La dernière heure

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s.n. 1914, 09 May. La dernière heure. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0g3gx4679v/
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I 1 1 ^ SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier pu expert* comptables as-sermenté* pré* de» tribunaux, le* tirage* quotidien* et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR: 125,922 NUMÉROS La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ■ '~i ABONNEMENTS B&uxiLLM rsonvct rr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS ft. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . • 5.00 • 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 Pou* l'itrantcr 1* prix ém Oraxottc», l« port a plat. Il o'exûte pu d'abonnement msniaeJ. - Pour BrmreDe» indiquer, on «'abonnant, ai on désire receroir l'édition du soir en celle du latin. — Lee frai* de recouvrement ees) A la charge de* abonnée. N* 129 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 9 MAI 1914 CINQ CENTIMES LE JOUR DU MEDECIN I L'ASPERGE j L'asperge, ce luxe printanier du potager, n'a pas seulement la délicatesse du goût, la savoureuse douceur de sa pulpe, la richesse de ses tons nacrés, la rareté (car c'est parfois un avantage que de savoir ne point se prodiguer) de sa production. L'asperge, pour corser son succès, emporte un bien autre atout dans son jeu! Elle demeure mystérieuse... A toutes ses qualités, elle joint la réserve d'une menace. Pour tous , ceux qu'elle enchante, à ses cares- ; ses, elle ajoute un frisson. Personne ne sait jamais si pour sa santé, l'asperge est tout à fait bonne ou mauvaise. Et quand l'audacieux gourmand, passant outre les avis obscurs des hygiénistes partagés, s'octroie la licence de quelques douzaines de Malines pour son souper, il goûte, au surplus, l'épice du risque et les plaisirs de l'escapade. Voilà pourquoi l'asperge est un succès, le succès du printemps. Hélasl mon rôle n'est point ici «elui du dégustateur public des richesses savoureuses du sol belge, il faut que je m'explique. J'ai à donner mon avis dans celte question obscure. L'asperge est-elle saine ou malsaine? Quand il serait si facile de se borner à savoir qu'elle est délicieuse, trempée dans la crème couleur d'or du beurre laiteux et des œufs cuits à point... Or donc, à mon avis, de par sa définition, ' l'asperge qui est une pousse, un bourgeon, et non une iilante adulte, arrivée au terme de sa croissance, l'asperge est passible du reproche qu'on peut adresser à. tous les végétaux jeunes. Renfermant des nucléoprotéides, ces cellules à gros noyaux provoquent peut-être trop facilement la [ermentation de l'acide urique qui puise justement ses éléments dans les urines. Mais au chimiste assez dénaturé pour détruire ce bijou des légumiers, l'asperge ne donne dans ses pointes que i gr. 30 centigr. d'albumine pour 100. Coupés à 5 centim. de l'extrémité, les gros bouts ne —renfermerrt plus que ta moitié de cette quantité d'albumine centésimale.Franchement, il n'y a pas là de quoi fouetter un chat, pardon, un goutteux, coupable de s'être laissé aller au crime de préférer dans les asperges les pointes au gros bout. L'asperge avec beaucoup d'autres sels, dont le total ne dépasse pas. d'ailleurs, un demi-gramme pour cent, l'asperge contient un principe sulfureux dont l'effet n'est pas sans effrayer les gourmands pusillanimes. C'est ce soufre qui, en traversant l'économie, communique aux urines l'odeur spéciale et si désagréable que chacun connaît. Or, rien de malsain ne peut être reproché à ce soufre. Au contraire, on en vient de plus en plus à traiter les infections du tube intestinal par le soufre soluble, qui a l'avantage de fixer les indols, les scatols, les phénols qui nous empoisonnent. L'asperge représenterait donc une façon élégante de s'administrer tel soufre colloïdal, que l'avisé pharmacien nous offre à cent sous le flacon... Alors d'où proviendraient ces vagues douleurs que ressentent parfois les dégustateurs de la noble malinoise? Tout simplement, à mon avis, de menus graviers, de fins grains de sable que l'asperge, par ses effets diurétiques certains, en augmentant le flot des urines, a mobilisés dans les rognons, a poussés dans les uretères et la vessie. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. On ne se nettoie point le bassinet des reins sans quelque légère crampe. En somme, c'est de bonne besogne qu'ont exécuté les asperges quand elles ont décrassé notre filtre urinaire. Mais voilà! Pour rendre l'asperge tout à fait saine, il faudrait ne pas toujours faire, à l'occasion de son usage, consommation de tant d'oeufs. On abuse des œufs à cause de l'asperge, c'est bien vrai. Mais est-il juste d'accuser l'asperge en elle-même de cet abus? Non. L'asperge demeure une exquise friandise, qu'à moins d'un état de gravelle grave, ou de maladie sérieuse des voies urinaires, on peut recommander à tout le monde comme un agrément de la saison. Je n'ai jamais vu quelques bonnes asperges causer grand mal à quiconque. J'ai souvent vu la mauvaise humeur du médecin pessimiste en causer beaucoup. Heureux de la terre qui en avez le moyen, laissez sans crainte la petite pointe rose vous sourire. Dr Louis Delattre. LA SANTÉ DE FRANÇOIS-JOSEPH Vienne, vendredi. — Le bulletin officiel de la santé de l'empereur porte que la nuit a été bonne. Les manifestations bronchitiques sont moindres qu'hier. L'état général est trè» boa. — Havaa. DÉFENSEUR OCCASIONNEL } OE LA LÉGALITÉ J OU EST LA RESPONSABILITÉ MINISTÉRIELLE ? SÉVÉRITÉ ET INDULGENCE L'IRRÉGULARITÉ PARTOUT B t'n député ayant demandé au (I' ministre des colonies quelques rjfH r<':i^i£n-ements au sujet d'un 1 stock de timbres congolais qui aurait été vendu de la main i la main, contrairement aux usages et 2n violation de la loi, qui impose l'adjudication publique, MÎ lienkin a répondu avec hauteur qu'il n'avait pas ^'explications publiques à fournir. Son Excellence est au-dessus de ces mesquineries.Un organe clérical bruxellois, qui avait vivement critiqué cette dérogation aux règles de la comptabilité des affaires publiques, souligne cette réponse singulière. « La responsabilité ministé- j rielle ainsi comprise, écrit-il, équivaut à zéro. » Fort bien! Il est regrettable-que l'organe clérical en question n'applique , point partout le même esprit critique et ne défende pas, avec la même énergie, la véritable conception de la responsabilité ministérielle pour tous les ministres.Nous lui avons signalé, il y a quelque temps, des abus tout à fait semblables à celui qui l'avait indigné. Le ministère de la guerre n'a pas. comme celui des colonies, vendu des timbres-poste; mais, il y a trois ans, il a passé pour environ 50 millions de travaux de la main à la main. Un tel abus, répété sur trois exercices, nous paraissait bien plus grave que la vente irrégulière d'un stock de timbres , pour collectionneurs. A notre grande surprise, l'organe clé- 1 rical, loin de rappeler le ministre de la -guerre au respect de la loi, a essayé de défendre ses pratiques anormales. Il ne nie pas l'exactitude des faits. L'excuse ! qu'il allègue est fort simple. Puisque la Cour des Comptes n'a fait aucune observation, dit-il, c'est que le procédé n'est < pas irrégulier. < Nous n'entrerons pas, pour le moment, ; dans la discussion de cet argument en lui-même. Il est fort discutable. Mais ' prenons qu'il soit sérieux. , Dans ce cas, il doit être valable aussi , bien pour le ministère des colonies que pour le ministère de la guerre. Bien que la Cour des Comptes n'ait pas, que l'on sache, fait d'observation à propos de la_ vente du stock de timbres congolais, l'organe clérical considère néanmoins celle-ci comme irrégulière. Il n'a pas tort, car la loi est formelle; pour tous les contrats, dont l'importance dépasse 10,000 francs, il faut passer par l'adjudication publique. "Mais, par le fait même, il donne raison à ceux qui dénoncent les violations de la loi commises par le ministère de la guerre. C'est ce qu'il fallait démontrer. LE LOGIS ABANDONNÉ LE MARI POIGNARDE SON RIVAL Herseaux, vendredi. — Un drame rapide s'est déroulé, hier soir, vers 9 heures et demie, dans un petit estaminet situé à l'extrémité de la grand'route d'Es-talmpuis, à deux minutes de la gare d'Herseaux. Un mari y a tué d'un coup de couteau l'amant de sa femme, en présence de celle-ci. Voici d'ailleurs les préliminaires de ce drame : Au hameau des Ballons, à Herseaux, habitent les époux Domecyn, Auguste et Fidéline, qui sont cabaretiers et ont trois enfants. Le mari est ouvrier de fabrique, en qualité de trieur, à Roubaix. A la suite d'un accident, il est affligé d'une jambe de bois. Hier soir, en rentrant de son travail, il fut surpris de trouver le logis abandonné. Après renseignements, il sut que sa femme était partie, avec ses enfants, en compagnie d'un nommé Ysebaert Hubert, dit Albert, âgé de 27 ans, né à Welderi, lez-Audenarde. Domecyn partit rejoindre sa femme et arriva à l'estaminet Vandevyvere, vers 9 heures et demie. L'estaminet était, à ce moment, rempli d'ouvriers qui y prennent leur logement et qui étaient occupés à souper. L'homme à la jambe de bois traversa le cabaret et se rendit dans la place attenante, servant de cuisine, une petite pièce mesurant environ trois mètres carrés, où il trouva sa femme en conversation avec Ysebaert. A côté d'eux, à terre, était déposé un paquet de linge qu'elle avait emporté. LA DERNIERE ENTREVUE Domecyn demanda à sa femme de retourner avec lui à la maison conjugale ; elle refusa, tandis que son amant Ysebaert ripostait : « C'est avec moi qu'elle va venir ! » Là-dessus, Domecyn ouvrit son couteau, un petit canif de poche, et en porta un coup au cou de son adversaire. Le sang gicla aussitôt et le blessé s'affaissa sur le sol comme une masse, perdant du sang en abondance : l'artère carotide avait été tranchée net. Au bruit de la chute du corps et du cri poussé par la femme Domecyn, les consommateurs se précipitèrent dans la cuisine. Le jeune homme gisait au milieu d'une mare de sang ; la mort achevait son œuvre. La gendarmerie de Leers-Nord, avertie, arriva, vers minuit, sur les lieux et procéda à une première enquête, tout en mettant en état d'arrestation le meurtrier jusqu'à l'arrivée du Parquet de loumai. 1/3 corps a ensuite été transporté à la Morgue du cimetière et le coupable écroué à la prison de Tournai. UN EXPRESS PASSE ET L'ÉCRASE Charleroi, vendredi. — Ce matin, vers 4 heures, Antoine Ferri, 28 ans, lampi-te à la gare de Châtelineau, était occup i éteindre les lampes d'un sémaphore, dans les voies de la gare. Il fit un faux mouvement et tomba entre les voies. Le malheureux poussa un cri et des ouvriers accoururent; mais à ce moment, l'express Paris-Cologne arrivait à toute vapeur.Le machiniste n'eut pas le temps de stopper et le train passa sur le pauvre ouvrier. Quand on arriva auprès de lui, Ferri était horriblement broyé. Ses restes ont été transportés à son domicile, rue Gen-debien, à Châtelineau. Ferri était marié et uèro de deux enfant». 1 A fîRANDF. OUINZAIME DU CYCLISME 1 jE TOUR DE BELGIQUE-PROFESSIONNELS i LA REVANCHE DE LA FLANDRE Odile Défrayé est porté en triomphe, après avoir passé le poteau, < au Vélodrome des Hsids à Verviers r Vr.nviEiïs, vendredi. — Elle n'est cer-es pas banale, cette fin de course qui imenait, hier, sur la piste des Heids, •oue dans roue, les régionaux du «Tour»: ïossius et Biaise et deux autres wallons, Vlottiat et Scieur, auxquels Défrayé, le lernier espoir de la Flandre a ravi, de îaute lutte, la victoire. Ce triomphe de Défrayé nous réjouit,, :ar c'est la digne récompense d'une série le belles courses qui ne furent pas tou-ours heureuses. Depuis Ostende, Défrayé parlait dja-)andonner; et depuis Osténde, grâce à les prodiges de courage, il s'est imposé iomine un des meilleurs. Mais à notre joie d'avoir vu Défrayé lécrocher la palme, se mêle un regret : refusé tout service, s'il, n'avait dû per- c dre un temps précieux à en chercher une s autre, il eut été du déboulé final avec une chance de tout premier ordre; Coo- 11 mans et Devroye eurent aussi à se dé- J battre contre les coups du sort. * Et, ainsi, le hasard voulut qu'aucun f de ceux que les sportsmen verviéfcois dé- siraient si ardemment voir triompher, ^ n'ait réussi à gagner Retape. Le beau courage des "isoles., ] La course d'hier était terriblement £ dure; les rampes succédaient aux ram- j pes; il fallait pousséF." encore, pousser 1 toujours; les routes,' transformées en . bourbiers, exigeaient dfes coureurs des 1 prodiges d'équilibre pour ne point déra- ^ ( L'ARRIVÉE A LA DOUANE BELGE Les coureurs s'arrêtent pour faire vérifier leur plomb nous eussions voulu voir aux prises, per; la pluie faisait rage, et le vent souf- sontre lui, avec des chances égales, ce fiait en tempête. '{ coureur tout modeste, mais qui n'en est ™ . „ i „ , i „ pas moins un grand et beau coureur, un /i ivr^r * de ceux qui contribuèrent pour une bon- "<;d-lteTr,1le Tp de , ne part à l'intérêt de la course : Jean ?° f C : Rossius, dont la roué voilait dangereu- fï ident que si .e leader du « four », ou sement depuis de nombreux kilomètres, £icn Defrajc ou b en Rossius, ou bien 3t dont l'audace déjà confina à la témé- Dem™' «•>»«?. » ™P°rte que autre, rité, lorsqu'il s'élança résolument sur la aY,alt de.5 «-happer, on se f,ut plus : piste humide, devant se contenter de la vjte et p us resolumeûtlrgue contre lui, deuxième place, n'étant plus outillé pour ?.4 al.nsl.'e. fu5 se sera,.t demene fa- prétendre à mieux. t^ue, vide pem-etre avec a perspective ; Au surplus, aucun des régionaux ne fut Pfu "jouissante d être rattrape et peut- • avantage : Biaise, qui avait mené la otre" oublie. L aventure apparut a tous I plus grande partie de la course, ne fit, 00,fm,0 tr<? ^meraira; ° est pourquo- ; 311 somme, au sprint, que le jeu d'hom- nul n osa lc rls1u«?-mes plus vites que lui; Rossius était en îtat d'infériorité par suit de sa roue (Voyez suite page 2.) iroilée; Dethier fut guignard en diable; . si sa machine ne lui avait, sur la fin, l UN MYSTÉRIEUX PETIT ANIMAL ! M iss Yvonne Arnaud, une actrice londonienne, qui aime beaucoup les bêtes st possède un véritable jardin zoologique, a reçu d'un donateur anonyme un étrange animal qui ressemble, sous quelques rapports, à un singe. Celui-ci, au surplus, a ceci de particulier, qu'il refuse toute nourriture ordinaire. Aussi, Miss Arnaud est-elle très perplexe. Par la voie des journaux, elle a prié le donateur inconnu de l'informer de l'alimentation qui conviendrait à son nouveau protégé. Pourvu que celui-ci sache attendre.. A LA CHAMBRE IS ASSURANCES son Aï F.S SEANCE DU VENDREDI 8 MAI La Chambre, après quelques observa-ons de M. le rapporteur Versteylen, asse au vote définitif du projet de loi. Le principe de l'obligation La Chambre passe au vote, par appel ominal, de l'article 1er. Il est relatif il principe de l'obligation et est conçu insi: « L'assurance en vue de la maladie, e l'invalidité prématurée et de la vieil-:sse est obligatoire, « sous les restric-ons déterminées ci-après », pour tous 13 travailleurs, employés ou ouvriers es deux sexes, occupés moyennant ré-îunération pour le compte d'un chef 'entreprise, dans l'agriculture, l'indusr •ie ou le commerce. Cette disposition s'applique aux tra-aiHeurs des entreprises publiques, à îoins que, en vertu de lois ou règle-îents spéciaux, ils ne soient garantis 'une manière équivalente contre les isqties dont il s'agit. L'obligation n'atteint pas les intéres-îs dont le traitement ou salaire dépasse ,400 francs par an. Les travailleurs indépendants et ceux ui sont exemptés en vertu de la dis-osition précédente sont admis, sur leur emande, «à bénéficier des avantages de i présente loi, dans les limites et îoyennant les conditions à déterminer ar arrêté royal. Il n'est pas dérogé par la présente loi la loi du 5 juin 1911 sur les pensions e vieillesse en faveur des ouvriers mi-eurs. » Ce texte est adopté par 131 voix contre et 5 abstentions. Art. 2. — L'assurance en vue de la laladie et de l'invalidité prématurée st réalisée, au choix des intéressés, ; oit par les mutualités ou caisses fédé- ! aies reconnues et agréées pour ce ser-ice par le gouvernement, soit par les aisses régionales instituées par la préente loi. (Adopté.) Art. 3. — L'assurance en vue de la ieillesse est réalisée par la Caisse géné-ale de retraite sous la garantie de l'E-at. (Adopté.) v rt. 4. — Le>s versements obligatoires loivent être effectués par l'assuré, soit l'association mutualiste agréée à laquelle il est affilié, soit au conseil ré-ional compétent; pour l'assurance en rue de la vieillesse, ils peuvent être opé-és directement par l'assuré, à la Caisse énérale de retraite ou à tous les offices mblics acceptant des versements pour e compte de celle-ci. Le chef d'entreprise ne peut obliger 'assuré à faire partie d'une mutualité éterminée ou du conseil régional, ni 'empêcher de s'affilier à l'institution [u'il aura choisie. (Adopté.) Art. 5. — Aucune retenue ne peut être pérée pour le service de l'assurance par a chef d'entreprise sur le salaire de 'assuré qui justifie avoir fait les versements requis. Art. 6. — A défaut de justifications yrévues par l'article précédent, le chef l'entreprise est tenu de prélever sur le alaire les cotisations obligatoires et de es verser, au nom de l'assuré et aux poques fixées par arrêté royal, à la nutualité choisie par l'assuré, ou sub-idiairement au conseil régional, pour le ervice de l'assurance contre la maladie :t l'invalidité prématurée, et à la Caisse [énérale de retraite pour le service de 'assurance en vue de la vieillesse. Si lefchef d'entreprise manque à cette >bligation, il est. tenu, à la requête, soit le l'assuré, soit de l'Etat ou de la mu-,ualité dont l'assure fait partie, de payer personnellement le montant des cotisa-ions dues depuis cinq ans et non ver-iées;Le juge de paix statue à cet égard ians frais. (Adopté.) Art. 7. — Il est institué un conseil su-îérieur des institutions de prévoyance. Le conseil est composé de vingt-cinq nembres, dont treize désignés par les >rganismes d'assurance agréés et douze îommés par le gouvernement et com->renant au moins un actuaire, un mé-lecin et. un pharmacien. Art. 8. — Il est institué dans chaque Lirondissement administratif au moins m conseil régional des institutions de Drévovance. Toutefois, les conseils comprenant noins^ de deux mille affiliés seront fusionnés de la manière à déterminer par irrêté royal, soit entre eux, soit avec l'autres, en vue d'atteindre ce mini-num.Sur leur demande, tous autres çon-:eils pourront également être réunis en in seul. Chaque conseil est administré par un îollège composé de neuf à vingt et un nembres, désignés à concurrence d'un iiers par les comités des associations nutualistes d'invalidité proportionnelle-nent au nombre de leurs affiliés. Les lutres membres sont nommés par le gouvernement et devront, après une période de six années, être choisis pour noitié parmi les affiliés du conseil régional ; le tout conformément aux mesures d'application à déterminer par 'arrêté royal organique des conseils régionaux.M. Wauwermans critique le texte du gouvernement. M. C. Huysmans. — Ce texte est nsuffisant. C'est une plaisanterie. M. Moyersoen estime qu'il y aurait in danger à conférer aux affiliés di-ects la nomination des administrateurs. M. Tibbaut. — Il y a danger à fusion-îer les conseils régionaux. M. Versteylen dépose un amendement ;n vertu duquel les conseils régionaux f. pourraient se fusionner ». M. Pecher repousse ce texte au même itre que celui du gouvernement. MM. Pecher et Théodor déposent un tmendement disant qu'au conseil supé-•ieur siégeront un délégué-médecin et m délégué-pharmacien nommé chacun >ar leur Union professionnelle. — Cet amendement est adopté.. (Voyez suite page 2.) DEMANDEZ PARTOUT ! !! SE1IÈ8E REO8E1M® «Çfy; le Pages O,/ "Ai" 5 Centimes rEXTE. La Semaine; De tout un pou; la Mode; la Vie au foyer; les Théâtres et les Arts ; la Sëmaine sportive; Anecdotes et Propos joyeux; Nos Ephémérides ; Nouvelles littéraires: La Vieille, par H. Huiler; Les Deux Ami-, par Jules îluzie; Lc Bazar de Ov'ife, ni*- P'erre V'br>r: L'Affaire ''e l'Express du Nord, par André Salmon; Ké-giinvi dlaigi'3. jiar fortuné l'ail lot; Le « Second •. par Pierre Thibaut Notre roman: Une Ame de vingt ans. par Daniel Lesueur. L LUSTRAT IONS. Le Tour «le Belgique (ie.j 3*. 4' et S' étapes —13 photos): le duel Caillaux-d'Aillières (3 photos): le mémorial Paul Janson à St-Gilles; la fête d.?s boy-scouts belges au Cinquantenaire; le premier mai à Pari? ; le Jardin de Jenny l'ouvrière: le duc d'Argyll. qui vient de mourir- un globe-trotter roumain: les matches de football de dimanche (8 photos); lc Salon des artistes français à Pari». ÉTATS-UNIS ET MEXIQUE DEUX OPINIONS DIPLOMATIQUES "IL FAUT A COTÉ DE NOUS,, "UN ÉTAT SOLIDE,, (.) LES ÉTATS-UNIS Nous avons eu le plaisir de pouvoir joindre une personnalité très au courant de la diplomatie nord-américaine et qui a occupé et occupe encore vis-à-vis du président, M. Wilson, une situation donnant un certain poids à ses paroles : « Il est indiscutable, nous dit cette personne autorisée, que M. Wilson n'agit qu'en vertu de la célèbre doctrine de Monroë et par réaction contre l'ancienne politique nord-américaine, qui laissait tout faire au Mexique, pourvu que les Etats-Unis y trouvassent profit. Vous connaissez la doctrine que le président Monroë émit dans un message célèbre en 1823. L'AMERIQUE AUX AMERICAINS Nous sommes, à ce moment-là, en pleine réaction monarchique et royaliste en Europe. Le manifeste de Laybach de 1821, qui créait la Sainte-Alliance entre la Russie, la Prusse et l'Autriche, donnait pour mission à la France de Louis XVIII la restitution du trône d'Espagne aux Bourbons, en la personne de Ferdinand VII. Ce prince, une fois intrônisé, prétendit reconquérir les, anciennes possessions américaines des Espagnols. L'intrusion des Européens dans les affaires du Mexique qui, depuis auelques années, jouissait de son autonomie, ne fut tolérée ni par le Foreign Office de Londres, que dirigeait le ministre Can-ning, ni par Monroë. Ce dernier lança son fameux message, ou il récusait toute compétence à l'Europe sur les questions de gouvernement^ en Amérique et affirmait le « self go-vernment » pour tous les peuples américains, unis dans une même lutte contre un pouvoir monarchique quel qu'il put être. — Cependant n'était-il pas question d'un appel à la diplomatie européenne dans le conflit actuel? — Certes, et la tâche de M. Wilson en eut été facilitée. Mais l'Europe ne s'est nullement froissée de ce que le président Wilson s'en tint à la lettre du message de Monroë. — Et quelle est, d'après vous, l'idée conductrice du président Wilson? — Voici : A juste titre, on a reproché aux Etats-Unis d'encourager à leur profit les révolutions qui, depuis 100 ans, Le général Huerta ne cessent de désoler les contrées mexicaines.Une politique égoïste de « laissons faire, mais sauvegardons nos intérêts », avait été la ligne de conduite jusqu'alors.On reconnaissait tous ceux qui arrivaient au fauteuil présidentiel mexicain, sans contrôle, sans garanties; DEMONSTRATION POUR LA PAIX M. Wilson entend renverser cette politique, vieille d'un demi-siècle, et il veut savoir, dans ses rapports de voisinage, avec qui il a affaire. Somme toute, il ne fait qu'imiter les gouvernements européens, qui ne reconnaissent un gouvernement voisin qu'après épreuve faite de sa solidité. — Ce n'est donc pas une guerre contre le Mexique, ni une guerre de conquête? — Nullement. Le pacifisme est l'une des doctrines les plus chères du président Wilson, et sa démonstration armée ne sert, d'après moi, qu'à imposer à la nation mexicaine des vues plus conformes aux rapports quotidiens internationaux.— On a dit que les Etats-Unis, qui ont des intérêts au Mexique, espéraient fortifier ces intérêts et se faire allouer des concessions? — C'eut été probable sous l'ancienne politique, reprend notre interlocuteur, mais je répète que le président Wilson entend savoir avec qui il a à traiter journellement, et tient pour certain que de la solidité du gouvernement voisin résultera la solidité des relations et la paix en Amérique. » LE POINT DE VUE MEXICAIN Ces paroles sages et éclairées ne pouvaient être basées que sur des réalités bien patentes,... mais, de l'autre côté, que pensait-on? Les personnalités mexicaines songeaient-elles leur état peu solide et admettaient-elles le point de vue américain?Un ancien sénateur du Mexique voulut bien éclairer notre religion à ce sujet : « Mon Dieu! me dit-il, que les Européens nous connaissent mal et comme ils sont loin de comprendre quoi que ce soit à notre vie sociale! » Et. déployant une carte du Mexique, J'ex-x-nateur continua : « Voici, premièrement, la région sud du Mexique. Qu'y voyez-vous? — J'y vois un nombre imposant de villes. — Fort bien. Et dafcs la région nord qui touche aux Etats-Unis? — Je vois... — Vous ne voyez rien du tout, puisqu'il n'y a rien que des déserts! — Tout' cet immense territoire n'est donc pas cultivé? i "POUR ARRÊTER LARÉV0LUTI0N„ "AMÉLIOREZ NOS FINANCES,, (•) LE MEXIQUE — Hélas ! C'est là la grosse question. Il existe, dans cette région du nord d« notre pays, quelques propriétés au nombre d'hectares incalculables. L'ARGENT MANQUE Leurs propriétaires descendent des colons européens, qui en prirent possession jadis, et manquent d'argent pour fairt fructifier tout cela. De là la misère noire du peuple, dont les bras sont inemployés et qui manie le fusil parce qu'il ne manie pas la charrue. On a crié, chez nous, que l'Etat de^ vrait confisquer les terrains et les donner à cultiver. C'était expéditif. Mais dans quel pays Wocdrow Wilson du monde semblable politique s'est-ella vue? — C'est donc la pauvreté qui...? — C'est bien cela, les présidents remplacent les présidents et la révolution continue. — Evidemment, tant que le peuple du Nord sera inoccupé et affamé... Mai» voyez-vous une solution? — Oui ! J'en ai une que je crois bonn« et dont j'ai parlé au Mexique et sur laquelle j'ai publié nombre d'écrits. Suivez bien ce petit raisonnement : L'Etat ferait un emprunt considéra ble.i. en Europe, par exemple. Mettonf une somme de 500 millions de pesos. Cette somme serait morcelée et distribuée. aux grands propriétaires du Nord contre un intérêt que ceux-ci paieraient annuellement à l'Etat, leur prêteur. Cet intérêt servirait en partie à donne* un dividende aux premiers prêteurs, ceux qui ontj avancé la somme. Les grands propriétaires auraient ainsi de. quoi mettre en culture leurs terres immenses en friche aujourd'hui, et y employer la main-d'œuvre nécessaire. Une loi réglementerait le prêt et 1* paiement de l'intérêt. Plus le propriétaire aurait mis à profit ja somme à lui versée et moins l'intérêt à payer à l'Etat serait fort. Qu'en . pensëz-vous? — Admirable! Mais la loi devrait prévoir un chiffre de rendement au point d« vue récoltes? — Certes, et cette loi devrait être minutieusement élaborée. Je le répète, le Mexique a bien plus besoin de capitaux qui serviraient à l'agriculture, que d'un gouvernement réalisant telle ou telle condition. Renversez Huerta et mettez à sa place un homme réalisant les conceptions de toutes les chancelleries du monde, et nos cavaliers mexicains continueront à voler les troupeaux mal surveillés et à faire la contrebande pour s'acheter, aua Etats-Unis même,' des fusils et des munitions.Ce n'est plus de la politique. C'est presque de l'anarchisme, et ce sont lel voisins qui en profitent. » Ainsi parla l'ex-sénateur. A rapprocher son point de vue de celui du pre* micr diplomate, on pourrait trouve! qu'il le complète. Le premier disait : « Nous voulons un Etat solide à côté de nous et un gouvernement avec qui pouvoir causer qnoti* diennement. » L'autre ajoute : « Le seul moyen de faire ces.*r la révolution au Mexique est d'améliorer la situation économique de cette nation qui, malgré tout, est en voie de prospérité. » LA QUESTION DE PERSONNE Reste donc la question de personne, Huerta est-il l'homme de la situation? Les Américains, du moins ceux que nous avons pu joindre, lui trouvent beaucoup de valeur, mais le traitent un peu en chef de bande. Or, M. Wilson veut des garanties, d'après la doctrine même du « self-government » de Monroë.Du côté mexicain, mutisme absolu sut la question, et cehi va de soi, puisque peu leur importe l'homme, pourvu que des réformes économiques empêchent à tout jamais une révolution d'éclater. Ici donc, les points de vue diffèrent. Il ressort cependant des deux conversations, que la base d'entente se trouverait bien plus sur le terrain de l'économie politique que sur celui de la politique pure et simple. H. F. LE FEU RUE D'OR Ce matin, vers dix heures, un incendie s'est déclaré au premier étage de la maison portant le n° 29 rue d'Or. Le feu a du être provoqué par une défectuosité de la cheminée. [1 a pris naissance souè le plancher. Les pompiers de la caserne et de' la 2° division, accourus à la première alerte, ont eu vite fait d'écarter tout danger. Les dégâts sont néanmoins assez im« , portants.

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