La Flandre libérale

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s.n. 1914, 12 June. La Flandre libérale. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/s46h12w350/
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ABONNEMENTS I moi*. I moi». t mol*. 9 H. BELGIQUE i Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE % Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On s'abonna an bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMEUR GAND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES ; - RÉDACTION « Téléphone $2 Téléphone 13 ANN ON CHES Pour la ville et les Flandres, s'adresser an fcmreaa é» journal. Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser 8 l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. I m commission Ses XXXI et l'organisation communale La commission des XXXI paraît vou-I ]oir activer ses études et aboutir enfin à I des décisions. Ce zèle est louable s'il doit I avoir pour effet de résoudre cette ques- • ■ tion essentielle : " Y a-t-il lieu de main- ■ tenir 'le suffrage plural ou d'instaurer ■ le suffrage universel égalitaire?" Mais ■ nous craignons beaucoup qu'il n'en soit I pas ainsi et que ila commission ne s'enlise I davantage dans l'examen de questions ■ accessoires et subsidiaires compliqu. ■ qui impliquent une revision complète de ■ la loi communale et une refonte de l'ad- ■ ministration des communes belges, œuvre ■ de longue haleine pour laquelle il fau- ■ drait des années. Parmi ces questions il en est une, celle I des commissions communales, débattue H déjà longuement et assez obscurément par ■ les XXXI, sur laquelle, à notre tour, nous ■ désirons appeler l'attention. Il existe actuellement dans toutes nos ■ grandes villes et dans quelques commu- ■ nés importantes, des commissions spécia- ■ les permanentes ou temporaires : telles ■ les commissions des musées, des bourses ■ de commeroe, du travail, des régies, des j H écoles, des monuments,des théâtres, etc.(l) H Élles sont instituées et nommées par le I conseil communal en vertu de l'article I 84 n° 3 de la loi communale. Elles n'ont I pas de pouvoirs d'administration, la mê-1 H me loi disposant de ces pouvoirs au pro- ■ fit du collège des bourgmestre et échevins , ■ (art. 90 1°, 2°, 3°, 5° et 6°). Dans l'état ■ actuel de la législation, ni le conseil ni le ■ collège ne peuvent par délégation confé- ■ rer à ces commissions des pouvoirs d'ad-I ministration : la loi n'autorise aucune ■ délégation d'autorité sans texte et nous ■ ne connaissons aucun texte de ce genre, i H Ces commissions constituent donc dr ■ organismes facultatifs et consultatifs. 1 H: IVjwnno n'ignore pourtant qu'elles ont ■ une tendance à étendre leur compétence, I que, dans certaines communes, elles ten- ■ dent à imposer leurs décisions aux corps I communaux légaux et paraissent les exé-I cuter. Ce sont .là des illégalités qu'un I conseil communal et un collège, soucieux I de leurs droits et de leurs responsabili-I tés, doivent redresser. Ces empiétements I sont une conséquence de la multiplicité et I de la complexité de la vie municipale et I de l'interventionnisme croissant dans ■ lequel les administrations communales se I laissent entraîner. En fait, ces empiétements n'ont pas eu I jusqu'ici grande gravité. A Gand, le con-I seil et le collège sont d'ailleurs d'accord I pour rappeler à l'occasion que c'est le I conseil qui décide et le collège qui exé I cute ses décisions. Empressons-nous d'ajoutpr que, rédui-I tes à exercer leur mission dans les limi-I tes de la loi et des règlements commu-I i>aux, ces commissions peuvent rendre r1 I réels servioes, mais, comme toutes les ins-I titutions humaines, elles ont leurs mau-I vais côtés et leurs dangers, que les XXXI I paraissent totalement ignorer. Les XXXI ont été saisis de diverses I propositions qui tendent à modifier le I caractère, l'organisation et les pouvoirs I de ces commissions. Impossible de les I analyser toutes dans un article de jour-I nal. Il y en a de... chinoises, mais n'în-I sistons pas et constatons, d'après les pro-I ces-verbaux des séances du 20 mai et 3 I juin, communiqués aux journaux, que I les XXXI paraissent vouloir rendre ces I commissions obligatoires avec des pou-I voirs assez étendus d'administration et I de gestion. Elles devraient faire office de frein mo-I dérateur et il s'agirait d'y trouver les I compétences nécessaires pour suppléer au I manque de connaissances des futurs élus I du suffrage universel égalitaire. Deux membres de la commission des I XXXI, M. Van den Bossche, professeur à I l'Université de Gand, et M. Damoiseaux, I gouverneur du Hainaut, ont combattu I ces tendances. Ils se sont élevés avec rai-I son spécialement contre les commissions I obligatoires et nous espérons que, ré-I flexion- faite, la majorité des XXXI les ! suivra. Nous aussi nous estimons que l'organi- (l) Nous prions le lecteur die ne pas I confondra les commissions dont question, ni avec lejg sections du conseil communal, I ni aveic certaines administrations publiques, telles que la commission des hos-I pices civils, ou du bureau de bien.faisan I ce, qui ont une existence, juridique! propre sous le contrôle et l'a surveillance du conseil et dui collège. sation et la législation actuelles répondent à tous les besoins. Le conseil et le g collège sont parfaitement à même de s'entourer de tous les avis possibles et déjà ils subissent une propension manifeste à 1 dégager leur propre responsabilité en a encommissionnant nombre d'affaires. Cet-te tendance n'est pas à encourager, elle s~ aboutirait finalement à abdiquer toute autorité et à esquiver les responsabilités ;r légales. (s Ces responsabilités sont, vis-à-vis des électeurs et des contribuables, les meil-îe leures garanties possibles d'une bonne IS gestion des intérêts communaux, et nous regretterions leur disparition ou leur at-ténuation au profit d'organismes nou-veaux fatalement irresponsables. 'e Comme M. Damoiseaux en a fait l'ob-l" servation, "il est de l'essence du pouvoir communal que le collège .possède la char-6 ge de l'instruction, de la préparation et le de l'exécution des affaires communales". ,r II nous paraît également indispensable 18 que l'autonomie communale ne subisse pas de nouvelles diminutions et, comme >s M. Van den Bossche, nous nous deman-l" dons comment le législateur s'y prendrait l" pour sanctionner sérieusement Vobliga-;s toire qu'il tenterait d'imposer aux ad-53 nistrations communales. Nous nous de-îs mandons notamment comment on réd'ui-■) rait les grandets villes-hostiles à ces or-'e ganismes obligatoires. 'e Au point de vue pratique les objections contre l'obligatoire et l'extension des pou-5~ voirs des commissions communales nous 3" paraissent aussi fondées que nombreuses. ls II en est une qui doit frapper quicon-^ que a quelque peu pratiqué l'adïninistra-tion : les conflits d'attributions avec- leur conséquence fatale d'un raient ssement considérable dans l'expédition des arfai-e res. Lee lenteurs administratives sont 18 l'objet de justes plainte, personne ne 5- peut vouloir les aggraver encore et les justifiier davantage. Il y a plus. Toutes 3- ces commissions ne fonctionnent pas 'isans frais, sans personnel. Qu'on se ren-3i soigne et l'on appre,naïa> ce que coûtent, ' 1_ par 'exemple, î%dmmistr,a;tioh d'une 13 bourse de travail sous les auspices d'une 3_ commission, les jetons de présence à n payer aux membres de la commission d'un ;x fonds die chômage. Etendre les oommis-i* sions, les rendre obligatoires, c'est instau-» rer une légion dlo fonctionnaires rétri-Jt bués, car, contrairement au principe on ît honneur jadis, toutes les charges se ts paient aujourd'hui. Quelqu'un s'avisera k t-il de soutenir qu'une extension nouvelle de la bureaucratie soit d'utilité pu-u blique? Ce serait aussi une erreur de croire c' que les membres de ces commissions lais-'r sent leurs passions politiques à la porte B" de leur salle de délibérations. l\'avons-nous pau vu la presque' unanimité des 1_ membres du Fondis de chômage gantois, 1_ délégués des syndicats, réclamer l'exclu-sion des ouvriers non-syndiqués et entrer à oo sujet eni Conflit avec la majorité du 3" conseil communal? A ce point de vue, 1 c'eist faire œuvre vaine que de vouloir I écarter la politique de ces commissions et en appeller à elles pour modérer ou -s brider des politiciens mauvais adminis-© trateurs. •s Ce n'est donc pas de' ce côté que la is commission des XXXI doit trouver cfe "- digues aux emportements du suffrage i- universel égalitaire; elle n'y trouverait 5- souvent que complications, confusion et, 3 la représentation proportionnelle aidant, io surenchère! et prodigalité. Le pouvoir 's central est, à notre sens, suffisamment i- armé pour s'opposer aux aventures fi-it nancières et aux erreurs /administratives. Aux électeurs le soin die demander des 3- comptes à des administrateurs qui c'om->s promettraient les intérêts de la ccllecti-u viité ; c'est, dans un pay® de. boni sens is comme le nôtre, la meilleure des garanties possibles. îs Les communes belges ne sont, en géné-à rai, pas mal administrées : leurs adminis-c, trations agissent d'après des lois et des u traditions qui ont fait leurs preuves et i- qui sont séculaires. La nécessité die les is bouleverser est loin d'être établie et il é- ne faut donc y toucher qu'ave© pru-3S dence. D'autant plus, comme nous l'avons fait observer au début de cefe lignes, que i- la commission dles XXXI a une autre mission préalable et plus urgente à rem-is piir: nous dire s'il faut conserver 'e suf-1 frage plural ou aller au suffrage univer-1, sel. C'est là ce qui préoccupe' le pays. La i- revision de la loi communale est those s" accessoire et de1 longue haleine, qui ne doit et ne peut pas retarder la solution lu du problème électoral. M. D. W. Echos & Nouvelles La légende le Silni-Médird 3j n Saint-Médard nous arrosa donc. Mais t- oe n'est pas une raison pour ne plus avoir e <ï'espoir en quelques beaux jours pendant ^ quatre décades. Outre les saints terre-neuve Barnabé et Gervads, nous avons, pour nous remettre en confiance, la Science, représentée en l'occurrence par f îs M. Camille Flammarion. j_ Le savant météorologiste a, en effet, étudié pendant vmgt-cinq ans les suites . lc qu'a eues pour les simples morte'!® l'in-ls continience du Grandi P...leurard; et il t- conteste formellement l'influence de ce-, i_ lui-ci. En effet, en 1893, 1899, 1908, 1909 et 1910, il a plu abondamment pendant la , quarantaine qui suivit la Saint Médard, r quand il n'était pas tombé <un© goutte-d'eau oe jour-là ! Au contraire, il! y eut de formidables averses, le 8 juin, en ! 1891, 1897, 1904, et autres; et les quarante jours qui suivirent ne virent quo 6 de rares plluies. A l'appui dlei la légende ;e répandue par le vieux dicton, on veut e citer que la Saint Médard de i905 <j ■: i. t_ pluvieuse, fut suivie d'une période pluvieuse. Oe fut donc une exception. lfc Or, si l'exception confirme la règle, elle ne l'établit pas. Donc... la E047elle llgae BruxeUes-&rloo Les avant-projets pour la construction d'une nouvelle ligne de chemin de fer entre Bruxelles et Arlon sont terminés, dit le "XXe Siècle" et ces travaux éva-l~ lués à 130 millions, seront terminés pour is 1920. 3. Le tracé de la nouvelle ligne, a décla-ré M. Van Bogaert, ingénieur en chef, t sera le suivant : D'Arlon, la voie se dirigera vers un r point situé entre Rulles et Etalle ; elle 't passera à Rossignol, Les Bulles et sui-i- vra toute la vallée de la Lesse desservant Suxy, Straimont, Saint-Médard et Or-géo. Elle passera ensuite à proximité K de Bertrix, sous la ligne de Bertrix à 's Libramont, arrivera par la vallée de la ;s Lesse à Ochamps, Anloy, Messin, Dais verdisse, Halma, Wellin, Auffe, Lavaux, j. Sainte-Anne, et atteindra ainsi Houyet. , , Ici le tracé se confondra- avec la ligne ' actuelle du Luxembourg qu'elle emprun-le tera sur toute la longueur de la Lesse. -e Puis elle suivra la vallée de la Meuse à pour arriver à Namur d'où, en contour-n nanb la ville par le Nord, 'on pourra gagner Ronet. Pour gagner Bruxelles, la 5 ligne se dirigera vers Saint-Denis, Sau-l~ venière, Wallin-St-Pauf, Corbais, Wavre; i- Rosières, Hoeylaert et Watermael. ,n — Il y aura sans doute de nombreux ,c ouvrages d'art, a demandé notre oonfrè-re.— Inévitablement, mais très peu de tunnels, sauf un, notamment, de 500 à i- 600 mètres, de longueur, dans la vallé de la Lesse. Mais il faudra construire plusieurs viaducs sur les affluents de la ' Lesse. Il y en aura sept ou huit de 70 3- mètres environ de hauteur, sur la rive .e gauche de cette rivière. Ils seront con-5. struits en maçonnerie et en roches du >s pays" — Et combien. de temps faudra-t-il 5' pour construire cette ligne ? i- — Six ou sept ans, si on abandonne les :r méthodes actuelles. M. Segers est décidé u à marcher très vite., La famille royal* à Ostends Le Roi s'est rendu aujourd'hui à Be-" ver'loo. En quittant le camp, il s'est reu-3- du directement à Ostcnde pour s'imstaJ-ler avec les petits princes, en attendant a le retour de !a Reine. ;c Le nooTeau eâble B^lglqae-C«»so Mercredi est venu s'ancrer au large d'Ostende, à une quinzaine de milles de t, la côte, le vapeur câblier "John Pender", ir faisant partie de la flotte de la "Eas-tern and Associated Telegraph Co", de Londres, qui, à la suite d'un contrat 1_ avec la Compagnie belge des câbles sous-s- marins, s'est chargée de poser le câble :s qui reliera bientôt directement la Bel-j. giqu'e au Congo. j Ce nouveau câble partira de Middel-kerke vers Dumpton Gab, près de Broad-18 stairs, empruntera là le câble de la i- "Eastern Co" jusqu'à hauteur de San Thomé, où un nouveau tronçon sera re-lié à Banana. Le "John Pender", qui se trouve sous les ordres du capitaine Robert Grcy, 58 jauge 2500 tonnes. Son équipage se cornet pose de 86 hommes et de 15 officiers, as Leg aménagements du navire permet-[[ tent de contrôler électriquement toutes les phases de la pose du câble. ls Le proehiln eongrès des secrétaires eommnnaox ne — ™e Le prochain congrès des secrétaires □- commiunaux sei tiendra le samedi, 15 août, f_ à Hasselt. Uni rapport dlétaillé et complet y sera présenté sur la situation de oe's fonc-4 AL tionnaires, en. vue d'établir que la be-, se sogne du secrétariat communal a triplé j,e au cours da ce dernier quart dte siècle par n suite notamment de toutes les nojiiveMès 1 loi.g d'ordre, administratif, alors que le ' barème fixant tes minima de traitemient plfl.hnrw lll ir n 90 nnc Q -îiniVlcvf 1894), n'a subi aucunel modification: que certains secrétaires communaux ne ga-gnent pas plus de trente centimes à l'heure ; que les charges, les exigences en capacité® professionnelles et intellec- j tuelles et la cherté de la viei ont augmen-té cependant aussi bien pour eux que j jj pour les autres fonctionnaires, et agents ( n(. publics >et privés. De nombreux congressistes profiteront ns du lendemain, diimanche, pour visiter le jjJ nouveau bassin houilller de la Campine. iar m recettes des télâgnph'.s et téléphones et, — te® La service des télégraphes et des télé-:n- phones s'étend chaque jour. On peut il prévoir le moment où la réduction des se tarifs qui sont actuellement beaucoup trop élevés encore, fera adopter ces doux ot modes de communication jusque par les ( la commerçants les plus modestes. rd, En attendant il est intéressant de jette- ter un coup d'oeil sur les chiffres que ( îut vient de publier cette importante admi-en nistration, touchant son activité en 1912 ia et en 1913. !u,° En 1912-, il ai été transmis 9 millions -'de quatre-vingt-quinze mille dépêches, con- ( tre 8_ millions neuf cent ouatre-vingt-sei- , '1* ze mille en 1913, année de la grève gé- , -l,J nérale. Cela fait encore un joli total ! j Ces opérations ont fait entrer dans les 'le> caisses de l'Etat, 6,326,000 francs en 1912 , et 6,294,000 francs en 1913. On a envoyé, en 1912, 2 millions 859 mille express pos- : taux contre 2 millions 933 mille en 1913. L'administration a touché de ce chef 606,000 francs environ en 1912 et 621,000 ; ',on francs environ en 1913. . ,el Le produit total de nos télégraphes a es' été de 7,044,000 francs environ pour 1912 et de 7 millions 7,000 francs pou«r 1913. j J Nos téléphones, eux, ont produit, en 1913 : service local, 12,065,000 francs ; ser-/ vice à grande distance (intérieur, inter-' ' national, transit), 3,535,000 francs ; recettes diverses, 7,000 francs environ. Les télégraphes et les téléphones ont donné ensemble comme recettes : en 1912, 21,352,631 fr. 6 cent. ; en 1913, 22,614,654 i., francs 7 cent. !... - Il est grand temps qu'on mette ces for-? midables chiffres dans un rapport plus ' i?1 équitable avec les justes réclamations du la public! iix, •et! fcK téléphonie i&ns AI rn6 un- Le commandant Colin, l'inventeur des ise. appareils de téléphonie sans: fil dont use nous avons relaté récemment les éton-ur. nantes expériences, a adressé la dépêehe-ga- suivante, datée dei Nice, au "Matin", de la Paris : au" "Je reçois une lettre de M. Blayl, à 'ro; Lyndhurst, iSouth-Links (Angleterre), localité située à cinq cents kilomètres de ;ux Paris. Il mei dit avoir bien entendu les re- messages ^ téléphoniques sans fil faits vendredi dlernier à Par_:s, de trois à qua- de tre heures, avec une petite antenne de > a treize mètres, au cours d'une séanoe à laquelle assistaient plusieurs personnes, rre Je, vous envoie' par courrier l'original d'e ia cette lettre. .170 Commandant COLIN. " on6 du Livrets de mariage artistiques t-il Certaines municipalités allemandes montrent (un souci, d'esthétique vraiment les remarquable. Ainsi, par exemple, la ville idé de Dr.esdlei vient de confier à un artiste des l'endroit l'élaboration de nouveaux carnets de mariage, plus "artistiques" que les anciens. Partout, .en Allemagne, •le fonctionnaire d© l'état-civil offre au ^ choix des nouveaux mariés trois espèces de (livrets de mariage: les plus "beaux", c'eist-àdire les plus chers, sont naturelle-,a' " ment choisis par les couples "chics". Ces *• œuvres dl'art ressemblent à un missel, doré sur tranche. Le genre intermédiaire est plus modeste; quant à la troisième catégorie, elle consiste d'ans une espèce de prospectus cousu dans une couverte ture de papier. A l'intérieur, ces trois t[0 exemplaires sont d'ailleurs uniformément ,.» laids. On. y trouve des gravures repré-as. sentant des pères de famille en pantou-jJq fies, lisant leiuir journal au coin du feu, rat des mères à la progéniture imposante ,ug. préparant le dîner ou reprisant des bas, ble et autres tableaux "gemùthlich" selon le goût germanique. La municipalité de Dresde a voulu jej_ rompre avec cette traditionnelle laideur afj_ antidémocratique ; et les couples qui la convolent em justes nopoe® recevront 5an désormais un livret- uniforme, a.gréable-re m.ent et solid'ement relié, qui sera un plaisir pour les yeux. Bug On espère, en Allemagne, que cet exemple sera bientôt imité dans l'empire. >m- ### La erlee do théâtre iet- ■tes Ceux qui se plaignent de la crise que traverse le théâtre actuellement, pourront se consoler en voyant que la s:.tua-asx tionî, dans certains pays, est plus mau- — vaise encore que chez nous. A Annaberg, res uniei petite ville dSe Saxe, devait s'ouvrir fût, une -salle de théâtre nouvelles Mais aucune carte n'avait été vendue pour la era représentation d'ouverture, de sorte! ne-, qu'il_ fallut remettre cel'le-ci à'une date be-, ultérieure. La deuxième représentation plé fut honorée de la présence de... qua-par rante-deux personnes. La troisième ne 'les put avoir lieu, six places seulement étant le ' occupées. La cause de ce lamentable état ient dJei choses est avant tout d'ordre, écono-llet mique, à ce qu'il paraît. ae; 1 a; La fécondité dn moineau ' <1 0£J c On sait qu© le moineau figure parmi , ~ les animaux les plus féconds. M. R. ScMe-gel communique à oe sujet ouelques dé-| tails intéressants, fondés sur l'observation directe. Ayant observé quatre moi- 1 n£ neaux femelles, il a constaté que le nu-1. méro 1 eut, en 71 jours, 6 couvées avec 24 œufs; n. 2, en 49 jours, 5 couvées avec 24 œufs; n. 3, en 48 jours, 3 couvées avec 13 œufs; n. 4, en 83 jours, 6 couvées avec. 33 œufs. On voit que la race du gavroche — ailé die nos rues n'est pas près de é- s'éteindre.' ut cs On nooreaa saint en perspective ip J"v On est en instance, à Rome, pour la es canoftisation de don Miguel de Manara Vizentelo de Leca, chevalier de. Cala-e" trava et supérieur de la congrégation u-e de la Charité. vl L© futur bienheureux est le prototype des pécheurs galants, un don Juan. Contrairement à ce que prétend la ns légende, qui lui prête aussi une mort ,n~ des plus romantiques, il se convertit as-i',1" sez tard pour consacrer la fin de sa vie >®" à des œuvres pies. Il allait de nuit re-^ • cueillir les cadavres des pendus et des les noyés pour leur donner une sépulture '12 chrétienne, ce qui n'est plus du tout or-ré, thodoxe aujourd'hui qu'on enfouit ces 3S" malheureux dans le coin des réprouvés, 13. en terre non consacrée. ief Ma.rana était originaire de la Corse où >00 son frère1 était armateur et épicier. Les écrivains catholiques ont toujours attri-a bué à leur héros un© noblei origine. Ils >12 seront heureux de voir canoniser ce grand converti. en La chandelle de Plerpont Morgan e^" Une fabrique de Long Island vient de , livrer un cierge géant, le plus grand, sans doute, qui fût jamais. 1?; Ce monstre a été commandé par la congrégation italienne de Notre-Dame du Mont Carmel, et vaut 6,250 francs. 3r" Ce cierge colossal doit honorer la mé-us moire du milliardaire Pierpont Morgan, du en témoignage de la reconnaissance des Italiens pour le bien que leur a fait le défunt. Ce chef-d'œuvre de l'industrie chan-delière sera dressé au Vatican et ne sera [es allumé chaque année qu'une fois, le jour ,,nfc des morts. De cette façon il durera en-)n_ viron trois mille ans, car s'il brûlait con-stamment, il ne serait consumé qu'après (jg neuf ans. Le diamètre du cierge est de quarante-cinq centimètres à sa base et de quinze a au sommet. Il est fait de cire d'abeilles, 1°- recueilli© expressément en Italie. La ClS mèche a été fabriquée à Nurnberg. 'es Le cierge 'de Morgan est orné d'une its décoration en relief, relevée de dorures ia- en or fin. La dorure seule a coûté seize de cents francs. à La fleur préférée de Morgan, la va-es. riété américaine de rose nommée Beau-d'e ty-rose, est peinte à l'huile au bas du cierge par un artiste italien, Paolo Res-tivo.Xi' Épouvantail les ^t-A s' * *■ ^ M. Gérard Harry, dans la C h r o n i-;te que, crie casse-cou. Et, à la même heure ux l'E toile conseille la prudence, en atti-s rant l'attention de nos amis sut le dan-ger que signale aussi M. Harry : la ;os chausse-trape féministe. Les dernières élections ayant définitive- vement condamné le suffrage plural et e'|S les cléricaux voyant la revision inévita-jre ble, veulent tenter, aui moins de brouil-ne 1er les cartes de leurs adversaires. Et la ;ce question du vote des femmes est habile- eV~ ment exploitée. Certains socialistes en ois ,rij_ sont partisans, de, même que M. de Bé-ré- thune, le candidat clérical le moins im->u- populaire à Alost, de même qu© M. Van iU> Overbjergih, lequel se flatte de parler au nom d'une nombreuse catégorie de démo-1q crates-chrétiens, die même encore que M. Colaert. du Et il 'Etoile belge fait remarquer : > u r (uj " Les/ cléricaux, s'ils juigent leur situa-tion électorale compromise, sont capa-|c_ bles de j'ouier leur va-toùt et d'aller au un suffrage universel. Ils sont coutumiers de ces coups d'audace. Et s'ils vont jus-jet que-là, que demanderont-ils en échange ne au parti socialiste? M. Colaert, cette suffragette à barbe, proposera sans doute d'accorder le droit de vote à certaines catégories de femmes ; et si M. 'Woeste croit l'occasion faviorable, le tour sera [ue joué. ur- " Nous attirons sur ces éventualités ia- l'attention de nos amis politiques. Parce iu- que la revision semble inévitable, ce rg, n'est pas une raison d'y aller à l'étour-rir die, sans être prêt à déjouer les combi-a's naisons d'un ennemi redoutable, passé la maître dans l'art des coups de Jarnac. rtd t- Notre confrère bruxellois a raison de ion se méfier des cléricaux, qui ont avant ua- tout la haine des libéraux, seul parti gou- ^ne vernemental en dehors d'eu'x. Nous avons tat ac^eté chèrement, au prix de cruelles ex- no„ périenoes, le droit de n'avoir plu® d'esti- ont enseigné qu'il n'a d'autre but que lai domination de l'Eglise sur l'Etat, quel pouir lui la fin justifie) les moyens. Nous ni savions que le parti clérical n'hésiterait e,~ pas à lancer le pays dans une aventure o révolutionnaire rfil espérait en tirer quel- ci- )i- que profit. u- Or, le vote des femmes — pourquoi ne ec pas en convenir nettement — ce serait cc aujourd'hui l'écrasement dù parti moyen, ec du parti libéral. Plus que jamais, si le be vote des femmes était acquis en Belgique, notre pays serait soumis à la toute puissance du clergé. D'autre part, le parti socialiste y trouverait sans doute des forces nouvelles. La bourgeoisie modérée, sagement progressiste, éclairée, serait ca noyée sous le flot. a- Nous savons tout cela. Et nous ne nous 3n faisons pas d'illusion: plutôt que d'adopter une formule honnête, équitable, loyale, qui pourrait mettre en danger ce la qu'ils doivent à la fraude et à la oorrup-rt tion, les cléricaux n'hésiteraient pas, k.s" contre tout esprit patriotique, à pro.po-.g6 ser un honteux marché aux socialistes, es Mais ceux-ci accepteraient-ils ? re Nous pouvons compter que non. Les so-ir~ cialistes ont fait à cet égard des déclara- ■es ;s tiens formelles. Or, si nous pouvons reprocher au parti socialiste de manquer où parfois die mesure, de n'être pas toujours, ,es vis-à-vis de nous, d'une parfaite élégan-[js oe, nous ne pouvon^ le taxer de déloyauté ce et de perfidie. Les socialistes sont des adversaires quelquefois violents, qui ne nous ménagent guère — et nous le leur rendons à l'occasion — mais nous ne croyons ^ pas que jamais ils puissent manquer à ce point à leur parole. Cette parole, nous l'avons. Les socia-la listes se sont engagés plus d'une fois, ae formellement, à ne pas se servir de la ^ revision pour nous faire étrangler d'ausisi ji) vilaine façon. [es D'ailleurs, puisque voilà les convetrsa-le tions engagées ; puisque la révision est sur le tapis ; puisque personne n'iose plus ,ra défendre le suffrage plural, nous ne dou-ur tons pas que les socialistes ne saisissent -n- cette occasion de s'expliquer ouvertement une fois de plus et ne nous disent que le parti libéral peut aller sans crainte à la te- revision, que les d'eux tiers des suffrages ze étant nécessaires, nous n'avons rien à craindre ; et que le vote dos femmes est un si m nie énouvantail. REVUE DE LA PRESSE • Bergson, l'Index et... Graindorge Graindorge, le génial philosophe du "XXe Siècle", nous confie qu'il a rencontré un ami qui, à propos de la mise à l'Index des œuvres de Bergson, lui a dit: " Pourquoi l'index a-t-il frappé Bergson 1 Les membres de la Congrégation romaine sont-ils assez naïfs pour craindre que la masse des fidèles n'aille puiser .dans 1" " Evolution Créatrice." ou dans les " D'onnéeg immédiates de la Conscience " le venin d'un faux savoir? Qu'ils se rassurent? Ni le grand public, ni les belles dames qui vont étaler leurs toilettes aux conférences du "maître", ni même les hommes de culture ne comprennent le prestigieux langage du dieu du jour. " Pour saisir son' ondoyante pensée, il faut être professionnel de la philosophie... et encore. A quoi bon dès l'ors tirer à boulets rouges sur un homme qui plane trop haut pour qu'oui puisse l'atteindre et même pour qu"il puisse nuire. L'intervention de la Congrégation de l'Index ressemble fort à une maladresse." Graindorge déclare que " frappé par ce raisonnement il était fort disposé à s'y rendre. Défiez-vous du premier mouvement, Graindorge..., c'est le bon. Le Pape et l'interconfessionnalisme Découpé dans une " Lettre do Rome adressée au " Journal de Bruxelles lettre dans laquelle on commente le passage du dernier discours pontifical relatif aux syndicats ouvriers mixtes: " Les partisans des syndicats mixtes peuvent (donc) être pleinement rassurés et avoir la conscience en repog : eette forme d'association, quoiqu'elle ne représente pas l'idéal, est lai mieux adaptée aux conditions de certains pays et elle jouit de l'entière approbation du Saint-Siège. " Prétendre que les syndicats mixtes ou interconfessionnels jouissent de " l'entière approbation d'u Saint-Siège et , cela au moment où un des principaux chefs cléricaux allemands vient d'être mis à l'index parce que trop favorable à l'interconfessionnalisme (voir plus loin notre article à oei sujet), — préten- I 40' Année Vendredi 12 Juin 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. H. 161 — Vendredi 12 Juin 1914

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This item is a publication of the title La Flandre libérale belonging to the category Culturele bladen, published in Gand from 1874 to 1974.

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