La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 14 August. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p55db7ws19/
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^^^^^^^^^^^^^^r Vendredi 1-4 août 1914. — edition speciale CINQ CENTIMES LE NUMERO POIi. LA BELGIQUE 4KTe année, - W* «»1 BUREAUX % et 7, ÖaJerie du Roi (Passage Saint-Hnbort) •IHfXILLM GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONESAdministration: N» 1§81l Rédaction:N- 1408» ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — S francs pour trois mois. Lk Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollàn'de et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par au. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE HÉDÀCTEUR EIS CUE?'; Jean d'ÀRDENNE ANNONCES : 4e page : 30 cenU la petite jîju>e. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-dlyers (corps), 3 te, la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr, la iîjrne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publiai-i commerciale est exclusivement reçue à rAgence-Réclame 6odts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3S9I La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, ï» et 7, Galerie du Roi. La versioü allemanûe DES COMBATS DEVANT LIÈGE Comment on écrit l'histoire à Berlin On sait qu'en jouant sur les mots, les Allemands ont d'abord l'ait croire qu'ils s'étûienl « emparés des forts » de Liège alors que, tout au contraire, ils n'y étaient pas parvenus et! tam monde particulièrement aristocratique, qu'ils avaient seulement pu, après la retraite jetbien pensant, donc jadisgermanophile,, A un de nes centres de recrutement un volontaire se présente... 11 a l'air si jeune!Quel âge? 3eizo ans. Si pourquoi voulez-vous m:irelier? Je suis de Visé. J'ai vu twer devant moiOia Itère, ma •■!■**.i'nnrecl mes deux sceui's àcoups »e pelle... Il se battra bien, prenez-le 1 TOUS PATRIOTES ! Ghaèoo l'ail sou devoir chez nous iSi invraisemblable que soit lu chose, elle es' vraie. Chacun, en Belgique, fait aujourd'hui .son devoir d'une façon admirable. L'exemple de se donner tout à tous vient, il est vrai, de haut. Notre Roi sait être le premier dos Belges ; l'étaUnajor, dont nous di-| c'étaitpossible, que nous faisons la guerre constitués parles ponts jetés sur la Gèthe et . laidéclarations que voici.On en appréciera toute lants se présentaient toujours, il se produisit avec l'Allemagne, des confusions pénibles se ' soient produites. Trop de gens confondent tous les pays à fut une bojusqu'à ce qu'on leurdon- nât enfin l'ordre de se retirer!ïheuses. Du côté de Cortenaeken, les mêmes événè-fc „, De3SUjetsause,;omj produisaient et les Allemands atlîj"ttés d. rhôles marques de 'onus, :lo blessures. On les .avaitpris pour des Allemands 1 A G heures, leur défaite était complète : i s'enfuyaient dansdésordie dans la direction de Tougr-s. On évalue len pertes a deux ou trois mille environ, tant tu que blessés. Le nombre des morts, parmi 1^ nôtres, est très peu élevé. Nous avons surio des blessés, mais fbî't peu en comparaison d<^ pertes allemandes. Nos troupescoie-hèrent sur leurs positionAucune attaque ne se produisit la nuit, madès ö 'neuves du matin, l'ennemi mii s'était rilions du Chi , de Cuba, de Suède «formé enta son intentiond et du Danemark ont fait savoir au gouverne-]revenir à la cîaarge. Immédiatement des trou' ment belge que ces pays resteraient neutres dans la présente guerre. La légation des Pays-Bas à Bruxelles a fait f connaître au gouvernement belge que le gou- ivernement néerlandais, en présence do de guerre existant entre la Belgique et l'Alle* magne, observera une stricte neutralité. Le consul-général de Suisse à Bruxelles a étéde 1870 : elles opèrent par masses, sen, chargé parson gouvernement de faireconnaî- tactique Eiats faiblement constitués, de ces tribus nomades, dont l'incertitude vitale n'empêche pas les occupations régulières, mais soutient la vigilance guerrière, élément "indispensable de la vie politique. **■* • .Est-ce la complexité plus grande de notre vie? Est-ce le développement immodéré du besoin de ■jouir.' Est-ce la .quiétude, une seule fois troublée là nos /frontières en trois quarts de siècle? Est-ce enfin cette dangereuse propagande pacifiste que notre situation de neutre a favorisée et exaltée au delà de toute mesure? .11 serait difficile de le dire; mais ce qu'on peut reconnaître, c'est un sentiment public,'assez général ici jusqu'àces derniers iteöups, et '.selon lequel la gloire des armes n'était.qu'un legs du 'passe, .une sorte de survivance redoutable et néfaste, ^'attestation des souffrances que nous avions endurées au XVIIesiècle, lorsque les armées étrangères envahirent notre sol, au XiVIIl? .siècle encore, lorsqu'on se battit ohez nous, entre Français et Autrichiens, au début du XIXe.siècle, lorsque ^app/léon nous imposa Hes levées en masse et que Waterloo fut la dernière station de notre calvaire. Voilà les souvenirs auxquels on s'attachait, et,que l'on colorait comme ces imagesdestinées à fixer dans 'les cerveaux enfantas des impressions qui ne -qu'a- glaire militaire, notrei altà d'Alibe. les vertus puritaines de nos Gueux, la bravoure de nos bandes wallonnes, les capacités stratégiques de Tilly, Buquoy, Ligne et tant d'autres, à quoi 'l'Autriche dut de résister victorieusement à la Prusse de Frédéric II, nos volontaires de Jemmupes, nos paysans armés contre le sectarisme de Joseph II, tout cela laissait indifférent le grand nombre. Dans nos manuels d'histoire, c'est à peine s'il en était soufflémot. *** égions romaines pour M. WILMOTTE Maintenant il en sera autrement. Je ne sais si l'on y parlera de l'Ame belge. Je suis sur qu'on y dira qu'en août 1914, Je patrie tisme belge a accompli des prodiges. Ce patriotisme, né du sentiment familial, du désir d'entr'aide entre ceux qui Souffrent, de l'instinct de conservation en ce qu'il a, à la fois, de plus élémentaire et de plus noble* est enken nous depuis vingt siècles et pins. Ne croyez pas qu'il aurait pu .se manifester avec nine telle.puissance s'il n'avait eu que qua-trevingt-quatre ans. Certes, et Jèücitöns-nousen, le drapeau national aura été pour Qui un élément propulseur. Un clément générateur, non. On a eu grandement raison d'invoquer César dans une proclamation et de rappeler l'indomptable défensive de nos lointains aïeux. Qu'est-ce 'donc que deuxmille ans dans l'histoire de l'homme! Lea traités ont pu nous séparer ou nous unir, nous m'en sommes pas moins les Ménapiens, les Aduatiques, les Eburons, qui, avec un stoïcisme tranquille, aux pieds de leurs rem3 de bois et de boue séchee, attendaient, saris un frisson, îles les décimer. FAUX BRUIT O'CJIV ATTESTAT UNE H PANNE » ROYALE Il a été fait beaucoup de bruit, hier matin, autour d'un attentat qui ae serait produit durant l'avantdernière'nuit contre l'auto d'une personnalité haut placée. Renseignements pris, il se trouve que, dans les milieux autorisés, on ignore tout de ce soidesanst attentat. Tout ce que l'on sait, c'est que l'auto de lö 1res haute personnalité en cause était effectivement en route durant la nuit de mercredi à Jeudi.'NÓVJ3 ajouterons qu u résuUe d'une courte enquête qu'unie simple, panne, survenant bien mal à propos, retarda durant un certain temps le voyage de la personnalité en cau-e. ->-.«}»♦<»—<- LA R0UITOE NEUTRE Nous -recevons de la légation roumaine à Bruxelles la communication suivante, dont if est superflu de souligner l'intérêt : Légation de •Roumanie en Belgique et au Luxembourg (Bruxelles, le 12 août 1914, En presence des bruits répandus par la presse allemande et reproduite, par quelques [journaux belges, le ministre de Roumanie aBruxelles déclare qu'un télégramme officiel de «on gouvernement l'a informé que la Roumanie entend garder la neutralitéet dépendre ses frontières. LA SITUATION Jeudi soir Les violents combats livrés mercredi après-midi au suxl-ouest de Diesi et le comr Datmoins important de jeudimatin à Eghezée attestent que les Allemands, dont le nombre ne cesse d'augmenter lentement sur la rive gauche de la Meuse, se proposent dément de forcer le passage de du Belgique. Leur but .semble être de refouler Uàrméè de campagne sur Anvers pour dévaler ensuite vers le sud à travers les plaines du Brabant wallon, en passant non loin de Waterloo et prendre la route de France. Pour réalisé] ce pllân—que déjouera nul doute la rare vaiiilanee de notre armée, renforcée ries contingents français et anglais — ils ont d'abord reconnu nos positions et s'efforcent maintenant de les sur\ prendre et de les déborder à la fois vers le Nord et vers le Sud. Les combats très vifs et très importants livrés mercredi vers Haaien et Cortenaeken, sous Diest, et le combat de jeudi à Eghe/ée, qui est situéà une quinzaine de kilomètres au nord de Namrur, — combats dont l'avantage marqué est resté à nos troupes — auront montré aux Allemands que le soldat beige est aussi héroïque en rase campagne que sous les forts d'une tète de pont, que notre étatmajor est bien renseigné sur les mouvements de l'ennemi et qu'il n'est décidément pas fiaci'le d'envahir notre pauvre cher pays. Si 'l'on en croit le T'uncs, les Allemands, qui disposent de 27 corps d'année, en opposent 0 à la Russie et 21 à la France. Mais sur ces 21 il y en aurait 5 sous Liège, 2 dans le Luxembourg belge et 2 dans le G rand-Du-hé de buxeaïibou Vraiment, nos ennemis semblent maintenant ajpfprécier plus avantageusement la résistance que l'armée belge, renforcée de troupes françaises et anglaises, est susceptible de leur opposer.Cinq corps d'armée, cela fait 200,000 hommes. 11 est vrai que trois de ces corps ont perdu ensemble 20 à 25,000 hommes sons Liège. Tout de même, cela fait encore 180,000 hommes. Le nombre et la qualité des troupes placées sous le commandement du Roi nous permettent d'avoir la plus absolue confiance dans l'issue de lia grande bataille qui ne saurait plus tarder longtemps. IL EST INEXACT QUE: 1° 'Les Belges aient euune 2» 1tenu hier jeudi un nouveau combat contre les Allemands ù la hauteur de Herek-la-Ville. -> LES VIOLENTS COMBATS sous Haelen et Corti UN COMMUNIQUE OFFICIEL Jeudi, 11 heures matin, La victoire remportée par nos troupes.hier, dans la journée, a été confirmée officiellement: nous n'avons engagé qu'une division de cavalerie et une brigade mixte. Les pertes des Allemands sont très grande* : Lis auraient eu environ lés 3/5 de l'effectif engagé hors de combat. De notre côté, au contraire, elles sont relativement faibles : quelques tués à la division de cavalerie. Ce matin, on a signalé une pointe offensive des troupes battues hier, vraisemblablement dans le but de ramener les blessés, les morts et le matériel abandonnés. Aucune surprise n'est à craindre pour nous : une nouvelle attaque serait repoussée victorieusement si elle s* produisait. >-«♦•-< Ui coial à Eilezée Nos soldais ont attaqué les Allemands. leur ont infligé de fortes pertes et pris des auto-mitrailleuses Un combat vient d'avoir lieu ce matin, jeudi, au sud cette fois-ci,contre les troupes allemandes signalées hier en marche vers Eghezée. Elles furent attaquées par nos troupe repoussées avec de très fortes pertes. Nous leur avons pris des mitrailleuses sur autos. Il n'y a donc plus rien à craindre d'un mouvement de cavalerie allemande par le sud, ni par le nord, à cause de la bataille de Db LES NATIONS OUI SE DÉCLARENT NEUTRES Toutes les routes sont gardées par i'arm'e et la garde civique. brillants [ g^ cogéiiitaires FAITS D'ARMESI « ™™e »«$ La nuit, dans les environs dé Diest, a été l'calme. L'ennemi n'a tenté aucune attaque ■ contre nos positions. Ce jeudi matin, vers 7 j; heures et demie, un petit engagement s'est ( produit à Geet-iBetz, mais les Allemands ont . Les troupes belges ont évacué suivant un t-major les environs di D >e sont repliéessur HoutainSainte-Mârgue-rite\ Ou dit que les Allemands vont tenter d'e faire une trouée, car ils ont beaucoup de dues 'à se ravit ailier. but de leur pénétration en Hesbaye serai; ■udre .libre ,1a route par Herck-] a-Ville pour *r leur lourd charroi et se diriger vers S \;unui\ is les environs de Tirlemont, la nuit a i été, calme ainsi que la journée. On ne signale s qui semblent s'êâpliéôs vers Waremme. un avion allemand a survolé, jeudi, vers Kl heures et demie du matin et 3 heures de s-miui, les troupes belges. Dans la bataille qui s'est produite mercredi i Iiaelen, les Allemands avaient placé des miteuses dans les maisons, ce qui a causé pertes assez importantes au 4ede ligne. Parmi les officiers belges tués dans Lengant de Haelen, il y a le major Stacquet, le ; pmmandant Vander Goot et le sergent 'de BoTgraeve, de Thourout. Un de nos soldats a été témoin de faits aboibles. Il a vu des soldats allemands acheles blessés belges ave,' la baïonnette. Un sjrgentmajor belge, fait prisonnier, a été as- aie a coups de crosse. 1 A 3 heures, on a évacué de Tirlemont sur Bruxelles îo'blessés belges, dont un grièvement. i A 6 heures sont arrivés à Bruxelles un blessépt 12 prisonniers allemands, soldats de fa ligne, de tous jeunes gens. (.>~>®»-< DE lire armée de mpape a. Haeïen tués Les Allemands ont 3,000 et 1,500 blessés Les premiers combats enîpagne li- vres par notre vaillantearmée ont été couronnés d'un plein succès : victoire à Haelen et 3 a Cortenaeken I Les forces allemandes lancées en Hesbaye à la recherche de nos divisions a/armée, se composent d'au moins sept à huit divisions de cavalerie. Une partie de ces cavaliers qui s'étaient éparpillés en éelaireurs dans Ie Limbo urg, le Brabant et la province de Liège, avaient déjà 'été battus et capturés par petits paquets par nos patrouilles et par la cavalerie française. (Mardi, 'mercredi et jeudi, le reste a tenté des efforts plus soutenus, efforts qui ont abouti aux combats des environs de Diest et à ceux d'Eghezée. Le corps engagé dans fa région de Dies* semble avoir eu pour but d'exécuter un raid dans la direction de Bruxelles. Il ne comprenait pas moins de 5,000 hommes, dont moitié environ de va va loi ie avec mitrailleuses et mo! \ tié d'infanterie et d'artillerie légère. L'AUTRICHE Déclarations du comte de Clair y et Al dringen Le commandement belge, parfaitement adcourant des mouvements de l'ennemi, grâceaux reconnaissances de sa cavalerie, avait fall* occuper à nos troupes des positions extrêmement .favorables, s'appuyant, au nord, surHae.len, derrière la Gèthe, que les Allemand*jLj_ _. . ^ •■-,». /nv^ttt^ pour atteindre Diest devaient fatalement tra- jlfjT LA. BELGIQUlfi verser — et, au sud, sur Cortenaeken, où la ' seule route qu'ilsni suivieenjambe la petite rivière la Veipe. Violent combat Nous ne sommes pas en guerre avec l'AutrïD'autre paart, c'est en prétextant la nécessité de prendre partipour son alliée quel'Allemagne a déclaré la guerre à la Russiela (France, et pour frapper plus sûrementdernière, elle a envahi notre territoirei:e: de notre (résistance, elle nous faitre d'extermination, ne se bornant pase' armée, masin am I pouvait être intéressant de prendre l'avis de réminent 'diplomate représentant l'AutricheHongrie auprès du roi des Belges. iEn ces deux points, outre la mise en position de l'artilleriea cheval, nos troupes avaient édifié des barricades et creusé des retranchements. Mitrailleuses et fusilsétaient prêts à recevoir, au bon moment, l'adversaire. C'est mercredi, vers 11 heures, que ] eunil parut sur la route de Stevoort à Haeïen, 1 nôtres laissèrent s'avancer U( ment, ouvrirent sur lui un feu ti • 5îrîtri1p"era--trrTreTf -fcnf■*»>'> bien pointée, portait à chaque coup à mille mètres et atteignait rudement les cavaliers ennemis. Ceux-ci n'en continuaient pas moins à avancer vers Haelen et Cortenaeken. uei.l qu'à i' « ex » (si on peut dire) légation allemande. Ce n'est pas cette sorte d'amabilité excessive à la fois et minutieuse, dont nos ennemis actuels, à l'instar de leur emnereur.' On reçoit, chez lui, un tout différent ac A 2 heures de l'après-midi le feu, de part et- d'autre, faisait rage. Puis, on en vintn.u\ corps à corps. Notre cavalerie chargea la cavalerie allemande. La nature du terrain ne se prèrant pas aux déploiements/on chargeait par une .bonne gjràce hautaine et délicate, vrai ment do r.ice. rappelant que Vienne est un peu Paris. A quelques points de vue seule'»ent'», hélas ! Les salons discrètement animés de collée lions d'histoirenaturelle et de nomb: œuvres d'art (notamment, un admirable portrait de lemme dans la manière de Lend forment le milieu approprié à la personne du diplomate : jeun?encore, mince de visage, pA'e, le regard vif, la p ! peine, les lèvres précises, souriantes ou sérieuses selon les paroles proférées sans jamais d'hésitation. *** Son Excellence a bien voulu nous recevoir avec une rare «bonne grâce et nous faire lés B groupes, à travers les champs coupés dr ^^? ÏÏI.TÎÎ?«Ï* ^JïïS!^"îïî haies et de moniicules. Les nôtres firent preuve en ces combats d'uae valeur et d'une endurance inouïes. Hécatombe dVnnemis Cependant, le tempsles Allemands ne progressaient pas. Tandis que nous manœuvrions avec .--ang-froid, eux, ne sembnullement vouloir changer leui'1' en le pliant aux circonstances. Ils se bornent a la tactique brutale du nombre, sacrifiait sar.r. hésiter leurs hommes, quitte à sans cesse les remplacer par d'autres. Velpe. La plupart avaient été d Tu m il s; il n'en restait qu'un ou d.'iix^ où l'eumuni, pour les franchir, se trouvait dans l'obligation de SjB constituer en longue colonne. Cette attaque des ponts fut aussi sauvag. que celle des barricades. On voyait les offlcl i s presser leurs hommes en avant, les je ter à l'assaut sous le feu terrible de nos fusils et de nos mitrailleuses. Les cadavres jonchaient les ponts. Néanmoins, d'autres assaH- l'importance et l'Utilité, o Aucun état de guerre n'existe entre l'Autriehe-Hongrie et la Belgique. Les relations antiques continuent d'une façon norm'àîe, au plus grand profit des deux Etats, qui, tous les deux, désirent que les rapports amicaux qui ont toujours existé entre eux restent intacts. » Il est donc tout/à fais regrettable que, dans l'émotion bien compréhensible vie la guerre Ce qui redoublait les difficultés avec lesquelleslesils étaient aux prises, c'est qu'ils devdien] se présenter à nous dans de véritables défilés a une véritable hécatombe^ Sur la route dei i Haelen, una ne de en-, |riese présenta d'énfibant nos mitrait- ccttl Une grande partiede l'empire parle al- un certain point les erreurs faites jusn'en sont pas moins des plus auaient avec la môme furie. L.'ennemi en déroute leuses. Aucun souci de manœuvres. Hommes iemand. Tout cela évidemment explique [uset chevaux tombaient comme des mouches. Ce qu'à » Ce sont des faits plus ou moins espîicables, mais pour les-premiers jours d'émotionseulement. Sur b> littoral, dans les hôtels, dos Viennois fureiés par le? patrons pes fràîc-hêSi remplaçant celles qui avaient et an feu la veille, marchèrent à sa rencontre. En somme, les débuts de notre armée tïi campagne sont complètement à son avantage, Nos ofîKfiers e.1 nos soldats ont été à la ban leur de ileur tâche; Quant aux troupes ■'" mandes, e'.lrs restent fMèh 0' s'en aller au plus vite!... » Les autorisés en Autriche-Hongrie ont ce-'vpcn..lant.ordonné que, dans toute la monaryjehie, les Belges ne soient inquiétés en aucune ""j façon. Il est évident que, si les malentendus •persistaient ici, la situation ne serait plus la m-me. Or, .les Belges ont de grands intérêts 1mgrie. » C'est ainsique 'exprimaM. le comte de et Aldringen, et nous trouvons one tout commentaire ne feraitqu'affaiblir le sens do ses paroles. J. N. Nouvelles à la main La devise allemande : L'Allemagne au-dessus de toutM(ici u'ber a lies) devra i fc 6 ! re _ co :v, p ! é i <■ par un « o » : L'Alius de teut. Le Kaiser so vante d'avoir 70 uniformes différent j. i "éroii: ! veste. qu'il pourra y ajoni ?r bioniô! beige, « occuper uVla garnison mobile ville ». Mais il a bie» fallu chercher à expliquer U retard subi par la fameuse armée de la M*use, qui, dans le plan du grand état-major, d traverser rapidement la Belgique pour pénétrer en France par le Nord. Pourquoi l'armée du général von Emmich «'atturde-t-elle dans Liège et autour de Liège? C'est ce qu'on devait finir par se demandei en Allemagne. Voici comment l'Agence officieuse Wolff répond à la question. Il est impossible de fausser la vérité avec plus d'audace • *** .,, ï/agence Wolff publie une dépecbe du quar^ tier général allemand exposant que la réserve observée jusqu'ici par les Allemands en ce qui concerne ie siège de Liège a eu pour seul motif la nécessité do ne pas trahir les plans de l'étatniajnné. Eh Ixen, on se enère un « truc » quelconque, et tdut... '> st chez tous .les nô'îre>irage sim- ple et bonhomme, exempt de toute vai ch'se, mais allant au péril sans broncher. \ üo un exemple montrant que la clairvoyance s'allie, chez les noires, au dévouement.Les ouvriers' d'une usined'automobilesrt en grève, lutîanîavec obstinationpour jirit leur,M la guéri, les h")nmes rappelés a Par- répondirent n.vec entrain. Les autresal- leur usineo!-•civnt•de travailler, au besoin gratuitement, à Igarmée motion ci avail repritaussitôt,journal sonte la chose, ajoute: « Nos camârad* ... saventqu'en servant ]■>. cause belge, c'est, la cause de la justice ei tfe l'humanité qu'ils défendent.» UN DIPLOME MYOPE Ce /M. de Below, qui fut ministre d'Allemagne à Bruxelles, étaitdécidément un grand diplomate. Quelqu'un qui l'a bien connu pour favoirbeaucoup fréquenté pendant son séjour chez nous, n'hésite pas à lui attribuer ,pour une bonne part l'erreur de psychologie qui a fait croire aux Allemands (pit', nous allions leur ouvrir nos bras et nos portes. lM. de Below, qui ne fréquentait qu'un cer* était persuadé que toute la nation n'avait de loi, de confiance, d'amour que pour î magne. 11 croyaitde bonne foi que les nnux d'opposition étaient vendus ,■> la France et d'ailleurssans influence. Ce serait à la suitede ces rapports que lo grand étatmajor de Berlin aurait cru les troupes impériales aillaient trouver chea nous l'accueille plus sympathique, et qu'ayant à leur disposition les vivres abondants de nos belles provinces, on pouvait les envoyer en (trombe vers Paris au travers* de la Wallonie, sans les faire suivre par un convoi de ravitaillement. ■>-«*^-<- HORS LA LOI ! L'ALLEMAGNE AU BAN DES NATIONS Depuis qu'il d violé la neutralité do la Belgique, le gouvernement allemand semble être pris d'une frénésie. Depuis la déclaration historique de M. de Bcihmann-Holhveg, ils. ont collectionné les incorrections diplomatiques, molestant les ambassadeurs et les) consuls, faussant les documents officiels^ mentant avec une impudence sans exemple,, Ils ont violé le droit des gens partout où! ils l'ont,pu, et de toutes les laçons possibles., Notre minislère des affaires étrangères est. déjà occupé à dresser patiemment la liste do ses griefs. Et dans son étrange fureur, ce gouvernement affole arrive a se mettre à dos tout lo monde. Le voici en délicatesse avec le gouvernement des États-Unis, M. J. \Y. Gérard, ambassadeur de la grande république américaine à Berlin, s'est vu refuser tous moyens de communications avec Washington on Londres. Il a fait une énergique protestation au minislère des affaires étrangères, mais en vain., Suivant le Petit Jourruil, que dirige coi»-* me on sait M. Stephen Pichon, ancien i nistre des affaires étrangères de France» c'est là un fait sans précédent. »** s l'Allemagne ' se moque des précédents. Elle est en train de créer un dm t u. ■ celui quv \ .e juiwiajiiè-qtri ctrrfgis l'espace. 11 est évident qu'elle n'enest pas à une violation du droit des gens deplus ou de moins. On verra plus loin la listodes griblis .par le comité réuni au mi- nisièrede la justice. — Nous ne pouvons pas faire autrèffh*^ dïsenlilsavant de violer les frontières, oô bombarder liés villes et de brûler les lages. On dirait %ue le paru de la guerre a voulu, de propes délibéré, mei tre le peuple mand hors la loi des nations. Evidemment, cent trahitune folie d'orgueil qui est pour nous de bon augure. Mais il faut pouiian! signaler qu'il y a, dans cetto attitude, un danger. En la prenant, cette nulion ne s'est-elle pas coupé tous les poritl, ■.liée aux moyens désespérés? Le gouvernement n'at-i!pas voulu lui (prouver qu'elle n'avail tien à attendre que de énergie et de sa force? N'u-t-il pas voulu la persuader qu'elle ne pouvait plus compter ni sur la justice; ni sur la pitié du monde? Peut-être rien ne serait-il plus utile que de la détromper, que de lui apprendre, si plutôt à l'abominable régime que la Prusse impérialiste a donné .à l'Allemagne qu'à la nationqu'il a trompée, leurrée et corrompue, Malheureusement, cet odieux régime no l'a-t-il pas corrompue jusqu'au fond? X'esîelle pas morte, l'Allemagne de Gœlihe? L. DUMONT.WILDEN. -ï-tm+cm-^r Howrrah! les Belges! fie teutonne est trop gourmande;i.dompter La rame et flamande ; 11 lui fathanter. s se tournent contre elle. Un nain fait trembler les géant*. cèle an bravoure aux plus grands. Haro sur cettebête immonde Qui du 3>ee heurte nos remparts pieler le mon il l 'Qu'on l'assaille de toutesparts '. Le tocsin d?.< cloches d'alarmes aie partout les Prussiens. • ! iPrenons les armes Pour la défense de nos biens. .— ^ tambour bat. le clairon sonne,Comme un neuve auimams Aux accents de la « .Brabançonne » v S'ébranlent nos tiers régiments. Gens de la plaine, gens des villes Kous'avons' pour nous tous les droits, -Nous 'chasserons leurs bandes viles, ''aide du coq gaie les cohortes du Traître, tirs abhonvs Reculent en voyant paraître Au loin nos bataillonsse>.< Et nos compagnes accourues Verront demain, ivres d'orgueil. Daps 'la fange ignoble des rues.. Sous nos pieds, leur drapeau 8e deuil ! POLICHE.

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