La dernière heure

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s.n. 1914, 17 June. La dernière heure. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ws8hd7qm3v/
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;ca—a—anaai i—ni» i i , i i-n- i-titmcc BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jou/.? :irlés de 10 à midi lies annonces et réclames Boni reçues aux bureaux du journal et à l'AGENCE KAVAS, 8, place des IVXartyrsj 8 (l01 étage) h Bruxelles. | n, rr- La Derniére Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE. LE MIEUX RENSEIGNÉ N- ! 68 NEUVIEME ANNÉE MERCREDI 17 JUIN 1914 CINQ CENTIMES ^a—a—uw«iTiiimTi» mil ,*r "nnr'TH SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptables as-«ermentés prèa des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS POUR PLAIRE Les barbiers de jadis qui faisaient peu de cas des cheveux coupés el les jetaient dans quelque trou à détritus, ne se doutaient pas, assurément, qu'ils abandonnaient une fortune à une poubelle. La « récolte » des cheveux est 'devenue aujourd'hui presque insuffisante à la consommation ; car celle-ci a quadruplé au cours de la 'dernière période quinquennale, à mesure qu'a augmenté la demande en « chichis », en perruques, en tresses, en catogans ou en « favoris » féminins. Et ainsi, grâce à la fantaisie de la çnode, au besoin croissant qu'ont les vieilles dames de se rajeunir 01; à la^ nécessité qu'éprouvent les da moiselles de se confectionner une beauté à leur goût, grâce aussi au? postiches qu'exige le théâtre 01 le carnaval, le commerce des che veux a pris une importance fort ap préciable. L'industrie « capillaire » est es sentiellement française; sous l'an cien régime, la récolte ne se faisai guère qu'en Normandie, en Auver gne et en Bretagne, et le travai avait lieu à Paris, Marseille, Bor deaux, Limoges et Lyon. Les cheveux d'alors ne valaient en moyenne, qu'une dizaine d< francs le kilo, chiffre qui, de no: jours, a centuplé dans certains cas Paris est resté le fournisseur di monde élégant ; mais la productior française n'étant plus assez gran de, la Belgique, l'Allemagne, la Bohême, la Hongrie, .la Suède, 1; Suisse, l'Italie et l'Espagne se son chargées d'y suppléer. Et partout -coiffeurs et posticheurs ont fait df si grands progrès qu'ils sont arri ,vés,.non seulement à satisfaire à 1e derhande, mais à observer dans le confection et l'adaptation, les plu: strictes lois de l'hygiène. Ce n'est pas une mince besogne Le préparateur prend les cheveu? venant de la coupe et, par une sé-rie de manipulations différentes, chimiques et mécaniques, les renc lisses. Cependant, la coupe ne suffisant pas aux besoins, on a songé à utiliser les cheveux de chute. Ceux-ci, recueillis en France, er Italie et en Orient, sont roulés dans de la sciure de bois qui enlève le boue, la poussière, la graisse, puis démêlés avec des brosses spéciale; et finalement triés. Le point délicat de la manipulation consiste à éviter les cassures câr, outr? la couleur, la longueui des fcheveux, comme celle des fibres du chanvre, en fait la grande .valeur. La confection des mèches se fait à la main ; le déchet compte pour une moitié du poids brut. On a eu soin, au préalable, de diviser les nuances qui toujours son1 au nombre de sept principales. Les cheveux de chute ainsi préparés constituent la seconde qualité. Quant aux cheveux chinois, très gros, on les amincit et on les décolore ; ils composent une troisième qualité. Ainsi, grâce à tous les procédés qu'il emploie, le manufacturier crée, pour ainsi dire, chaque année, une mode nouvelle de forme ou de couleur. Aussi peut-on voir une même chevelure tour à tour disposée à la Cléo ou relevée, et passant du blanc d'hermine au rouge carotte. Le grand marché des chevelures brutes est Budapest ; quant à la foire de Limoges, qui fut célèbre pour les coupes en plein air, son importance a sensiblement diminué; car, presque partout ce sont les coiffeurs et les commis acheteurs parcourant les départements à la reoherche des nattes opulentes qui font le bonheur des chauves et des belles à la manque. L'exportation des cheveux a pris de sérieuses proportions ; de 23,230 kilos qu'elle était en France en 1830, elle a passé aujourd'hui le double ; elle se fait surtout vers l'Amérique. Les cheveux crépus de certaines races exotiques-n'ont guère de valeur marchande ; par contre, ceux ondulés, fins et longs des Européennes sont particulièrement recherchés. C'est le cas de dire, selon l'expression populaire que « l'on fait argent de tout ! » et si les difficultés de l'existence sont de plus en plus nombreuses pour ceux qui ont <i un poil clans la main », la richesse est peut-être à qui a, sous la main, une bonne chevelure. Les originalités de la mode et lé caprice des grandes coquettes ont ainsi créé plusieurs industries prospères parmi lesquelles la préparation des postiches et des. perruques n'est pas ln moins importante. Pourtant, il est.permis de se demander si ce commerce n'aura pas bientôt vécu. Il paraît, en lous cas, Sérieusement menacé. N'a-t-on pas annoncé,, en effel, il y a quelques semaines, qu'un docteur américain — évidemment! — était parvenu à repiquer les cheveux. Si le procédé, bien que long, est recommandable comme on le proclame là-bas, la clientèle des chauves, la plus importante sans doute, est en voie de disparaître. Qu&l rêve, quel joli rêve pour les possesseurs de crânes reluisants, mais quelle dPtëeJe pour les perruquiers! H. I LES EXPERTS DANS L'AFFAIRE WILMART LEUR AUDITION EST CONTINUÉE MARDI Les débats de l'affaire Wilmart sont repris à 9 heures'20. M. Frantz Defosse, expert-comptable, est appelé pour continuer sa déposition. Charles Demaret. — Je veux m'expliquer sur la dernière partie de la déposition de M. DefosSe, faite hier. J'y ai déjà répondu hier; mais je tiens à le faire d'une manière plus explicite. Du rapport de M. Defosse, il résulte que je ne suis intervenu dans aucune opération de report. M. Defosse. — D'accord. Charles Demaret. — L'expert insinue ensuite que j'aurais reçu, pour prix d'un marché criminel, toute une série d'avantages ou de sommes d'argent. Toutes ces sommes ont eu des destina^ tions précises. Le prévenu reprend chacune d'elles et montre l'emploi qui er a été fait. Le rapport dit également que je faisais partie d'un groupe formé pour or ganiser une circulation fictive de traites à escompter par le Comptoir d'Escompte de Philippeville. Je m'élève avec énergie contre cette affirmation qui n'est ap puvée sur aucune preuve. M. Defosse. — Si j'avais sous la mair les documents auxquels je me rapporte ■ ppur dire cela, je le prouverais. _ Charles Demaret. — Je n'ai eu, ai Comptoir d'Escompte de Philippevi'l'le | que le crédit sur lequel je me suis ex L'accusation : M. le substitut PHOLIEN pliqué hier et c'est une affaire depuii » longtemps liquidée. i Je tiens à constater que le rapport de l'expert est inexact, fantaisiste et ten dancieux. M. Defosse reprend alors la suite d< sa déposition concernant ''-rarrfla de la comptabilité générale de la compagnie Gand-Terneuzen. Les livres de Gand-Terneuzen M. Defosse a trouvé, renseignées ar bilan, 519 obligations à émettre. Elles n'existaient plus au portefeuille depuis longtemps. Il en était de même cïe 25c actions privilégiées. A l'époque de ces disparitions, par coïncidence, Wilmarl fait de* reports pour un nombre égal de titres. L'expert parle ensuite des comptes fictifs, celui de la Banque Coloniale et le compte « Hirsch », notamment. L'expert a examiné la balance de l'exercice de 1911 et a Televé les irrégularités dont a parlé M. le juge Devos. La sixième émission régulière En 1902, le Conseil d'administration décide la création de 957 actions privilégiées et 1,104 obligations de 500 francs. Ces titres sont presque tous renseignés comme achetés par la Banque Coloniale de France, la maison Paul Wilmart et la maison Bald. Le 13 novembre 1902, en séance du Conseil d'administràtion, Nestor Wilmart annonce que le placement des valeurs sera terminé avec l'année. C'est la maison Bald qui a écoulé les titres; le produit de la réalisation, près de 400,000 francs, fut versé dans lee caisses de la compagne comme provenant, non de Bald, mais de Paul Wilmart et de la Banque Coloniale de France. M' Sand. — A ce moment, en effet, la Banque coloniale de France n'avait plus figuré dans les livres; mais si, dans une parenthèse, il avait été notifié que son compte était transformé en celui de Bald, l'expert considérerait-il toujours cela comme un faux. M. Pholien. — C'est à moi qu'il faut demander cela, c'est une question de droit sur laquelle je donnerai mon avis. L'expert se borne à dire ce qu'il a constaté. L'expert examinant le solde de l'émission, estime qu'une tomme de 125,000 francs a été retenue par Nestor Wilmart. Il y a, sur ce point, une explication technique "donnée par M. Defosse sur le livre-caisse de la société. Nestor Wilmart, en quelques arguments exprimés avec énergie, explique qu'il n'y a rien à reprendre à la sixième émission. Vos collègues. qui ont examiné l'exploitation:du chemin de fer l'ont reconnu et ils ne sont pas d'accord avec vous. M. le président. — Nous réserverons la question pour l'audition des experts-ingénieurs.Un détournement de Rasquin ? M. Defosse parle ensuite d'un détournement de 50,000 francs qù'il ïéproche à Rasquin Celui-ci proteste. « Montrez-moi le livre do caisse, dit-il, je vous prouverai le'contraire. » Rasquin, feuilletant le livre, discute sur les chiffres .avec l'expert. Il montre qu'il y a une erreur d'addition sur une pac:e et qu'elle est rectifiée à l'autre. M Sand. — Quelle est donc la portée de cette erreur? M. Defosse. — Elle a sa portée sur la première page. Si; à ce moment, on avait vérifié les comptes, une erreur masquait la disparition de la somme. M* Sand. — Cette erreur a subsisté onze jours! C'est ce que le rapport appelle un détournement ! M. Defosse. — J'ai dit que cela pa-: laissait en être un. M* Sand. — Vous n'en avez pas- de preuves ! M. Pholien. — Ce n'est pas retenu dans le réquisitoire. M* Sand. — le mot n'en est pas moins au dossier! Wilmart s'explique A' propos de l'examen de la comptabilité et de l'existence des comptes fietiis* Nestor Wilmart demande la parole. En phrases brèves et claires, d'une voix ferme et haute, il explique les faux de la comptabilité. Les bilans de la compagnie Gand-Terneuzen ont toujours été majorés, s'écrie-t-il, ils l'étaient déjà bien avant mon arrivée au conseil d'administration. Il fallait qu'il en fut ainsi pour obtenir l'autorisation de payer les intérêts des coupons d'obligations. Si on ne l'avait pas fait, la compagnie aurait dû déposer son bilan. Ç'aurait été la faillite et la concession lui aurait été retirée. "î'our parer à cette éventualité, nous avons été obligé de majorer non pas les bénéfices — il n'y en avait pas — mais les résultats de l'exploitation. Je connaissais l'existence des comntes fictifs. Je n'en connaissais pas le aétail, mais j'en avais admis le principe. J'en prends toute la responsabilité. Je voulais sauver l'avoir, social. D'ailleurs, le ministère public l'admet; il ne nous poursuit que pour « majora-■ tion ». M. Pholien. — Nous sommes donc d'accord. Wilmart. — Je ne discute que le but M. le président. — Vous n'avez pas toujours eu cette franchise dans vos interrogatoires.Dans le premier, vous avez dit que la comptabilité était régulière. Dans le second, vous avez déclare vous souvenir de quelque chose, et dans le troisième,, vous avez donné des explications à l'expert. N. Wilmart. — Parfaitement, il s'agissait d'une décision remontant à douze années; quand j'eus rassemblé mes souvenirs, c'est moi qui ai donné a l'expert toutes les indications qui lui ont permis de rédiger son rapport, sur ce point. Je répète que. nous avions discuté la question en Conseil d'administration. M. le président. — C'est là un souci de régularité qui n'a pas toujours existé à Gand-Terneuzen. Wilmart. — Je reconnais qu'il y a eu du désordre. Mais je dis qu'on ne peul incriminer de faux une erreur d'intitulé. Après une suspension d'audience de dix minutes, M. Jean Dumon, seconc expert-comptable, succède au témoir précédent. Les reports Waechter M. Dumon a examiné notamment les reports Waechter. Dans le premier interrogatoire, Wilmart aurait dit que la décision de faire des émissions irrégulières avait éte prise par lui, de concert avec MM. Gen tis, Palante et Dedyn, morts actuellement. Mais les premières émissions re montent à une date antérieure à celle que Wilmart fixe pour cette décision. M. le président. — Au momnet or il aurait été décidé de faire des émis sions régulières, Waechter n'a-t-il pas été mis en avant comme pouvant servii ' d'intermédiaire pour effectuer les re ports. Le témoin. — Cela a été dit. M. le président. — Waechter, rédac , teur financier du journal la « Chronique », où Wilmart avait des intérêts, se trouvait en effet tout désigné pour être sollicité d'effectuer ces opérations. Waechter, dit le témoin, a toujours déclaré ignorer l'existence de faux titres. Il n'aurait connu que l'incidenl Fabry, et la réclamation de la Caisse des Reports en 1909. C'est alors qu'il c demandé, à la cote officielle, la rectification du chiffre de la quantité des titres en circulation. Les opérations de reports faites pai Waechter furent considérables; elles commencèrent en 1900 pour finir brusquement en 1912. Il existait entre Wilmart et Waecbtei un compte ouvert. On a trouvé également la minute d'une sorte de contrai passé entre ces deux prévenus. C'est une espèce de contre-lettre disant que les titres appartiennent à Wilmart qui prenait la responsabilité des opérations. M* Jamar. — Est-il établi que cette lettre a été envoyée, ou n'était-ce qu'un projet? Le témoin. — Nous n'avons la preuve que de la minute. M. le président. — Waechter avait-il, vis-à-vis de Wilmart, la situation d'un banquier ou d'un intermédiaire? Nestor Wilmart. — La question est délicate, monsieur le président, je ne me la suis jamais posée. Je supposais bien que Waechter n'avait pas les fonds suffisants pour faire, pour son compte, les reports. Qu'il fût banquier ou intermédiaire, c'est une question d'appréciation délicate.L'expert explique que les opérations faites par Waechter l'étaient sous le bénéfice d'une majoration de commission de 2 p. c. sur les reports effectues. M* Jamar. — C'était là une sorte de rémunération de la responsabilité prise par Waechter; Wilmart le savait. M. Dumon. — Wilmart ne pouvait supposer que Waechter faisait ce travail pour rien.1 M. le président. — Wilmart, connais-siez-vous ces retenues? Wilmart. — Je supposais que Waechter retenait un honnête salaire pour sa peine. Je n'en ai connu le montant que par le rapport de l'expert. M. Dumon parie du nombre de titres mis en reports par Waechter. Il était, dit-il, en 1909, inférieur de 2,000 au maximum des titres existant; en 1910, ce maximum est dépassé de 2,000, en 1911 il l'est de 7,000, en 1912 de 6,000. M" Jamar discute avec l'expert la manière suivie par lui pour établir le solde de Waechter : la somme dont celui^i serait redevable à Wilmart. M. Dumon. — Je me suis basé pour cela sur la comptabilité de Waechter et de Van Hentenryck. J'y vois des sommes reçues par Van Hentenryck, Waechter ne les porte pas dans ses livres. J'ai la conviction que la somme venait de Wilmart et j'ai rétabli ainsi les comptes de Waechter. M" Jamar. — Une conviction basée sur des suppositions! M. Dumon. — Non, basée sur une correspondance courante. Après une longue discussion entre M" Huysmans et Jamar et l'expert, il est entendu qu'une liste générale de tous les numéros des titres passant entre les mains de Waechter n'a pas été dressée, mais M. Dumon estime que certains documents fragmentaires auraient pu éveiller l'attentiton du prévenu. Il y a eu des listes de coupons qui auraient dû révéler à Waechter l'existence des titres irréguliers. M* Jamar. — C'est aussi une conviction ! M. Dumon. — Non, quand c'est une conviction je le dis. Je connais la valeur des termes. M' Jamar. — Il n'y a qu'une liste. Rien n'indique qu'il en a été dressé d'autres. (Voyea tulte page 2.) LA SEULE SOLUTION ASSEZ DE DUPERIES UNE CONSULTATION... LOYALE DA La presse d'opposition conti |r nue à examiner les solutions à Inl—I la situation politique anor- J» ■ maie actuelle qui remet le pouvoir à un parti en minorité dans le corps électoral. Nous constatons avec une certaine satisfaction que la presse collectiviste tend à renoncer à exploiter le spectre d'une trahison libérale, pour constituer un ministère conservateur libéro-clérical. C'était trop absurde. Calculs truqués Quant à la presse cléricale, après avoir exploité les chiffres faux cités par M. Berryer dans son discours de Saint-Wandre, elle est fort empêchée de soutenir que son parti détient légitimement le pouvoir. Visiblement elle serait enchantée de parler d'autre chose. Le « Bien Public » avait cru sauver la situation en démontrant qu'en 1378, Frèie-Orban, bien que n'ayant pas la majorité dans le corps électoral, avait conservé le pouvoir. La feuille de l'évêque de Gand avait eu beau jeu, elle avait eu soin de dissimuler que dans un certain nombre d'arrondissements les libéraux n'avalent pas présenté de candidats, ce qui ne voulait pas dire qu'ils n'avaient pas de partisans dans ces circonscriptions, mais seulement qu'ils estimaient, ne pouvoir atteindre la majorité. Le calcul des voix des divers partis était impossible à établir à cette époque pour cette raison. Aujourd'hui nous avons la R. P., l'opposition présente des candidats partout et nous avons, au surplus, le vote obligatoire; dans ces conditions la situation électorale pTend une grande netteté. On le voit bien du reste à l'embarras et au silence des officieux. Ils ne savent comment échapper à la conclusion logique qui est défendue par toute l'opposition : la consultation générale du corps électoral. Une condition essentielle A ce propos, nous rappellerons pourtant qu'il ne s'agit pas de recommencer une duperie comme la dissolution de : 1912. Si l'on doit consulter le corps électoral, il est essentiel que ce soit loyalement. Laisser les hommes de partis, les plus intéressés à truquer l'élection, à corrompre ses résultats, maîtres du pouvoir et en disposer pour le faire peser du poids de toutes sefe influences, de sa conception, de ses promesses, dans la balance électorale. Ce n'est pas consulter le pays, c'est le tromper. Ce simulacre d'élection saurait d'autant moins convenir, surtout actuellement que le gouvernement ne représente que la minorité des électeurs. Il conviendrait donc de confier l'organisation de la conciliation du pays à des hommes étlâaS&ts aux. partis., qwi ne mettraient pas l'Etat au service d'un groupe. C'est là une condition imposée par la loyauté la plus élémentaire. LA R. P. EN SUISSE LE DÉBAT AU CONSEIL NATIONAL Berne, lundi. —Le Conseil national a abordé le débat sur la demande qui. veut soumettre au vote tlu peuple l'introduction de la représentation proportionnelle pour les élections Mes députés au Conseil national. Les rapporteur® ont exposé les raisons qui les mènent à recommander au peuple le rejet- de la demande, « la représentation proportionnelle n'étant qu'une revendication artificielle et le système majoritaire ayant, dans tous les Etats européens, produit les meilleurs effets, tandis que la représentation proportionnelle n'amènera que l'insécurité pour l'avenir et des injustices. » — Havas. DEUX MAISONS DÉTRUITES PAR LE FEU A DIEGHEM Le Parquet de Bruxelles, représenté par MM. Babut du Marès, juge d'instruction; Ost, substitut et Haelewae-ters, greffier, a fait une descente, mardi après-midi, au hameau de « Boschbrug-ge », à Dieghem, où, la veille au matin, un incendie violent avait détruit deux maisons occupées par des familles ouvrières. Le mobilier-.des deux immeubles a été complètement détruit. Les causes du sinistre n'ayant pu être établies, les magistrats ont tenu à se rendre sur les lieux pour se livrer à une enquête. EMILE OTTO Vainqueur du Championnat de Belgique de vitesse pour Professionnels disputé lundi au Vélodrome de Karreveld L'ATTAQUE DE ♦ DURAZZO LA MORT DU COLONEL THOMSON Les circonstances de l'assaut Durazzo, lundi. — C'est ce matin, à 3 h. 15, que les insurgés ont attaqué la ville sur toute la ligne. Le colonel Thomson organisa immédiatement la défense 1 ^ * Le colonel Thomson et envoya aux retranchements les gardef et les Malissores. Il fit ouvrir le feu pai les canons. Les matelots italiens débarquèrent immédiatement pour assurer h défense de la légation et pour élever de; barricades autour du palais du prince Vers 5 heures-, les insurgés forcent 1< pont établi sur la lagune, pendant qu< commence l'attaque de la ville du hau des montagnes environnantes que le! assaillants étaient venus occuper pen dant la nuit. On transporte les premier! blessés. A 5 h. 45, le prince, accompagné di maréchal von Trotha, d'Ekrem bey e de deux valets, se rend à la caserne oi les derniers Malissores arrivés font leur! préparatifs. Il gagne ensuite les derniè res maisons de la ville ou un canon es mis en batterie et où est organisée li dernière ligne de-défense. C'est à 6 heures que le colonel Thom son, qui se trouvait aux premières li gnes, a été tué par un projectile. .Le com mandant Roelzona a pris le commande ment à sa place. Le torpilleur italiei « T. N. I. », envoyé en reconnaissance est arrivé à Capopali. Le commandan du torpilleur rapporte que les. insurgés en grand nombre, sont postés sur le! hauteurs proches de la ville. L'attaque est vive du côté des montagnes et de lt mer. Les balles arrivent jusqu'am quais. A 8 heures, les insurgés sont repous sés, grâce au feu très bien réglé des ca nons. Les matelots italiens et autrichienf transportent de nombreux blessés am deux stations de secours établies aux en virons du palais du prince. Deux tor pilleurs autrichiens sont dirigés su: Saint-Jean-de-Medua pour embarque] les Malissores restés dans cette ville e' les transporter à Durazzo, afin d'aug menter les nombre des défenseurs de lî ville. Le cadavre du colonel Thomson a éte transporté au palais du prince. On rap-porte que le nombre des blessés recueillis par les défenseurs atteint une centaine et celui des morts une vingtaine. Or estime, que les pertes des insurgés sont importantes. Des phares sont installés dans les retranchements afin d'organiser la défense pendant la nuit, mais lorsque la nuit est tombée le feu cesse. On aperçoit du bord du navire « Irid » les insurgés «qui se tiennent en groupes nombreux sur les collines. Cependant quelques coups de feu ont encore été tirés. — Havas. La défaite des rebelles Durazzo, mardi. — Le combat a pris fin, hier soir à 7. heures. A 'minuit on a bien entendu encore une vive fusillade pendant quelques minutes, mais il n« s'agissait que d'une fausse alerte. Là nuit s'est passée dans le calme. Des renforts mirdites sont arrivés à Saint Jean-de-Medua et ont été immédiate-[ ment débarqués. i On confirme que les rebelles ont été battus sur toute la ligne. Ils ont subi des pertes considérables. — Havas. UN TERRASSIER TERRASSÉ PAR TROIS JEUNES BANDITS Un ouvrier terrassier, nommé Camille Lambrechts, âgé de 54 ans, domicilié à Herbeveld, près d'Alost,- longeait, lundi soir, le boulevard de Smet de Naeyer, à Laeken, lorsqu'il fut attaqué par trois jeunes malfaiteurs. Le pauvre homme fut roué de coups. Aux cris poussés par la victime, deux passants accoururent. Se voyant découverts, les trois bandits prirent la fuite non sans avoir subtilisé à leur victime un porte-monnaie renfermant une quinzaine de francs. Une chasse à l'homme, qui dura près d'une demi-heure, eut lieu. Un des gre-dins fut rejoint et remis entre les mains de la police. C'est un jeune terrassier de 19 ans, Guillaume M..., demeurant à Es-schen-Lombeek. On a trouvé sur lui le porte-monnaie appartenant à M. Lambrechts. . Au cours de son interrogatoire, le détenu s'est renfermé dans le mutisme le plus complet. On croit connaître les deux autres agresseurs en fuite, Lambrechts ayant pu donner leur signalement. M... a été incarcéré, mardi matin, à la prison de Forest. Les recherches se poursuivent très activement et les maian-drins ne tarderont point à s© faire pin-, ,CBTt A LA CHAMBRE FRANÇAISE LE CABINET VIVIANI OBTIENT UNE FORTE MAJORITÉ [De notre Correspondant.] LA PHYSIONOMIE DE LA SEANCE Paris, mardi: La foule est aussi nombreuse qu'à la séance de vendredi dernier. On remarque le même énerve-ment, la même agitation dans les groupes. Aussitôt la séance ouverte, M. Vi-viani, président du conseil, monte à la tribune et, devant environ 350 députés, donne communication de la déclaration ministérielle, dont voipi le texte complet:LA DECLARATION Messieurs, Le gouvernement rencontre, dès son avènement, des difficultés que le temps lui a légué et qu'il dépend de notre action commune de ne pas laisser s'accroître. Ces difficultés ne seraient insurmontables que si le gouvernement manquait de résolution et de courage et s'il ne pouvait compter sur une majorité républicaine capable de fermeté dans les desseins et de continuité dans les vues, Cette majorité est cellè-là même qu'a èoutenue le cabinet qui était aux affaires avant les élections. Elle a reçu, poui son attitude passée, d'éclatantes adhé sions du suffrage universel, dont nous devons exécuter les volontés, et II l'a renvoyée accrue et plus ardente encore sur les bancs de la Chambre. Ce faisant le suffrage universel a marqué son atta chement à la République laïque et so ciale; il a réclamé le triomphe de la justice fiscale, l'amélioration des réfor mes, l'examen et la solution des pro blêmes qui se posent avec une acuité redoutable devant la conscience publi que. Pour l'accomplissement de cette œu 1 vre, le gouvernement est prêt à l'action Il demande à la majorité républicaine de le seconder, de lui fournir cette collabo ration chaleureuse sans laquelle la con fiance n'est pas un réconfort et il es' bien entendu qu'il ne veut tirer soc autorité que d'une majorité exclusive ment républicaine, vivant d'elle-même se refusant à accepter le concours direc ou détourné des partis de la réaction. LA QUESTION FINANCIERE Messieurs, les difficultés financière: sont celles vers lesquelles, à cause même de leur urgence, nous devons nous porte: avec un premier et vigoureux élan. Lî situation de la trésorerie commande ui | pressant appel au crédit public. Le gou vernement considère que l'emprunt es l'œuvre immédiate à laquelle il se doi | attacher, avant même ae faire abouti: devant le Sénat le vote du budget de 1914. s Mais l'emprunt ne résoud que très par ! tiellement le problème. Cet emprunt n< ; pourvoit pas, en effet, aux dépenses ex i traordinaires ; or, il est essentiel de ré tablir entre les charges et les ressourcei i permanentes du çays un équilibre hori duquel pourrait etre mis en péril à h ! fois le progrès social et la défense natio ; nale. Pour, sauvegarder de si hauts intérêts ; le gouvernement doit remplir un granc . devoir et demander à la nation de s'j associer. Il ne suffit pas, en effet, d'an [ porter dans la .gestion des affaires a< l'Etatr cet esprit d'économie et cette vo Ion té dft contrôle qui sont lès soûls re mèdes efficaces contre les engagement! abusifs des dépenses et le mauvais em ploi des crédits, il faut de plus, au pri3 de grands efforts, tout ensemble, dote: les budgets des ressources. qui leur son indispensables, et en remontant l'assiet te de l'impôt, assurer enfin la justice fiscale. Cette œuvre, nous la réaliserons ave< l'appui de la majorité républicaine qu restera fidèle aux convictions de sa de vancière. Dans les derniers jours de lî précédente législature, la Chambre de: députés a voté des dispositions tendan à établir un impôt progressif sur l'en semble des revenus. Nous demanderons au Sénat d'en maintenir l'incorporatior dans la loi de finances de 1914. Soucieux d'exiger de ceux qui possèdent leur légi time contribution aux charges de lf nation, nous insérerons, dans le proje de budget de 1915, des textes instituai un impôt progressif sur le capital. LA POLITIQUE EXTERIEURE ET LES TROIS ANS Un des devoirs les plus hauts du gou-. vernement sera de persister dans la po litique extérieure suivie depuis tani d'années par la République. Nous développerons une alliance féconde et heureuse au milieu des sympathies qui unissent deux peuples tous deux attachés à la paix. La parfaite entente qui nous lie à une puissante nation voisine et qu'une récente visite a de nouveau et avec éclat consacrée; nos bonnes relations avec les autres gouvernements seront encore développées. Mais ce n'est pas seulement de oette alliance, de cette entente, de ces bonnes relations que la France tire sa force; elle la tire d'elle-même.Le Parlement a voté la loi du 16 août 1913 sur la prolongation du service militaire. La discussion en a été ardente et longue, mais la loi est votée. Cette loi ne suffit cas à elle seule à assurer la défense au territoire; le gouvernement déposera à bref délai un ensemble de projets dont les plus importants seront des projets de loi sur la préparation militaire de la jeunesse et la réorganisation des réserves. Ces projets sont destinés à accroître la puissance défensive d'une nation qui, respectueuse du droit universel, ne songe qu'à préserver ses foyers, sa liberté, sa dignité. Cest seulement après que ces projets auront été votés et appliqués, quand leur application aura démontré leur efficacité que, tenant compte à la fols des résultats d'expériences et des nécessités de la défense nationale, le gouvernement pourra proposer un allégement partiel des charges militaires. Jusque là, le gouvernement, se tiendra, sous le contrôle du Parlement, à l'application exacte et loyale de la loi. Le Sénat a renvoyé à l'examen de la Chambre le projet de loi sur la réforme électorale. Cette réforme est indispensable. Dès que la commission de la Chambre le désirera, le gouvernement se mettra à sa disposition pour rechercher avec elle, d'accord avec les partis républicains dans les deux Chambres, un mode de scrutin nouveau. Ce n'est pas à l'heure présente où le parti clérical, levé en face de la République, encourage contre elle toutes les réactions, que la majorité républicaine désarmera. LA DEFENSE LAÏQUE Notre premier effort sera d'achever, a.vec le concours du sénat, dont les sentiments républicains nous sont une garantie de succès, dès que les discussions d'ordre financier auront pris fin, les débats sur la loi de la défense laïque et sur la loi de réorganisation de la caisse des écoles. Nous demanderons à la commission de l'enseignement de la Chambre, de hâter le dépôt du rapport sur le contrôle, de l'enseignement secondaire privé et nous développerons l'organisation post-scolaire. | Par la liberté et la propagande, le parti républicain défendra le patrimoine de la révolution contre l'esprit de domination. Nous voulons une république aussi éloi-i gnée de la persécution contre ses adver-) saires que de la faiblesse dont ils vou- • draient triompher. l Mais l'action politique est insuffisan-l te, elle est vaine si elle n'est pas secondée par l'action sociale qui est exercée au profit des travailleurs des champs et des villes. Cette action doit contribuer à les ral-' lier à la République. Vis-à-vis d'eux, par l'effort de la loi d'assistance et d'as-[ surance, la République a fait son devoir, • mais elle est loin d'avoir achevé sa tâche. Il faut améliorer la loi sur les retraites ouvrières, y comprendre l'inva- | lidité, étendre jusqu'au chômage invo-! lontaire le domaine de l'assurance, doter 1 de pouvoirs légaux plus eiîicaces les syndicats professionnels où les ouvriers prennent au contact des épreuves, l'ha-! bitude des responsabilités et travaillent r à leur affranchissement économique. Messieurs, [ Bien des réformes appellent votre attention et la nôtre et nous vous prions ; de ne pas dénoncer les lacunes, d'ailleurs volontaires, d'une déclaration qui envisage les problèmes urgents et ne • vise pas à se transformer en une table ; des matières inanimée. Certes, aucune des grandes questions économiques et > agricoles ne nous peut trouver indifférents dès demain pour l'examen cte cha-. cune d'elles, le gouvernement sera prêt. [ A l'heure grave qui sonne, le gouvernement embrasse d'un rapide coup d'œil ' , la situation présente, il se retourne verS i la majorité républicaine, il ne redoute ; la discussion d'aucune idée, pourvu qUe cette Idée ne demande son triomphe qu'à i la loi ; il fait appel 'à tous ceux qui sa-l vent que la République mentirait à ses origines si elle n'était laïque, démoçrati-■ que et sociale. Le gouvernement vou-, drait qu'une large discipline militaire i rassembla tous les hommes qui ont mis ) dans cette République leur espoir et si oette majorité républicaine le veut, nous nous offrons pour guider avec elle, par les voies de l'ordre et de l'égalité, vers un idéal de justice, une démocratie qui s'est appliquée à développer à l'intérieur tous les progrès et a su maintenir au „ premier rang des peuples, la France de la révolution. (Voir suite en page 3.) ENCORE UN COMPLOT DES SUFFRAGETTES Londres, mardi. — Le « Times » signale la découverte, dans la soirée d'hier, d'un complot suffragiste dont le but était d'endommager ou de détruire le réservoir d'eau du Métropolitain, dit Water Board. Des agents ont assure toute la nuit la protection du réservoir. — Reuter. L'ÉMANCIPATION DES "JEUNES TURQUES,, ■ . _! La rédaction du premier journal féministe de Constantinople, la-Kadinlar Dunjassi,,

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This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

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