La dernière heure

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s.n. 1914, 11 May. La dernière heure. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3x83j3bk4x/
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SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert» comptables assermenté» près de» tribunaux, le» tirages quotidiens et moyen» de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS i La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ : •. : . . * • N* 131 NEUVIÈME ANNÉE LUNDI 11 MAI 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS BBOXKLLSB r&ovtacv Fr 1.00 UN MOIS • S.00 TROIS MOIS f* «.(10 • 6.00 SIX MOIS • «.00 • 12.00 UN AN • 16.00 Pou* l'étranger I* prtx de 6raxelle*. le port en plu»- Il n'exieto pas d'abonnement mensuel - Pour Bruxelles indiquer, en «'abonnant. ii l'on désire recevoir l'édition du coir ou cell* du matin. — Les frais de recouvrement Mal A la charge des abonnés UNE CHAMBRE INGOUVERNABLE? La seule modification essentielle apportée à la Chambre Française par ce scrutin du 10 niai 1914, portera sur le groupe socialiste qui, de 75 députés, en comptera désormais une centaine. Ce résultat sera paradoxal puisque les électeurs collectivistes, de 98 sur mille qu'ils étaient au scrutin de 1910 (je prends les chiffres publiés par les socialistes eux-mêmes), ont simplement passé à la proportion de 132 sur mille. Ils avaient donc droit jusqu'ici à 60 députés sur 600, et maintenant à 80. Comment se fait-il qu'ils bénéficient d'une vingtaine de sièges que leur refuserait la stricte justice distribulivë? C'est le secret des réactionnaires d'Ëxtrême-Droite qui, dans chaque département où un républicain modéré se présente contre un révolutionnaire, votent, de parti pris, pour le révolutionnaire.Celui-ci, pourtant, n'est pas moins anticlérical que le républicain; en outre, il réclame la destruction de l'année et de la propriété. Mais ce sont là des utopies qu'il n'aura aucune occasion d appliquer, tandis que la guerre ouverte qu il mènera contre tout gouvernement régulier empêchera la République de vivre et de prospérer, entretiendra dans l'état ni ferment de décomposition et de mécontentement général, propice aux changements de régime. Depuis que la rupture du Concordat leur a lâché la bride sur le cou, les évùques pensent ainsi el n'en font point mystère. Ils y sont dressés par une séculaire habitude d'esprit. La politique qui consiste à nettoyer l'hérésie par le for et par le feu a toujours inspiré Rome : Jaurès-Attila sera le fléau de Dieu! Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'Eglise enseigne que la venue de l'Antéchrist doit précéder le triomphe des Justes. Mais les royalistes avoués ou honteux n'ont nul besoin des mandements de leurs évèques pour se rappeler la providentielle vague de réaction qui a suivi, de 1871 à 1875, les désordres sanglants de la Commune, et comment, au seize mai, la vie de la République ne tint qu'à une chicane d'élendard : Si le comte de Chambord avait voulu accepter le drapeau tricolore, les souvenirs de l'Année Terrible lui ouvraient la route do Versailles à Paris, et la République avait vécu. Les gens de Mgr. le duc d'Orléans en concluent que leur tactique doit être de ramener d'abord la fièvre communarde, après quoi ils offriront de nouveau les services de leur royal médecin. Voilà pourquoi ils préfèrent M. Jaurès, qui avive les plaies, à M. Briand, qui les veut cicatriser, et ne manquent jamais de voter pour les hommes du premier contre les hommes du second. Pour le gouvernement républicain qui demain va succéder à l'espèce d'intérim exercé jusqu'ici par M. Doumergue, tout le pro- ! blême va consister a décider s'il , gouvernera avec M. Jaurès ou contre M. Jaurès. Celui ci commandera, en effet, outre sa centaine de collectivistes, une bonne ] centaine de radicaux, nuance Cail- l laux et Pelletan, qui resteront tou- < jours nettement orientés vers les i iDancs socialistes pour la bonne et suffisante raison que, dans un 3 autre gouvernement, les premières places sont prises. Cette centaine i de radicaux ne peut quitter l'ai- i lianee socialiste sans perdre tout ' espoir de ministère. Mais il en résulte que gouverner l contre M. Jaurès, ce sera gouver- c ner contre 200 et peut-être 220 1 députés de gauche. Que les con- j servateurs (environ 80 voix) prati- j quent la fameuse « politique du pire », et ajoutent leurs bulletins à ceux de l'Extrême-Gauche, et voilà, sur 600 voix, 300 voix acquises à l'opposition. Autant dire qu'aucune majorité stable ne sera possible. Comment résoudre cette difficulté formidable? La nécessité de finir par avoir tout de même un gouvernement s'imposera aux républicains, et le partage des portefeuilles finira tout de même par s'opérer, je suis bien tranquille! Mais grâce à quelles paradoxales concessions sur les programmes, voilà ce .qui sera curieux à observer et que je ne me chargé pas de deviner à l'avance. Ce que prédisent les politiciens que j'ai interrogés, c'est que la législature nouvelle sera si furieusement cahotée qu'elle pourrait bien courir droit à une dissolution, après qu'elle aurait purement et simplement voté la réforme du scrutin uninominal. Je sais,, plusieurs d'entre eux me l'on dit, que les cinquante élus de Paris, tous partisans du scrutin de liste avec représentation proportionnelle, auraient envisagé l'éventualité de démissionner tous en corps vers la fin de l'année, en décembre, afin d'obliger les députés de province (dont beaucoup restent arrondissemen-tiers irréductibles), à franchir le Rubicon de la fameuse réforme, dont on attend monts et merveilles pour la régénération de la République. Mais ce lurent propos généreux de candidats! Une fois élus, l'héroïsme de sacrifier quatre ans de tranquillité et de bonne prébende, secouera-t-il encore suffisamment les égoïsmes satisfaits? C'est douteux, pour qui connaît les hommes... Pour que les vainqueurs d'aujourd'hui se rejettent de galté de cœur dans la mêlée populaire, il faudra vraiment que la Chambre soit intenable, et qu'il ne reste plus d'autre ressource aux partis pour s'équilibrer et se reconnaître. C'est d'ailleurs ce qui peut très bien arriver. De l'excès de la confusion entre les personnes, naîtra l'absolue obligation de revenir aux luttes d'idées générales et de programmes collectifs. Maurice de Waleffe. ARRESTATION DE TROIS CAMBRIOLEURS Dimanche matin, vers 7 heures, M. Ertel, officier de police judiciaire, et ses agents, Doizé et Norre, se trouvaient ■ le surveillance chaussée d'Alsemberg, i Forest, lorsqu'ils eurent leur attention attirée sur trois individus aux allures suspectes: l'un d'eux poussait une brouette chargée de deux grands paniers d'osier. Lés policiers voulurent les interpeller, mais tous trois prirent la fuite à toutes jambes, abandonnant leur véhicule. Après une longue chasse, les 'uyards purent être rejoints et arrêtés ivenue Van Goitsenhoven.Ils voulurent >e mettre en rébellion, mais aidés de juelqùes passants, les policiers purent Maîtriser les individus et les amèner au commissariat du Marché-au-Oharbon, >ù leur identité fut établie. Les deux paniers chargés sur la >rouette contenaient une statuette en >ronze, représentant le « Vainqueur », :t une autre statuette en cuivre montée iur un socle en pierre bleue, haute de m. 25. Cet objet d'art, qui est de ;rande valeur, est l'œuvre du sculpteur ferrand. Les trois individus arrrêtés sont: Al-jert Vauth..., né à Paris, de parents >elges, en 1891, domicilié rue Marie-)hrist-ine, à Laeken; Albert D...,22 ans, lemeurant à Woluwé-Saint-Lambert, et Luguste G..., habitant rue Otlet, à Cu-eghem. Les deux premiers habitaient, iepuis quelque temps, sans inscription, lans une maison de la rue de la Que-elle. Ils refusent catégoriquement de aire connaître la provenance des ob-ets d'art saisis. LE TOUR DE BELGIQUE » PROFESSIONNELS APRÈS QUINZE JOURS!... • "V : C'est le cœur plein de joie et d'espoirs que nos vaillants routiers ont quitté Verviers pour revenir triomphalement à leur point de départ LE GROUPE DES "SURVIVANTS,, PHOTOGRAPHIÉ DIMANCHE MATIN A VERVIERS Verviers, 10 mai. — Enfin ! Voici le jo'ur impatiemment attendu, le jour vers lequel allait tous les espoirs, le jour dont tous les coureurs se demandaient, à * art eux : « L'atteindrai-je sans avoir dû abandonner la course? » LE SOLEIL N'EST QUE DANS LES CŒURS Tantôt, chacun s'est levé sans la moindre peine. Tout le monde est radieux; il n'y a que le ciel qui n'a point quitté son air morose. Aujourd'hui, après un ultime effort, une dernière bataille qui sera belle, tout nous porte a le Croire, ce sera la fin des soucis, la fin des fatigues, et après le crépitement.des bravos, les acclamations chaleureuses d'une arrivée triomphale, le repos, le bon, le doux repos chez parmi ceux qu'on aime et qui, dès maintenant, impatiemment, attendent le retour des vaillants soldats. SOUS L'EGIDE DE L' « ESPERANCE » A côté du vélodrome des Heids, au « Café de l'Espérance », que sa dénomination même indiquait tout particulièrement pour la dernière signature de départ, le contrôle est ouvert à 5 heures 15. L'impatience de certains « isolés » est telle que, depuis pas mal de temps déjà, ils attendaient les « officiels ». Verstraeten Aloïs appose le premier son paraphe, battant Goovaerts d'un crayon; les autres suivent sans trop se faire prier. Est-il besoin de le dire : il n'y a pas une seule abstention. Les vingt-deux arrivants de jeudi vont être vingt-deux partants ce matin. On n'abandonne plus si près du but, à moins d'y être absolument contraint. La plupart de nos braves ont fait leur toilette des grands jours; les maillots neufs sont en majorité. Les imperméables, cependant, n'ont pas été oubliés. Seront-ils de quelque utilité?... On peut le craindre!... Malgré l'heure matinale,les sportsmen de Verviers sont venus nombreux pour admirer les « Tours » et leur souhaiter bonne chance. Il n'est pas sans intérêt de remarquer que les Flamands Défrayé, Deman et Lucien Buysse sont tout aussi populaires ici que bien des cracks wallons. L'ULTIME APPEL Lorsque la feuille de départ s'est ador-née de 22 signatures, le contrôle est levé; et, en cortège, on traverse une .partie de la ville pour faire halte route d'Ensival, où nous attendait une nouvelle foule. Après un dernier appel, M. Fernand Paul, juge-arbitre de la course, donne le signal définitif; il est 6 heures 28. LES PARTANTS t. Leliaert Maurice. Ruddervoorde: 6. Allard Henri. Glabais-lez-Genappe; 9 Mandelairo Charles. Charleroij 10 Petitjean Louis, Gonrieux; <>:. Delmay Charles. Liège: 16. Verstraeten Aloïs, Cruyshautem; 10. Goovaert Arsène. Mectlcc-rke. •32. Défrayé Odile, Rûmbeke: •33. Rossius Jean. Retinno: •34. Alottiat Louis, Bouffioulr; *38. Devroye Henri, Mons-Crotteux ; *39. Coornans Jacques, Magnée Fléron; *40. Scieur Léon, Florennes; *41. Deman Paul, Reckem; 44. Dethier Victor. Jemeppe-sur-Meuse; 47. Raskin Marcel, Angleur: 64. lleusghem Hector, Ransart; 65. Buyseo Lucien, Lootenhulle; 67. Mélotte Orner, Gosselies. 75. Snell Ch., Victoria; 83. Botte Camille, Epinois-lez-Binche; 86. Biaise André, Soumagne; Les noms précédés d'un astérisque (*) In dlqucnt des nourcurs groupés. EN SUIVANT LA COURSE Le peloton s'est à peine ébranlé, que Mélotte « crève ». Nous suivons le cours de la Vesdre, aux capricieux méandres, sur une route d'excellent macadam, se déroulant entre la rivière et les rochers à pic. Biaise et Rossius mènent de front à vive allure.Nous passons à Fraipont à 6 heures 50. Peu après, dans un raidillon, Rossius démarre, et les jambes, durant quelques minutes, tricottent plus vite. Allard et Mandelaire sont lâchés. 11 est 7 heures 11 m., lorsque nous atteignons Louveignée. C'est Goovaerts maintenant qui est au commandement. Il pousse dur et ferme, tout fier, semble-t-il, d'un tel honneur. Mais voici Dethier qui démarre, obligeant ses compétiteurs à un surcroît d'effort. Remouchamps est passé à 7 heures 21. DETHIER FAIT DES PRODIGES A Aywaille, à 7 heures 28, les coureurs ibordent la rude montée, qui ne compte pas moins d'une trentaine de kilomètres. Très raide sur sa majeure partie, îlle doit nous conduire vers la Baraque 3e Fraiture. Après Harstée, la rampe est plus forte encore. Dethier profite de la traversée du village, sur les pavés, pour démarrer sont semés encore une fois. Snell et soutenu, nous nassons à Hotton à II à nouveau; Iiaskin et Delmay sont ou- Leliaert perdent de plus en plus de ter- heures 28, à Melreux à 11 heures 32 et bliés. rain, tandis c .le Devroye et Petitjoan à Durbuy à 11 heures 00. „Lp macadam retrouvé, Dethier active comblent leur retard une fois de plus La ville po9sée présente une mon- I allure et il réussi, ainsi a faire rétro- pour ctre peu après semes a nouveau. tée très longue et très raide que nos tutirfn p L' Gî?va6r.t,s ct Et voici, à 8 heures 37, le sommet de raves, fatigués s 's doute de la course ♦ l.iVr Vii'î tA"?? ■ relayer De- ia cgte [a Baraque de Fraiture. Il n'y d'attente qu'ils ont faite jusqu'ici, abor- tlner. Mais Houssoioçme passe profi- a lien de fait! * dent résolument à franches pédales. tant d une pelle descente, Leliaert, Goo- 1 vaerts et Petitjean, vrais virtuoses de la Dans la descente, pas plus que dans. ... roue libre, reviennent en trombe rejoin- la montée, les coureurs ne font rien ™ ASoAUT DI0PU1E dre le peloton qui est conduit mainte- pour se fausser mutuellement compa- , , nr"t par Defraiye et Deman. gnie et, sans qu'aucune défection nou- Ma13 voici une simple crevaison de W CHASSE MOUVEMENTEE Houffalize est at- 'KaS ptrtfcS"Se." 1 épIeUve u,le er omont est traversé à 7 heures 57, C'est Lucien Buysse qui, en est vioti- ■ «NSûSWirsiWKBœawmrrt Devroye, Goovaerts, Snell et Leliaert perdent du terrain., mais ils reviennent tous avant Manhay que nous traversons à 8 heures 18. La montée devenant plus dure, pendant un moment Leliaert, Petitjean et Devroye rétrogradent pour revenir dès que la rampe est moins forte. Botte « crève » à l'arrière. Devroye, Petitjean, Snell et Leliaert \ ^ v — ' fi?! ">V' 4 > ;4 j jfjife. M<J i TIAT SUR LA ROUTE, A LOOZ BOTTE REVIENT EN TETE Le train, pour le moment, n'est pas des plus rapide et cela permet à Botte de revenir prendre place au nombre des leaders, qui, Mottiat en tête, arrivent au contrôle fixe-ravitaillement de Bastogne à 9 heures 45. Il fait un froid de loup, aussi les routiers ne se pressent guère. Ils s'approvisionnent copieusement et se réconfortent de boissons chaudes. Ils sont à peine partis, qu'à 9 heures 47, accourent Devroye, Snell, Leliaert et Ras-quin.UN TRAIN DE SENATEUR Nous rejoignons le groupe de tête qui s'en va toujours sans se presser. Botte « orève » pour la seconde fois, et, l'allure est si lente qu'après quelques kilomètres nous le voyons revenir à nouveau. Comme 10. heures sonnent au clocher du village, nous passons à Longchamps. DEFRAYE SE REVEILLE Dans un raidillon, Défrayé, en tête, accélère et Goovaerts et Dethier perdent contact. Seulement, dans la descente qui suit, ils rappliquent l'un et l'autre.A 10 heures 9, nous brûlons le "contrôle^ de Bertogne. Goovaerts, qui doit s'arrêter pour remplacer un pneu, réapparaîtra au peloton de tête, avant Or-tho, où nous passons à 10 heures 35. Défrayé s'arrête pour resserrer un écrou et revient rapidement. VERSTRAETEN A DU MALHEUR Verstraeten, victime d'un accident de machine, est oublié. Voici Laroche, il est 10 heures 51. Au sortir de la ville,.se présente une rampe abrupte et longue. Biaise étant au commaniement, suivi de Rossius, l'enlève « célérissimc ». Personne cependant ne lâche pied. COOMANSSE DEVOUE Coomans, passant ensuite en tête, oblige tous les autres à se dépenser mieux. En menant un train très dur, très ^•uwnramn.fnMnnnihidwtdiiiaiii iin n l( me; Biaise s'en aperçoit immédiatement. Il est passé au commandement et il conduit l'assaut à toute allure. Rossius vient à la rescousse et tout le monde doit s'employer sérieusement. Goovaerts et Petitjean perdent contact et sont bientôt très nettement distancés.(Voyez suite page 2.) ■■ || ROSSIUS UN BLUFF ÉLECTORAL LESASSURANCES((S0CÏALES" UN TITRE DE GLOIRE DIT L'UN UNE HORREUR DIT L'AUTRE I Le journal de Colfs se félicite d« JK ce que la droite ait pu être seule à voter la loi sur les assurances Tj 4 sociales. Le pauvre n'en espérait pas tant. On ne saurait avouer plus ingénument que cette loi n'a été présentée et votée que par bluff électo. ral. Ce que les cléricaux voulaient, c'est une loi qui soit inacceptable pour la gauche. Ils ont réussi, d'ailleurs, encore que le monstre de M. Hubert ait dû subir d'importantes retouches, qui ont été imposées par les députés d'opposition, au courant de la question mieux que le ministre et ses bureaux. Et, maintenant, les bons apôtres cléricaux peuvent claironner à leurs électeurs qu'ils ont été seuls à voter les pensions de vieillesse, l'assurance contre la maladie et l'invalidité ! Pour rabattre le caquet à ces faux glo. rieux, nous leur rappellerons que le ministre fut mis en échec trois fois sur des principes essentiels de son projet. Nous leur demanderons aussi c omirent "*.t> plication de cette belle loi pourr x faire, M. Hubert ne s'etant pas p. >c-cupé de savoir exactement ce qu'elle coûterait ni où il prendrait l'argent nécessaire.II paraît bien certain, d'ailleurs, rue le vote de la Chambre n'aura guère d'importance en ce qui concerne les assurances maladie et invalidité. Le gouvernement avait voulu les disjoindre du projet et n'adopter que la partie intéressant les pensions de vieillesse. La crainte du parti que l'opposition aurait pu tirer de cet avortement pour sa propagande, l'a rallié à l'idée de faire voter le tout avant les élections, mais non pas à celle d'appliquer la loi immédiatement. Le « Bien Public », qui considère le projet Hubert comme incohérent, écrit que les dispositions relatives aux pensions de vieillesse sont les seules dont l'application soit prochaine. « Pour le reste, nous nous trouvons devant un embryon mal conformé, qui témoigne peut-être d'intentions excellentes — la Chambre en est pavée — mais devant lequel on ne peut se défendre d'un mouvement d'horreur, pour peu qu'on ait une notion de la technique de l'assurance... » Ne nous inquiétons pas outre mesure. Ce que la Chambre s'est trouvée impuissante à faire, le Sénat l'entreprendra et le mènera à boifïie fin. »v Ainsi l'embryon mal conformé que les cléricaux du « Patriote » sont heureux d'avoir été seuls à adopter, n'inspire que de l'horreur au « Bien Public ». C'est une parole à retenir. LE DÉSASTRE DE SICILE UN- RECAPITULATION SINISTRE Catane, dimanche. — Voici, d'après dea renseignements authentiques, quelle est la situation : Le tremblement de terre a a..;.ruit complètement les bourgades de Linera, Zerbati, Passapoma et Pemmisi. Il a causé des dégâts sérieux dans les bourgades de Santa Venerina, Santa Maria, Ammolati, Guardia et Pogiardo. Dea décombres de Linera on a retiré 42 cadavres, et l'on suppose que 60 personnes demeurent encore ensevelies. A Pogiardo et à Passapomo, on a dégagé 2 cadavres. Il reste, croit-on, deux personnes ensevelies.On compte un mort à Mortara et 72 blessés sont soignés à l'hôpital d'Aci-reale. A l'hôpital de Catane, 13 blessés ont été reçus. A l'hôpital de Giarre, deux blessés reçoivent des soins. Une vingtaine de blessés, atteints légèrement, ont été soignés sur place; dans les bourgades de Pogiardo et Passapomo, il y a 20 blessés et 3 à Guardia. Les journaux publient de longs détails. Le village de Linera a été particulièrement éprouvé. La plupart des victimes sont des femmes et des enfants, car au moment de la secousse, les femmes préparaient le repas du soir et les hommes n'étaient pas encore rentrés. Le spectacie est effrayant. La route provinciale conduisant à Linera commence à être déblayée, grâce à l'activité des ingé-uieurs et des soldats, qui procèdent aveo le plus grand.zèle au sauvetage. Le nombre des blessés, à l'hôpital d'Acireale, atteint une centaine. L'ëvêque s'est rendu sur les lieux avec de nombreux prêtres, pour porter secours aux victimes. Le « Giornale d'Italia » dit que la nouvelle du sinistre a été communiquée au pape, ce matin, et que Pie X en a voulu connaître tous les détails. — Havas. NAVRANT SPECTACLE Catane, dimanche. — Les soldats con-inuent avec un grand dévouement, la •echerche des cadavres dans les décombres de Linera, Pongiardo, Passapomo. Soixante cadavres ont été retirés jus-juJà présent. Les survivants, qui sont dépourvus l'abri et de vivres, se réunissent au-.our des cuisines improvisées par lea lutorités. Par les soins du préfet, des entes sont envoyées à Linera, où iu-:une habitation n'est restée debout et >ù les paysans campent dans les vignobles. — Havas. POUR LES VICTIMES Rome, dimanche. — Le roi a donné me somme de 100,000 lire pour les victimes du tremblement de terre d'Aci-eale. — Havas. DES P0CHARDS PROVOQUENT JN GRAVE ACCIDENT DE VOIRIE Dimanche, vers G heures du matin, un groupe de cinq Allemands, qui avaient )assé la nuit à s'enivrer, se trouvaient ue des Colonies, lorsque l'un d'eux s'a-?isa de jeter sa canne dans une des rouea l'avant d'un auto, conduit par M. C..., lemeurant rue .Gérard, à Etterbeek. j'auto eut la roue brisée et resta en ianne. A ce moment, un tram descendit à pleine allure. Le wattman n'eut •lus le temps de stopper, une collision e produisit et le malheureux auto fut empiétement démantibulé. Heureusement, M. C... n'a pas été bles~é. I a po-:ce recherche l'auteur de ce stupide ex^ loiL

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