La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 30 June. La chronique: gazette quotidienne. Seen on 25 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zg6g15w46x/
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Mardi aojuln 1ÎJ14: - Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO. P.OUR (TOUTE L'A! BELGIQUE 4r= année. ■ . ni» îxr LA CHRONIQUE F ' 'bureaux X et 7. Oilorie du Roi (Passago Saint-] GAZETTE QUOTIDIENNE LUlUlllL Administration : N* Rédaction : N* 14LOS a. S tenu.» " 12 ("n" par an; - 6 francs £îis. l'ïï™ K "ur trois mois. Ll Province 15 francs par an, - 7 Ir. P 0ranll.Duché d0 Luxembourg, 20 fr.pnr an. FONDATEUR : Victor de la I1ESBAYE RÉDACTEUR EH CHEF : Jean d'ARDENNE ANNONCES i 4e pape : 30 cent. la petite ligne. - Réclames (après ies spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 Ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7. Galerie du Roi. VAINES ALARMES? Le pcncha.nl naturel à notre tempérament v< national est l'optimisme, et dans l'ordre des affaires extérieures, le pacifisme. es Cela se conçoit. A donner et à recevoir tics coups nous avons beaucoup plus à perdre qu'à gagner. La guerre, aux yeux de nos Ve bourgeois, parait un jeu cruel et désuet, un m peu comme le duel; celui-ci a .le don de l'aga- su cer infiniment, quand on veut leur expliquer ca les « affaires d'Iionneuir n. lei « 'Voilà ! 'On n'a. qu'à .s'exipili-qu-er vigoureu- ( «ornent. On finira bien par s'arranger », ifl pensent-ils. . iLie fait est que, idams le .privé, une franche •* et môme énergique explication couperait le couit ù beaucoup .de ces vaines parades, où so ie ridiicu'lo n'est évite qu'à raison du risque ui qui plane même sur tes plus anodines ren- m contres. vi Si j'esquisse ici ce iléger détour... ipsycho-logique, c'est qu'il me permet de mettre le ! ' Doigt sur l'erreur dans .laquelle versent tant «le .Belges quand ils ramènent les causes d'inimitié existant,- par exemple, entre Aile- di manids et Français, & de quelconques et tu- fis lileg prétextes. .S'il en était vraiment ainsi, ni il serait incroyable que même la plus obtuse g] îles diplomaties n'.eût pas trouvé une formule acceptai»'® d'entente. Non, elle n y parvient .pas, parce que, -avec la meilleure vo-Sonté du mande, elle n'en -voit pas le moyen, «jour ll'instamt au moins. Aussi devrait-on s'abstenir de -traiter de fâcheux « s'en va-ton guerre »> ceux qui sans cesse dénoncent cette tare constante de la politique internationale et qui demandent qu'on en prévienne les effets -éventuels et sûrement 'désastreux povir la Belgique, fûtic-e au prix des plus 'io.nrds sacrifices. le * * * te Qu'on ne vienne pas dire que toutes ces le difficultés pivotent uniquement autour de'la question d'Alsace-Lorraine, dont la plaie, 1( après tout, est beau-coup moins saignante que naguère... Avec le temps... la résigna-lion... i'out>li..i Mais Tanger, Mgésira's, 'Agadir, le Congo, n'ont rie n à voir avec Metz et Strasbourg, 11 snon plus que le 'protectorat catholique de la la France en Orient, ou sa situation privilégiée ne en Syrie. Sur ces points et sur d'autres en- -core, la France est sans trêve ni imerci bat- L 'tue en brèche par l'Allemagne et no-tam- je ment, à propos d-u Maroc, il n'a tenu qu'à nn fil que la guerre n'éclatât entre les deux cl puissances. g iNous sommes donc l>eil -et bien avertis du j. caractère général de l'antagonisme franco- ^ Allemand. L'Alsace-Lorraine n'en est que la {1 pièce la plus visible et aussi la plus symbolique. .En réalité, il parait insupportable à lieimcouu d'Allemands »—;*•«. 0 vaincue d nier, moins peuiplee et moins ai-dus-trieuse que l'Allemagne, -occupe cepe-n-liant, sur la planète, une place 'tant plus importante qu'elle, -et, -par l'Afrique du Nord, ® au moins, tant plus ricli-e d'à,venir. Qu'on le commente comme on veut, tefl lest le fait. Tant qu'il .subsistera, ceux qui li parleront de l'apaisement certain et pro- n chain des animosités 'franco-allemandes u m'auront tout l'air de prendre leurs .désirs d pour des réalités, ou de se cacher la tête n dans le sable, tout comme fait l'au-triich-o à ti 3'approche du danger. ^ ^ f, menus faits, propos mehus11 REFLEXIONS OBLIGATOIRES c Voilà donc un archiduc non avenu. Il a p isubi à son dam les risques du métier par L quoi ce métier est ennobli. Car si la iprofes- c; sien de rai perd chaque jowr de son prestige, t ai'étant plus que celle de sanctionaires meli- c cuileux, quoique supérieurs et ponctuels et e loyaux, peu majestueux quoique étiquetés majestés et dont la splendeur n'est plus laite s que du doré de leurs chambellans et du vernis de leurs carrosses, qu'est-ce que c'est, je t ivous le demande, qu'est-ce que serait plutôt, \ qu'un héritier présomptif, s'il n'y avait pour c le désigaier à la gloire le fusil et le pistolet r d'ion assassin? 1 Rien moins que rien, les modernes dau- 1 phins, dîneurs, danseurs, rêveurs, peu cons- { ;piraleuirs, parasites du trône, empêchés d'ê- c ire quelque chose aujourd'hui par ce qu'ils (■ doivent être demain, se préparant toujours à t un avenir qui peut-être se dérobera, ils tien- e oient un rôle absurde et ingrat, ayant leur t thorizon limité par l'inauguration d'un hôpi- r tal à droite et la bénédiction d'un buste à r gauche. r Seulement, il appert du fait de Sarajevo, qu'en allant à un banquet ils risquent leur , vie; de par là, il devient sublime d'aller à i: un banquet, le drapeau à enlever est remplacé par le potage à conquérir : poitrine offerte aux balles. Et c'est tout ce qu'aura démontré cet ar- r chiduc de qui on attendait ou redoutait tant t de choses : la guerre, un empire slave, le 1 dêmemmarnent de l'empire, le triomphe de t, l ultramonilanisme et des choses,et des choses à en sus. Sans compter qu'on guettait le dé- l nouemmt de l'aventure qui privait de la cou- vonne la femme et les enfants de ce César. s U y avait là une femme, ambitieuse vrai- bemblableirvent, qui avait une rude partie à c jouer. Elle n'a gagné, à la loterie de la des- 1 tinée, qu'un très bel enterrement. ^ Réflexions à la portée de tout le monde, ® FrançoisrJoseph compris, étonné sans doute e d'être vivant (mais il en a, je crois, pris l'ha- t hïluée) et qui, il faut l'espérer pour lui, possède la belle indifférence à laquelle ont droit les octogénaires. BOB. \ A.u jour ie jour U POLITIQUE ' ^°s lecteurs ont sons doute, comme f la plupart des Bruxellois, participé j dimanche à cette émouvante -visite \ des écoles de la capitale. Mieux que a pai aucune description, dis ont pu voir quelle e œuvre admirable constitue notre énseiene-!'-«nent publie. b ;et enseignement constitue un des .prihci- c' IX en-jeux -de nos luttes politiques. v-ex ^oiltà c-e que les cléricaux veulent « sabo- au - », anéantir, livrer aux congréga-mstes. » liilà des écoles faites pour tous et ou tous w uvent être accueillis. L'argent de tous y , employé de .façon à 'donner le plus de pro-.possible à la communauté. Chaque dé-n-se d'argent et de zèlle y produit le maxi- ^ jm d'effet utile. De ce vouloir collée if ré- fl lté un enseignement national, attentif au raotère de notre raoe, à ce caractère seu- ^ nent. r C'est ce que les cléricaux, à lande d une ^ ,que le pays répudia quelques jours après ^ ■sanction, veulent remplacer par d-es éco- t 5 diverses, imprégnées d'idées seclair.es, ^ omises -à des piéoccu-pations hostiles les j ies a.ux autres. Pour eux, le pays nest ja-ais assez divisé, puisque ces divisions doi-nt fortifl-er leur puissance... Ils ne veulent is seulement la division entre les citoyens; . la leur faut à,l'école, pour les tout-petits! fai Voilà les volontés amtipatriotkfues que con-unnent des spectacles comme ceux qui nous vo ■rent don-nés dans ce jour des écoles, que _ >us espérons inscrit, désormais, parmi i-es ■an-des dates bruxelloises. PETITE CHRONIQUE |( Regards en arrière 30 juin '1683. — Bombardement' d'Alger par i m irai Duquesne. Les points sur les •• d* N'est-ce pas une vérité admise par tous, que n< s Belges appartiennent à deux races distinc- le s ? Comme il y a des Flamands en France — vi s électeurs de l'abbé Lemire à HazebroucK, ri ir exemple — il y a des Latins en Belgique '• A s Waiïlons, puisqu'il faut les appeler par d ur nom — pour que notre subtil confrère, le C] XX0 Siècle » compre-mie. Peu importe que les uns soient de nationa- d ;é française et les autres de nationalité belge; t( . frontière qui sépare, d'une part, les Fia- d ands de France et les Flamands de Belgique, S • et, d'autre part, les Latins de France et les 21 itins de Belgique, cette frontière sera tou- e; mrs artificielle au point de vue racique. t< C'est, à n'en pas douter, la pensée qu'a tra-Liite en termes élevés M. Renard, le distin- P jô auditeur militaire de Mons, parlant sur L i tombe de Maxime Lecomte, sénateur du 1' ord et vice-président du Sénat français, qui j' ît un ami éclairé de la Belgique. Mais, si la frontière qui sépare deux tron- e ms d'une même race ne saurait être qu'une •ontière artificielle au point de vue racique P • car rien ne saurait empêcher qu'il y ait des F lamands et des Latins des deux côtés de r îtte frontière — cela ne porte nullement at-iinte à l'intégrité nationale. (] Les Latins de Belgique, c'est-à-dire les Wa.l- c >ns, sont d'aussi bons Belges que les Fia- c îands du Nord sont de bons Français et les C ns et les autres s'inspirent d'un patriotisme ont, en ce qui concerne les Belges, tant Fia îands que Wallons, la « Chronique » est l'in- -irprète fidèle quand elle demande que la dé- j mse nationale soit assurée de la façon la plus I Eficace possible. Voilà malheureusement ce qu'il semble que 1 « XX° Siècle » ne' puisse comprendre. (r=^> Euphémisme. Avez-vous apprécié comme il convenait les omptes rendus plus ou moins « «inspirés » que lusieurs journaux cléricaux nous donnèrent u dernier conseil des ministres ? On s'y est ccupé, disent-ils, de trois points : « L'applica-ion de la loi scolaire, les atteintes portées au rédit de la Belgique par l'opposition et les xcès de fatigue imposés aux soldats ». Si vous envisagez chacun de ces points, il emble des plus futiles; au bout d'un moment e réflexion, vous comprenez... L'application de la loi scolaire consiste à couver un joint pour supprimer l'obligation et 2 4° degré. Quant aux « atteintes portées au rédit de la Belgique », c'est ici que l'euphé-îisme arrive aux degrés sublimes. Vous appre-iez que ce crédit ne fut pas entamé par la ges-ion cléricale et les expédients qu'elle amena, iajs par les critiques que l'opposition fit de aut cela. Derrière ces fantaisies v-erbales, vous onstatez simplement que le conseil des miriis-:es étudia les moyens de sortir de l'inextrica-le gâchis financier où il se débat. Enfin, les xcès de fatigue imposés aux troupes seraient xrêtés par un geste du ministre, si tous s'y lettent; croyez qu'il s'agit simplement d'en-ayer le plus possible l'effort patriotique dé-laisant aux petits vicaires. Un simple retour aux abus du cléricalisme igu, voilà ce que trouve le gouvernement aux bois; il estime que sa chute n'est pas assez irochaine. Un banquet. Parmi les souvenirs de 1814, incessamment appelés, il en est un curieux entre cent au-res, odieux ou tragiques : celui d'un dîner so-îniiel à Londres : « Le dîner que la corpora-ion des marchands de Londres doit donner LL. MM. l'empereur de Russie et le roi de 'russe sera magnifique. Il n'y a point de gi-ier dans cette saison : cependant, le diner era du meilleur style. La souscription n'est ue de 30 guinées par tète (750 fr.), pour deux ents couverts (ce qui fait 150,000 fr.) ». (« Mor-ing Chronicle »). C'était un beau dîner, mais peut-être pas xagéré encore, étant donné ce qu'il fallait voir d'estomac pour l'absorber avec plaisir n pensant au sang répandu comme tout au-Dur...L'origine de l'aviation. Savez-vous qui est, en -fin de compte, .le véri-able précurseur de l'aviation ? Vous .ne le de-ineriez jamais : C'est la punaise ! Voici comment le docteur Horwarth, de Bu-apest, explique 2a chose : « On a commencé par se demander comment humanité avait hérité de l'insecte connu par 5s savants sous le nom de « Cimex lectula-ius », appelé .vulgairement punaise des lits. 'Le (docteur Horwarth a résolu Ta question, l'est aux chauves-souris que nous devons ce :éau. €'est sur ces animaux, — des monoplans vivants, — ique les punaises ont d'abord écu en paras'itets. Puis, les ohauves-souris yant rencontré lMioanme, dans les cavernes t dans .les maisons primitives, les punaises nt renoncé aux « aventures aériennes » en change d'une demeure plus sédentaire... » itte explication est tout de même un peu mte pour nous, qui croyions avoir inventé neuf. uis il y a cet 'homme des cavernes .qui s a laissé un vilain •héritage. C'est à vous oûter idu culte des ancêtres. Pronostics du Vieux-Général, ous recevons, pour le mois de juillet, île tre-vingt-huitième bulletin météorologique Vieux-Général. Voici ce qu'il nous an-ico : Du 1er au 9, 'fortes chaleurs ; u 10 au 17, chaleurs sénégafriennes, suivies nages d'une violence réellement extraordi-re ; iu 18 au 25, ondées, rafraîchissement de la îpérature ; )u 26 au 31, grosses chaleurs, temps sec. » Nouvelle à la main Liiid. — Vous allez croire que «je suis un par-t imbécile ? 011e. — Oih! non... Personne n'est parlait, js save'2»... Les vapeurs il lait-Coup 1 LÉ0P0LDV1LLE à STANLEYVILLI en 4 îî heures La marine du Haut-Congo va s'énrîchii une nouvelle unité; il s'agit d'un bateau dé jmmé « Rapide », qui sera destiné à assurei s communications express entre Lêopold lie-et Stanleyville. Ce'bateau, dont le maté el a été embarqué sur le vapeur qui a quitt< avers le 26 courant pour le Congo, a comm< imensions 15 mètres de longueur, lm40 d( •eux et 2m80 de largeur. Il est actionné par trois moteurs « Abeille » 2 80 chevaux chacun, non compris les me iurs auxiliaires pour les différents service u bord; il est muni de trois hélices sous eai a grande particularité, c'est qu'il filer; I noeuds, soit 37 kilomètres à l'heure, et qu'i ;t muni de projecteurs puissants lui permei mt de voyager la nuit. A cette vitesse, Stanleyville ne se trouver lus qu'à quarante-cinq heures, environ d éopoldville, alors qu'actuellement le batea î plus rapide met environ une vingtaine cl mrs. Voilà un sérieux progrès. Ce bateau pourra transporter dix personne t 1,000 kilos de bagages. Si les résultats sont concluants, il est bie ossible qu'un service régulier de bateaux r« ides sera créé sur le haut fleuve par un orgi isme privé. Le Roi, ainsi que le ministre des colonie: ui était accompagné de M. Denyn, son ch< e cabinet, ont visité ce nouveau bateau avai u'il n'ait été démonté pour son expédition a iongo. K. Iramatipe tentative ie siiitii DAIVS UI* lïOXJBSBL Un particulier convenablement vêtu se pr sentait, dimanc/he soir, dans un ihôtefl de 1 ■ue Montoyer, à Ixeflles, et s'inscrivait sous ' lom de V..., demeurant à Forest, demandai me chambre pour passer la nuit. En .se levant, .lundi matin, l'hôtelier fut pr. l la gorge par une violente odeur de gia îWe semblait venir de la chambre de V. nquiet, il frappa à la porte, mais ne reçi )as de réponse. Appelant à l'aide, l'iiôtelh mtonça la cloison, mais il recula aussitô ipouvanté. iSon dlient étendu sur le lit râla ourdement en se tordant dans d'atroces coi •ulsicns. Le bec de gaz était grand ouvert, • 'atmosphère de la pièce était irrespirable. O ferma le bec, tandis que quelqu'un coura ihercher un mc'decin et prévenir 'la police. Bientôt M. Van'holder, officier de police, a 'ivait et procédait aux formalités, d'usage. I nédetein constata que le désespéré avait d' )ord availé une forte dose de poison, pui rouvant, sans doute, que la mort était tre ente à venir, il avait ouvert le robinet d ^az... M. V..., car l'enquête a établi qu'il s'éta nscrit sous son vrai nom, a été transporté 'hôpital communal. On ne conserve pas d'e >oir de le sauver. On ignore encore îles motjtfs qui ont pu pou er le malheureux à attenter à ses jours. > + CES BûfêS TOUTOUS Fox, épagneuls, carlins, caniches, Les chiens sont à l'ordre du jour. «C'est bien le moins qu'ils aient leur tour, îEux à qui l'on lait tant de niches ! Défenseurs et souffrejdouleur iDe l'homme qui les tarabuste, Toujours à la peine, il est juste Qu'ils soient quelquefois à l'honneur. Objet de faveurs délicates, Voici que sous l'œil des jurys Leurs délégués logés, nourris, Sont traités en aristocrates. Sans doute ce plaisant destin Durera des heures trop brèves ; Mais quoi I respectons tous les rêves, Fussent-ils rêves d'un ... mâtin 1 Danois blanc et noir, colleys' fauves, Griffons à poils frisés ou ras, Maigres sloughis, Kin-g-Chartes gras, Chiens de ferme et bichons d'alcôves, Pas un qui tire vanité De sa malice ou de sa force ; Pas un qui sous son humble écorce Ne cache un cœur plein de bonté! Séculaires gardiens de l'âtre, Toujours battus, toujours contents, Ils nous servent depuis des temps... O chers toutous qu'on idolâtre, On vous dorlote et l'on fiait bien : L'homme, despote abominable, Qu'exècre même son semblable, N'a qu'un ami, qu'un seul : le chien ! PQLICHE, L! DRÀIJMÂJEÏO On ci'oit à un complot serbe Oi s'apprête à sévir contre les Slaves APRÈS L'ASSASSINAT ES DEPOUILLES SERONT EMBAUMEES fe Sarajevo, le 29. — Le corps de l'archiduc aie la duchesse ont été embaumés dans la ni et leur visage a été moulé. On n'a pas eipre fixé le moment où ils seront transpor-tià Vienne. D'innombrables couronnes ont éméposées sur les cercueïls. DE LA BOMBE AU REVOLVER ji sujet du premier attentat on donne, de sace autorisée.les renseignements suivants : D'iond sur le quai de la gare, on avait lancé durottoir de droite contre l'automobile de l'ahiduc un petit projectile qui avait détonné fa-ement, et qui passa derrière le dos de la diesse. Aussitôt après tomba une bombe qijexplosa au moment où l'automobile sui-và passait. Dans la voiture de l'archiduc onie savait niuWement ce qui était arrivé logue l'automobiAe suivant s'arrêta.Ceux qui seouvaient dans la voiture descendirent, et l'&moibile de l'archiduc s'arrêta aussi. On rat compte de l'incident à l'archiduc. |ivé à l'hôtel-de-V.ille, l'archiduc exprima sdjndignation au sujet de l'attentat. La ré-cfflDn fut très brillante. Entre-temps, la nou-| vade l'attentat s'était répandue dans le pu-' blpQuand l'archiduc apparut avec sa femme auortail de l'hôtel-de-ville, il fut salué par dâouirafis frénétiques. 'Malgré le préfet qui ' l'ilissuadaiit, l'archiduc voulut absolument CŒiuer sa promenade pour aller tout d'a-blréndre visite à l'hôpital militaire au lieu-te tjcolone.l Morezzi qui avait été bllessé. iis l'automobile était également assis le pi , M. Petiorek,qui avait la figure tournée v< l'archiduc et sa femme. Le comte Har-r» ra s'était placé sur le marche-pied de l'au-e to liie pour protéger de sa personne Tar-.i cl ; contre de nouvelles attaques éventuel-e le elui-ci fit au comte une remarque en pl ntant. A l'angle de la rue Fiançois-Jo-s se où l'automobile fut obligé de ralentir unju son allure, partirent alors les deux n coj de feu mortels. Le préfet eut au pre-L" mj moment l'impression qu'heureusemenît l* pe ne n'avait été touché, parce que l'ar-ch ainsi que la duchesse étaient restés '• as: iroits et calmes dans l'automobile. !f it UN SPECTACLE EFFRAYANT u C lonne d'affreux détails sur le meurtre. ; On notamment que le sang des deux victi- ; me mêla dans la voiture, offrant un spec-| tac frayant. en hiduc mourut sur le coup, mais son ' ca'( ? resta figé et droit dans la voiture, -ta r que sa femme se mourait sur ses ge-| ' no' 1 (eutenant-colonel Morezzi qui, lors du s. pre • attentat, avait été blessé à la nuque, a est s de danger. Le comte Boos-Waldeck e n'a des blessures insignifiantes, mais son' auwi)iie a été fortement endommagé, ainsi quejui du comte Harracli dans lequel se s trofcnt l'archiduc et sa ifemme. Les per-, soniqui ont été blessées dans le public-ne sonls en danger de mort. Toutefois la fem-|t me Ji conseiller au département des forêts T et urieur ont été gravement atteints. C' LE3ERNIERS MOTS DE L'ARCHIDUC it ^ Deris, le 29. — D'après une dépêche de Vielau « Temps », l'archiduc. François-n Fecffld. quand il se sentit mortelllement at-1 it teirnre.ssa à sa femme ces mots qui furent, ses liers : « Sophie, tu dois vivre pour les r_ enfJ » 0 LE RESSENTI M ENTS DE L'ARCHIDUC De:nne, le 29. — D'après les journaux p vierl François-Ferdinand aurait, au cours u de c<einiers temps, exprimé à des intimes de Entourage ses pressentiments qu'il ne it moiii pas d'une mort naturelle. à II £t pris ses dispositions pour que son s- ent« ent n'eût pas lieu dans le caveau dp i la f e impériale, mais à Ammstetten, où, 3- iil a construire un caveau pour lui et sa fam ■ MPERITIE DU GOUVERNEMENT DE SARAJEVO D énne, le 29. — On rend .ici le gouver-noiir*. ïiaraievo responsad)le de la catastro-phlirè^ ]e premier attentat, la duchesse, qulit très émue, ne voulait à aucun prix mJ dans l'automobile à côté de son mari. M aï gouverneur Potiorek lui affirma que manant tout était fini, qu'il n'existait pas uilre meurtrier à Sarajevo, et qu'il r-'v aJplus que des manifestations de sympa (remarquera que cette version n'est pas coïiée par la dépêche de Sarajevo que nous dcnis plus haut.) lATE PROBABLE DES FUNERAILLES Benne, le 29. — Les obsèques auront lieu piilement le 10 juillet, puis l'Empereur refera à Ischl. liiiduc François-Ferdinand et son épouse selprobablement inhumés dans un caveau tloMille édifié récemment près d'Amstetten, sujroute de Linz. I LEISER ASSISTERA A LA CEREMONIE FUNEBRE Berlin, le 29. — L'Empereur, en grand deu quitté Kiel aujourd'hui, avec l'Impéra-trlt est arrivé à Postdam cette après-mi-di.-ites les réjouissances officielles en Alle-ml sont suspendues jusqu'aux funérailles. L'Ireur compte aller Vienne avec le ki'I nz. COUPS SONT RAMENES fl VIENNE Iirajevo, le 29. — Les corps de l'archiduc et la duçhesée ont reçu cette après-midi la bœtion. Ils ont été transportés ensuito à la giLur être ramenés à Vienne.- Y A-T-IL EIKOMPLOT? TOUT PORTE A CROIRE A UN COMPLOT , DONT L'ASSASSINAT N'EST QU'UN EPISODE. ( De Sarajevo, le 29. — Le premier attentat a , eu lieu exactement à 10 heures 10 du matin ; , le second, à 10 heures 55. La police est convaincue que l'attentat était préparé de longue main. Elle croit savoir que Bell grade était le siège du complot — car on parle ouvertement d'-un complot. Une bombe a été trouvée à l'endroit où a été i consommé le deuxième attentat. Prinzip a déclaré qu'il avait préparé cette bombe pour le i cas où ses coups de revolver n'auraient pas « porté. On a trouvé dans la chambre qu'occupait Prinzip une forte somme d'argent. Détail très important, l'archiduc devait partir par la gare de Bistrik, localité située derrière le palais du gouvernement de Bistrik. Il devait gagner par la voie ferrée la gare de Sarajevo, distante de 2 kilomètres. Or, sur cette voie, entre Bistrik et Sarajevo, on a trouvé plusieurs bombes. (Cette découverte est extrêmement importante, .car elle prouve que si les différents attentats avaient échoué pendant le séjour de l'archiduc à Sarajevo, des mesures étaientl prises pour l'atteindre pendant son voyage en chemin de fer. D'AUTRES ATTENTATS ETAIENT PREPARES De Sarajevo à la « Gazette berlinoise de Midi », le 29. — Un troisième attentat était préparé au cas où les deux premiers auraient échoué. Deux étudiants, apprenant le meurtre. s'éicrièrent publiquement : « Tant mieux, çi nous .épargne cette vilaine besogne 1 ,, LA PERSONNALITE DES ASSASSINS De .Berlin, le 29. — Voici .les détails reçus de Vienne par 4a « Berliner Tagebîatt » : « Ca-brinovitcli, ,qui lança la bombe, est le fils .d'un hôtelier de Sarajevo ; il appartient à un groupe d'anarchistes. Il s'est rendu à Belgrade il y a quatre mois, et il a travaillé à l'Imprimerie nationale. .11 était de retour à Sarajevo depuis 'quatre semaines. Il était revenu de Belgrade très exalté pour la cause seilDe. Lors de son arrestation et de son interrogatoire, il refusa d'indiquer les motifs auxquels il avait obéi, j II assura qu'on lui avait fourni les bombes à I l'étranger, mais ne voulut pas indiquer exactement leur origine. La bombe, était remplie de clous et de plomb haché, et ressemblait à celles qui furent employées a-u Monténégro en 1907. Le second assassin, Prinzip, fut arrêté aussitôt après son attentat par des officiers et des policiers; la foule le frappa jusqu'au sang. Gevrillo Prinzip, qui a fréquenté plusieurs années le lycée de Belgrade et est de retour en Bosnie depuis septembre 1913, déclara « Je suis un adversaire de .l'impérialisme autrichien. L'archiduc héritier incarnait cet impérialisme. C'est pour cela que je l'ai frappé.» LE GOUVERNEMENT SERBE AURAIT PREVENU LE GOUVERNEMENT VIENNOIS DE L'EXISTENCE D'UN COMPLOT. De Vienne, le 29. — )n dit couramment ici que la semaine dernière, peu avant le départ de l'archiduc héritier pour la Bosnie, le ministre de Serbie à Vienne, M. Jovanovitch,avait déclaré au ministre des affaires étrangères que le gouvernement serbe avait eu connaissance d'un vaste complot dirigé contre l'archiduc héritier. Ce dernier aurait cependant insisté pour que le voyage s'effectuât d'après les plans arrêtés. Ceux-ci étaient déjà trop avancés pour être modifiés. Une grande partie de la ville de Sarajevo avait pavoisé hier aux couleurs nationales serbes; sur l'intervention des autorités, les drapeaux avaient cependant été retirés. ON CROIT A UN COMPLOT SLAVE De Vienne, le 29. — On mande de Sarajevo que le gouvernement aurait été prévenu du danger que courait l'archiduc à Sarajevo, à la suite de la fermentation des esprits dar.s la jeunesse serbe de la province. C'était hier une grande fête nationale serbe et le journal «Na-rod», ultranationaliste, avait paru le matin à Sarajevo encadré du drapeau tricolore serbe. De nombreuses arrestations ont eu lieu à Sarajevo. On est convaincu qu'il s'agit d'un complot qui a des ramifications à Belgrade. GUERRE AUX^SLAVES! DES MESURES RIGOUREUSES VONT ETRE PRISES CONTRE LES SLAVES De Berlin, le 29. — On mande de Vienne à la «Berliner Tagebîatt» que l'on croit être .sur la trace d'une conspiration. On dit que des mesures rigoureuses seraient prises contre les Slaves 011 Autriche-Hongrie. L'ETAT DE SIEGE SOMMAIRE EST PROCLAME De Sarajevo, le 29. — L'état de justice sommaire a été proclamé dans la ville et dans 1« district de Sarajevo. L'ON COMMENCE LES PERQUISITIONS De Sarajevo, le 29. — Après l'attentat, de nombreuses perquisitions dimiciliaires ont été faites à Sarajevo chez des' individus suspects. Plusieurs de ceux-ci, ayant essayé de fuir, ont été arrêtés. MANIFESTATIONS ANTISERBES De Sarajevo, le 29. — Les démonstrations antiserbes se sont renouvelées avec plus d'intensité. Des jeunes gens croates et musulmans, suivis d'une grande foule, ont parcouru les rues précédés du portrait de l'Empereur. Ils ont chanté l'hymne national et poussé des vivats en l'honneur de la monarchie et de la dynastie. Des cris hostiles aux Serbes ont été poussés. Les vitres d'un ,hôtel situé près de la maison de l'Union intellectuelle serbe et de l'école serbe ont été brisées, ainsi que les devantures de plusieurs maisons de commerce serbes. LES MANIFESTATIONS NECESSITENT LA PROCLAMATION DE L'ETAT DE SIEGE De Sarajevo, le 29: — Les manifestants que la police et les troupes dispersaient au cours de la matinée se réunissaient «ans cesse sur d'autres points de la ville et la population s'était jointe à eux. Ces manifestations prenaient un caractère de plus en plus menaçant. Les magasins serbes étaient pris d'assaut et pillés. Vu le caractère inquiétant de ces manifestations et la surexcitation croissante de la population, l'état de siège a été jrociame et- annonce a ■» neuie» uc . - ■ nidi par des roulements de tambour et par. iffichés. Tous les points de la ville sont occu->és militairement. Un jeune homme-a jeté ce matin une bombe, îui a fait explosion, au coin d'une rue. Setil m musulman a été légèrement, blessé. L'au-,eur de cet attentat a été arrêté. .ES MANIFESTATIONS DE DEUIL LA SERBIE A PRIS LE DEUIL De Belgrade, le 29. — A la suite de l'attentat le l'archiduc François-Ferdinand, tous les divertissements publics ont été interrompus hier ioir, à 10 heures, par ordre de la police. Les îafés ont été fermés. Les garnisons ont été consignées dans les casernes. L'EMPEREUR ET LES ENFANTS DE L'ARCHIDUC RENTRENT A VIENNE De Vienne, le 29. — L'Empereur est arrivé, m parfaite santé, avec sa suite, à 11 h. 10 du natin. Il a été reçu par l'archiduc Charles-^ François-Joseph. Il s'est, rendu en voiture découverte au château de Schoenbrunn, acclamé par un public nombreux. Les enfants de l'archiduc François-Ferdinand et de la duchesse ont été ramenés, pal ordre de l'Empereur, de Konopischt' à Vienne, où ils seront logés à la Ilofburg. LA POPULATION VIENNOISE SE SERRE AUTOUR DU VIEIL EMPEREUR De Vienne, le 29. — Lorsque l'Empereur „s'est rendu de la gare au château en traversant les rues de Schoenbrunn où fio.ttaient des drapeaux cravatés de crêpe, la foule nombreuses qui s'était rassemblée ne put s'empêcher de< pousser d'enthousiastes vivats en agitant chapeaux et mouchoirs. François-Joseph fut profondément touché par cette manifestation. Dès l'arrivée de l'Empereur au château, les dignitaires et les diplomates se présentèrent à lui pour lui apporter leurs condoléances. Le président de la Chambre des députés, M. Sylvestre, a adressé au comte Sturght, président du conseil des ministres, une dépêche dans laquelle il le prie au nom du bureau de la Chambre actuellement prorogée, d'être son Interprête auprès de l'Empereur et de lui exprimer la vive douleur éprouvée par les (Réputés à l'occasion de l'attentat de Sarajevo. DANS LA PRESSE EUROPÉENNE EN HONGRIE : L'INDECISION SUR L'AVENIR De Budapest, le 29. — Le comte Andressy,-chef de l'opposition modérée, a déclaré à un journaliste qu'il est très difficile d'apprécier pour le moment les conséquences politiques de cet assassinat. Le défunt archiduc était un* point d'interrogation pour la Hongrie. On ne le connaissait presque pas ici. On ignorait ses vues et ses intentions. En ce qui concerne le crime même, il faut, .savoir s'il fut l'œuvre d'un ou plusieurs individus ou bien l'exécution d'un complot en règle. S'il était établi qu'il y a eu complot, il faudrait agir très éner-giquement.EN AUTRICHE : UN CRi DE VENGEANCE CONTRE LES SERBES De Vienne, le 29. — Le «Reichspost», qui était en relations avec la chancellerie de l'archiduc, publie sous ïe titre de «Sentiment de l'armée» un violente attaque contre la Serbie où l'attentat de Sarajevo est qualifié d'incroyable provocation».EN GRECE : DE SINCERES CONDOLEANCES D'Athènes, le 29. — Les journaux commentent. avec émotion le nouveau malheur qui frappe, la dynastie des Habsbourg. Ils craignent surtout qu'il n'ait une répercussion fâcheuse sur les relations austro-serbes du fait que les assassins sont des Serbes bosniaques. Ils font ressortir également l'influence qu'avait. l'archiduc François-Ferdinand sur la politique autrichienne, laquelle, depuis quelque temps, montrait, des tendances amicales en* vers la Grèce. EN ALLEMAGNE : L'INDIGNATION De Berlin, le 29. — L'impression, en Allemagne, est celui d'une profonde indignation et d'une certaine inquiétude au sujet de l'avenir de la Triplice. Les journaux impriment des pages de commentaires, notamment sur l'amitié unissant l'archiduc et l'Empereur, qui, ôêt profondément atteint par le drame d'hier. EN ITALIE : DES CONDOLEANCES RESERVEES De Rome, le 29. — Le «Corriere délia Sera» dit qu'en Italie on prêtait à l'archiduc François' Ferdinand l'intention de rétablir le pouvoir temporel. Le journal ajoute que si cette allégation ne repose pas sur des preuves, il est cependant un fait certain, c'est qu'en aucune circonstance il'archiduc n'a donné jamais à l'Italie une preuve quelconque d'amitié; on doit, au contraire, inférer de divers indices qu'tf nourrissait à l'égard de ce pays un sentiment de défiance. Le «Secolo», organe radical-socialiste, s'exprime d'une façon moins sympathique encore. (Son article, très bref, se termine ainsi : «Nous plaignons les victimes; la cause de leur mort | remonte à une politique funeste qui refuse aux peuples leurs droits nationaux et provoque là résistance sanglante de la violence. EN RUSSIE : PAS DE GENERALISATIONS HATIVES De Saint-Pétersbourg, le 29. — La «Gazette de Saint-Pétersbourg» exprime l'espoir que le gouvernement autrichien ne répondra pas au crime de Sarajevo par un redoublement d« représailles contre les Slaves, qui, tous, condamnent ce crime absurde. EN FRANCE : DES CONDOLEANCES ET DES VŒMX POUR LA LIBERTE DES NATIONALITES.De Paris, le 29. — Les journaux du soir com* mentent aujourd'hui l'attentat de Sarajevo. Le «Temps» écrit : Pour ceux qui l'ont connu autrement que par des interprétations de presse, la conviction subsiste que François-Ferdinand eut été un souverain actif avec qui, pour une grande puissance sûre de son but et de ses moyens, la collaboration politique n'eut été ni impossible ni inutile. La «Liberté», après avoir rendu hommage au courage dont fit preuve 1 archiduc héritier, envisage la question au point de vue politique et exprime le souhait que l'archiduc Charles-François-Joseph se rende compte de cq tait que les nationalités de la monarchie ne peuvent pas être soumises à une politique de compression à outrance. Elle souhaite auss* que le comte Berchtold, maintenant qu'il sera plus libre de ses mouvements montre qu'il n'a

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