meurt. On nous annonce un.e crise du mannequin. Ces charniamites jeunes filles, que l'on charge, dans (lies gramds magasins, de faire valoir les t omettes par leur gracieuse sveltesse devant de grosses dames s'iamaginant qu'une robe feira sur elles un effet analogue, ne veuillent, paraît-il, (pRus rien savoir. Elles 'auraient trouvé des moyens (sur ilie^quels nous n'insisterons pas) poua* se faire attribuer à titre personnel les toilettes qu'ielies devaient seulement essayer jusqu'ici... Nous croyons qu'il n'y a pas lieu pour cela ide croire à une crise ; la midinette assez sage pour aimer qui lui plaît ne disparaîtra pas de sitôt encore. Zoophilie. Il est de tradition de se plaindre des femmes (qui aiment 'les animaux. Pourtant, .les hommes devraient se dire que si "lés femmes 'n'affectionnaient pas lies bètes, leur sort, ù eux, serait moins dignes d'envie?... Car, enfin, (Les hommes ine sont que des animaux auprès id'es femmes, ces anges. Précisément, on nous donne quelques détails sur l'amour, pour 'les bêtes, de M?1CS Rachilde, Annie de Pêne et Valentine de Saint-Point. Ces dernières -ont (sauf respect) la «passion des singes, alors que M1»0 Rachii!;d'e se contente de rats blancs lorfermés dans une cage à perroquets. En dépit de 'cette cage, qui eût pu les induire a-ux tidées de nos critiques, >les beaux rats méritèrent (l'estime de Rachilde en émiestant quelques 'livres matt écrits. On ne nous dit pas iceux sur qui porta l'expérience, et ils sont si nombreux qu'on rie saurait deviner. Louons ces animaux qui non seulement sont fidèles, mais le sont à des femmes de lettres, ce qui est l'être deux fois, au moins. (5^=9 Fatalité ! Ce n'est pas le rappel d'un couplet fameux delà « Belle Hélène », — bien qu'il s'agisse, cm l'espèce, de musique. On annonce que, d'ici un mois, les travaux de reconstruction et d'embellissement du Waux-hall seront terminés. El l'on annonce la reprise, la traditionnelle reprise des concerts. Quelle guigne ! Il faisait si .beau. Eloquence judiciaire. Au ^tribunal de .commerce, au cours d'un pre- : ces en contrefaçon de produits alimentaires : « La demanderesse en arriva à composer un produit alimentaire, non plus seulement pour i un animal déterminé, mais pour tous les ani- 1 maux de basse-cour : chevaux, vaches, etc. » Les poules, vraisemblablement, perchaient à 1 'l'écurie. <r==5=9 L'énigme du destin. | On parle encore de ce /crime où 2a victime, mystérieusement disparue, Xut «retrouvée.g,race . aux précises indications (d'une cartoman- , cienne. Toutes les dames «qui, pour quelque i péeune, s'emploient à dévoiler l'avenir, s'enorgueillissent de ce succès. Il les flatte, et leur amène une recrudescence de fidèles. On aurait tort de icroire que ceux-ci .se recrutent, uniquement, (parmi les «concierges ou les gens de maison. TeV.e ifemme de lettres réputés, «voire tel homme politique, ne dédaignent point de con- : sulter les sybilles ; et, si ceH'es-.ci n'étaient point tenues par le secret professionnel, elles laissera;'eut entendre que le feu roi Edouard VU, lui-même... Mais chut !... Et pourtant, de- , purs uomlbre :de 'lustres, 'l'astre des magiciens < a pâl i ! lil faut se reporter aux temps troublés de Ta Révoflution pour ,1e voir ibrillcr dans toute sa splendeur. Alors triomphaient la nécromancie, évocation des morts; Sia fa-ntasmagorie, ap-parittion des spectres ; 'roriiméraneie, étude des onigl'C-s ; la coptromanci-e, eau réfléchie dans ,un mâroir;la rephramantie,cendres jetées au vent ; la lampadamanie, 'l'interprétation de.; flammes ; .la capaiomantie, [a fumée ; î'aletro-manoie, — un «co:ç^ nourri de graines consacrées, et «placé au milieu des lettres de l'alphabet; l'économancie, laurier, verveine et seil, mêlés dans un bassin d'eau ; .l'ophiomantie, les serpents; ,et combien d'autres pratiques, compliquées ou naïves ! D'innombrables personnes étaient impressionnées par ce jargon de la kabbale, mais les sages, haussant les épaules, murmuraient : « A quoi bon. tout cela? Que nous importe l'énigme du destin? Ne savons-nous pas que, radieux ou sinistre, l'avenir ne dure qu'un instant ? » (?=^> Le merfe en habit noir. C'est une bien charmante histoire que celle ^ du merle de la gare Saint-Jean, à Bâle! Des coups de sifflet absolument réglementaires,mais s non moins incompréhensibles, bouleversèrent - le service. On crut à un employé renvoyé et « sabotant » le service; il s'agissait d'un merle, un délicieux merle, imitant de son mieux les bruits frappant ses oreilles musicales. Cette intrusion dans le fonctionnarisme vaudra un eoup de fusil à la pauvre bête, laquelle, cependant, ne fit que suivre un instinct plus ou moins répandu chez tous les oiseaux. On sait que certains d'entre eux imitent tous les bruits de la forêt avec la plus déconcertante exaefi-tude,(5=^9 Tactique amoureuse. Un bol persan de Rhagès du XIII0 siècle, fond blanc, dessins bleus et noirs, porte un quatrain dans lequel un amoureux, repoussé, exprime cette demande à la cruelle : Puisque tu ne peux m'aimer un seul instant, Ne meurtris pas davantage mon cœur déjà [blessé, Sois moins dure, moins tyran nique avec moi, Jusqu'à ce que, petit à petit, mon cœur se dé- [tache de toi. Cette demande nous prouve que, dès le moyen-âge. persan, on s'inquiétait des deux tactiques amoureuses : celles que l'on peut appeler l'une chirurgicale, l'autre médicale, ici, l'amant, demande d'être détaché doucement, peu à peu éloigné de ce qu'il aime. D'autres préfèrent les dénouements brusques, les ruptures éclatantes, rapides. Parfois cette méthode brutale amène le crime, le revolver ou le couteau, si ridicules en amour!... Car qu'est-il de plus simple que de ne pas être aimé? C'est pourquoi "les sages opposent, au brusque refus, la brusque résignation, efficace toujours, puisqu'elle satisfait cet orgueil, seul capable de balancer la puissance formidable de l'amour. Nonvalles à la main Il y a de la brouille dans le ménage : àlousieur e< Madame échangent de dures vérités. — Ta me fais pitié! s'écrie Madame. Tu n'as jamais rien fait de tes dix doigts; tu n'es pas capable de gagner un sou et tu ne .m'as épousé que pour ma fortune. — Ouais! -mes amis trouvent que je l'ai «bien gagnée ! 7—-vrv—^ — ROPSBEL ■ Pour amuser la galerie Les Trente et un travaillent fort. Leurs projets sortent par série, Sachant d'ailleurs quel est leur sort. Sans .crainte de la raillerie, Sûrs de n'arriver point au port, Pour amuser .la galerie " ,'Les Trente et un ira va il,T-ent.fort. Faut-il que -Broqueviille en rie, Au fond avec Woes'.e d'accord ! Seulement 3a foule ahurie Suit de fort 'loin ce grand effort Po.ur amuser la galerie. JOB. Ut COMMISSION DES XXXI Après avoir pris de copieuses vacances de Pâques, la Commission des XXXI a tenu ce matin une nouvelle réunion, sous la présilence du comte T'Kint de Roodenbeke.- Celui-ci rend tout d'abord hommage à la mémoire de M. Wiener et souhaite la bienvenue ï son successeur au sein de la Commission, le :omte Goblet d'Alviella. M. de Kerchove achève ensuite l'exposé cpi'il xvait entamé au cours de la précédente réu-îion. Il examine l'influence que peuvent exercer les diverses espèces de garanties dont on propose l'organisation et émet l'avis que la diose essentielle réside dans un recrutement plus judicieux du corps électoral. M. Yerhaegen estime que la solution des divers problèmes soumis à là Commission dépend de celle qui sera donnée à la question de .'électorat. A son avis, les classes ouvrières, ant socialiste qu'anlisocialiste, réclament la ïuppression du suffrage plural. Aussi exprime--il le sentiment qu'il serait posèible d'adopter in système qui, sans consacrer le principe du 3. U. pur et simple, serait démocratique, tout m donnant les garanties nécessaires. M. Wioeste conteste que les ouvriers antiso-ualistos soient partisans du suffrage égaîitaire. ..'orateur défend le,vote plural contre le reproche d'être un système empirique et fait rcs-iortir que tous les régimes ont, nécessaire-nent, ce caractère. Quelle que soit, du reste, la valeur de ce ;ystcme, dit M. Woeste, il ne peut être \{ues-ion de le modifier que si l'on trouve une for-nule qui lui soit supérieure. Sur ce la discussion générale est close. M. De.jace, au nom de la sous-commission chargée• de coordonner les diverses propositions déposées, expose les formules adoptées. Après un échange de vues entre MAI. Des-tréo, Priins et Orb.au, la séance est levée à m.'idi et demi. UN INCIDENT Notre confrère « le Soir » assure qu'un incitent assez vif s'est produit au cours de cette séance et raconte ainsi cet incident : M. Yerhaegen affirmant que les ouvriers, ant socialistes qù'antisocialistes, étaient par-isans du S. U» pur et.simple à 25 ans, avec re-nésentation organisée des grands intérêts spé-iaux, M. Woeste l'interrompt, disant : — C'est là une généralité vague, telle qu'on :n vote dans les congrès. — Il faut, en tout cas. se mettre d'accord surine formule simple, dit M. Yerhaegen, car il st devenu impossible de rencontrer encore un tuvrier, qu'il soit catholique, libéral ou socia-iste, partisan du vote plural. — -C'est une affirmation, répartit M. Woeste. — Prenez garde, reprit M. Yerhaegen, si l'on îe s'efforce de mettra fin à ce régime, le S. U. -iendra tout seul, sans aucune des garautiec-[u'on peut actuellement lui donner ! — Quelques, ouvriers pensent peut-être ainsi, épondit à nouveau M. Woeste. Je ne suis pSS nthousiaste du vote plural, contre lequel j'ai oté, mais j'attends qu'on m'apporte une for-nule acceptable de S. U. pur et. simple. — Il y a la vôtre ! s'écria M. Vandervelde. — Yous la connaissez donc ? — Parbleu ! c'est le S. U.. pur et simple que ous défendiez en 1870 ! — Et que ie défendrais encore, dit. M. Woeste, J i vous n'étiez pas là pour-menacer'la société.! t'incident prit fin sur ce.: mots. AVANT L'ARRIVÉE DES PRIMES DANOIS Dans quelques jours, Bruxelles sera tout au Danemark. Déjà nous connaissons les principaux points du programme des fêtes que l'on prépare «en. l'honneur des princes de ce pays. Dans ce programme figure, comme on sait, une grande revue de nos troupes ; et on peut d'autant pli us espérer que ce spectacle' plaira au roi Christian X, qu'il a .Lui-même un goût «très marqué pour les choses militaires. Notre futur liote royal aime, en effet, profondément tout ce ,qui touche de près ou de Joiii à l'armée ; 'i'.l .a fait son servj.ee militaire ; et. ainsi, qu'un simple citoyen, il -a servi comme soldat dans son régiment,avant de parvenir .au grade le plus élevé.. Le roi Christian et la reine Alexandrine (née duchesse de Meekdembourg), se font, paraît-il, une grande joie de venir, en». Belgique ; ils ne rendent pas à notre Cour de Belgique une simple visite de politesse, mais bien iuTC réelle visite d'amitié. Les princes .belges e,t danois ont, en effet, eu l'occasion, de se connaître et de s'apprécier à Berlin, où, en. 1905, ils assistaient, au mariage du prince impérial Frédéric-Guillaume (fils ainé de l'empereur d'Allemagne), qui épousait, le 6 juin 1905, la princesse Cécile, duchesse de Mec'klembourg-Schw.ei'in, sœur cadette de la reine Alexandrine de Danemark. Celte jeune,Reine, dont lia popularité égale, à Copenhague, celle de son aïoyal époux, n'a pas eu de peine à conquérir son entourage et le peuple danois, -par le charme très grand qui se dégage de sa personne ; à ce charme naturel s'ajoutent -encore ceux d'un esprit cultivé et d'une bonté universellement reconnue, la rendant accessible à tonte pensée liante. Ainsi que .-notre reine Elisabetlh, la reine Alexandrine s'occupe personnellement et avec beaucoup de dévouement d'œuvres cliaritables ; les œuvres sociaiLes, très florissantes au Danemark, ont égaliement toujours trouvé à la Cour de Copenhague une appui aussi précieux 'que.'réconfortant.« .Gette Cour, .nous dit une personnalité très autorisée de ,1a. Société danoise à Bruxelles, est des plus simples ; elle est ce que nous appelons une Cour bien tenue ; mais nos princes, qui sont avant tout accueillants, très naturels, ont •si bien le «don de mettre tout le monde à l'aise, que l'on peut presque .qualifier la Cour de Copenhague de Cour démocratique et fam^iale. Les princes danois, très lettrés tous les deux .et aimant beaucoup les arts, spécialement la musique, sont loin d'être indifférents aux sports, et notamment au plaisir de la chasse. Le P.oi s'intéresse en plus tout spéciaUement aux choses de marine; .il affectionne tout par-ticulièr.emeint de faire des croisières sur son yacht, dont il prend alors lui-même le commandement,L'HYMNE NATIONAL DANOIS Dans tous les coins de la ville, nous entendrons, durant quelques jours, retentir les accents de l'hymne .national danois, dont la musique vient d'être envoyée à nos orchestres et da ns - certaines écol es. L'air de l'hymne naitiona/1 danois, peu connu chez nous, est une mélodie populaire- très ancienne du Danemark. Elle ne l'ut choisie comme hymne national qu'à la fin du XVIIIe siècle; à dette .époque, elle dut sa notation musicale à un compositeur hambourgeois qui vint se fixer à Copenhague et y mourut, ©n 1791, après y. avoir fait «souche de toute une lignée de musiciens distingués. Les paroles de l'hymne national danois glorifient le roi Christian IV, dont le souvenir est resté si vivace dans le cœur très fidèle du peuple danois, .que trois Mècles n'ont pu l'en effacer; c'est qu'au Danemark, «on retrouve encore l'image de Christian1 IV dans les simples chaumières, aussi bien ,que dans les palais les plus somptueux. Les couplets nombreux par lesquels «cethymne chante la bravoure du grand lïoi peuvent être traduits comme suit ■: « Le .roi -Christian est debout, à côté du grand mât, au milieu de là fumée et du brouillard. — Ses armés frappent si fort, qu'elles brisent le casque et broient la cervelle des G.oths. — Alors s'abattent les mâts et .les voiles des navires, au miliieu de la fumée et du brouillard. — « Fuyez, crie-it-il, vous tous qui pouvez fuir et qui résistez -à Christian de Danemark dans le combat. .» iCet hymne, dent urne très petite partie vient d'être traduite en français, Sera chanté par les enfants des écoles de Saint-Josse-tpn-Noode, à la gare du Nord. R sera également exécuté par lies orchestres 'échelonnés sur le passage du cortège royal se rendant, de la gare du Nord au Palais de Bruxelles. A LA LEGATION DU DANEMARK Le 21 courant, un déjeuner sera servi, à midi, à la légation du Danemark, chez M. le ministre W. De Grevenkop Castenskgold; à ce déjeuner assisteront le roi et la reine du Danemark et le | roi et la reine des Belges. LES SOCIETES BRUXELLOISES Les sociétés bruxelloises ont été invitées à participer à la fête donnée à l'hôtel-de-ville en l'honneur du roi.et .de la reine du Danemark. [1 a été entendu que les délégations des sociétés, portant des bannières et des drapeaux, feront la haie à la Grand'Place. A leur.sortie du palais communal, le roi et la reine du Danemark seront salués par les mêmes fanfares et les sonneries ifé cloches qui les auront salués à leur arrivée; ils passeront en revue les drapeaux îles sociétés en faisant le tour de la Grand'Place. Le programme est réglé de façon qu'il ne 5'écoule pas- plus d'une heure entre l'arrivée et le départ des visiteurs royaux. LA « CHRONIQUC » EST EN VENTE : A PARIS, dans tous les principaux kiosques les boulevards, chez noire dépositaire général, Mm° veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 69, et dans les bibliothèques de la gare du Nord. A Lille, à la bibliothèque de la gare. A Maubeuge. à la bibliothèque de la gare. A Avignon, à la bibliothèque de la gare. j A Cannes, à la bibliothèque de la gare. A Menton, à la bibliothèque de la gare. A Roubaix, à la bibliothèque de la gare. À Nice, à la bibliothèque de la gare. LA CHAMBRE *c. Pour les Bclopés ie la lie La Chambre ne sort pas des pensions. A peine la loi sur les assurances sociales votée, elle reprend la discussion de la loi sur les pensions de vieillesse en faveur des ouvriers mineurs.VIEUX MINEURS On sait que ce projet voté par la Chambre, avant les vacances de Noël, lui a été renvoyé par le Sénat qui ne le trouvait pas à son gre. il y avait maldonne : on va recommencer... M. Mabille, qui connaît les détours de M. Hubert, lui demande tout de suite « s'il n'a pas une déclaration à faire. » M. Hubert. — Je ferai tout l'effort, possible pour arriver à une formule de conciliation. M. Cavrot. — Ça c'est bien, ça. (Hilarité.) M. le président (d'un air pince-sans-rire). — Qui demande la parole? Si personne ne veut commencer, je devrai déclarer la séance close. (Rires sur tous les bancs.) Allons! Allons! ça s'annonce bien. Nos honorables sont de bonne humeur : ils feront de bonne besogne. M. Versteylen. — Au Sénat, on a exprimé l'avis que les mineurs devaient faire la preuve de l'invalidité qui les oblige à quitter la mine-On a voulu aussi que l'ouvrier fasse la preuve qu'il est dans le besoin. Or, la Chambre avait voté contre pareille exigence. Le projet, retour du Sénat, a été examiné par la commission de la Chambre. Celle-ci a décidé' que le mineur ne devrait pas faire la preuve sur le premier point. Mais la caisse de prévoyance pourra faire la preuve contre lui. Pour le second point, il a été décidé que l'ouvrier dont les ressources ne dépassent pas 2 francs par jour serait considéré comme étant dans le besoin. La propriété de son habitation ne sera pas une cause d'exclusion. C'est l'ouvrier qui devra faire la preuve qu'il est dans le besoin. M. Hubert se défend d'avoir combattu le projet en• produisant intentionnellement des.chiffres inexacts, et d'avoir effrayé le pays en exagérant les conséquences financières du projet. M. Hubert. — Le projet Mabille aurait, coûté i millions. C'est à ca'use de cela que j'avais exigé-les preuves. La concession dé la commission sur la preuve du besoin n'est pas suffisante. Il serait inadmissible qu'on admît des simulateurs au bénéfice de la loi. Je proposè-un' athendement très raisonnable : que le mineur qui devra être admis à la pension produise un certificat médical prouvant qu'il est incapable de travailler désormais dans un charbonnage. Un débat s'engage sur T « incapacité » du mineur. M. Brunet. — Il suffirait cependant de dire : incapable de travailler normalement dans un charbonnage! (Approbation.) M. Hubert. — Je suis d'accord sur ce point. M. Maroïlle votera la loi, en émettant le, vœu qu'elle soit améliorée dans un avenir prochain. VOTE Après cette longue palabre, prolongée. encore par les marchandages de M. Hubert, on passe au vote. Le projet, amendé par le minisire, est adopté par 150 voix contre 4. LES ASSURANCES SOCIALES On reprend après,cela les appels nominaux sur les articles du projet- de loi sur les assu-L-ances sociales, qui avaient été réservés mardi ï près-midi. ' On rejette le principe de la pension gratuite par 82 voix contre 54 et 2 abstentions. Un amendement de M. C. Huysmans. accordant la pension à ceux dont le revenu est inférieur à 600 francs, est rejeté par 79 voix contre 72. (Le second vote sur les articles amendés aura lieu vendredi. LA DEFENSE D'ANVERS .•AI. .Devôze critique certaines modifications introduites par le- ministre de la guerre dans le tracé approuvé par la Chambre ide la première ligne de défense d'Anvers. M. Devèze. — En le faisant, on a dangereusement rapproché, au point de vue militaire, un rentrant et un saillant. Les raisons qu'on nous donne de cette irrégularité ne sont que des prétextes électoraux. On nous l'explique par des raisons d'économie. Or, on est obligé de reconnaître que ce changement entraînera, au contraire, une dépense supplémentaire de 2,300,000 francs ! Puisque ni l'intérêt militaire ni l'intérêt financier de cet, acte ne peuvenr le justifier, j'ai le droit de signaler cette dilapidation des deniers publics laite dans un intérêt électoral et demander que la Chambré se prononce ! (Sensation.)M. de Eroqueviile. — Cette décision a été prise d'accord avec le service du génie, sur les instances de la commune d'Eeckéren. Le premier tracé l'amputait de 75 maisons et de 17 jardins, sans compter qu'on en écornait un certain nombre d'autres et qu'on détruisait une promenade aimée des habitants. Au point de vue militaire, il n'y avait aucun inconvénient à reculer la ligne d'enceinte en cet endroit au lieu de la faire"traverser Eeckeren. Pour ce qui concerne la dépense nouvelle, cette modification entraînera une économie de 660.000 francs, si elle impose un débours de 700,000 francs:'! . Cela, fera rione 40,000 francs de plus. La. belle a/faire,1 quand il s'agit des intérêts vitaux d'une commune. M. de Kerchove d'Exaerde appuie les considérations d»u chef de cabinet. M. de Kerchove d'Exaerde. — Les officiers du génie, après examen du terrain, ont reconnu les premiers la recevabilité de la demande de la commune d'Eeckéren. Tl était de bon patriotisme d'y faire droit, car l'amputation projetée eut provoqué' une véritable explosion d'anti-militarisme.Après quelques paroles de M. Hendrickx, qui applaudit à la décision de M. de Broqueville, M. Royers souligne la. singularité de ,1a. procédure suivie par le minisitr.e de la guerre. M. ftoyers. — Pourquoi n'avoir pas déposé un projet de loi -,modifiant le dispositif adopté par la Chambre? Uri examen nouveau eut permis de. se rendre compte de la portée de ce geste. Je persiste à penser que le dispositif actuel ne vaut pas le nrèmi-er. Combien nous .coûtera-t-il de plus ? La nouvellle charge dépas-

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