La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 05 June. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4f1mg7h84j/
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Vendredi S juin 1914. — Edition C : - CINQ 'CENTIMES LE MUMERfl POUR TOUTE L'A1 BELGIQUE 4 5'o année. - l%fo lo« LA CHRONIQUE f".r " BUREAUX •• 5 et 7, Galerie du Ror (Passage Saint-Hubert) BRUXELLIft AB ON NEMBK SrAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration; N* 78816 Rédaction . N* 1408 % ABUKJNIJflMEWTS î Bruxelles : 12 francs par an;.— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr, 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Y|( rous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Ducliô de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : AliïJSUK un unur : itor de la HESBAYE Jean d'ARDENNE _______ Biim/iiuLiu . -T- |iaj,o . w it/iii. m |ici»d ii^nc. nccitfiuua ico siiduiiiuo;, i 11, m iifciiç. — i<uia-uivcia •**»• la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-RccIame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3599 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. LES SVEUX DU R. P^HUTTEN Les couvents qui exercent le commerce et l'industrie UN PLAIDOYER QUI EST UN REQUISITOIRE Il œt bien probable que le généreux livre de M. Bossait sur l'« Industrie et le continence des congrégations en Belgique », fut jour beaucoup dans l'jéJoign«ment du corps électoral à l'égaiid des cléricaux. En mon- , tant la concurrence faite à la bourgeoisie ; «n montrant l'exploitation cruelle des pan-ivres, il écarta des dléricaux, soutiens des congrégations et soutenus .par elles, les grandes masses flottantes de lia population beCge. Oïl sait quelle émotion produisit, le livre, dénonçant une part minime, cependant de d'action congroganiste en Belgique. Nous jnéme nouis avons été dos premiers à le faire connaître presque entièrement à nos lecteurs, : ; en plusieurs éludes étendues. Si bion que l'on médita un coup sensationnel : faire ré-S (uter lo livre de M. Bossart par le Père Rutten.Et vraiment, on ne pouvait mieux trouver. Ce religieux s'est fait un nom dans les milieux cléricaux (et même chez les sociologues indépendants), par son impart milité, la générosité de ses tendances, sa sympathie j pour les petits. Joignez ù cela une éloquence qui le fit triompher naguère dans, une série ; de semions à Paris, et vous verrez qu'il ' n'était pas possible de trouver mieux. On se doutait, en outre, qu'il seraît très facile de démentir une foule de détails dans l'œuvre de M. Bossart. Celui-ci rappalle lui- . iiièmenn dicton -familier dans toute -cette Flandre, ànméanorialeaiéttt dévouée, annihilée par I iesreligieux :iiLe couvent ne laisse rien éeliap-I |ier que la fumée... » Avec une ironie char-| mante, le Père Rutten reproche à M. Bos-| sart de ne pus «voir annoncé son enquête : aux .couvents et demandé qu'on lui en fournisse les éléments... Nous n'aurons pas la 1 ! cruauté do mettre en lumière les mot/ifs qui : nous font préférer la méthode de M. Bossart, ; malgré les détails forcément erronés, les '■ omissions aussi-, qui devaient payer les quelques vérités toutes crues, .saignantes,par les- . | quefles il a ébranlé l'opinion ! DEMENTIS SANS PORTEE En revanche, les congrégations font pleu-itiirles démentis : .Ce n'est,plus le Père Allas- ! Jase qui dirige teille maison ; c'est la Mère ' Kuphrasie, à moins que ce no soit le « cher frère » Valentinien... Ce règlement intérieur ' était exact il y a six mois; il n'est plus en »sage aujourd'hui, bien qu'il l'ait été pendant des années. Cette congrégation n'est ' pour rien dans les ateliers qu'elle dirige : tout appartient à une société anonyme... » i Le Père Rutten, exécute d'abord cette be-Bogne déjà commencée, du reste, par les ' Patriote, Presse et autres .petits journaux cléricaux (elle semble plus faite, évidemment, pour eux), il y réussira mieux. Mais, chose curieuse, tout son livre sera un .pamphlet < véritaMe. Lia distinction native, le tailent, i m'ont pu prévaloir sur la mentalité cléricale ; four laquelle l'adversaire n'est toujours qu'un ennemi, un ennemi do Dieu, n'ayant l droit à aucune estime. A tout moment il ac- c cuse M. Bossart d'agir par npure hypocrisie». ] Quant à nous, qui avons dénoncé les exp'loi- . leurs d'enfants, nous ne T'avons pas fait par 3 devoir, mais en tarit que « Journaliste en mal « de copie ». H est virai que nous l'avons irrité < : en parlant des congréganistes sur union qu'il ■ i ne fallait pas : Voici comment s'adresse à < eux le Père Rutten ; ! Nous soumettons rcs- i (KCtueusement aux supérieures des couvents ; 'intéressés ces quelques observations qui < nous paraissent se dégager nettement de no- j Ire enquête. Nous savons d'avance qu'elles < seront généreusement accueillies n... < Evidemment, ce langage n'est ni le nôtre -j ni celui de M. Bossart... Nous préférons co dernier et sa méthode. Nous le remerciions d'avoir dénoncé un- abus monstrueux; surtout nous le remercions de nous avoir valu le li- q vre du Père Rutten-1 Les abus ON LES AURAIT REDRESSES! Car, il n'est pllu-s besoin de l'œuvre con- J sciencieuse et qui demeure entière, du socio-logue libéral. Les journalistes anticléricaux « l'ont plus qu'à puiser dans la réfutation du s Père Rutten où ils trouveront la plus a terrible, la plus douce, la plus irréfutable £ te condamnations du régime congréganislo ! H suffit de parcourir les trois cents pages -j de son volume pour découvrir des aveux, des i t'eproches dont la forme, plu-s ou moins voi- 1 lée, plus ou moins réticente, ne fait que relc-Wr la gravité du fond. On découvre ainsi ce rjue M. Bossart a déclaré, ce que le Pèr.e ®#Hen confirme ; le mail est bien .pire encore que ceux-ci ne le -disent... 'Citons au hasand. On vai'ra de suite co-m- i ment île Père Rutten confirme en démentant... , « L'ii'oraire indiqué par M. Bossart était , raact an moment de -son enquête. II.a été, depuis, légèrement (sic) modifié. Depuis trois ' «as, la direction ne permet plus d'emporter île l'ouvrage à domicile. Les ouvrières qui ,, travaillent chez eUes, le soir, le font pour des * particuliers. » c • M. Bossart. a raison de .rappeler, après M. l'abbé Sterckx, directeur des Ursu- : "nés (dont i-1 fait constamment un révérend , Wre, les grandes erreurs de M. Bossart [ " R L. II.) que l'écart est souvent trop Ri'and entre le prix de vente des magasins et le salaire payé aux ouvrières. » ■■■La directrice imita-nt la pratique cou- . frmte de presque tous les négociants, insista •or les prix très favorables qu'elle pouvait , offrir à son client. Nous eussions préféré, ipfct à nous, qu'elle ne le lit pas, les rcli-lieux devant éviter jusqu'à l'apparence d'une concurrence intéressée faite à la main-d'œu- „ We Inique. S EXPLICATIONS EMBROUILLEES U ^ propos de certaines retenues )... « Les r sœurs ne retiennent jamais cet argent lorsque ;r 3 jeune lilJe quitte l'éeole pour un motif lé- fi-une (?)... Nous ne tenons pas le moins du c onde, quant à nous, au maintien de cette ( garantie... » La Chronique est heureuse d-'ap- fj . yer cette phrase désinvolte mais bien- c «Santé, du Révérend Père. r lus loin (nous feuilletons simplement),^ M. Bossart relevait cette mesquine cruauté : « Ces petites ouvrières, qui arrivent en retond à lia première messe « doivent attendre la -seconde. et perdent ainsi une partie de leur temps de travail. » Savourez le « démenti » du u bon » père : « Cette mesure de discipline n'est pas rigoureusement appliquée (sic); elle ne l'est j-amais lorsque l'ou-vriàiie donne un motif raisonnable de son retard, ou lorsque lo temps est mauvais, ou que les chemins sont peu pratiquâmes. » Plus loin ; n On fait payer les aiguilles,; qui coûtent 10 centimes, pour obtenu' des ouvrières plus de prudence et d'attention. »... « On paye effectivement 5 centimes pour l'usure des machines. Ces 5 centimes sont versés dan-s .une -caisse spéciale qui sert à payer les [rais de l'épuration incombant aux sœ-urs. » lit c'est par tout, pour tout, cette odieuse extorsion des sous à l'égard d'enfanls, d'où» mères, qui ne vivent que de ces petits sous. .« ... A Harzelle, les enfants donnent leur petite obole (sic) à une zélatrice de la paroisse, sans intervention aucune des sœurs (sic). » « En cas de décès d'une corset-iènc, ailles versent de leur propre initiative (sic) quelques centimes pour une messe. A He-rzele, la supérieure donne à l'occasion ide sa fête un bon régal (sic) aux ouvriè-;es;caliles-ici,'dé leur côté,tiennent à semontrer [«connaissantes en lui offrant un cadeau, généralement pour ila chapelle. On agit de même à Mas-seine-n, et parfois à Dender-feeuw. » Confileor IMPOSSIBLE DE PAYER MIEUX! H y a une fabrique de tapis qui fournil aux mîimts un travail .peu propre à les initier à ta vie. Eile appartient à une «bienil'ailrice» sur l'aqueilile le/s sœurs doivent, avoir peu d'influence puisque d'après le Père « les sœurs sont les premières à regretter que les salaires ne dépassent guère I franc par jour, chiffre que n'a-Ueignewt môme pas les plus feu» ■i-es ouvrières »... Si bien qu'un peu honteux malgré tout, dirait-on, le Père ajoute : « 11 ie me paraît pas impossible d'arriver ù une >rgianisa'tion... permettant de payer de meilleurs salaires. » Les avenx continuent : « Les sœurs aé-ylarcnt être dans 'l'impossibilité de recueillir, par des dons les sommes nécessaires à .•'entrelien de toutes leurs pensionnaires... Il ie leur reste donc qu'à demander aux plus Igées de travailler pour les plus petites, afin ic dédommager ainsi les sœurs de leurs rais généraux. » Et pour justifier tout cela, e père s'en prend à l'évêque français Turi-iiaz, qui dénonça cette congrégation dans me ciroonstaaice céilèbre. ■M. Bossart a donné de nombreux exemples le l'absence .d'hygiène que certain ascétisme nal entenidu favorise. Le père proteste... contre M. Bossart. Il ;e trouve pountant réduit à cet aveu, dont ious recommandons toute l'ironie involon-aire. « Il faudrait un bain obligatoire chaîne mois, et de très fréquents bains de pieds. .,eé soins de la bouche sont parfois trop négligés »... Et ceila à un âge Où les enfants, es fiVlet'tes, devraient .barboter dans l'eau, ït s'ébattre à l'air librement ! LES SŒURS TROP INSENSIBILISEES Pour les « refuges », cela devient tragique, ;t voici ila précaution préliminaire de leur léfenseur : « ... Des améliorations nécessai-*es sont mises à l'étude ou en voie d'exécu-ion. »... « Il est fort possible... que ted/le ou eltle* sœur... finisse par étire atteinte de ce pi\on est convenu d'appeler la déformation ) rotes si 01111 eflie. » Et, cependant, tout le long le son étude, Je Père n'auna pas un élan poules entants vidâmes, mais le seul souci d'ex-:user cette « déformation professionnelljle » les leiligicuses. Si bien que ces « sœui^ deviennent plus i nid urgentes que ce « Père » : : I>es sœurs reconnaissent que des amélio-'a'tions s'imposent. » Mais c'est qu'ici nous ious trouvons devant l'aililme, devant les temiers excès du régime clérical, qui, parois, font recuteir ceux mêmes qui l'appli-[uen't ou le défendent. « J'avoue que le. ré-j.iine des visites et des correspondances me ya-rut, à moi aussi, <( très sévère ». Pilus loin, le Père avoue que « si certaines ;œurs, un peu trop insensibilisées (sic) i valent infligé des punitions excessives, l'au-orilé devait inten^nir. » •Et voici les. méthodes de châtiment normales : « Le cachot devrait étire moins isolé :t éla'bli à proximité des dortoirs, et des ate-iers. Il .devrait être toujours bien aéré. Il y i:vait suffisamment d'air dans celui où je ne suis fait enfciuner. » Que d'épouvantes n ces quelques, mots ! Pourquoi donc ces aidïot's élaignés, sinon pour que les cris ne ^entendent pas?... Et pourquoi le Père de-niande-t-M qu'ils soient, aérés?... Tout en jjontiant, que ceflu-i qu'il! visita rétiait? ... Mais où les robustes poumons d'un eune orateur ont pu fonctionner, que dc-'iennent les pauvres .poitrines 1 crispées par ïs névroses et les dépérissements ? Les salaires C'EST LA FAUTE DES MAGAS5NS ! C'est à (peine si après ces idées fde supplies, Il'on a .'te courage de revenir aux ques-ions uiatérieLles, où île Père n'est jpa.s imoins erribfo aux siens en .constatant la disproportion qmrlois scandaleuse •entre les salai-es et iles bénéfices réalisés. xc Toute la question est-de savoir qui réalise os bénéfices et qui est iresjponsabile de la [éploraliile exiguïté de certains salaires. » lentement, en surenchérissant sur 'les plaines de .M. Bossart, Ile Père dénonce oarré-aent 1ç coanme.rce laïc : « iCe sont surtout les grands anagasans anonyunes qui exploitent ?s couvents. » lEt voiai les condlusions du (livre congréga-lis'te : ■(( Tout en protes'tant une dernière fois con-ne «ces générailités odieuses (celles de M. Basant!) nous reconnaissons que des améliora-Ions doivent être introduites dans plusieurs e ces établissements. » « '.lit nous semble îiéces.^aire qu'une entente 'établisse entre les supérienrres dos congré-a'ttions, afin qu'aucune d'eiïtre-élliles n'aecep-rnt plus de commande ne ipernietitant pas n minimum de sali aire convie nable. m o) Nous voudrions que 'les ouvrières aient artou't four cairnet de paie. Les sœurs a.u-aient tort d'y voir une marque de défiance. » Nous réprouvons énergiquement les pro-édés des couvents qui ravalent les salaires. eci commentant (la phrase de M. Veninont, ans sa monographie connue : ... Parmi les du'vents et les ouvroi/rs, certains maintien- . •ent bien les (prix. D'autres ... Travaillent des prix auxquels r ouvrière à domicile ne ( pourrait gagner qu'un salaire de famine. » Arrêtons là des citations que nous ipou nions (prolonger sans fin. M. 'Bossart avait r serve île caractère des congréganistes. L Père Rutten, les eonnaâssant .mieux, parle c sœurs « inscnsibiilisées •» et nous jlaisse ei il'revoir des bagnes d'enfants, de jeunes feu mes. iPourtant, les eléiicaux et Ile Père "Rutte [braîtient l'œuvre de M. Bossart de paunphlel jcdIJle du Père Rutten, que senait-elHe allors un réquisitoire 3 . Nous croyons que c'est bien, en effe un irréifu.liaiblle réquiisitoire que leur dèfei seur monacal dressa malgré lui contre l'ii idus'tirie et le commerce des couvents, ru-iinar le pays, le commerce laïc, épuisant, torti liant l'enfance beilge. PAUL MARTIN. FAITS, PROPOS ^EMy: VILLE-LUMIERE Paris va, sans nul cloute, s'Offrir, d'ici pe de temps, le luxe de mehkm à sa Me u grand poète. Adrien Millwuard sera nomm président du conseil municipal, et ce seul |«i révélateur, péreinploire, resititme ù Paris un supériorité, un prestige que d'aucuns, pa lois, s'efforcent de nier. Je me demande quell attire capitale pourrait se parer d'un h prestige. Les bons agents voijers, les adm nistrateurs, les avocats et les médecins n manquent pas, tous disposés à placer d'à lègpes derrières sur des jauteuils préside> liels, mais le porte Igre au Iront lauré, moi irez-lc moi gérant quelque part les intérêt de la cité. Evidemment, Mithonctrd ne porte pas s lyre et son laurier ù l'hûtel-de-ville, U le suspend, aux saules (hum '.) du rivage proch de Seine, et c'est un conseiller nvunicipt zélé et sérieux, il se passionne pour la voiru la muselière, la circulation, l'hygiène. Il n siège pas au pla[ond. Il est, de plus, de so quartier, qui est le quartier Saint-Françoi; Xavier, et le protège jalousement. Je reconnais, de plus, que Mithouard n'a lias un poète populaire. Ah non ! fiévreux i magnifigjue, nerveux, passionné, reiigieu:• provocateur d'éclairs, s'en volant aux son nreJs de ta mystique, toujours bouillonnai d'idées; il emploie une langue riche, parfoi clra-nge... Mais c'est un des hommes qui 01 le plus influé sur les idées de notre tenip. tout en demeurant relativement inconnu. L'auteur du traité de l'Occident a revêt une partie de l'Europe à elle-même, il a jei des lueurs dans nos âmes, bien avant Ba: rès el bien plus généreusement... Je n'a d'ailleurs, pas le projet de. faire connaître à le poète, le grand, le noble, le profond poèl Adrien Mithouard. Simplement, je signale ce prestige dont s dote, quand il mut, un Paris. Les Londi niens de la Ci,lé peuvent parer de velours < d'or un lord-maire el le promener dans i carrosse de C'endrillon, ils peuvent [aire po 1er devant lui la masse cl le glaive, ils n'ai rc.nl jamais devant eux le chef magnifiqui par le verbe et le rythme, à qui on peut dire Tu duca, lu signorc, lu maestro car ils n'en ont pas, en Angleterre, du moin: que je sache, au Guiidhall. BOB. An jour le jour Lh POimûUE Le parti ouvrier vient de publier u JS/I manifeste d'oiprès les élections. Ce di cament, d'un autre parti que le nôtr n'en renferme pas moins des e.lios* indéniables; des choses excellentes aussi. I ndénia b les sont, les chiffres quel n ou avons ici longuement commentés et qui proi vent qu'il y a, dans le pays,, une major: t d'opposition. Cette majorité, comme le pr< cisa M. van Overberglie, est d'accord sur 1 nécessité d'une révision électorale. .E'xéeOient est ie rappel, fait par ce mail •este, de la déclaration du chef du ciaibin< e'iérica'l, disant : « Il n'y a qu'un seul moyen normal, un sei moyen régulier d'apporter un cliangemei quelconque à cette situation de fait qui non domine : c'est le corps électoral qui doit pa: 1er... Si on désire arriver à une revision, c'est convertir le corps électoral que les partisans d )a revision doivent s'attacher avant tout. I ensuite, si le corps électoral se prononce, il aura pour la loyauté de tous une indicatio précieuse. » On ne peut, contester, sans une invraisen bilahlle mauvaise foi, que de corps èleetori s';\s't prononcé. Maintenant, que compte fair M. de - Broquev.i'iUe, de cette indication qu' iéola liait déjà « précieuse » avant qu'effile 11 fut donnée ? PETÎTË1ÏÏRÛNIQUE Regards en arrlèro 5 juin 1Ô68. — Exécution des comtes d'Eî mont et de Homes sur la. fGrand'Tlaoe de Bri xelles. <5=^=3 Le dernier censeur. C'est la figure cTun autre conférencier de « Annales » que, de façon plus attristée, que ques lignes de journal ont dressé devant ne tre souvenir : nous avons dit ici même, il y : trois jours, la mort du galant homme, du car seur 'charmant et érudit que fut Henry Roi jon. L'un des derniers, il avait été chargé de 1 Censure. Coïncidence îuilèbre, il l'avait exei née avec Adrien Bermheim, — le fondateu des .« Trente ans de Théâtre », — disparu il ; a quelques semaines. Ce n'était pas un grand écrivain : mais i savait eh armer en parlant, -— et H écrivai comme il parlait. Il connaissait la valeur de mots, le prix des idées. Et il ne les gaspillai pas au hasard. Son travail était patient e souriant. <Et il avait donné sa pleine mosur — délicate, fine et profonde — dans « Mire ai onde », cette nouvelle mélancolique et dis :rète, à laquelle Dumas consacra l'une d plus jolies préfaces. Ce n'était pas un grand écrivain : c'était ui écrivain, simplement, poussé sur le sol fran-çais, comprenant que cette naissance lui im-> posait des devoirs, et qu'on n'écrit pas com-e me on fait des affaires .ou «des visites : sans e préparation, sans soin, uniquement parce que i- tout le monde le fait. i- Et c'est peut-être là la force, le secret du génie littéraire de la France : ne pas se bor-ii ner à produire, de siècle en siècle, un ou ; deux giânies, quelques stylistes magnifiques : et dominateurs, — mais donner aussi toute une légion, d'écrivains attentifs, profondément N artistes et déiployant leur art dans le domaine l_ qu'ils se sont assigné, .convaincus que, pour l" écrire, il faut au préalable savoir écrire, — 11 en deux mots, ceux que nos grands Espoirs ignorants de la syntaxe appellent dédaigneusement des « petits maîtres ». Les jardins victorieux. ^ Nos horticulteurs ont remporté un triomphe $ éclatant à l'exposition de Saint-Pétersbourg. Les igaaettes russes et autrichiennes ne tarissent pas 'd'éloges à leur endroit, et la Belgi-u que est très à la mode, en ce moment, au n pays des boyards, grâce aux hortensias de p. Cand, aux raisins de Hoeylaert et aux asper-" ges de .Malines. N'est-ce pas charmant? '' iLe .Germanie, lorsqu'elle veut « séduire » e quelque voisin, revêt une ferblanterie compliquée, coiffe le heaume de Crunehilde, ai-c guise son épée et tient sa poudre sèche. Trop '} souvent la France se contente de faire tinter l~ les écus de son bas de laine. La Grande-Bre-c tag.ne y emploie son .gin, ses cotonnades et L ses bibles. ï-.a Belgique, telle Cérès aux joues t- rebondies, n'emporte dans son corbillon que t- les fieurs et les légumes de son .jardin... s • N'est-ce pas la plus jolie façon de plaire ? (s=^> a Le trésor sous les pierres. s iNous aimons entendre des anecdotes sur les e grands hommes. Elles semblent résumer et il rendre accessible pour nous une œuvre, dont, », ordinairement, nous ne saisissons pas toute e l'importance. Dites-moi que Fa.bre, en obser-n vant ses insectes, infirma une bonne part de Sa théorie darwinienne, et je resterai très froid, si je ne suis pas spécialiste... Racontez ■l moi la rencontre du grand entomologiste et j >1 d'un garde champêtre, je serais tout à fait' . amusé. 'Elle u'.est cependant pas très piquante, cette ^ anecdote, que voici en deux mots : Fahre, j ainsi que le veut son métier, examinait na-j s guère le .pied dés arbres, i'entour des gros-' ' ses pierres. Il s'était décidé pour quelques-! '' unes de ces dernière» et .les retournait douee-ment, loraqu'une main rude s'abattit sur son u épaule.C'était le garde champêtre qui le soup-c çonnait de chercher un trésor et l'avertissait 'd'avoir à s'en aller bien vite... 'i Fabre s'en alla aussi vite que le permettait ■ i ses- vieilles jambes, souriant et songeant peut-e être aux trésors, .qu'en effet, il chercha parmi les insectes : la gloire qu'il a pour jamais con-: e quise, la richesse, l'aisance même, qu'il n'a 1 »- jamais rencontrées? >( G=^> e , La vie drôie. L'Académie de Belgique est le dernier refuge de l'humour : on y cultive l'ironie avec une virtuosité qui ferait envie aux plus ros-ses de nos pince-sans-rire. Elle avait à mettre au concours pour 1914 une question littéraire — une question intéressante, neuve, féconde en aperçus? ingénieux '' ou profonds. Elle n'a pas hésité un instant et disons-le froidement elle amis dans le mille. Voici, en effet, le .libellé de cette trouvaille : « Faire une étude critique des thèses soutenues jusqu'ici sur la parenté qui existe entre l'Apologétique de Tertullien et l'Octavius de Minu'ciïts Félix. » ■Le « Moniteur » — autre humoriste — qui •nous rapporte cette facétie, ajoute : « Un mémoire a été reçu (ça c'est un peu fort, par n exemple!). La question est remise au con-). cours. » , (Et on dit ique la gaîté se perd! ' 6=^9 La vraie répartition. .Nous croyons devoir publier la lettre que b voici : « iMa lettre .concernant" le diviseur électoral 0 « national » prouve ique le peuple belge, so-.. lennellement convocpié, a ordonné, le 24 mai, 11 que le parti clérical nommera trente-huit législateurs. Quels sont les trois hommes poli-tiques, qui, contrairement à la formelle déci-sion du pays, ont été proclamés élus par les bureaux principaux et doivent, s'il est vrai !l que « tous les pouvoirs émanent de la n,a-t tion », céder leur siège à d'autres ? s » Le calcul est aisé. » iM. Van Brussel, qui passe dernier de la liste cléricale à Saint-Nicolas, a été proclamé a élu par 13,209 suffrages-(chiffre électoral « ré-^ gi-o.nal ») sur un total de 39,627 + 14,294 + 1,886 \r (dissidents) = 55,807 votes valables. Il repré-[i sente donc les 13,209/55,807 = 1/4,225 du pays appelé à le juger. C'est là sa cote. ?), -Un calcul analogue est à répéter pour les ^ quelques autres intéressés, en ayant soin, toutefois, de rapporter la cote de chacun à un L. même chiffre de voix valables : 100,000 par exemple.. La conclusion s'en dégagera, s 11 Une figure. Revue* de la semaine, — journal cinématographique. Toutes les actualités défilent sur l'écran. iOn voit les souverains de 'Daneinark à Bruxelles, à Paris ; M. Poincaré à Lyon. Les vues se succèdent : le Président, après L avoir déposé une palme au pied du monu-( ment de Carnot, monte en voiture. Et derrière lui apparaît une figure connue : c'est M. Her-riot, maire de Lyon. 3 Nous l'avons vu plusieurs fois ù Bruxelles — et entendu : au Cercle, à l'Université des « Annales r». L'an dernier, il y fit une conîé- 1 rence sur iDante; cette année, il nous parla de Goethe. Et peu de littérateurs montrèrent autant que 'Cet /homme politique, que cet administrateur remarquable, une connaissance 1 étendue, une compréhension sûre dé la litté-" rature. L Tout jeune d'aspect, la figure volontaire, la voix nette, — il nous semble, en le voyant sur d'écran,l'entendre encore évoquer les lieux où vécurent .Charlotte et Werther. Et nous éprouvons un rien de fierté personnelle,devant les honneurs qu'il reçoit. Nouvelles à la main Rapineau so plaint à Taupin d'être gêné par un importun. si — Il est tout le temps fourré chez moi. je ne | sais comment faire pour m;en débarrasser. || Taupin. doucement- : 1 ' -- Invitez-le donc une fois à dîner! À Pour niopriÉi t porl de Bruxelles % CONCOURS INTERNATIONAL C( ûljJroavions et ïipojlais i ~ ei Dans le anagnifique local que possède, à fr Bi*uxeTles l'Aéro-Club de Belgique avait lieu | hier matin une réception tout intime.il s'agis- V; sait d'indiquer l'importance du double con- tc cours international d'hydroplanes et d'hydroa-vions (ou d'hydro-aéroj^lanes), dont l'Aéra- ^ Club a, comme on sait, pris toute l'initiative. le De ces deux concours, le dernier est le plus n important. j-« Le circuit, dit des trois fleuves, — Escaut, ^ i Rhin et Meuse,. — a rappelé M. Jacobs,. en une aimable causerie, a été organisé pour l'inauguration ides installations maritimes. Les d concours sont» à peine annoncés et déjà nous ^ ^sommes assurés de. l'inscription de concur- ^ lents représentant l'Allemagne et la France ; ^ peut-être même des Anglais se joindront-ris à eux. » ic Il ne pouvait en être autrement, car vrai- r) ment pour attirer l'attention, du monde sur le JT no u veau port maritime de Bruxelles, on n'au- p l'ait pu trouver mieux que ces concours. ç. Aussi tt'Aéro'Glub de Belgique, à qui revient tout l'honnpur de cette joute internationale, S( n'a-.t-il rencontré que des sympathies et des en- Cl couragements auprès des hautes personnalités (-1- belges et étrangères auxquelles il s'est adressé c. pour mener à . bien ce projet. Ce concours est placé- sous le haut patro- ' nage du Roi, dont .la bienfaisante' influence a obtenu de l'Allemagne de précieux avantage s, -et que la zone interdite de la ville de Wezel sera ouverte aux concurrents. iLeur départ, dont l'oidre sera fixé par .le ti. ra.ge au sort, s'effectuera le 19 septembre dans Ç la mer.veïiilèusé partie du canal, qui s'étend L non loin de la plaine de Monplaisir, près du pont Van Pnaet. L'itinéraire de ce circuit est réglé ainsi : le canal maritime de Bruxelles n à Wintham, le Rupel de Wintham à Rupel. monde, l'Escaut par Anvers jusqu'à Bergen- ^ op-Zoom, les bouches du Rhin et de la Meuse ^ par Sai nt-Ph ilip esta ad, Willemstadt jusque Q Gorcum, ie Rhin jusque Dusseldorf. * * * q iLe Rhin de Dusseldorf à Niuiègue. de N;- v .mègue s/Rhin à Rossum (trajet 400 mètres aujdessus de terre pour île passa.ge du Rhin h la Meuse), la,Meuse de Rossum et de Mooke ^ s/lMeuse à Yvoir par Liège ut Namur, la Meu- e se d'Yvoir à Gorcum, lfc Rhin jusque Rotter- c •dam, de Rotterdam à Bergen-op-Zoo.m par les ^ bouahes du Rlrin i?t de la «Meuse, l'Escaut jus- 1 qu'à Rupelmonde, ie Rupel jusque Wintham et le canai maritime de Wintham <à Bruxelles. (Lés sept étapes ont été réglées comme suit : ^ ILe 19, Bruxelfles-Ninièigue ; 'c ILe 20, de Namègue à Dusseldorf (132 kil.). Le 21, trois fois le trajet Uusseldorf-Duis- bourg (175 kil.). Le 22. Duisbourg-Liège, par ^ Nimègue (348 kil.). Le 23, repos à Liège. Le 24, iLiège-Yvoir et retour à Namur (116 (( kil.). Le 25, Namur-Rotterdam (294 kil.). Le g samedi 26, Rotterdam-Bruxellles (172 kil.). Soit un total de 1,518 kilomètres. Divers prix, d'une valeur totale de 100,000 ^ francs minimum, offerts par Bruxelles et par ^ ides villes hollandaises et allemandes,, seront q affectés à ce circuit. Des coupes seront éga- v lement offertes aux concurrents : citons celle ^ du roi des Beiges et la coupe du président de ^ l'Aéro-Ciub de Beilgique. t Ajoutons à ces renseignements que l'Aéro ^ Club de Belgique qui a, pour ce concours, ob- ^ tenu le patronage des ministères des colonies, ^ de la guerre, de la marine et de la ville de Bruxelles, a pu inscrire dans le comité de pa- ^ ironage les noms de tous nos ministres à por- 1 tefeuille et ceux des ministres d'Autriche, 1 d'Italie, de France, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de l'Allemagne et des ^Etats-Unis 1] d'Amérique. Dans le comité d'honneur,présidé e par le duc d'Arenherg, nous voyons figurer j les noms de M. Beco, gouverneur de la pro- ' vince de B'ràbant, des présidents des Aéro Clubs et des bourgmestres des grandes villes ' qui patronnent le concours. „ Le comité d'organisation compte naturellement parmi ses membres M. Fernand Jacobs, r l'infatigable président de l'Aéro Club de Bel- lc gique, les membres de ce comité, nos sports- (\ men les plus connus et de nombreuses per- L sonna.lités belges et étrangères. * 11 ^ r Quant au concours international d'hydroplanes, — ou bateaux glisseurs à hélices e aériennes, — il présente un attrait de nou- 'F veauté et un intérêt qui n'a pas échappé aux concurrents qui, déjà, se sont empressés de se faire" inscrire. Cette épreuve est aussi placée sous le patro- 1 nage du Roi et du gouvernement belge; elle ^ sera dotée d'au moins 20,000 francs de prix. <(■ Elle se courra sous le nom de Circuit Escaut- 'c Rhin et suivra l'itinéraire suivant : le 19 sep- 1 tembre, départ de Bruxelles : Rupelmonde-An- ^ vers. Le 20 : Anvers-Willemstadt-Nimègue. Lc s 21 : Nimègue-Duisbourg-Dusseldorf-Colognc. Le c. 22 : Cologne-Coblence-Mayence-Frankfurt. Le t 23 : Fran kf urt-M ay en c o (éventuellement Mann- v heim)-Coblence. Le 24 : Coblence-Cologne-Dus- s seldorf. Le 25 : Ousseldorf-Duisbourg-Nimègue. « Dordrecht. Le 26 : Dordrecht-Anvers-Bruxelles. \ • Ce circuit compte im total d'environ 1,500 ki- r lomètres. Le comité d'organisation de ce concours r compte parmi ses membres MM. Jacobs e.t Schmit. Ces deux concours constitueront, comme on r voit, un des « clous » de nos belles fêtes mari- t times. ï U ne nous reste plus qu'à souhaiter bonne t chance aux concurrents. î L'AVANT-PORT : ,1 CEUX QUI LE RECLAMENT FONT OBSTACLE T: A SA REALISATION fi i — ! « Bruxelles-Maritime » se lamente non sans raison au sujet des retards que semble devoir subir la construction de l'avant-port. g Voilà un travail dont nul ne conteste :l'ur- B ; gence, et que l'on sait devoir apporter à la p ! grande <cité bruxelloise un élément, nouveau ^ de prospérité commerciale et industrielle. Et j rien n'avance. j--iP.ourquoi ? Parce que le canal, au lieu d'appartenir à ^ une seuls autorité, l'Etat ou la ville, est régi il* une société, ou l'Etat, la province, la villei les (faubourgs sont représentés, ce qui crée j continuels conflits. M. Max a déclare, aux applaudissements du mseiil communal, que- iTavant-port se ferait ir ie territoire de Bruxelles ou ne se ferait is. Et Bruxelles n'a pas tort. D'autre part, 3haerbeek, dont l'avis n'est pas négligeable, qui devient d'année en aimée une plus 'anfde ville, n'entend pas perdre, en cédant la capitale, le .territoire où doit se faire l'a-înt-fport, le bénéfice d'une situation long-mps escomptée. Enfin, ô.i y a Neder-over-Heembeek, Haren, achelen, qui veulent jouir de l'aubaine que ur apporte le canal maritime, alors qu'elles ont pas exposé un sou dans l'affaire, et que m pourrait contester la légitimité ides limi- s dont elles se prévalent. *** Si la ville de Bruxelles se cantonne ins ses exigences, Schaerbek dans sa résis-nce, les petits ports de mer de là-has dans urs .prétentions, sans rien faire pour abou-r à une entente; si les autorités supérieures ! .bornent à lever vers île ciel des bras déso.< s ; si le public et, partieulièrement, les gens us immédiatement intéressés à l'achève-ent des travaux, n'élèvent pas d'énergiques l'otestations, il n'y a pas de probabilité que i .finisse. Ne se trouivera-t-i'l donc pas une volonté as-iz haute et assez énergique pour examiner ;tte question en toute justice, donner aux éments en conflit les compensations voulues , arriver à une solution .satisfaisante, non is seulement pour le moment, mais aussi Dur un long avenir? — L-A SCULPTURE AU !AL0N TRIENNAL On sait quelle grande et légitime réputation otre école de sculpture a conquise à l'étran-sr. Constantin Meunier a préparé les voies -S hommes comme Victor Rousseau, Thomas inçotte, Romibaux, Paul Dubois, Lagae y ut persévéré. Pourtant île salon, de sculpture, îtte année, n'est pas ibeauc.oup plus remar-uable que lé salon de peinture. Peu d'œu-res saillantes, et ici aussi l'attention a été rincipalement attirée par les portraits d!e la •mille royale. Les bustes du Roi et de la eine sont de Victor Rousseau. On sait quelle >t lia grande réputation et le grand talent de 3t artiste, une des gloires les plus pures de l (Belgique contemporaine. Il ne pouvait pas roduire une œuvre indifférente, mais cerfai-es personnes lui ont reproché d'avoir enjo-vé ou du moins trop idéalisé ses modèles, e (la ipart d'un artiste comme Rousseau, il est îrtaih iqu'iil n'avait pas adopté ce parti pris, 'idéalisation à la légère. Ma.is il semble qu'il it -cru devoir donner de ses modèles une effile caractéristique, stylisée et,pour ainsi dire, îsentielJe. C'est volontairement qu'il a fixé ans une sorte de hiératisme pensif la phy-ionomie si vivante et si mobile de la Reine. 4c ^ j|r C'est volontairement qu'il a accentué l'énergie u masque royal. Dans tous les cas, son œu-re échappe à la banalité, ordinaire des bustes fficiels. De même le charmant; portrait ner-eux et jeune du prince iLéopold par M. Paul' ubois. A côté de ces effigies royales, il y a uelques bons bustes qui retiennent l'atten-on : à signaler, notamment de très bons bus-ïs, celui: de M. Charles Hayem, par Samuel, st tout à fait remarquable de vie et d'expres-ion. C'est un des meilleurs portraits sculptés ue l'artiste ait exécuté; celui du .baron A..., ar Arsène Matai, est très vivant; celui du eintre G.-M. Stevens, par M. Amédée Ha-îoir, est plein de jeunesse et de vie; c'est un on morceau, enlevé de verve. Je signalerai nfin de .bonsJustes d'étude pu de fantaisie, e iMM. Godefroid De Vreese, Marnix d'Have-)ose, Ghirenne. II y a aussi quelques jolies gures de proportions ré'duites, comme « La emme à l'amphore», dé M»'» Juliette Samuel, i délicieuse « Farandole », de M. Philippe tôliers. U y a enfin l'exposition très considé-able de 'M. Jean Gaspar, qui, depuis Oong-mps, n'avait rien montré d'aussi important ue son « Buffle chargeant ». C'est vraiment n admirable animalier que M. Gaspar ; il xcelle à donner la synthèse, le rythme, d'un îouvement; ses bêtes, .buffles, sangliers ou il ins, n'ont rien de photographiquement xaet,-niais elles sont, si l'on -peut ainsi dire, hysiologiquement,psychologiquement vraies. 4c * * Peu de sculpteurs étrangers ont exposé* lais ce sont, il est vrai, des sculpteurs illus-res entre tous. Rodin a envoyé une grande gure en bronze, « L'Homme qui marche ». ertes, elle a grande allure, on y retrouve ce oup ide pouce vraiment génial qui fait que la loindre œuvre de 'Rodin. porte sa marque, lais quelle étrange .bizarrerie que cette pas-ion de l'incomplet, de d'inachevé! Cet homme ui marche marcherait-il moins s'il avait une àte. Et si certaines parties de la statue n'a-aient pas été comme abandonnées par un îulpteur trop pressé. Bartholomé, l'auteur du Monument aux Morts»,a envoyé une fort belle ariante de la tête de la .gloire, figure princi-ale du tombeau de J.-T. Rousseau ; et Bour-elle, quelques morceaux un peu étranges, aais pleins de talent. * * * La section du Blanc et iNoir est partieulière-îent intéressante cette année, et l'on y cons-ate l'excellente influence exercée en Balgique ar le cercle L'Estampe, qui a mis nos artis-2s en contact a.vec des graveurs étrangers, ious assistons vraiment à' une résurrection e cet art 'Charmant, et tout à fait populaire, uisqu'il met l'œuvre originale de quelques laitres à la portée des collectionneurs m> estes. Je ne peux guère ici que signaler îs envois les plus intéressants.^Parmi les elges, .je citerai ceux de MM. Fernand Ver-aegen, Stan Van Offel, Willy Thiriar, G.-M. tevens, François iSmeers, Raniah Opsomer, môdée Lynen, iMarc-Heniy Meunier, Hazle-ine. Ensor, Géo Drains, 'Delaunois, Mm0 Loui-3 (Da.nse, MM. Creten Louis Crespin, André landin, Albert Cels. (Parmi les étrangers.MM. ierre Bormard, Edga.rd Chathine, Cottet, àurice Denis, Forain, Helleu, Labronche, epère, Le Goût-Gérard, Pennell, Raffaëlli, enri Rivière, Steinlen et Willette. L'ensemble de da section, très bien améia-é, donne un haute impression d'art. L. D.'W.

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