La dernière heure

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s.n. 1914, 21 June. La dernière heure. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mc8rb6xq1t/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGENCS KAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (l#r étagre) à Bruxelles. La Deriére Heure SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifiai par expert* comptable* a» *ermenti« pré* de* tribu naux, le* tirage* quotidien! et moyen* de *e* numéroi payant*. Conatat i PAR JOUR : 125,922 NUMÉRO! LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ , ¥ N* 172 NEUVIÈME ANNÉE Ju EyJL/'JiL , DIMANCHE 21 JUIN 19 "T" CINQ CENTIMES LA MUSIQUE POUR LES ENFANTS Nous avons déjà, ici-même, parlé de la méthode d'enseignement Montessori, ce système simplificateur dont le but est de rendre tangible aux intelligences enfantines, les différentes abstractions qui prennent à leurs yeux et sous leurs doigts forme et couleur. Poussant plus loin ces recherches, une pédagogue française, MUê Ghassevant a appliqué à la musique les principes de l'école Mon-Jessori, partant de cette observation que les enfants ont un sens naturel du rythme et que la marche en mesure et le chant font partie des exercices scolaires les plus appréciés par le premier âge. La méthode nouvelle se donne pour visée de mettre les enfants à même de distinguer le diapason et la mesure, de leur faciliter la lecture à première vue et de développer leur mémoire musicale. Dans ce but elle utilise de petits disques en métal, représentant les notes, noirs pour les notes simples, rouges pour les bémols, bleus pour les dièzes. Ces disques s'aaaptent sur la portée. Il y a également^ toujours en métal, tous les signes des différentes clefs, les repos, les soupirs, etc. C'est à l'aide de ces objets que les enfants peuvent transcrire la musique sur la portée avec une stupéfiante rapidité et ils ont ainsi une image de la musique qui frappe leurs yeux pendant que leurs oreilles reçoivent les sons. Une espèce de conte pareil au conte de fée et où les notes, suivant leur valeur, sont comparées à des oiseaux volants plus ou moins vite, permet aux enfants de comprendre rapidement ces valeurs et leurs pauses correspondantes. Dès les premières leçons, les élè-res sont entraînés à battre la mesure comme s'ils suivaient le battement rapide ou lent des ailes des oiseaux. Plus tard, leur professeur îeur'donne la tache de représenter par des dessins les vols des notes-oiseaux.Le processus de cette méthode amusante et pratique a amené les maîtresses qui ont suivi cette technique à faire d'intéressantes constatations sur les différentes aptitudes musicales des enfants. Dans une intéressante étude parue dans la Revue, M. G. Saint Au-Ibin en cite quelques-unes. D'abord, dans l'enseignement de la musique, de même que pour apprendre à parler, les enfants sont tntre eux les meilleurs modèles. Un enfant retiendra bien mieux line mélodie chantée par un autre enfant que si cette mélodie lui est chantée par une grande personne, ou jouée par un instrument. De là, un intérêt incontestable à prendre plusieurs enfants pour la leçon. Ensuite, cette observation importante a pu être faite au sujet des snfants qui chantaient faux : l'impossibilité de reproduire avec jus-Besse une phrase musicale vient plutôt d'une imperfection vocale quelconque que d'une défectuosité ■de l'oreille. Les enfants qui chantent faux, écrivent correctement un morceau qui leur est chanté. C'est donc leur organe vocal et non pas leur appareil auditif qui est frappé d'une infirmité. Ce sont même ces petits à voix irrémédiablement fausse qui sont les plus habiles et les plus rapides i saisir une dictée musicale. En dehors de cet avantage considérable de pouvoir inculquer aux enfants, en très peu de temps et sans la moindre fatigue pour eux, les plus essentielles notions musicales, la méthode donne encore un autre résultat pédagogique. Les élèves, dont on a pu fixer l'attention, savent écouter. Ils ont appris à concentrer leur intelligence sur l'audîtion des différents sons et cette acquisition est d'un profit énorme pour leurs autres études. Désormais, les oreilles . sont ouvertes, leurs facultés d'application se sont développées, tous leurs autres professeurs peuvent venir, ils trouveront des élèves attentifs. A. B. UN ACCORD SINO-BELGE L'ANGLETERRE OUVRE L'ŒIL Londres, samedi. — On mande de Pékin au « Times » : Malgré les démentis officiels de l'existence d un accord sino-belge pour l'exploitation des dépôts miniers dans les provinces traversées par les voies ferrées belges, il est évident qu'à la signature de l'accord officieux, le ministre anglais a pris^ des mesures pour sauvegarder les intérêts anglais et qu'il obtint la promesse du ministère des affaires étrangères que les droits anglais ne seront pas'atteints par les Belges, lesquels ne pourront non plus opérer dans la province de Shansi, où les Anglais ont des droits définitifs. — Reuter. UNE MUTINERIE A BORD Bilbao, samedi. — Un commencement de mutinerie s'est produit aujourd'hui à bord du vapeur danois Bragao. Le capitaine, qui tentait de calmer l'équipage, a été blessé d'un, coup de couteau. La gendarmerie, appelée aussitôt, a arrêté l'agresseur du capitaine. — Havas. \J LA QUESTION DE L'ABBAYE DE LA CAMBRE UNE CASERNE AU LIEU D'UN JARDIN L'entrée de l'Abbaye de la Cambre Un projet du Gouvernement a jeté le mécontentement dans la majeure partie de la population bruxelloise et provoqué une véritable indignation dans le quartier des avenues De Mot, de la Cascade et en général à Ixelles : Le ministre de la Guerre se propose de loger des soldats dans les bâtiments de l'ancienne Abbaye de la Cambre! Rien que ces quelques mots, dépourvus de leur inévitable commentaire administratif, constituent aux yeux ^ des amis de Bruxelles et aussi des Hygiénistes, un attentat, soit contre la beauté de la ville, soit contre la salubrité publique. Le mécontentement est d'autant plus accentué que la décision ministérielle annihile la promesse qui avait été faite d'aménager sur les terrains de l'ancienne Abbaye un parc, genre Le Nôtre, qui eût été l'un des plus beaux joyaux de la ville. On se souvient de la façon dont fut décidée la création de l'avenue De Mot, en 1908. Pour vaincre la résistance et, surtout l'incrédulité des autorités qui ne concevaient nullement la possibilité de cette avenue, M. Putzeys, ingénieur en chef de la yille, pria le ministre de la Guerre, celui des Finances et le bourgmestre — alors M. De Mot — de venir examiner les lieux eux-mêmes. Us y vinrent et... M. Putzeys eut raison de toute résistance et de toute incrédulité, pour la plus grande joie des visiteurs se rendant à l'Exposition. Peut-être les ministres, qui seuls sont en cause cette fois, ont-ils oublié d'aller examiner les lieux... Quoi qu'il en soit, rappelons-leur qu'en janvier 1912, M. Le-monnier, échevin, avait soumis au gouvernement un projet identique & celui dont nous parlons et qu'une solution devait intervenir... prochainement. LE PROJET LEMONNIER Le 6 janvier 1912, la « Dernière Heure » publiait un article où le projet de M. Lemonnier était exposé : « Les transformations de l'Abbaye de la Cambre, disions-nous, peuvent se résumer dans les grandes lignes suivantes : Démolition de tous les bâtiments, sauf de la cour d'honneur, de l'église et du cloître, qui ont réellement une valeur artistique et archéologique. Transformation de 1 ensemble compris entre l'avenue De Mot et l'avenue de la Patrie, en un square de plus de deux hectares, où seraient aménagées des terrasses avec escaliers monumentaux dans le genre des terrasses de Versailles, ce qui permettrait d'avoir un magnifique panorama de l'avenue De Mot. » Inutile de faire ressortir les avantages que la capitale aurait à la réalisation d'un pareil plan. Du coup, les Parisiens, qui sourient quand on leur dit que le boulevard Anspach est le prolongement du boulevard des Italiens, ne trouve-raient plus motif à sourire, si on compar raît devant eux la réalisation de ce projet avec l'entrée du Bois de Boulogne. Nouveaux « Champs-Eljrsées », l'avenue Louise ne manquerait que d'un Arc-de-Triomphe à son haut bout pour que l'illusion pût exister. Ne nous lançons pas dans le domaine des comparaisons — toujours discutables — et de l'hypothèse, car, hélas ! ce beau projet s'en est allé rejoindre d'autres beaux projets dans de vieux cartons. L'ETERNEL PROVISOIRE Bruxelles est la ville du provisoire!... Le mot n'est pas de moi, et ce que l'on c a i-lif. ovont m rvï A et a l/sm onf lue rien ne dure aussi longtemps que îe >rovisoire ! Donc — provisoirement — on va loger Les troupes dans les bâtiments de l'an-:ienne Abbaye. L'école militaire y sG-ourna provisoirement... pendant 30 ans! 5endant 30 ans déjà,* l'école militaire ivait séjourné — provisoirement tou-ours — rue de Namur. « Si les troupes entrent pour quinze ours là-dedans, nous disait quelqu'un, e matin, elles y seront encore dans [uinze ans, et adieu les jardins- de Le fôtre et de Versailles ! » Et il ajouta : ; Elevons-nous contre le provisoire, c'est e père de la routine ! » UNE VISITE A L'ABBAYE La question de l'esthétique et de l'ar-:héologie n'est cependant pas la seule n cause. Il en est une autre de la réalité le laquelle nous avons pu nous convain-ire en faisant une visite à l'Abbaye : Le :oup d'œil est, dès l'abord, des plus im-HDsant. En tournant le coin de la rue de 'Aurore, on aperçoit, faisant lace à 'avenue de la Cascade, l'entrée cachée lans un amas de verdure et en une se-:onde on se trouve transporté à cent ieues de la ville et aussi à cinq cents ins en arrière. Cette entrée serait donc ionservée si le projet de 1912 se réalisait. '1 en serait de même de. la cour d'hon-îeur qui suit. Celle-ci est composée de rois corps de bâtiments abritant des idministrations de l'Etat et à gauclip, lans le fond, se trouve la chapelle. Nous avons eu la curiosité de grimper lans les combles de cette chapelle et le )ieu des reporters a bien vouiu nous pro-éger contre l'écroulement possible et nême probable de cette vieille bâtisse. )es prodiges d'équilibre nous ont per-nis de jeter, du haut de la charpente et i travers les trous de la voûte, un coup l'œil effaré dans la nef : Quelle ruine ! 3'est çà qu'on veut baptiser St-Philippe le Néri et dont on veut faire1 une parols-e! Avec un peu de soin on en ferait un uperbe monument historique qui, avec a cour d'honneur, conserverait aux yeux les étrangers et des Bruxellois, un très ntéressant et très vivant document INSALUBRITE RECONNUE Fouillons les coins et recoins; voyons es bâtiments qui, dans le plan de 1912, ont considérés comme devant disparaî-re : Ici l'archéologie doit céder la place à 'hygiène et l'esthétique ne vient certes >as la défendre. C'est une série de vieux ,mas de pierres croulant et qui encom-irent l'espace opposé à l'institut carto-raphiqué (condamné, lui aussi, dans le ilan). Quoi ! c'est là que l'on prétend oger des soldats ! Soit ! Avec quelques letits travaux comprenant la destruction ^e ces débris et une construction nou-elle... un rien, comme on peut en juger, a chose serait possible ! Mais qu'est-ce ;onc que cette nappe verte qui ressem-•le à un marais?... Mais c'est un marais ! J'est, du moins, de l'eau peu propre à la onsommation, une mare, un bourbier, out ce qu'on veut, sauf quelque chose de alubre. Pour nous, constatons seulement qu'a-rès avoir promis à Bruxelles de le doter .'un parc où la cour d'honneur de l'Abbaye et sa Chapelle se cacheraient sous i verdure et donneraient aux prome-eurs l'impression d'être un moment evenus au moyen âge, tandis que d'au-re part ils jouiraient d'une promenade lerveilleuse, les ministères, non seulement ne tiennent pas leurs promesses, lais encore prétendent ne tenir aucun i ompte de la santé de nos petits soldats. tt t? LES POURPARLERS DE NIAGARA-FALLS ON S'ATTEND A UNE RUPTURE Une séance des délégués Niagara-Falls, samedi. — Le pessimisme est aujourd'hui absolu. Il est impossible de recueillir une note rassurante, voire encourageante, et il semble que les médiateurs ont maintenant perdu toute confiance. Une visite de M. Naon à M. Bryan apparaît, aux médiateurs, comme la dernière ressource. On s'attend à ce qu'une rupture suive la conférence de demain, si l'une des parties, soit les rebelles, soit les neutres, ne cède pas sur les questions préjudicielles. La publicité donnée aux notes des délégations montre que celles- Reuter. £ Un ultimatum des délégués américains ^ Niagara Falls, samedi. — La déclara- "v tion des délégués américains, dont il a 1 été question dans les dépêches d'hier, « était un ultimatum. Si les délégués du général Huerta ne 1 cèdent pas aux demandes américaines, c [a médiation finira aujourd'hui ou lundi, t On a informé les médiateurs de cette 1 iéclaration hier. — Reuter. c V UNE RÉPONSE CATÉGORIQUE ,E BATON DANS LA ROUE DU S. U. L'ALLIANCE DES EXTRÊMES POUR LE VOTE DES FEMMES JNE RÉSERVE INOPPORTUNE ES COLLECTIVISTES GANTOIS SE PRONONCENT CHAQUE CHOSE EN SON TEMPS Da On sait que les cléricaux, re-| doutant de plus en plus l'é-Mî—! chéance du suffrage universel P * pur et simple, se sont remis à agiter l'épouvantail du vote des femmes. C'est là une simple manœuvre de leur part, car les autorités religieuses se prononcent contre cette réforme. Les polémistes de droite estiment néanmoins que L'arme est bonne pour diviser les partisans du S. U. pour les hommes, et retarder par là l'heure de l'égalité politique. . . 4 Bon nombre de collectivistes, notamment ceux du Borinage, ont déjà déclaré que les avances cléricales ne les touchaient pas, et qu'ils ne voulaient pas, en ce moment, du vote des femmes que l'on fait semblant de leur offrir pour mieux duper les démocrates. Cependant, les dirigeants, ceux qui planent dans les nuages des belles théories et se pâment aux approbations des Fuégiens, des Tonkinois et des Lapons, qui forment la majorité de leurs congrès internationaux, gardent de Conrart le silence légendaire. Ils se réservent vraisemblablement. Nous l'avons déjà dit, nous ne sommes point de ceux qui considèrent le vote des femmes comme l'abomination de la désolation; c'est une question à examiner en elle-même, isolément, dont la maturité ne paraît pas démontrée, et pour laquelle il n'existe ni revendications étendues, ni majorité dans le corps électoral. Mais si nous ne refuserions pas d étudier le problème isolément dans des conditions normales,, nous croyons qu'il importe de s'opposer énergiquement a la tentative de diversion des cléricaux; ce serait folie de favoriser leur plan de diviser la majorité qui existe pour le S. U. des hommes, afin de la rendre totalement impuissante. C'est pourquoi nous estimons que, quelle que puisse être l'opinion des libéraux et des collectivistes sur le principe du vote des femmes, il est nécessaire qu'ils fassent bloc pour enlever tout de suite aux cléricaux l'espoir de continuer à régner en divisant leurs adversaires sur cette question. Nous enregistrons donc avec plaisir la déclaration très nette que vient de faire L'organe des colléeyi\istes gantois. La crainte de la « Flandre Libérale » est d'autant plus fondée, écrit le o Yooruit », qu'on doit s'attendre h. tout de la part des cléricaux, même au plus improbable. La Feuille déclare franchement que le suffrage féminin serait l'écrasement du parti _ libéral. chose qui, selon noue, ne«t pas démontrée. Le là le grand souci de la « Flandre » nui nous demande bî nous accepterions le marché des cléricaux. Nous répondons nettement: Non! Si tous les collectivistes et tous les li-béraux qui ont des sympathies pour le droit de suffrage des femmes tenaient le même langage, les manœuvriers cléri-^aux perdraient vite leurs illusions. Us devraient chercher un autre moyen de diviser les partisans du S. U. Une telle réponse n'impliquerait d'ailleurs aucune hostilité de principe au vote Féminin, elle ne ferait que traduire la volonté des démocrates de ne pas se lais-ïer duper. Armés du S. U. pur et simple, [es démocrates se trouveraient en excellente situation pour poursuivre l'œuvre d'émancipation de la femme et faire triompher dans l'opinion d'abord la :ause du suffrage féminin. UN MAGASIN CAMBRIOLÉ Un habitant de la rue de l'Hôpital constatait, samedi, vers 5 heures du malin, que la porte de l'habitation de ses voisins, les époux G..., qui exploitent un nagasin de modes, était entrebâillée, jomme M. et Mme G... ne passent pas la luit dans la maison, il était évident que les malfaiteurs s'étaient introduits dans e magasin. Un agent de police fut appelé et les différentes pièces du rez-de-îhaussée furent explorees. Tout y était Douleversé. La serrure de la porte du magasin, qui ;om mu nique avec le corridor, avait été racturée. L'officier de police Moens a procédé lux constatations d'usage. L'importance lu vol est considérable. LA BULGARIE NE VEUT PAS LA GUERRE, MAIS... Sofia, samedi. — M. Ghenadieff a dé-:laré, au Sobranié, que le parti gouver-îemental et lui travailleront à la créa-ion d'une armée puissante qui, seule, >eut assurer l'indépendance de la Bulgare.Il regrette, avec énergie, toutes les dées de revanche qui ont été attribuées lu pays. Ayant conseillé, au moment des )lus grands succès militaires de la Bul-rarie, la conclusion de la paix à des con-litions honorables pour la Turquie, en sxcluant même la cession d'Andrinople, 1 reste opposé, en présence de la situa-ion nouvelle, à. toute idée de provoca-ion ou de haine contre les voisins de la Bulgarie; mais il demande aux députés le méditer les paroles prononcées par tî. Milioukoff, à la Douma, le 10 mai : : La situation dans "les Balkans sera Astable et le feu couvera aussi long-emps qu'on n'aura pas revisé le traité e Bucarest. » — Havas. LES FORCES NAVALES ANGLAISES )ANS LA MÉDITERRANÉE Londres, samedi. — Le « Daily Tele-raph » dit que, conformément aux idées mises par M. Winston Churchill, dans on discours du 17 mars, on espère pou-oir accélérer considérablement la réa-isation du projet tendant à l'envoi d'une scadre de dreadnouçhts dans la Médi-erranée. 11 a des raisons de croire que 5s autorités navales enverront quatre uirassés à Malte, après la Noël. D'au-res suivront peu après, jusqu'à ce que i force nécessaire soit complètement onstituée. — Reuter. IUNE NOUVELLE ALERTE A DURAZZO LE PRINCE PARLEMENTE — —« " £ L'ancienne citadelle de Kroja, occupée par les insurgés. Cette pittoresque a forteresse qui, comme le montre notre photo, se dresse sur une montagne à pic, 4< est situee au sud de Durazzo. Durazzo, vendredi. — 10 h. soir. — A la suite d'une fausse alerte qui s'est produite la nuit dernière, une fusillade a éclaté entre défenseurs de la ville. Il y a eu six morts et plusieurs blessés. A 4 heures, quatre parlementaires ont été envoyés auprès des insurgés. Deux d'entre eux sont rentrés à 6 h. 20 et, après un entretien avec le prince, sont repartis vers 8 heures. Le but de leur mission est tenu secret. La journée s'est passée dans le calme. — Havas. Une mission confidentielle Vienne, samedi. — On mande de Tries-te à la « Neue Presse » que le chef albanais Christophe Mexi est passé hier à Trieste, allant à Bucarest, chargé par le prince de Wied d'une mission confidentielle auprès du roi de Roumanie. — Havas. Une arrestation Durazzo, samedi. — Un commerçant musulman immigré ici il y a environ 20 ACTE DE BRIGANDAGE A LEEUW-SAINT-PIERRE M. De B..., fermier, à Leeuw-Saint-Pierre, travaillait dans les champs, hier, sur la fin de l'après-midi, à proximité de sa demeure, lorsque les aboiements de son chien attirèrent son attention. Quelque chose d'anormal se passait chez lui. Il y courut et surpris deux individus, qui s'étaient noirci la figure avec de la suie, en train de fouiller les meubles de la ferme. Les cambrioleurs se jetèrent sur lui et le frappèrent à coups de bâton pour lui faire dire où était son argent. M. De B..., meurtri et à demi-étranglé, ne voulut néanmoins pas abandonné son bien. U dit qu'il ne savait pas où ses maîtres enfermaient leurs économies. Les malfaiteurs, vraisemblablement bien informés, redoublèrent leurs mauvais traitements, et M. De B... y aurait peut-être laissé la vie, si des voisins n'étaient accourus, attirés par les aboiements du chien et les cris de la victime. Le commandant de gendarmerie, prévenu, ouvrit une enquête, et des indications qu'il recueillit lui firent soupçonner que les auteurs de cet acte de brigandage devaient être les frères Victor et Edouard Ver H..., habitant Wesembeek. Ceux-ci ont été arrêtés, dans la soirée, et conduits, ce matin, au Palais de Justice, pour être interrogés par M. le juge d'intruction Babut du Marès, qui les a fait écrouer à la prison de Forest. IDENTITÉ ETABLIE Le cadavre du vieillard, mort subitement, dimanche dernier, sur la voie publique, rue Henri Beyaert, a été reconnu, vendredi, au dépôt mortuaire. C'est celui de M. Jean-Baptiste H..., âgé de 70 Ans dpmpnrnrit, Gatari#» du Pnrlpmpnt, ■ c T ans, Hadschi-Suleiman, a été arrêté au- ti jourd'hui. e Son arrestation se rattache à l'alerte n de cette nuit. h Au cours d'une perquisition, on a trouvé chez lui quatre fusils Mauser et de nombreuses munitions. L'arrestation d'autres personnes suspectes est imminente. Pour parer à toute tentative suspecte du même genre, on a organisé aujourd'hui dans la ville une garde nationale c forte de 120 hommes. — Havas. Un chef albanais se soumet... à la Serbie Belgrade, samedi. — Le célèbre chef albanais Houssein, avec 200 Arnautes, vient de réintégrer son village, en territoire serbe, faisant ainsi une soumission complète. D'autres chefs n'attendent que l'autorisation du gouvernement pour suivre son exemple. Ce mouvement doit être attribué à l'état d'anarchie qui règne en Albanie. — Havas. LA RÉPONSE DE LA TURQUIE BIEN ACCUEILLIE A ATHÈNES Athènes, samedi. — L'impression dans les cercles officiels est que la note res- h ponsive de la Porte témoigne de la bonne volonté du gouvernement ottoman d'arriver à un arrangement amical sur les questions actuellement en suspens. Bien que la réponse turque dit que la note du cabinet d'Athènes ne peut viser que la situation des sujets héllénes, elle vise dans son ensemble et d'une façon générale les questions soulevées par les persécutions dont les Grecs ont été l'objet sans distinction de nationalité.Conséquemment sur ce point de la note grecque, à savoir la cessation des persécutions grâce à des mesures efficaces et immédiates, les cercles officiels, à Athènes, considèrent que la réponse est satisfaisante. Toutefois en ce qui p concerne le second point, la réintégra- 4 tion des réfugiés et la restitution de \ leurs biens, la réponse turque est jugée comme un peu vague. Le cabinet d'A- d thènes insistera donc sur ce point jusqu'à ce que satisfaction pleine et entière r lui soit donnée. 1; La Grèce ne peut se contenter d'une b simple cessation des -persécutions et t passer sous silence qu'elle entretient n plus de 150,000 réfugiés qui sont déjà n arrivés en Grèce. — Havas. UNE MISE AU POINT l Sofia, samedi. — Les journaux turcs Q ont publié des déclarations que M. Ghe- <J nadieff aurait faites, selon eux, au sujet s du conflit greco-turc. p En réalité, M. Ghenadieff a déclaré seulement deux choses aux journalistes: d 1° Qu'il croit au maintien de la paix, € nécessaire aux pays balkaniques, et qui v constitue pour 1 Europe un besoin impérieux ; i-2° Que la Bulgarie ne fera rien pour p encourager qui que ce soit à provoquer c un conflit. — Havas. n CE QUE SERA LA REPONSE GRECQUE Athènes, samedi. — Le ministre des affaires étrangères prépare la réponse de ^ la Grèce à la note turque, qui laisse dans l'ombre la question de la réinstal- n lation des réfugiés qui tient beaucoup à cœur au gouvernement hellénique. r MESURES CONCILIANTES ® Londres, samedi. — On mande de p Constantinople : On apprend de source autorisée, que la Porte a donné l'ordre à d l'ambassadeur ottoman à Athènes, d'in- e former le gouvernement grec, que la Turquie admet le retour des émigrants e grecs, qui furent obligés de quitter leur fi pays et accepte, en outre, de paver à ces ti derniers une indemnité pour les dommages qu'ils auraient subis de ce fait. L Si cette nouvelle se confirme, elle cons- a tituerait un important facteur pour la d solution de la crise présente. — Reuter. t: d UN PAQUEBOT COULE 25 HOMMES PÉRISSENT ] q Saint-Louis, samedi. — Le paquebot ri « Majestic », une heure après avoir débarqué un millier d'excursionnistes, à Alton (Illinois), a heurté violemment la base de la tour d'une prison sur le Mis-sissipi, et a coulé immédiatement. Sur les 50 hommes composant l'équipage, 25 ont péri. — Reuter. MARINS FRANÇAIS ETRUSSES \ FRATERNISENT t d Paris, samedi. — Le vice-amiral Rous- r< sine, chef d'état-major de la marine russe, a été reçu, ce matin, par le vice-ami- n ral Pivet, chef d'état-major général de r< la marine française. La mission russe n sera reçue, cet après-midi, par les mi- si nistrea de la marine et de la guerre. — a Havaa. d i» _ ( LES GOUTS FÉMININS < UN "PARASOL PAPILLON, qu'une Américaine arbora à Asc*t UN DIRIGEABLE IÉCHIRÉPARUNAÉR0 FORMIDABLE EXPLOSION 0US LES PASSAGERS CARBONISÉS Vienne, samedi. — Ce matin, un diri-;able militaire, du type « Korting >, a it explosion dans les environs de Vien-3, à une hauteur de 400 mètres, par îite d'une collision avec un aéroplane ilitaire. Tous les passagers du dirigeables, ain-que l'aviateur et son passager, ont été iés. Le dirigeable « Korting » était parti de ischamend, à 8 heures du matin, pour rocéder à des levées de plans. Dans la acelle, se trouvaient le capitaine Haus* irt, les deux lieutenants en premiei iofstaetter et Breuer, le lieutenant en ;cond Haidinger, le caporal Hadima, le )'dat de première classe Wœeber, l'ingé-i,eur civil Kammerer. Le ballon décrivit quelques cercles, uis il se dirigea vers la montagne de œnigsberg. Une demi-heure plus tard, : lieutenant en premier Flatz, comme ilote, et le lieutenant de frégate Buchta, )mme passager, montaient dans un bilan pour poursuivre le dirigeable. L'aéroplane évolua plusieurs fois au-)ur du ballon, en essayant de passer au-sssus. C'est alors que l'aéroplane ef-eura l'enveloppe et lui fit une déclii-îre. Une terrible explosion s'ensuivit, e ballon s'enflamma aussitôt et tomba, insi que l'aéroplane, d'une hauteur de )0 mètres. Les deux engins vinrent s'é-:aser sur les flancs du Kœnigsberg. ous les passagers du ballon ont été re-ouvés carbonisés. Le lieutenant Fiat? : le lieutenant de frégate Buchta sonl torts également. Les cadavres étaien-orriblement mutilés. — Havas. PARIS-LES-TROUS Paris, samedi. — Deux nouveaux ca-avres ont été retirés ce matin, à 4 heu- v, H— J,. u~,,i iii. vicuigca JL/ci i j éputé de la Seine, qui Interpellera la gouvernement au ^Sujet des effondrements de Paris. UN IVROGNE TENTE DE TUER SA FEMME A BRUXELLES Les époux Emile Pilloy habitent, de-uis plusieurs années, rue du Remblai, t, où ils sont les locataires de M. riens, agent judiciaire, à Bruxelles. Le ménage était asscs uni jusqu'en ces erniers temps. Mme Pilloy, âgée de 54 ans, très cou-igeuse, est aide-institutrice à l'école de i rue de la Paille, où elle s'emploie,avec eaucoup de dévouement et à la satisfac-on de tous, aux soins généraux à don-er aux enfants et de menues besognes îatérielles. Le mari, qui est âgé de 58 ans, est ou-rier lithographe et réputé dans sa pro-îssion; malheureusement, depuis quel-ue temps, il s'est mis à boire, faisant es « bordées » durant auelquefois plu-ieurs jours et au cours desquelles il dé-ense jusqu'à son dernier sou. Sa conduite lui a valu d'être renvoyé e chez ses patrons, il y a peu de temps, b, en ce moment, il se trouvait sans ou-rage.Plusieurs fois, ces jours derniers, étant fre, il a fait des scènes violentes à sa auvre femme, qu'il accablait de repro-iies injustes, et M. Vriens dut interve-ir pour le mettre à la raison. LE DRAME Cette nuit, vers 3 heures du matin, mile Pilloy était rentré ivre, une fois e plus. Une nouvelle dispute avait eu eu entre lui et sa femme, puis il s'était lis au lit. Ce matin, à 7 h. 30, une nouvelle quelle s'éleva entre les époux, et tout à >up Emile Pilloy saisit un couteau de aisine et en porta un coup violent à la oitrine de sa femme. La malheureuse, qui poussait des cris échirants, s'affaissa, perdant le sang a abondance. M. Vriens se précipita à son secours, t tout en gardant à vue le meurtrier, t venir un taxi et transporter la vic-me à l'hôpital Saint-Pierre. Après cela, l'agent judiciaire mit Pil->y en état d'arrestation et le conduisit u commissariat de la rue du Poinçon, 'où il a été transféré au Palais de Jus-ce, pour être interrogé par M. le juge 'instruction Babut du Marès. L'état de Mme Pilloy, blessée sous le îin gauche, est très grave; malgré les >ins qui lui sont prodigués, on craint u'elle ne perde la vie. Le parquet a fait une descente, rue du emblai; il se rendra à l'hôpital, lors-ue la victime sera en état d être internée.UN FEMME BRULEE VIVE A ALOST Termonde, samedi. — Hier soir, vers heures, un pénible accident s'est pro-uit à Alost. Mme François Van Der onck, demeurant à la chaussée de [oorsel, allumait son réchaud à pétrole, irsque tout à coup une explosion se pro-aisit. Les habits de la ménagère pri-:nt feu. Aux cris déchirants de la pauvTe fem-;e, des voisins accoururent. Us par vin-:nt à étouffer les flammes, mais déjà la lalheureuse était affreusement brûlée îr tout le corps. Les chairs adhéraient jx vêtements. Les médecins ont peu espoir de la sauver. \

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This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

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