La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 18 April. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zg6g15w45m/
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Samedi 18 avril 1914. — Edition A INQ CENTIMES LE NUMERO POUR (TOUT! ES BELGIQUH 4T » année, — Vo lOo LA CHRONIQUE BUKKAUX 5 et 7, Galerie du Roi%(Passage Saint-Hubei ■ RUXELLIS GAZETTE QTJ OTIDIENNE TÉLÉPHONES "" . Administration? N* 7881l Rédaction ; N* 14.08 l ABONNEMENTS ï Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois, La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IIESBAY! RÉDACTEUR EN CHEF: E Jean d'ARDEME ANNONCES . 4" page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. —■ Faits-divers (corps), 3fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertiofl. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godls, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 8 et 7» Galerie du Rof. LES VARIATIONS DE L'HONNEUI Gfet avocat-die Pa ris en visite chez lun dt confrères bruxellois, mous raconte : « On 'viient 'de condamner un de mc:s clic "un iapaçhe de 19 uiiiis, qui e'éiaiil amusé, : provocation ni intérêt d'aucune sorte Jainder 'de coups «de couteau un Jnoffensiif saurt. Comme on iLui demandait quels o-va pu éf/re lieis mobileis de ce crime singuilde répondit, .tout simpTemenlt : Dame! C'i •pour mon honneur! » Cette sinistre toute, d'une m-tetU-igt d'aileu'rs atrophiée, avait été amené, spai unatenconft'reux ihasand, ù -vivre dams ll!a ciéit-é id'oJSBetssinis- ët de valeurs. Il s'était i giné que pour se maintenir àonoinaibilear >çlans fl'a corporation, il faîlHait au moins a-*toé son ivoimme. ■». Cette conception du point d'honneur heureusement assez ;iiu:ie, mais eiLle souilu'^ par son ailxmndiiité même, ilia vairiaMiitlé d' notion qui «a encore une importance éno: dans noiore v.ie sociale. * * * Lia notion que nous avons de Ilia justice Bien, du Mal, in ab stpacto, est fort éiloigr en somme, de ceflEe que se faisaient un G1 un iRomain,un noble ou un artisan du an 03 Age. Assurément, ipour ces /ancêtres com pour, nous, île faâtjde s'approiprier Hé 1 d'fflûtrui ou id'assassiner un ■aidivensaire, é un .«crime, niais -une quantité d'actions nous cotnsiiidérons «comme mauvaises étaii & ces époques, considérées, sinon flouab du moins comme ipadaitanent excus/abl fcYu .moyen âge, si la (mar,ai!e théorique pr crivaiit ile meurtre, .la, [morale (pratique l'ai risa.it ipanfai-temenl, .pourvu que celui qu commit se fût exfposé îuiimêime loyaten îaux coups de l'iadverslaire. Les Grecs ébai .Tnfto'iiment .moinis scrupuleux que -les iRomsa dans 'le maniement- 'des affaires elt ce t chez la nation de lôgiiistès qui dominait monde, était considéré comme escroque Jiomteuise, m'était «pour un Atflïénien de V° s oie qu'un Hinad't id'adrease >parf alternent an riaéJ Pair contre, 11'usure, honorable à Rot fut. infaimanlte ■ ch'ez nos peuples occiidentai qui ip'roscrirenit ide même, plus sévèneam que n'imparte queft acte de violence-, les fo beoies commerciales en Jionneur dans monde (phénicien. A ipilus forte raison, les variations sur sen-tiimant de ^honneur sont infinies. iL'Un neur, en effet, c'est (la morale sublimée : c' ce qui, idans Ha (morale, ne peut é't/re' sa: itionné par 5a /loi. Si presque iboutes îles < f ions qui vialenlt à leur auteur -un casier ju ciaire sont déshonorantes, il est parlai ment (possible à un (homme* de se (mettre t( jaurfs -fm règle avec ;le 'Code et de manqi gravejnent à il'ihonneur. * * * Ftien de moins «aisément définissable q l'honneur. C'est, 'pourrait-on dire, l'ensemi «des, règles ide conduite que. l'instinct vi. d'une race, d'une cllasse d'individus, presc <à ses membres, et qu'un rinstinot su/périe Oppose à 'Heur inconscience. Sas préceptes ont un caractère essentiel anent ihônôditaiire. C'est d'acquis des exjpérk 'cos successives des générations, et 'lies co: I mandements qu'ail donne sont le ipilus sauve iuiformulliabies, par ce qu'ils gisent dans i dre âime ignorée, c'esit-^-idiire dans notre f trimoine inbelilectuell et isentômentall. Parmi les proscriptions de l'honneur, iil est qui ne se soutiiennent pas en bonnie lo; jrfue, et qu'à froid nous 'trouvons a.bsurdes ftel est ile code du duel. Lia vie nous .met-e dans. Ile cas de Iles ojpipiliquer, nous sente une -impassibilité psychologique à ne poi Je :faiie. C'est que nous obéissons à un at vienne et qu'inconsciemment nous ajpp qU ans des ipréceipties an oraux, qui, comiti -tous les préceptes moraux, eurent jadis u: U'bHitié sociale. Dans les sociétés gueurièr et. à denni-barbareis qui existaient anutiiieff (dans nos ipay.s, irinstitution du duel était ,uî ■gnircintie d'ordre : il empêchait l'a vengean 'Souiinoise, et 'le courage de se l>atitre po venger une injure -était une vertu. Les sen oneii'ls que cetlte vertu commande ont survé ù l'institubion qui lies nécessitait. *** iL'ihonneur ainsi défini, il est évident quN ré peut 'le considérer comme universel. 11 e différent, non seulement suivant les race nnai-s suivant les professions, chaque proie ^ien ayiant ses nécessités particulières. I sentiment de la discipline et lé -courage inc viiduel étant l'essentiel de ila profession n llitasre, la révolte contre le «chef légitime < Ja lâcheté sont les plus graves ananquemen à H'honneur .pour un- soldat ou «pour î thoinme vivant -dans une société de formatii imilii-tairé: Dans les métëers mercantiiles, j contraire, ce qui est essen.t'.iel, c'est le re "pecl des engagements commerciaux. A us: ifloinr un marchand ou pour un citoyen d'u: société nnarohande, 'le plu® grave mamqu iment à -l'iionnenir, c'est la mauvaise foi < •affaires. 'Les Carthaginois et Jes Angla: •peuples marchands de tous ceux qui monti rent la ,pius grande déloyauté publique, 1 frent -toujau:rs, par contre, d-es commerçur iparfalitement probes. Au teanps où nous soi mes, jnjc*l)g'iié rananohie sociale qui règ: dans tous nos pays, certaines professio: ont conservé un code d'iionneur partieuild< extrêmement délicat ; -tels les avocate, 1 médecins ; de môme dans certains métie manuels s'est conservé l'esprit corporat fonte règle de .la moralle sociale, qui ma-i 'tenait autrefois dans la route droite les pl ignorants et les p!lus humbles. * * * 'Dans les sociétés hiérarchisées, qui c iprécédé celRe où nous sommes, les na.tdo se maintenaiiTt dans leurs frontières, et ne mêlant qu'aceidentteMement, les clasefôs conservent dans un immobiliis-me -relatif, et <ïue fonme d'ihonneur suibsistait indépt dante. Au-dessous de il 'honneur raciqi pounrait-on dire, qui réglait en noblesse , Apports généraux de tous les membres d' groupe humain géographiquement dél'im l'honneur de classe, l'honneur profession gouvernait lies refliations des employeu.rs ^ d-es -employés, des compagnons avec les n très, des compagnons entre eux. L'artisan, né de toute une lignée d'à ses sans, sachant que toute sa lignée restei aifeane, gardait jalousement et fièremi iits, la itnonaile propre à la Classe et à .sa prof ans s ion, ne s'embarrassant point de sentime , à e-t de notions morailes propres aux aut: ias- peuples. Les lois fixes de -la moralle généra ent qui était la morale religieuse, suffisaient ■, il déterminer ses actions vis-à-vis de l'hom: tait d'une cllasse différente ou vis-à-vis de l'é'tr; ger. Dans une .teille société, d'unanimité nce pourrait manquer de régner idans toutes un questions essentielles. Dans un anôme mi-lit so- iil n'arrivait pas que l'on pût varier sur aa- sens d-e l'honneur. Di*t 'Mais à -cette société hiérarchiisiée a succé oir la société anarchique où nous sommes, qui, depuis cent ans, cherche son équiflei est inorail. Les nations et les classes ont été n ne, lées de teille façon que, dans n'importe qi me lieu de réunion publique, on ;peait voir f me jourd'hui des -représentations de toutes espèces huimuines. Ils parlient les mêmes 1 bits, font les mêmçs gestes. Les habiturJ identiques de. la "vie courante font que s ée5 les chos.es secondaires ils s'entendent p{ ec, faitement : qu'une question essentielle se p-; ,n sente, vous verrez Les masques tomber. Cl ne cun de ces individus retrouvera dans son e,n conscient le langage propre à sa race',' ait sentiment de l'honneur particulier à sa [ue gnëe. lis cesseront de se comprendre, les la nt, ou,es morales s'ont intraduisibles. 8Si VILMONT, ;s. — Au jour le jour nt , ^ U POLITIQUE le fie II n'est pas trop tard, pour rappel* iè- » au Sénat, que Ja lectuie du diiscou °" Vil Sam Wiener ne fut p. ic, seulement émouvante; eMe fut au s x, instructive au plus haut degré. nt Le minos-bne Beiwer, au nom du gouv-e nr- nement, venait d'associer le nom de \Vjen« le a ceux des Janson, des Denis. Après les él gôeuses paroiles de 'Al. Vianden-peereboon •le au nom de la droite, du comte Gobilet d'A n- vi-elila, au nom de Ja gauche, de M. Coppi S'î têrs, au nom des socialistes, M. Alexiaiida c- Braun voulut, au nom des sénateurs de Bn c- xeiOies, dite comment c'était un grand de a li- pour tous que la perte de cet adversaire, q e- fut n profondément attaché à nos princi.pt u- constitutionneis ». 3T C'est -allors que, lu par un anii, le discoui de feu Sam Wiener se déroula avec une m; jeslé nouvelle : « EL est une loi qui ne pet lie être imposée par la maijorité... C'est la loi qi viole .lia Constitution. » Aussitôt, le sénatei a"l mort, dont ses adversaires mêmes viennes de proclamer le sûr instinét constitution ne H. démontre comment 'fie projet PouWet vio: aibso'lument notre pacte fon-damentail. Il e_ prouve par Les termes mêmes de ce paeti n_ par l'avis des Constituanits, pair la discussio nijémorabile de 1850, «entre Charles Rogier . y. Pierre Dedecker. : ^ ...Ce que veut le projet, contrairement au stipulations formelles de la Constitution, c'es que l'enseignement libre pénètre dans la loi o: :n ganique de l'enseignement primaire, c'est qu' j. soit organisé par la loi, pour tout ce qui coi cerne son statut pécuniaire, c'est que l'Eta ' les provinces, les communes lui assurent, e |,e vertu des dispositions légales qui sont pre; ts crites par la Constitution, des subsides et de it avantages dont il jouira tout en restant, sou tous ies rapports, indépendant de ces pouvoii publics. 1_ Malgré les termes impératifs de l'article r e un enseignement qui n'est pas l'instruction pi [.g blique sera donné aux frais de l'Etat.... ,g ... Quant aux obligations, quant à la dise . pline et ses sanctions, elles n'existeront qu s pour renseignement public. e e Une parc'iilile loi n'a été osée nuillle part ;r El'lte sera funeste à l'enseignement public i- Du reste, ceilu'i-ci n'existera plus guère qu ,J sious la forme d'un enseignement confessior nel, préparant des électeurs à un parti, grùc aux subsides de tous. n Sam Wiener résume toute sa lunnineus exposition pair l'émouvant appeil dont nou . a'annons que-Lques mots. : Telle est la loi que la majorité politiqu e prétend imposer à la moitié du pays, i- Cette loi est inconstitutionnelle ; vous ne d( i_ vez pas, vous ne pouvez pas nous l'imposer. Vous ne pouvez pas briser la transactio: solennelle de 1830 en vertu de laquelle la 1. y berté absolue d'enseignement a été accordée il l'opinion'catholique et au clergé, mais auss u l'école publique réglée par la loi et subsidié (] par l'Etat, l'école publique ouverte à tous le enfants, l'école de paix et de tolérance a ét ?" promise à la nation tout entière. i, De plus en plus, les divisions s'accentuer c dans notre pays ; vous avez le pouvoir, me; sieurs, d'écarter celle qui est la plus dange reuse, la plus dissolvante de toutes ; vous poi vez éviter que la guerre pénètre à l'école ( S que la jeunesse, que notre jeunesse soit div sée en deux actions hostiles. g Si cette voix ne peut être entendue, 3e rm lui-même produira les réactions qu'-il faut. * PETITE CHIMIQUE !s Regards en arrière f. 18 avril 1893. — La Clia mbre belge -adopi )- le principe du (S. U. et du vote plural. Ofi ! alors !... Le citoyen Libioulle, avocat et sénateur s ^ ciaListe de Charleroi, a une éloquence spécial ^ toute en longueur, qui bat le record kilométi ^ que de Demblon .lui-même. Ses plaidoiries d vant le tribunal carolorégien sont célèbres à ( :G point de vue. ll~ Durant la récente grève générale, quelqu !1" avocats réunis dans la salle des pas-perdu (S s'amusaient à faire peur à un de leurs jeun ■s i collègues, catholique militant, mais frôussa] m j avéré. ité, 0 Nous approchons du grand soir. Trem nel infâme repu ! Un de ces jours, ta maison ; e\ envahie et la Révolution triomphante t'env< à l'échafaud. Libioulle, qui sera l'accusai public, ne te ménagera pas ! rH_ — Ah ! c'est Libioulle qui fonctionnera, ,a:j notre homme. Alors, tout ira bien. La gr et la révolution seront terminées avant son quisitoire... » its es Le discours de M. Wienei 'le, Le regretté sénateur de Bruxelles avait 1 à guement préparé le discours qu'il se pro ne sait d'adresser au Sénat, pour soutenir le di m- et le devoir qu'a l'Etat d'organiser un enseig ne ment public en dehors de toute communion !.e.s ligieuse. »n La théorie de 1' « Etat hors de l'école » 1,1 celle de la « liberté subsidiée. » telle que 1' tendent les cléricaux, sont contraires à la Co cjt-, litution. Telle est la thèse qu'il a étayée d' ^ guments irrésistibles et magistralement ué loppée. 'V3 Sam Wiener avait patiemment consulté lc" compulsé les documents parlementaires, j ques et y compris les discussions du Cong l:" national. 0:5 Au Palais de justice, il avait souvent fait p ia- de ses remarques à des jurisconsultes spéc es lisés dans la connaissance du droit public, ur avait discuté, commenté avec eux les tex nr- obscurs ou contradictoires de nos Annales, v- Ainsi, il était arrivé, — l'étude de son disco--a- le démontre, et nul hommage ne peut l'hono n- plus directement que la constatation posthu de ce fait, — à rédiger une étude exempte v. toute préoccupation de parti, un document n_ pure science, vivant et frappant, fait p( éclairer de façon complète ceux dont la pass: politique n'a pas irrémédiablement faussé raisonnement. ~~ C'est Sam Wiener tout entier qui a revé mercredi, dans sa dernière œuvre. La foule Les journaux abondent en récits du cer naire napoléonien. Rien de plus amusant, — plus navrant aussi, — que la différence de t entre les journaux d'avant et d'après Fonl netole.au. Mais, après tout, :si, devant ces chos la peine est légitime, l'étonnement ne le ser s pas. Chaque fois que l'on remue profondénu 1.' l'humanité, la même lie remonte. Des famil Si ibeil'ges ont conservé le souvenir des chansou injurieuses pour le vaincu, qui circuler* r" (même en flamand) après Waterloo. Nous t îr. duisons : « Et Napoléon se trouve dans le p< lailler. Et les poulets fientent sur sa tète Nous en laissons et des pires. î- Voici un tout petit fait qui représente l'éj que mieux que bien des documents; c'est u e <« coupure » des « Débats » : M. le feld-mar.écl i- Blu/ciher n'a point quitté Paris, comme l'e ;j annoncé quelques journaux. R se promena ii hier'au soir, dans le jardin du Palais royal; était décoré de dix-sept ordres différents, foule accourait de tous côtés pour voir cet ■s lustre général aussi distingué par la loyat de son caractère que renommé par ses talei militaires. » Le tableau, ici, vaut les paroles... Le PaU 1J_ royal, qui fut Palais Egalité, semble avoir c IJ blié son histoire et sa patrie pour compter t décorations sur cet uniforme... penidamt q '' l'autre s'en va portant une seule décoratie c ceiLle qu'il aevait fondée et dont les héros 1 c rent légion ! | Le lor.g des côtes, Notre littoral n'est peut-être pas l'un des pl célèbres. Son charme un peu sauvage et disci x ne frappe pas le voyageur comme celui de t Côte dAzur ou de la mer d'émeraude. M; ■- ceux qui l'ont pénétré ne s'en détachent ; 1 mais. ï" Notre mer et nos dunes ! combien de Brux n' lois n'attendent que l'occasion de quelqu jours de vacances pour aller leur rendre i s périodique hommage ! s Ils retrouvent toujours la mer, — et de moi s en moins les dunes. Plusieurs Bruxellois, retour du littoral, no j' ont confirmé dans cette désolante impressi' déjà ressentie par nous les années précédé >: tes. La transformation, le rapetissement sys e matique des dunes s'accomplissent avec u rapidité redoutable. Partout, les dunes sont barrées, encerclé 1 de fils de fer barbelés et horrifiques. Sauf à '• rares intervalles, on ne peut les traverser q e par des chemins lamentablement rectilign< [• pavés à la diable et dont les côtés portent, u chaque endroit riant, des poteaux sur lesqu( on lit : « Passage interdit — Verboden dO( e gang. >» s Ailleurs, un avis menace de mise à mort 1 chiens qui se hasarderaient à errer dans 1 zones prohibées. e Prohibées par qui? pour qui ? Uniquement pour quelques maniaques q * ne voient dans les dunes que terrains pour pi tiquer le noble jeu du lawn-tennis, et, plus e core, l'aristocratique sport du golf. Pour •( plaisir de fourrer plus ou moins rapideme i des -balles blanches dans un certain nombre e petits trous, — ou encore pour le plaisir s conserver des lapins qu'on puisse tuer sa e qu'ils aient été, au préalable, dérangés par 1 j promeneurs, — on morcelle, on réduit à ri j. ce qui devrait être le bien de tous. Et l'inve i- tion du rouleau géant destiné à niveler les c nés (actuellement, celui dont on se sert ne f: t qu'aplatir l'herbe; c'est déjà plus que sul sant) sera bénie de tous les amis du grand i pour les petits... cerveaux ! I L'Association pour la défense des paysag devrait s'attacher à faire réglementer le dr de passage dans les dunes et à faire réprirc ces abus manifestes du droit de propriété, serait du collectivisme au bon sens du mot Les miracles de la chirurgie Quel chemin parcouru par la chirurgie réj iatri.ee depuis la greffe les lambeaux de pe e-t Q'a greffe osseuse ! On greffe tout aujoi id'hui1, du moins expérimentalement, mais d- jour .viendra où Ja greffe de .la rate ou du re: déjà réaJlisée par Garre! chez l'animal, entre i- dans le domaine de la chirurgie humaine. Et pourtant, ces tentatives qui nous para :e sent hardies ne sont que jeu d'enfant aupa de l'aicLmiraible résultat de chirurgie répa: •s itrice qu'obtint un jour maître Panurge q s bien qu'ill n'était pas un « sçavant médicin !s| était néanmoins un « vray puits et abysme •clj encyclopédie ». | Voici le fait : Pantagruel ayant abattu et I ble. ciré comme chair à pâté les trois cents géa •era de l'armée des Dipsodes, l'un de ses com, '1Ta gnons, Epistemon, fut trouvé parmi les moi eul C'est ici cjue la science du fidèle Panurge mise à profit avec un succès digne des mé tations de nos maîtres en chirurgie. Mais 1e eve sons ila parole à Rabelais : r « Or, Panurge dist : « Enfans, ne pleuj » goutte ; m- est encore tout ch-au.lt, je vous » gueriray aussi sain qu'il fut jamais. » Ado nectoya très-bien de beau vin blanc le col on. puis la teste, et synapiza de pouildre de d p0. merdis, qu'il portait toujours en une de î .01t fasqu-es ; après les oignit.de je ne sais quel o ne_ gnement, et les afusta justement veine coni re. veine, nerf contre nerf, spondyle contre spe dyle, affin qu'il ne feust toirtycolly, car ibelU et gens il liayssait de mort. Ce faict, iluy fist aie en- tour quinze ou seize poincts- de agueiille afi ns- qu'elllle ne tumbast de recihief ; puis mist à l'e ar- tour un peu d'un unguent qu'il appelait resi vie- citât if ! Soulbda.in Eiiisteanon commença à ri pirer, puis ouvrir les yeulx, puis baisler, pi et esternuer... Dont-dist Panurge : «A ceste heu us- » est-il guery a s s e u rem ent. » Et l uy baill a t'ès ivoire un voirre d'un grand vi.Klain vin bla avec ques une roustie succrée. » art Que pensez-vous de ce brilllant résultat oj ia- ratoire ? 11 Si Panurge vivait de nos jours, ce n'est p tes le docteur Carrel, assurément, qui aurait été lauréat du prix Nobel. îrs 0r^> rer me Littérature populaire de (il parait que le public dit cultivé, le pub de bourgeois, ne,lit plus; les éditeurs proclame •m' la crise du trois cinquante. Par contre, grfi on a la diffusion des publications à bon marcl Ie le peuple se met à lire. Un de nos amis nous raconte à ce sujet u jU' histoire typique : « Je vais acheter mon tabac, nous dit-il, ch une brave femme .de mon quartier, qui tie un modeste petit magasin, avec .l'aide de s te_ trois ftl'les. A -ohacune de mes visites, j'ai av ^ la mère ou l'une ;de ces demoiselles, une de c on conversations éternelles, comme il convie ai. d'en avoir avec ses fournisseurs ordinaires. — Il fait bien mauvais aujourd'hui, me m >nt — Oui 1 madame, mais moins mauve [es qu'hier. 1S — Espérons qu'il fera meilleur demain. înJ — Oui! madame, espérons! ra- 'VoiiLà comment on entretient de .bonnes JU. honnêtes redations avec sa marchande de 1 »... bac. Or, ;un de ces derniers dimanches, comr ,o- j'allais faire mes emplettes le matin, je tro ne vai la 'mère les yeux rouges, la figure cong-c aj] tionnée, comme quelqu'un qui vient de vers nit «d'abondantes damnes. Elle était si préoccup it, qu'eilfle ne parla même pas du temps qu'il f! il sait. Discret, je n'insistai pas. Or, un basa La — la'Visite d'un ami, grand fumeur, — pu il- un oubli (firent que j'y retournai deux foisida: té la même journée : chaque fois, ce fut une d îts -fiilles qui me servit, et toutes deux avaient 1 yeux aussi rouges que -leur mère. A la fin, n lis tenant plus, .je demandai s'il était arrivé i u- malheur dans la maison : es _ oh ! non, monsieur. Oh ! non, me répo ne dit 'la marchande de taibac d'une voix enti n, coupée ; seulement, nous sommes en train ( u- dire « Paul et Virginie » ! » Qu'on idi-se après cela qu'il n'y a pas d'âm sensilbles dans De commerce des tabacs. u£ Déplacements et villégiatures. ei Nous avons reconnu l'importance des vaca ces et de tous les voyages. Tel qui ne « do naît» plus rien,, comme travail, se retrouve, î 1 ■ retour, muni d'une ardeur neuve et fécond ^ Le plus épuisé des chroniqueurs, pour s êt " absenté huit jours, ne manque pas d'étonn jusqu'à son directeur par la verve nouvel dont il fit si rapidement emplette... Un imprésario américain, M. Charles Fro man vient d'obtenir les plus brillants résultat rien que pour avoir appliqué la théorie d déplacement aux dramaturges. 11 comment ses expériences sur un quelconque faiseur ' . mélodrames yankee qu'il envoya au Canac ie étudier la vie des grands lacs. Le résultat < cette première cure fut une insanité quelco es que, assez pittoresque pour obtenir le mei'ilei succès. le Encouragé, l'imprésario appelait à Ne> s York sir J.-M. Barrie, l'auteur de « Peter Pan V qui fabriqua bientôt une pièce en trois act lg sur les milliardaires américains. En échang un auteur new-yorkais, Willie Collier, fut e pédié à Londres pour y étudier la vie d grands clubs. ps II nous semble que la recette devrait attir l'attention des dirigeants de ce théâtre Uelg si cruellement éprouvé pour l'instant. Qui sf ui les résultats que l'on obtiendrait en envoya a Mmo Duterme dans le Midi, M. Spaak dans n Nord, M. Valère Gilles loin des bibliothèque M. Paul Andrieu loin de la « Belgique... arti nt tique et littéraire »; tant d'autres loin d'eu :Ig mêmes, loin de ce moi que l'on connaît seu-1 ,Ie ment si on l'abandonne, comme il en va po |1? l'unique aimée? Les « déplacements et vilI giatures » doivent cesser d'être une rubriqi ^ mondaine pour devenir da chronique des 1' n très... Voyez plutôt Jean d'Ardenne ! u- Une bonne fourchette. ti- lir La mode est à la gourmandise. On nous pai un peu partout de la renaissance de la cuisim ,es mieux, de la renaissance de l'appétit. Il n'e >it plus de mode de faire la petite bouche. Ma er arriverons-nous jamais, sur ce point, à ég 1er nos pères, et notamment ce vicomte , Vieil-Castel, dont Dumas père raconte î li toire ? Un jour, au « Café de Paris », Vieil-Castel, i liant avec Dumas, Roqueplan et Véron, lais échapper : |Q" « Après tout, un hoipme qui a du goût pe; 111 à lui seul, manger un diner de 500 francs ! > ir" On se récria. Méry tint le pari et le me 111 fut arrêté sur-le-champ : des huîtres, u n. soupe au nid d'hirondelles, un poisso ra un salimis d'ortolans, un faisan truf des asperg-es, des petits pois, des fr i** ses, du flessert. Six grands crus arrosaie ès cette succession d& plats. Bien entendu, Yk 'a- Castel ne devait laisser de tout ce qu'on Ji. servirait que lés os de la volaille et les arê ». de poissons, il devait faire assiette vide de reste. Et le repas ne devait point excéder de heures. Le surlendemain, le vicomte qui, pour si p< nts n'avait pas négligé de déjeuner, se trouvai ç>a- son poste. 'ts. R commença par douze douzaine d'huîti fU,t absorba tout le dîner,-en y adjoignant un j jj. teck, puis demanda l'addition. iS. Elle s'élevait, nous dit Dumas qui a rappe cette scène dans les plus grands détails, •ez 548 fr. 50. On la vérifia. Elle était exacte. j,e Et Méry dut la payer en y ajoutant 3,000 : nc montant du pari. Comme il faisait la grima et le v.icomte de Vieil-Castel, qui venait d'al ia_ mer un cigare, — c'était bien son tour ! — es dit en lui frappant sur l'épaule : n « Voyons, mon cher, ne vous attristez p 1>e Tenez, je suis bon prince, je vous offre la n vanclie. es — Tout de suite ? — Si vous voulez. -t) — Merci* fit Méry avec dignité. Me pren n vous pour un assassin ? » * Maurice des Ombiaux, prince des Gourmai: ;s belges, en ferait-il autant ? lis — re MoavaHe3 & la main a ne Période électorale. J'ai fa.it placarder ma profession de foi dz ,g_ tous les champs... — C'est ce que vous appelez l'avis à la ca as pagne... le ^ ^^ LE SENAT L'ACCIDENT DE TRIEU-KAISIN nt ce mm. Libioulle et Lekeu saluent avec émoti ^é, les victimes de l'accident de charbonnage c s'est produit à Gilly. ri-e M. Lekeu. — J'espère bien que la majorité ez enfin rendre justice aux vieux mineurs. ' M. Hubert rassure le Sénat sur le sort c chômeurs et des parents des victimes. Il décle ^ encore que la responsabilité de l'accident ec peut être attribuée à ia direction de la mine, es M. de Ro annonce que les victimes vont êi nt immédiatement secourues par la Caisse de : cours en faveur des victimes du travail. n LA LOI SCOLAIRE ,ïs On reprend après cela le débat sur la Poullet. M. Max Hallet continue son discou Il examine, une à une, les dispositions de loi et les discute avec une précision im et toyable. a- M. Hallet insiste spécialement sur la sing lière fixation des traitements. En les calculai 10 on n'a tenu compte d'aucune des conditions u" vie des bénéficiaires. U montre que les subsid s- ont été créés surtout pour favoriser les écoî er libres au détriment des écoles publiques. s'étonne de la répugnance des catholiques envoyer leurs enfants à l'école publique. ( " creuse, dès l'enfance, un fossé entre les 1(1 toyens d'un même pays. is is BOUCAN es Rappelant la campagne du « Sifflet », r Iiallet demande au ministre qui l'on vis: quand on parlait des Bonnot et des Garnier f' més par l'école laïque. Sont-ce nos écoles co munales, les seules qui soient laïques en B gique, ou celles de la France ?... M. Delannoy. — ... Dont le ministre porte Légion d'honneur ! ;s Une agitation très vive s'ensuit. Visibleme1 M.PouHet ne veut .pas désavouer, — tout en 1 désavouant, — les infâmies dont son parti pi fita au mois de juin 1912. La gauche le hot u- pille rudement. M. Hallet tire la moralité n- l'incident... 11 e M. Hallet. — Votre attitude vous condamr " Vous n'osez pas désavouer ici la campag: 1 faite par le « Sifflet », en période électora! pl" à l'instigation d'un noble dont la noblesse : le doit pas être fière ! L'embarras du ministre r donne satisfaction ! î- s Après cet « échange de vues » qui a fait r< u sembler, un instant, notre vénérable Sénat ,;1 une Chambre, — une vraie Chambre, — M. H: l(1 let poursuit son abatage de la loi. LE PAYS DIVISE le M. Max Hallet. — Vous avez systématiqu ir ment refusé tous nos amendements. Nous ] nous faisons pas illusion. Vous avez la maj v_ rité : vous imposerez au pays une loi dont moitié de la nation ne veut pas. Que fera Roi ? Il est intervenu une fois contre M. Scht laert. Il a su ce que ça lui a coûté ! Vous i e. l'avez pas plus ménagé que l'abbé Keese.n i ménagea Léopold Ier dans son « Constitutio is; nel ». U ne bougera pas ! Alors, où en seror nous ? Il n'y a déjà que trop de divisions < Belgique. Il y a deux races. Vous créez dei classes de citoyens. Jadis, nous étions un: e- U n'en est plus ainsi. Le mouvement sépar il tiste n'est pas un mouvement superficiel, il vous ouvriez une consultation, 90 p. c. d je Wallons demanderaient l'annexion à la Pran s plutôt que de supporter davantage votre po voir ! A droite. — Pas à Liège ! Pas dans le L x" xembourg ! Pas dans lé Ilainaut! (Bruit.) Vo e- n'êtes pas digne d'être Belge! ir M. Lekeu. — C'est la Belgique qui n'est p C- digne de la Wallonie ! (Protestations.) 1P M. Vinck. — Au reste, nous vous disons « Prenez garde ! » M. Hallet. — Le mécontentement s'étend ai provinces flamandes, où l'on parle d'annexi-à la Hollande. Votre loi va accentuer encc la séparation. IC Ce discours, très substantiel et d'ailleurs p: , . noncé avec une modération peu habituelle cl" 'sj M. Max Hallet, a été écouté avec une gran is attention et a produit une réelle impression a" M. Magis prend ensuite la parole. Il co ^ mence par affirmer, aux applaudissements ls_ la droite et de la gauche libérale, son profo attachement à la patrie belge. Il réprouve én jj giquement le mouvement séparatiste. M. Coppieters. — Nous n'approuvons pas mouvement. Nous constatons un état d'âme M, Magis combat à son tour le projet. La loi Poullet est la loi organique de l'en? m gnement libre. En 1895, on lui promettait u ie certaine intervention ; en 1914, on crée pc lui le droit aux subsides. Toute cette loi n' une loi de façade. L'obligation est illusoire, é, liberté des pères de famille n'est respectée c li- pour les cléricaux. C'est l'honneur du libé nt lisme de n'avoir cessé de défendre l'instructi ,j|. obligatoire. Vous autres, vous n'avez en \ d'autre but que de gaver l'enseignement ci ^ fessionnel. (Très bien !) du Et puis ce fut M. Libioulle, qui dirigea i ux attaque brusquée contre la machine scolaire M. Poullet. ,u.j La séance a été levée à 6 heures. n HORS FRONTIERES Vendredi, 17 avril. rté Les af{iirmalions d'entente el de bonne a amitié que se sont prodiguées, par la voie de leurs représentants à Abbazia, VAutriche et r-' l'Italie sont singulièrement démenties par les manijeslaiions diverses de Vopinion lia-lui" tienne. Mieux encore, par une savoureuse ironie du destin, les faits se sont complus ù> ls. les conlruver absolument. re. Le comte Berchtold, en ef[el, n'a pas man-que de prodiguer à M. de San Giuliano, l'as* suranee que Vbenne assurerait de son mieux révolution, dans la liberté, de 'esprit italien 2Z- dans la monarchie. Mais des événements, tels que ceux qui émeuvent si profondément ds la région Iridenline, permettent de croire que es antagonismes aggressifs des diverses nationalités conjugées sous la férule tvuslro-hongroise ne laisseront pas aux bonnes volontés officielles un champ d'action aussi libre qu'elle se complaisent à le croire. ns Reûnairquons, d'autre part, le pessimisme de tel grand interprète de l'opinion italienne, m- le Scok), en l'espèce ; celui-là n'hésite point à regretter hautement l'alliance autrichienne el à souhaiter un rapprochement de Consultai et de la Triple-Entente. Tout ceci montre à quel point l'édifice tri-plicien est factice et en complète opposition avec es tendances particulières, et parti-cMarisites, — des nations groupées sous. Végule de l'Alllemagne. on [ui * * La réconciliation est scellée entre le roi de Grèce et so na-rmêe. Elle ne peu manquer vo. de sm-prendre agréablement qui se souvient de la navrante anarchie de 'armée hellène, ^ à laquelle met fin la mission française. ne Ou peut féliciter, le roi de Grèce, de ce bâton de maréchal, que n'eût osé espérer le re diadoque, après Larissa et les lenla-lives de 'e" pronuncia miento. *** Malgré les discuissions, purement formel-^ les, sur quelques points de détails, Von peut considérer comme close, la période de lenj la s ion aiguë survenue entre Washingion et • Mexico. C'est un coup à refaire. * ** u" Le 99"- revient donc à Sauerne ! A la théo-^ rie du gant de fer sous une main de... cotony es l'on nous permeltra d epréféer celle de la, es main de fer sous un g uni de velours. 11 On n'a pas la « manière », au grand Etat-* ^ major! Pas môme ...les manières! û- * * * Il g aurait beaucoup a dire sur le refus d'un bu&lie de Guillaume 11, par le Salon des artistes français où il devait être exposé. vi. L'on se rappellera qu'il y a dix ans, le ut même Salon donnait sa cimaise à un portait )r- du Kaiser, en costume de chasse. :n" De la sympathie ou au moins de la neulra-sl" ihté de 1904 à la... froideur de 9M, — il y a aulant de distance que de Paris à Berlin, la en passant par Algésiras et Aagadir. lt L.e drame du « Figaro » Confrontation remise is- De Paris, le 17. — M. Boucard devait con-de fronter, à 2 heures, M. Robert Philippeaux et Mmo Gueydan, mais cette dernière a informé le juge qu'elle ne pourrait être au Palais de e. justice avant 4 h. 30. Aussi, lorsqu'à 2 heures, 1G M. Philippeaux se présentait au cabinet û'ins-^ truction, M. Boucard le priait de revenir a 1P l'heure fixée par Mme Gueydan. s La crise mexicaine ,]_ Le feu à Mexico De Mexico, le 17. — Un violent incendie a détruit d'importants magasins. Les pertes sont évaluées à 7 millions de pesos. e ie Dans les Balkans O- la le Salonïque port franc >]" D'Athènes, le 17. — Le gouvernement grec a Jç décidé d'établir à Salonique une zone franche n- pour le commerce de toutes les nations. L'armée hellène nomme son roi maréchal in ix D'Athènes, le 17. — A la suite d'une décision s. unanime des officiers de toutes armes et l'au-n' torisation nécessaire ayant été donnée, une ^ commission, composée de nombreux officiers, remettra au roi Constantin, dimanche prochain, n- le bâton de maréchal. M. Venizëlôs, comme ministre de la guerre, n- fera la remise et prononcera un discours. 1S Sur le bâton de maréchal sont gravés les noms des batailles des deux guerres avec une dédicace. L'Italie et TAutriche craignent non la Triple Entente, mais la Serbie ix Dn iDe Vienne, .le 17. — Les conversations d Ab-re bazia semblent, d'après les journaux autrichiens, prendre une tournure, favorabfle. (Le correspondant spécial de la « Neue Freie 0 Presse .» à Abbazia croit pouvoir démentir e.z l'existence d'un traité méditerranéen de la Tildepliice. L'accord de l'Italie avec la France et m l'Angleterre de 1902, qui subsiste encore, n'em-de pêche cependant pas l'Italie de soutenir M'Au-ncl .triche-Hongrie dans ses efforts pour obtenir er_ un zone économique en Asie-Mineure.Un traité •spécial dians ce but est inutile. Les hommes «dEtat italiens, ajoute le correspondant, sont ce persuadés que les puissances de la Triplice ! n'ont rien à craindre de l'Angleterre dans la conquête purement économique de la Médi-ei~ terranée orientale. ur Le « Neue Tageblatt » s'exprime dans le 3st même sens, et -ajoute que l'Italie est assurée La de l'appui de TAutriche-^Hongrîe dans la ques-ue tion du Dodécanèse. Les milieux italiens sont ra~ de plus en plus persuadés que le prochain dan-ue ger proviendra du raffermissement de, l'idée ni- de la Grande Serbie, idée qu'il serait bon d'enrayer à temps. ,ne Sur l'irrédentisme, l'Autriche donnerait (le satisfaction à l'opinion italienne... De Berllin, le 17. — Le correspondant spécial de la « Gazette de Voss » a Abbazia télé-

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