La chronique: gazette quotidienne

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14 augustus 1914
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s.n. 1914, 14 Augustus. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p55db7ws19/
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^^^^^^^^^^^^^^r Vendredi 1-4 août 1914. — edition speciale CINQ CENTIMES LE NUMERO POIi. LA BELGIQUE 4KTe année, - W* «»1 BUREAUX % et 7, ÖaJerie du Roi (Passage Saint-Hnbort) •IHfXILLM GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONESAdministration: N» 1§81l Rédaction:N- 1408» ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — S francs pour trois mois. Lk Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollàn'de et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par au. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE HÉDÀCTEUR EIS CUE?'; Jean d'ÀRDENNE ANNONCES : 4e page : 30 cenU la petite jîju>e. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-dlyers (corps), 3 te, la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr, la iîjrne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publiai-i commerciale est exclusivement reçue à rAgence-Réclame 6odts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3S9I La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, ï» et 7, Galerie du Roi. La versioü allemanûe DES COMBATS DEVANT LIÈGE Comment on écrit l'histoire à Berlin On sait qu'en jouant sur les mots, les Allemands ont d'abord l'ait croire qu'ils s'étûienl « emparés des forts » de Liège alors que, tout au contraire, ils n'y étaient pas parvenus et! tam monde particulièrement aristocratique, qu'ils avaient seulement pu, après la retraite jetbien pensant, donc jadisgermanophile,, A un de nes centres de recrutement un volontaire se présente... 11 a l'air si jeune!Quel âge? 3eizo ans. Si pourquoi voulez-vous m:irelier? Je suis de Visé. J'ai vu twer devant moiOia Itère, ma •■!■**.i'nnrecl mes deux sceui's àcoups »e pelle... Il se battra bien, prenez-le 1 TOUS PATRIOTES ! Ghaèoo l'ail sou devoir chez nous iSi invraisemblable que soit lu chose, elle es' vraie. Chacun, en Belgique, fait aujourd'hui .son devoir d'une façon admirable. L'exemple de se donner tout à tous vient, il est vrai, de haut. Notre Roi sait être le premier dos Belges ; l'étaUnajor, dont nous di-| c'étaitpossible, que nous faisons la guerre constitués parles ponts jetés sur la Gèthe et . laidéclarations que voici.On en appréciera toute lants se présentaient toujours, il se produisit avec l'Allemagne, des confusions pénibles se ' soient produites. Trop de gens confondent tous les pays à fut une bojusqu'à ce qu'on leurdon- nât enfin l'ordre de se retirer!ïheuses. Du côté de Cortenaeken, les mêmes événè-fc „, De3SUjetsause,;omj produisaient et les Allemands atlîj"ttés d. rhôles marques de 'onus, :lo blessures. On les .avaitpris pour des Allemands 1 A G heures, leur défaite était complète : i s'enfuyaient dansdésordie dans la direction de Tougr-s. On évalue len pertes a deux ou trois mille environ, tant tu que blessés. Le nombre des morts, parmi 1^ nôtres, est très peu élevé. Nous avons surio des blessés, mais fbî't peu en comparaison d~>®»-< DE lire armée de mpape a. Haeïen tués Les Allemands ont 3,000 et 1,500 blessés Les premiers combats enîpagne li- vres par notre vaillantearmée ont été couronnés d'un plein succès : victoire à Haelen et 3 a Cortenaeken I Les forces allemandes lancées en Hesbaye à la recherche de nos divisions a/armée, se composent d'au moins sept à huit divisions de cavalerie. Une partie de ces cavaliers qui s'étaient éparpillés en éelaireurs dans Ie Limbo urg, le Brabant et la province de Liège, avaient déjà 'été battus et capturés par petits paquets par nos patrouilles et par la cavalerie française. (Mardi, 'mercredi et jeudi, le reste a tenté des efforts plus soutenus, efforts qui ont abouti aux combats des environs de Diest et à ceux d'Eghezée. Le corps engagé dans fa région de Dies* semble avoir eu pour but d'exécuter un raid dans la direction de Bruxelles. Il ne comprenait pas moins de 5,000 hommes, dont moitié environ de va va loi ie avec mitrailleuses et mo! \ tié d'infanterie et d'artillerie légère. L'AUTRICHE Déclarations du comte de Clair y et Al dringen Le commandement belge, parfaitement adcourant des mouvements de l'ennemi, grâceaux reconnaissances de sa cavalerie, avait fall* occuper à nos troupes des positions extrêmement .favorables, s'appuyant, au nord, surHae.len, derrière la Gèthe, que les Allemand*jLj_ _. . ^ •■-,». /nv^ttt^ pour atteindre Diest devaient fatalement tra- jlfjT LA. BELGIQUlfi verser — et, au sud, sur Cortenaeken, où la ' seule route qu'ilsni suivieenjambe la petite rivière la Veipe. Violent combat Nous ne sommes pas en guerre avec l'AutrïD'autre paart, c'est en prétextant la nécessité de prendre partipour son alliée quel'Allemagne a déclaré la guerre à la Russiela (France, et pour frapper plus sûrementdernière, elle a envahi notre territoirei:e: de notre (résistance, elle nous faitre d'extermination, ne se bornant pase' armée, masin am I pouvait être intéressant de prendre l'avis de réminent 'diplomate représentant l'AutricheHongrie auprès du roi des Belges. iEn ces deux points, outre la mise en position de l'artilleriea cheval, nos troupes avaient édifié des barricades et creusé des retranchements. Mitrailleuses et fusilsétaient prêts à recevoir, au bon moment, l'adversaire. C'est mercredi, vers 11 heures, que ] eunil parut sur la route de Stevoort à Haeïen, 1 nôtres laissèrent s'avancer U( ment, ouvrirent sur lui un feu ti • 5îrîtri1p"era--trrTreTf -fcnf■*»>'> bien pointée, portait à chaque coup à mille mètres et atteignait rudement les cavaliers ennemis. Ceux-ci n'en continuaient pas moins à avancer vers Haelen et Cortenaeken. uei.l qu'à i' « ex » (si on peut dire) légation allemande. Ce n'est pas cette sorte d'amabilité excessive à la fois et minutieuse, dont nos ennemis actuels, à l'instar de leur emnereur.' On reçoit, chez lui, un tout différent ac A 2 heures de l'après-midi le feu, de part et- d'autre, faisait rage. Puis, on en vintn.u\ corps à corps. Notre cavalerie chargea la cavalerie allemande. La nature du terrain ne se prèrant pas aux déploiements/on chargeait par une .bonne gjràce hautaine et délicate, vrai ment do r.ice. rappelant que Vienne est un peu Paris. A quelques points de vue seule'»ent'», hélas ! Les salons discrètement animés de collée lions d'histoirenaturelle et de nomb: œuvres d'art (notamment, un admirable portrait de lemme dans la manière de Lend forment le milieu approprié à la personne du diplomate : jeun?encore, mince de visage, pA'e, le regard vif, la p ! peine, les lèvres précises, souriantes ou sérieuses selon les paroles proférées sans jamais d'hésitation. *** Son Excellence a bien voulu nous recevoir avec une rare «bonne grâce et nous faire lés B groupes, à travers les champs coupés dr ^^? ÏÏI.TÎÎ?«Ï* ^JïïS!^"îïî haies et de moniicules. Les nôtres firent preuve en ces combats d'uae valeur et d'une endurance inouïes. Hécatombe dVnnemis Cependant, le tempsles Allemands ne progressaient pas. Tandis que nous manœuvrions avec .--ang-froid, eux, ne sembnullement vouloir changer leui'1' en le pliant aux circonstances. Ils se bornent a la tactique brutale du nombre, sacrifiait sar.r. hésiter leurs hommes, quitte à sans cesse les remplacer par d'autres. Velpe. La plupart avaient été d Tu m il s; il n'en restait qu'un ou d.'iix^ où l'eumuni, pour les franchir, se trouvait dans l'obligation de SjB constituer en longue colonne. Cette attaque des ponts fut aussi sauvag. que celle des barricades. On voyait les offlcl i s presser leurs hommes en avant, les je ter à l'assaut sous le feu terrible de nos fusils et de nos mitrailleuses. Les cadavres jonchaient les ponts. Néanmoins, d'autres assaH- l'importance et l'Utilité, o Aucun état de guerre n'existe entre l'Autriehe-Hongrie et la Belgique. Les relations antiques continuent d'une façon norm'àîe, au plus grand profit des deux Etats, qui, tous les deux, désirent que les rapports amicaux qui ont toujours existé entre eux restent intacts. » Il est donc tout/à fais regrettable que, dans l'émotion bien compréhensible vie la guerre Ce qui redoublait les difficultés avec lesquelleslesils étaient aux prises, c'est qu'ils devdien] se présenter à nous dans de véritables défilés a une véritable hécatombe^ Sur la route dei i Haelen, una ne de en-, |riese présenta d'énfibant nos mitrait- ccttl Une grande partiede l'empire parle al- un certain point les erreurs faites jusn'en sont pas moins des plus auaient avec la môme furie. L.'ennemi en déroute leuses. Aucun souci de manœuvres. Hommes iemand. Tout cela évidemment explique [uset chevaux tombaient comme des mouches. Ce qu'à » Ce sont des faits plus ou moins espîicables, mais pour les-premiers jours d'émotionseulement. Sur b> littoral, dans les hôtels, dos Viennois fureiés par le? patrons pes fràîc-hêSi remplaçant celles qui avaient et an feu la veille, marchèrent à sa rencontre. En somme, les débuts de notre armée tïi campagne sont complètement à son avantage, Nos ofîKfiers e.1 nos soldats ont été à la ban leur de ileur tâche; Quant aux troupes ■'" mandes, e'.lrs restent fMèh 0' s'en aller au plus vite!... » Les autorisés en Autriche-Hongrie ont ce-'vpcn..lant.ordonné que, dans toute la monaryjehie, les Belges ne soient inquiétés en aucune ""j façon. Il est évident que, si les malentendus •persistaient ici, la situation ne serait plus la m-me. Or, .les Belges ont de grands intérêts 1mgrie. » C'est ainsique 'exprimaM. le comte de et Aldringen, et nous trouvons one tout commentaire ne feraitqu'affaiblir le sens do ses paroles. J. N. Nouvelles à la main La devise allemande : L'Allemagne au-dessus de toutM(ici u'ber a lies) devra i fc 6 ! re _ co :v, p ! é i nné. Eh Ixen, on se enère un « truc » quelconque, et tdut... '> st chez tous .les nô'îre>irage sim- ple et bonhomme, exempt de toute vai ch'se, mais allant au péril sans broncher. \ üo un exemple montrant que la clairvoyance s'allie, chez les noires, au dévouement.Les ouvriers' d'une usined'automobilesrt en grève, lutîanîavec obstinationpour jirit leur,M la guéri, les h")nmes rappelés a Par- répondirent n.vec entrain. Les autresal- leur usineo!-•civnt•de travailler, au besoin gratuitement, à Igarmée motion ci avail repritaussitôt,journal sonte la chose, ajoute: « Nos camârad* ... saventqu'en servant ]■>. cause belge, c'est, la cause de la justice ei tfe l'humanité qu'ils défendent.» UN DIPLOME MYOPE Ce /M. de Below, qui fut ministre d'Allemagne à Bruxelles, étaitdécidément un grand diplomate. Quelqu'un qui l'a bien connu pour favoirbeaucoup fréquenté pendant son séjour chez nous, n'hésite pas à lui attribuer ,pour une bonne part l'erreur de psychologie qui a fait croire aux Allemands (pit', nous allions leur ouvrir nos bras et nos portes. lM. de Below, qui ne fréquentait qu'un cer* était persuadé que toute la nation n'avait de loi, de confiance, d'amour que pour î magne. 11 croyaitde bonne foi que les nnux d'opposition étaient vendus ,■> la France et d'ailleurssans influence. Ce serait à la suitede ces rapports que lo grand étatmajor de Berlin aurait cru les troupes impériales aillaient trouver chea nous l'accueille plus sympathique, et qu'ayant à leur disposition les vivres abondants de nos belles provinces, on pouvait les envoyer en (trombe vers Paris au travers* de la Wallonie, sans les faire suivre par un convoi de ravitaillement. ■>-«*^-.< Et nos compagnes accourues Verront demain, ivres d'orgueil. Daps 'la fange ignoble des rues.. Sous nos pieds, leur drapeau 8e deuil ! POLICHE.

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