La dernière heure

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s.n. 1914, 16 June. La dernière heure. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kh0dv1f98w/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Le» jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGENCE HAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1« étagre) à Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNE N- 167 NEUVIÈME ANNÉE MARDI 16 JUIN 1914 CINQ CENTIMES SEUL JOURNAL BELGE ayant (ait contrôler et certifier par expert* comptable* as-«ermenté* pri* de* tribunaux, le* tirage* quotidien* et moyen* de *e* numéro* payant*. Constat i PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS LES "SANS-TRAVAIL,, AUX ÉTATS-UNIS On n'a pas encore oublié les ïaits lamentables qui se sont produits, il y a quelques semaines, en Amérique. Harcelés par la faim, privés de logis, des centaines de sans-travail ont pénétré, presque de force, dans les églises et les temples, pour y trouver, dans leur détresse, un éphémère abri. Le problème des « sans-travail » commence à préoccuper très âpre-ment les Etats-Unis. Il est assez difficile d'évaluer leur nombre; cependant, d'après un bulletin de l'office du travail de New-York, sur 600,000 salariés, on comptait 101,000 inemployés, au 30 septembre 1913: La moyenne des « sans-travail », environ 10 p. c., fut dépassée en 1908 où elle monta à 22,5 p. c. Les socialistes estiment que les chiffres des inemployés dans la cité de New-York, ce dernier hiver, oscillent entre 100,000 et 325,000. Les institutions de bienfaisance ne semblent pas de suffisants remèdes à cet état de choses. New-York cité possède un abri municipal représenté par un bâtiment de six étages qui a coûté 400,000 dollars, pouvant recevoir environ un millier d'hommes et de femmes. En février dernier, 46,825 personnes y furent hébergées sur lesquelles plus de 15,000 travailleurs à la journée, plus de 4,000 employés de restaurant, plus de 5,00C appartenant à la classe'des manœuvres du bâtiment et 745 enfants, la plupart en bas âge. Chacun de ces « sans-travail » après avoir été enregistré, recevait un repas composé de pain, de soupe et de café, se délivrait de ses vêtements qui passaient au stérélisa-teur, prenait un bain, subissait un examen médical (afin d'éliminer les malades que l'on envoyait aussitôt à l'hôpital), enfin recevait un costume pour la nuit et des couvertures chaudes, afin de dormir dans une pièce tiède et parfaitement ventilée.D'ailleurs, cet abri est qualifié « d'écurie à cochons » par ceux qui préfèrent mendier dans les rues n'aitôt que de laisser inscrire leur - ' ,'AWsr ie-psgjs-ti'?- »»-p*endre un bain. Cependant, en janvier dernier, écrit John A. Kingsbury, dans 1 'Amer:ran Review of Reviews, il y avait 2,000 solliciteurs à cet abri qui ne peut en recevoir au plus que 1,000. Depuis novembre 1913, le surplus était hospitalisé dans les bateaux de la cité, dans les antichambres de l'Office de l'Assistance publique et dans les bâtiments des pri; Sons. D'autres offices publics furent mis à contribution. L'Office des Docks offrit une de ses jetées promenades dans la 24" Rue; l'Office des incendies fournit des appareils de chauffage, l'Office de la police, faisant ce qu'il pouvait, désigna des agents spéciaux pour la surveillance des voleurs, et l'Office du nettoyage de la voirie, offrit du travail, enlèvement des ordures et de ia, neige. La Cité, en retour de l'abri qu'el-!e fournissait à ces inemployés, leur demandait un peu de travail. Le résultat fut que, dans les quinze jours qui suivirent l'ouverture de l'abri à la jetée-promenade des Docks, il y eut près de 2,000 entrées de moins. En somme, la méthode employée par tous les abris municipaux se • résume à ceci. Ils commencent par examiner soigneusement les gens qui viennent frapper à leur porte, afin, selon les cas, d'envoyer à l'hôpital, aux dépôts de mendicité ou aux colonies fermières ceux qui, physiquement, moralement ou mentalement sont incapables de travailler, et aussi afin de procurer tin labeur à ceux-là qui sont en état de fournir leur tâche. Autant que possible, ils exigent Cette tâche avant de donner le repas et l'abri réclamés, sauf cependant lorsqu'il s'agit d'individus trop harassés pour fournir une heure de travail. Tout asile municipal possède, d'ailleurs, un outillage permettant différentes mises en œuvre et, à Baltimore notamment, il est en rapport étroit avec une agence de louage de travail, afin de donner un travail immédiat aux hospitalisés.A. B. FIN TRAGIQUE D'UN RICHE RENTIER Dans un immeuble de la rue du Petit Rempart-des-Moines, dont il était le propriétaire, vivait seul un riche rentier, M. L. R..., âgé de 55 ans. Depuis trois jours les voisins ne l'avaient plus aperçu ; les volets restaient clos. Lundi matin après avoir frappé et Bonne à la porte, sans qu'on vint ouvrir, ils se décidèrent à prévenir l'officier de police Steyaert. de la 3' division, - qui se rendit sur les lieux. Le commissaire-adjoint — par le toit d'une des maisons contiguës — pénétra dans la propriété de M. R.... Il trouva le riche propriétaire pendu au pied du lit. Le suicidé n'a laissé aucu n écrit et la police ignore jusqu'à présent les motifs nui Tonf. pmic'sé à «o donner la mort. QUI FAIT DES BULLETINS NULS ? L'EXEMPLE DE HUY-WAREMME LA RESPONSABILITÉ DES COMITÉS UNE ANOMALIE ÉTRANGE LE VOTE LE PLUS DÉLIBÉRÉ EST ANNULÉ DI Le dernier argument des partitif sans de la case de tête et d<* Wj-1 tous les abus qui en résultent, » vient de recevoir un coup dont . on aura peine à le relever. Pour justifier l'abdication des électeurs entre les mains des comités restreints qui font les poils de désignation des élus, on invoquait le danger d'augmenter les bulletins nuls, lorsqu'on recommande le vote de préférence. Il paraît qu'il est plus difficile de noircir un point blanc en face du nom d'un candidat que de tamponner la case anonyme qui surmonte toute la liste. Il faut ne pas craindre l'absurdité pour soutenir qu'un électeur capable de reconnaître la liste n° 2 ne sera pas capable de reconnaître le deuxième candidat de cçtte liste, par exemple. Ce qui pourrait prêter à l'erreur, c'est que les conditions de vote diffèrent pour les élections communales et pour le scrutin législatif. Mais n'est-il pas évident que si on expliquait aux électeurs la façon de voter selon leurs préférences, avec -la même insistance qu'on met pour leur : persuader d'abdiquer leur liberté en se soumettant à la case de tête, les confusions ne seraient pas possibles? Si beaucoup de votes de préférence donnent lieu à annulation, la responsa- ] bilité n'en reviendrait donc pas à l'élec- j teur, qui essaie d'user de son droit, mais -aux comités politiques, qui lui cachent ] les moyens mis à sa disposition par la loi pour émettre un vote valable, con- . forme à ses sentiments. 1 A. défaut de cette éducation du corps électoral par les comités politiques, il ^ semble bien que l'électeur s'est pourtant ■ mis au courant des prescriptions légales, J et qu'il en use avec une grande sûreté. Dans les rares arrondissements où les comités ont eu la sagesse de lui laisser sa liberté, en tous cas, les craintes des adversaires du vote personnel ne se sont pas rééalisées. j Au lendemain des dernières élections, s quelques échauffés se mirent à dénoncer ] le vote de préférence comme l'unique ] responsable de l'échec du candidat libéral à Huy-Waremme. Il y avait, disaient 1 ces gens avertis, une foule de bulletins i libéraux annulés par suite de l'erreur i commise par des électeurs ayant voté i à la fois pour un candidat et en tête de 1 la liste. < Et l'on dénonçait le vote de préférence, ] le pelé, le'galeux d'où venait tout le ïnal. Or, voici que la « Gazette de Huy » [ nous apprend que le nombre des bul- 4 letins libéraux annulés est moins considérable cette année, qu'il y a deux 1 ans. Elle ajoute que le système adopté ï par les associations de laisser le choix ^ à l'électeur, loin d'avoir nui à la liste ( libérale, lui a rallié de nombreux suf- j frages. Voilà donc la légende finie, en ce qui ] concerne l'arrondissement de Huy-Wa- c remme tout au moins. j Nous verrons s'il en est de même dans 1 d'autres arrondissements, comme à 1 Soignies, où certains cléricaux ont ac- 1 cusé de leur échec les bulletins nuls ( trouvés parmi ceux qui portaient un vote £ de préférence pour M. Gravis. Mais, < nous le répétons, y eut-il un excès 1 de bulletins nuls occasionnés par c les votes de préférence d'électeurs peu au courant de la loi, que les comités ne devraient s'en prendre qu'à eux-mêmes; ils sont punis d'avoir mal éclairé le corps électoral, dans l'intérêt de leur autocratie. Au surplus, si l'on veut éviter cet inconvénient, il serait fort simple de modifier la loi et de ne pas considérer comme nul un bulletin portant des votes dans une seule liste. La volonté de l'électeur qui vote en tête de liste et pour un candidat est fort claire: il déclare adhérer au parti et i souligne que c'est tel candidat qu'il pré- £ fère entre tous. S'il est un vote limpide et conscient, ^ c'est bien celui-là, et c'est un véritable j abus de l'annuler, alors qu'on tient 1 pour valable le vote machinal en têtè ^ de liste. t UN AÉRO TOMBE DANS LA FOULE Deutsch-Eylatj, dimanche. — Au cours de l'inauguration de la station aéronautique, un aéroplane est tombé au milieu des spectateurs. Une femme a été grièvement blessée. Un enfant a eu un bras i arraché. — Havas. i 1 UNE NOUVELLE PROFESSION POUR DAMES ? C'est celle de « manucure en chemin s de fer », qui vient d'être imaginée par s une Allemande. Elle circule sur les r grands express, offrant ses services aux g voyageuses. LES INSURGÉS ALBANAIS ATTAQUENT DURAZZO LE COLONEL THOMSON EST TUÉ ' q LA MISE EN DÉFENSE DE DURAZZO ? ir Kome, lundi. — M. Aliotti, ministre d'Italie en Albanie, télégraphie de Du-razzo, 15 juin, 8 h. 30 : L'attaque de Durazzo a commencé à 4 heures du matin, sur trois points différents. Vers 6 heures, le colonel Thomson a été tué. Les marins défendront uniquement les légations et le palais royal. Au premier moment, on croyait généralement que la ville allait tomber aux mains des insurgés, mais la situation s'est ensuite améliorée et on espère repousser l'assaut. — Havas. UN DES DERNIERS INCIDENTS DE LA VIE DU COLONEL THOMSON Rome lundi. — La note officieuse suivante a été publiée: « Le colonel Thomson avait refusé catégoriquement le 13 juin les excuses demandées par M. Aliot-ti, à la suite de l'incident Muricohio-Chinigo. M. Aliotti s'est rendu alors le 1 14, accompagné de l'amiral italien, au Conseil des ministres albanais, auquel il a demandé soit des excuses de la part du colonel Thomson, conformément à la promesse écrite de Turkhan pacha, soit le rappel du colonel Thomson avant le 3 juillet et le rappel immédiat du capitaine Fabius. M. Aliotti demandait une réponse définitive avant le 15 juin à midi, tout en faisant remarquer que sa demande n'avait pas le caractère d'un ultimatum, mais avait pour but de lui permettre de fixer son gouvernement relativement à cette affaire. M,..Aliotti s'efforçait spécialement de ne pas troubler les o^éra,e •ims militaire-;', en AITr/uic eb coriseLtri» dans ce but à ce que le colonel Thomson restât jusqu'au 3 juillet. M. Nogga ayant déclaré que l'officier ae pouvait être déplacé sans danger pour la ville, Turkhan pacha se rendit le 14, à 11 heures du soir, chez M. Aliot- 1 ti pour l'informer qu'il lui était impossible de lui donner satisfaction, car si le colonel Thomson quittait l'Albanie, l'expédition contre les insurgés échouerait. Il le pria en conséquence d'atten-ire encore quelques heures, pour lui permettre d'insister auprès du colonel pour qu'il signât la lettre d'excuses. A La suite de ces faits, le marquis di San Giuliano avait télégraphié à M. Aliotti des instructions catégoriques lui enjoignant d'exiger une réparation complète et immédiate, lorsque survinrent les nouvelles de Durazzo annonçant un changement de la situation. » — Havas. 1 a la unrtlvidtlt: i imlic.h l\d Rome, lundi. — M. Galli demande des renseignements sur les événements d'Al- s: banie et salue la mémoire du colonel z' hollandais Thomson, mort en défendant sa nouvelle patrie et son prince. (Appro- 1( bation.) L'orateur exprime le souhait que P toute 'équivoque soit dissipée de façon à resserrer toujours davantage les rap- d ports de l'Italie avec le peuple albanais P jui combat pour son indépendance. ^ Le marquis di San Giuliano répond que a situation du prince et du gouverne- nent actuel paraissait s'améliorer, quand P inopinément, ce matin, les insurgés ont lonné l'assaut à Durazzo. s; Le gouvernement albanais s'est mon-tré disposé à nous donner satisfaction , pour l'incident Muricchio, mais la solu- *• iion n'a pas encore été résolue par suite d 3e résistance de la part du colonel Thom- ^ son. Dans le but de hâter cette solution, £ M. Aliotti avait fait, hier, une démarche 5 énergique et le marquis di San Giuliano P [ui-même avait adressé une dépêche donnant des instructions décisives, lorsque n se sont produits les derniers événements. Le ministre ajoute qu'il a télégraphié p à M. Aliotti afin d'avoir des renseigne- ments et de prendre son avis sur les sa- £ tisfactions à demander pour l'incident Muricchio en présence du changement de ^ la situation. ^ Les matelots italiens défendent la ré- h • lence du prince, ainsi que les légations. ^ _ %aiavire de "uerre anglais doit être n Ludovic^ se uoi^i Durazzo. L'amiral anglais, en (fSoiiiè de doyen, aura le commandement des forces internationales. Un « navire français est attendu à Durazzo, q linsi qu'un navire russe. L'escadre italienne est à Ancône, prête f< i partir pour Durazzo au moment op- t portun. e En ce qui concerne le colonel Thomson, le ministre rend à sa mémoire l'hommage F iû à un brave tombé en accomplissant P son devoir. (Marques d'approbation.) Le 0 gouvernement, certain d'etre l'interprète des sentiments du Parlement et du pays, S fera en sorte que les graves intérêts de 11 l'Italie ne soient pas compromis, quel que soit le cours des événements. En attendant, le gouvernement et le Parlement doivent suivre les événements d'Albanie i: avec le plus grand calme, avec sang-froid t. st décision. (Marques très vives d'appro- p bation.) — Havas. n LES ÉLECTIONS ADMINISTRATIVES EN ITALIE Rome, lundi. — Les journaux confirment la victoire à Rome de lâ* liste constitutionnelle catholique. Le « Messagero » dit que la défaite iu parti démocratique est le résultat de l'irritation générale qu'ont provoquée [es récents événements qui se sont produits dans les différentes régions de l'Italie. — Havas. UN ACCIDENT DE CHEMIN DE FER DÉGÂTS IMPORTANTS Renaix, lundi. — Un accident de chemin de fer s'est produit, à deux cents mètres de la gare dé Renaix, sur la .igne Renaix-Oourtrai-Tournai, dans les circonstances suivantes: Le train venant de Courtrai et qui doit LES CHEMINOTS i ITALIENS f RÉSISTENT ENCORE * g Rome, lundi. — Malgré la décision du s-comité d'Ancone, ordonnant la cessation des grèves partielles des chemins ti de fer, certains groupes de cheminots semblent vouloir résister. Ceux de Pologne, notamment, seraient résolus, d'après le « Mattino », à adres- , ser à tous les cheminots italiens un manifeste contre la décision d'Ancone r< et à favoriser le développement de la ^ grève; mais il semble bien que la raison n de ce mouvement soit uniquefent le désir d'obtenir, de l'administration, la pro- £c messe que des représailles ne seront pas ^ exercées au moment de la reprise du 2-4 travail. Le service des voyageurs, assure-t-on, J s'effectue normalement, mais il n'en est d; pas de même du service des marchandises, pour lequel on ne prévoit le fonc- te tionnement normal que dans trois jours, b: Les nouvelles parvenues d'Ancone, de Ravenne, de Fabriano et de Forli signa- qi lent la reprise du travail sans incident. A Parme, la ville reprend son aspect M normal. — Havas. tr irriver a i-cenaix a ip.ô'Z, exait Dioque, lyant dû laisser passer le train venant le JBlaton en destination de Gand. Le ;rain de Tournai, qui doit arriver à Re-iaix à 15.37, ralentit toujours, à son mtrée en gare et avant d'arriver au dIoc que commande la cabine des lignes [ieuze-Tournai-Courtrai. A ce moment, le mécanicien du train le Tournai, aveuglé par pluie diluvienne jui tombait, ne vit pas le train qui itait en stationnement sur la voie. Sitôt qu'il l'aperçut, il renversa la vapeur ît sauta de sa machine, de même que son chauffeur. Un tamponnement se produisit; le fourgon de queue et deux toitures furent projetés hors des rails. Jelle qui se trouvait juste avant le :ourgon fut complètement disloquée, tleureusement, aucun voyageur ne s'y trouvait. Comme bien l'on pense, il y îut un moment de panique. Les voyageurs des deux trains se précipitèrent lors des wagons. Aussitôt, dès la gare, m arriva avec des secours. Une dizaine le voyageurs sont blessés, mais tous légèrement. Les dégâts matériels sont importants. Le service sur 1^ ligne se fait par trans-Dordement.GUILLAUME II ET L'ALSACE-LORRAINE} Strasbourg, lundi. — Avec l'autorisation de l'empereur, il a été décidé que .'incorporation de la classe de l'automne prochain, ainsi que celle des autres classes se fera, pour toutes les régions d'Alsace-Lorraine, uniquement dans des gar-lisons situées hors du pays d'empire, linsi que cela avait eu lieu avant 1903. — Havas. UN SUPERBE SPÉCIMEN DE L'ÉLEVAGE NATIONAL LE CHAMPION DES ETALONS " INDIGÈNE „ DE WISBECQ ' LA TROISIÈME AUDIENCE DE L'AFFAIRE WILMART LA PREMIÈRE JOURNÉE DES EXPERTS L'audience est ouverte à 9 heures; le t ibunal,après avoir très rapidement ex- p îdié une affaire à charge d'un autre n évenu, réprend les débats de l'affaire 'ilmart et consorts. M. le président fait part de la deman- f' î du témoin Delannoy, qui voudrait r re entendu lundi matin. Il lui serait •éjudiciable de se rendre Ijbre un autre ur. Il n'y a pas d'opposition d'aucune I irt, il sera fait droit au désir du té- i oin. L'expertise des titres irréguliers 0 Le premier des sept experts, commis cj uns cette affaire par le parquet, est in- d oduit ensuite. j C'est M. l'ingénieur Pierre Aussems, recteur de l'imprimerie de la Banque , itionale. ® Ce témoin a été .chargé de rechercher r s caractéristiques des titres irréguliers. ' Ce travail a été d'une grande impor-,nce lorsqu'il a été entrepris, parce l'il a permis d'établir la matérialité .i délit et de renseigner les propriétai- ^ :s de titres sur la valeur au papier j j'ils avaient en mains. En ce moment, les minutieuses remar- r les de M. Aussems n'ont plus qu'une nportance secondaire puisque l'irrégu- a rité des émissions n'est pas contestée. ^ Il y a eu. dit M .Aussems, six émisons régulières des titres Gand-Terneu- r m. Les titres des quatre premières émis- c ons pouvaient être immédiatement ; lentifiés, en raison de la marque d'im- c rimerie. a M. Aussems, devant le tribunal, sur a 2S spécimens, montre qu'à des détails c articuliers, on peut distinguer les ti- r ■es de chacune des émissions irréguliè- « ;s des titres authentiques. _ M0 Morichar. — Ce sont les mêmes l ierres lithographiques qui ont servi. M. Aussems. — La lithographie est v îmblable; c'est la typographie qui dif- e ;re, de même que le papier. j Parmi les titres irréguliers, il y a trois g rpes principaux: les premiers venants l'imprimerie Monnom (2 éditions),* les *; utres sortant des presses de la la « Cote ibre » (3 éditions). En dernier, il y a 000 titres imprimés chez M. Goossens r ar l'intermédiaire de Ithier. Ils ne portent pas d'adresse d'impri- ^ îerie. La première émission Monnom com-renait environ 600 titres. M. le président. — Comment se fait-il ue certains titres ne portent pas de fir- o >e? ® M. Aussems. — Pour certains titres [onnom, M. Cuypers, directeur de l'im-rimerie, avait été. sollicité de mettre au as des titres la firme de la « Cote Li- ^ re ». Il s'y est refusé, et c'est pour cela u'il n'y a pas de firme sur ces titres. Wilmart (à pâftTT — G*) n'est pas vrai! D. — Quant au sighatures aes titres Goossens », n'avez-vous pas de remar-ue à faire? r M. Aussems. — Ces 5,000 titres ont été 1 >urnis le 31 janvier 1912. Ils portent c >us la griffe de M. Léon Wilmart, mort n 1900. t Il en est de même des titres imprimés r ar la « Cote Libre » en 1906 et 1907, qui t ortent la griffe de MM. Léon Wilmart a u Dedyn, morts à celle époque. 1 Wilmart. — Ce sont des chichis tout a ! Des 5,000 titres « Goossens », aucun s 'a servi. Ils étaient mal faits. t ¥ • S Les signatures M. Aussens continue. Tous les titres £ •réguliers, à l'exception des premiers ^ très imprimés par la maison Monnom, 0 ortent les uns la griffe de M. Léon Wil-îart ou de M/ Deayn. Il a été fait un usage irrégulier de ces riffes du vivant de ces personnes. Il y a j ne livraison de titres le 16 mars 1900, j b M. Léon Wilmart père est mort le 5 t écembre de la même année; une livrai->n de titres faite le 15 novembre 1902 ] vec la griffe Dedyn, et celui-ci est mort E 1 29 novembre 1902. ç Il y a 2,000 titres signés Jenart. Ils j, atent d'avant 1909., Après, ils sont si-aés par Ihier ou Demaret. 43,000 pour le -îcond, 53,000 pour le premier. Il y a environ 10,000 titres signés Gen- s s' F La comptabilité des fournitures q On entend ensuite M. l'expert-comp-ible Defosse, qui a examiné les factu- « >s et livres des imprimeries et tout ce n ji concerne la fourniture et le paie- r' ent des titres. 0 Il y a environ 60,000 titres qui ont été urnis et 90,000 feuilles de coupons. n 'impression totale a coûté environ s ,000 francs. On ne trouve dans la comp- P .bilité de Gand-Terneuzen qu'une som-e de 10,000 francs environ, qui figure ins les carnets particuliers de Rasquin. On y trouve un seul poste de cinquan- P francs justifiant une dépense de tim-•age de titres. P M. le président. — Wilmart, c'est vous li payiez le timbrage? ^ Wilmart. — Je n'ai jamais rien payé, d . le président. (Sourires.) L'adminis- n { î r\r< rln ♦ItyiKrû n/i d fil i irT/i r\nc rlsi finit- L in.ce. Les dépenses de timbrage ne sont as portées dans les livres, parce qu'il 'y a pac de pièces pour les justifier. M. le président. — Et vous, Rasquin? Rasquin. — Je n'ai jamais payé de •ais de timbre. Tout ce que j'ai payé est enseigné dans mes livres. Concernant Paul Ithier M. le président lit une lettre du frère e Ithier à celui-ci dans laquelle, avant ue le scandale n'éclate, toute l'organi-ation de l'affaire Gand-Terneuzen est Svélée, par supposition, et dans laquelle n conseille à Ithier d'être prudent, de onner sa démission, et tout au moins e vérifier si les titres remplacés lors du Dcouponnement, avaient été exactement étruits ou poinçonnés. M. Defosse rapporte que Ihier a reçu, diverses reprises, des sommes d'argent our ses besoins personnels ou pour les esoins de l'imprimerie de la Régence, insi que 21,500 francs d'émoluments omme commissaire ou administrateur. Cette dernière somme se répartit sur ne dizaine d'années et est portée â ïtres d'émoluments dans les livres de i Société. Il n'y a pas de régularité dans les som-les reçues chaque année. On remarque, dit l'expert, que c'est ux époques où Ithier signe le plus de itres qu'U touche le plus d'argent. Paul Ithier. — Dans les dernières an-ées, j'étais administrateur et je tou-hais 1,500 francs. Gomme commissaire, î ne recevais que 500 francs. Dans les hiffres cités par le témoin, il doit y voir des doubles emplois. Il confond vec mes émoluments, des sommes tou-hées pour d'autres besoins, soit l'impri-îerie « La Régence », soit le journal le Sport Belge ». Ine circulaire cherchant des prêteurs M. le président lit une circulaire trouée dans le bureau de Nestor Wilmart t destinée aux banques ou aux particu-ers susceptibles d'accepter des reports ur les titres Gand-Terneuzen; on y ex-ose dans quelles conditions avantageu-es ces opérations sont faites. Nestor Wilmart. — On ne peut pas l'attribuer cette circulaire; d'abord elle 'est pas signée. Ce papier m'était tom-é entre les mains. C'est pourquoi il tait dans mon bureau. J'ai eu à ce sujet une vive discussion vec celui qui l'avait publiée et en-oyée. C'est M. Faes. Je me suis élevé ontre cette manière de faire. Il allait bsolument à l'encontre de ma façon 'agir. Je voulais que les titres restas-ent là où ils étaient. Je n'avais pas à faire de la propa-ande en faveur du placement des titres, 'avais des demandes de reports de tous ôtés. J'en ai refusé 90 sur 100. Pour répondre aux indiscrets M. le procureur du roi lit un commu-iqué publié en bourse destiné à calmer îs personnes qui se seraient aperçues e l'existence des doubles titres. On y dit que des obligations rem-oursables ont été recouponnées par ne erreur d'un employé. Ces obliga-ions seraient remboursées 500 francs u siège de la société, 111, boulevard de i Senne. Wilmart. — Qui a signé cela? Per-onne. Tout ce qu'on trouve dans le ureau de Wilmart ne doit pas être mis ar le dos de Wilmart. M. le président. — Ce sont pourtant îs raisons que vous avez données ver-alement aux personnes qui vous ont onsûlté alors. Rasquin et les actions privilégiées M« Sand. — Existe-t-il, à charge de tasquin, un fait concernant les actions rivilégiées et remontant à moins de rois ans avant le réquisitoire? M. Pholien. — Je ne comprends pas i portée de la question. La prescription e peut être acquise pour la contrefa-on de titres, alors que ceux-ci sont tou-)urs en circulation. M0 Sand. — S'il s'agit d'une même ersonne... M. Pholien. — ...ou si ces personnes Dnt liées entre elles dans des conditions révues par le code. M. le président. — Quoi qu'il en soit, uelle est la question à poser au témoin? M0 Sand. — En dehors de la facture Monnom » payée par Rasquin, ce que ous contestons, y a-t-il d'autres faits îtenus à charge de mon client dans cet rdre d'idées? M. Defosse. — Je n'en connais pas, tais c'est mon collègue, M. Harte, qui est occupé spécialement des actions rivilégiées. M. Aussems est rappelé A 11 heures, l'audience est suspendue endant une dizaine de minutes. A la reprise, M. Aussems est rappelé Dur répondre à des questions de M«» homas Braun et Huysmans, retenus ans une autre chambre pendant sa ^position. M. Aussems est questionné par M® raun sur les doubles titres trouvés ans les banques. Il dit que, dans une 'entre elles, il existait 26 doubles dans s reports d'un des prévenus (Van Hen-nryck), mais ceux-ci se décomposaient i onze dépôts séparés. M. Aussems explique qu'en général, rsque des dépôts sont faits à des dates ïférentes par une personne ou plu-eurs personnes, s'il existait plusieurs très portant le même numéro, la ma-ière dont les écritures sont tenues par s établissements financiers n'amène pas écaniquement la découverte des douces.11 faudrait que l'attention fût appelée ir ce fait et que des recherches spé-ales fussent faites à ce sujet; sinon s doubles peuvent exister sans qu'on en aperçoive. M. Pholien. — La note de M' Braun ir les doubles titres des reports Van entenryck est-elle exacte? R. — Oui, mais il faut-dire que dans is Teports, et non dans son report, il se ouve des doubles, car dans un même îpôt, il n'y en a pas. M' Huysmans (défenseur de Dethier). ■ Dans les 252 titres sur lesquels M. ocus, pâtissier, avait prêté de l'argent, y avait-il pas des doubles également.' M. Aussems. — Je n'en ai pas souve-ance.M' Huysmans. — C'est ainsi cepen-int.La déposition de M. Aussems est fermée. M. Defosse est appelé à continuer l déposition. L'emploi des fonds Le témoin explique, comme l'a fait M. juge Devos, que les reports ont rap->rté au total 17 millions. Défalcation faite des parties de cette rame dont on connaît les destinations, reste 8 millions 200,000 francs dont il ,ut déterminer l'emploi. CHARLES DEMARET PAUL ITHIER Six millions, ont £té #o£fy5s„av camp1, particulier de Nestcfr ' Wilmart. Il y donc un écart de 2 millions qui provient de ce que l'expert n'a su reconstituer la comptabilité que jusqu'en mai. Des 8 millions, M. Defosse constate que 800,000 francs ont été employés pour faire face à des dépenses conséquentes de la fabrication des titres. Frais d'imprimerie, payement de coupons, etc. On y trouve 1,400,000 francs qui paraissent employés au bénéfice de la société. Il reste 3,700,000 francs qui semblent avoir été employés pour couvrir les dé penses personnelles de Nestor Wilmart A quel titre agissait Rasquin L'expert én'umère ensuite les report, effectués par les divers prévenus. M® Sand demande, à propos des opérations faites par Rasquin, s'il n'exis tait pas des rapports directs entre Nestor Wilmart et les prêteurs. M. Defosse. — Mon travail a été fait il y a plus d'un an; je n'ai pas de souve nir sur ce point. M« Sand. — Il est regrettable que le? experts ne retiennent que ce qui est dé favorable à l'accusé et oublient le reste Il y a des lettres de Wilmart aux per sonnes prêtant à Rasquin et où il est di' par celui-ci qu'il prend la responsabi lité de l'opération. Wilmart confirme de la tête. M. le président. — N'a-t-il pas été dit que Ra,squin croyait à un syndicat formé par Wilmart et d'autres personnes pour rassembler tous les titres Gand-Terneuzen et spéculer sur le rachat du chemin de fer par l'Etat belge? M. Defosse né pense pas que Rasquin ait pu croire cela. Il savait, par les notes d'imprimerie qu'il payait, qu'un grand nombre de titres étaient fabriqués. D'autre part, il a dû remarquer qu'il n'y avait pas d'achat de titres. M° Sand. — Il y a eu des achats de titres. % M. Defosse. — Il y en a eu en quantité insignifiante. Ils étaient aussitôt revendus. Ces opérations étaient faites vraisemblablement pour soutenir le cours de la Bourse. L'expert, dans son rapport, dit que Rasquin, avant que l'affaire n'éclate, a fait des propositions de reports pour • 1,300 titres. Rasquin (avec énergie). — Je proteste. Je n'ai jamais proposé des reports à personne ni cherché à placer des titres. (Voyez suite page 2.) LA FOUDRE AU PARC Voici quelques intéressants détails sur cet accident que nous avons signalé dans notre précédente édition: Pour s'abriter contre la pluie torrentielle, M. I. M..., employé, demeurant rue Grétry; Mlle E. V..., âgée de 16 ans, apprentie tailleuse, dont les parents habitent rue du Saint-Esprit; Mlle L..., âgée de 17 ans, et les enfants R... Jean et Marguerite, s'étaient réfugiés sous un vieil orme, lorsqu'un violent coup de tonnerre éclata. Tous les cinq furent renversés. Le fluide électrique n'avait heureusement qu'entamé l'arbre sans l'abattre. Des témoins de l'émouvant accident auxquels se joignirent bientôt les gardiens du Parc, relevèrent les cinq victimes.Les deux premières ont été gravement brûlées à la face, aux bras et aux jambes, et ont été gardées en traitement à l'hôpital Saint-Jean. Les trois an très, moins gravement atteintes sur différentes parties du corps, après avoir reçu les soins que réclamait leur état, ont été reconduites à leur domicile. UNE NOUVELLE BOMBE DES SUFFRAGETTES Londres, lundi : Poursuivant la série de leurs exploits, les suffragettes ont fait éclater une bombe à l'église St-Geor-ges, à Londres. De nou»hr«ù* -vitrau* ont AtA endommagés.

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This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

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