La cravache: journal satirique

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24 November 1918
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s.n. 1918, 24 November. La cravache: journal satirique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8s4jm2446x/
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ADM NISTRATION-RÉDACTION ¥ |^\ ¥ T ¥î 1WT A ¥ Cl \ 1PT ¥î ¥^fe¥ T¥5T P°ur Ia Publicité* s'adresser aux kEtablissements DONNAY Roe de l'Arbre-Bénit, 106b, Ixelles-Bruxelles tJ U XJ JlVI^I /"JL JL/ WÂâ. JL 1 l\JLJE-* Rue du Lombard, 63, Bruxelles. HEBDOMAT AIRE kes artjci#s signés n'engagent que leur auteur. Les manuscrits non insérés Editeur-Imprimeur : BRIAN HILL Rédacteur en Cltef z 'René FOUCART ne sont pas reudus. Bruxelles libre! Nous nous en voudrions de ne pas reproduire ici l'admirable discours par lequel M. Lemonnier, ff. de bourgmestre, annonça, du haut du perron de l'Hôtel de Ville, la libérât on de la capitale et la fuite dej dernières hordes enne nies. En voici le texte : Bruxellois, Au nom de l'Administration communale do Bruxelles, je porte u la connaissance des habitants que Bruxelles, occupé par les Allemands depuis le 20 août 1914, est eutin délivré ce jour, dimanche 17 novembre 1918. à 11 heures du matin. Vaincus par les armées victorieuses do la civilisation, les barbares, aussi vils et lâches dans la déMte qu'ils étaient arrogants et brutaux dans toute la victoire, doivent fuir sous la ^ri"oussée des baïonnettes de nos intrépides sol- 11s s'en vont poursuivis par les malédictious de notre population, après avoir encore accompli ici, dans ces derniers jours, malgré l'armistice, les actes de pillages et d'assassinats les plus odieux. Concitoyens, ne l'oublions jamais ! Que daus nos écoles, on apprenne h nos petits enfants la haine du crime et de la fourberie en leur enseignant l'histoire de l'occupation allemande en Belgique. Bruxellois, Comme le clame notre chant national, après quatre années d'esclavage, le Belge sort enfin du tombeau. Nous ressuscitons à la liberté. Nous respirons. Nous sommes enfin libres. Réjouissons-nous. Fêtons l'admirable victoire de vaillantes armées. Montrons-nous dignes des grandes et glorieuses destinées que l'avenir réserve à notre cher Pays. Vive la Belgique ! Vive le Roi ! Ce que nous avons surtout voulu souligner dans ce discours de M. Lemonnier, c'est la recommandation énergique qu'il fait à ses concitoyens de n'oublier Jamais... Et cela, voyez-vous, nou» le jurons tous bien haut : nous n'oublierons jamais. ■. AUGUSTE ' t De " L'Assiette au Beurre », 1902. L'empereur d'Allemagne, roi de Prusse, s'était ^figuré dans son orgueil tenace que les Alliés seraient trop heureux d'accepter la paix le jour où il daignerait la leur offrir. M. Rodriguez de Sagrada a publié jadis une lettre adressée par 1 empereur actuellement déchu à une haute personnalité de la Cour de Bavière. " Tenez pour certain et dites hautement autour de vous que les armees germaniques sortiront victorieuses de l'épreuve. Dieu ne nous a pas en vain^ remis dans les mains un glaive sans tache!. . (Voyez Andennes, Louvain, Dînant.) Ce n eit pas en vain non plus que, depuis plus d'un demi-siècle, il a uni tous les Etats germains dans le faisceau national le plus puissant que le monde ait jamais vu. L empire allemand ne peut décroître... (Surtout en 1918!...) n Très certainement les pertes de nos armées sont lourdes. Celles de la Baviere ont été particulièrement importantes. Je n'oublierai jamais les efforts faits, le courage déployé, le sang versé. J'ai une gratitude toute particulière pour tous les Bavarois qui ont combattu avec vaillance, qu'ils soient morts ou vivants. " Ils ont contribué pour leur large part à nous rapprocher du seul but que nous poursuivions : une paix féconde pour les Etats allemands. " Cette fin pourrait se faire plus tôt que 1 on ne pense. Si elle ne devait donner immédiatement qu'un résultat incomplet, elle servirait tout au moins de préparation pour l'avenir. Elle serait signée demain si je voulais. B Quand mon auguste grand-père assit l'empire sur ses bases actuelles, il n eut pas la prétention de réaliser une œuvre définitive. L empire est toujours susceptible d accroissement. Ce qui ne peut se faire aujourd'hui se fera plus tard. Le petit-fils de l'auguste empereur n'espérait pas être si bon prophète. Il dépasse ou il justifie la prédiction delà belle-mère de son fils la grande duchesse Anastasie de Mecklembourg-Schvyerin qui entrevoyait pour lui un autre avenir que celui d empereur avec accroissement, quand elle disait : n II restera peut-être roi de Prusse . Ni l'empereur déchu, ni son fils interné en hollande ne sont plus meme grands ducs de Gerolstein. Si cependant, parfois, la mémoire venait à nous faire défaut, compatriotes, soyez assurés que la Cravache ne manquerait pas de vous la rafraîchir... Pour apprendre aux générations futures, pour qu'elles s'en souviennent : L'Histoire de l'Occupation souscrivez k l'édition : L» Belgique sous la Botte Allemande ou les avis, proclamations et nouvelles de guerre allemands publiés en Belgique en 1914-18. 36 vol. (4,500 p.) 36 fr. Querelles d'Allemands ! Ainsi donc, le torchon biûle en Ge.-minie I... Les soldats — ces brutes, ces idiots, ces êtres stupides, ces « schweins », comme se plaisaient à les appeler leurs officiers — en ont eu asstz, suoiienunt, de toutes ces douteuses amabilités tt ils ont envoyé promener le respect hiérarchique, le salut militaire, le pas de parade et auties singeries. Tautes ces coutumes, évadées d'un autre âge, ont été rejoindre les vieilles lunes et les . Qott mit uns » peuvent se payer l'incomparable volupté de toiser de leur haut les officiers, de les legarder fixemtnt ilans les yeux ou même, horreur ! de leur rire au nez. Les oieux s'en vont 1... Ils ont même déjà liispaiu k rhonxon i...-Quc tafinau vaise idée de revenir ne leur vienne jamais a l'esprit !... Un nouveau gouvernement s'est constitué; aussi outrancierement aémocra-tique que sou prédécesseur était autocratique, outrancièrement... — Nous sommes tous frères I s'est écrié le premier président du Conseil des Ouvriers et Soldats, en un soir d'enthou siasme, au cours d'un meeting tenu place Poelaert. C'est très bien, mais cette crise d'amitié et de fraternité envers nous vient bien tard et bien soudainement. Nous nous méfions de ces seniiments subits et non sans raison. — « Nous sommes tous frères ! » mais combien n'y a-t-il pas de frètes qui se haïssent a mort ! N'acceptons donc cette invitation que sous bénéfice d'inventaire et attendons les actes qui sont autrement probants que des paroles ronflantes. Ne nous imaginons pas non plus que cette explosion humanitaire soit générale dans toute l'Allemagne. Il est certainement bon nombre d'individus de cette nation qui ne partagent pas les idées nouvelles et sont iestés hostiles au nouvel état de choses. La Révolution a gagné la première manche; gagnera-t-elle aussi la seconde et puis, la beue? Nous le lui souhaitons de tout cœur, par question de principe, mais n'alions pas mettre le doigt emre l'arbre et l'écorce et nous immiscer tn des choses, qui ne nous regardent que de fort loin. Contentons-nous ûe compter les coups que vont se porter ces messieurs ; il est intiniment préférable qu'ils se les donnent mutuellement que de les adresser à nos soldats. Le principal, c'est qu'ils nous aient débarrassé de leur présence. Bruxellois : lisez l'émouvante brochure : Adolphe MaX son administration du 20 août au 26 septembre 1914 sa détention en Allemagne. | ► au proht de l'Œuvre du hoyer des Orphelins. Cetie publieatiou est une ciiiuiivaute page d'hisioire. Elle se vend 1 franc au profit de " L'Œuvre du Foyer des O pheuns », qui a crée une série de Homes daus lesquels sout logés, nourris, vêtus, eduques des enfants : filles et garçons, victimes de la guerre. Le premier Home, à Boitsfort, rue du Pré, 1, est le Homjb Adolphe Max. Quel Dieu ? Quel dieu mauvais et souri aux prières des mères Arma ton bras uniq. e, o sinistre einpe. eur ? Quel d.eu août ta clémence incarne son erreur Initia ton but et créa ta chiinere ? Quel dieu te subjug .a, qui te dicta ses lois, Le la boussant ton front d un sang que r.en n efface? Quel dieu cruel voua tes peuples et leurs rois Au châtiment qui doit anéantir ta race ? Quel dieu stupide osa ce crime sans recours ? Quoi diuu dont l'âme holas ! et les yeux sont [aveugles, Sur les peuples épris de lum ère et d'amour Osa jeter le tfux embourbo de tes peupies ? Quel dieu voulut, qui voit eu toi son instrument, Que 1 ombre succédât a la douce lumière, Que la bete régnât, courbant les âm s neres, Lt que l'homme croupit dans l'asservissement ? 1915 Pol D'ESTKAJO LA SEMAINE VIVE LA BELGIQUE! ia journée du dimanche 17 novembre 1918 marquera dans les annales de la ?onne ville de Bruxe les, au même titrî que celle du jeudi 20 soût 1914. Au.ani Cftte- dernière, qui vit l'entrée de l'efvahlsseur dans nos rues, fut triste et dorloureuse, malgré le soleil d'or, les arbres veris et les fleurs multicolores et err^aumantes, autant l'autre, qui fit fuir les'dernieis débris d'une armée qui se croyait invincible, fut joyeuse d'une érlfition délie euse, enivrante, de l'émotion enthousiaste de tout un peuple qui renaît à la vie, malgré l'âpre bise du . Nord cinglant les visages et perçant les vêtements. Le 17 novembre 1918, à midi, il n'y avr.it plus un A!lemand dans la capitale. A neuf heures, leurs dernières troupes — .des Bavarois ba ourds et insolents — remontaient la chaussée de Louvain, venant de la pla e St Josse. ■ .e cauchemar avait pris fin... _^'es dernières troupes, restées fidè'es à r ancien regime, assure-t-on, en avaient co.iservé les tonnes habitudes. Elles n\urent même pas la pudeur d'ob erver, da .s leur retraite, une tenue oigne. fcji veille, pendant ;*oute la journée, le'gares et les dépôts avaient eié pines ' de fond en comble par une soldatesque ivie qui tirait des coups de fusils et de mitrailleuses emre deux bouteilles de Champagne. Jusqu'au bout, les légions invincibles du divin Kaiser ont tenu à se montrer parfaites dans l'ignoble. Elles emportent avec elles le mépris et l'exécration de nos populations honnêtes. * « Abandonnons un instant nos ennemis dans la fange dans laquelle Ils se vautrent si complaisamment et portons nos regards plus haut. Dès le lever du jour, des drapeaux, par milliers, flottaient aux fenêtres, aux balcons, aux toits même. Les trois couleurs nationales claquaient gaillardement, encadrées des oriflammes alliés. C'était une joie pour les ye >x et pour les cœurs. Et quelle foule dans les rues, aux boulevard», acclamant le bourgmestre Max, reçu à 1 Hôtel de Ville en triom phe, au milieu d'ovations delirantes, acclamant le Roi, la Patrie, les soldats qui passaient en groupes de plus en plus nombreux, les autos mitrailleuses belges, les motocyclistes belges, les prisonniers alliés délivrés 1 Ah 1 Nul ne pensait plus au froid. On avait chaud au cœur... N'est-ce pas le meilleur vêtement contre le vent glacé de l'hiver précoce ? Et chacun, à part soi, se jurait à lui-même de vouer à jamais une haine solide au Boche maudit et d'élever ses enfants dans cette sainte exécration d'un peuple deshonoré par ses crimes sans nom et mis au ban de la civilisation. * V V Nous ne voulons point entrer ici dans des détails circonsianciés relatif aux événements de ces journées mémorables : nos confrè, es quotidiens — quelle joie et quelle surprise d'entenJre a nouveau crier dans nos rues par es vendeurs ; Le Soir, Le Peuple, l'Etoile Belge, l'Indépendance! — en ont, depuis longtemps, relate les moindres péripéties. Ce n'est, d'ailleurs, pas le rôle d'un hebdomadaiie et nous ne voulons dans ces colonnes qu'esquisser le ref.et d'une huitaine historique. ft * » Même quand ils ne sont pas présents, les Bjches réussissent encoie à faire du mai. lis poussent si loin le genie de la canaiherie qu'il semble que leur ombie même son nélaste, que leur fantôme même le soit. Il est des morts qu'il faut qu'on tue : les Allemands sont de ceux-là ! En tilant, ils ont abandonné un peu partout des w gons, chaigés d'obus et de dynimites. auxquels, paraît il, ils avalent, frealaolement, attaché des mèches allumées. Ces wagons sautèrent avec un fracas épouvantaoïe, notamment à la gare du M.di et en re Schaerbeek et Haren, epai-plliant dans les airs des éclats d obus et de ferrailles de tout genre. Toute i'après- VIVE LE ROI ! VIVE L'ARMÉE! Nos troupes victorieuses ont tait, vendredi, leur entrée triomphale dans la capitale, au milieu d'ovations indescriptibles.Au milieu d'elles, le Roi, "chel suprême de l'armée, la Reine et la lamille royale ont passe, salues d'acclamations délirantes. Sur tout le parcours du cortège, ce n'étalent que dra peaux déployés, mouchoirs agites, chapeaux secoués lré-netiqueinent à bout de bras. Les vivats, les hurrahs tonnaient, clamés par des milliers et «es milliers de voix... Les yeux pleuraient et les cœurs battaient tumultueusement uaiis les poitrines haletantes... C'était trop de joie, trop de bonheur... On en oubliait les quatre années de misère passées sous 1a botte étrangère... Et un même serment unissait toutes ces masses, confondues daus un même enthousiasme : Nous avons reconquis notre indépendance et notre Patrie, jurons de rendre celle-ci de plus en plus grande, de plus en plus belle!,.. Vive la Belgique ! Vive le Roi ! vive l'Armée ! midi de dimanche, ces explosions se irent enten ire. Le* dégâts matériels sont considérables et le nombie des morts et blessés dépasse la centaine. Tel fut le dernier souvenir que les Boches tinrent a nous laisser, avant de partir... Celui-là non plus, nous ne l'oublierons jamais. Et nous en arrivons à plaindre le premier Teuton qui oserait jamais — dans des dizaines d'annees — se représenter dans nos rues pour y écouler sa camelote d'outre-Rhin. » * Cette semaine du 17 au 24 novembre aura été, vraiment, ia « Grande Semaine ». Nos soldats sont ici, ainsi que notre Roi, dont l'entrée triomphale a été une manifestation inoubliable de joie publique, ainsi que notre gouvernement, ainsi que beaucoup de nos prisonniers déj^t libérés. Nos institutions nationales fonctionnent a nouveau comme avant août 1914. Nous âvoîiià iecozquis'tout*, ce de lioerté, cette tranquillité d'esprit et cette allfgreftse du cœur que les souffrances ae l'occupation barbare avaient terni. Nous allons, à nouveau, « travailler », comme l'a dit Vandervelde, maintenant que nous sommes délivrés de ce spectre noir du militarisme teuton, vaincu et humilié. Semaine inoubliable, dont parleront encore, dans cinquante ans, à leurs petits-enfants attentifs, au coin du feu, pendant les soirées longues d'hiver, les vieillards qui vécurent l'épopée et en furent les héros 1 Pour connaître les noms des Traîtres vendus à l'ennemi souscrivez k l'édition : La Belgique sous la Botte Allemande ou les avis, proclamations et nouvelles de guerre allemands Les nominations et faveurs accordées aux AKT1V1S-TES y sont insérées. 36 volumes (4,500 pages) 36 francs. IL N'EST PAS MORT! Telle est la nouvelle que la presse hollandaise, qui n'en est pas à un " canard ™ près, vient de nous faire savoir. Le Kronprinz, déjà assassiné ou tué une douzaine de fois depuis le début des hostilités, fusillé définitivement, il y a quelques jours, à la frontière hollandaise, ne serait pas encore mort I Ce que ces gens maigres et tout en os ont la vie dure ! Il aurait, paraît-il, réussi à franchir la ^r frontière, revêtu de son uniforme somptueux • de hussard de !a mort et suivi de quelques valets. Cette mise en scène, dans un pareil moment, depeint l'individu, lequel s imagine peut-être que son titre d'ex-tutur empereur lui donne droit encore à cei tains égards. 11 est allé rejoindre son papa et ces deux buveurs de sang pourront mutuellement se consoler de leur infortune commune, dans l'attente de châtiments peut-être encore plus considérables. L'esprit de Dieu, descendu jadis sur le papa, s'est envolé depuis longtemps et il ne lui restera que l'amer remords d avoir été 1 out et de n'être plus Kien, par sa faute. Le fils partagera, en bon fils, ces remords puisqu'il iui était loisible aussi, un jour, d'être Tout et qu'il ne sera plus Rien, plus jamais, par sa faute également. Comment tous les deux n'en meurent-ils pas instantanément de maie honte ? Ne voient-ils pas les spectres des millions et des millions de victimes que, nouveaux Molock, ils se sont offerts eux-mêmes à leur orgueil ? Ces spectres les appellent cependant, leur font des signes de leurs long bras décharnés et leur sourient d'un sourire effrayant... Qi'attendent-iis pour les rejoindre ? Ai ! le Kronprinz, qui trouvait la guerre joyeuse et rafraichissante, trouve t-il les conséquences de la guerre aussi joyeuses et rafraîchissantes ? Il y a lieu d'en douter. Qjoi qa il en soit, s'ils ont réussi, l'un et l'autre, à se mettre provisoirement en sûreté dans un pays neutre, c'est que la Justice immanente leur réserve un autre sort. N anticipons pas et attendons avec calme l'arrêt qu'elle ne manquera pas de prononcer bientôt... Première Année. — S0 2. 20 CENTIMES ï« Numéro Dimanche 24 Novembre 1918 ■■ 11 1 ■

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This item is a publication of the title La cravache: journal satirique belonging to the category Satirische pers, published in Ixelles from 1918 to 1919.

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