La comédie: journal théatral, artistique littéraire et mondain

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11 January 1918
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s.n. 1918, 11 January. La comédie: journal théatral, artistique littéraire et mondain. Seen on 25 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9k45q4sj47/
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Numéro 6 -- 11 janvier 1918 Prix par numéro : 20 centimes Première Année La Comedie ■ ■ •— Journal Théâtral, Artistique Littéraire et Mondain Administration et Bureaux : Rue Vléminckx, 10, Anvers t e -rtvsï®; "C'tët tTorcfîcStrc aes V Grands Concerts Symptioniques "LEONIDAS Madame Dhayrmond et sa troupe La période de l'armistice est en passe ^ de devenir légendaire. C'est, ainsi que chacun sait, la période par excellence du | gâchis et de la paperasserie administra- y tive. On ne fait rien, sans être muni d'of- n ficiels papiers illustrés d'officielles si- o gnatures et d authentiques cachets. Il faut en toutes choses, des permis et des ^ autorisations. Ces permis et ces autori- j salions ne s'obtiennent qu'au prix de c pratiques mystérieuses, de démarches j. multiples et de paroles cabalistiques. Ce qui ne -veut pas dire qu'une fois en pos- j session des papiers, on est sûr d obtenii; ^ ce que l'on veut. Ce serait vraiment tiop ^ beau. Pour réaliser ce qui vous est per- j mis officiellement, il faut de nouveau ac- ( complir d'obscures et multiples démarches, il faut avoir des nerfs et une tête ( solide, il faut beaucoup de patience et , une veine prodigieuse, de celles qu'on ( nomme une veine de cocu. (J avoue ne ^ pas savoir ce que cet état social et phy- ^ siologique a à voir là-dedans.) t Mais pourquoi tout ce préambule, me ( diriez-vous, pourquoi tous ces détails ? que chacun sait? Simplement pour vous dire que s'il vous a paru tout simple d'aller applaudir la troupe de Madame Dhayrmond aux Variétés, il n a certes pas été simple du tout de vous amener cette troupe ici. Sachez qu'alors que des alticnes étaient apposées un peu partout en vi e annonçant les spectacles de la troupe de Mme Dhayrmond, ladite troupe était encore de l'autre côté de la frontière. Sachez que Madame Dhayrmond n arriva en notre ville que jeudi alors que la première représentation était annoncée pour le surlendemain. Sachez qu'elle ar riva toute seule, en avance sur ses partenaires, parce qu'elle eut le bon esprit de £ se passer des autorisations nécessaires. E Sachez enfin qu'elle courut une journée u entière à toutes les lettres de l'alphabet L des bureaux militaires pour obtenir les r passeports indispensables à ses artistes. * Et mainlenanLque vous savez tout cela, vous comprendrez, ô spect^teui s, qu il ^ n'était vraiment pas si simple de vous i offrir ce spectacle à l'heure dite. , La Comédie n'a pas manqué, à l'inten- ^ lion de ses lecteurs, de demander à Mme « Dhayrmond quels étaient ses projets, et -cette dernière nous a renseigné avec une bienveillance chartnante. Sa troupe viendra nous donner régulièrement quatre représentations par semaine: les samedi, dimanche, lundi et mercredi. B't elle ira encore jouer en Hollande, où elle a récolté tant de succès durant la guerre. Comme premières pièces après Ma- ; dame el son tilleul et l'Ami Fritz nous , aurons Servir, une pièce de Lavedan que Guitry créa quelques années avant la guerre, puis l'Amiral et Un soir au Front. En février, nous aurons Les nouveaux Riches et sans doute des matinées classiques. Les spectacles seront très variés, Madame Dhayrmond entend jouer des pièces gaies à côté des pièces dramatiques. Dans ce but, Madame Dhayrmond tâchera de renforcer sa troupe, et même elle espère de faire venir quelques artistes de Paris. . Voilà certainement d excellents pro-' jets et nous ne pouvons mieux faire que | d'exprimer l'espoir qu'ite puissent se réaliser intégralement! Roger AVERMAETE. 1 On accepte les abonnements au bureau du Journal à raison de fr. 2.oo par trimestre. Les concours de "La Comédie,, Francis Vielé-Griffin (1864) Sonnet Lc-s mots que vous disiez je les redis à l'ombre, I/L* verre où vous buviez je l'ai brisé de rage; Accroupi dans la nuit sinistre de la plage J'écoute le canon lointain d'un brick qui sombre... Et que vous importait mon â,me, douce dame? iMon amour ingénu, vous deviez en sourire; Et puis, eik somme, était-ce à moi de vous le dire, Et devais-je espérer que vous ' prissiez mon âime? Le phare, à l'occident, alterne ses couleurs; La si-rène fatale ulule au ras cfès syrtes; Mats la nuit glaciale est claire de pâleurs... Qu'avais-je à voua parler déposés et de myrtes, Vous dont les yeux changeants émerveillaient mon [coeur, Vôtts dont la voix trop douce étonna ma candeur? Catulle Mendès (1840). La Ruine Mon âme était pareille aux ruines antiques, Débris désespérés des monuments déchus; .Le lierre y cramponnait- Ses mille doigts crochus Et des choeurs de serpents sifflaient sous les [portiques. On voyait s'accroupir dans les ravins branchus La sorcière attentive à l'infames pratiques, Et des démons pareils à des épileptiques Crevassaient la muraille avec leurs pdeds fourchus. Mais l'œil de ma maîtresse a lui dans ce dédale ; Elle a soigneusement défriché les moellon», Tué chaque serpent, nettoyé chaque dalle. Et maintenant, fermée aq.>\ chocs des aquilons, l)h i'aUJg» i rn';' ^vnoggie Clément Murot (Î49É-Î52J) De la Rose g La belle rose, à Vénu® consacrée. L'oeil lût le sens de grand plaisir pourvoit ; '* Et voue dirai, Dam'e qui tant, m'agrée, e Raison 'pourquoi de rouges on en voit. ^ Un jour, Vénus son. Adorais suivit S Parmi jardins pleins d'épines et branches, Les pieds* tout nus, et les deux bras sa-ns manches, ' ' Dont d'un rosier l'épine lui méfit; l, jl Or étaient lors toutes les roses blanches, Mais d© son, sang de vermeilles en lit. ■S De cette rose ai j'â, fait mon profit. Vous étirennant, car plus qu'à autre chose l~ Votre visage en douceur tout confit e Semble ù la fraie!» et vermeiiaette rose. [g On accepte les abonnements au bureau du Journal à raison de tr. 2.oo par trimestre. Théâtre Royal RÉOUVERTURE "Carmen" s Si quelqu'un m'avait prédit, il y a seulement trois mois, que nous assisterions le 7 janvier 1J1» à ia réouverture solennelle du ihéâtre royal, je l'aurais fait enfermer illico, dans quelque hernie- : tique sanatorium. S'il avait ajouté que cette reou- . verture au "ait lieu devant une assemblée de choix, bourgmestre, échevins et notabilités diverses en tête devant une salle comble autant qu enthousiaste parmi le faste et la chaude atmosphère de sympathique curiosité des meilleurs soirs de paix, je n'aurais l'as trouvé de douche assez glaciale pour calmer ses nerfs en délire... Et pourtant, ces prédictions, qui nous eussent alo-s paru le comble du déséquilibre mental, se sont réalisées au delà de toutes espérances. Notre bon v^eux «Royal » a rouvert 6es portes, trop longtemps closes, et du coup la vogue intense de jadis lui semble à nouveau dévolue ; la vie ardente de la cité paraît, comme jadis, devoir se concentrer dans sou vaste et sonore vaisseau. Quelle satisfaction, quelle volupté de se retrouver dans ce milieu chatoyant, entre soi, « ennn seuls! » Toutes les figures rencontrées, les connues, celles des fidèles dont, hélas ! les tristes événements ont éclairci les rangs, comme celles des nouveaux venus rayonnent d'intime et profonde satisfaction. On se serre les mains avec émotion, on ecoutelles hymnes nationaux, debout, le cœur battant et on considère .avec- fierté les nombreux uniformes kaki, où un peu de la boue glorieuse des tranchées semble figée, et qui font parmi les toilettes claires et les habits noirs, des taches mordorées. La salle a subi d'heureuses transformations. Les ' dégagements, plus spacieux, en facilitent 1 accès - et c'est dans ces dispositions excellentes qu on s'apprête à écouter l'immortel chef-d œuvre de Bizefc. Il fallait à M. Villier un beau courage pour be présenter sa troupe, laborieusement composée, en gn des circonstances fort difficiles, au terrible public vo« du Royal, dang une pièce aussi dangereuse que de «. Carmen ». Car nous avons eu, ici, d'inoubliables ) représentations du clair et merveilleux opéra- un comique — et les Carmencita, les plus universel- d'! lement réputées, ont défilé sur notre première ™ scène. M'i Mais ce geste est bien dans la tradition du sym- Qu pathique directeur. M. Villier eut à lutter avec à des difficultés sans nombre, pour arriver au résul- 1 tat qui le fit acclamer et fleurir d'abondance, ve mardi. Relégué (Fabord, avec sa troupe, dans une Pli . salle de cinéma, il y joua, à la satisfaction géné- ra raie et naturellement en flamand— la noble langue l°l f'-aLçaise étant alors traquée, interdite et traitée en pestiférée, Dieu sait pourquoi! — tout le répertoire franco-italien. L'année suivante, M. Villier R( ? obtint la salle des Variétés, et cela promettait et beaucoup — lorsque, sans autres formalités, Fau- va torité boche, un peu avant l'ouverture de la saison, L* lui fit savoir qu'on 11e l'autoriserait à jouer que bl l'opérette. Mais le jeune et actif directeur ne se lo découragea point encore. Se soumettant, la rage au ch cœur, il joua l'opérette avec ses altistes d'opéra, sa i et la foule, voulant le dédommager de ses avatars si. ■, sans doute, .vint plus nombreuse que jamais l'ap- sa ? plaudir. L'armistice signé, nouveau contretemps, d' L'administration des « Variétés » désirant dispo- en ser de sa salle, donna congé à M. Villier. Celui-ci, fr sans se laisser décontenancer, demanda à la Ville la le « Théâtre royal ». On refusa d'abord, mais Fin- gl latigable et tenace diiecteur obtint finalement da gain de cause. Et ainsi son calvaire se termina. Te non pas au Golgotha, mais en apothéose... te Mais j'entends les artistes de M. Villier qui ré- de clament. «Tout pour le directeur » (on dit moins de respectueusement le « singe » m argot des coulisses) Ei di^i*nt-ils. «et îvous?» Al Voici votre tour, Mesdames et Messieurs. En bloc, tout: s mes félicitations. Vous faites fi dies à licelles, d: s petits trucs et roueries du métier; vous re , déroutez quelquefois les vieux abonnés, trop liabi- tués aux cabotins qui «ont des planches» et qui vi îvmj lacent souvent le manque de tempérament p£ ]>ar un «chiqué» d'une habileté consommée. tr Continuez, vous avez tous de l'étoffe, et nous co nous reverrons, c'est certain. p€ Mme Nordier, dont la voix est agréable, donne Q] du rôle de Carmen une version personnelle, tenant vg , le juste^nilieu entre la £iUiaillerie sardonique et ^ arias un peu sirupeux de Micaëla, d'une voix fraîche, bien timbrée et conduite avec art. Li M. Weber campe un Don José fort convenable. nJ Sa voix, d'un joli métal, manque de souplesse, te mais l'accent dramatique y prend, par contre, une ai vigueur émouvante. J'ai entendu critiquer sa façon 1q personelle de jouer le dernier acte. Pour ma pairt n, j'ai beaucoup admiré ce jeu, qui prouve un artiste f£ compréhensif et intelligent. Nous aurons plaisir a r, réentendre M. Weber. . , fi M. Villier donna au rôle d'Escamillo le reliei ne- p s- cessaire, et détailla avec fougue les couplets du h toréador; SIM. Dils, Varnier, Fabry. d Alency v contribuèrent pour une bonne part à la tenue de Si l'ensemble et l'on revit avec plaisir M. Scliauw, a toujours fidèle à son poste. g' Il serait injuste d'oublier Mmes Rutten et l'ran- cine, charmaufces. 1: L'orchestre a droit à tous nos éloges. M. Uuytens d parvient à nous faire oublier, par la qualité des h effets qu'il en tire, que la quantité est un peu ne- j] gligée. , , , ^ r Les chœurs devront être renforces également; i lU s; ]e public continue à témoigner à l'entreprise ( hardie de M. Villier la même sympathie, celui-ci r _ sera bientôt, je pense, h même d'augmenter sa e troupe et peut-être — qui sait — d'y ajouter le tra- v ditionnel ballet. Car, dans la salle entière, js n ai q rencontré qu'un visage renfrogné : c'était celui du t vieil abonné qu'on avait 6evré de son festin chorégraphique... G' ' nt ^ 19 La reprise de « la Vie de Bohème » jeudi soir c je avait attiré salle comble. iNous avons assiste a une ^ ié- représentation excellente. Tous les arflfcies, cons- ( u- cients de leurs rôles, ont joué, osons-nous le dire, , x, mieux encore et «la Vie de Bohème», que Ion . en revoit toujours avec tant de plaisir, a ete un veri- , u- table succès pour toute la troupe de M. Villier. La , de femme du ténor Weber a interprète■ \e rote de , ix, Musette et nous pouvons d re quelle 1 .a très me» , île fait. i nt spectacles annonces. — Samedi U janvier : : se « Carmen ». — Dimanche 12 : « La Tosca ». — Marre tI| 14 : ,, La Tosca ». — Jeudi 16 : première de ig- .. Manon ». lis la carmen. — .Réanimé : ,ns premier acte. .-1 Une place publique a Sévillf. — Faisant la giaïKlie devant une manufacture de ci-ju- gaiettes, le torigadiçr Don José ne' sait point rester fin iudiféremt aiux champs de la belle zlnigara Ca.r-es men. Bsnireaisement sa fiancée Micaëla. vient rom= îts pi» l'enchantement qui menaçait de s'emparer du ux jeuno soldat. Une dispute éclatée parmi lias »n. ouvrières de la fabrique oblige José d'arrêter Caries men. Bientôt, celle-cù réussit de le séduire; José 'on facilite son évasion., mais il la retrouvera .Je soir nés chez Lilas Pastia. ées Deuxième acte. — La ta,verne, de lnlas Pastia. — rœ Escamillo, le toréador, est fêté brillammen.t dajis la taverne. A peine le cortège est-il parti que tes Les contrebandiers font leur entrée. L'amrivée de José cès les chasse; après un mois 'die détention le jeume 'on homme est enfin en éitat de répondre au rendez- de vous de Carmen,, Celle-ci, follement amoureuse ûu c- beau soldat, use de tous ses moyens pour le ga- î gner. L'entrée inopinée du lieutenant Morales pro- ; voque une dispute qui met José dans l'impossibilité > de megagneir son régiment : il sera contrebandier. i Troisième acte. — Da,ns les montagnes. — Car- - men ne veut plus de José mais désir se faire aimer - d'Escamillo. Uaie quertille éclate entre les deuK > rivaux,, suivie idi'un duel : on les sépare à temps, M'ioaëla .retrouve Ici son, malheureux fiancé; évo- . quaniti le souvenir de sa mère mourant© elle réussit ; à arradher José) de Carmen. Quatrième acte. — Devant le cirque. — Carmen , veut rejoindre Escamillo, mais José survient et su- ■ plie la. zing-ana de reprendre la vie commune. Elle - refuse obstinément et José, fou. de colèrei et de ja-; lousie, to tue. La Tosca: I. A l'église St-André. — Juin 1800 à r Rome. La République Napolitaine est renversée, t et son consul Angelotti, de la famille des Atta- - vanti, a été emprisonné dans la forteresse St-Ange. , Le cruel et Voluptueux Scarpia réprime implaca-î blement toute manifestation républicaine. Ange-s lotti, échappé de la prison, veut se cacher dans la i chapelle des Attavanti, mais est dérangé par le , sacristain, qui apporte les pinceaux de Caparados-s ei. Celui-ci travaille à une figure de Madeleine; - sans le savoir, il a pris comme modèle la sœur . d'Angelotti, laquelle, chaque jour, vient prier - en ce lieu. Cavaradossi, reprenant son travail, est , frappé de la ressemblance entre sa chère Tosca et e la blonde prieuse. Lorsque le sacristain quitte l'é- - glise, Angelotti sort de la chapelle et reconnaît t dans le peintre son meilleur ami. Mais la venue de . Tosca vient interrompre l'entrevue. Elle avait entendu des voix et croit trouver une femme auprès . de son amant. Celui-ci la rassure et lui donne ren-s dez-vous pour le soir, aprèfj son concert à l'Opéra. ) En se retirant, elle croit encore reconnaître une Attavanti dans la figure de Madeleine. 1 ^ Lorsque Cavaradossi offre dans sa villa un asile s à Angelotti, un coup de canon est tiré de la forte-s resse : la fuite a été découverte. Tous les deux 7 quittent l'église. Les chantres, qui entrent en de-1 visant joyeusement, sont tout à coup dérangés t par la venue de Scarpia qui cherche le consul. Il trouve un éventail aux armes des Attavanti. Il s conçoit un plan diabolique: 11 s'en servira pour perdre Cavaradossi et gagner Tosca pour lui-même. p Quand celle-ci entre pour dire encore un mot à Ca-t varadossi, Scarpia excite sa jalousie. Elle se ven-t îtra. s Cavaradossi' est arrêté. Ang;eiotti reste mn-ouvame. Le peintre, écoutant la divine voix de la Tosca, '• n'entend pas les menaces de Scarpia. La belle chan--» teuse entre et, convaincue de l'innocence de son e amant, elle aussi veut taire la retraite d'Ange-n lotti. Scarpia jubile, mais pas longtemps, car la 't nouvelle de la victoire de Napoléon à Marengo e fait prédire par Cavaradossi la fin de son bour-à reau. Résolu à faire mourir'.le peintre, Scarpia le fait emmener. Il se tourne maintenant plein de 5- prévenances vers Tosca,qui n'a que du dégoût pour u lui. Mais pour sauver Cavaradossi, elle feint de y vouloir céder aux exigences de Scarpia : il signe le le sauf-conduit pour elle et Cavaradossi, s'avance f, alors triomphalement vers elle, mais elle lui plonge un poignard dans la poitrine. i- III. Dans la mort. — Avant le lever du jour, sur la plateforme de la forteresse St-Ange. Cavara->s dossi rappelle dans une dernière lettre les jours heureux de leur amour. Voilà Tosca qui accourt: e- ils sont libres, car Scarpia est tombé par sa main. Maintenant il ne sera exécuté qu£ pour la i'rime. t; Les soldats s'avancent. Un coup de feu est tiré. se Cavaradossi tombe! Et quand la Tosca, en sou-ci riant, veut relever son amant, elle remarque avec 5a effroi qu'il est mort ; même après sa mort Scarpia a- voulait sa victime. Voilà les sergents de justice ai qui veulent se saisir de Tosca, mais, de la haute lu tour de la prison, elle se précipite dans le fleuve, é- MANON. — Résumé: Manon Lescaut,, en route pour le cloître, rencontre le jeune chevalier Des Grieux qui s'amourache 'ir d'elle ©t la prie de se rendre avec lui à Paris. Ar-iie Tivés, ils mènent, dans la grande capitale une triste IS- existenoe. Au moment où des Grieux écrit à son pèro pour lui demander l'autorisation de se marier 0,1 avec Manon.de 'Bretigny vient annoncer à cette der-ri- uière qu© le père de son ami vient, reprendre son. [>a fus au ii©u, de prévenir son amant, qui est. enlevé de par des hommes masqués sur ordre du vieux comte en. (j£S Grieux, Manon ne dit rien et devient la maîtresse de Bretigny. Le jeune chevalier des Grieux deviendra abbé. C'est à St=Sulpic« qu'il prêtera ser-r : ment. Manon apprend oela de la bouche même du vieux comte des Grieux Elle se fait immédiate-âla ment conduire à l'église où le jeune des Grieux va prêter serment et parvient à le décider de fuir ensemble. Par suite d©s machinations du vieux garde Guillot de Morlontainei. Manon <st arrêtée "7 comme fille légère et sera envoyée aux colonies. En rouite des, Grieux achète la complicité des gardes ter die l'envoi et. s'enfuit, avec Manon, qui meurt dans ar" ses bras. * — — s : Théâtre des Variétés La Troupe de Mme Dhayrmond dans « Madame a et son filleul». -j Après en avoir été privés pendant près de cinq é ans, nous avons donc réentendti sur un© scène au-e versoise, le vrai parler de France! Ce nous fut évidemment une douce joie... . u « L'Ami Ffctz » qui était annoncé dilt faire place I m g Cette "o tn semaine c-« 1 B0 f C/3 U Le Moulin Tragique ) Episode dramatique 4 parties d'après le roman de F. Roussel. FILM RÉALISTE :: INTERPRÉTATION IMPECCABLE ^ Saturnin Farandoul Féérie à grand spectacle, 1™ épisode Mr ROBINET, célèbre comique, dans le rôle principal Charley sur la plage - Eclair-Journal, etc.

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