La chronique: gazette quotidienne

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09 January 1914
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s.n. 1914, 09 January. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nc5s759w9g/
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Vendredi 9 janvier 1914. — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO P.OUR T.OUTE L'A' BELGIQUE <45'o année. • - Rio 8 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) ■RUXEU.lt GAZETTE QTJ OTIDIENNE téléphones" \ Administration: n* 7881'c' ABONNEMENTS : Brcxiîllks : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : lu francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'dc l'union postale. 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par ai FONDATEUR : Victor de la HESBA1 RÉDACTEUR EN CHEF: im d'ABDENNE ANNONCES : 4« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr, la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'irtsertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à PAgence-Réchme Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléi>h. A. 3299 LE LIBÉRALISM INTERNATIONAL  «propos «d'un article publié ici -môme, mois dernier, (j'ai reçu d'un ami, qui hab: lia campagne, d'où ri-1 suit en curieux, spectateur un .peu idés,abusé, -mais toujou amusé, nos 'discussions (politiques, une \< tre 'intéressante. •a Vous parlez, (me 'dit-il, d'une crise du béralisme. Si je vous entends ibien, ce n'e pas d'une crise de 'l'anticléricalisme, pins n cessaire que jamais dans certains pays, pi" virulent, que jamais partout, mais de ce béralisme historique et doctrinal dont l'idé est te plus de liberté possible, de plus de t lérance possible. Il est exact, en effet, qu dans le monde entier, 'les partis intermédic res semblent, au premier abord, appelés disparaître pour ne laisser en présence qi deux armées irréductibles : d'une qui ve tout conserver, l'autre qui veut t-out détruir l'une qui, sous la direction des églises pr lestantes ou catholiques, a réuni toutes h forces réactionnaires, ou du .moins conse Matrices, /les satisfaits, les timides, cet aussi qui, n'ayant ipas confiance en la. natu humaine, craignent, par dessus fout, la t irannie du nombre, l'autre qui, avec plus c moins de conscience et plus ou moins d'éne gie, tend au .bouleversement .plus ou moii radical de 'la société. Entre ces iforcenés, qi deviendront ceux qui croient niodesternei que l'art de gouverner .les .hommes est à p* près "empirique? Que le meilleur -moyen ( conserver ce qui doit être conservé, c'est ( réformer à temps ce qui doit être réformé, que le meilleur moyen de faire des réforme "durables, c'est de garder du passé ce q ipeut en être gardé. Que deviendront ces libéraux historîqui qui ont créé le régime «moderne, en amalg niant du mieux qu'ils pouvaient,l'idéal de Révolution et le parlementarisme .réaliste d< 'Anglais? Que deviendront-ils? Je n'en sa aûen. Je crois, «comme vous, que leur rô n'est pas fini, que ileur rôle «est éternefl,pa.n qu'ils représentent une tendance, un équiJ te nécessaire de il'esprit humain. Mais crois aussi que le discrédit momentané doi i ils «pàtiss'ent vient de ce qu'ils n'ont pas s i s'organiser, de ce qu'ils n'ont jamais su po [ ter leurs regards au delà des questions a t luelles, immédiates et locales. Le parti c i ïholique est un parti .internait ion al, qui r çoit son mot d'ordre «d'un état-major intern Itional, dont ilia doctrine, très précise, tre précise, a un caractère universol. Le soci, ïisme 'également. Il suffit de suivre d'un pc çrès l'histoire politique et parlementaire ( i'Europe en ces dernières années pour : rendre compte de 'l'appui «considérable que parti socialiste de choque pays trouve dai fles organismes socialistes internationau Entre les partis (libéraux des divers pays, i contraire, il n'y a aucun lien. Ils ne semble] pas «se comprendre; à tel point que île mên | anot désigne souvent des opinions fort o ' posées. Si île combisme violent, que l'on \ sévir .il y a quelques années en France, Kfui vaut aux Français l'actuelle réaction c ïhoJique, n'était rien moins que du libêr flisrne, le parti qui s'intitule » action (libérale ressemble .beaucoup plus à notre parti cl rical qu'à notre vieux parti libéral môme plus modéré. Et les nationaux 'libéraux ail niands, qui soutenaient Bismarck. Etaier ; ils vraiment des libéraux? Où commence, ( 'finit :1a doctrine libérale? Ne serait-il pi utile de «le déterminer, et, devant la doctrii internationale catholique, devant la doctrii internationale socialiste, de formuler la de fcrine internationale libérale? Pourquoi, no aussi, n'aurions-no us pas nos congrès int* nationaux?... » * * A -la lecture de cette /lettre, j'ai sursaul (I-.es -voilà bien, me suis-je dit, les ruraux q ignorent les subtilités de la politique et s nécessités immédiates. Qui ne voit, en effet, les difficultés prése les de l'entreprise? Pourtant, peut-ètrç n Tite-t-elle qu'on s'y arrête quelques instan 'Assurément, la psychologie traditionne du parti libéral, son .histoire, tout son pas: rendent très difficile cette espèce de cod: cal-ion d'un idéal dont 'le «principal mérite ] | précisément d'être extrêmement soup «D'autre part, les -conditions dans lesquél I ûuttent les partis libéraux «dans 'les divt I pays de J'Europe sont tellement différer | les uns des autres, ites questions sur lesqn îles ils ont ;'i se prononcer sont tellement herses et tellement complexes que je ne v« pas quelle serait la formule assez souple pc •enfermer tant «de modalités contradictoir Retiré dans sa tlié'baïde, .mon aimable c 1 Tespoiidant ne fréquente peut-être que de :] res idées. 'Il est déjà quelquefois difficile de met d'accord les libéraux beflges. Que serait &'il s'agissait des ilibéraux de tous les pa^ (Les catholiques ont, pour les réunir, pc imposer silence à leurs divisions, la par (romaine, le dogme intangible; les ôocialis ont l'esprit de olasse, leur vague idéalis révolutionnaire, leur.évangile marxiste, qu peut bien interpréter .de différentes «manièr mais dont on respecte toujours l'esprit, force et la faiblesse, la noble faiblesse du ibéroilisme, en tout cas sa raison d'être, c' de n'avoir ni dogme, ni Evangile. «Alors... * * * Pourtant, si l'on y réfléchit, l'idée méi peut-être d'être prise en considération, que dit mon correspondant sur l'influe] que le parti socialiste tire de son organi «ion internationale est très juste. Grâcc elle, il représente certaines idées-forces t puissantes aujourd'hui : .la solidarité pn Arienne, la fraternité scientifique, la ré fiance au «militarisme. Peut-être ne sera ipas impossible de formuler de même l'ic international du libéralisme. On le devine, on le sent,, on le connaît partie. A quelque pays qu'ils appartienm ! «eux esprits de tendance libérale ont , -fait de se reconnaître et de sympa! h i | Pourquoi les «diverses fractions du libi | l'.sme européen ne sympathiseraient-elles officiellement? El Notez qu'il y aurait d'autant plus d'intér ' à formuler une sorte de doctrine libérale s | pérleure aux modalité# locales du libéralisai que son glorieux fossé .lui-même a contribi à fausser les idées en ce qui la concerne. I libéralisme a évolué depuis le .temps où c lui appliquait l'épithète •« doctrinaire icomn une sorte (d'injure. A des besoins nouveau te il a songé à appliquer des solutions no în veilles. Mais cette évolution s'est produite ( rs ordre dispersé. Peut-être île moment est-venn de coordonner ces efforts. Peut-être!... Peut-être aussi l'idée n'est-eil pas mûre. Il faut laisser aux idées le temi s} de vieillir. Quelqu'un les jette au lias ai e" d'une conversât ion, d'un -discours, d'un a Js liclie. Celle-ici est probablement déjà ass* '1_ ancienne. Le germe tombe dans quelque ce al vdlle suffisamment ameublie; l'idée va, ch °* «mine et, tout d'un coup, apparaît au grai e' jour. Il semble alors que tout le monde l'a Ll" eue «en même temps. C'est qu'elle est mûr a Que faut-il penser de celle-ci? Je la .livre au 1C méditations des spécialistes de la politiqu J1 de ceux qui, ayant ila responsabilité de la d e' lection du parti, ont seuls qualité pour d terminer ce qui lui convient. L. Dumont-Wilden. r- MENUS FAITS, PROPOS MENUS IU r. DE LA GLOIRE is Le distingué docteur Cook a débuté a le music-hall, à Londres. On peut prévoir qu' it n'y aura pas autant de succès que Fragsoi u mais son nouvel avatar ouvre des horizor le bien intéressants aux gens qui se plaigne) le que tes carrières sont encombrées. »t Le docteur Cook, vous ne l'ignorez pa, :s avait pris pari à d'intéressantes expédition ji vers le pôle Nord avec Peary, vers le pû Sud avec de Gerlache. 11 avait risqué sino '.s sa vie, sa santé, avec les camarades; il ava i- honnêtement partagé le spleen de la nu a polaire, et, médecin, réconforté les corp. >s parfois les esprits, détaillants. Tout cela , Ls un beau livre (Traight tlie flrst antart le night) plein de talent lui avait valu une c :e ces bonnes petite notoriétés qui permettent i- un gentleman de mourir de {aim... je Pauvre (l'étail-il?), Cook revenant avt il trente autres d'un voyage périlleux, aura u pu sonner à la porte de tous les directeurs i r- music-hall; on l'aurait prié de repasser dai c- vingt-sept ans, quand tous les descendan i- du Pétomane seraient morts asthmatiques. Cook n'était pas illustre. 11 le devint par u i- coup d'éclat : il n'alla pas au pôle Nord. Cei V suffit. i- Seulement, il y avait la manière. Certaini u personnes n'ont pas été plus que Cook a le pôle Nord. Mais Cook n'\j-a-pas-été, avt ie éclat, avec la musique, la croix et la ba, le nière. Bref, c'est d'une façon si remarquai is qu'il n'y a pas été, que tous les music-hal t. lui sont ouverts, comme s'il était Perugia, P .u goud, Merrij del Val, Guillaume U ou Gai ît Deslys. le Que cela vous instruise, <3 jeunesse; n'ait > pas au pôle Sud (le Nord demeure la fem it chimérique de Cook), n'allez pas au zéni dt décrocher le record de la hauteur, n'allez pi i- au nadir creuser le record de la profondeu a- n'allez pa,s au sommet le plus haut de l'U n niakiya, n'allez pas au. fond de l'océan, ma é- n'y-allez-pas avec retentissement. Je m'ape Le çois ici, à des difficultés d'expression gr é- phique, que Cook a créé un verbe, le veri t- NypasaMer. Je laisse aux grammairiens iù soin de le conjuguer « sur aimer », — je n is pasalte, tu nyipasalles, etc. — ou autremer îe Tout cela, qui a mérité à Cook le musi le hall, lui méritera peut-être plus lard l'Ac c- déinie. is Bob. r- é Au jour le jour ? LA POLITIQUE n- ié- nous amusons pas aux farces is. "a porte!... Moines et sous-Veuil Ue .attirent les passants'par leurs im,; dentes grimaces; ils ne doivent p fi. nous faire oublier le dessein trop visible ( ut minant leurs parades. [e, La Chronique fut toujours un organe c< es gophiile; l'événement prouva que nous avio ,rs bien vu ce qui correspondait à l'intérêt i its tional. Du reste, le simple bon sens suffis el- & nous guider. H y suffit aujourd'hui < ji- eore. Jadis, on voyait que la plupart c jjs 'Etals désiraient nous enlever le Congo; c ur ne suffisait-il pas .pour montrer que le Con était bon à gander, puisqu'on nous le nu 3r. trait bon à prendre? La môme leçon nt >u_ est .donnée aujourd'hui par les congré] fions; eflles veulent nous enlever le Con; |T.C c'est donc qu'il est bon à garder, puise .bon à prendre, toujours?... rB? Or, tout est là! On ne saurait trouver à ,ur sorte de parade qu'est la querellé Rcnk ;,ie Missionnaires, qu'une raison sérieuse : le tes soin de mettre -la main sur le .Congo. 11C La noble parole du Roi conviant à un 0D foit patriotique en faveur de notre colo eSt vaut moins que cette dèmontràtion de fa La 'nvailgré la nécessité d'une intervention fin i;. cière, le Congo doit être eneorc une excelle est «Taire, puisque les congrégations ne re lent devant aucune bassesse .pour faire fief ecclésiastique de la belle colonie be jte conquise par l'or et le sang des nôtres?. _ " PETITE CHRONIQUE r£s Regards on arrière )lé- ^ janvier 1910. — Chute mortelle, à Belgra ,js_ do l'aviateur serbe Rousiyan. it-il éal L'aigle mor C'est un écho bien mélancolique que 01 en qui a paru, hier, dans les journaux îrança mt, propos d'Hubert Lat-ham : /ite « La dépouille mortelle de l'aviateur Hul 5cr. » Latnam est en route pour La France, reven ira- »du Congo. Le bateau est attendu au Hâ pas » vers le 13 janvier; mais, contrairement, è n qni a été' dit, la date des obsèques ne j Èt » «tre fixée d'avance et sera indiquée ultérieu L1_ » rement. j». ie Que de souvenirs! Latham fut parmi le: premiers de ceux qui méritèrent le surnom d jC « rois des airs ». Pendant que les autres avis ,n teurs en étaient encore à faire de timides es le sais d'aérodrome, il gagna les hautes région K du ciel tout de suite et étonna tout 1 j' monde par son extraordinaire audace. Il n'eu n jamais beaucoup de chance. Son essai de tra Il versée de la Manche, sa mort tragique et s tu pide en sont de tristes exemples. Ceux qu • ^ l'ont vu se souviendront toujours de son œi c froid, de son profil busqué de gerfaut qu'oi entrevoyait encore lorsque l'homme «n'étai 1 plus qu'une mince silhouette dans '.l'abîme de airs. Et voici qu'il revient maintenant, immo :z bile -et ,ftx)id dans son linceul comme un de ce r" oiseaux mystérieux et hiératiques quelles Egy.p e" tiens couchaient dans la tombe, entourés d' d plantes aromatiques, d'inscriptions et de ban 't delet-tes. 3; *X L'e9prit anglo-saxon. [. «Les nombreux anecdotes dans lesquelles oi ?.. prétend nous offrir l'esiprit angilo-saxon, ten dent à nous émerveiller par un grand sem pratique ; en réalité, leur plus beau mérite con siste trop souvent à accepter des solutions ,qu ~ nous sembleraient, à nous, par trop élémen Staires. Comment trouvez-vous le ftancé qui, pou mettre ftn, dit-'M, à la légende des bel-les^mère gênantes, s'en va habiter pendant un mois ave; u la .future « sienne » ? Tous deux sont prévenus il tous deux s'observent... Et si même leur ca I était « sincère », en quoi cela éc.lairerait-il 1; ^ question en général ? lt Si Américain et Anglais prétendent avoir un solution à tous nos problèmes, c'est trop sou vent qu'ils se contentent de celles qui, pou ^ nous, ne résolvent rien... 'e n Chinoiserie. lt II est convenu que les Chinois sont les inven ^ teurs responsables de tous les «oasse-têtes qu >■> ornent lies «lois des pays civilisés. ï,{ « (Ohinoiserie », 'notre R. P. « Chinois », no c règrt«ements administratifs. « Chinoises », cei ■c iaines de nos .discussions parlementaires. à -La Chine vient de prendre une spirituel! revanche-. :c Pour se venger de la réputation que leur fon it les -diables occidentaux, les halbitants du Cé le l'esté Empire ont eu une idée heureuse et ui t s beau geste : ils 'ont supprimé le Parlement 1 l,s Vive la Chine, monsieur ! Les visiteuses. a C'est la dernière mode dans certaines bonne ,s viUles de province. u -Les maîtresses de maison, amoureuses d ,c leurs parquets méticuleusement «entretenus e ?_ cirés, Semblent à la pensée que les pied ,e boueux «de leurs hôtes puissent y laisser de js traces, ditflciles à enlever. Quelques-une ^ avaient bien eu l'idée de prier leurs invités d * mettre les pieds sur de petits ronds très léger ^ en oorderie et de gilissea* sur le parquet, mai on Qes traitait de maniaques, et les autre n'osaient pas suivre leur exemple. ^ L-es « visiteure » sont plus pratiques. Ce soi II d'énormes pantoufles en feutre, où la toottin ls de.la plus .grandes envergure peut se loger* U r' cilement. On les offre à l'arrivée, sous le pr.( y~ texte hypocrite de vous tenir chaud aux piedî 25 Ainsi le tour est joué, et l'impolitesse, év.ité< r" Cette .mode pourrait bien venir d'A«Hemagn< a~ Dans certaines viUle de ce pays, à Francfoi notamment, il y a des monuments dont le te touristes ne peuvent visiter les salles sans êtr [/- munis de semblables chaussons. i. c- 6^=2 f; Simple croquis bruxellois. Avenue Louise, le -tram s'arrête soudain. L lumière s'éteint dans la voiture, qui est ploi gée dans «l'obscurité. Le conducteur, une mai sur la manette, se retourne furieusement < cTie au receveur, qui se trouve sur la plat forme d'arrière : « .Sangeit' de /plonss I... » Deux iboy-scouts sont sagement assis sur li bancs de seconde allasse. Le plus grand a no l'ordre hurlé par le wattman. Il se penche ve de son petit camarade et traduit, — pour son in [ot truction : ,u- •« 11 dit, est-ce pas, qu'il îaut sangeie 1 aS plombs ! » 10- (5===» Tango. ,n_ Le tango est immoral, c'est proclamé, c'e us entendu. A ce compte, — Bob nous le montrait, — ait plupart des danses sont immorales ou rep m- p Matrices. les Un journaliste parisien rappelait rôcemme ?la le mot de Renan. Une maîtresse de mais go avait convié ce dernier a admirer son salo >n- dans lequel valsaient nombre de jeunes ge us et de jeunes filles. Et, comme elle lui dema ra- riait l'impression que provoquait en lui ce spe tacle, le doux philosophe répondait ceci, ou ue l)e" Près : « Mon Dieu, madame, c'«est charmant. Me la cela n'aurait à mes yeux aucun sens si api in- avoir dansé de la sorte, ces jeunes gens et c be- jeunes filles ne passaient pas la nuit aux br l'un de l'autre, enlacés sur des lits de roses, e.f- Les lits de roses ne font pas encore par nie de l'ameublement des salles dans lesquelles it : familles les mieux pensantes donnent coura an- ment des thés-tango... Mais Paris ne s'est p aie faH en un î°ur. et l'on peut espérer que a cu_ viendra, — malgré les objurgations de plus mi plus désolées des évèques. ]fr€ Il est à noter, d^ailfleurs, que tout ce qui ° danse offusque vivement les consciences pi ses. On se souvient du scandale que susci l'an dernier, dans les gazettes catholiques, relation des danses tolérées chez les noirs \ le gouvernement congolais, — vendu, com on sait, aux francs-maçons. Mais pourquoi diable, alors, â l'occasion de, récent banquet offert à M. Hubert, notre é nent ministre, avoir fait figurer au program musical de la soirée des « Scènes et dan t, congolaises » ? I ilui s à Nouvelles à la main Entre diplomates : >ert — Que pensez-vous de l'arrivée au pom ant du «nouveau ministre de .la guerre turc 'En vre ? ce esf- ^ craindre qu'il ne fasse que de politdque purement ot-tumano, envers... et c ieUT uretous! LA CHAMBRE Féminisme pratiqu( LA DROITE, FAVORABLE AU FEMINISM ' POLITIQUE, N'EN VEUT PAS .. EN PRATIQUE 1 iL/a gauche a livré hier une bataille c 1 quatre heures pour amener la droite à am 1 liorer le sort de nos instituteurs, pour faii t rendre justice aux institutrices. Tout a éi s inutile. MM. Pou'llet et Woeste sont d'à . cord, du moins sur ces deux points : 1° u 3 instituteur ne vaut pas un gendarme; 2° l'in . titutrice est un être inférieur. A 1 heure 45, lorsque M. Scliollaert déclar la séance ouverte, il n'y a qu'une demi-salli au théâtre de la Nation. A droite, la plupaj des bancs sont vides. Le drame qui se joue ic autour de l'âme de notre jeunesse scolaire,n'ii j téresse pas ces gens-là. C'est, pour eux, une a faire qui a été réglée par le rapport de IV Woeste. Tout de suite, M. Antoine Delporte noi ! donne un exemple de la façon dont se font lt 1 convictions cléricales. UN INCIDENT M. Ant. Delporte. — La 6° section était coi 3 voquée pour 1 heure. Elle devait examiner ] ; budget des recettes et dépenses extraordina , res entr'autres.J'y suis arrivé à 1 heure et 7 m 5 nutes, la séance avait déjà été levée par 1 t ma jorité I Voilà la conscience des droitiers Voilà la déférence qu'ils montrent pour la m norité ! M. Poncelet. — Cette séance a été levée parc qu'aucun membre de la minorité n'était pr t' sent 1 Un colloque aigre doux s'engage entre le s« cialiste saint-gillois et le clérical luxembou geois. Le président y met fin en déclarant l'ii . cident clos. i LA LOI SCOLAIRE g La Chambre reprend ensuite la discussic !_ de l'article 14- du projet Poullet. e M. Mcchelynck demande une indemnité c residence pour les professeurs d'école moye: ne. Il interroge ensuite le ministre sur les an t mentations des instituteurs. Si les commum - arrêtent un barème supérieur au barême c i base, les instituteurs qui en bénéficieront joc ront-ils des augmentations prévues par la loi M. Poullet. — Certainement. M. Vandervelde insiste pour que l'on assimi les traitements des institutrices aux trait ments des instituteurs. Le ministre n'a fa que des objections indigentes au discours t s M. Royer. Il a déclaré entr'autres qu'il y inolfis d'institutrices que d instituteurs ( e ménage. Qu'importe le plus ou moins de cha t ge s en cette affaire? Le seul'argument de ? Poullet, c'est que cela coûterait 1 million. 'î 5 Woeste nous demande de le lui apporter. Rit 5 de plus : maintenez le statu quo pour les co s gréganistes. d M. Poullet. — Et l'égalité ? s M. Yandewalle. — Les congrégations ont l'a s vœu de pauvreté 1 s M. Masson. — Et de célibat. M. Vandervelde. — Du reste, les augment t, tions des congréganistes iront aux congrég e tions I L'argument tiré de la dépense ne jus fie nullement cette criante injustice. M. Colaei •" seul de la droite, a défendu ici le droit d femmes. Nous verrons, au vote, combien < i. ses collègues cléricaux vont, le suivre. Le t i. minisme de la droite sera jugé !... I Le chef de cette droite se gardera bien « s parler « principes » : il va se contenter de cri c misère. M. Woeste. — A entendre l'opposition, le pr jet de loi n'améliorerait pas la situation d instituteurs. C'est nier l'évidence. Il se prodi en réalité une véritable surenchère de réel a mations. Les uns proposent un minimum 1,300 ou de 1,500 francs. Les autres veulent p; cer les instituteurs et les institutrices sur n même pied. Si l'on additionnait toutes les ai: ît mentations réclamées par l'opposition, on î 3- riverait à une somme bien supérieure a 8 millions indiqués par le ministre. Ces dépc ses pèseraient lourdement sur l'Etat et, p voie de conséquence, sur les contribuables. îs vaudrait mieux apporter le moyen de procur à aux pouvoirs publics le moyen d'effectuer ^s pareilles dépenses. s- M. Vandervelde. — Quand vous étiez da l'opposition et que vous déposiez un aillent ment, l'accompâgniez-vous toujours d'une p: position d'impôts?... M. Woeste. — N'oubliez pas que la loi est sentiellement communale et que les commui devront en supporter les frais. Je ne deniam rais pas mieux que de suivre M. Colaert.ma st comme nous n'avons pas les voies et moye indispensables pour réaliser les réformes ta l'opposition, je considère ses discours com: o- une comédie ridicule. nt La réplique ne se fera pas attendre. M. Bu )n puis M. Masson, se chargeront de la donn précise et décisive. ns M. Buyl s'étonne d'entendre M. Woeste cc n" battre les amendements de la gauche par i -c- licitude pour les finances communales et â contribuables ! A-t-on songé aux difficul budgétaires qui en résulteraient lorsque, à . veille des élections, on augmentait à tort e travers, le personnel des grandes adminisl ès tions? Le budget des travaux publics seul es surchargé de 2 millions ? as L'honorable député d'Ostende passe ensi au crible les affirmations de M. Poullet t n chant le sort des instituteurs. Il démontre « tie les chiffres dont il s'est servi sont indignes es foi. (Très bien à gauche.) FLAMAND ET WALLON as ila M. Pieter Daens prononce ensuite une l en gue homélie sur l'égalité des sexes et le m mum de salaire. Le bruit des conversati Bst couvre peu à peu sa voix. Le député d'A >u. s'arrête alors et fait comprendre, par signe (a la gauche, qu'elle doit lui prêter une on attentive. M. Masson lui crie, en sopriant : iar vous parliez français, mon cher collègue ne vous écouterais... mais, maintenant, je ne c prends pas! ...alors....» Pieter Daens, dé< certé, se contente, désormais, d'être écouté fju M. Gielen, — et regardé par M. Poullet. ni- me LES ARGUTIES DE M. POULLET ses M. Antoine Delporte succède à cet oratei; développe le discours de M. Vandervelde. U est de même pour M. Troclet, puis M. Mai opère une attaque brusquée contre les posit de M. Poullet. oir v.er M, Masson, à son tour, se demande pour on ne veut pas établir-d'égalité entre ins t .ia teurs et institutrices au point de vue des' on- tements. M. Woeste n'a trouvé qu'une s objection : cela coûterait 1 million de plus rapporteur nous dit : « Où trouverez-vous ce million ? » Nous n'avons pas à nous occupei de cela puisque vous nous avez répondu quand nous nous sommes informés des voies el . moyens de la loi Poullet, qu'il y serait pourvu j après le vote de la loi ! Vous augmentez les éducateurs de notre enfance, vous leur demandez le même dévoue-c ment, le même travail et, en même temps,vous les classez en deux catégories inégalement payées ! C'est absurde, et le pays sera avec - nous qui nous efforçons de faire disparaître cette injustice. e Après cette objection budgétaire, on nous dil encore que les institutrices ont, généralement, ' moins de charges de famille que les institu-teurs. Mais, est-ce là ce qui doit déterminer f la valeur de son travail ? A la vérité, nous nous " trouvons ici en présence d'un vestige du passé, 11 d'une conception surannée de la valeur sociale 5- de la femme, à qui nous ne pouvons faire une place dans la législation de demain. Au reste, une question de justice se pose. De-e mandez-vous aux instituteurs et institutrices , les mêmes efforts, leur imposez-vous les mêmes .' charges ? Oui. Alors ? vous devriez plutôt son-ger que la tâche est plus pénible pour la l< femme, à raison même de sa constitution, qui l' est plus fragile. Donnez à la femme ce à quoi [- elle a droit. Ce sera un pas dans la voie du [. bon féminisme. (Très bien à gauche.) s iM. Gôlestin Demblon prononce ensuite ur s discours dans la manière shakespearienne, avec des trous d'ombre et de brusques rayons. La Chambre écoute toujours avec le même iplaisir un peu raiMeur ces extraordinaires im-i- proviisations que le cuivre du député liégeois e impose aux plus inattentifs. On passe enfin au vote. VOTES L'amendement de M. Buyl, fixant le traite-ment de base â 1.500 francs, est rejeté par 7C s. voix contre 73 et 3 abstentions. L'amendement de M. C. Huysmans, portant le minimum de base à 1,360 francs, est repoussé par assis ei )- levé. L'amendement de M. Colaert (cléricafl). f- fixant à 1,200 francs le traitement des institu-i- teurs et des institutrices, est rejeté par parité de voix : 74 contre 74 et 3 abstentions. (Bruit.; M. Vandervelde. — Voilà le féminisme de le droite ! n On rejette d'aiilileurs avec la même désinvol ture tous les amendements de la gauche. Lt le texte du gouvernement est ensuite adopte. î- MOTION [ p M. Maurice Crick rappelle que M. Loui! 7 Franck a déposé un projet réglant ,la situation juriid-ique des commis et employés dans leur; [e rapports avec les .employeurs. Une commissior e- a été changée de l'étude de cette proposition it Le sympathique député de Bruxelles insisti ^ pour qu'elle soit invitée à faire diligence di a façon à pouvoir déposer son rapport dans h r_ délai le plus court. Il s'agit d'une oeuvre so I, ciale digne d'attention et d'intérêt. I. M. Schollaert promet qu'il sera tenu compti n de l'intervention de M. Maurice Crick. l' On passe ensuite à 1' ARTICLE 15 it .Cet article met à la charge des commune les traitements des instituteurs des école x- adoptées; le traitement des instituteurs des éco les adoptablles est à la charge de la directioi j" de ces écoles. Iil ne peut être .inférieur au tau: 3g fixé par la disposition 14, sauf en ce qui con le cerne les instituteurs célibataires et vivant ei é- commun, qui pourront, faire de leurs traite ments l'objet de conventions librement cor senties. le er m. Royer attaque vivement ce texte. Dans 1 plupart des écoles libres, les instituteurs soi tenus de laisser à la caisse une partie de l'eu o- .salaire. Ils donnent acquit des sommes supt es rieures à celles qu'ils touchent. Comment 1 lit gouvernement se laisse-t-il duper ainsi? L a- gouvernement doit se trouver devant des dir je géants responsables. 11 faut que les budget a- frauduleux soient l'objet de sanctions sévère: le U ne faut pas que des apaches puissent, impi g. nément, cambrioler les finances publiques. Lr. Séance levée â 6 heures. 1Y ... LA SITUATION ÉLECTORALE de dans 1© Tournai si s ns [c" Comme on le sait, le cartel que les anticlér °* eaux avaient conclu lors des deux dernière ,4!5_ élections législatives a été rompu. fgs Les trois partis vont donc lutter, cette foi le- à listes .complètes et, peut-être,verra-t-on mên is, surgir une liste incomplète de dissidents a] *}s tîcléricauxjdont l'inspirateur a. plus de fortur ^ que de bon sens. Les socialistes, avec, comme tête de list le député sortant Royer, ont déjà entamé lei ylt campagne de meetings qu'à vrai dire, ils n'o: er, guère interrompue depuis les élections de 191 Les catholiques vont, paraît-il, commenc aussi leur intense propagande. Leurs tro m- députés sortants : MM. Duquesne de la \ 10l_ nelile, Boval et Hoyois, seront représentés ai |es suffrages des électeurs des arrondissemen d'Ath et de Tournai, et, il faut l'avouer, le t à réélection semble probable. ra- Les libéraux ont comme députés sortai: MM. Asou et Jouret, le premier représenta lite 1>lus spécialement Tournai, et le second, At ou. D'iaprès une information parue dans un joi jue nal .libéral local, M. Asou serait décidé à de plus solliciter le renouvellement de son ma dat. 'En,us cas, il est -regrettable de devoir cor tater, comme le font ici tous ceux qui apprécu on" sainement la situation électorale de notre : ini" gion, que l'intérêt de la prochaine lutte légisi U1JS tive dans le Tournaisis ne se portera pas s lost la question de savoir si les anticléricaux p: 111e v5eil<*1'ont ;1 enlever un siège aux clérical ( g. mais sur celle de savoir lequel des deux p-■Q tis, libéral ou socialiste, obtiendra deux c om- siè£e's sur les trois que îles chiffres des pré .on_ dents scrutins assurent aux anticléricaux, par —————t—r-r———« LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE : A PARIS, dans tous les principaux kiosq r et des boulevards, chez notre dépositaire généi en Mme veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, ;son et dans les bibliothèques de la gare du Norc ions A Avignon, à la bibliothèque de la gare. A Beaulieu-sur-Mer, à la bibliothèque de 3uoi. Sare- titu- A Cannes, à la bibliothèque de la ga.re. A Lille, à la bibliothèque de la gare. ; Le A Marseille, à la bibliothèque de la gare. AU CONSEIL PROVINCIAL DU BRABAUT iSauf :m. Goens, de Saint-Josse-ten-Noode, <jui reprséente au conseil "antiannexionnisme absolu et intransigeant, on n'a entendu, hier, que des Bruxellois : mm. les échevins Steens et lacqmain et Sooghem. D'autre part, malgré la décision prise la veilile, le débat a porté autant sur l'annexion totale que sur les annexions partielles réclamées pour l'exécution de l'avant-port, ce qui, d'alilleurs, était inévitable. A 2 heures un quart, M. Duray, président, toujours ,le premier à son poste,ouvre .la séance* Iil 'estime, contrairement à l'avis de M. Goei'is, que l'amendement Gheude est recevais e. M. Cheude, député permanent, fait ressortir l'extrême importance de la question, qui est au-dessus des partis. La question de ravant-por-t force à trancher la question du plus grand Bruxelles. L'avant-port doit être sur le territoire de Bruxelles. Il constate la résistance d-e quelques communes, aJldant, pour Saint-Josse-ten-Noode, jusqu'à refuser de délibérer. Il ne considère pas les conclusions de M. Laneau comme une solution. C'est, d'après lui, à l'autorité provinciale de prendre une décision, et non pas s'en rapporter à une commission nommée par l'Etat. Tout d'abord, personne ne pourrait approuver des annexions partieLles, qui ne donnent satisfaction à personne. La solution, c'est de procéder par annexions totales. De là, l'amendement que nous avons indiqué hier, et qui est signé notamment par M. Van-Roosbroeck, d'Anderlecht, et par M. Malis, de MolenbeekiSaint-Jean. Cette solution a pour elle l'opinion publique et l'approbation des conseillers provinciaux, qui ne sont pas de l'agglomération bruxelloise. Une referendum donnerait raison à sa ttièse. . La société « Pour le plus grand Bruxelles $ s'est nettement prononcée; de même la Chambre de commerce. L'amendement a été déposé après une étude attentive. Si cette solution était mise en pratique, le' plus grand Bruxelles 'serait réalisé confiormé-1 ment aux nécessités des grandes cités modernes, qu'exige â tous les points de vue l'intérêt public (applaudissements). Elle assurerait ensuite l'avenir du port maritime, pour leque? l'orateur craint qu'on n'ait pas vu .assez grand. Elle permet d'écarter la crainte du préfet de ' police, que l'on présente comme un épouvan-tail. L'avenir resterait réservé à Bruxelles-Est, 1 où l'on peut entrevoir d'autres grandes agglo-| mérations. ,n faut savoir, iau besoin, imposer à ' Bruxelles de mauvais morceaux aussi bien que les bons. M. Malis. — Il y a de forts bons morceaux & M olenbe ek-Sai nt-J ean. M. Cheude.— Pour Saint-Josse-ten-Noode, qui est la plus petite commune de l'agglomération, c'est dans l'intérêt de Saint-Josse-ten-Noode qu'il faut l'adjoindre à Bruxelles en même temps que les communes de l'Ouest. Il rend 5 hommage à M. Bockstael, à M. Moreau et aux 5 autres magistrats communaux qui se sont pro-• nonces en faveur de l'annexion (vifs appla.u-1 dissements. M. Emile Max (Schaerbeek), se rallie aux con-1 clusions du rapport de M. Laneau, en tant . qu'elles s'opposent aux amputations de com-. munes. Il dépose l'amendement suivant : « Le conseil provincial donne un avis défavorable à. la proposition Hanrez et exprime le vœu x que la Société du canal et le gouvernement t prennent lt plus tôt possible les initiatives né-r cessaires pour réaliser l'avant-port, en vue e d'assurer lia création de tous les services né-e cessaires et des voies d'accès indispensables i- au port. s C'est elle qui devra administrer l'avant-port de même que le canal. Il examine la. question au point de vue de la police. Pour ce qui concerne l'intervention flnancière.Schaerbeek voudrait connaître les interventions promises et pourrait examiner si ellLe ne se chargerait pas - de tout le travail à faire sur son territoire. U t conteste le droit qu'aurait Bruxelles à décider que l'avant-port se ferait sur son territoire ou ne se ferait pas. 1,1 rappelle les rétroactes de l'affaire, d'où il résulte que des promesses j. avaient été faites à Schaerbeek et qu'en droit, s on «ne peut enlever à Schaeirbeek la possession de l'avant-port. L'orateur estime qu'il en est ; de même au point de vue de l'équité. M exa-g mine ensuite la question au point de vue de la j. police. Ce qu'il faut envisager surtout, c'est la ,e nécessité d'aboutir. 11 souhaite que cela se fasse le plus tôt possible. (Applaudissements.) M.janssen (Bruxelles).— La questiorf du plus lT grand Bruxelles est une question nationale, ^ une des rares sur lesquelles doive se faire .l'ac-cord des partis. Bruxelles doit occuper une ;r place digne de ,1a capitale. ^ L'honorable député permanent fait l'historique de la question, rappelle l'ancienne Cuve et les essais de réunion partielle ou totale ten-^ tés jusqu'ici. A la grande indignation de M. Goens et au milieu d'une vive hilarité, l'orateur demande nt si Saint-Josse-ten-Noode à sa raison d'être dans h raggdomération. Les faubouriens, d'ailleurs, se |r' disent Bruxellois, comme d'autres se disent ae Espagnols. Quand ils seront annexés, rien ne n_ sera changé à cet égard. Si l'annexion ne s'est pas faite il y a soi-is- xante ans, c'est à cause du préfet .de police nt dont il fut question, et il a fallu l'avant-port v- pour qu'eille revint à l'ordre du jour. Il faut la- savoir prévoir. Amputer des communes1 serait ur une iniquité. On en est arrivé à trouver ^u'on ir- devait donner à Bruxelile non tous les Çau-[X, bourgs, ce qui serait courir au-devant d'un ir- échec, mais un certain nombre de commu-les nés, comme le demande .l'amendement Gheude. zé< Les communes de l'Ouest ont un grand avenir. Leur annexion ne souffrira pas de grandes difficultés. Quant à Schaerbeek, il faut lui de-~ mander un sacrifice dans l'intérêt général. Délégué par la Ville à la commission provinciale, l'orateur a toujours mis comme condition de ^es la participation de celle-ci, que toutes les ins-a ' talilations seraient sur son territoire. ! ' ' L'amendement de M. Emile Max manque de précision. C'est le renvoi delà question au gouvernement. Il demande aux membres du con-la seil de renouveler le vote qu'émirent leurs prédécesseurs en 1843. (Applaudissements.) La suite de la discussion est remise â1 vendredi, 2 heures. ..... La séance, est levée à 4 heures et demie. ,

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